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Une semaine européenne
Toutes les activités proposées au Bois Tillac ou au Lycée Charles Péguy permettaient aux élèves d'être mixés par pays. Dans chaque groupe nous avions des italiens, des danois, des Néerlandais et des français.
Une semaine riche en échange.
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N° 27 - Juin 2019 | www.charles-peguy.net |
La pastorale et les projets associatifs
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Un nouveau partenariat avec l'Australie
Le lundi 29 avril, Heather Thompson, Principale du lycée Victoria School Melbourne, nous a rendu visite afin de finaliser notre partenariat.
Après une visite du lycée, très appréciée par Mme Thompson, nous avons échangé sur les modalités de l'immersion.
Nos élèves seront en Australie du 28 janvier au 8 mars 2020, et accueilleront leur correspondant du 23 avril au 1er juin 2020.
La base de l'échange est simple. Les familles qui accueillent prennent en charge les frais liès à l'accueil, l'hébergement et l'élève accueilli prend en charge son transport et assurances (si besoin).
Au lycée Charles Péguy, la sélection de cinq élèves est déjà réalisée. Sur vingt cinq élèves de secondes qui ont déposé un dossier, dix d'entre eux ont passé un oral en anglais devant un jury composé de trois personnes.
Pour ces élèves, c'est une belle opportunité. Nous leur souhaitons un bon séjour.
Pour le lycée Charles Péguy et le lycée du Bois Tillac développer de nouveaux partenariats est important pour permettre aux élèves de partir. Depuis le 31 mai, les résultats ERASMUS+ sont favorables pour nous, et nous avons obtenu des bourses pour la mobilité du personnel dans les deux lycées et un dossier pour les stages des élèves pour le Bois Tillac.
Christine Cauchon,
Adjointe de direction
Une enseignante fait souffler l'esprit de la pastorale
Clémence Minier enseigne aussi, depuis septembre, la philosophie et l'anglais
"L'Esprit souffle où Il veut" (Jean 3.8) d'ailleurs souvent où l'on ne s'y attend pas.
Cela illustre bien mon arrivée au lycée Charles Péguy. Si j'occupe le poste que j'ai aujourd'hui c'est bien par une suite d'événements inattendus.
Lycéenne j'étais très scientifique et bien peu littéraire et si vous m'aviez affirmé qu'un jour j'enseignerais l'anglais et la philosophie, je ne vous aurais sûrement pas cru. J'ignorais encore combien la vie pouvait être déroutante, surtout la vie dans l'Esprit, et elle le reste à chaque nouveau souffle.
Plongée dans la vie surabondante d'une banlieue de Naples pendant deux ans juste après mon BAC, ma mission était celle d'être une présence de compassion auprès des plus pauvres et des plus souffrants. Mission de présence à l'école de Marie, debout au pied de la croix, qui souffre avec son Fils ; mission qui m'a fait réaliser l'importance et la primauté de l'être sur l'agir et confirmer ce qui m'habitait déjà : rien n'est plus précieux qu'un ami.
A mon retour, j'ai commencé mes études de philosophie que j'ai poursuivi pendant 4 ans. J'ai ensuite emménagé en Écosse où j'ai appris à répondre autrement qu'à la négative à cette fameuse question moderne "do you speak english ?"
Je tâtonne encore beaucoup dans les différentes missions qui m'ont été confiées : celle de professeur d'anglais, de philosophie et de membre de l'équipe pastorale. Il vous faut souvent chers collègues et chers élèves exercer votre patience envers toutes mes imprécisions, oublis et autres erreurs en tout genre. Merci, et pardon.
En ce qui concerne la vie pastorale, des temps de prière ont lieu le mardi et le jeudi matin avant les cours ; nous avons accompagné des élèves au pélerinage diocésain à Taizé en septembre et nous permettront bientôt aux élèves de seconde de rencontrer les sœurs de Torfou à l'origine de notre lycée.
Une permanence est tenue le vendredi midi pour ceux qui le souhaitent entre 12H et 14H et plusieurs actions solidaires ont été mises en place : l'action bol de riz au profil de l'association Pour Un Sourire d'Enfant, l'opération Toutes Pompes Dehors pour l'association AOP.
Des élèves ont réalisé des "coussins-cœur" pour les femmes souffrant d'un cancer du sein et l'association Amitié Bénin est intervenue pour témoigner.
Nous proposons également aux élèves de terminale un week.-end révision, au mois de mai au Bois Tillac.
Je suis reconnaissante de tout ce que j'ai pu vivre cette année, de l'accueil que j'ai reçu de la part de chacun et de la bienveillance de tous. De belles âmes passent les portes du lycée chaque matin, les vôtres, puisse Dieu nous donner la Grâce de le percevoir et de ne jamais l'oublier.
Clémence Minier,
Responsable Pastorale
Pour une première la Green week a été une belle réussite
L’organisation d’une semaine autour de la thématique environnementale était un des objectif à mener sur cette année 2018/2019. Cette semaine appelée "Green Week" s'est déroulée du 20 au 24 mai 2019.
A travers cette action, nous voulions sensibiliser l’ensemble des élèves et du personnel du lycée à certaines pratiques.
En fonction des envies et souhaits, chacun pouvait participer à un atelier découverte des plantes sauvages (avec Chantal Biotteau), faire du troc de livres et de vêtements, assister à un débat afin d’imaginer « la ville de demain », à une conférence autour de l’alimentation alternative avec Gilles Daveau et des témoins végans, végétariens... ou même à un atelier zéro déchet (avec Manuella Gerault) pour apprendre à fabriquer son dentifrice et son déodorant.
Le mardi, des élèves et membres du personnel volontaires ont participé à la « clean walk » aux alentours du lycée. Cette action nous a permis de ramasser pas moins de 79kg de déchets (1 pneu, 2 caddies, 1 dizaine de pailles, 1 centaine de mégots...). Et s'est terminée par l'inauguration de la pose d'une poubelle. Le Maire de Gorges est venu féliciter les élèves pour leur engagement.
Nous sommes ravis de l’intérêt qu’a suscité cette cause !
Suivez-nous en vous abonnant à notre compte Instagram : lesecolosgroot.
Aude Bontemps,Terminale
Vivre une aventure humaine
Presqu’un élève sur deux qui s’inscrit au Lycée Charles Péguy s’intéresse aux projets internationaux.
Ce chiffre est en augmentation chaque année. Nos lycéens recherchent la pratique linguistique mais aussi la mobilité.
Vivre une « aventure humaine » devient un objectif, voire une priorité.
Les séjours linguistiques, les échanges, sont désormais des propositions qui relèvent des collèges ; les lycéens veulent vivre autre chose.
Ces pratiques sont assez inégales en fonction du parcours de formation. Certaines études montrent que seulement 25 % des lycéens en formation professionnelle sont partis à l’étranger (et parfois seulement sur des temps de loisirs ou de vacances) contre presque 60 % pour de jeunes qui sortent avec un bac général et qui font des études longues, avec de fortes disparités en fonction des études (vacances, loisirs, stages, scolarisations, formations, emplois…).
Partir à l'étranger
La durée du séjour à l’étranger est également très variable. Sur le site internet de l’union européenne relatif à l’éducation, on peut voir qu’une structure est mise en place, Éducation et Formation 2020, afin de permettre aux états membres de coopérer pour mettre en place « les bonnes pratiques ».
Ce cadre poursuit quatre objectifs communs :
- faire de la mobilité et de l’apprentissage tout au long de la vie une réalité,
- améliorer la qualité et l’efficacité de l’éducation et de la formation,
- favoriser l’équité, la cohésion sociale et la citoyenneté active,
- encourager la créativité et l’innovation, y compris l’esprit d’entreprise à tous les niveaux de l’éducation et de la formation.
Parmi les critères de référence, au moins 20 % des diplômés de l’enseignement supérieur devront avoir effectué une partie de leurs études ou de leur formation à l’étranger. En France, le Président de la République va plus loin et fixe l’objectif que d’ici 2024, la moitié d’une classe d’âge devra avoir passé, avant ses 25 ans, au moins 6 mois dans un autre pays.
Alors, ici, au Lycée Charles Péguy et au Lycée St Gabriel Nantes Océan, nous devons aller plus loin et nous sommes prêts à répondre à ces objectifs et ces enjeux.
Erasmus +
Nos projets Erasmus sont plus nombreux et concernent la formation de nos élèves mais aussi la formation de nos personnels, les immersions sont en augmentation, la possibilité de suivre une scolarité ou des stages à l’étranger se développe ; ce sont aujourd’hui plus de 30 établissements partenaires partout dans le monde.
Nous devrons pouvoir accueillir et proposer d’autres modèles.
Voilà l’enjeu qui se présente à nous !
Sylvain Olivier,
Directeur
Lettre au président TRUMP
La politique américaine de Donald Trump fait grand bruit, et ses échos résonnent jusque dans les classes du Lycée de Charles Péguy. Les positions parfois antagonistes qu’entretiennent nos deux pays notamment en matière de sécurité sont matières à débat. Aux Etats-Unis, chaque année, des fusillades défient les chroniques. Le milieu scolaire étant particulièrement touché, Madame BARDON, professeure d’anglais a décidé dans le cadre du programme de Terminale, de sensibiliser les élèves à la question du port d’arme. Les élèves de TES et de TL ont donc eu pour projet de défendre leur approche européenne de la question dans une lettre adressée à la maison Blanche, en réponse à l’annonce du Président de vouloir former et armer les professeurs pour mieux protéger les établissements scolaires. Après délibération et vote, les élèves ont sélectionné la lettre qu’ils jugeaient la plus pertinente et l’ont envoyée au Bureau du Président. Voici la lettre choisie par la classe des TES1, rédigée par Aude Bontemps :
Dear President Donald Trump,
Let me introduce myself. My name is Aude Bontempsand I take the opportunity of a debate about gun control in my school, in France, to tell you my point of view.
I know your opinion about gun control as a Republican and I listened to your speech after the Stoneman Douglas High School shooting, in Parkland, Florida. Obviously, you believe every teacher should bear a firearm and be able to defend pupils. You agree with the point of view of the NRA who say that more guns equal less homicide. Nevertheless, we know only 0,8 % of gun violence victims responded by defending themselves with a weapon. Consequently, your argument is not available : when fear appears no one acts rationally. As a european I would be scared if my teachers had a concealed gun. Scared of accidents, scared of bad intention, scared. I’m convinced that, in a country, trust between people generates peace. Guns never created peace.
You may tell me rifles are part of your culture : the first colons conquered the territory thanks to their arms, the Far West is still in American minds. That is true but is culture an excuse for more than 9,400 victims of gun violence ?
As the president of the most powerful country worldwide, I think, you should ask yourself this question : who do I have to support ? Do you want to participate in a system in which money is the reason why people are five times more likely to commit suicide ? Do you want to represent a country where all dead people are hidden behind the slogan : “Guns don’t kill people, only people kill people” ? Or, at the opposite, do you want to lead a dynamic country able to change its laws, its Constitution, its Second Amendment, because citizens demand an alteration ? Do you want to back this young population full of hope which gathered more than two million people to protest against gun permissiveness in Washington ?
I may not know all the stakes of gun control in the USA but I sent you this letter because I’m sure of one thing : no one else should die because of a right.
Hopefullythis new year will happen without tragic events.
Sincerely,
Aude Bontemps
Laura Peuvel,Terminale
Les élections européennes vues du lycée
Un questionnaire a été envoyé aux élèves de Charles Péguy afin de savoir s’ils étaient impliqués dans les élections européennes.
Est-ce qu'ils suivent l'actualité européenne ?
Une majorité des élèves de Charles Péguy ne s’intéressent peu ou presque pas à l’actualité européenne en raison de leur jeune âge ou de leur peu d’implication envers le système politique. Cela peut également s’expliquer car les jeunes se préoccupent en priorité de leur future orientation en France, et pour d’autres, ils voient même déjà leur avenir à l’étranger. De ce fait, la plupart des élèves ne suivent pas les élections à venir.
Est-ce qu'ils ont le sentiment de partager une culture européenne ?
Cette interrogation a soulevé des avis très différents mais plutôt équilibrés. Certains qui ressentent ce sentiment de partage “La France, étant un pays ouvert nous permet de voyager et de découvrir différentes cultures européennes facilement. De plus, les langues étudiées au lycée et le programme ERASMUS contribuent à la découverte d'une culture européenne et au développement de ce sentiment de partage.”
“J’ai l’impression de partager le sentiment de partage grâce à l’euro.”
À contrario, ceux qui sont plutôt perplexes vis-à-vis de ce sentiment disent “Je me sens davantage française qu’européenne, car mes échanges avec des Européens sont tout de même limités. Je ne suis donc pas sûre de partager réellement une culture commune.”
Est-ce qu'ils trouvent le fonctionnement de l’Union européenne opaque ?
Pratiquement tous les élèves interrogés trouvent le fonctionnement administratif et financier opaque et ne le comprennent pas “Les médias ne relatent pas ce qu'il se passe au sein de l'Union européenne alors qu'il existe des sites qui peuvent nous informer sans qu'on ne le sache. Aussi, on entend beaucoup d’aspects négatifs, notamment avec le Brexit, mais peu les aspects positifs de l'Union européenne qui permettent son bon fonctionnement.”
Pour conclure, les avis concernant les élections européennes ou l'Union européenne sont très variés et mitigés. Une bonne partie essaie de s'intéresser à ces sujets, mais a du mal à cause du peu d'informations claires transmises.
Margaux Menand
et Laura Peuvel,
Première et terminale
"Atypical"
Une série atypique
Quand un ado autiste, Sam décide de trouver une petite amie, sa soudaine soif d’indépendance crée dans toute sa famille une remise en question aussi radicale qu' inattendue.
Atypical, série de deux saisons, disponible sur Netflix et diffusée en 2017, porte bien son nom. En effet, cette série a été qualifiée d’atypique, originale et attachante par son public.
La mise en scène, romancée, sensibilise les spectateurs au handicap qu’est l’autisme et aux relations familiales. La série utilise l’humour et l’identification pour toucher son public.
Effectivement, la série donne l’impression que Sam, le personnage principal, s’adresse directement au spectateur. Nous sommes plongés dans son point de vue, nous comprenons sa logique, et ses pensées sur les relations qu’il entretient avec ses proches.
Par exemple, la passion de Sam pour l'Antarctique nous permet de comprendre les rapprochements qu'il fait entre les comportements humains et ceux des pingouins.
Une petite soeur qui paraît être la grande, une mère surprotectrice, une relation fusionnelle naissante avec son père, une thérapeute peut-être légèrement naïve, un ami complice et de nombreuses rencontres font que les rapports entre les personnages sont attachants et comiques.
La maison des Gardner devient le lieu d'amour, de tensions et de réconciliations.
Malgré les rires et les larmes, la série possède aussi un côté réfléchi qui invite le spectateur à s’interroger sur ce qu’est la normalité. Cette série prouve que l’autisme est certes un handicap, mais que celui-ci n’empêche pas d’avoir une vie dite normale. Puis après tout, qu’est-ce qu’un quotidien normal ?
Alors, qu'attendez-vous pour découvrir la bande-annonce de cette superbe série ?
Voici le lien : https://www.youtube.com/watch
La saison 3, attendue avec impatience, est prévue pour septembre 2019.
Ellyn Goyaux, Terminale
La marche pour le climat
Le 15 mars 2019, à Nantes plusieurs élèves de notre lycée ont participé à la marche pour le climat. Une initiative de GretaThunberg, une jeune suédoise de seize ans. Malgré le syndrome d'alerte qui lui a été diagnostiqué, elle se bat pour convainvre le monde de lutter pour l'environnement ainsi l'on a pu observer que de nombreux élèves de Charles Péguy ont été touchés par cette cause en voici quelques témoignages :
Pourquoi as-tu participé à cette marche ?
Parce qu'on a besoin de faire bouger les choses pour notre avenir et le fait d'être en cours à rester et voir le monde se détériorer à cause de nous ne me plaisait pas"
Lucie Clemot
En quoi la lutte de Greta Thunberg t'a-t-elle touchée ?
"J'ai été touchée par tant de solidarité [...] je pense qu'il faut qu'on s'y mette tous et qu'on agisse, que les phrases que l'on dit telles que : "fais un geste pour la planète ou "c'est pour la planète" ne soient pas que des mots mais des actions"
Agathe Basselier-guillet
"Au début j'ai trouvé que sa lutte était intrigante car personne de notre génération n'a fait ça avant. Je pense que son appel pour le climat m'a touché car nous avons presque le même âge. Elle m'a fait réaliser que la lutte pour le climat est quelque chose de très important car c'est notre avenir. Je ne m'étais jamais vraiment intéressée au climat avant son appel."
Marie Ganuchaud
Léonie Wersand,
Terminale
Les Troyennes
Une tragédie grecque de Sénèque que nous avons joué avec mes camarades de l'option théâtre, devant un public familial.
Que vont devenir les femmes à la suite de la Guerre de Troie , quel sort leur est réservé ?
Depuis le mois de décembre nous préparons avec l’aide de notre professeur et d’un metteur en scène cette pièce, et ce fut en quelque sorte un défi puisque l’histoire est assez complexe et si l’on veut que le spectateur comprenne la trame de l’histoire il faut que notre jeu transmette les idées de l'auteur , et que le décor mette aussi l'ambiance de la tragédie.
Les élèves jouant d'un instrument ont accompagné les scènes pour leur donner du relief. Les spectateurs ont apprécié et nos efforts ont payé.
Clara Boterf, Terminale
Concours de lecture
Pour l’année 2018-2019, Mesdames Fabre et Launay, deux enseignantes de Français du lycée, ont choisi d’organiser en collaboration avec les documentalistes du CDI un concours de lecture entre deux classes de seconde.
Motivation pour la lecture
Nous les avons interviewées, et elles nous ont volontiers parlé du but de ce concours.
En effet, ce concours a été organisé avec l’objectif de faire lire les élèves et de leur faire découvrir la littérature contemporaine.
Elles estiment, que c’est leur rôle d’enseignantes que de faire explorer la diversité littéraire à leurs élèves. C’est ainsi qu’elles ont choisi des œuvres classiques mais aussi plus récentes qui ont été saluées par la critique.
Des livres à succès
Parmi ces derniers, de grands succès, tels que Le crime de l'Orient-Express d'Agatha Christie, La couleur des sentiments de Kathryn Stockett, No et moi de Delphine de Vigan, et d'autres, dont beaucoup ont été adaptés en film.
Tout d'abord, une quinzaine de livres par classe a été proposé aux élèves, chaque binôme doit choisir un livre, en le jugeant par les première et quatrième de couverture. Les binômes doivent lire le livre, sélectionner des extraits les ayant marqués et faire une critique qu'ils posteront sur le blog du concours, accessible par les élèves et les professeurs.
Ensuite, les élèves devront travailler autour de l’image et de l’histoire et présenteront par groupe un livre, avec les extraits et leur avis personnel. Cela se conclura par l’élection de la meilleure performance par les élèves et les professeurs.
Bastien Vallais et Léa Ulisses,
Secondes
Le lycée a l'écoute du monde
Une journée sur la diversité pour sensibiliser les élèves au handicap.
Le 5 mars, les élèves de seconde du lycée Charles Péguy ont été conviés à une conférence interactive de l’association « coexister », défendant le modèle de la « coexistence active » comme méthode au service du vivre ensemble.
Coexister, le mouvement favorisant la rencontre entre les jeunes est une association loi de 1901 reconnue d’intérêt général, qui rassemble des croyants et des non croyants : juifs, chrétiens, musulmans, athées, agnostiques etc… Selon, leur page Facebook, « les 7 principes fondamentaux de Coexister sont : Diversité, Unité, Identité, Altérité, Sincérité, Liberté et Laïcité ».
Le mouvement est présent dans 45 villes en France, plus de 2300 coexistants coordonnent 135 événements de dialogue. Lors du passage de trois représentants de l'association au lycée, les élèves de seconde ont pu débattre et donner leurs avis.
Mathilde : "Personnellement, j'ai trouvé la rencontre très captivante et instructive. Les représentants ont mis en avant les préjugés que nous avions par rapport aux religions. Les élèves ont pu poser les questions sur la croyance et nous avons pu débattre tous ensemble sur différents droits et interrogations."
Quelques élèves ont fait la rencontre de l'association Handisup. Elle accompagne des jeunes en situation de handicap de la maternelle, jusqu'à leurs premiers emplois pour les intégrer dans la scolarité et le monde du travail. Cette organisation existe depuis 1989 elle est reconnue pour son aide apportée aux enfants handicapés. L'association possède une page internet on y trouve toutes les informations sur le sujet .
Handisup s'est présenté à Charles Péguy pour mettre les élèves en situation de handicap et leur montrer les difficultés que cela comporte dans la vie quotidienne. Une opération positive qui a permis de sensibiliser de nombreux élèves .
Léa : "Les différentes activités étaient très intéressantes, comme par exemple se mettre dans la peau d'un aveugle, d'un dislexique, d'une personne à mobilité réduite ou encore qui a des problèmes de vue. J'ai pu remarquer les difficultés que ces personnes rencontrent dans leur quotidien. Je pense que ce genre d'activités peut nous faire réfléchir afin de comprendre ces personnes."
Lauraline Pichon
et Mateo Baracassa-Luino, Secondes
La course solidaire
Les élèves de BTS dans le cadre de leurs études doivent présenter un projet PIC (projet d'intérêt collectif), et celui-ci valide une partie de leur examen de BTS.
Quel projet et pourquoi ?
Nous sommes des filles sportives et nous voulions allier notre passion du sport avec une association qui aide des personnes atteintes du cancer du sein car nous avons été touchées dans nos familles par cette maladie.
Des courses sont régulièrement organisées par le lycée et nous avons contacté une association "Europa Donna Nantes" son but : valoriser l'activité physique, aider à améliorer l'estime de soi, la qualité de vie en organisant des sorties à moto, en bateau...
Au départ nous voulions associer tous les élèves du lycée, mais 1600 élèves, c'est trop important, donc nous avons décidé de faire courir les secondes 495 élèves quand même.
Comment avez- vous monté le projet ?
Pour chaque projet, il y a un dossier à remplir élaboré avec Mme Cavaro afin de permettre le bon déroulement du projet. Elle nous accompagne tout au long de notre préparation pour aller voir les personnes relais du lycée ( adjoints responsables des secondes au lycée général et technique, la responsable de la sécurité interne, professeurs etc...) et les partenaires extérieurs (association référente, mairie, pompiers volontaires etc...).
Nous avons dû présenter notre dossier au " Charly Projet", (groupe de personnes qui valide les projets structurels et financiers).
Ensuite, nous avons crée un diaporama pour présenter l'association aux classes de secondes puis nous sommes passées dans chaque classe pour expliquer notre démarche.
Pour finir, chaque élève devait nous rendre un coupon réponse avec leur promesse de don, et leur chèque.
Le Jour J
Le jour de la course, nous avions 4 sessions de 120 élèves, ceux-ci accompagnés de leur professeur, et sur le terrain , nous avions notre DJ Baptiste pour assister nos sportifs.
A l'issue des courses, un goûter a été servi. Nous avons récolté 2170 € pour l'association.
Que diriez-vous de cette expérience ?
Nous sommes fières de l'aboutissement de notre projet, car nous avons monté ce projet de A à Z, en voir la finalité, que les élèves se soient investis et d'avoir bien communiquer avec tous les partenaires. Merci à toutes et tous.
Thifaine Lainé, Léa Fontanel BTS DATR
La pastorale et les projets associatifs
Le Lycée Charles Péguy, est volontaire et solidaire. C'est avec Jessica Filioux, de la commission Pastorale, que s'organise activement des actions bénévoles. Avec l’aide d’élèves, de professeurs et d’un personnel engagés et déterminés, de nombreux projets sont menés de front afin d’apporter notre aide à ceux qui le nécessitent.
Nouvellement mis en place, ces actions menées ponctuellement remplissent un objectif bien précis et correspondent à une cause qui nous tient à cœur. Ainsi cette année, le lycée a pu mettre en place des projets nombreux et variés tels que : L’aide à la lutte contre le cancer du sein, un Don du Sang, une course contre la faim, l’opération toutes pompes dehors, le Bol de riz ou encore la mise en place d’une commission jeune pour l’association Bénin Sud Loire.
Mais en quoi consistent exactement ces projets ?
La lutte contre le cancer du sein
Un midi, les élèves volontaires se sont retrouvés pour fabriquer des coussins pour la Ligue contre le cancer. De la conception à l’assemblage. Le résultat : un coussin en forme de cœur qui permet de soulager la douleur des femmes atteintes d’un cancer du sein et la satisfaction d’avoir participé à une action bénévole. Pour de nombreux élèves, cette journée a été l'occasion de jeter les dés d'une nouvelle pratique : la couture.
Le don du sang
En partenariat avec l'association de don du sang de Clisson, le lycée Charles Péguy a organisé un Don du Sang dans ses locaux pour ses élèves, son équipe pédagogique et son personnel ! Ils se sont relayés pour organiser une permanence afin de s’assurer que la collecte soit un franc succès. En tout, c’est 53 membres du lycée qui se sont présentés et 44 qui ont donné de leur sang. C'est 28 donneurs de plus que l'année dernière. Ainsi, ils contribuent activement à sauver des vies.
L’opération toutes pompes dehors
Le lycée a soutenu l’organisation l’Association Onco Plein Air (AOPA) en réalisant une collecte de chaussures au sein de l’établissement. Une fois ces dernières vendues, les bénéfices sont reversés à l’association qui organise des voyages pour des enfants de la région atteints du cancer. Faisant par le même temps travailler des personnes en situation d’exclusion professionnelle et donnant une nouvelle vie à nos chaussures, le lycée a choisi sa cause : celle des enfants. Cette année pour la première année d’existence du projet au sein de l’établissement, c’est presque 45 kilogrammes de chaussures qui ont été récupérés. L’ensemble de la collecte sur toute la région a permis de récupérer 82 tonnes de chaussures, de dégager un budget de 36 000 € ce qui va autoriser à une trentaine d’enfants de pouvoir se ressourcer quelques temps. C’est un bon début pour la collecte du lycée que l’on espère encore plus fructueuse l’année prochaine.Le Bol de riz
Ce projet organisé par la classe en dispositif ULIS (Les Unités localisées pour l’inclusion scolaire) consistait à prendre un plat unique composé uniquement de riz. Moins coûteux, il a permis qu’une partie de l’argent issue des repas des lycéens soit récoltée et reversée à l’association Pour un Sourire d’Enfant. Cette organisation aide les enfants cambodgiens à se nourrir, à s’éduquer et à s’insérer dans la vie professionnelle. Cette année, c’est près de 700 personnes qui ont pris part au dispositif et ont apporté leur aide. Un résultat admirable, qui on le souhaite sera amélioré encore l’année prochaine.
La commission jeune de l’association Amitié Bénin Sud Loire
L’association Amitié Bénin Sud Loire (ABSL) créée en 1999 a ouvert le centre Didier Bihan afin de venir en aide aux béninois démunis et plus particulièrement aux orphelins et aux enfants en situation de handicap. Ainsi elle a permis de construire un orphelinat, une école primaire, et une cantine. L’organisation a aussi impulsé la création de points d’eau potable et le parrainage de 24 enfants. Cette année, un groupe de lycéens s’est investi auprès de l’association pour former une commission jeune chargée de réaliser des actions pour financer les projets de l’association.
Lors du championnat de France de handball qui a eu lieu au lycée Charles Péguy le 28 et 29 avril 2019, ce groupe de jeunes engagé a organisé une vente de pains au chocolat. Avec un bénéfice de 115 € l’objectif a été rempli et même dépassé. L’argent récolté va ainsi permettre d’acheter une moto, moyen de transport indispensable au Bénin pour distribuer des médicaments de village en village.
La course solidaire (article détaillé ci-après par des élèves de BTS)
Laura Peuvel, Terminale
Une journée de découverte pour les tous petits
Le jeudi 25 Avril 2019, les élèves de seconde services aux personnes et aux territoires (SAPAT), avec la contribution des élèves de CAPA1, ont encadré 86 enfants de maternelle de l'école de Rouans.
Ils sont venus toute la matinée pour Pâques et pour découvrir des activités autour du cheval . Les élèves ont pu faire cinq activités différentes telles que : la chasse aux oeufs, le parcours du chevalier, le chamboule tout du cheval, un mémory et l'atelier du goût. Ils ont, également, eu l'occasion de découvrir la structure équestre.
Pour conclure cette matinée nous nous sommes réunis autour d'un pique-nique tous ensemble.
Une belle matinée où l'on a pu échanger avec les maternelles et repartir avec des informations complémentaires sur le cheval.
La classe de seconde SAPAT
Et après la 3ème professionnelle ?
Yanis et Candice sont élèves en troisième professionnelle cette année, ils nous confient leurs ambitions :
"Je suis venue, ici car l'enseignement professionnel me convenait mieux, de plus il y a un cadre magnifique. Le fait que nous sommes un petit effectif dans la classe, m'a permis de mieux apprendre. Pour finir l'internat est super.
L'année prochaine je souhaite aller à Pontchâteau pour faire une seconde AMA (Artisanat et Métiers d'Arts). Cela me plait car j'aime le dessin et créer plein de choses avec différents supports.
C'est grâce aux trois semaines de stage que j'ai su ce que je voulais faire."
Candice - Elève en 3ème
"Je suis venu dans ce lycée professionnel car mon collège me l'a conseillé. Il bénéficie d'un cadre idyllique pour les pauses et propose l'ouverture à des métiers inhabituels au travers des matières comme la mécanique et l'éducation socio-culturelle. L'avantage c'est qu'il y a trois stages dans l'année, pour découvrir différentes entreprises et différents domaines.
Pour l'année prochaine, j'ai fais plusieurs choix : le premier est une seconde ST2S, c'est un bac technologique santé et social, à la Colinière. J'ai fais ce choix car je serais en sport études et il y aura beaucoup d'activité physique.
Mon projet est de faire un BPJEPS pour pouvoir être éducateur sportif" .
Yanis - Elève en 3ème
Immersion en classe de Seconde
Oyku arrivée en janvier 2019, nous donne ses impressions de son immersion au lycée du Bois Tillac.
Comment s'est faite ton intégration dans le lycée ?
Avec la vie scolaire et les gens de ma classe, ils m'ont beaucoup aidée.
Qu'est-ce que tu as aimé dans le lycée ?
Les gens sont trop gentils et j'ai l'option cheval. J'ai commencé à apprendre à monter à cheval.
Qu'as-tu appris ?
Cela m'a permis d'améliorer mon français et j'apprends la culture française.
Quel niveau scolaire as-tu chez toi en Turquie ?
Ce n'est pas le même système scolaire chez moi, du coup c'est un peu compliqué de comparer les deux.
As-tu progressé en français ?
Oui, j'ai beaucoup progressé, au début c'était trop compliqué de parler et discuter avec les gens mais maintenant je comprends tout et parle beaucoup mieux.
Comment pourrais-tu définir le lycée ?
L'école est un peu en campagne et il y a beaucoup d'internes du coup les week-end et après l'école il n'y a pas de gens pour passer du temps. Mais à l'école, pendant les récréations, je suis avec les autres et c'est bien.
Qu'est-ce qui a été difficile pour toi ?
Apprendre à rester seule tout le temps, c'était trop difficile parce que chez moi je suis toujours avec des amis et ma famille.
Tu as passé une semaine avec les 1er STAV, comment cela s'est passé ?
C'était trop bien, nous avons visité la ville de Pornic, nous sommes allés au bord de la mer.
Peux-tu me raconter ta vie, en bref, en Turquie ?
J'habite en centre ville, à Istanbul. Je trouve toujours des occupations. Mon lycée est beaucoup plus grand (environ 1000 élèves). Il y a différentes activités, musée, théâtre, concerts,... au sein de l'établissement.
Louise Clochard, 2nde GT
Oyku Ozyurek, 2nde GT
Gamine du Bois Tillac remporte le Concours Modèles et Allures 2019
Comme tous les ans, s’est déroulé au lycée le Bois Tillac le Concours Modèles et Allures des jeunes chevaux.
Ce concours regroupe 3 épreuves, une cinquantaine de jeunes chevaux et plusieurs éleveurs.Certains des chevaux présentés étant en pension au lycée, les classes de 1ère et terminale CGEH ont été mobilisées pour les présenter en main et les monter. Une expérience enrichissante auprès de nombreux éleveurs et cavaliers professionnels.
Dans un premier temps, les éleveurs présentent leurs produits en liberté dans le manège. C’est une épreuve d’obstacles où l’on va juger le cheval sur ses aptitudes pour franchir un vertical et un auxerre, sur sa façon d’aborder l’obstacle sans l’aide d’un cavalier, de gérer ses foulées etc.
Une fois l’épreuve de saut terminée le cheval est présenté en main, au pas et au trot, à un juge qui va évaluer ses allures en fonction de critères précis.
Pour terminer ce concours, le jeune cheval est présenté monté aux trois allures. Ici les chevaux sont jugés en fonction de leurs capacités à s'engager et à porter le cavalier.
Enfin la gagnante des CMA, Gamine du Bois Tillac aura l’opportunité d’être présentée au Jumping International de la Baule.
Lucas Drogueux, 1ère CGEH
Semaine de la sécurité
Une semaine pour permettre aux jeunes d'ouvrir les yeux, et d'affronter la réalité avec des méthodes multiples.
Intervention Login
Les réseaux sociaux sont au coeur du débat, de nos jours. Guillaume Dorai est venu nous présenter sa vision des choses et surtout nous prévenir des risques quant à l'utilisation des réseaux sociaux. Cela a permis a un certain nombre d'élèves de se rendre compte de l'impact des publications, et l'interprétation que les gens peuvent faire quand on publie quelque chose. De plus, il nous a expliqué le chemin d'une image ou d'un texte public, par exemple, plus d'1 million de personnes peuvent regarder ce que l'on publie si notre compte est public. Certains d'entre nous, sommes passés de privé à public, grâce à l'intervention.
Intervention Réflexothérapie
Le stress est un facteur prédominant, d'une manière générale chez les français. Nous avons donc besoin de réguler cet aspect d'un point de vue psychosomatique. Sylvie Lecointe, intervenante en réflexothérapie, a pu nous faire vivre un instant de décompression par différentes techniques. Dans un premier temps nous avons appris à respirer pour mieux se détendre, relâcher les muscles et laisser s'évader l'esprit dans un milieu agréable. Puis, nous avons pu apprendre différents points de compression qui peuvent nous aider dans des moments où les émotions sont difficilement gérables (examens...).
Intervention "ça n'arrive pas qu'aux autres"
Le titre en dit long. Christophe Chabot, travaille auprès de jeunes, en réadaptation au CHU de Nantes. Il est venu nous raconter son expérience très touchante. Aujourd'hui beaucoup de jeunes, malheureusement n'ont pas conscience des conséquences de l'alcool et de la drogue sur notre corps. Certains jeunes, qui ont subi ou ont été consommateurs de ces produits, se retrouvent en fauteuil roulant pour le reste de leur vie. M. Chabot nous a sensibilisés sur ces substances néfastes pour notre corps et notre futur.
Julie Bureau,Responsable vie scolaire
A la découverte des traditions balkaniques
L'hiver dernier, 6 élèves de première de Charles Péguy ont pris la direction de la Bulgarie avec l'objectif d'y séjourner deux semaines. Ils étaient basés dans le lycée français Alphonse de Lamartine de Sofia, la capitale de la Bulgarie.
Les élèves allaient chaque jour au lycée avec leurs correspondants pour suivre des cours bilingues bulgare-français.
Les cours ne durent que 50 minutes avec des pauses entre chaque cours, ce qui permet d'enseigner chaque matière par bloc. Les horaires de cours s'étalent entre 12h30 et 18h45.
Les élèves du lycée Lamartine parlent très bien le français, ce qui a permis d'échanger sur les points communs et les différences entre la France et la Bulgarie, car contrairement à ce que l'on pourrait penser, la Bulgarie n'a rien à nous envier. C'est un pays relativement moderne même si l'architecture reflète encore la dépendance historique du régime communiste.
Autre différence avec la France, les élèves ne se restaurent pas sur place mais rentrent chez eux pour les repas. L'enseignement est très varié. Ainsi, les cours de sport se transforment en cours de danses bulgares.
Le séjour linguistique a été ponctué de visites culturelles : la cathédrale Alexander Nevski, le Musée historique de Sofia ou l'opéra. Jolie découverte encore que celle des montagnes Vitosha et Rila entourant la capitale.
Dans les restaurants de Sofia, on peut assister à des démonstrations de danses bulgares ou écouter des chants traditionnels.
La visite d'autres villes comme Plovdiv, Koprivtchitsa ou Varna donne une image de la variété de ce pays. Tout comme la multitude de ses plats savoureux : la Banitsa, le Lukanka ou encore la Moussaka. Une cuisine plutôt rustique et très goûteuse.
Iris Sauvaget, Première
Les belles surprises d'un séjour linguistique en Italie
Quatre filles de première faisant italien, sont parties en immersion dans ce pays pendant 15 jours.
Apolline et Héloïse sont parties à Milan. Léa et Alice ont pris la direction de Piacenza, une ville en dessous de Milan.
L'immersion durait deux semaines dans une famille d’accueil avec chacune une correspondante.
Particularité des lycées dont nous suivons les activités : les élèves n'ont cours que le matin et finissent vers 14h. Toute l'après- midi était donc libérée pour partir à la découverte de la ville et effectuer des visites.
Le premier duo était dans un lycée linguistique et le second dans un lycée scientifique.
Dans le premier lycée, les élèves de Charles Péguy ont bénéficié d'un enseignement différent du leur. Par exemple, en suivant des cours oraux de religion et en pratiquant de manière intensive la langue italienne laquelle dans ce lycée, est systématiquement traduite en français.
Plusieurs visites de la ville de Milan ont été organisées par les familles d'accueil. L'occasion de découvrir tous les aspects d'une ville qui est à la fois la capitale de la mode et un lieu chargé d'histoire.
Des moments de détente ont été appréciables en compagnie d'amis italiens.
Au début du séjour, les élèves ont rencontré quelques difficultés à plonger dans le bain linguistique mais l'italien étant leur deuxième langue, elles se sont peu à peu habituées. Cela a permis de créer un lien avec les familles et les correspondantes.
Autre intérêt de ce séjour : la découverte des coutumes italiennes, les plats traditionnels et la culture religieuse.
Au final ce voyage a été très instructif. Il a permis d'améliorer la maîtrise de la langue italienne et sa culture.
Apolline Leys, Première
Une semaine sur l'Europe
Du 1er au 5 Avril, le lycée Charles Péguy a organisé la semaine européenne. Le lycée place l’ouverture internationale au centre de sa politique et accueille de nombreux élèves étrangers en échange scolaire. Aussi, 80 % des élèves considèrent que cette tournure vers le monde est plus importante que la moyenne, notamment du fait des nombreux échanges, des voyages et des partenariats organisés par l’établissement.
Européennes ou non, les cultures du monde se sont invitées dans le lycée au cours d'activités et de divertissements variés. Cette semaine a ainsi été le moyen de resserrer les liens entre élèves français et élèves européens et du monde.
Cela a aussi été l’occasion d’interroger les lycéens sur la question européenne, d’autant plus brûlante aux vues des élections où certains ont voter. De cette manière, plus d’un élève sur deux reconnaît l’existence d’une culture européenne même s’il reconnaît cependant qu’elle demeure moins prégnante que la culture française.
Ainsi, sur le temps du repas, de 13 à 14h, les élèves étrangers présents au lycée nous ont présenté leur pays, leurs traditions et leur expérience, pour le bonheur des plus curieux.
Le lundi, Miki Arakaki et Makoto Kiryu, élèves japonais en France depuis septembre ont initié les élèves à leur culture plutôt méconnue. Postés dans la cafétéria, ils ont ainsi pu faire découvrir l'art de l’origami . A la fois ludique et sincère cet échange a particulièrement marqué les étudiants.
Miki Arakaki : Je me suis bien amusée et j’étais contente de partager ma culture avec les élèves. Nous avons fait des grenouilles et des roses. C’était un peu compliqué d'expliquer comment on faisait des origamis aux autres. C'était une bonne expérience.
Le mardi, deux élèves, une autrichienne Johanna Walter et une allemande, Lisa Hadelich arrivées au lycée en janvier et février 2019 ont initié les lycéens à la Walzer, la valse, une danse d’origine allemande, vieille du XVIIIème siècle. Plus compliquée qu’elle n’y paraît, entre esclaffements et concentration, certains se sont peut-être découvert un nouveau talent qu’il reste cependant à exploiter et à développer.
Johanna Walter : la semaine européenne était une bonne idée pour les élèves français comme pour les étrangers. Faire la connaissance de cultures différentes, nous a donné l'occasion de rencontrer des nouvelles personnes. C'était très intéressant et drôle. Pour le cours de valse, c'était très bien même s'il a fallu motiver les élèves pour qu'ils trouvent le courage de danser. Ce qui est sûr, c'est qu'il y avait d'excellentes danseuses.
Le jeudi, des élèves étrangers : d' Allemagne, Autriche, Suède, mais aussi Japon, Canada et Etats-Unis se sont rassemblés dans la salle de conférence. Accompagnés de nombreuses spécialités typiques de leur pays, concoctées eux-mêmes, ils ont fait voyager les lycéens de Charles Péguy dans des contrées lointaines et inconnues. De ce fait, ils ont pu faire partager leur culture culinaire aux curieux qui venaient à leur rencontre. Tout en se régalant, cet atelier a été le moyen d’ouvrir les jeunes nés au pays de la gastronomie à de nouvelles choses. Ainsi, Connor Grau et Danielle Prata, tous deux américains ont préparés des cookies grandement appréciés par les autres élèves. Miki et Makoto de leur côté ont préparés du riz au thé vert, appelé otyazuké en japonais. Ils ont remarqué que l’aventure effrayait certains élèves, mais finalement, les plus téméraires ont pris leur courage à deux mains et plusieurs s'y sont essayés. Malgré leurs réticences initiales, ils ont apprécié ce plat traditionnel .Connor a avoué que si cela n’avait pas été dans le cadre de la semaine européenne, il n'aurait sûrement jamais goûté ce plat. À l'image de Connor, de nombreux élèves ont participé et se sont découverts en échangeant sur leur différences culturelles.
Connor Grau : Je pense que l'idée de mélanger toutes les cultures était vraiment bien. J'ai bien aimé faire de nouvelles découvertes concernant les cultures des personnes que j'appelle maintenant mes amis et aussi créer de nouveaux liens avec des personnes que je connais un peu moins.
Johanna Walter : Pour la dégustation, nous avons fait un Apfelstrudel d'Autriche. Tout le monde l'a bien aimé et c'était intéressant de goûter des plats différents.
Miki Arakaki : Pendant que l'on préparait la dégustation avant que les gens arrivent, c'était très marrant puisque tout le monde parlait dans sa langue natale, simultanément. On pouvait entendre du japonais, de l'anglais, de l'allemand et du français. Nous avons été étonné par le nombre de participants nombreux. Je pense que c'était un bon moment pour tout le monde.
Le vendredi, l’élève brésilienne Sarah Ghannage Vicente en France depuis le août 2019 a voulu faire découvrir aux jeunes de Charles Péguy, la culture de son pays et une pratique qui lui est toute propre : le Capoeira. Art martial ludique et acrobatique, il a été hérité des peuples afro-américains pendant la période d’esclavage au XVIIème et XVIIIème siècle. Malheureusement empêchée pour des raisons personnelles, Sarah n'a pas pu nous faire découvrir cette activité venue tout droit du Brésil.
Cette semaine riche en émotions et palpitante a permis aux élèves d’échanger et de s’ouvrir à des cultures dont ils n’avaient pas connaissance, leur faisant ainsi prendre conscience de l’importance et de la richesse que la diversité des peuples et des cultures représentaient.
Laura Peuvel et Margaux Menand
Deux professeurs à Scarborough
J'ai eu déjà plusieurs fois l'opportunité de réaliser des séjours linguistiques au RU et Irlande grâce à une bourse Erasmus et je suis toujours revenue enthousiaste.
J'avoue toutefois avoir un faible pour Anglolang à Scarborough qui est très loin d'un certain mercantilisme adopté par bon nombre d'écoles de langues. Cette année (février 2019) j'y retournai donc pour la troisième fois !
Outre le Yorkshire qui est un comté magnifique et qui mérite vraiment de s'y attarder,j'apprécie énormément la qualité et la diversité des cours proposés à Anglolang. Les enseignants, Linda et Dave en l’occurrence, sont d'excellents pédagogues et savent vraiment s'adapter à nos besoins.
J'ai eu la chance cette année d'avoir des cours particuliers et ai pu échanger sur le vin et l'horticulture, développer ainsi mes connaissances lexicales et culturelles dans ces domaines qui me sont nécessaires pour mes cours de BTS avec mes collègues de spécialité. J'ai également suivi des cours avec des collègues étrangères (Allemandes, argentine, omanaise, thaïlandaise, espagnole) cela nous a permis d'échanger sur nos différentes cultures. Et comme à l'accoutumée j'étais logée chez l'habitant et suis retournée avec plaisir chez Bev retrouver le chat Bertie et les bons petits dîners !
J'attends avec impatience mon prochain et sans doute dernier séjour à Anglolang. Le Brexit risque hélas de jouer l'oiseau de mauvais augure !
Sophie Tessier-Bonneau,
Professeur d'anglais
Direction les USA...
Du 31 mars au 15 avril, nous avons eu la chance d'aller aux États-Unis et plus particulièrement en Californie. Pour vivre cette expérience à fond, nous avons été immergés dans des familles américaines à San Francisco et à Sacramento.
Nous avons pu ainsi améliorer notre anglais et découvrir la culture américaine. Durant ce voyage, nous avons constaté pas mal de différences entre la France et les USA, notamment le système scolaire et le mode de vie.
Aux USA, les élèves ont très peu de cours (6 cours à choisir), et chaque jour, les élèves ont les mêmes cours. Ils commencent l'école en général, assez tôt le matin et terminent plus tôt l'après-midi.
Les après-midis sont consacrés à leurs clubs : sports, arts, matières scolaires en groupe ou encore aux activités extra-scolaires.
Pendant les cours, les élèves peuvent manger, utiliser leur téléphone, écouter de la musique ou encore faire leur devoirs...mais une seule chose est interdite : parler c'est un manque de respect envers l'adulte.
Aux USA, le mode de vie est très différent du nôtre. Entre les routes, les panneaux (publicitaires), les voitures et les maisons...tout est plus grand. Les gens mangent à toute heure dans la journée et les repas le soir sont pris généralement vers 18h-19h, le dessert vers 21h-22h .
Nous avons aussi pu découvrir les différentes villes, les magnifiques paysages et bien sûr pouvoir échanger avec eux. Nos familles américaines ont été très sympathiques et super cool avec nous.
Nous en gardons un excellent souvenir, et avons, pour certains, gardé contact avec eux. Cette expérience a été riche en émotions, car nous avons pu leur faire découvrir notre culture, et leur expliquer nos habitudes et notre mode de vie. C'était un voyage exceptionnel.
Léa Ulisses et Bastien Vallais, Secondes.
Un séjour en Chine
Pendant 15 jours, 28 élèves de Charles Péguy, dont une quinzaine de sinisants, et deux professeurs, Mme Onillon et Mr Baronnet, ont voyagé à l'autre bout du monde : en Chine.
Ils ont tout d'abord atterri à Shanghaï où ils sont restés deux nuits. Ils sont allés dans un parc, ont chanté avec des personnes âgées, ont visité des vieux quartiers et se sont baladés dans des rues commerçantes. Ils ont également vu un spectacle d'acrobaties et le Temple du Bouddha de Jade. Ils sont ensuite partis pour Tongli.
Tongli est une petite ville traditionnelle chinoise, qui compte tout de même 70 000 habitants. Elle est bâtie sur l'eau et est surnommée, avec Suzhou, la Venise chinoise. À Tongli, les élèves ont pu visiter la vieille ville et le Jardin Tuisi, l'ancien jardin d'un mandarin.
Puis, direction Suzhou où les élèves se sont baladés et ont visité le musée des arts. Ils ont ensuite pris le train vers Pékin et y ont passé la nuit.
Les élèves et les enseignants sont restés à Pékin durant trois nuits. Ils ont ainsi pu aller sur la place Tian'anmen, visiter la Cité Interdite et voir l'impressionnante Muraille de Chine. Ils ont assisté à la culture des perles d'huîtres, un spectacle de kung-fu, la fabrication des objets en cloisonné et la cérémonie du thé. Ils ont également été accueillis dans un lycée franco-chinois où des jeunes chinois leurs ont récité des poèmes et où ils ont pu assister à un cours de kung fu. Ils ont été manger chez l'habitant où ils ont pu apprendre à fabriquer des raviolis chinoises. Ils ont visité le Palais d'Été et le Temple du Ciel et ont été sur le site Olympique de Pékin.
Cette expérience a été pour eux l'occasion de s'enrichir et de s'ouvrir à une autre culture. Ce fut un voyage vraiment incroyable qu'aucun d'eux n'est prêt d'oublier.
Ulysse Vivien et Elisa Basile
Echange avec la Bulgarie
Louise et Krissie se sont rencontrées en mars lors de l'échange à Sofia.
Louise : mon voyage en Bulgarie se passe extraordinairement bien, ma correspondante a beaucoup de points communs avec moi. Nous passons beaucoup de temps ensemble et rigolons très souvent.
J’ai rencontré plusieurs de ses amis, tous adorables également. Elle m’a appris quelques mots bulgares et m’a fait découvrir beaucoup de traditions. Selon moi cet échange est très enrichissant car l’on découvre de nouvelles cultures et nous créons des liens très forts qui j’espère dureront très longtemps.
Krissie : au début j’étais un peu stressée, je ne savais pas trop à quoi m’attendre, je n’avais pas supposé pouvoir aussi bien m’entendre avec ma correspondante, mais j’ai été agréablement surprise car nous sommes devenues rapidement très proches étant donné que nous vivons ensemble et partageons beaucoup de choses.
Cela m’a beaucoup aidée pour approfondir mon français et sortir de ma zone de confort en ce qui concerne la rencontre de personnes n’ayant pas les mêmes habitudes et traditions.
J’ai hâte de venir en France pour découvrir ces traditions et cultures.
Propos recueillis auprès
de Mme Quéméré (prof Hist/Géo)
Voyage en Espagne
Durant la semaine du 31 mars au 5 avril 2019, une trentaine d'élèves de première a pu partir en voyage linguistique à Madrid. Voici des propos recueillis auprès d’un des élèves :
Pourquoi as-tu voulu partir en Espagne ?
« Je voulais du changement dans ma vie qui est très monotone. Certains de mes amis partaient et cela m'a motivé à partir aussi. Rater des cours ne me dérangeait pas et j'avais envie de découvrir l'Espagne et un nouveau mode de vie. »
Comment s'est déroulée l'immersion ?
« Nous étions logés avec une amie dans un petit appartement chez une femme âgée. Nous avions chacun notre chambre, les tableaux et éléments de décorations étaient tous scotchés aux murs. Les plats étaient étranges mais notre hôte était très gentille. Nous visitions beaucoup et avions aussi quelques temps libres. Nous avons découvert des coutumes traditionnelles comme par exemple, une initiation au flamenco. Le dernier jour avant de revenir en France, nous sommes allés trois heures dans un lycée espagnol qui reçoit aussi bien des élèves en situation de handicaps moteurs , mentaux et cela crée une très bonne ambiance avec les autres élèves.
Des activités ou des visites qui t'auraient marquées ?
« La visite du tombeau de Franco, c'était très intéressant mais à la fois angoissant, avec une atmosphère assez pesante. L'histoire de financement de ce tombeau est un sujet très sensible en Espagne et nous nous en sommes rendus compte lors de cette visite. La dégustation des « Churros con chocolate » était délicieuse. La visite du Museo de la Reina Sofia était aussi très agréable, car les œuvres présentées étaient très belles. Aussi, dans les rues, nous croisions très souvent des musiciens indépendants, ce qui rajoutait une atmosphère très agréable. »
Que t’a apporté cette expérience ?
« Cela m'a crée beaucoup de bons souvenirs, et cela a enrichi ma culture personnelle et notamment historique. Cette semaine est passée très, trop vite, nous n'avions pas envie de rentrer car l'ambiance et le pays étaient superbes. Même si parfois, la communication était difficile à cause de la barrière de la langue, nous réussissions à nous faire comprendre. Si certains ont la possibilité de partir en voyage, en Espagne ou non, il ne faut pas hésiter car c'est une expérience très enrichissante. »
Anne-Blanche Le Brizaut, Première