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Des expériences internationales variées
Découvrez les expériences individuelles d'élèves étrangers qui sont au lycée depuis le mois de septembre ou d'élèves français qui sont / étaient à l'étranger pour un an.
Beaucoup de destinations à travers le monde vous attendent.
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Nouvelle équipe pastorale
Sous la responsabilité d'Alice Perray, et Christine Cauchon, Clémence Minier, Jessica Fillioux et Alexis Berthier vont proposer aux élèves plusieurs projets, événements dans le cadre de la pastorale. La formation humaine fait partie intégrante de notre projet d'établissement.
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Rénovations et nouveautés au lycée du Bois Tillac
Salle de soins et puériculture, labo, cuisine pédagogique, bureaux, salle des professeurs et peinture de bâtiments pour le Bois Tillac.
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N° 25 - Novembre 2018 | www.charles-peguy.net |
Cécile Michel
Quel est votre rôle au lycée ?
Je réalise un état des lieux des actions déjà en place dans le lycée. J’analyse les différents codes, la réglementation dans son ensemble pour chaque action. Je prends connaissance des accidents ou incidents ayant eu lieu.
J’apprends à connaître et à comprendre les personnes, leur poste de travail, leurs missions.
Une fois mon pré-diagnostic établi, je passe par une phase d’écoute et d’observation auprès des personnes : réunions, échanges informels.
Ceci me permet de mobiliser les ressources internes pour travailler sur les projets et les modules en lien avec la prévention et la sécurité : exercices incendie, PPMS intrusion. J’évalue les risques d’une situation de travail et propose des mesures de prévention.
Je fais un découpage des postes de travail en unité et j’analyse chaque unité de travail avec les risques auxquels sont exposés les salariés.
Je préconise, intègre l’existant et planifie les actions de prévention souhaitées. Je propose alors, une évaluation des actions réalisées et un suivi dans le temps.
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Quel est votre parcours professionnel ?
J'ai un Bac + 2 en ingénierie hygiène, qualité, sécurité et environnement, également un master en gestion de projet option logistique. Suite au stage de fin d'études j'ai intégré une entreprise dans l'industrie puis une entreprise de logistique transport.
J'ai été pompier volontaire pendant 17 ans.
Comment s'est passé votre intégration au sein du lycée ?
J'ai été agréablement surprise des rapports humains au sein des deux lycées.
Cécile Michel
Propos recueillis par Ludmilla Saintier et Enora Bellec Secondes
Florence Hommet
Florence nouvelle responsable des relations extérieures
Quel est votre rôle au lycée ?
Je suis responsable des relations extérieures pour le lycée Charles Péguy à Gorges et le lycée Saint Gabriel Nantes Océan au Pellerin. L'équipe "relations extérieures" est composée de 4 personnes : Nolwenn Gavrel au Pellerin, Théophane Airiau, Océane Luneau (en remplacement de congé maternité d'Emmanuelle Proust) et moi-même à Gorges.
Ma mission repose sur deux activités principales :
- la commercialisation des infrastructures des 2 lycées à la location (salles, hébergement, restauration), à destination des particuliers, associations et entreprises.
- la gestion et la commercialisation des événements : la saison culturelle de la Stella Auditorium, les Ateliers Découverte, la logistique traiteur des événements pédagogiques internes (journées pédagogiques, portes ouvertes, ...)
Quel a été votre parcours ?
Après un BAC B (le BAC ES de l'époque), j'ai poursuivi mes études supérieures jusqu'à l'obtention d'un DESS en Affaires Internationales (BAC+5).
Mon parcours professionnel m'a permis d'acquérir de l'expérience dans le marketing et la communication, à la fois dans le monde de l'entreprise et le secteur associatif, dans divers secteurs d'activités : l'industrie, les assurances et le BTP.
Pourquoi avoir choisi le lycée Charles Péguy ?
Après 12 années passées dans mon poste précédent, j'ai décidé d'entamer un bilan de compétences, qui a confirmé mon envie de redonner du sens à mon travail et mon projet de me diriger vers une mission de relations extérieures, idéalement dans un lycée ou une école supérieure.
Quand l'opportunité s'est présentée de rejoindre l'équipe du lycée Charles Péguy, je n'ai pas hésité. Tous les ingrédients qui "me parlent" pour m'épanouir dans ma nouvelle mission sont réunis : les valeurs humaines, la dimension relationnelle, événementielle et artistique, le rayonnement du lycée à l'international, ...
Comment s'est passée votre intégration ?
J'ai intégré le lycée en mars dernier pour succéder à Anne-Sophie Bellanger que je remercie encore pour son accueil et pour son investissement dans la transmission des dossiers.
J'ai reçu un excellent accueil de la part de toute l'équipe et de la direction. Ce qui m'a le plus frappée à mon arrivée, c'est l'élan collectif et la dynamique du groupe. Pour avoir connu plusieurs "mondes" dans ma vie professionnelle, je peux dire que c'est assez unique, et donc important de le souligner !
Florence Hommet
Propos recueillis par Marie Robin
La réforme du BAC
Sont concernés les élèves entrés en 2de générale et technologique en septembre 2018
La première session du nouveau baccalauréat général et technologique a lieu en 2021. Le contrôle continu et les épreuves anticipées commenceront dès la classe de 1re, en 2019-2020.
Remuscler l’examen du baccalauréat
Le nouveau baccalauréat doit valoriser le travail et la progression des lycéens avec une part de contrôle continu, doit mieux accompagner les élèves dans la conception de leur projet d’orientation, doit servir de tremplin vers la réussite dans le supérieur.
Le contrôle continu représente 40 % de la note finale avec deux types d’évaluation :
Des épreuves communes de contrôle continu qui représentent 30 % de la note finale du baccalauréat et sont organisées en première et en terminale.
Les notes des bulletins scolaires de première et de terminale compteront pour l’obtention du baccalauréat, à hauteur de 10 %.
Les épreuves terminales comptent pour 60 % de la note finale et sont organisées sur le modèle des épreuves actuelles du baccalauréat. (1 épreuve anticipée de français en 1re (écrit et oral), 4 épreuves en terminale : 2 épreuves de spécialité, 1 épreuve de philosophie et une épreuve orale terminale).
Un tronc commun et des enseignements optionnels en seconde générale et technologique
Le principal changement réside dans la disparition des enseignements d’exploration, l’intégration des sciences économiques et sociales et un nouvel enseignement « sciences numériques et technologie ».
Les élèves suivent jusqu’à 2 enseignements optionnels (1 général et 1 technologique).
Tous les élèves passent un test numérique de positionnement en mathématiques et français en septembre.
Fin des séries en voies générales
Les séries L, ES et S disparaissent. Les élèves suivent désormais des enseignements communs, les enseignements de spécialité qu’ils ont choisi et, s’ils le souhaitent, des enseignements optionnels.
En 1ère et terminale
Des enseignements communs à tous les élèves : Français (en première seulement), Philosophie (en terminale seulement), Histoire géographie, Langue vivante 1 et langue vivante 2, Enseignement scientifique, Education physique et sportive et Enseignement moral et civique.
Des enseignements de spécialités : A la fin de la seconde, les élèves qui se dirigent vers la voie générale choisissent une combinaison de trois enseignements de spécialité qu’ils suivront en première (4h hebdomadaires par spécialité). A la fin de l’année de première, ils choisissent, parmi ces trois enseignements, les deux enseignements de spécialité qu’ils poursuivront en classe de terminale (6h hebdomadaires par spécialité).
Des enseignements optionnels pour renforcer ses connaissances et bien se préparer à l’enseignement supérieur :
En première et en terminale les élèves de la voie générale pourront choisir un enseignement optionnel. En terminale, les élèves pourront également ajouter un enseignement optionnel pour enrichir leur parcours.Organisation en série maintenue pour les voies technologiques.
En première et en terminale, tous les élèves de la voie technologique suivent des enseignements communs, quelles que soient leurs spécialités. Dès la fin de la seconde, les élèves optant pour la voie technologique choisiront leur série, qui déterminera leurs enseignements de spécialité.
Laurent Caillaud Adjoint de Direction
La réforme, multiplier ses compétences
Nos établissements vont vivre un véritable bouleversement avec l’arrivée des réformes du Lycée. Elles concernent la voie générale, la voie professionnelle et l’apprentissage. Inquiétudes ou opportunités ? Quoi qu’on en dise, nos élèves ont changé. Leurs besoins et leurs envies ont évolué. Il faut aller plus vite ; il faut expérimenter ! Nous allons donc nous saisir de ces réformes comme une véritable opportunité pour personnaliser le parcours de chaque lycéen. C’est déjà l’un des axes stratégiques que nous développons depuis plusieurs années. Avec les spécialités et les options beaucoup de combinaisons seront possibles, chacun pourra se réaliser et préparer son orientation en mettant toutes les chances de son côté. Les parcours sont multiples et donnent, à tous nos élèves du Lycée Charles Péguy et du Lycée St Gabriel Nantes Océan, la possibilité de changer de voie, en multipliant les passerelles.
Le véritable enjeu est autour du monde de l’entreprise. Celles-ci recrutent de moins en moins faute de candidat. Elles réfléchissent sur leur attractivité. Nos établissements doivent identifier leurs besoins et travailler en étroite collaboration avec elles ! Envers l'international, nos établissements développent et multiplient leurs partenariats. Réaliser des stages, se scolariser et passer des diplômes à l’étranger permet de multiplier les forces et les atouts de chaque lycéen. Dès la rentrée prochaine, nos élèves entrant auront la possibilité de passer également le bac américain en trois ans . Un double diplôme pour multiplier ses chances.
Nos actions, nos démarches, notre travail sont axés sur le développement du savoir-faire mais surtout du savoir-être. L’élève de demain sera prêt pour se réaliser au travers de nombreuses professions qu’il fera à suivre ou en même temps. Ce qui sera désormais important ce n’est plus l’apprentissage d’un métier mais bien l’acquisition de compétences, d’une attitude, d’un comportement. Nous sommes enthousiastes.
Nous vous souhaitons de joyeuses fêtes de fin d’année.
Sylvain OLIVIER Directeur

Des nouvelles salles et des bâtiments rénovés
Rentrée 2018, du changement pour le lycée du Bois Tillac.
Pour la rentrée 2018, l’établissement du Bois Tillac a accueilli une centaine de nouveaux élèves, avec trois nouvelles filières (Techniques Commerciales Vente, Service Aux Personnes et Aux Territoires et CAPA : services aux personnes et vente en espace rural) dans des bâtiments spacieux et refaits à neuf.
Les bâtiments de l’ancien internat se transforment en salles de classe et le secrétariat a été agrandi pour le confort du personnel de l’établissement. On compte environ 20 salles complètement rénovées et fonctionnelles
Le bâtiment cheval a été divisé en trois salles avec : une nurserie, un laboratoire et une cuisine pédagogique.
Le rendu est agréable, spacieux et plus confortable pour l’ensemble des équipes de l’établissement, pour les élèves et pour les familles.
Lucie PICARD et Jade OLRY Premières
L'aventure espagnole des terminales
L'aventure a débuté le lundi 10 septembre 2018, direction l’Espagne pour une durée de cinq jours.
Trois classes de terminales du lycée du Bois Tillac étaient concernées par ce voyage.
Les quarante huit jeunes étaient accompagnés de Mr Ploquin, professeur de Physique Chimie, de Mr Stephan, professeur d'EPS et de Mme Uguen, professeure de français.
Jour 1
Après huit heures de trajet, ils sont arrivés à l’auberge de jeunesse d'Elizondo. Avec le guide, nommé Ismaël, puis sur une heure de temps libre ils ont visité le bourg de ce village espagnol.
En fin de journée le groupe s'est retrouvé autour d'une activité foot.
Jour 2
Le mardi matin, c'était la visite de l’hippodrome de San Sébastian avec l'explication du fonctionnement des courses équines.(celles-ci sont moins développées en Espagne qu'en France) et la visite des coulisses.
Ensuite, ils ont pris la route pour le centre-ville de San Sébastian, où ils en ont profité pour déjeuner.
L'après-midi, ils se sont rendus à Hendaye pour une initiation au surf. Mr Ploquin et Mr Stephan ont participé à cette activité Certains diront que ce premier essai était plus ou moins concluant.
Jour 3
Le mercredi matin, nouvel essai pour le surf. Une nette amélioration s’est fait ressentir chez les jeunes surfeurs.
Après avoir déjeuné, les terminales sont partis visiter un centre équestre espagnol. Le bus les transportant n’avait pas accès aux petites routes, ils ont donc marché une quarantaine de minutes dans les montagnes. C’était une randonnée appréciée, car elle offrait de beaux panoramas.
La gérante de la structure équestre avait fait ses études en France. L’organisation de la structure espagnole ressemblait donc beaucoup à celle mise en place en France.
Après un arrêt dans les magasins, moment propice pour l’achat de souvenirs, le groupe a eu un temps libre dans le bourg d’Elizondo. Certains s’y sont rendus en marchant tandis que d’autres, en ont profité pour faire un footing avec Mr Stephan.
Jour 4
Le jeudi matin, retour à Hendaye pour l’activité surf, ce moment est apprécié par les élèves et de réels progrès se sont faits ressentir. L'après-midi, visite d'une ferme. Les fermiers espagnols, pour le plus grand plaisir des jeunes, avaient préparé un goûter.
La fin de la journée est vite arrivée et il était déjà temps de préparer les valises pour le retour en France prévu le lendemain.
Jour 5
Le vendredi matin, une dernière activité surf. Après le repas, il était l’heure de reprendre la route pour le lycée du Bois Tillac.
Camille Cauquil Terminale
Le salon de l'agriculture à Rennes
Le mercredi 12 septembre, les élèves de première STAV* et CGEA* ont eu l’opportunité de se rendre au SPACE.
Le SPACE est un salon de l’agriculture qui a lieu chaque année à Rennes. Il est répertorié comme le deuxième salon mondial de la production animale. Sa 32 ème édition s’est déroulée du 11 au 14 septembre 2018 avec 16 ha de surface pour accueillir 1450 exposants de tous secteurs avec 700 bovins et ovins, « sélectionnés selon leur haute valeur génétique ».
A ces diverses expositions, le SPACE propose aussi un concours où les éleveurs présentent leurs bovins. On compte environ 13 races de bovins différentes comme la Limousine, La Charolaise…
Interview de Louane Van Santvoort, élève en première STAV
Est ce que vous pourriez me parler de cette sortie ?
« Nous sommes arrivés sur Rennes vers 11h, et répartis par groupe de 3 à 4 personnes en « quartier libre » sur le salon.
Avec mon groupe, nous avons décidé de commencer par les entreprises bovines puis de voir tous les élevages qui étaient venus exposer leurs bêtes. Il y avait des allées différentes pour chaque race. Nous avons repéré le plus gros taureau et les vaches qui produisaient le plus de lait.
Ensuite, nous sommes allés voir « le ring » où avait lieu la présentation des vaches. Il y avait des épreuves toute la journée. C’était intéressant car chaque race avait une épreuve spéciale pour elle, avec des caractères à observer différents. »
Vous avez apprécié ce « ring » ?
« Oui car les vaches sont présentées en main, tenues au licol. Mais c’est un animal qui n’a pas l’habitude donc parfois c’était assez comique ! Soit elles n’avançaient pas, soit elles traînaient les présentateurs par terre.
Puis nous avons mangé devant le concours et nous sommes retournés faire un tour sur le salon pour voir les ovins et les caprins. Eux, n’avaient pas de concours, ils étaient juste en exposition, avec une dégustation de fromage et produits avec leur lait. Nous avons fini par aller voir le gros matériel, les tracteurs, moissonneuses et les camions pour le transport des bêtes ».
Qu’avez-vous pensé de cette sortie pédagogique ?
"C’était une journée assez enrichissante, qui nous a permis de découvrir ce qu’était un salon agricole et de voir les différents concours"
*STAV : Sciences et techniques de l'agronomie et du vivant - CGEA : Conduite et gestion des entreprises agricoles
La vie scolaire
Imaginer le vignoble nantais de demain
Des élèves de première anticipent le vignoble nantais de 2048 à l'occasion du festival international de géographie.
Dans le cadre d’un concours de cartographie co-dirigé par Mr Antoine Baronnet (Professeur d’Histoire Géographie) au Lycée Charles Péguy de Gorges, passionné de cartographie ; des élèves de 1ère du lycée Charles Péguy se sont vus offrir l’opportunité d’inventer un scénario cartographique possible d’un territoire proche de chez eux mais également des territoires de l’Arctique scandinave, de la Suède et du Danemark.
Cette année, ce sont environ 30 cartes dont 6 du lycée Charles Péguy qui ont été présentés dans la partie junior et numérique du festival international de Géographie en lien avec l’IGN (Institut national de l'information géographique et forestière), qui se déroulait à Saint-Dié-des-Vosges.
Ce projet est il en collaboration avec d’autres lycées ?
Et quel est son objectif ?
Antoine Baronnet :《Oui, en effet, c’est un travail qui s’intègre notamment dans un projet en lien avec une collègue de Guyane, Mme Masson du lycée de Remire -Montjoly.
L’objectif principal était donc de réaliser une carte du vignoble nantais en 2048 et une carte de la Guyane en 2048 .
Les élèves des deux classes s’envoient leurs cartes afin que les guyanais puissent voir à quoi pourrait ressembler le vignoble nantais dans 30 ans et inversement.
Donc les élèves de 1S3 de l’année dernière de Charles Péguy ont pu voir ce que pouvait donner la Guyane dans 30 ans, par exemple des nouvelles mines d’or, de la préservation de la forêt. L’objectif était donc un échange de carte prospective et de carte du futur entre les deux classes.》
Ces cartes pourront elles être réutilisées par des instituts ?
Antoine Baronnet :《Elles peuvent être réutilisées dans des manuels scolaires, elles pourraient également être utilisées par exemple pour le CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique) ou bien par le CNES (Centre National d’Etudes Spatiales) qui a pour objectif de prévoir l’avenir comme les inondations, d'anticiper les risques environnementaux (crue de la Sèvre).
Sur les cartes de ce concours, il y en a qui ont imaginé qu’en 2048, il faudrait mettre un barrage sur la Sèvre ou bien arrêter de construire sur des espaces inondables, ce qui pourrait servir pour la prévention des risques.》
4 cartes sont actuellement exposées au CDI.
Ulysse Vivien
et Julien Zarotiades Premières
Les 100 ans de l'Armistice
Hélèna Agard, Jeanne Brelet, Martin Cauet et Julien Leroy ont passé 4 jours avec 20 élèves français et 20 élèves allemands à Verdun et Compiègne, grâce au concours de Ouest France et le quotidien allemand FUNKE.
Virginie Guet, leur professeur d'histoire, les accompagnait.
Nous aurons plus d'informations sur le prochain Péguy Mag'.
L'Ecole des Arts et du Spectacle
Cette année, 53 élèves se retrouvent tous les mercredis pour pratiquer une discipline artistique.
Les 53 talents de cette "école" sont répartis dans 6 arts différents.
Dans l'option cinéma, un petit groupe de 5 travaille sur un thème spécifique : le rêve. La communication est importante selon eux, ils ont vite manipulé du matériel, appris des techniques et l'un de leurs futurs projets serait de filmer un métier agricole.
En art-plastique, ils sont 9 jeunes talents. L'ambiance conviviale, les aide à travailler sur leurs productions personnelles où la notion de scène et de décors sont leur base de travail. Leurs travaux tournent autour de thèmes qui sont assez libres et lors de la semaine des arts, ils vont présenter, au sein du lycée une exposition sur des travaux réalisés.
La photo accueille un groupe de 6 personnes. Leur but est d'apprendre de nouvelles techniques et utiliser des logiciels de retouches. Des sorties sont envisagées dans des studios. Ils coopèrent ensemble pour le spectacle de fin d'année " Valise". Comme dans les autres groupes, une bonne ambiance y règne, ils s'entendent bien et se plaisent dans cette option.
Pour le chant, elles sont 6 à avoir tenté leur chance pour une année. Elles abordent des thèmes comme le voyage, la gare et les valises. Leurs voix sont leur atout majeur. travaillent le rythme, la justesse, le souffle ... et tout cela dans la bonne humeur.
En danse, 13 filles se réunissent autour de leur passion, elles abordent la danse contemporaine par l'improvisation et créent des compositions plutôt personnelles. L'une d'elle a dit "la danse nous réunit" grâce à une bonne communication et le partage de nos expériences.
Et pour finir, 13 jeunes talents ont choisi le théâtre. Leur but est la recherche d'unité pour créer différents personnages autour du thème "valise". Ils vont peut-être présenter quelque chose pendant la semaine des arts.
Heureusement que le groupe est soudé car selon eux " il faut être vachement organisé et être motivé" .
Louise Guillermic,
Matéo Barcassa-Luino,
Sarah Chastellier Secondes
Agathe Basselier-Guillet Terminale
Grand Prix Des Lycéennes ELLE
Le prix ELLE existe depuis 1970. Il a été lancé pour encourager et promouvoir la lecture chez les jeunes.
Cent vingt jeunes filles sont sélectionnées dans toute la France dont cinq filles volontaires par établissement.
Cette sélection est opérée par la Maison des écrivains et de la littérature et elle accompagne, depuis 8 ans, dans le cadre de ses missions de centre de ressources, cette initiative du Magazine ELLE, pour permettre la mise en oeuvre du Grand Prix des Lycéennes ELLE.
L'association de la Maison des écrivains et de la Littérature, se charge de la sélection des établissements et met donc en contact les lycéennes volontaires avec l'équipe de rédaction des pages du magazine.
Le CDI du lycée Charles Péguy propose aux filles de Première Littéraire uniquement, depuis 2014, de participer à ce concours. Les lycéennes doivent lire 8 romans finalistes du Grand Prix, dans un délai de 7 mois (d’octobre à avril). Tous les livres, qui sont soumis à leur appréciation, sont commentés et notés. La moyenne des notes obtenues est donc désignée par un lauréat.
La remise des prix a lieu à Paris.Pour le précédent grand prix,il a eu lieu dans les Salons France Amérique.
Les grandes gagnantes étaient Évelyne Pisier et Caroline Laurent pour leur livre "Et soudain, la liberté" aux éditions Les Escales.
Auteurs, éditeurs ainsi que les jeunes filles et leurs professeurs, sont invités autour de l’équipe littéraire de ELLE. Cette rencontre est une occasion pour les élèves de découvrir de nouveaux univers professionnels et d’échanger autour d’un ou plusieurs livres.
Un temps sera également dédié à la visite culturelle de Paris comme le Louvre, Notre Dame, Baubourg ou encore Montmartre.
Apolline Leys et Iris Sauvaget Premières
La Pastorale
Cette année, la Pastorale va fonctionner différemment. Auparavant Corinne Baudu animait cette activité,seule, aujourd'hui la Pastorale est composée d'une équipe de 5 personnes : Christine Cauchon, Alice Perray-Chevreuil, Clémence Minier, Alexis Berthier et Jessica Fillioux.
L’équipe Pastorale est chargée de faire vivre des projets spirituels et associatifs, de proposer des animations et d’être à l’écoute de l’ensemble des acteurs de la communauté éducative.
Leur mission est assez délicate car elle consiste entre autre, à faire connaître une réalité qui est parfois très mal perçue et victime de nombreux préjugés.
Contrairement à ce qu’on pourrait croire, elle n’est pas réservée uniquement aux personnes croyantes. Elle concerne toutes les personnes du lycée qui veulent vivre une expérience humaine, s’interroger sur leur vie ou faire des rencontres. La pastorale est ouverte à toutes et tous . Pour mettre en place tous ces projets, l’équipe se réunit tous les vendredis matins.
Actuellement, la Pastorale est en train d’organiser une course solidaire, une action pour les femmes qui souffrent d’un cancer du sein, des conférences, des interventions d’associations, des projections de films avec réflexion, le bol de riz ou encore le don du sang.
Autre nouveauté, le lycée mettra en place prochainement, des temps de prières le mardi et le jeudi matin à partir de 8h45 dans la chapelle du lycée ainsi que des temps de permanence le mardi et le vendredi midi pour dialoguer.
Laura Peuvel Terminale
La Passe-Miroir au travers des cœurs
Série de livres fantastiques, à découvrir absolument
C'est accompagné d'une magnifique écriture, d'une pointe d'amour et d'humour que, si vous l'acceptez, Christelle Dabos, l'auteure de La Passe-Miroir vous guidera dans un univers fantastique à la suite d'Ophélie, une jeune fille aux cheveux rebelles et à l'écharpe animée.
Vous l'aurez compris, la petite héroïne va vous entraîner dans un monde un peu particulier où les dons à la naissance sont légion. Dons allant du simple animisme d'objets aux plus dangereuses griffes, comprenez par là extension de l'esprit visant à blesser toute personne voulue.
C'est dans cet univers extraordinaire qu'Ophélie, mariée contre son gré à Thorn, un homme froid et sans sentiment apparent, qu'elle va évoluer.
Elle devra alors quitter son arche natale pour faire face à toutes sortes de dangers plus étranges les uns que les autres pour déceler les mystères de son monde si étonnant. Pendant son périple, elle fera connaissance d'une multitude de personnes, chacune aussi étonnante que fascinante.
La Passe-Miroir est donc une série de livres captivants, envoûtants et hypnotisants qui vous content une histoire farfelue, pimentée de suspense et d'extraordinaire, écrite avec une plume d'or.
Margaux Menand Première
TPE ou Travaux Personnels Encadrés
TPE, un projet qui favorise l'autonomie, la réflexion et l'esprit d'initiative des élèves
Les TPE, ou Travaux Personnels Encadrés, sont des épreuves anticipées du bac dans les filières générales, S, ES et L. Les élèves se mettent par groupe de deux ou trois puis choisissent une problématique correspondant à un des thèmes imposés.
Ces thèmes sont différents en fonction des différentes filières : Frontières ou Lumière, lumière en classe Littéraire, Agir pour son avenir ou Mondialisation en série Économique et sociale, et Transport et transfert, L'aléatoire et l'insolite ou Matières et formes pour les filières Scientifiques.
Après avoir décidé de son sujet, chaque équipe commence ses recherches documentaires, à base de sites internet, revues, livres, films, documentaires... et les regroupe dans un carnet de bord. C'est ainsi que les professeurs suivent l'avancée des groupes. C'est un réel travail d'autonomie, car les professeurs ne peuvent donner leur avis sur le projet de l'équipe seulement s'ils sont sollicités. Un groupe qui ne demande pas d'aide ou de conseils n'en recevra pas et peut très bien se tromper, du début à la fin, sans que quiconque ne soit intervenu.
Cependant, malgré toute cette liberté, des matières sont imposées dans chaque filières : français ou anglais pour les élèves de L, qui ont l'obligation de faire minimum une étude d'oeuvre, les mathématiques, physique/chimie ou SVT, pour les S, qui eux, doivent réaliser au minimum une expérience scientifique. Les filières ES ne possèdent pas autant de restriction même si l'histoire, la géographie et l'économie sont favorisés.
Les sujets sont très variés et se rapportent à des problèmes de tous les jours : Comment dégrader les chewing-gum plus rapidement ? (S), Comment favoriser l'accès à la culture pour les personnes handicapées ? (L) ou encore Dans quelle mesure l'héritage doit-il être conservé : transmission intergénérationnelle ou redistribution ? (ES).
Ces TPE sont des projets très complets qui favorisent l'autonomie et l'esprit d'initiative des élèves tout en leur faisant aborder des sujets qui les intéressent.
Elisa Basile Première
Résultats des challenges de l'année dernière :
- Challenge ICAM pour les 1S
1er : Killian Briand, Melvi Choblet et Pierre Treton
2ème : Eythan Chedorge, Alexis Toublanc et Louise Turpin
3ème : Cannelle FleuryManon Journeaux
- Challenge Défi LOQ'Eco pour les 1ES
2ème : Juliette Hibon, Julia Allion et Léonie Chiron
3eme : Elise Tessier, Aude Bontemps et Astrid Daudin
Musca'Raid
Une initiative solidaire
Trois anciennes élèves en route pour un tour d’Europe solidaire l'été 2018
Nous allons parcourir plus de 10 000 kilomètres à travers 20 pays en seulement 22 jours, tout cela en Peugeot 205. Le but de ce périple est de fournir du matériel scolaire, sportif et sanitaire dans des écoles isolées de l’Europe de l’Est.
Avec la participation de 250 équipages constitués chacun de trois pilotes, c’est plus de 17 tonnes de fournitures qui vont être acheminées, entre autres, en Bosnie-Herzégovine, Albanie, Macédoine et Bulgarie. Bien que les besoins soient moins importants en Europe que dans d’autres parties du monde, ils restent non négligeables dans certains pays. Encore beaucoup d’enfants en Europe de l’Est ne sont pas scolarisés, ou le sont, mais dans des conditions médiocres. C’est le cas notamment dans les petits villages de campagne, éloignés des grandes villes.
Mais avant le raid, une longue préparation s’impose. Il nous a fallu, pour commencer, créer une association. C’est ainsi que Musca’raid est né . Ce nom est une façon pour nous de mettre en avant notre beau vignoble, et de promouvoir un produit local. Ensuite, nous sommes parties à la recherche du dernier membre indispensable à notre équipage : notre voiture. Elle va connaître quelques réparations au cours des prochains mois, pour être fin prête à traverser tout le continent en plein mois d’août.
Nous sommes actuellement à la recherche d’entreprises intéressées par notre projet, et voulant s’impliquer en devenant partenaire de Musca’raid. Cela nous permettra de récolter le matériel scolaire ainsi que les fonds nécessaires pour les frais d’inscriptions, la voiture, l’essence, les péages, etc.
D’autres moyens sont et seront mis en place pour réunir le budget nécessaire, comme la participation à des vide-greniers, la vente de produits locaux (jus de pommes, chocolats), la mise en place de stands sur des marchés ou lors d’événements sportifs, etc. Une cagnotte en ligne a également été mise en place récemment sur le site Ulule.
Pour mener à bien notre projet, nous avons avant tout besoin de votre soutien. Aussi, pour suivre le récit de nos aventures, n'hésitez pas à nous suivre sur Facebook et Instagram.
En somme, une année très occupée nous attend pour une aventure incroyable à la clé.
Laurine Martineau, Aude Baron et Adélaïde Burot
Concours de Nouvelles
Chaque année, le festival international du livre et du film Etonnants-Voyageurs de Saint-Malo organise un concours de nouvelles destiné au 11- 18 ans.
Chaque année, un nouveau parrain ou une nouvelle marraine est choisi(e) ainsi qu'un thème.
Et bien sûr chaque année 3 finalistes sont invités à ce festival, où ils pourront se rencontrer et rencontrer ainsi le parrain ou la marraine.
L'année dernière, Sorj CHALANDON était le parrain et soutenait le thème Dire la guerre. L'année précédente, c'était Marcus MALTE qui était porteur de ce rôle.
Pour cette année, le nom de l'écrivain n'est pas encore dévoilé. Pour être averti par mail dès l’ouverture des inscriptions, il suffit d’envoyer un mail à l’adresse suivante : concours.nouvelles@etonnants-voyageurs.com ou de se rendre régulièrement sur le site http://www.etonnants-voyageurs.com
Ce concours est soutenu par Les éditions Gallimard jeunesse ainsi que le ministère de l'éducation nationale.
Alors si toi aussi, tu veux avoir la chance d'être publié(e) et de te rendre à ce festival, n'hésite pas à participer et à faire découvrir ton talent caché.
Louise Guillermic Seconde
Le moi(s) sans tabac
Le Moi(s) sans tabac,un défi pour arrêter de fumer.
Le lycée Charles Péguy s’associe à l’action de Santé Publique France et lance le défi collectif qui vise à inciter et accompagner tous les fumeurs volontaires dans leur démarche d’arrêt du tabac. Le tabac tue un fumeur sur deux et concerne 13,3 millions de français dont 60 % ayant le souhait d’arrêter. Un arrêt de 30 jours multiplie par 5 leur chance d’arrêter de fumer définitivement.
Organisation de la campagne
Le concept de la campagne se fonde sur un esprit positif, elle privilégie de parler du tabagisme plutôt que des fumeurs pour ne pas les stigmatiser. Elle est aussi collective car elle s’appuie sur l’esprit d’équipe et sur le soutien des non-fumeurs qui encouragent les fumeurs dans leur sevrage.
Au mois d’octobre, sur le temps du midi, il a été proposé aux élèves un point info tabac. Les élèves, fumeurs ou non sont venus spontanément pour discuter et s’informer sur cette action. Très vite, un élan de solidarité s’est mis en place : des non-fumeurs ont accompagné leurs amis fumeurs vers le point info pour les soutenir dans ce défi.
Bien sûr, pour accompagner les fumeurs dans leur démarche nous les avons invité à consulter le site internet « tabac info service » et se rapprocher d’un professionnel de santé : médecin, pharmacien, tabacologue…
Témoignages
"J'aimerais vraiment arrêter de fumer car ça revient cher, puis je sais que ce n'est pas bon pour ma santé. Je suis nerveuse de nature alors je sais que le sevrage ne va pas être facile mais le fait d'être accompagnée et soutenue cela va certainement m'aider. Je suis motivée" (Manon)
"Comment j'ai arrêté de fumer ? Je suis partie, en immersion, 3 mois en Australie , et dans le règlement il est spécifié que nous ne pouvons pas fumer, sinon c'est retour en France directement, donc on s'adapte rapidement !
Au retour , les amis fument mais les 3 mois sans tabac c'est un grand pas et je n'ai pas envie de recommencer ."(Emma).
Véronique Lemosle Educatrice de vie scolaire
Salma en Corée du Sud
Après avoir obtenu son bac Littéraire, Salma est partie un an en Corée avec le Rotary club.
Salma nous relate son arrivée en Corée.
"Je suis arrivée le 25 août à Busan, deuxième ville de la Corée du Sud.
Busan est une ville impressionnante de part sa taille puisqu’elle est environ 7 fois plus grande que Paris, mais aussi de part sa différence avec ce que je connais. En effet, étant habituée à Nantes et ses alentours, le changement est grand. Ici, je vis au 22ème étage d’un immeuble depuis lequel la vue est époustouflante.
Je suis scolarisée au lycée, en seconde mais je passerai en première au mois de mars car ici, l’année scolaire se déroule de mars à décembre. Mon école est un lycée de filles, ici c’est assez fréquent que les écoles ne soient pas mixtes. Aussi, tout le monde doit porter l’uniforme, même si une fois arrivées en classe, mes camardes se changent pour porter l’uniforme de sport car il faut avouer que c’est bien plus confortable d’être en jogging qu’en jupe.
Je dois prendre le bus et le métro pour aller au lycée et les cours commencent à 8h30 mais nous avons toutes l’obligation d’arriver à 7h50 dernier délai. Chaque cours dure 50 minutes et est suivi d’une pause de 10 minutes. La fin des cours est à 16h30 mais je suis la seule de ma classe à partir car mes camarades restent étudier au lycée. Certaines mangent même à la cantine le soir.
Souvent, je sors avec les autres étudiantes d’échange après les cours. Ici, les cafés sont nombreux et il y a beaucoup d’endroits où aller.
Au niveau culturel, il y a une grosse différence entre la France et la Corée. Tout est très coloré, surtout lorsque les lumières sont allumées la nuit. Les gens sortent d’ailleurs assez tard et de nombreuses supérettes sont ouvertes 24/7. Les magasins passent aussi non seulement de la musique à l’intérieur mais aussi à l’extérieur et donc dans la rue. Ici, le style de musique est aussi bien différent. La k-pop est très populaire et tout le monde aime et écoute ce style de musique. En particulier le groupe BTS, connu internationalement et considéré comme le plus grand boys band au monde.
D’ailleurs, non seulement les gens aiment écouter beaucoup de musique mais ils aiment aussi chanter. En effet, une des activités les plus populaires ici est le karaoké. Il faut avouer que c’est vraiment divertissant et il n’y a pas besoin de savoir chanter pour aller s’y amuser.
Même si je dois travailler beaucoup pour apprendre le coréen, la langue n’est au final pas si compliquée, mais elle requiert de la pratique.
Tout est donc très différent mais l’adaptation se fait petit à petit.
저는 여기에 와서 너무 행복합니다 (Je suis très heureuse d’être ici )
Salma Kermarrec
Rencontres japonaises ici et là-bas
Deux élèves, Miki et Makoto, originaires respectivement d’Okinawa et de Fukuoka au Japon, sont arrivés en août dernier au lycée Charles Péguy. Ils nous partagent leur ressenti sur la France. Et Juliette partie pour un an, au Japon, nous relate ses premiers mois.
Quelques questions à Miki (en première ES) et Makoto (en seconde) lors de la journée Erasmus day.
Pourquoi avoir choisi la France en particulier ?
Miki : Je voulais venir en France pour apprendre la langue et découvrir la culture de ce pays.
Makoto : La culture et la langue m’intéressaient, mais je suis aussi venu pour la nourriture française.
As-tu été bien accueilli ?
Miki : J'ai été très bien accueillie en France. Je suis arrivée avec d’autre japonais donc ce n’était pas un problème, de plus le jet lag n'a pas été dérangeant.
Makoto : Pareillement, j'ai reçu un bon accueil, cela n’a pas été difficile.
Que penses-tu de Charles Péguy par rapport à ton lycée Japonais ?
Miki : Charles Péguy est un lycée beaucoup moins stricte que mon ancien établissement. Je suis beaucoup moins stressée comme je travaille moins par rapport au Japon, où j’étudiais jusqu'à très tard.
Makoto : Ce lycée est nettement plus libre que mon lycée au Japon. Je préfère d’ailleurs être ici.
Comment te sens-tu en France ?
Miki : Je me sent bien, même s'il fait largement plus froid qu'à Okinawa.
Makoto : Je me sent bien également, même si parfois je m’ennuie un peu étant donné que j’habitais dans une grande ville au Japon. J'avais l’habitude de sortir souvent, chose que je fais moins ici.
Margaux Menand
Première
Bastien Vallais, Léa Ulisses, Lauraline Pichon
Secondes
Juliette au Japon pour un an
Ci-dessous quelques extraits des textes envoyés par Juliette.
"J’ai quitté la France le 16 Août 2018 à 10h50 direction Nagoya avec une escale à Helsinki. Après 12h30 de vol, je suis arrivée à 8h30 au Japon..... Je suis allée au Lycée pour faire mon uniforme sur mesure car je n’ai pas du tout le même gabarit que les japonaises donc le sur mesure était obligatoire.
Géographiquement mon district est très grand mais nous ne sommes que 5 étrangers cette année et je suis la seule fille."
"J'ai eu le droit à plusieurs articles dans le journal ainsi qu'un reportage sur la chaîne de télévision locale. Je suis un peu la mascotte locale. C'est très bizarre, ils ont une admiration assez spéciale pour les étrangers (surtout pour les français)."
Des visites et approches culinaires
"Le Japon est vraiment un très beau pays avec des styles d'architecture complètement différents de la France et chaque rue a un charme particulier. On peut noter également l'extrême propreté des villes. C'est un pays où l’on se sent en sécurité.
Nous sommes allés à l’Universal Studio Japan, c’est une sorte de grand parc d’attraction sur le thème des films tels que Harry Potter, Terminator, les dents de la Mer ou encore Jurassic Park., ainsi qu'à Hiroshima, Kobe et Osaka où nous avons principalement visité des temples et mangé au restaurant.
J’ai pu goûter plein de spécialités japonaises et je tiens à préciser que leur nourriture est délicieuse, hormis quelques expériences culinaires tels que la glace aux algues et aux haricots rouges, ou encore le natto, m’ont laissé un peu perplexe. Le natto est une préparation de graines de soja fermenté, je vous laisse aller chercher des images sur internet pour comprendre de quoi je parle.
La France me manque un peu au niveau des sucreries et des gâteaux puisque les japonais mangent très peu sucré, ce qui veut dire pas de chocolat, pas de chewing gum et tous ses trucs que je grignote à longueur de journée en France."
L'école et le règlement
"Il est interdit d'avoir les cheveux colorés de porter du maquillage, des colliers, des bracelets et les piercings sont également interdits donc pas de boucles d'oreilles. On est loin de la liberté que nous avons en France.
J'ai aussi été surprise par la pause du midi puisque nous n'avons que 40 minutes pour manger et chaque élève amène son repas et mange dans la classe. Toutes les activités extra scolaires se passent au lycée dans ce qu'on appelle des clubs. Celui de cuisine et celui de Kendo. Le Kendo est un art martial traditionnel japonais très codifié et j'aime vraiment beaucoup ce sport.
Quasiment tous les élèves font une école du soir, ce sont des cours après l'école pour que les élèves prennent de l'avance sur le programme scolaire afin qu'ils aient plus de facilité à l'école. La plupart ont 3 ou 4 heures de cours en plus 3 fois par semaine.
Côté météo le Japon est toujours mouvementé. J'ai été bien servie, car j'ai eu le droit à plusieurs typhons mais aucun tremblement de terre en vue."
Juliette Lhuillery
Hugo un an aux Etats Unis
Hugo a passé son année scolaire 2017/2018 aux USA, il répond à nos questions
Pourquoi cette destination ?
A la base, je voulais partir en Australie pour 3,4 mois mais c’était le même prix que 10 mois aux USA, j’ai préféré l’Amérique.
Comment se sont passés les débuts ?
Au départ, je comprenais très peu, ce qui fait que je me sentais mal et le manque de ma famille s’est fait ressentir mais au fur et à mesure que je progressais, le moral remontait.
Quel était ton niveau d’anglais avant de partir ?
J’étais plutôt bon mais en arrivant là-bas, je ne comprenais rien. Mes cours d’anglais m’ont très peu servi. En revanche, ce qui m’a aidé au départ, c’est l’écoute, j’essayais de ressortir des expressions que j’avais entendues. Egalement, mon frère d’accueil, qui lui venait du Danemark, m’a beaucoup aidé dans ma progression ainsi que ma famille d’accueil qui me corrigeait à chaque erreur.
Comment s’est passé ton séjour avec ta famille ?
Au départ, le relationnel avec ma mère d’accueil a été compliqué car elle était très directive mais au fur et à mesure, nous avons appris à nous connaitre et à nous adapter en fonction de nos caractères. J’ai beaucoup de chance car grâce à eux, j’ai énormément voyagé.
Justement, quelles sont les sorties que tu as faites ?
J’ai visité Chicago, la Nouvelle Orléans, j’ai fais un premier road trip en partant d’Atlanta jusqu’à Orlando en Floride puis un deuxième sur la côté Ouest jusqu’à San Francisco. J’ai également découvert L’Arizona, Phénix, Grand Canyon…
Comment se sont passés tes cours ?
Les gens m’ont beaucoup aidé lorsque j’étais perdu au départ et le fait d’être un étranger, tout le monde vient vers toi car nous sommes un peu perçus comme une « attraction ».
Le rythme était très différent de celui en France ?
Complètement ! Les gens comment très tôt et donc termine tôt leur journée. J’ai trouvé les cours très faciles. De plus, c’est nous qui choisissons nos cours et il n’y a pas d’examen comme le BAC mais juste une validation à la fin de chaque année pour passer à la classe supérieure.
La relation avec les profs est aussi très différente, c’est quasiment une relation amicale et les cours sont très ludiques.
Qu’est ce que cela t’a apporté ?
J’ai beaucoup mûri, gagné en autonomie et je suis évidemment beaucoup plus à l’aise dans les cours d’anglais.
Si c’était à refaire ?
Je le referai à coup sûr et je le conseille à tout le monde, c’est une superbe expérience.
D’autant plus, que ça apporte un vraie plus value sur le CV, ça me permet de me différencier.
J’aimerai repartir mais cette fois-ci dans un autre pays pour apprendre l’espagnol.
Petite précision pour ceux qui souhaitent partir, soyez organisé dans la paperasse et surtout faites-là bien avant de partir car sur place, c’est plus compliqué de nous fournir des papiers.
Hugo Masson Première
Deux élèves sinisants en Chine
Du 19 octobre au 3 novembre, deux élèves sinisants ont effectué un voyage en Chine afin de populariser en France l'étude de cette langue.
Pendant les vacances de la Toussaint, Salomé (seconde) et Julien (première), ont été ambassadeurs de France en Chine à travers un voyage linguistique et touristique grâce à la FCAE ( France Chine Asie Éducation).
Pékin
Les trois premiers jours étaient sur Pékin et des visites ont été organisées comme : la grande muraille, la place Tian An Men, la Citée Interdite, le palais d'été, le parc olympique national.
La réception au Hanban a été très appréciée de tous. Le Hanban est l'opérateur du bureau du conseil international de la langue chinoise, organisme sans but lucratif sous la tutelle du ministère chinois de l'Éducation.
Xi-An
Le reste du séjour était à Xi-An. Xi-An est la capitale de la Province Shaanxi, située au centre du Nord de la Chine.
Les journées étaient alternées entre les cours de chinois à l'université et des activités diverses.
Pour les cours les 60 élèves du groupe (dont 2 de Charles Péguy) étaient répartis en trois groupes en fonction de leur niveau de Chinois. Ces élèves étaient encadrés par trois professeurs, le président et la secrétaire de la FCAE.
Les activités proposées étaient des visites culturelles comme : le musée des Beaux-Arts, le musée d’histoire, la place de la Grande Pagode de l’Oie sauvage, la muraille de la ville, le musée de l’Armée de terre cuite, la place de la Cloche et la tour du Tambour, le quartier musulman. Aussi il y a eu des activité sportives et manuelles comme : les arts martiaux, leTai Ji Shuan, des cours de découpage de papier et de nœuds chinois, la réalisation d'éventails.
A la fin du séjour, il y a eu une cérémonie de remise de certificats pour tous les jeunes du groupe.
Au mois d'avril le lycée Charles Péguy organise un voyage en Chine au retour de ce voyage une exposition se déroulera au CDI en mai, ainsi Salomé et Julien pourront exposer leur photo et expliquer de vive voix leur séjour.
Julien Zarotiades Première
Juliette en stage au Danemark
En avril 2018, je suis partie à Copenhague pour effectuer un stage découverte de 3 jours dans l’hôtellerie.
Je ne connaissais pas du tout ce secteur alors cela m’a d’autant plus motivée à le faire.
Ce stage m’a fait découvrir l'hôtel 4 étoiles Kong Arthur et a brisé quelques clichés que j’avais sur ce secteur.
Par exemple, je m’étais dit que certains clients allaient être hautains mais pas du tout ! Ils sont supers sympas et cela a été un réel plaisir pour moi de les renseigner sur tout ce dont ils avaient accès (“happy hours”, wifi, petit déjeuner…)
Le staff m’a initiée au “check in/check out” sur informatique.
Le matin, j’étais en cuisine pour couper la charcuterie, mettre le miel dans les yaourts … J’étais aussi chargée de débarrasser les tables des clients qui avaient fini. C’était très agréable de pouvoir parler anglais avec les clients et ça fait progresser !
L’après-midi, j’étais à la réception et cela me faisait bizarre lorsqu’un client m’appelait par mon prénom… Car à l’hôtel Kong Arthur chaque personne porte un badge avec son prénom et sa passion pour faciliter le contact avec le client. J’ai trouvé cette idée super !
A la fin de mon stage la directrice m’a appelée pour prendre de mes nouvelles et cela m’a beaucoup touchée.
Alors c’est avec plaisir que je referai ce stage d’autant qu’il m’a fait un peu plus découvrir le monde des danois.
Par exemple, ma famille danoise boit du lait et mange du pain noir pendant les repas !
Juliette Hibon Terminale
Erasmus day
Le 12 octobre 2018 avait lieu la journée d'Erasmus ; l'Erasmus day dédié à l'Europe.
Cette journée a été l'occasion de définir, auprès des élèves, du corps enseignant et des élèves étrangers du lycée Charles Péguy, la vision qu'ils entretiennent de l'Europe.
Au coeur de nombreux débats, l'Europe pose aujourd'hui question. Les élections européennes du 26 mai 2019 approchant et le Brexit en cours rendent le sujet d'autant plus intéressant. Mais a quoi correspond cette Europe dont les prémices ont été ratifiées lors du traité de Paris en 1951 ? D'abord la CECA, puis la CEE, l'Europe est maintenant, et depuis 1992 et le traité de Maastricht, l'Union Européenne.
Pour nos lycéens, l'Europe et ses projets tels qu'Erasmus parlent peu, ils ne s'y intéressent pas vraiment. C'est pourquoi le lycée Charles Péguy, face au désengagement des élèves, tente de reconnecter cette jeunesse à l'international.
Erasmus est un projet qui a été créé en 1987 et fête donc son 31ème anniversaire cette année. Ce projet d’échange d’étudiants et d’enseignants entre les universités a pour but de valoriser la culture européenne. En effet 33 pays font parti de ce projet dont 28 pays européens. En 2017, 80 000 français ont profité d’un enseignement, d’une formation en Europe ou hors Europe. Pour 1 788 projets Erasmus, le budget a été de 113,9 millions d’euros. Ce projet a un réel impact puisque 83 % des personnes ayant participé au programme ont affirmé se sentir plus européens.
Pour Erasmus Day des professeurs se sont ainsi engagés dans des activités découvertes. Ce même jour, le lycée a aussi organisé un café linguistique avec les élèves étrangers du lycée afin de démystifier le sujet européen, et de parler des pays respectifs de chacun.
Nathalie, stagiaire Erasmus de Munich en Allemagne, nous a confié que le lycée offrait beaucoup d’opportunités à l’étranger grâce à la proposition de nombreux échanges et immersions. Nathalie, croit en l’Europe, plus qu’une expérience unique dans sa vie qui lui permet d’apprendre une nouvelle langue et une nouvelle culture, Erasmus., est aussi le moyen d’enrichir son CV pour un futur emploi. C'est ouvert à tous, ce n’est pas réservé à une élite.
Tous les étudiants peuvent tenter leur chance. Après une lettre de motivation, avoir rempli un europass et passé un test qui évalue leur niveau de langue, de nombreuses bourses facilitent les échanges et permettent à ceux qui le veulent de partir.
Cependant, Erasmus n’est pas seulement un projet réservé aux élèves ou étudiants : il permet aussi aux professionnels, aux professeurs, de voyager et d’en apprendre plus sur de nombreux pays.
Ainsi, le lycée Charles Péguy continue de s’engager dans la cause européenne, source d’union, de sécurité et de liberté en tentant de réveiller la conscience européenne de ses élèves.
Laura Peuvel et Ellyn Goyaux Terminales
Claire Guillaume à Scarborough
Claire Guillaume partie en mobilité ERASMUS, nous présente son projet.
"J'ai eu la chance de partir l'année dernière à Scarborough pendant 15 jours en Erasmus. Cette ville est située à l'Est de l'Angleterre en bord de mer. J'étais hébergée chez Mrs Hutchinson, une femme charmante, qui m'a réconcilié avec la nourriture anglo-saxonne et m’a fait partager son quotidien.
Chaque matinée, nous avions des cours d’anglais avec des enseignants étrangers Espagnols, Tchèques, Italiens. L'échange avec les autres enseignants étaient très enrichissant, notamment nous avons pu partager sur les modèles éducatifs de nos pays respectifs qui peuvent être très différents en termes d'évaluations, d'organisations, de sanctions...
L'après-midi j'avais des cours de 2h en one-to-one sur l'enseignement en CLIL (Content and Language Integrated Learning) l'équivalent de la DNL en Français. Ces derniers étaient assez intenses et fatigants car j'étais sollicitée en permanence à parler en anglais.
Lors de mon séjour j'ai également visité 2 établissements scolaires :
- University Technical College (l’équivalent d’un lycée professionnel mixte pour des jeunes entre 14 et 18 ans)
- Scalby Secondary School (l’équivalent d’un collège mixte avec des jeunes entre 11 et 16 ans)
Ces visites nous ont permis de découvrir le système éducatif anglais. Le port de l’uniforme qui peut être surprenant et l’emploi du temps moins intense qu’en France (notamment en quotité horaire).
Lors de ce séjour j'ai également visité York, Whitby, Scalby lors de mon temps libre et du week-end.
Cet échange m'a été particulièrement profitable. En effet, il m’a permis d’améliorer mon niveau d'anglais tout en prenant davantage confiance en moi pour pouvoir m'exprimer dans cette langue face à une personne ou un groupe.
Je conseille à toutes personnes hésitantes à franchir le pas car c’est une expérience très riche."
Claire Guillaume Enseignante
Dix nationalités au lycée
En septembre sont arrivés neuf élèves étrangers de nationalités diverses : Japon, USA, Brésil, Suède, Italie et Espagne.
Ils sont placés dans des classes de Seconde, première ou terminale. 6 d'entre eux restent pour l'année scolaire.
Les autres regagneront leur pays en décembre.
De décembre à février six autres élèves vont intégrer les classes. Ils arriveront du Canada, d'Australie, d'Allemagne et de Hongrie.
C'est toujours un plaisir d'accueillir ces jeunes et cela permet à nos élèves une ouverture sur d'autres cultures et mode de vie.
Ce petit groupe est encadré par l'équipe internationale du lycée.
Les jeunes ont participé à la semaine des langues, Erasmus day et prochainement ils vont intervenir à l'école PIE X de Gorges et pourront se présenter devant les enfants des classes maternelles et primaires.
Christine Cauchon Adjointe de direction
Vérino : Humoriste et Youtuber
Le 17/01/19 le comédien Vérino sera à Charles Péguy, pour cette occasion il nous a accordé une interview.
Vérino est un humoriste qui a commencé par l’émission On Ne Demande qu’à en Rire et aujourd'hui il crée des vidéos sur youtube nommées : "Dis donc internet" dans lesquelles il se filme dos au public et face à la caméra, qu’il diffuse sur écran géant afin de : “ réussir à parler à la caméra et au public en même temps”.
Il nous a livré que l’idée de faire ces vidéos le “poursuivait” et que ce sont plusieurs petites idées, qui lui sont venues, qui lui ont permis de créer ce concept.
Vérino fait partie de la communauté de youtube, donc présent sur une plateforme sur laquelle la nouvelle génération est de plus en plus présente.
Il nous explique son point de vue sur l’influence que les youtubers ont sur cette génération :
« elle est grande cette influence mais comme dirait l’oncle de Spiderman, l’oncle ben : à grand pouvoir, grande responsabilité […]
Il faut que chaque youtuber ait conscience de la portée de ses paroles et que justement il s’en serve pour faire le bien », par ces mots il essaie de faire passer les idées qui lui semblent bonnes, qui sont des idées de bienveillance notamment […] j'essaie de faire en sorte qu’on ose faire et qu’on n’ait pas peur du jugement des autres […] on est une équipe en vérité ».
Avant d’être humoriste il a fait une fac de pharmacie, une fac de sport : « avoir un métier qui me permette de gagner ma vie avant d’être humoriste ».
Mais lorsqu’il a commencé sa carrière en tant qu’humoriste il était étudiant : « j’ai toujours rêvé d’être humoriste vraiment c’est un truc depuis tout petit […] J’ai préféré me jeter dans le vide en me disant : bah écoute tu montes à Paris, tu fais et puis si tu n’y arrives pas tu vas mourir de faim… Heu comment on fait ? Bah on trouve des solutions et crois- moi on trouve ».
Par ces mots il nous fait passer le message qu'il est important de croire en ses rêves.
Lucie Clémot, Léonie WersandTerminales