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N° 26 - Mars 2019 | www.charles-peguy.net |
Les écologroots
Lire page 2
Un groupe fait bouger le lycée sur la problématique de l'environnement.
Supplément centenaire Guerre Mondiale
Lire page 5 à 8
Un travail de recherches de deux classes a permis à 4 ambassadeurs du lycée de partir à Verdun et Compiègne, pour le centenaire de la Guerre Mondiale grâce à Ouest France.

Un parcours pour une nouvelle chance
Pour la seconde année, le CFC CHARLES PEGUY a répondu présent à l’appel de la Maison Départementale de l’Emploi et du Développement Economique de Vendée. Ce programme d’Orientation-Insertion s’adresse aux jeunes vendéens 18-30 ans, sans emploi ni diplôme. Il vise à redonner à chacun la confiance nécessaire pour aborder sereinement le monde du travail et y trouver sa juste place.
Cette formation sur mesure est proposée de janvier à juin 2019. Six mois pour mettre en œuvre une stratégie adaptée à chacun. D’abord, relire son parcours, faire un focus sur les compétences de bases en français, mathématiques, informatique, avant une remise à niveau personnalisée.
Elaborer un projet professionnel avec lucidité et cohérence est sans doute l’axe central du « Parcours de la Deuxième Chance » : valoriser ses compétences, affiner sa technique de recherche d’emploi, savoir se présenter, maîtriser sa posture au travail, autant d’aspects travaillés au quotidien avec notre équipe et les responsables pédagogiques de la MDEDE. De nombreuses entreprises partenaires sont associées à ce programme et interviennent en nous ouvrant leurs portes ou en proposant un parrain, ou une marraine à chaque jeune : transmettre, rassurer, conseiller.
Finalement, auront été proposés à tous, 9 semaines de stage en entreprises, 16 semaines en centre de formation, le financement du permis de conduire, le passage du diplôme de Sauveteur Secouriste du Travail, des activités sportives, des projets collectifs...Un groupe a pris ses quartiers au sein de l’Usine Tribu Créative de Boufféré, et un autre a posé ses valises au Club House du tennis de St Hilaire de Riez.
Une aventure collective, riche de sens, est en cours avec, en ligne de mire, un emploi ou une formation pour chacun. Une vraie chance de se projeter positivement.
Francois ROBIN, responsable du CFC
Un BTS commercial pour des passionnés d'équitation
Le Pôle équestre du Bois Tillac accueillera les étudiants à la rentrée 2019.
"Passionnée par le monde du cheval, je cherchais une formation post-bac qui me permette de rester dans le milieu tout en me donnant la possibilité de développer des compétences professionnelles dans un secteur porteur d'emplois. Je crois que ce BTS NDRC spécialisé dans la filière équine va répondre à mes attentes" explique Camille, élève de terminale STMG et cavalière depuis de nombreuses années.
Et pour cause... cette formation vise à former en deux ans des professionnels spécialisés dans la négociation et la relation client, des commerciaux maîtrisant les aspects numériques d'un commerce qui se digitalise.
Cette proposition recueille l'attention de nombreux jeunes ayant des parcours variés et riches. Certains sont issus de filières professionnelles, Bac Pro "Conduite et Gestion de l'Entreprise Hippique" par exemple et connaissent le monde de l'entreprise au travers des stages ou de l'alternance. D'autres ont obtenu leur BAC dans une voie plus généraliste ES, L, S ou technologique, Bac STMG, STAV... D'autres profils nous rejoignent également après plusieurs années d'activité professionnelle au sein d'écuries, dans la valorisation et l'entraînement de chevaux, ou l'enseignement en centre équestre.
Tous ont en commun la passion du cheval, une bonne pratique et une forte motivation pour se former aux métiers du commerce.
Un BTS innovant qui répond aux exigences du programme officiel du ministère de l'Education Nationale permettant d'obtenir un diplôme reconnu, mais qui colore les enseignements et les pratiques. "Une partie des enseignants vient du milieu équin et nous avons l'ambition d'ancrer la formation dans la réalité des entreprises de la filière. Le contenu de la spécialité permettra aux étudiants d'être "sur le cheval" mais aussi "à côté du cheval" pour tester des produits et développer connaissances techniques et argumentaires. C'est aussi un enseignement bien "en lien avec le cheval" pour acquérir une culture générale équine la plus large possible" souligne Lucie Joyeau, adjointe de direction, responsable du site.
Ce BTS NDRC est proposé en formation initiale temps plein et sera également accessible en apprentissage à partir de janvier 2020. Notre organisation favorise une mixité de parcours ; une première année en formation initiale pour que, par les stages, jeunes et entreprises se rencontrent et une seconde année en apprentissage ou le jeune devient salarié de l'entreprise qui l'accompagne : c'est un modèle gagnant-gagnant qui peut se mettre en place.
François Robin
Responsable CFC
Charles Péguy/Le Bois Tillac
Renseignements et candidatures
enseignementsup@leboistillac.fr
Tél : 02 40 544 800
Des nouvelles des travaux
Rentrée 2019, ce sera prêt !
Une salle de théâtre "Stella poche" de 80 places... une salle de danse... une salle d'art plastique... un studio photo/vidéo... un foyer élèves... un plateau technique sciences de l'ingénieur... six salles de classe... mise au norme accessibilité du bat A... Et des nouveautés pour la restauration...
Nous sommes impatients !
Edito
Les réformes arrivent : nous sommes prêts !
Avec 11 spécialités proposées à la rentrée 2019 en classe de première Générale au Lycée Charles Péguy et la possibilité qu’aura l’élève de réaliser la combinaison de son choix, notre établissement affiche clairement son ambition : permettre au lycéen de préparer son orientation et de s’adapter aux différentes demandes.
Adaptation
C’est avec beaucoup de sérénité que nos équipes préparent cette rentrée avec la dernière promotion de terminale qui passera son baccalauréat dans son ancienne version et les classes de seconde et de première qui le prépareront dans sa nouvelle version.
Innovation
Le travail en équipe est au cœur de ces réformes ; la transdisciplinarité va permettre la réalisation de nouveaux projets innovants.
Nous nous adaptons, c’est assez enthousiasmant !
Alternance ou formation initiale à temps plein
On parle beaucoup de la réforme du Bac général, mais c’est sans doute autour de la réforme de la voie professionnelle et celle de l’apprentissage que les véritables bouleversements vont s’opérer.
Nos lycées Charles Péguy et St Gabriel Nantes Océan vont s’emparer également, dès cette rentrée, de ces réformes. Ainsi, dès le 1er janvier 2020, la mixité des parcours et celle des publics seront proposées au sein de nos établissements. C’est-à-dire que nos lycées vont offrir de la formation par apprentissage.
Dès septembre 2019, c’est au Bois Tillac que nous allons l’expérimenter avec l’arrivée du BTS NDRC (Négociation et Digitalisation de la Relation Client). Les étudiants inscrits pourront, au choix, suivre la formation avec un statut de formation initiale temps plein, c’est-à-dire tous les jours dans la classe avec la mise en place de stages professionnels, ou bien suivre la formation avec le statut d’alternant salarié (Ecole/Entreprise).
Ces modalités sont riches de partages et d’apprentissages et permettent à chacun, à n’importe quel moment de son parcours de rejoindre l’un ou l’autre des dispositifs : tout devient sécurisé !
Et
donc à partir de janvier 2020, nous proposerons, au sein de nos formations professionnelles (Les Bacs Professionnels) et d’enseignement supérieur (BTS DATR et BTS TC), sur le site de Gorges et du Pellerin, les mêmes modalités de pratiques.
Évolution
La relation école/entreprise va changer ; les représentations vont devoir tomber !
Convaincus que c’est autour des savoirs êtres et des compétences que nous devons désormais travailler auprès des élèves et étudiants qui nous sont confiés, nous sommes organisés pour relever ces défis.
Sylvain OLIVIER
Directeur Général
L'école agit pour l'écologie
Vous connaissez les Ecolos Groot ?
Depuis la rentrée, les Ecolos Groot regroupent une quinzaine d'élèves de Charles Péguy. Leur objectif : mettre en place des actions afin de minimiser l'impact du lycée sur la planète. Ils souhaitent rendre ce sujet attractif afin de sensibiliser le plus grand nombre.
Pourquoi ont-ils décidé de passer à l'action ?
Avec les youtubeurs, les chaînes d’infos, les personnalités … ils ne manquent pas d’inspiration en terme d'actions. La plupart d'entre eux agissent déjà individuellement et souhaitent insuffler cet élan au lycée. Reste à en convaincre une communauté de 1500 élèves, 120 professeurs et 40 salariés, dont l'impact sur l'environnement n'est pas négligeable.
Quels sont leurs projets ?
Pour cette année, ils en ont sélectionné trois :
Le premier est la mise en place d'un éco-délégué par classe. Il a pour mission de s'occuper des bacs de papier installés dans chaque salle. Le papier est récupéré par l'association caritative les Papiers de l'Espoir et revalorisé.
L'éco-délégué doit aussi veiller à ce que les Ecolotips soient respectés dans sa classe.
Il s'agit de gestes simples que les élèves peuvent mettre en place dans leur quotidien au lycée : supprimer ses mails régulièrement, vérifier que la lumière soit éteinte et la fenêtre fermée en quittant sa salle ...
Cet éco-délégué permet également de créer un lien entre sa classe et les Ecolos Groot.
Le second projet concerne les déchets du self. La signalétique autour des poubelles du Grand Restaurant a été jugée peu claire. Ainsi, le groupe ont décidé de les remplacer mais surtout de fixer un objectif à l'ensemble des élèves. En les incitant à ne prendre que ce dont ils ont besoin, ils espèrent ainsi voir la quantité de déchets organiques diminuer ces prochains mois.
Enfin l'organisation d'une semaine autour de l'écologie avant la fin de l'année est un autre des objectifs. Un cleanwalk (ramassage de déchets), une conférence sur le zéro-déchet, un ciné-débat … ils ont encore pleins d'idées en tête !
L'atelier est ouvert à tout le monde et le groupe se réunit le lundi et le jeudi midi en A11, à 13h. Vous pouvez aussi suivre l'avancée de leurs projets sur Instagram.
Aude Bontemps Terminale
Les cosmétiques bio, une nouvelle tendance ?
Nous sommes en 2019, le climat se réchauffe, la planète est dégradée.
Les mentalités se mettent à changer, progressivement. Nous commençons à comprendre que l'achat indirect de plastique à outrance ne fait qu'intensifier la dégradation planétaire.
Mais contre cela, que pouvons-nous faire, à notre niveau ?
La première chose pourrait-être de commencer par acheter bio, vivre bio.
Il s'agit bien évidemment de commencer progressivement. Par exemple, la vente de cosmétiques bio est de plus en prisée dans le milieu commercial.
Ces cosmétiques ont plusieurs actions bénéfiques. Ils permettent un commerce équitable et rendent service financièrement aux producteurs locaux.
De plus, ils sont bien meilleurs pour la peau, souvent sans additif nocif, ou même suspect.
Il existe plusieurs applications, telles que "INCI Beauty", ou encore "Yuka", (qui, en plus de l'alimentaire, s'est mis aux cosmétiques) qui permet de scanner les codes barres de ces produits beauté et ainsi de connaître leur composition.
Ces produits sont aussi notés sur 100, et nous donnent une vision globale, comme détaillée, des cosmétiques que nous consommons.
Ces applications nous présentent aussi d'autres alternatives bien meilleures pour notre peau.
Iliana Lebeau Seconde
Recette du rouge à lèvres bio
- 6g d’huile végétale bio de votre choix
- 2g de cire d’abeille bio
- Quelques gouttes du colorant de votre choix
- 2 gouttes de vitamines E
- un tube de rouge à lèvres vide
Étape 1
Verser 6 g d’huile végétale bio de votre choix dans un petit récipient. Elle va permettre la bonne dispersion du colorant qui sera ajouté par la suite.
Étape 2
Ajouter 2 g de cire d’abeille jaune bio, qui va solidifier le rouge à lèvres.
Étape 3
Faire fondre le tout au bain marie, en remuant constamment jusqu'à ce que le mélange soit lisse.
Étape 4
Oter le récipient du feu et ajoutez le colorant de la teinte de votre choix. Modulez sa quantité selon l'effet recherché. Plus vous en mettrez, plus la couleur du rouge à lèvres sera intense. Mélangez à nouveau.
Étape 5
Ajouter 2 gouttes de vitamine E. Elle conservera le rouge à lèvres en évitant le rancissement de l’huile.
Étape 6
Verser la préparation dans un tube de rouge à lèvres vide. Aidez-vous d’un entonnoir afin de faciliter le remplissage.
Étape 7
Placer votre rouge à lèvres au congélateur pendant 15 minutes.
Le tour est joué.
Iliana LebeauSeconde
Le prêt-à-porter bio, un marché qui progresse ?
Les mentalités changent et l'industrie du prêt-à-porter se doit de les suivre.
De plus en plus de consommateurs sont aujourd'hui conscients des problèmes éthiques et environnementaux qui se posent dans nos sociétés. Le bio et le commerce équitable sont en forte progression pour l'alimentation, mais qu'en est-il dans le secteur de l'habillement ?
La mode éthique, qu'est-ce que c'est ?
Il ne suffit pas de coller une étiquette sur un chemisier en coton pour devenir un fabricant responsable.
La mode éthique fait appel à des matériaux écologiques, biologiques ou recyclés afin de réduire les impacts sur l'environnement.
En outre, elle doit respecter les droits fondamentaux des populations productrices : ne pas faire travailler les enfants, ne pas mettre les ouvriers en danger par l'utilisation de produits toxiques, mettre en place des relations commerciales durables et équitables, afin de s'imposer sur le secteur de la mode.
De nombreux indicateurs montrent que les ménages sont prêts à dépenser plus pour s'assurer qu'ils consomment éthique ou bio.Les marques se multiplient et les détaillants spécialisés ou mixtes sont plus nombreux que jamais. Aujourd'hui, les créateurs comme les grandes enseignes s'intéressent au secteur. Certaines marques comme somewhere favorise la fabrication des vêtements avec des matières naturelles.
D'après ces perspectives, l'offre est concentrée sur le milieu de gamme, avec une pointe de plus en plus marquée vers le luxe. La mode féminine occupe ici l'écrasante majorité des rayonnages. La fibre de choix est le coton bio, rattrapée de près par le jersey.
Quelques clés pour acheter éco-responsable : les achats de seconde main comme once again, vide-dressing ou encore vinted pour acheter des vêtements fabrication française sans se ruiner.
On peut également acheter des marques bio people tree sur le site asos, ekyog, shunkfunk, loom pour les hommes.
En conclusion, le prêt-à-porter bio reste à l'état de tendance. Car les chiffres le prouvent, le vêtement produit de la manière la plus éthique possible ne se vendra que s'il plaît, il doit être beau. Il appartient aux industriels de le développer en proposant des produits attractifs.
Propos recueillis sur le net
Marie Robin éducatrice vie scolaire
Les papiers de l'espoir
Un partenariat efficace, respectueux de l'environnement.
Papiers de l’Espoir est une Association entièrement tournée vers son objectif humanitaire : participer à des projets éducatifs à travers le monde car « donner une éducation aux jeunes » est le seul moyen de leur permettre d’atteindre un avenir meilleur.
Le deuxième objectif est de participer pleinement à l’effort que tous les citoyens doivent fournir pour assurer l’avenir de la planète. Nous invitons nos partenaires à faire ce geste simple : collecter le papier au lieu de le jeter.
L’utilisation du papier que nous collectons permet une économie importante d’eau et d’énergie dans la production du papier : près de 200m3 d’eau et plus de 250 litres de pétrole économisés par tonne de papier collecté…
La vente de ce papier est notre seule ressource.
Le prix du papier dépend de sa catégorie.
Il y a 4 grandes catégories parmi lesquelles le « papier écrit blanc » est la catégorie ayant la plus grande valeur marchande. C’est pourquoi nous consacrons de grands efforts pour trier plus de 2000 tonnes par an pour en extraire environ 400 tonnes. Nous sommes encore plus heureux si nos partenaires font eux-mêmes ce tri.
Nous encourageons cette collecte auprès des particuliers en mettant à leur disposition sur la commune de Vertou des bacs que nous vidons régulièrement.
Devant le succès de ce mode de participation de nos citoyens nous envisageons de multiplier le nombre de points de collecte et, pourquoi pas, d’étendre ce mode de collecte aux villes environnantes.
Collecter le papier dans les entreprises ou dans des lieux de collecte ouverts aux particuliers.
Transférer le contenu des « bacs à roulettes » qui sont à la disposition du public ou de nos partenaires dans des bacs du type « palox » format standard de manipulation pour les recycleurs.
Trier le papier collecté pour le répartir dans les différentes catégories décrites plus haut : écrit blanc, journaux, revues, archives, etc… Pour cela nous organisons, aussi bien à Vertou qu’à St-Nazaire, 2 demi-journées de tri par semaine auxquelles 20 à 30 bénévoles participent régulièrement.
Livrer notre collecte chez des recycleurs lorsque nous avons accumulé le volume correspondant à un chargement de poids-lourd.
L'autre facette de cette association, c'est l'engagement dans le développement durable et la sauvegarde de la planète. « Collecter le papier au lieu de le jeter, c'est sauver des arbres, économiser de l'eau ». L'association mise donc sur la formation des jeunes et sensibilise les élèves d'une cinquantaine d'établissements scolaires.
Dans le but de voir les réalités de l’association, nous vous invitons à visionner le film ci-dessous réalisé par des professionnels.
Source :
http://www.lespapiersdelespoir.fr/
Le Poète québécois
Marc-Antoine K.Phaneuf est un poète, auteur et artiste plasticien québécois. Sa pratique s'articule autour de l'art et de la poésie contemporaine ainsi que la performance, avec un style très intéressant, conceptuel et quelque peu intriguant. Son objectif est d'amener à réfléchir sur des thématiques pour cultiver et inspirer son auditoire en y ajoutant une petite touche humoristique. Il a participé à plusieurs événements de vidéo d'art et d'art actuel et expose ses oeuvres dans des galeries d'art .
La classe de 1L a eu la chance d'étudier dans le cadre du programme, certaines de ses œuvres telles que Cavalcade en Cyclorama et Téléthon de la grande surface parues en 2013 et 2008. Cette classe a eu également l’opportunité de le rencontrer à deux reprises. La première fois c'était lors de son spectacle « Poèmes en cavale » au lieu Unique à Nantes, dans le cadre d'une collaboration artistique avec Clémentine Mélois, auteur, plasticienne et photographe française. Tous deux travaillent avec la maison de la Poésie de Nantes. La seconde rencontre était à Charles Péguy ou les élèves de 1L ont pu dialoguer avec le poète. Cet échange a permis de mieux comprendre sa personnalité, son histoire, sa culture, son univers et son art.
Apolline Leys, Iris Sauvaget,
Anne-Blanche Le Brizaut Premières
Apprendre la vie ensemble à l'internat
150 élèves résident au lycée Charles Péguy pendant la semaine.
Quand on évoque l'internat, on pense devoirs, ménage, environnement strict, rigoureux... À Charles Péguy, cette définition est obsolète.
Les élèves qui vivent là, quatre soirs de la semaine, ont fait ce choix parce qu'ils habitent trop loin et seraient confrontés à des temps de parcours trop longs.
Par groupe de deux ou trois personnes, ils occupent une chambre avec salle d'eau privative et bureau. Et les avis sont plutôt positifs.
"L'internat est cool, on a l'impression d'être dans un autre monde, un de jour et un de nuit", explique Maëlys, une terminale. Le coucher est prévu à 22h30 au plus tard et le réveil à 7h20. Une équipe est présente pour les encadrer. Manon témoigne : "Ce sont de bons maîtres d'internat, tu peux leur parler de tout, ils t'écouteront".
Le rituel est toujours le même. Après les cours, les élèves ont un goûter puis une heure et demie en étude, ou au CDI. Ils peuvent également aller faire du sport. Un passage au self et retour à l'internat.Un film est systématiquement projeté dans la salle de conférence. Si l'on préfère, on se retrouve entre amis à la cafétéria pour discuter.
Le matin, une musique est diffusée pour un réveil en douceur et ce, jusqu'à la fermeture de l'internat.
Les internes ne sont pas pour autant condamnés à séjourner entre les murs du lycée. Ils peuvent sortir le mercredi après-midi jusqu'à 18h, avec autorisation des parents. Pour ceux qui veulent rester, des activités sont proposées : sport, CDI, film, jeux de société, cuisine, manucure... ce qui permet aussi aux encadrants de découvrir les élèves dans un autre contexte.
S'ajoute des sorties extra-scolaires en bord de mer, escape- game, patinoire, bowling...
Cependant, les élèves ont aussi des responsabilités, comme le ménage de leur chambre, nettoyer la cafeteria après le petit-déjeuner... Un planning est aussi établi pour le rangement après les repas. Une manière de rendre les élèves autonomes et de leur apprendre les règles de vie en collectivité.
Enora Bellec,
Ludmilla Saintier, secondes
Les secondes s'initient au grand oral
Une heure par semaine, tous les élèves de seconde se retrouvent avec un professeur de français pour apprendre à parler et s’exprimer en public.
L’éloquence (1) est une forme d’art, qui consiste à bien parler en public, en utilisant le ton de la voix, les gestes, le regard vers le public,l'écriture d’un discours etc...
Aujourd'hui dans les universités s'organisent des concours d'éloquence, des débats réfléchis, qui sonnent comme des combats de mots.
A la fin de l’année, les élèves de seconde auront eux aussi leur compétition oratoire. Mais avant cela, ils doivent se préparer : ce qui suppose un investissement personnel et des évaluations orales.
Les exercices se rapprochent du théâtre. Ils sont inspirés du film “ A voix haute ”, visionné au lycée ainsi que du film “Le Brio”, sorti en 2017.
De plus en plus, cette génération va devoir parler en public, à commencer par le bac (TPE ou Grand Oral) pour les études supérieures, etc...
Les élèves apprennent à adapter leur ton en fonction de leur sujet. Un exercice type : ne parler en ne citant que des fruits et légumes, pour exprimer une situation habituelle.
Les secondes ont choisi de grands discours connus, appris et travaillé pour obtenir une interprétation personnelle. L’étape tout aussi importante est de rédiger un discours “ dans les règles de l’art ”. Leur but est d'écrire comme Aristote, l'inventeur de l'éloquence.
Pour ces élèves, l'éloquence aide à " mieux s'exprimer ", " à parler de sujets sensibles " , c'est " utile pour le bac ".
Une élève affirme que " ça permet d'enrichir son vocabulaire ". Dans sa classe, il y a de la bienveillance et elle a pris confiance en elle.
Néanmoins, certains disent que " c'est cool mais qu'il faut diversifier les exercices ".D'autres pensent que " c'est parfois gênant de parler devant la classe ".
C'est ce qui leur a permis de faire un petit débat. Une élève souhaite " rendre les cours d'éloquence facultatifs " à cause du stress provoqué.
Mais pour son voisin qui " aime bien parler en public " ces cours sont bénéfiques pour les personnes timides car " ils apprennent à faire un effort et communiquer avec les gens plus facilement ".
C'est justement un des but de ce cours.
(1) Ce cours n'est pas dans le programme officiel mais une idée d'une enseignante de français du lycée
Marie Moreau, seconde
L'Université à l'essai
Comment savoir si l'université est faite pour vous ?
En cette période de Parcoursup, l'université ouvre ses portes aux futurs bacheliers afin de leur donner la possibilité de s'essayer à la vie étudiante. Cette immersion journalière au contact d'étudiants de première année permet aux élèves de terminale de s'expérimenter à la vie étudiante.
Ils découvrent les cours magistraux en amphithéâtre ou les travaux dirigés, visitent les campus et les bibliothèques universitaires ou encore déjeunent au restaurant universitaire.
Ce programme propose aux lycéens, chaque année, aux alentours des vacances d'hiver, de tester l'université avant de faire un choix d'orientation. L'Université à l'essai est l'occasion de s'imaginer étudiants dans une filière choisie. La proximité avec les étudiants permet d'avoir des réponses à ses questions, d'avoir le ressenti même des étudiants.
En Loire Atlantique, l'Université de Nantes, ayant des campus à Nantes, Saint-Nazaire et La Roche-sur-Yon, et l'Université d'Angers proposent ces cours à l'essai. Ces journées de simulation permettent d'assister à des cours de filières nombreuses et variées ; licences de droit, langues, STAPS,... ou encore des DUT de biologie, mécanique, communication...
Ellyn Goyaux Terminale
Merci à Ouest France
Ce dossier supplémentaire sur la Guerre mondiale a été réalisé à partir des informations fournies par les enseignantes qui ont travaillé le sujet avec les élèves de la classe ULIS et de la classe des premières Bac Professionnel vente.
Nous avons aussi suivi le séjour des élèves à Verdun et à Compiègne et avons pu, grâce à Ouest France, construire ces quatre pages en reprenant les articles et les photos sur le site internet du journal.
Voici les visites vécues par les élèves durant le séjour et les informations.
Cette année est celle du centenaire de la fin de la 1ère guerre Mondiale, un temps fort pour l'Union européenne. 2 journaux, l'un français "Ouest France" l'autre allemand "Funke" ont voulu revenir sur cet évènement historique et voir comment les lycéens des deux pays le vivaient. 20 lycéens français et 20 lycéens allemands ont été sélectionnés pour vivre ensemble ce temps fort durant 4 jours sur un des lieux symboliques de cette guerre : "Verdun".
Durant ce séjour des visites ont été effectués, des temps de réflexions autour de l'enseignement de cette guerre dans chacun des pays, des temps conviviaux… Le point d'orgue étant la rencontre franco allemande entre le Président Macron et la Chancelière Angela Merkel à Compiègne.
Héléna AGARD, Jeanne BRELET, Martin CAUET et Julien RIVIERE, 4 élèves de 1ère BAC PRO Vente, ont eu l'honneur de participer à un séjour de 4 jours organisé par Ouest France et Funke à Verdun et Compiègne.
Le jeudi 8 novembre, nous avons retrouvé 16 lycéens français et 20 lycéens allemands à Verdun, au centre mondial de la paix, dans un lieu chargé d'histoire et de symboles. Lors de cette 1ère journée, nous avons visité la ville de Verdun, avec notre guide Vincent et avons été surpris de constater que c'est une jolie ville, qui garde comme trace de la guerre, de nombreux monuments aux morts. Nous avons eu la chance de pouvoir assister à la cérémonie de ravivage de la flamme devant le plus beau d'entre eux : le monument de la Victoire. Ce fut un moment chargé en émotions car Jeanne a pu rendre hommage à son arrière grand-père blessé à Verdun.
Le vendredi 9 novembre, nous sommes partis sur la voie sacrée, en direction du fort de Douaumont, nous nous sommes arrêtés à Fleury. C'est une petite ville où vivaient 422 habitants avant la guerre. Il fut pris et repris 16 fois en 2 mois par les Français et les Allemands. C'est l'un des 9 villages détruits lors de la bataille de Verdun en 1916. A l'ombre des grands arbres, dans une atmosphère paisible, nous sommes entrés dans ce village complètement détruit. Entre les bornes signalant les maisons disparues, allemands et français, nous nous sommes, approchés de la chapelle, construite en 1934, et dédié à Notre Dame de l'Europe, tout un symbole.
Ensuite, nous avons visité l'ossuaire et le fort de Douaumont, impossible de décrire ce que nous avons pu ressentir en ces lieux de souffrances humaines.Construit de 1920 à 1927 à un des endroits les plus meurtriers de la bataille de Verdun, l'ossuaire de Douaumont sert de sépulture aux restes des combattants morts au combat trouvés après le conflit. 130 000 corps y reposent. Le monument est composé d'un long bâtiment avec une grande tour au milieu juste au dessus de la porte qui rappelle une épée plantée dans le sol. Sur les murs intérieurs sont placées des plaques avec le nom de soldats morts à Verdun. A l'extérieur, on peut voir les blasons des villes qui ont aidé à construire l'ossuaire.
La nécropole, située devant l’ossuaire, abrite plus de 16 000 tombes, dont un carré musulman de 592 sépultures. Les ailes de l’ossuaire ont été construites grâce aux dons de différentes villes françaises et étrangères, dont certaines se situaient dans les anciennes colonies françaises. La tour quant à elle a été élevée grâce à des dons de la part des Etats-Unis. Un monument dédié aux soldats israélites et un autre aux soldats musulmans morts pour la France se dressent à l’extérieur de la nécropole.
Ces lieux de recueillement et de mémoire sont autrement plus impressionnants qu’à la télé, ils sont très beaux, mais également très tristes, et témoignent de la folie humaine.
Découverte de la citadelle souterraine de Verdun. Embarqués dans une nacelle et envoyés dans les sombres tunnels, nous avons touchés du bout des doigts l’horreur que les soldats vivaient quotidiennement, grâce aux vidéos projetées sur les murs, les reconstitutions avec des mannequins, les bruits (explosions, cris…). Deux salles restent à visiter (notamment celle où est reconstituée la cérémonie au cours de laquelle a été choisi le soldat inconnu qui repose sous l’Arc de triomphe à Paris). Pendant 2 heures, au centre mondial de la Paix, nous avons échangé entre jeunes allemands et jeunes français sur l'importance des commémorations, la façon dont était étudiée l'histoire dans nos pays respectifs... C'était plus qu'enrichissant.
Samedi 10 novembre, nous avons quitté Verdun pour Compiègne afin d'assister aux commémorations officielles. Après tout ce que nous venions de vivre ensemble, cette cérémonie a pris tout son sens. Nous avons senti l'émotion d'Angela Merkel et d'Emmanuel Macron quand ils sont arrivés sur le site, nous avons nous-même été très touchés. Une chorale d'enfants s'est mis a entonné un chant de paix sur l'hymne européen, c'était un bel hommage à tous les soldats morts durant la 1ère GM. Après la cérémonie, le résident et la Chancelière sont venus parler avec notre groupe, en particulier avec Ali, un jeune syrien réfugié en Allemagne, amputé des 2 mains. Ce dernier a échangé avec les dirigeants sur l'importance de la paix et du pardon.
Dimanche 11 novembre, nous avons dû nous quitter, nous n'avions pas envie... Tout ce que nous avions partagé était tellement exceptionnel...
Nous remercions Ouest France et Funke de nous avoir permis de vivre ces moments qui resteront gravés dans nos mémoires.Laura Peuvel Terminale
Gorges dans la première Guerre Mondiale
Extraits du dossier réalisé par les élèves.
1918-2018, cela fait cent ans que la 1ère Guerre Mondiale s’est finie.
CENT ANS ! Pour nous, c’est si loin…
Et pourtant, chacun de nous a dans sa famille un ancêtre qui a fait cette guerre, un ancêtre qui a souffert de cette guerre, un ancêtre qui a perdu un proche à cause de cette guerre. Aujourd’hui, cette guerre devient vraiment lointaine car plus personne n’est là pour en témoigner, le dernier poilu français, Lazare Ponticelli étant mort le 12 mars 2008.
Nous avons donc un devoir de mémoire à honorer, il faut se souvenir, se rappeler, pour que plus personne ne subisse une telle tragédie.
Pour effectuer ce devoir de mémoire, nous sommes partis de notre histoire locale, celle de la commune d’implantation de notre lycée : GORGES. Nous nous sommes donc rendus au monument aux morts et avons listé tous les noms des soldats décédés pendant la Grande Guerre. Ensuite, grâce à un long travail, nous avons retrouvé leurs traces aux Archives Départementales. Ainsi, c’est un petit bout de vie de ces soldats que nous vous proposons de lire ici. Des soldats qui étaient des fils, des frères, des pères, des maris, des amis…
Le monument aux morts
Le monument aux morts de Gorges se situe dans le cimetière, en face de notre lycée.
Il est surmonté d’une croix chrétienne.
Sur les 4 faces de ce monument on trouve le nom des victimes de plusieurs guerres : la première guerre mondiale, la deuxième guerre mondiale et les guerres de décolonisation. Les morts durant les guerres sont classés par années. En ce qui concerne la 1ère Guerre Mondiale, il faut savoir qu’en 1911, date du dernier recensement, Gorges comptait 1722 habitants.
77 personnes sont mortes pendant cette guerre.
Travail sur la première Guerre Mondiale
Une classe de bac pro vente a mené un énorme travail de recherches.
Nous avons mené depuis septembre 2017, un travail pluridisciplinaire, avec les premières bac professionnel vente, autour de la première Guerre Mondiale (Art, Anglais, histoire, Français…).
Dans le cadre de la politique d'actions éducatives des Pays de la Loire, nous avons été soutenus financièrement dans notre projet pour effectuer des visites pour construire notre exposition.
Les élèves ont fait plusieurs recherches sur le sujet. Ils sont partis de l'histoire locale, à savoir celle de Gorges.
En étudiant le monument aux morts de la commune, les élèves ont recherché le nom des soldats gorgeois morts au front.
Pour ce faire, ils sont allés aux archives départementales et ont retrouvé dans les registres de matricules, la trace de ces soldats (profession, âge, description physique...). Un dossier de soixante douze pages été réalisé (dans ce supplément quelques extraits seront présentés).
Nous sommes également allés visiter les salles du musée d'histoire de Nantes consacrées à la première Guerre Mondiale,.
Ces recherches avaient pour but de créer une exposition au CDI du lycée, et de recevoir toutes les classes de CM1 et CM2 de l'école Pie X, de Gorges, pour que les élèves de Bac Pro organisent une visite guidée de l'exposition.
Les élèves du dispositif ULIS ont pour cette occasion, avec Jean-Yves Prévault (assistant de vie scolaire), créé une maquette des tranchées et également un puzzle d'un poilu.
Pour terminer, nous avons visité la maison Clémenceau, en Vendée.
Ouest France a proposé un appel à projet sur la première Guerre Mondiale.
Le travail déjà réalisé par les élèves était une belle opportunité pour s'inscrire à ce projet.
Accompagnés de leur professeurs, les élèves ont envoyé un dossier montrant leur motivation pour participer aux commémorations du centenaire à Compiègne et devaient expliquer en quoi les commémorations représentaient encore aujourd'hui un enjeu pour la paix.
Vous trouverez dans ce supplément, des extraits du dossier réalisé par les élèves et des informations sur leur séjour à Compiègne et Verdun du 9 au 11 novembre 2018.
Virginie Guet
et Michèle Fournier Enseignantes
Comment les lycéens français et allemands vivent les commémorations de la guerre 14-18
Cent ans après l’Armistice du 11 novembre 1918, des lycéens nous ont livré leurs impressions après avoir visité Verdun et avoir assisté à la cérémonie samedi 10 novembre avec le président de la République et la chancelière allemande.
Ouest-France et son partenaire Funke ont accompagné des lycéens français et allemands pour commémorer ensemble le centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale.
Après avoir visité les sites autour de Verdun, ils ont assisté samedi 10 novembre à la cérémonie avec Emmanuel Macron et d’Angela Merkel à Rethondes.
« Mon arrière-grand-père a combattu à Verdun »
Helena Färber, 18 ans, Duisbourg.
« C’est une chance d’être là. En sillonnant les hauts lieux des champs de bataille de Verdun, on découvre l’histoire sous un autre angle. Mon arrière-grand-père a combattu à Verdun. Il a survécu. La nécropole nationale de Douaumont, où reposent 15 000 hommes, m’a beaucoup touchée. Toutes ces tombes anonymes. J’ai été choquée par cette masse, cette immensité de croix. Je me sens proche de ces soldats. Ils avaient le même âge que nous. Sur ces terres où nous marchons, l’environnement a été marqué par les impacts d’obus.
Commémorer ensemble l’Armistice offre la possibilité de comprendre les deux points de vue sur la guerre, français et allemand. Il faut dialoguer entre nous. Il y a aussi des différences de transmission sur l’histoire dans des familles. La France et l’Allemagne ont une relation très forte. L’Europe fonctionne. Je suis confiante pour l’avenir. On doit continuer dans cette voie. Être présente à Rethondes, cent ans après, est un moment poignant. Cela symbolise la paix. »
« Venir ce 11 novembre, c’est bouleversant »
Josepha Bakalow, 18 ans, Berlin.
« Ce voyage était important, pour être ensemble, échanger sur ces événements du passé et parler de l’avenir. C’est intéressant de connaître le point de vue français. En Allemagne, on ne parle pas beaucoup de la Grande guerre à l’école.
Je suis déjà venue en France, en Ardèche, en Bretagne notamment. Visiter Verdun, c’est bouleversant, c’est émouvant. Mon arrière-arrière grand-père Franz August Wilhelm Lindeche est mort le 20 octobre 1914, plus au Nord, à Achiet-le-Petit (près d’Arras). Si j’étais venu ici seulement avec des jeunes allemands, pour ce 11 novembre, ça aurait été différent ».
« Cela paraît incroyable, absurde ! »
Chloé Mainguy, 17 ans, de Ploërmel (Morbihan).
« Le cimetière de Douaumont est le lieu qui m’a le plus impressionnée avec cet horizon de croix à perte de vue, posées à même la terre. 15 000 croix pour 15 jours de bataille, cela paraît incroyable, absurde ! Absurde, aussi, de se battre pour une question de position de frontières. On mesure mieux ce que peuvent engendrer le nationalisme et les conséquences de politiques de repli national. On comprend l’importance de l’union des nations autour d’un projet commun et le besoin d’Europe pour construire la paix.
Les échanges avec nos correspondants allemands montrent qu’ils partagent cette même vision. C’est rassurant !Il reste, peut-être, à convaincre encore d’autres personnes et c’est le rôle que peuvent jouer les lieux de mémoire pour rappeler, entretenir le souvenir des sacrifices des soldats. »
« En Allemagne, nous parlons très peu de la Première Guerre mondiale »
Marie Natja Liebers, 16 ans, d’Erfurt (Allemagne).
« Je suis très intéressée par l’Histoire, mais, en Allemagne, nous parlons très peu de la première guerre mondiale. À Verdun, beaucoup de choses m’ont énormément touchée, notamment le mémorial, avec tous les morts. C’est tellement grand ! Voir quelque chose comme ça, c’est très émouvant, très triste.
Les Allemands et les Français étaient ennemis dans le passé et maintenant des amitiés se créent. On a parlé avec des Français, on a partagé les chambres avec eux et on a parlé de la Grande guerre. C’est très fort d’avoir été entre Français et Allemands pour vivre le centenaire de l’armistice.
Avoir des lieux de mémoire nous permet de réfléchir à notre histoire, de la connaître et de la raconter, pour ne jamais revivre ça. En ce moment, on vit une période de crise et c’est très important de réfléchir à l’histoire pour analyser nos fautes et ne jamais les reproduire. »
« Il faut cultiver l’amitié franco-allemande »
Corentin Kerharo, 17 ans, Lamballe (Côtes-d'Armor).
« Cet échange nous apporte deux confrontations différentes, deux visions du monde… Le fait que l’on n’apprenne pas la Première Guerre mondiale à l’école en Allemagne alors que c’est un pan important de l’histoire du pays a permis de constater le fossé qui existait entre nous. Cette rencontre a permis d’avancer dans la relation franco-allemande. Il faut continuer à cultiver cette amitié, déjà extrêmement forte.
La France et l’Allemagne ont besoin l’une de l’autre. Elles sont unies par la paix alors que les deux pays ont été des ennemis jurés. À Verdun, on a pris conscience de la violence de la guerre. Visiter le village détruit de Fleur me conduit à faire un parallèle avec Oradour-sur-Glane. On a enlevé la vie dans des petits villages qui n’avaient rien demandé. C’est assez émouvant. En avril, avec mon grand-père, j’ai visité quatre camps de concentration en Pologne, comme Auschwitz-Birkenau. C’était une autre forme de barbarie. »
Source Ouest France
Commémorations 14-18 : « Fraterniser ici 100 ans après, c’est magnifique »
Ouest-France et le groupe de presse Funke ont réuni quarante lycéens français et allemands à Verdun. Marqués par la visite du champ de bataille, ils veulent regarder l’avenir ensemble.
Il fait très beau, en ce matin du 9 novembre, sur les Côtes de Meuse. Les arbres ont pris les couleurs de l’automne. Les lycéen se tiennent à l’orée du bois, entre la route et une chapelle en contrebas. On dirait un grand parc aménagé. C’est Fleury-devant-Douaumont. Un des neuf villages « morts pour la France » dans le secteur de Verdun.
« Ici vivaient 400 habitants, explique Vincent, qui guide le groupe. Il y avait une mairie, une école, une église, des fermes, un café, une boulangerie… » Des stèles blanches indiquent les emplacements des maisons disparues.
« Verdun fut une bataille d’artillerie, pas de position. Il n’y a pas de tranchées mais des boyaux creusés à la pelle. On s’y est battu de trou d’obus en trou d'obus, à la grenade. »
Soixante millions d’obus ont été tirés, faisant 300 000 tués en 300 jours, de février à décembre 1916. « Le village de Fleury a changé de mains seize fois. Ce fut l’un des endroits les plus bombardés. Huit millions d’obus non explosés n’ont jamais ét retrouvés. C’est pour ça que rien n’a pu être reconstruit et que c’est une forêt aujourd’hui. »
« C’est à nous de construire l’avenir »
Quarante lycéens écoutent les explications de Vincent et Ingrid, les deux guides du groupe, en silence. Vingt viennent de l’Ouest de la France, et vingt d’Allemagne. Tous nés après 2000. Réunis à l’initiative d’Ouest-France et du groupe de presse allemand Funke, ils font connaissance à l’endroit précis où leurs aïeux se sont entre-déchirés. « C’est très impressionnant d’imaginer ce qui s’est passé ici même, il y a 100 ans », confie Ludwig, 15 ans, de Berlin. « C’est important de voir ces lieux et d’y prendre la mesure des choses, complète Helena, 18 ans, de Duisburg. C’est bien plus intense que n’importe quel livre d’histoire. »
L’ossuaire de Douaumont, ses 15 000 croix et les restes de 130 000 combattants français et allemands, mêlés pour l’éternité, marquent les jeunes esprits.
Une partie des pins qui recouvrent les 10 000 ha de l’ancien champ de bataille viennent d’Autriche et du Tyrol, prélevés au titre des « réparations de guerre ». Et la terre continue a rendre régulièrement du matériel et des corps.
Même plus de cent ans après.
Mikaël, 16 ans, de Vannes, apprécie de pouvoir partager ses émotions avec de jeunes Allemands. « J’ai un arrière-grand-père qui s’est battu à Verdun. Peut-être qu’eux aussi. Que les arrière-petits-enfants puissent fraterniser ici, c’est juste magnifique. »
Et très concret. « La réconciliation, c’est bien, mais on fait quoi après ? L’Europe, si on ne la vit pas, ça ne sert pas. C’est à nous de construire l’avenir. »
« Aucune raison de se détester »
Pour Eva, 17 ans, de Lamballe, c’est « en créant des liens qu’on évitera que tout ça recommence ». En commençant par se parler. « Une camarade nous a expliqué que la Deuxième Guerre mondiale reste un peu taboue pour les Allemands, dit Antoine, 16 ans, lui aussi de Lamballe. Ils se sentent encore responsables. Ils peuvent parler plus facilement de la Première : les deux côtés ont eu tort ».
En échangeant autour de la Grande Guerre, ils donnent corps, à leur échelle, à la réconciliation. Et se découvrent européens, unis dans la diversité. « Nous sommes pareils, des ados, conclut Ludwig. À part la langue, il n’y a pas vraiment de différences entre nous. On a aucune raison de se détester.
Stéphane VERNAY
Ouest France 10/11/2018
« Des échanges avec l’Allemagne depuis mes 4 ans »
Témoignage de Julien Leroy auprès du journaliste de Ouest France lors de son déplacement à Verdun.
« Rencontrer des Allemands de mon âge à Verdun, c’était fort, une occasion unique d’échanger nos ponts de vue.
Je pensais qu’ils avaient les mêmes cours d’histoire que nous, mais c’est surtout la Seconde guerre mondiale.
Je participe à des échanges franco-allemands depuis que j’ai quatre ans.
Mon grand-père a fondé il y a 25 ans le comité de jumelage entre Vieille-Vigne et Weingarten, mes parents en sont membres aujourd’hui.
C’est important de bien s’entendre avec les autres pays, notamment l’Allemagne. Mais une amitié, ça s’entretient ».
Source Ouest France
"C'était mon arrière grand-père"
Des documents assez précis qui, outre les prénoms, noms et lieu de naissance, donnaient d’autres éléments sur l’aspect physique ou la profession de ces jeunes tués au front. « Les élèves en ont fait tout un livret dans lequel a été répertorié chaque soldat. Ce livret était l’une des pièces d’une exposition que sont venus visiter des élèves de CM1-CM2 de l’école Pie-X, poursuit Virginie Guet. Les lycéens avaient également conçu un grand puzzle pour montrer en taille réelle l’équipement d’un Poilu. »Pour certains, ce travail a été une véritable révélation… familiale. « J’en ai parlé avec ma mère qui se souvenait d’un arrière-grand-père qui avait fait la Première Guerre mondiale » , témoigne Jeanne Brelet. Cet aïeul s’appelait Paul Louivet, né le 2 juin 1894 au Puiset-Doré, dans le Maine-et-Loire. « J’ai retrouvé sa fiche aux archives départementales ! »
Et un diplôme qui était conservé dans la famille mais qui avait été un peu oublié. Ce diplôme mentionnait la blessure dont le soldat avait été victime à Verdun. La jeune Jeanne l’a emmené et a pu le présenter aux porte-drapeaux de la cérémonie du ravivage de la flamme, jeudi soir, au monument de la Victoire à Verdun.
Un moment fort qui n’était que le premier de beaucoup d’autres dans ce voyage sur les traces de la grande Histoire.
Pascal SIMON 9/11/2018 site Ouest France
Centenaire 1918. « J’ai retrouvé l’histoire d’un arrière grand-père »
A la nécropole nationale de Douaumont, près de Verdun, 40 lycéens français et allemands ont échangé ensemble sur la Première guerre mondiale.
Un échange organisé par Ouest-France et le groupe de presse régionale Funke.
Ce samedi, ils participeront à la cérémonie internationale de commémoration de l’Armistice à Rethondes.
« Hier, nous avons participé à une cérémonie de ravivage de flamme. j’ai demandé un formulaire pour que mon arrière arrière grand-père puisse avoir la vraie médaille de Verdun », explique Jeanne Brelet, élève de 1ère au lycée Charles-Péguy, à Gorges-Clisson (Loire-Atlantique).
« Dans ma famille, nous ne connaissons pas une telle histoire de la Grande guerre. Il y a eu quelque chose mais nous n’avons pas d’informations… », lui répond dans un français quasiment parfait Marie Liebers, lycéenne à Erfurt, dans le land de Thuringe (Allemagne).
Ce dialogue a eu lieu vendredi dans un lieu hautement symbolique : la nécropole nationale de Douaumont, près de Verdun.
À la veille de la cérémonie internationale historique, à Rethondes, où la chancelière allemande Angela Merkel et le président de la République française Emmanuel Macron commémoreront la fin de la Première guerre mondiale, 20 lycéens allemands et 20 lycéens français ont fraternisé sur les terres mêmes où leurs aïeux se sont faits la guerre, il y a un siècle.
Une rencontre rendue possible par le partenariat entre Ouest France et le groupe allemand de presse régionale Funke, et l’aide de l’office franco-allemand de la jeunesse (0faj).
Après avoir visité ensemble la citadelle de Verdun, le site du village de Fleury-devant-Douaumont, totalement détruit par les bombardements d’artillerie, et la nécropole nationale de Douaumont, ces 40 jeunes allemands et français participeront côte à côte à la cérémonie de commémoration de Rethondes, ce samedi 10 novembre, à quelques mètres d’Angela Merkel et d’Emmanuel Macron.
Un siècle après, quel sens donner à cette journée historique, dans cette clairière où les deux pays ont successivement signé leur capitulation, en 1918 pour l’Allemagne et en 1940 pour la France ?
Les lycéens français et allemands espèrent pouvoir en parler directement, ce samedi, avec Emmanuel Macron et Angela Merkel..
Source Ouest France
Charles Péguy : Quatre élèves aux côtés d’Emmanuel Macron
Quatre lycéens en classe de première à Charles Péguy ont participé aux commémorations du centenaire du 11 novembre dans l’Est de la France. Direction Verdun et Compiègne aux côtés, d’Emmanuel Macron, Président de la république et d’Angela Merkel, chancelière allemande.
Vingt élèves du Grand Ouest, sélectionnés sur cinq lycées, ont participé aux commémorations du 11 novembre, aux côtés d’Emmanuel Macron et d’Angela Merkel, rencontrant vingt élèves allemands de leur génération lors du séjour d’une semaine dans l’est de la France en novembre dernier.
Julien, Martin, Jeanne et Hélène, élèves en première bac professionnel vente au lycée Charles Péguy étaient de cette délégation qui s’apparentait à un devoir de mémoire : « Nous avions vu des photos de paysages dévastés par la guerre, étonnés de découvrir une ville de Verdun reconstruite et si belle, se souviennent-ils collégialement. Et à la fois impressionnés par ce village de Fleury, ù seules quelques pancartes signalent ici, l’existence d’une mairie, d’une école. Aujourd’hui il n’y a plus rien excepté une chapelle reconstruite. On n’imaginait pas qu’une ville ou village pouvait disparaître ».
Ces jeunes réalisent que films ou cours d’histoire ne peuvent retranscrire l’émotion de se retrouver dans une tranchée reconstruite ou dans un immense trou d’obus.
Martin ouvre encore des yeux effarés : « le fait d’être aux endroits même où ces soldats se sont battus , on se rend compte ».
Jeanne veut croire en l’avenir : « il y a une ville de Verdun si belle et pourtant il y a cent ans , c’était un champ de bataille. On a su reconstruire et cela nous a beaucoup ému ».
Julien plus discret, qui étudie l’allemand dit avec raison : « les allemands ne sont pas nos ennemis. Nos générations l’ont bien compris. Nous avons également saisi, en discutant avec ces élèves allemands de notre âge, que les soldats du Kaiser ont tout autant souffert que les Poilus ».
Ils se sentent « plus Européens »
Et à tous de s’étonner qu’en Allemagne on parle très peu de la guerre de 14-18 et bien plus de celle de 39-45, là-bas. Comprenant que les jeunes allemands devinent que leur pays est « en partie responsable d’un tel désastre ». Jeunes Allemands qui regrettent quand même qu’il n’y ait pas de monuments aux morts chez eux.
Héléna remercie le sort qui leur a permis d’assister à un événement historique : « les cent ans de l’armistice de la Première Guerre Mondiale, c’est quelque chose. Comme de voir le président français et la chancelière allemande, côte à côte ». Jeanne, elle, ne dit presque rien, fort émue. C’est elle et son arrière grand-père Paul Pouivet qui auront permis aussi à ces élèves d’assister à ces commémorations, le critère de sélection demandant un descendant de Poilu de Verdun.
Paul Pouivet, né en 1894, fut grièvement blessé à Verdun d'un éclat d'obus au thorax le 25 mai 1916 : « On en parlait jamais dans la famille ». On reconnait là, la pudeur de tous les combattants de toutes les guerres, qui ne racontaient jamais l'horreur...
Les quatre jeunes gens concluent avec émotion et ferveur : « Oui, on se sent plus européens ».
Article de l'Hebdo Sèvre et Maine du jeudi 6 décembre 2018.
Les moments ultra-forts des lycéens à Verdun
Sous la houlette de l’association du Journal des lycées, les quatre lycéens Charles-Péguy de Gorges qui se sont rendus à Verdun et Compiègne racontent leur pélerinage.
Pendant trois jours, tous ensemble, jeunes allemands et jeunes français nous avons commémoré le centenaire de l’Armistice.
Nous avons pu mesurer les horreurs vécues par des soldats à peine plus âgés que nous.
La visite de l’ossuaire de Douaumont a été particulièrement marquante : tous ces restes de 130 000 corps entassés, sans identité, sous le monument, glacent le sang. Samedi, après tout ce que nous avons partagé, appris et compris sur cette guerre, la cérémonie officielle avec Angela Merkel et Emmanuel Macron était particulièrement émouvante.
Tout était riche en émotions : l’arrivée ensemble sur ce lieu historique, les chants de paix de la chorale d’enfants sur l’air de l’Ode à la joie… Impossible de ne pas avoir des frissons, impossible de ne pas penser à tous ces hommes, toutes ces femmes qui ont espéré la paix, pendant quatre longues années.
Au cœur de cette cérémonie, la fraternité entre la France et l’Allemagne était particulièrement marquante : un bel hommage aux poilus français et allemands qui, dès le début de la guerre, à Noël 1914, dans les tranchées, avaient voulu fraterniser.
Le ressenti de chacun
Héléna :
La visite de l’ossuaire m’a fait comprendre que je n’ai pas envie de vivre dans un monde de haine. Je n’aimerais pas qu’on retrouve mon corps sans identité et que ma famille ne puisse pas se recueillir sur ma tombe.
Julien :
Vivre ce séjour avec des Allemands était essentiel pour pouvoir rendre un véritable hommage aux Poilus.
Martin :
Ce séjour est et restera inoubliable, pour les moments vécus avec les Allemands, pour la rencontre avec le Président et la Chancelière.
Jeanne :
J’ai été touchée par le temps qu’ont pris Emmanuel Macron et Angela Merkel pour répondre à nos questions. Je les ai sentis soucieux de s’entretenir avec nous, qui représentons le futur de l’Europe. Je pense qu’il est important de faire perdurer les échanges entre les jeunes des pays européens pour pouvoir mieux comprendre notre passé afin de bâtir un avenir meilleur .
Source Ouest France
Le projet de mémoire locale se poursuit…
Depuis la rentrée scolaire 2018, dans le cadre de la politique d’actions éducatives des Pays de la Loire, la classe de 1ère BAC PRO Vente et le dispositif ULIS ont poursuivi leur devoir de mémoire en entamant un projet sur la seconde guerre mondiale.
La Shoah
Une partie des lycéens a entamé des recherches sur une famille juive, la famille Meisels, venue se réfugier à Gorges, dès septembre 1939.
Au mois de janvier, une exposition itinérante a été prêtée, au lycée, par le Mémorial de la Shoah sur le thème de la négation de l'homme sous le IIIème Reich. Cette exposition constituée de 21 panneaux a permis aux élèves de comprendre les mécanismes mis en place par l'Allemagne Nazi , pour déshumaniser les juifs, les tziganes, les noirs.
En effet, en 1945, le monde découvre l’horreur des camps de concentration nazis, qui ont engendré en quelques années des centaines de milliers de victimes. Dès lors, le système concentrationnaire est devenu l’illustration par excellence de la négation de l’Homme par les nazis. Pourtant, c’est bien plus largement que le IIIe Reich a mis en œuvre, dès 1933, des politiques reposant sur la négation de l’humanité de différentes catégories de population, justifiées par une vision raciste du monde qui constitue le socle de l’idéologie nazie.
Le projet nazi est avant tout fondé sur une hiérarchisation niant l’humanité de groupes entiers d’hommes et de femmes, qui sert de justification à des politiques d’exclusion, de persécution, de marquage, de privation, de ghettoïsation ou d’assassinat. Les élèves avaient besoin d'avoir en tête tous ces éléments pour les préparer à leur voyage d'étude à Auschwitz.
La résistance à Gorges
Quand à l'autre partie des lycéens, elle s'intéresse à la résistance Gorgeoise et notamment à sa figure emblématique : le Général Audibert.
Aux archives municipales de Gorges, aux archives départementales de Loire Atlantique et aux archives de Paris accessible en ligne, les élèves ont retrouvé la trace de cette famille (pièce d'identité, acte de mariage, acte de naissance, papier d'internement à Drancy...).
Juda, Maria et leur petit garçon Claude ont tous été arrêtés et déportés à Auschwitz entre juin 1942 et janvier 1944.
Avec l'aide de Mr Raineteau Jean-Charles, de Mr Luneau Joseph, et de Mr Olivier Colon de Franciosi, des informations précieuses ont été recueillies auprès de Gorgeoises (Mmes Madeleine Clémot-Dronneau – Suzanne Caillaud – Renée Cailler - Thérèse Ménard – Blouin Michelle) .
Des souvenirs sont remontés, une théière offerte par Mme Meisels a pu être admirée...
Peu à peu, l'histoire de cette famille retrouve toute sa singularité, ce ne sont plus 3 noms oubliés parmi les 6 millions de juifs assassinés.
Une expo et un voyage d'étude
Une exposition, réalisée avec le soutien financé du ministère de la défense, retraçant la vie de cette famille et la vie du général Audibert sera visible à partir du lundi 29 avril au CDI du lycée. Afin de poursuivre leur devoir de mémoire sur la SHOAH, les élèves de 1ère PRO VENTE partent en voyage d’étude à Auschwitz les 13 et 14 mars.VG
Des traces...
Lors de recherches aux archives départementales, nous avons retrouvé ce papier évoquant la présence de Claude Meisels à l'école publique de Gorges.
Le Général Audibert
Monsieur Olivier Colon de Franciosi est intervenu auprès des élèves du dispositif Ulis et de la classe des premières Bac Professionnel vente.
Il a présenté son arrière grand père le Général Audibert ainsi que son arrière grand mère Claire Doré-Graslin, tous deux résistants.
Une petite pause au Bois Tillac
Le lycée St Gabriel Nantes Océan possède un internat avec 174 couchages, les élèves sont présents du lundi au jeudi.
Durant les week-ends l’internat peut être occupé par des personnes de l’association « Group’A Velo ». C’est un groupe qui a pour but de proposer un large choix d’hébergements pour tous les touristes de la région.
Notre lycée s’est inscrit dans ce projet d'accueil. Chaque année l’internat est ouvert à ces touristes qui font leur voyage à vélo. Cela leur permet de s’y arrêter pour passer la nuit avant de reprendre leur aventure !
De plus, un petit déjeuner, un repas traiteur midi ou soir, leur sont proposés.
Le cadre du Lycée, est un des aspect qui attire le plus les touristes, entouré par la Loire et les chevaux, les vacanciers s'y sentent détendus.
Louane VAN SANTVOORT Elève en 1ère STAV
La classe de CAPA SAPVERT
La promotion CAPA 2018/2020 a réalisé plusieurs activités dans le cadre des thèmes de l'Education Socio Culturelle, de l'animation et des matières professionnelles .
Activités variées
En vue de la cohésion du groupe, la classe a organisé une sortie à la Roche Ballue (à Bouguenais), deux élèves ont proposé des ateliers coiffure et esthétique, une autre a lancé une initiation à sa langue natale l'italien.
Deux cavalières ont lancé une découverte de la structure équestre et ont initié les autres membres du groupe à la Voltige cosaque.
Enfin le premier trimestre a été clôturé par la confection d'un goûter de Noël (des invitations des membres de l'établissement à la cuisine des mets en passant par la décoration du buffet).
Le second trimestre envisage un accueil d'écoliers du Pellerin.
Lise GUITTET et
Sabrina DUPONT
Enseignantes
En parallèle, à tous ces projets, tout les mercredis, la classe de CAPA suit des cours de travaux pratiques.
Ceux-ci sont composés :
- d'un cours intitulé "cadre de vie" : les élèves ont accès à la cuisine pédagogique pour réaliser les travaux pratiques encadré par Madame Blanchard, professeur d'Economie Sociale et Familiale (ESF) ;
- d'un cours intitulé "TP Entretien" encadrés par Madame Coulleray, professeur d'ESF : les élèves apprennent les tâches du quotidien, telles que : le ménage, la couture, le repassage...
Julie BUREAU
Responsable de Vie Scolaire
Sensibilisons les jeunes !
Intervention santé
Durant 2 jours, les classes de seconde SAPAT et seconde GT, ont travaillé sur différents ateliers autour du " bien-être ".
Lundi
Nous avons réfléchi à plusieurs mots qui nous faisaient référence au bien- être, cela nous a permis d'échanger et de partager nos différentes opinions ; chacun a pu prendre la parole. Puis nous avons réalisé des affiches par groupe de 2 sur quelques mots clés comme : Couple, Sexe, Addiction, Sociabilité, Apparence Physique, Confiance, Loisirs et Musique. Celles ci ont été affichées au niveau de l'espace santé, ainsi qu'a la vie scolaire pour sensibiliser l'ensemble des lycéens.
Nous avons été voir un film " NERVE" sur l'addiction à un jeu en ligne.
Mardi
Des petits jeux autour du bien- être et de la prévention nous ont été proposés en petits groupes, ce qui nous a permis de nous exprimer plus facilement. Nous avons, également, rencontré une professionnelle "conseil en image", qui a pour but de "coacher les personnes sur leur style vestimentaire, etc..." elle nous a expliqué comment analyser une personne en fonction de la couleur des tissus, les gestes, les odeurs, la démarche... c'était très enrichissant, pour la vie de tous les jours (autant personnelle que professionnelle).
Nous avons pratiqué une séance de Yoga, la jeune femme nous a expliqué comment on pouvait se détendre avant un examen...
Nous avons aussi rencontré 3 professionnels de santé (infirmière, psychiatre, psychologue) ; avec eux nous avons participé à un "jeu" pour donner notre avis sur ce qui était Acceptable, Discutable, Interdit par la loi, Pas acceptable.
Deux journées très riches tant en connaissances qu'en émotions.
Formation Sauveteur Secourisme du Travail (SST)
Toute les classes de première sont formées à la formation SST. C’est une formation qui consiste à s'initier aux gestes de premiers secours tels que la position latérale de sécurité, l’appel des secours, le massage cardiaque, le bouche à bouche, le point de compression, le garrot, l’étouffement, le retournement d’une victime, l’utilisation d’un défibrillateur. C’est un diplôme qui est donné au bout de 12 à 14 heures de formation. Chacun des élèves de notre lycée ressort de la classe de première en possédant ce diplôme. Il est valable 2 ans et pour le revalider il faut repasser une formation de 6 à 7 heures.
Louane Van Santvoort
Première
Louise Clochard
Seconde
Deux espagnols en seconde
De Septembre à Décembre deux élèves Espagnols, intégrés en classe de Seconde GT.
Pourquoi ce lycée ?
Ismaël (I) : Je suis venu dans ce lycée parce que le programme d’ERAMUS a choisi ce lycée pour moi.
Carolina (C) : L'organisation m’a assigné ce lycée, et une famille, par rapport à mon test personnel.
Et ton intégration dans le lycée ?
I : Mon intégration a été très bien.
C : C’était difficile au début, à cause de la langue et du système différent mais grâce à tout le monde, c’était facile, à la fin je ne voulais pas partir.
Qu’as-tu apprécié au lycée ?
I : Dans le lycée, j’ai aimé les professeurs, les camarades de ma classe et ce que j’ai fait.
C : J’ai tout aimé en général, je ne pensais pas que les installations pour les chevaux étaient comme ça, j’ai été surprise car à Tenerife il n’y a pas de lycée similaire. Très bons professeurs et étudiants.
Qu’est ce que cela t’a apporté ?
C : J'ai rencontré des nouvelles personnes, appris une nouvelle langue. Aussi j'ai gagné en autonomie en plus de mieux m’adapter.
I : Cela m’a permis d’avoir un meilleur niveau en Français
Et avec ta famille d’accueil ?
C : La famille était très gentille, sympa et elle m’a aidé, j’étais vraiment chanceuse.
I : Dans ma famille d’accueil, c’était trop bien, ils sont une très bonne famille.
As-tu progressé en Français ?
C : Bien sûr, quand je suis arrivée, je ne comprenais que certaines choses et maintenant je comprends presque tout et je peux aussi avoir des conversations.
I : Oui, je crois que j’ai beaucoup progressé en français.
Qu’est ce qui a été dur pour toi ?
C : Au début, c’était clairement difficile. J’étais dans un pays que je ne connaissais pas, avec une langue que je ne parlais pas, sans mes amis et ma famille. J’habitais avec une famille d’accueil et une classe partagée avec des jeunes qui parfois ne me comprenaient pas, mais au final je ne voulais plus partir.
I : Ça a été dur les premières semaines sans ma famille car je ne comprenais pas grand chose.
Et la nourriture ?
C : La nourriture est bonne, en comparaison avec d’autres lycées et écoles, et l’élaboration est remarquable.
I : J’ai trouvé la nourriture très bonne, surtout le fromage.
Louise Clochard
Seconde GT
Noël au Bois Tillac
Une "journée de Noël" organisée par l'ensemble de l'équipe pédagogique et éducative et les élèves.
Le Calendrier de l'Avent Géant :
Pendant tout le mois de décembre un calendrier de l’avent géant a été mis en place.
Le concept a été imaginé par Meghan une des assistante éducatrice de vie scolaire. A l’aide d’une dizaine d’élèves elles ont fabriqué une boite pour chaque jour ou nous étions présents au lycée du 1er au 24 décembre. Pour pouvoir remporter, ce qui se trouvait dans chacune des boîtes, il fallait, par équipe de cinq, trouver des enveloppes contenant des énigmes dissimulées dans le lycée, puis aller donner la réponse correcte à la vie scolaire. Il y avait seulement quatre enveloppes par jour.
Les récompenses étaient à l'image de Noël : des CHOCOLATS.
Spectacle de Noël :
Le mercredi après midi ; Vanessa, professeur d'équitation, Victor, ancien élève, quatre élèves de l'option équitation du Lycée Charles Péguy et cinq élèves pratiquant la voltige au Bois Tillac nous ont présenté un beau spectacle. Quatre vingt sept spectateurs étaient présents pour les encourager. De la chorégraphie à la voltige, en passant par la Garrocha, l'ensemble du public a été époustouflé par leurs performances.
Décoration des Classes :
A chaque classe sa féerie. Tout au long du mois de décembre, chaque classe peut décorer sa classe, comme bon lui semble. Lors de la journée de Noël, un jury passe dans chaque classe, avec une grille de critères pour élire la plus belle classe. Cette année ce sont les premières CGEA qui ont gagné ; ils ont réalisé "l'atelier du père Noël et ses lutins", tout était pensé, de la boîte aux lettres du Père Noël au bruit des bûches de bois qui crépitent dans le feu. Les premières STAV prennent la 2ème place, avec un esprit de Noël, chaleureux et émotif ; chaque élève avait prévu un cadeau de Noël pour l'autre, place bien méritée !
Les animations :
Le dernier vendredi avant de partir en vacances, une journée assez particulière est organisée avec beaucoup d’activités dans le but de rassembler tout le monde dans une bonne ambiance.
Les premières CGEH ont présenté leurs activités, ils avaient choisi de faire un parcours du combattant où deux personnes par classe s’attachaient les poignets et devaient être coordonnées, de plus, les secondes CGEH ont proposé un tir à la corde.Ces deux activités se sont déroulées sur la structure équestre.
L'après-midi, chaque classe présentait l'animation préalablement préparée avec le professeur principal, sous les thèmes suivants : Quizz, Chants, Danse, Animation Sportive.
Une belle journée pour clôturer cette année 2018.
Louane VAN SANTVOORT
1ère STAV
S'engager à la protection civile
La Protection Civile est une association qui regroupe de nombreux bénévoles à travers tout le territoire français. Cette association a été créée en 1965 à l'initiative du Général Charles de Gaulle suite à l'engouement des populations. L'association a comme rôle l'assistance aux personnes sinistrées.
De nos jours, la Protection Civile intervient principalement dans les festivals, les fêtes communales ou les représentations sportives. Elle assure alors les premiers gestes de secours avant l'arrivée des pompiers ou du SAMU.
Elle peut aussi apporter un soutien aux populations, suite à des catastrophes naturelles ou sur des plans "Grand Froid", durant la période hivernale, pour secourir les personnes Sans Domicile Fixe.
Les bénévoles de l'association sont titulaires du diplôme de secourisme, les plus couramment enseignés sont les PSE, 1 ou 2, qui correspondent aux Premiers Secours en Equipe. Ce type de formation est accessible dès 16 ans, âge d'accès légal aux différents postes de secours. Cependant, le PSC1, Prévention et Secours Civique de niveau 1 est un diplôme qui peut être enseigné dès 10 ans et qui est très répandu de nos jours.
Pour suivre ces formations, il suffit de s'adresser aux personnes dirigeant l'antenne la plus proche de chez vous. Cette association, assez peu connue, malgré tout présente sur de nombreux évènements et aide de nombreuses victimes chaque année.
Elisa Basile, Première
Devenez Jeune Sapeur Pompier
Entre 14 et 16 ans, les adolescents ont la possibilité de devenir JSP, soit “Jeune Sapeur Pompier”
Un jeune sapeur pompier est un jeune qui s'engage auprès d'une caserne de pompiers et qui va acquérir un enseignement particulier pour devenir, si ses motivations sont réelles, pompier professionnel ou pompier militaire à Paris.
Cependant, les jeunes peuvent aussi bien s'engager par envie d'aider et d'apprendre, tout simplement.
L'apprentissage se fait souvent le samedi matin et les activités sont variées : du sport pour être robuste et résistant, mais il apprend également à s'équiper correctement pour maîtriser et éteindre un incendie, ainsi que le maniement du matériel. Des cours pour apprendre les gestes de secours sont également enseignés.
Ils sont conviés pendant l'année à des événements relatifs à leur activité : la célébration officielle des armistices des deux guerres mondiales, la participation à trois cross dans l'année, regroupant les pompiers professionnels ou non. Ils sont organisés par un siège départemental et réunissent donc un grand nombre de personnes. De plus, les jeunes sapeurs pompiers célèbrent la Sainte-Barbe (la sainte patronne des pompiers) aux côtés de leurs aînés.
Finalement, des challenges entre casernes sont régulièrement organisés. Ils s'affrontent alors dans des épreuves sportives ou autre pour défendre la fierté de leur caserne.
Ainsi, n'hésitez pas à rejoindre les Jeunes Sapeurs Pompiers si vous avez la motivation et la détermination, car ils ne sont jamais assez nombreux.
Propos recueillis auprès d'Eliott Juhel, jeune sapeur pompier de Clisson
Margaux Menand Première
La filière professionnelle, aussi une voie d'excellence
Nous devons valoriser les filières professionnelles.
Les clichés
"Les pro ils sont moins intelligents", "quand t'es en bac pro tu ne peux pas faire d'études supérieures"
"Si tu es en bac pro ça veut dire que tu ne l'as pas choisi"
"Quand t'es en bac pro tu trouves moins facilement du travail"
"Ils travaillent pas, ont aucune culture et aucune maturité"
"En bac pro ils feront un métier sous-payé comme femmes de ménage"...
Des phrases que plusieurs élèves de BAC Professionnel ont déjà entendu.
Mais ces clichés sont-ils vrais ?
Dans la classe de première services à la personne, pour tous, c'était leur premier choix.
Marion témoigne "En troisième j'avais 16 de moyenne générale, j'ai choisi de faire une filière professionnelle " services aux personnes et aux territoires" car je voulais être ATSEM. Quand j'en ai parlé à ma conseillère d'orientation elle m'a répondu qu'avec cette moyenne, je devrais me diriger vers la filière générale, car je prétendrais à des métiers qui payent mal. Mais je n'ai aucun regret un an après."
Orientations diverses
Les élèves de BAC Pro se dirigent vers des études supérieures : BTS, faculté, arts appliqués, conservatoires, écoles supérieures, prépas...,...
Après le BAC, ils travaillent dans certains domaines comme l'animation, le public enfant, personnes âgées, handicapés.
Les possibilités sont multiples : ils peuvent devenir pompier, policier, psychologue, assistant social, cuisiner, infirmier, puéricultrice, animateur, ergothérapeute , éducateur spécialisé/sportif, ATSEM, sage femme, kinésithérapeute, où travailler dans le socio-culturel, le tourisme ou l'artistique...
Grâce aux stages, les élèves acquièrent de la maturité et de l'expérience ainsi qu'une approche du monde professionnel réelle et concrète. Les élèves de la filière professionnelle services à la personnes sont appréciés pour les jobs d'été tels que le baby-sitting, car leur sens pratique est un atout majeur.
L'important est de ne pas se laisser emporter par les préjugés, peu importe la filière, le plus important c'est d'être épanoui dans le domaine choisi et d'être motivé par ce que l'on entreprend.
Diane Breton Première
Rejoignez une communauté
Amino est une application qui permet de créer sa propre “communauté” autour d’un thème souhaité, peu importe lequel.
Que ce soit à propos d'un film, d'un jeu ou même d'une langue. À l'aide d’Amino, vous pouvez faire la connaissance de personnes de toutes ethnicités.
C'est principalement grâce à sa prise en main simple et un design personnalisable que l'interface connaît un tel essor.
Voici quelques exemples d'activités : vous pourrez lire des blogs, en créer et partager votre avis sur certains sujets. De plus, vous pourrez participer à des quiz ou des sondages.
Finalement, le plus intéressant est qu'Amino vous permettra de rejoindre ou fonder des groupes de discussion et ainsi d'échanger avec les autres.
Cependant, comme toute application, la prudence est recommandée pour votre sécurité.
Margaux MENAND première
De la publicité à la littérature
Richard Paul Evans est un américain né le 11 octobre 1962. Il est né à Salt Lake City, dans l’Utah. En 1984, il est diplômé de Cottonwood High School. Richard travaille en tant que directeur de publicité mais écrit à ses heures perdues des histoires de Noël pour ses enfants.
Ne trouvant pas d’éditeur, il publie lui-même ses histoires, sous forme de livre de poche qui devient un best-seller local. Ensuite, il a remporté plusieurs récompenses américaines avec ce livre, The Christmas Box.
Michael Vey, un adolescent de 14 ans, qui vit dans l’Idaho, en Amérique avec sa mère a perdu son père à l’âge de 7 ans. Michael possède une maladie assez rare, c’est la maladie de la Tourette.
Quand il a peur, est stressé, ou en colère, il a de nombreux tics, qu’il ne peut stopper. Mais il cache un lourd secret que seul son meilleur ami Ostin Liss et sa mère connaissent. En effet, il est capable d’envoyer des décharges électriques à partir de la paume de sa main, quand il le souhaite. Au lycée, il se fait harceler par trois caïds : Jake, Wade et Mitchell.
Alors qu’il se croit le seul, il découvre très vite que Taylor Ridley, la fille dont il est secrètement amoureux, pom-pom girl, possède, aussi des pouvoirs électriques. Elle peut lire dans les pensées des gens rien qu'en les touchant. Michael, Ostin et Taylor vont s’unir pour découvrir l’origine de leur pouvoir. Mais très vite, ils vont se faire pourchasser par une organisation secrète.
Nos trois amis auront besoin d’aide et ce n’est qu’aux trois caïds de leur lycée qu’ils peuvent en demander.
Ce livre est à la fois entraînant, dynamique, plein de mystères et les surprises sont au rendez-vous.
Il y a une belle amitié qui se crée entre tous. On peut facilement s'identifier aux personnages.
Ce livre serait un bon sujet de film !
Enora Bellec seconde
Michel Strogoff, l'aventure moscovite
Jules Verne est un auteur nantais du XIX° siècle qui dans ses romans, met en avant les avancées scientifiques. L'auteur de "La Terre à la Lune" a également écrit quelques pièces de théâtre comme Michel Strogoff.
Cette oeuvre parue en 1876, nous plonge dans l’ancien empire de Russie. Les provinces sibériennes de la Russie sont envahies par les tartares dont Ivan Ogareff est l'âme. Ce traître veut attaquer l'Empire russe. Le frère du tsar est en péril à Irkoutsk, à l'autre bout de la Russie et les communications sont coupées. Le capitaine Michel Strogoff est choisi et part, porteur d’une lettre du tsar, en même temps que la belle Nadia, et que deux journalistes. Cette aventure fut reprise au cinéma notamment, avec Curd Jürgens en 1956 mais aussi pour une mini série de 1975, avec Pierre Vernier et Vernon Dobtcheff.
Pour en savoir plus sur cet auteur nantais, il est possible d'aller visiter son musée à Nantes, à la Butte Sainte Anne à Chantenay, pour comprendre et découvrir son univers.
Non loin du musée, regardant la Loire, se trouve une statue du jeune Jules Verne alors qu'il n'est qu'un enfant et en face, le capitaine Némo de 2000 lieues sous les mers.
Agathe Basselier-Guillet, Terminale
Les contes revisités
Notre enfance a été bercée par des contes tels que la Belle au bois dormant, Cendrillon, La petite sirène, etc.. qui sont issus d'histoires qui ne sont, au départ, pas destinées aux enfants.
En effet, celles-ci évoquent des enlèvements, des meurtres, etc...
Il est intéressant de se rendre compte de la dureté des contes originaux.
Ils ont été embellis pour une fin heureuse et une belle morale afin d'apprendre aux touts petits le bien, comme ne pas mentir avec Pinocchio ou alors être gentil envers les autres grâce à La Belle et la Bête.
Ces contes, enjolivés, sont ceux que nous connaissons d'après la société de production Disney.
Cependant on se rend compte qu"aujourd'hui ces contes sont à nouveau revisiter.
En effet, ceux-ci ont plutôt pour cible des personnes plus âgées : des adolescents voire même des adultes et abandonnent l'esprit gentillet des "Disney" pour se raccrocher à la réalité.
D'après Gustave Flaubert :
"Le coeur humain ne s'élargit qu'avec un tranchant qui déchire"
ce qui veut dire qu'il ne faut pas que l'on cache la réalité au travers de répliques enfantines ou un récit terminé par : ils finirent heureux et eurent beaucoup d'enfants.
Il y a plus d'intérêt à ce que l'on se rende compte des réalités de la vie et c'est ce que les contes modernes essaient de faire passer comme message.
Lucie Clémot & Léonie Wersand, Terminales
Mon expérience en France
"The gladdest moment in human life, me thinks, is a departure into unknown lands." ~ Richard Burton
Selon cette devise j'ai quitté l'Allemagne, ma famille et mes amis il y a six mois.
Mon stage comme assistante linguistique au Lycée Charles Péguy est déjà fini. Au moment où ce journal paraîtra, je serais déjà à Galway en Irlande.
Mes missions m'ont beaucoup plu : les interventions en allemand ou en anglais au lycée ou à l'école primaire de Vallet et de Saint-Sébastien, les séances de travail avec les élèves étrangers ou même le travail administratif.
Jeune, je voulais vivre à l'étranger et grâce à ma bourse ERASMUS, c'était l'occasion parfaite de partir en France.
Ainsi, j'ai pu partir après ma première année d'études de langues à Munich et enfin avoir mes premières expériences à l'étranger et, surtout j'ai bien amélioré mon français.
Mes amis et ma famille m’ont manqué parfois. Mais dans ce cas, je les ai appelés et ça m’a beaucoup aidé.
Pendant les week-ends je suis allée voir d’autres assistantes linguistiques à Nantes. On a toutes des nationalités différentes, donc c’était trop bien ! Avec deux je me suis particulièrement bien entendue et j’espère les revoir un jour.
En outre, j' ai visité Paris, l’île Noirmoutier et Saint-Gilles Croix de Vie.
J'ai donné des cours en anglais et en allemand à l'école primaire "Sainte Marie" à Vallet, tout le mois de novembre, le lundi et le mardi pour toutes les classes.
Les plus grands ont appris les couleurs les animaux ou les vêtements en anglais ou en allemand .
Pour terminer on a bricolé des couronnes de l’Avent, parce que c'était juste avant Noël. Comme ça les enfants ont pu allumer une bougie chaque dimanche jusqu'à Noël. Pendant un après-midi j'étais aussi à l'école primaire "Sainte Thérèse" à Saint-Sébastien.
A Gorges, j'ai logé chez une famille qui est super accueillante, très chaleureuse et très gentille avec laquelle je me sentais très à l'aise. Le temps a passé beaucoup trop vite avec eux et ils vont me manquer beaucoup.
En gros, je suis très satisfaite de cette expérience et je le referais.
Bis dann.
Natalie Flaemig Assistante linguistique Erasmus
Retour d'expérience
Paolo RAZZA, jeune italien de 17 ans, a passé 3 mois au lycée.
En septembre, Paolo a été accueilli par une famille de Château-Thébaud avec laquelle il a eu des échanges avant d'arriver en France, afin de mieux se connaître.
Il souhaitait, en premier lieu, intégrer une filière générale mais on lui a proposé la filière STAV dans laquelle il s’est senti très bien. Paolo appréhendait un peu quant à sa capacité d'intégration et la compréhension du français mais il s'est vite senti à l’aise notamment grâce à ses camarades de classe qui ont été très disponibles pour lui.
Le rythme français à l’école n’est pas du tout le même qu’en Italie. Les élèves n’ont pas cours l’après-midi et Paolo a mis deux semaines à se mettre dans le rythme. Paolo étudie la philosophie histoire, les maths, la physique, la chimie-biologie, la religion, l’EPS, l’informatique, l’italien et l’anglais, dans un établissement scientifique proche de Naples.
En 1ère STAV, il a particulièrement bien vécu le stage, pendant lequel les élèves ont pu faire du canoë notamment. La formation lui a plu, les enseignants ont tous donné des appréciations positives à son égard, en soulignant sa participation.
En Italie, il travaille régulièrement avec son papa agriculteur et est très sensible à tout ce qui touche au domaine agricole et à l’agroalimentaire. Il désire cependant travailler dans l’aérospatiale dans le futur même s’il aime, aider son père à la ferme.
Pendant ses temps libres, Paolo a essayé de se faire des amis en dehors du lycée à Château-Thébaud, il a rencontré des jeunes de son âge, avec qui, il a passé des bons moments, notamment pendant les vacances d’octobre.
Il trouve qu’en France, les jeunes ne vont pas forcément vers les personnes qu’ils ne connaissent pas alors qu’en Italie, il confie qu’ils vont vers les jeunes et ce, même s’il y a la barrière de la langue.
Il a découvert Noirmoutier, Saint-Nazaire, Nantes, l’abbaye de Fontevraud avec sa famille d'accueil et a passé 2 jours en Bretagne avec ASF au cours desquels il a pu déguster quelques spécialités (kouign amann, galettes, crêpes, cidre…) ainsi il a pu apprécier la gastronomie française.
Paolo recommande cette expérience à tous les élèves, car cela l’a fait mûrir, grandir de se retrouver loin de sa famille (même si c'était dur au départ), de prendre seul les transports pour se rendre à Nantes. C’est une expérience humaine super également puisqu’il a créé des liens forts avec sa classe et espère les revoir un jour. Paolo a effectué son dernier jour au lycée le 30 novembre avant de rejoindre Paris puis Bruxelles avec l’association AFS et les jeunes étrangers avant de retourner en Italie.
Il a une petite appréhension quant aux retrouvailles avec ses proches : Est-ce que mes copains vont être comme avant ? Ont-ils les mêmes centres d’intérêts que moi maintenant ?
Quant au retour à l’école, certains professeurs avaient déjà donné du travail à Paolo. Puis, il devra écrire un article dans le journal du lycée sur son expérience en France.
Nous lui souhaitons un bon retour.
Propos recueillis
par Maxime Martinault (Educateur vie scolaire)
Correspondants chinois
Suite à une mise en relation entre la professeure de chinois Mme GENG et l'université Paris Descartes, des élèves chinois sont venus dans les familles de certains sinisants durant les vacances de Noël.
Cette expérience très enrichissante a permis à ces correspondants d'horizons différents, de découvrir une nouvelle culture. Fêtant ainsi Noël et, pour certaines familles, le nouvel an ensemble, ces vacances sont devenues de véritables temps de partage.
Ainsi, ces moments ont été riches aussi bien pour les correspondants que l'on appelle maintenant amis chinois les élèves sinisants. Nous avons pu mettre en pratique les connaissances apprises lors des six années d'étude du chinois.
L'échange de culture s'est notamment fait grâce aux réveillons durant lesquels les élèves chinois ont découvert les traditions françaises comme les repas de fête avec les plats typiques de certaines régions.
Les élèves français, quand à eux, ont pu découvrir des faces cachées de la Chine à travers le dialogue avec leur correspondants, facilité par la grande capacité des chinois à parler français.
Ceux-ci ont commencé à apprendre le français quelques mois seulement avant de venir en France et sont ensuite arrivés à Paris il y a environ huit mois.
Ce court séjour a aussi été l'occasion pour les familles de faire découvrir Nantes, Clisson et quelques spécialités de notre terroir qui ont été très appréciées.
Ulysse VIVIEN,
Julien ZAROTIADES,
Elisa BASILE Premières
Des secondes au Danemark
Quinze élèves de seconde accompagnés de Mesdames Peronno et Arrêtgros sont partis chez notre nouveau partenaire "Kragelund Efterskole".
Nous avons passé la semaine à l'internat du lycée et le week-end chez nos correspondants. L'accueil était très chaleureux.
Les élèves , nous ont pris en charge pour nous emmener d'un point à un autre de l'établissement. On se sentait comme dans une grande famille, c'était super. Les professeurs sont plus comme des amis et des parents, à rassurer et rigoler.
Le fait d'être dans une Efterskole est totalement différent de l'école telle qu'on l'entend : c'est comme une grande famille, il y a seulement 100 élèves.
De plus, dans un établissement pour dyslexiques, les cours sont différents, et les élèves utilisent beaucoup l'outil numérique pour pallier à cette difficulté.
Leur quotidienne marche matinale autour de l'école, à 7h du matin, dans la nuit noire et le froid, a été une chose des plus difficile à s'habituer... La découverte d'une de leurs activités, entre la bataille de boulettes de papier géante et le paintball, avec le gymnase aménagé spécialement pour le tournoi, a été assez particulière. Au moment de participer : impossible de comprendre les règles et de distinguer les amis des ennemis . En revanche, le fou rire est garanti.
Nous avons visité la ville d'Aarhus (ville magnifique), un village viking, fait un repas traditionnel de Noël avec tous les élèves, éducateurs et leurs familles, participé à des jeux de connaissance et à quelques cours... Nous avons découvert leurs traditions gastronomiques et culturelles, en période de fêtes de fin d'année, c'est encore mieux.
Espérons que cet échange va continuer d'exister les années suivantes, car c'est vraiment une expérience géniale. Nous attendons avec impatience l'arrivée des Danois, maintenant.
Maureen Durand Seconde
Mobilités personnels ERASMUS+
Du 15 au 26 octobre 2018, dans le cadre du programme Erasmus, nous avons réalisé un séjour d’étude linguistique, pédagogique et professionnel à Scarborough avec le partenaire AngloLang.
Nous avons assisté aux cours « English Language Training for Vocational Teachers ».
En immersion avec Anglolang Academy of English, nous avons pu renforcer nos compétences linguistiques. Ainsi cela nous aide à préparer, réaliser les séjours d’études proposés aux étudiants BTS Technico-Commercial des deux options : Végétaux d’Ornement et Vins & Spiritueux.
La pratique de l’anglais en immersion cours, alternée avec des visites professionnelles dans les deux champs de spécialité, nous a permis d’avoir une approche pluridisciplinaire.
Nous avons également pu échanger sur nos pratiques pédagogiques avec les participants : enseignants bulgares et italiens, étudiants japonais, espagnols et thaïlandais.
Deux semaines riches en enseignement, en confrontation de pratiques pédagogiques et en échanges avec les professionnels des filières vins&spiritueux et végétaux d’ornement :
- Spirit of Yorkshire Distillery
- Woldtop Brewery
- Scampton Hall Gardens
- Garden Centre de la région de Scarborough
Au cours de ce séjour, nous avons visité la ville de York et de Whitby.
En fin de séjour, nous avons également visité Scalby Secondary School, un établissement scolaire de 11 à 18 ans.
Un programme bien rempli sur le plan professionnel et culturel, riche en rencontres que nous aurions plaisir à renouveler.
Jean- Luc TEILLET, Eric GANNE, Jean LUNEAU
Professeurs en BTS
Marc-Antoine Le Bret
L'imitateur et humoriste a fait son show sur la scène de la Stella.
Marc-Antoine Le Bret est un jeune imitateur et humoriste qui débute sa carrière dans les années 2000. Ses nombreuses radios et émissions télévisées (France 2, Canal +, C8, Europe 1...) lui permettent d'acquérir une certaine notoriété à partir de 2011. Depuis 2016, il intervient sur RFM avec sa chronique "Le Bret du Faux".
Suite à sa représentation au lycée Charles Péguy, l'artiste s'est confié sur son parcours, l'écriture de ses imitations, ses centres d'intérêts ou encore sur son ressenti à l'issue du spectacle. Parce que se produire dans un lycée, c'est assez atypique .
A quel âge avez-vous découvert véritablement votre talent et votre intérêt pour l’imitation ?
« J’ai découvert cet intérêt à l’âge de 12 ans, quand je commençais à imiter les professeurs parce qu’il y a toujours des voix et des intonations plus particulières que d’autres, des voix qui font rire…Je me suis régalé ». Au départ, c'était pour m'amuser puis c’est venu plus tard à l’âge de 17 ans où j’ai commencé à travailler les voix ».
Combien de temps passez-vous à préparer vos interventions télévisuelles, radiophoniques ou votre one-man show ?
Pour le spectacle, cela prend beaucoup de temps, on parle de plusieurs mois.
Les chroniques télévisées de 5 minutes nécessitent une préparation d’une semaine, mais pour les chroniques radios les auteurs travaillent une demie journée, ils sont deux .
« J’ai de la chance d’avoir des très bons auteurs, les textes arrivent déjà fait » alors l’artiste ne fait que les orienter dans la rédaction, mais la confiance qu’il leur accorde est entière. « On voit ce qui marche ou pas et on revoit ça ensemble ».
Quels sont les sujets qui vous intéressent le plus et que vous traitez dans vos imitations ?
« Ce soir j’ai joué une partie de mon nouveau spectacle que je vais jouer à Paris à partir du 17 janvier. Il y a aussi des sketchs du précédent spectacle qui traitent, des sujets comme le féminisme, l’alimentation, des sujets d’actualité, et un peu de politique,c’est très actuel ».
Quelles sont vos impressions à l’issu du spectacle de ce soir ? Pourquoi Gorges ? Cela vous a-t-il étonné de venir dans un lycée ?
« Oui, ça n’est pas commun comme salle de spectacle, mais c’est cool, c’est bien, ça change. C’est bien pour les élèves d’avoir des artistes qui passent, ça peut leur donner des idées ».
Propos recueillis
par Matéo Baracassa Seconde