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N° 33 - Novembre 2020 | www.charles-peguy.net |
Antoine Priou, assistant vie scolaire
Quel est votre parcours professionnel ?
J'ai essentiellement travaillé dans le monde de l'animation ; en parallèle de mes études j'ai passé mon BAFA en 2005.
Lorsque j'ai obtenu mon BAC pro commerce ma structure de stage BAFA m'a proposé un contrat que j'ai accepté.
Je faisais du périscolaire et de l'accueil de loisirs.
En 2011, j'ai souhaité me professionnaliser, et je suis parti en formation pour obtenir un BPJEPS LTP (Brevet Professionnel de la Jeunesse et de l'Éducation Populaire et du Sport option Loisirs Tout Public).
Par l'obtention de ce diplôme, j'ai pu obtenir un poste à la Ville de Vertou pour être responsable des animations dans une école et directeur de l'accueil de loisirs de la commune.
En 2019, j'ai rencontré le besoin de voir autre chose, j'ai tenté une expérience dans la maçonnerie qui est tout autre chose. Je suis heureux d'avoir fait l'expérience mais je n'arrivais pas à me projeter dans l'avenir dans ce type de métier. L'humain me manquait... J'ai alors postulé dans différents établissements scolaires et me voilà ici avec un grand plaisir.
En quoi consiste votre métier au sein de l'établissement ?
Mon rôle au lycée en plus du travail de surveillance classique est d'accompagner les élèves afin que chacun puisse s'épanouir au mieux durant ses années lycée.
D'être à l'écoute, éventuellement de donner des conseils, notamment auprès des élèves des 6 classes dont je suis le référent vie scolaire.
Les éducateurs de vie scolaire sont présents pour animer des temps hors cours en mettant en place des animations sur des semaines à thèmes (semaines des langues étrangères, du bien-être, des talents...) ainsi que l'animation de différents clubs (danse, musique...) ; d'ailleurs je suis référent sur celui de la musique.
Propos recueillis par
Louise LEFORT première
Le lycée Charles Péguy a 60 ans en 2021...
Chantal est entrée comme élève en 1965 au lycée. Elle raconte...
Pour la petite histoire, le lycée a été construit en 1962 par les soeurs de Torfou qui voulaient une école ménagère pour les filles. Mais les premières élèves qui arrivaient en 1962 ne pouvaient pas l’intégrer dès septembre, car la construction n’était pas terminée.
En attendant, elles ont donc étudié dans une salle à côté de l’église de Gorges. Il y avait 78 jeunes filles qui venaient de plusieurs villages. Beaucoup venaient en mobylette ou restaient à l’internat. A l’époque il n’y avait qu’un bâtiment, le "A".
Nous avons retrouvé une ancienne élève, Chantal Delhommeau, qui vient de Château-Thébaud.
“Je suis rentrée à l’école Charles Péguy en 1965. La première année, j’étais à l’internat par manque de transport.
Chaque année de plus en plus de filles intégraient l’école, et le lycée a dû s'agrandir et il y a eu de plus en plus de cars.
Je me souviens très bien de cette période. Nous étions vêtues d’une blouse et de grandes chaussettes. Je suis restée trois ans là-bas de 1965 à 1968 pour passer mon CAP que je n’ai pas eu tout de suite par manque de concentration et bavardages avec les copines. Mes parents ont donc voulu que je le repasse.
Ce CAP était basé sur l’agriculture et le vignoble, comme les principales élèves venaient du territoire. Il y avait également des cours de cuisine et de ménage pour apprendre à vivre seule. J’en garde d’ailleurs un merveilleux souvenir.
Le lycée s'est toujours développé. Les garçons l'ont intégré vers 1970 et le nombre d'élèves n'a fait qu'augmenter.
Je suis revenue en 2000 pour une initiation en informatique proposée par le lycée pour des personnes n'ayant jamais utilisé d’ordinateur…J'ai bien aimé également, cela m'a rappelé de nombreux souvenirs passés dans cet établissement."
Méline DELHOMMEAU Seconde
Pour faire suite au Péguy Mag' N°33, un peu d'histoire
De 1971 à 1981
En 1971 - 1972 c'est la cinquième tranche des travaux, cette nouvelle année scolaire voit l'ouverture du bâtiment B et d'une section BTAO option économie agricole, avec un effectif de 491 élèves.
En août 1973, soeur Thérèse Clavier laisse sa place de directrice à Monsieur André Lemarié.
Durant cette décennie, il y a construction de laboratoire de physique chimie, d'une salle audiovisuelle (qui est louée occasionnellement), d'agrandissement de l'internat et du restaurant scolaire. A cette période pour l'internat, les élèves peuvent choisir une chambre à 1, 2 ou 3 lits ou le dortoir.
Un projet de construction d'un gymnase ne peut pas aboutir à cause du terrain qui n'est pas adéquat.
Suite au mois de mars et sur instagram à partir de janvier...
Si vous souhaitez nous envoyer un message ou des photos sur l'histoire du lycée voici l'adresse :
60ansLCP@charles-peguy.net
Christine CAUCHON Adjointe de Direction
Du sang neuf au laboratoire
A la rentrée, deux laborantines ont investi les locaux de sciences.
Eléonore Champain :
"J’ai obtenu un bac scientifique à la suite duquel j’ai intégré la classe préparatoire BCPST (biologie, chimie, physique, sciences de la Terre) au lycée Clemenceau à Nantes.
Après mes 2 ans de prépa, j’ai fait une licence biochimie biologie moléculaire à l’université de Nantes puis une année de master biologie-santé.
Durant mes études, j’ai réalisé un stage à l’institut du thorax à Nantes. J’ai également travaillé en tant que préparatrice polyvalente dans une usine de mercerie pendant 6 ans (job d’été).
Après mes études, j’ai travaillé quelques mois à l’expédition dans une usine d’agro-alimentaire.
Je suis arrivée au lycée en septembre 2019 en tant que responsable des laboratoires avec diverses missions :
- gestion de l’emploi du temps des labos,
- gestion du budget du labo (devis, suivi des commandes, SAV),
- maintenance,
- suivi et entretien du matériel,
- préparation des travaux pratiques,
- veille à la sécurité des laboratoires.
C’est un travail très varié avec des liens avec les profs de sciences, ce qui est enrichissant.
Aujourd’hui, nous souhaitons organiser le labo plus à notre image, se réapproprier les espaces de stockage afin de faciliter la préparation des travaux pratiques.
Nous essayons également de faire attention à nos déchets notamment avec l’utilisation d’une tablette numérique qui nous évite l’impression des fiches de matériel".
Tifenn Evano :
"Avant Charles Peguy : j’ai réalisé un BAC STL (sciences et techniques de laboratoire) au lycée Saint Félix de la Salle à Nantes. Par la suite j’ai obtenu un BTS métiers de la chimie en alternance au CFA toujours à Saint Félix la Salle. J’ai réalisé mon apprentissage dans une entreprise de broyage de ciment nommée EQIOM et située à Montoir de Bretagne où j’effectuais des analyses en sortie de silo avant la vente du ciment.
Je suis arrivée au lycée Charles Péguy au début du mois de septembre en tant que technicienne de laboratoire, dite laborantine où j’effectue diverses tâches :
- préparation des travaux pratiques en Sciences et vie de la terre, chimie et physique ;
- étalonnage des appareils utilisés par les élèves, contrôle du matériel (balances, sondes…) ainsi que de l’état des échantillons, matières, produits ;
- nettoyage de la verrerie après chaque fin de TP ;
- préparation de solutions pour les TP selon les exigences des professeurs ;
- assistance en cas de problème de matériel réalisation de montage de tests et d’essais selon un protocole, et désinfection des lunettes de sécurité après chaque TP.
En cette période de crise sanitaire le travail de désinfection prend une place importante pour continuer les cours sereinement.
Ce qui me plait dans mon travail, ce sont les tâches diverses et variées à effectuer, avec chaque jour de nouvelles choses en perspective.
Je ne suis pas là depuis très longtemps mais c’est très facile de prendre ses marques dans les laboratoires de Charles Péguy. Je suis très heureuse d'être arrivée à Charles Péguy car cela va me faire me réadapter aux sciences d’une autre manière que mon expérience précédente".
S'adapter à la crise
La crise sanitaire nous oblige à revisiter l’ensemble de nos pratiques.
C’est aussi le cas pour l’organisation des Portes Ouvertes dans les établissements. Ces manifestations sont importantes pour les familles car elles permettent la rencontre ; de prendre conscience de l’atmosphère d’un établissement et de sentir si cela correspond aux attentes des futurs lycéens.
Les salons ont tous été annulés, les rencontres avec les familles dans les collèges ont évolué souvent sous forme de webinaire car les rassemblements ont été suspendus.
Portes ouvertes en virtuel
Au Lycée Charles Péguy et au Lycée Saint-Gabriel Nantes Océan au Bois Tillac, nous avons donc imaginé des Portes Ouvertes en mode virtuel. Sur nos sites internet, les familles pourront ouvrir une trentaine de portes. En fonction d’un thème, une personne répondra à toutes leurs questions en direct, comme s’ils se rendaient sur site.
Dès qu’ils auront la réponse à leur question, ils pourront refermer leur porte vituelle, puis en ouvrir une autre et faire ainsi une autre rencontre.
Le livret de formation de nos lycées sera en version numérique sur les sites, et aussi de nombreuses capsules vidéo permettront de découvrir les sites, les salles spécifiques, les spécialités, les formations.
Les dates retenues : le 15 décembre 2020, le 19 janvier et le 25 mars 2021, de 18h30 à 20h.
Pas de déplacement pour les familles : tout se passe de la maison, en direct.
Que ferons nous de ces innovations une fois la crise sanitaire passée ?
Conserverons-nous le distanciel ? Nous avons cependant la conviction que la rencontre en présentiel reste indispensable.
Mais pourquoi pas, la possibilité pour les familles de choisir un modèle .
L’ensemble des communautés éducatives du Lycée Charles Péguy et du Lycée Saint-Gabriel Nantes Océan se joint à moi pour vous souhaiter de belles fêtes de fin d’année.
Sylvain OLIVIER Directeur
Habillement : les filles font de la résistance
Suite à des avis controversés sur le net, à propos des tenues vestimentaires pour les jeunes filles dans les lycées, l'équipe du Péguy Mag a souhaité s'exprimer sur le sujet.
Les faits
Mardi 8 septembre 2020, une jeune adulte étudiante en littérature s'est vu refuser l’entrée au célèbre Musée d’Orsay par les agents de sécurité, qui ont donné comme justification, le décolleté trop plongeant de la jeune femme.
C’était un jour de fortes chaleurs et grand nombre de personnes étaient vêtues de tenues légères, adaptées à la saison.
La jeune étudiante a donc affirmé avoir été victime de discriminations sexistes face aux autres visiteurs et aux hommes à qui ce genre de remarques n’est jamais prononcé.
Les jeunes filles sont victimes d’hypersexualisation, c’est-à-dire que, depuis la révolution sexuelle des années 1960, les jeunes sont mises en scène avec des tenues qui dévoilent des parties du corps féminin. Ceci affecte le développement de l'enfance et de l'adolescence.
Ainsi cela dérange certaines personnes qui affirment que cela déconcentre facilement les hommes.
Donc les femmes, de par leur anatomie, devraient cacher leur corps pour ne pas que la société leur reproche une attitude sexuelle ?
Action "Femen"
Outrée par les propos sexistes, la jeune étudiante partage cela sur les réseaux sociaux.
Face à cette histoire rapidement diffusée, cinq jours plus tard s'est déroulée l'action "Femen" au musée d'Orsay : un groupe de femmes s'est exposé la poitrine dénudée, pour faire référence aux remarques faites à la jeune étudiante et ont affirmé à haute voix : "l'obscénité est dans vos yeux".
Cet événement au musée d’Orsay a été une prise de conscience instantanée sur cette inégalité lourde à porter.
#lundi14septembre
Suite à cette polémique, M. Blanquer, ministre de l'Education nationale, a déclaré que les élèves devaient s'habiller de manière à respecter la "tenue républicaine".
Les internautes ont exploité cette phrase. Ils ont créé un hashtag #lundi14septembre, où un nombre conséquent de jeunes filles ont défié les règlements de leurs lieux d’enseignement et se sont vêtues de tenues légères adaptées à la température, mais qui fâcheusement contraient les interdits de leurs écoles.
L’objectif étant de soutenir la cause féminine, qui subit donc d’innombrables observations sexistes face aux tenues de chacune.
Le mouvement visait principalement les milieux scolaires qui semblent restreindre donc beaucoup les jeunes filles sur les vêtements autorisés.
Pourtant les lois nous donnent libre accès à l’éducation et à nous apprêter librement. Seules les représentations religieuses ostentatoires sont interdites en raison du respect de la laïcité.
La tenue vestimentaire a toujours été un point de divergence selon les époques, et même si cela a évolué, les inégalités perdurent et laissent place à de nombreux débats sur la liberté vestimentaire accordée aux femmes.
Les femmes ont toujours été contraintes de suivre certaines lois discriminatoires pour ne pas déroger à la bienséance de l’époque.
Les restrictions vestimentaires de notre époque concernant la gente féminine, n’est-il pas un reste du système patriarcal qui nous suit encore aujourd’hui ?
Mélanie Heysch, terminale
Règlement, uniforme ou pas, tenue correcte... le débat !
Au lycée Charles-Péguy, que pense-t-on du débat sur la tenue vestimentaire des filles ? Les reporters du Péguy'mag se sont interrogés, ont recueilli des avis divers tout en ayant lu ce que dit le règlement.
Chaque établissement scolaire a son propre règlement intérieur concernant la tenue et cela ne concerne pas uniquement la Francophonie.
Les shorts, débardeurs, décolletés et crop-tops sont au coeur de l’indignation, mais pourquoi ?
Que dit
notre règlement ?
Voici ce que dit le règlement du lycée : "Il est exigé que les lycéens aient une tenue vestimentaire professionnelle respectueuse et adaptée à l'intérieur du lycée et pendant les activités scolaires extérieures."
Les élèves
se questionnent :
"Il n’est donc écrit nulle part qu’un crop top ou qu’un short ne soient pas adaptés à une scolarité au lycée.
Pourquoi le règlement ne décrit pas les tenues non adaptées ? Quelles sont les justifications de ces restrictions vestimentaires ?"
Le lycée répond :
A Charles Péguy les valeurs sont le respect et la confiance.
La vie en communauté doit avoir un cadre dans lequel les personnes doivent donner du sens et s'épanouir.
Donc un règlement impose une directive qui peut rester floue pour certains, car elle n'a pas encore fait sens et pour d'autres est une évidence.
Une question simple posée à l'élève quand sa tenue ne nous semble pas adaptée est : "Irais-tu te présenter dans la vie professionnelle dans cette tenue vestimentaire ?"
Dans tous les cas rencontrés l'élève comprend tout de suite les propos.
Il y a des tenues pour le travail, pour la plage, pour le sport....
Notre rôle d'éducateur est de préparer le jeune à sa future vie professionnelle.
Pour ou contre
un uniforme ?
La solution ne serait-elle pas le port d'un vêtement uniformisé comme cela se pratique dans divers pays. Les avis, au sein des lycéens interrogés, sont partagés.
Pour
"Cela évite la mise en avant des marques"
"Il n'y a pas de doute pour s'habiller correctement ou non"
"Cela réduit les moqueries, harcèlements et compétition des marques"
"Pour effacer la distinction sociale"
Contre
"Il faut laisser la liberté de choix d'expression"
"C'est logistiquement compliqué de le mettre en place"
"Cela empêche l'expression de sa personnalité"
"A chacun son style et c'est un droit à l'identité"
"J'aime trop la mode, les individualités et le côté artistique, on peut être en uniforme et quand même être dans la provoc, c'est la façon dont on porte le vêtement qui donne le ton".
Que signifie une
tenue correcte ?
Les reporters ont questionné des élèves, des personnels et des profs du lycée, par souci de confidentialité, nous avons repris des opinions diverses sans donner de prénoms ni de noms.
Une tenue correcte c'est :
"Pas de jupe ou de robe trop courte, de décolletés trop plongeants où l'on voit la poitrine".
"Pas de mini-jupe ou de short trop court".
"Adapter sa tenue a son milieu (travail, lycée, copains...)"
"Au lycée et au travail les règles sont les mêmes".
"Sobre, pantalon, pull, tee-shirt propice à l'étude".
"Tenue que l'on pourrait mettre au travail, donc pas de message (ex :feuille de cannabis sur le sweat)".
"Des vêtements où l'on se sent bien dans sa peau ".
"Une tenue pas provocante c'est pas de short court pour les garçons et pas de décolleté trop profond ou jupe trop courte pour les filles car ça ne se prête pas au lycée"
"Quand on est éducateur on doit poser des limites et ne pas autoriser des vêtements trop dénudés ou trop déchirés même si c'est "mode", car on doit aussi préserver les personnes des remarques ou moqueries et puis le lycée est comme un lieu de travail."
"On ne peut pas tout mettre au lycée".
"Je n'ai jamais vu le ventre d'un gars ou dans une tenue incorrecte, par contre les filles oui ;on parle d'égalité mais les gars ne se permettent pas autant de fantaisie".
Comment je m'habille au lycée ?
"Je fais attention car je suis une adulte et je ne m'habille pas comme les élèves".
"Je fais un effort pour être présentable, car chez moi je suis plus décontracté et je ne veux pas imposer certaines tenues à mes collègues".
"Chez moi, jean baskets, mais au travail je suis plus apprêtée on a une image à respecter face à nos élèves".
"On ne met pas les mêmes vêtements que nos élèves".
"J'aime bien être en pantalon décontracté pour passer inaperçue".
"Je viens pour travailler et non pour plaire".
"Je ne mets pas de jupe au lycée, mais chez moi oui".
"Je change en fonction des endroits où je vais, le lycée, le travail, les amis".
Vous êtes vous interdit de porter des tenues au lycée ?
" Oui au début de ma carrière de prof , mais plus maintenant".
"Je ne mets pas de talon au lycée mais en dehors oui".
"Je fais attention car quand il fait chaud, je veux me mettre en croq-top mais je me suis retenue car je sais que ce n'est pas adapté au sein du lycée".
"Au collège, on ne pouvait pas s'habiller à la mode, mais au lycée c'est plus libre".
"Nous ne sommes pas à la plage, c'est une question de respect envers les profs et les élèves et la direction.Et puis c'est un principe moral".
Candice Dreno,
Olympe Collignonpremières
Première place au défi mobilité
Du 21 au 25 septembre 2020, l'ADEME et l'association Alisée ont invité l'ensemble des établissements (professionnels et scolaires) de la région Pays de la Loire à se mobiliser ensemble afin de repenser et de (re)découvrir les usages de la mobilité sur les trajets domicile-travail et domicile-école.
Cette action est soutenue par la région des Pays de la Loire.
Pour cette deuxième édition, le lycée Charles Péguy s'est lancé dans l'aventure. Les élèves et personnels du lycée ont fait parti des 3.625 participants (dont 567 scolaires) répartis sur 216 établissements mobilisés afin de se déplacer en mode écomobile !
1er au défi
Pour une première participation le lycée a obtenu la première place.
Le lycée a enregistré 429 trajets pour 96 participants soit 12 789,20 km ou 1 591,11 kg de CO2 économisés.
Nous félicitons les 96 personnes qui ont participé à ce défi et rendez-vous du 31 mai au 6 juin 2021 pour la troisième édition.
Nous comptons sur votre participation.
Christine Cauchon Adjointe de direction
L'internat, une ambiance familiale
L'internat de 160 places, permet aux élèves de rester au lycée la semaine, ou seulement 2 ou 3 jours par semaine.
Après leur journée de cours, ils se retrouvent tous pour un rapide goûter, avant de rejoindre les différents lieux d'étude du soir. Ils ont le choix entre 2 salles d'étude, une salle informatique et une salle au CDI. Ils peuvent également faire du sport (musculation, escalade, sports collectifs en fonction du jour), encadré par des professeurs d'EPS.
A 19h30, c'est l'heure de dîner. Après le repas, chacun est libre : rejoindre sa chambre, descendre à la cafétéria pour discuter, jouer... De nombreux jeux de société ou jeux de cartes sont à disposition. Il y a également un film (ou match de foot) diffusé tous les soirs... Le programme est établi à l'avance avec les élèves. La seule règle est de bien respecter le silence dans l'internat à partir de 21h30.
Les mercredis après-midi, une partie des internes reste également au lycée. C'est le moment pour les animateurs de proposer des activités variées en fonction des envies des élèves. Il y en a pour tous les goûts : karaoké, just dance, jeux, sport, confection de gâteaux... C'est également un moment privilégié pour prendre le temps de discuter, d'apprendre à se connaître, de se couper un peu du rythme de la semaine. Avant chaque vacances scolaires, une sortie est organisée, nous sommes donc allés au Paintball avant les vacances de la Toussaint.
L'internat c'est avant tout un petit "cocon" dans ce grand lycée. C'est l'occasion d'apprendre à connaître et de créer des affinités avec des personnes que nous ne voyons pas forcément dans la journée. Chacun doit s'y sentir bien... un peu comme à la maison.
C'est aussi l'opportunité de créer des liens d'amitié durables, de l'entraide. En général, au bout de 3 ans d'internat, les élèves ont souvent un petit pincement au coeur de quitter cette ambiance, mais ils repartent les valises pleines de jolis souvenirs.
Mathilde Assistante de vie scolaire
Un art à découvrir, le beatbox
L'école des arts, qu'est-ce que c'est ?
L’école des arts et du spectacle a ouvert ses portes au sein du lycée Charles Péguy en septembre 2018. L’année a été consacrée à la création d’un spectacle, « Valises », mêlant chants, danses et théâtre. Intégré à la saison culturelle de La Stella Auditorium, il a fait salle comble et conquis le public.
Pour cette année 2020/2021, l’école évolue et propose aux élèves trois types d’activités : des ateliers de danse, des stages et une comédie musicale.
Quoi de neuf cette année ?
Pour ces stages, Charles Péguy fait appel à des professionnels en la matière. Pour les vacances d'automne, des élèves ont pu s'initier à maitriser le cadrage et la lumière lors du stage photo (photo du groupe).
Chaque année, de nouveaux stages sont mis en place, cette année la nouveauté c’est le beatbox.
Qu'est- ce que le beatbox ?
Le beatbox (mot anglais) veut dire boîte à rythme humaine. Cela consiste à faire de la musique en imitant des instruments uniquement avec sa bouche et en chantant, en grande partie, les percussions. Le beatboxer utilise la totalité de l'appareil phonatoire et buccal.
Le planning des 22 et 23 février
- Le stage de Beatbox avec “Furax“, champion de France.
- Le stage de sérigraphie avec Erwan Astier, diplômé d'un master en design global et professeur d'arts appliqués à Angers et illustrateur.
- Le stage d'écriture pour jouer avec les mots et leur sens, et découvrir le slam rythmique.
Lors de ces stages, les élèves peuvent découvrir de nouveaux horizons, approfondir leurs connaissances dans une de leurs passions (photo, écriture, chant, cinéma, etc...). Voire même se créer de nouvelles passions.
Comment s'inscrire ?
Pour s'inscrire, au stage de chant, de cinéma ou de design textile, il faut envoyer un mail à l'adresse :
ecoledesarts@charles-peguy.net
Loris Barrault, seconde
L'équipe de philo se renouvelle
Cette année le lycée a la chance d'accueillir de nouveaux vi(sages) au sein de l'équipe de professeurs de philosophie.
D'où venez-vous et dans quel lycée étiez-vous avant ?
Mme Guyader : Je viens de Nantes. L’année dernière, j’enseignais au lycée Saint-Joseph à Châteaubriant.
M. Gueye : Je viens de la ville de Pout (Sénégal) pour poursuivre mes études de philosophie à l’université de Poitiers. Titulaire d’un master en philosophie et d'un master en encadrement éducatif à l’université de Poitiers, j’ai par la suite entamé une carrière dans l’enseignement en France. J’ai travaillé pendant deux ans dans l’académie de Poitiers au lycée Saint-Charles de Thouars avant de venir dans l’académie de Nantes au Lycée Saint-Félix La Salle puis au lycée Charles Péguy de Gorges.
M. Marty : Je suis originaire de Toulouse et cela fait 5 ans que je vis en Vendée. J’enseignais au Lycée Notre Dame à Challans.
Pourquoi avez-vous décidé de changer et de venir au lycée Charles Péguy ?
Mme Guyader : Comme je suis suppléante on m’a proposé le poste et j’en suis très heureuse.
M. Gueye : Connu pour son dynamisme et réputé pour la qualité de l'enseignement qu'on y dispense, le tout, dans un environnement propice qui offre à la fois les conditions nécessaires à l'épanouissement intellectuel et à la réussite professionnelle, le choix de servir en tant que professeur de philosophie au lycée Charles Péguy m’avait semblé être le meilleur parmi cette palette d'éventualités qui s'offrait à moi.
M. Marty : Le changement d’établissement est lié à l’obtention du concours et c’est donc mon premier poste en tant que titulaire. J’ai choisi Charles Péguy parce que c’est un grand lycée et j’aime les grandes structures qui brassent des gens différents et venant de tous horizons. De plus le lycée est tourné vers les arts du spectacle et c’est une spécificité à laquelle je suis sensible.
Pourquoi devenir professeur de philosophie ?
Mme Guyader : J’aime la philosophie et j’ai pensé que devenir une bonne pédagogue était un bel objectif… Suivre l’évolution de la construction des raisonnements des élèves est intéressant et le rythme de ce travail me convient.
M. Gueye : Ayant eu la passion de la philosophie depuis les classes de seconde et de première à travers des lectures et étant aussi influencé et séduit par la maîtrise et la pédagogie de mon professeur de philosophie d’alors, en classe de terminale, en l’occurrence M. Saliou YOUM, poursuivre ainsi mes études en philosophie et de surcroît avoir l’opportunité d’enseigner ladite discipline a toujours été pour moi un objectif teinté d’adulation. Il s’érigeait en sacerdoce qu’il me fallait obligatoirement tenter d’accomplir. En outre, l’enseignement me paraît être le métier le plus noble et le plus humaniste comme on peut bien s’en rendre compte à travers la belle formule de Louis Pauwels pour qui : « enseigner c’est : apprendre à savoir, à savoir faire et à faire savoir ».
M. Marty : Je trouve qu’il n’y a rien de plus gratifiant que de voir un élève oser s’aventurer dans le questionnement et la réflexion philosophique et de pouvoir l’accompagner dans cette découverte.
Combien de classes avez-vous en charge ?
Mme Guyader : À Charles Péguy j’ai trois classes, uniquement des terminales.
M. Gueye : J’ai cinq classes de terminale : trois classes de série générale, une classe de série technologique et une autre de la spécialité Humanités, Littérature et Philosophie (HLP). Ce qui est nouveau pour moi, pour cette année, c’est l’enseignement dans la spécialité HLP dont je trouve d’ailleurs le programme à la fois riche et intéressant. Premier semestre : la recherche de soi ; deuxième semestre : l’humanité en question.
M. Marty : 3 classes de Terminales en Philo, 1 classe de Terminales en HLP, une classe de Premières en HLP et les 10 élèves de Terminales sur l’option théâtre.
Êtes-vous inquiets de la situation sanitaire en ce qui concerne les cours à distance ?
Mme Guyader : Non je ne suis pas très inquiète car je vais revoir régulièrement les élèves et je les crois forts de leur expérience de l’an passé.
M. Gueye : La situation sanitaire actuelle est certes inquiétante et impacte négativement dans tous les secteurs. L’enseignement ne saurait donc être épargné.
Toutefois, compte tenu des efforts incessamment consentis par l’équipe pédagogique du lycée Charles Péguy, l’espoir est permis quant au bon déroulement des enseignements malgré les perturbations notées dans le secteur. En effet, on note une collaboration utile, effective et fructueuse entre l’administration et le personnel enseignant du lycée, qui, à travers une implication réciproque et des efforts conjugués, sont parvenus à mettre en place un dispositif et des moyens prompts à assurer une prise en charge effective des cours à distance et cela dans les meilleures conditions possible.
M. Marty : Je trouve que la solution adoptée par le lycée est un bon compromis, je ne suis pas particulièrement inquiet car les élèves ont déjà vécu cela et de manière beaucoup plus contraignante en mars/avril. L’alternance présentiel/distanciel nous permet de garder ce lien qui pouvait manquer lors du premier confinement.
Merci à vous d'avoir pris le temps de répondre à nos questions malgré la situation exceptionnelle.
Amy BOBET Terminale
Focus sécurité au Bois Tillac
Durant une semaine, les élèves ont participé à différentes conférences avec pour thème général : la prévention.
Cette semaine s'est articulée autour de la sécurité routière, des réseaux sociaux ainsi que les conséquences post accident liées à la consommation de drogues.
BPDJ
L'adjudant Felin de la Brigade de Prévention de la Délinquance Juvénile (BPDJ) est intervenu auprès des élèves de terminale. En partant de la définition du terme "drogue", les élèves ont été amenés à se questionner sur les raisons qui peuvent amener les personnes à en consommer. Ils ont ensuite échangé sur les solutions alternatives pour ne pas commencer ainsi que sur les conséquences liées à la prise de stupéfiants et d'alcool.
LOGIN
Guillaume Dorai, intervenant et fondateur de l'entreprise LOGIN, propose dans ses interventions, d’étudier en profondeur les outils numériques tels que les réseaux sociaux afin de permettre d’en avoir les meilleurs usages, d’en éviter les pièges et mettre du sens à ses actions au quotidien. Des riches échanges ont eu lieu entre l'intervenant et les élèves de seconde, troisième et CAPA.
Ca n'arrive pas qu'aux autres (CAPQA)
L'objectif de l'association CAPQA est de sensibiliser les jeunes sur les conséquences physiques et psychiques que peut causer un accident de la route lié à la consommation de drogue. Durant son intervention, Christophe Chabot, éducateur sportif, leur a fait prendre conscience du changement de vie que provoque un handicap. Des propos chocs qui mettent en alerte les élèves de première et terminale SAPAT.
Arts et Symbiose
L’association est intervenue de manière ludique auprès des classes de CAPA, seconde et troisième. Le thème de la sécurité routière avec ses dangers et ses pièges a été au coeur des échanges. C'est au travers de jeux et scénettes que les élèves ont pris conscience de l'impact que leurs comportements peuvent avoir.
JacquesTerminale
Animations, êtes-vous là ?.... !
Cette année, les élèves du Bois Tillac sont particulièrement motivés pour participer, animer et coordonner les soirées à l'internat.
Encadrée par l'équipe de vie scolaire, la commission d’animation composée de 6 élèves, se réunit régulièrement afin d’échanger et d’organiser autour des envies et des besoins des internes.
Chaque soir, nous proposons une activité qui s’adapte au nombre de participants et de la météo.
Activités physiques
Les activités extérieures et les grands jeux sont les plus plébiscités. Régulièrement, sont organisés des balles aux prisonniers, des rencontres sportives, gamelles, bérets…
Activités calmes
Pour les jours pluvieux et frileux, nous proposons des activités en intérieur comme les karaokés et blind-tests (test de culture musical) qui nous permettent de découvrir des talents cachés.
Outre les activités encadrées par un éducateur, les jeux de sociétés et jeux de cartes sont en libre service à la vie scolaire. Le foyer reste ouvert afin que les élèves se réunissent par petits groupes dans une atmosphère plus calme pour échanger.
Notre traditionnel « Tea Time » hebdomadaire reste une valeur sûre que les élèves affectionnent pour échanger avec leurs amis et les éducateurs.
Projets
Cette année, nous envisageons d’organiser une « Journée de Noël » ponctuée d’animations diverses, de spectacles, de jeux, d’un marché de Noël et d’un repas à thème.
Afin d’embellir cette journée, nous aurons la chance d’accueillir un intervenant et son équipe hors du commun, si le contexte nous le permet.
Des sorties extérieures sont également programmées comme le Laser Game, le bowling et la patinoire.
De plus, si la situation sanitaire nous le permet, nous aurons la chance de proposer à nos élèves d’aller voir un match du FC Nantes (foot), du HBC Nantes (Hand) et du Cholet Basket.
Bonne humeur et convivialité sont et resteront les fils conducteurs de nos soirées !
Alexia, Jessica et Benjamin
Assistants de vie scolaire
De nouveaux visages au Bois Tillac
Cette année, deux nouveaux enseignants rejoignent l'équipe pédagogique, un nouveau personnel intègre la surveillance de l'internat et retour d'un des membres de l'équipe de vie scolaire.
Quel a été votre parcours ?
Arnaud : Après avoir validé une licence d'histoire, j'ai obtenu un Master en journalisme à l'Ecole Supérieure de Journalisme de Paris.
Jessica : Je suis au Bois Tillac depuis 11 ans en tant que secrétaire et surveillante. Je me suis arrêtée pour un congé parental pendant 3 ans.
Marie-Pierre : J'ai travaillé dans plusieurs domaines : office de tourisme, gestionnaire de commandes et pendant 5 ans, j'ai été assistante d’éducation dans un collège.
Marie : J'étais coordinatrice, chargé de projets dans une association de solidarité (pour les personnes en situation de précarité)
Pourquoi avoir choisi le
Lycée du Bois Tillac ?
Arnaud : Au Bois Tillac, la nature est présente autour de nous, ce qui est très important pour moi. Il est aussi possible de réaliser de nombreux projets avec les classes.
Jessica : Pour un contact avec le public, je voulais travailler dans le monde social.
Marie- Pierre : J’ai vu l’offre d’emploi, ça m’a attiré tout de suite. C’est un changement de rythme de vie mais un vrai challenge pour moi
Marie : Le cadre m'a beaucoup attiré, mais aussi le contexte professionnel, en tant que professeur d'anglais.
Comment se sont passés
ces deux premiers mois ?
Arnaud : Ces deux derniers mois ont été sportifs. Je ne connaissais rien ni personne. Il me fallait donc prendre mes marques.
Jessica : Malgré un peu de stress, j'ai repris le travail de manière sereine. J'ai rapidement retrouvé mes marques auprès des élèves ainsi qu'auprès de la nouvelle équipe.
Marie- Pierre : Une grande découverte au début, j’aime beaucoup la relation avec les élèves qui est différente de la journée.
Marie : J'ai eu une très bonne impression, Après un un temps d'adaptation, j'ai pris doucement mes marques.
Fanny, Louise et Justine
Terminale
Des outils numériques pour tous
Depuis la rentrée 2020, l'ensemble des collégiens et lycéens du Bois Tillac bénéficient désormais de tablettes numériques.
Outre les applications permettant de bénéficier de manuels numériques, les élèves ont accès à une "kiosque" d'applications qui leur permet de collaborer (entre pairs ou avec les enseignants), de communiquer, mais aussi de raisonner, de rechercher ou drédiger.
Le partage avec la Gsuite
Classroom est aujourd'hui une application plébiscitée par les enseignants et les élèves pour le travail collaboratif, notamment dans le contexte actuel qui impose du travail à distance. L'ensemble des élèves est aujourd'hui systématiquement initié à cette plateforme en début d'année et les professeurs peuvent bénéficier régulièrement des formations dispensées par notre coordinatrice numérique, Mme Hélène Arretgros.
Gmeet est également utilisée par les professeurs pour la réalisation de capsules vidéo mise à disposition des élèves sur le drive ou pour réaliser des cours en visioconférence. Pendant le confinement, des rendez-vous de suivi individuel et des oraux de préparations aux examens ont pu ainsi se réaliser avec cette application.
Les mathématiques avec "Pyroid3"
Les 1STAV poursuivent leur découverte de l'algorithmique en utilisant l'application "Pyroid3", permettant la programmation en langage Python (langage textuel de programmation), pour simuler des situations statistiques et/ou approcher la résolution d'un problème.
"Squadeasy" en EPS
M. Stephan, professeur d'EPS a cette année fait découvrir à ses élèves et ses collègues, l'application Squadeasy. "L'idée m'est venue en cherchant un nouvel outil pour motiver les élèves sur la course et la marche", précise l'enseignant. "Je m'y suis intéressé et j'ai pensé l'adapter à nos élèves de 2nde qui sont en cycle de course de durée". Cette application invite ses utilisateurs à rejoindre une équipe et performer (en fonction de ses propres moyens bien sûr) pour lui rapporter des points. "Elle comptabilise le nombre de pas réalisés dans la journée de travail au lycée par exemple". Elle favorise ainsi la collaboration, l'entraide autour de challenges sportifs et permet le dépassement pour que chacun puisse atteindre ses objectifs.
Plus d'autonomie
Ces applications, utilisées au cours de leur scolarité, permettent aux élèves de développer des compétences variées et d'appréhender de façon de plus en plus autonome les outils numériques d'aujourd'hui et de demain.
Lucie JOYEAU
Directrice déléguée
Cosy Parenthèse, un lieu magique
Magie et pédagogie, au service des enfants à Cosy Parenthèse, à Clisson.
Cosy Parenthèse,
c'est quoi ?
Ouvert en septembre 2019, Cosy Parenthèse est un café famille qui dispose d'un salon de thé, d'un espace de coworking (espace de travail partagé) ainsi qu'un espace de jeux pour enfants.
Au 3 Venelle de l'Escarpe, à Clisson, vous trouverez également une boutique de jeux en bois issus de forêts éco-gérées ainsi que de nombreux objets, vêtements et accessoires au service du bien-être des parents et de leurs enfants.
Animée par la volonté permanente de dynamiser son entreprise, Cécile Tesson, la gérante de Cosy Parenthèse, propose cette année encore des concepts des plus innovants .
Originalité et convivialité font battre le coeur de la structure grâce à ses animations annuelles diverses et variées pour petits et grands.
Au programme : papotages du lundi, causeries du mardi et atelier-conférence pour les parents ainsi qu'un atelier d'artistes, atelier cuisine et goût, atelier bébé signeur (langage des signes), éveil musical, psychomotricité pour les enfants.
https://www.cosyparenthese.fr
Les cours de magie
Toute l'année, deux fois par mois (un mercredi et un samedi) et destiné aux enfants de 5 à 10 ans, Matéo y propose des cours de magie, payants et sur réservation. En partenariat avec Cosy Parenthèse, il accompagne les élèves dans l'apprentissage de techniques de magie adaptées à leur âge, mais également dans la façon de les présenter.
Parce qu'il est primordial, pour devenir un bon magicien, de travailler la présentation : elle est encore plus importante que la technique elle-même .
Durant l'année, plusieurs tours sont enseignés et offerts afin que les jeunes apprentis puissent s'entraîner chez eux.
Dans l'optique de proposer un contenu dynamique et enrichissant, permettant aux enfants de devenir à l'aise face à un public et pour prendre confiance en eux, des ateliers de théâtre sont proposés au début de chaque séance.
Afin que chacun puisse avoir sa dose d'émerveillement, des démonstrations de tours sont réalisées à chaque cours.
Les cours de magie annuels à Cosy Parenthèse sont proposés par Magic Mat, n'hésitez pas à venir nous rendre visite.
magicmat44@gmail.com ou
contact@cosyparenthese.fr
Matéo BARACASSATerminale
Louella, commerciale dans l'âme
C'est par l'écoute des podcasts "SoWine" qu'elle décroche son stage de Technico-commerciale en Vins et Spiritueux.
"En fin de matinée, ce sont les conditions idéales pour l'art de la dégustation" fait remarquer Jean Luneau, professeur en commerce des vins auprès des BTS 1 Technico Commercial Vins et Spiritueux. Ce 8 octobre son cours est comme souvent ouvert à la pratique professionnelle alliant connaissance du produit, démarche commerciale et mise en situation des étudiants...
Ce matin-là c'est Louella Moisan, étudiante en BTS2 qui anime le cours en venant proposer une action commerciale aux 1ère année : "Dans le cadre de notre BTS notre équipe constituée de Martin, Killian, Mélissandre, Simon et moi-même a décidé d'organiser une vente de vins. Nous avons sélectionné deux domaines viticoles de notre région pour être nos fournisseurs.
Une diversité de situations
Si les BTS 2 sont en stage, Louella a la chance de travailler en autonomie pour son entreprise Jnpr, ainsi elle a pu organiser plus facilement un temps de rencontre pour revenir au lycée animer la présentation de l'action commerciale. Louella présente chaque vin, le domaine, le cépage, l'étiquette puis c'est la dégustation : les BTS 1 prennent note de chaque étape : la vue, le nez, les arômes ; vient alors le moment des échanges sur les appréciations de chacun. Les BTS 1 commentent : "Cela nous permet de savoir comment sont les vins pour les présenter aux clients" et "c'est intéressant que ce soit une BTS2, cela nous permet de nous projeter". Et Jean Luneau de faire remarquer comment Louella mobilise de multiples compétences à travers cette action et celles aussi qui vont suivre. "En plus de mon stage, précise Louella, je vais aussi participer au salon Quintessence, au Festival Cocktail de Paris puis grâce au BTS je vais aussi tenir un stand au salon de Brest et à celui des vins de Paris. C'est une vraie chance cette diversité des mises en situations professionnelles, mais déjà Louella repart pour télétravailler pour son entreprise de stage qu'elle a trouvée sur Internet "C'est par l'écoute de podcast de l'Agence Marketing SoWine que j'ai rencontré mon entreprise Jnpr, Distillation sans alcool, j'adore mon stage".
Alice C. et Louella M.
°HV, dans les coulisses du lycée
°HV est une émission qui naîtra, dès que cela sera possible, sur la page instagram du lycée sous forme de vidéo de moins de 15 minutes.
Nous sommes Emile et Jéromine, porteurs du projet et reporters, et nous avons pour objectif de faire découvrir aux élèves et aux adultes, les coulisses du lycée. Des interviews, des découvertes ou des événements, tout sera sujet pour créer une émission tant ludique qu' informative pour tous.
Titre de l'émission
“Nous avons décidé d’appeler notre émission °HV car c’est une symbolique de l’expression “au chevet”. Cela signifie que l’émission sera publiée sur l’instagram du lycée (@lycee.charles.peguy) le soir, au moment du chevet.”
Chaque mois, une vidéo sera mise en ligne et seuls les utilisateurs d’Instagram pourront la visionner, elle reste néanmoins publique.
Le service communication encadrera ce projet et déterminera le bon ou le mauvais à publier. Mais nos propositions et envies seront déterminantes pour le contenu de l'émission.
Nous nous initions tant au journalisme qu’à la réalisation ou encore même à la communication.
Notre organisation reste compliquée au vu de nos emplois du temps chargés.
“La plupart du temps nous utilisons notre temps personnel pour travailler sur le projet. Mais nous sommes en internat et cela nous permet de tourner le soir après les cours quand nous finissons à 15H45.
Le lycée nous a permis de réaliser notre projet à notre rythme et notre goût. Toutefois, la crise sanitaire nous a obligés à retarder son démarrage. ”
Jéromine et Emile, premières
Protection animale
Un RIP veut dire référendum d’initiative partagée. C'est une proposition de loi présentée par des citoyens français ou des députés pour qu’elle soit soumise à référendum. Cette proposition de loi doit pour cela recueillir la signature et le soutien d’au moins 185 députés et gagner la signature d’au moins 10 % des citoyens inscrits sur les listes électorales (environ 4 millions 700 milles personnes aujourd’hui). Après, c'est à nous de jouer et de voter.
Quelles sont les propositions ?
Le RIP animaux, lancé en juillet, est porté par le journaliste Hugo Clément, l'ancien ministre de l'environnement Nicolas Hulot et de nombreuses autres personnalités publiques avec de nombreuses associations acquises à la cause animale comme L214 ou encore AvA (en tout 70 associations).
Le RIP propose 6 mesures phares pour les animaux : l'interdiction de l'élevage en cage, l'interdiction des élevages à fourrure ou la fin de l'élevage intensif, l'interdiction de la chasse à courre, du déterrage et des chasses dites "traditionnelles", l'interdiction de spectacles avec des animaux sauvages et la fin de l'expérimentation animale lorsque qu'une autre alternative est possible.
Aujourd'hui déjà 141 parlementaires ont signé et soutiennent la proposition de loi et la barre des 500 000 électeurs signataires est dépassée.
C'est une grande avancée pour le droit des animaux, que des français réclament depuis longtemps. Selon un sondage IFOP, 77 % des ruraux seraient favorables à la mise en oeuvre du référendum. Contre ce RIP, on trouve principalement le monde de la chasse avec à sa tête Willy Schraen président de la fédération nationale des chasseurs.
Qui peut participer ?
Nous sommes tous concernés, jeunes du lycée, parents d'élèves, professeurs, adultes. Appuyer cette proposition de loi peut faire évoluer les choses.
Et comment fait-on ?
C'est simple. Il suffit d'aller sur le site internet du RIP animaux (tapez "RIP animaux sur votre moteur de recherche"), et là vous choisissez (ou pas) de signer la proposition de loi .
Amy Bobetterminale

Ludmilla en Uruguay
Ludmilla devait partir aux USA. Avec la crise sanitaire, l'association AFS (Vivre sans frontière) lui a proposé une autre destination : l'Uruguay (Amérique du Sud).
Partie le 30 octobre au lieu du 17 octobre, à cause des papiers pour le permis de résidence en Uruguay, elle a été en quarantaine pendant 9 jours à Montevideo, au centre El Reteño avec 57 participants AFS ( 50 italiens, 3 finlandaises et 3 grecs).
Ludmilla nous raconte :
"Nous parlions tous en anglais pour communiquer, j'ai adoré cette semaine où nous avons pu découvrir certaines différences entre nos cultures et nous faire des amis de différents pays.
Depuis le 9 novembre, je suis avec ma famille d'accueil à Paysandú, une ville proche de la frontière avec l'Argentine.
En Uruguay, les cours sont de mars à novembre-décembre. Je vais à l'école avec ma soeur d'accueil jusqu'en décembre au 2to grado, l'équivalent de la 4ème, afin d'apprendre la langue. En mars, je rentrerai au 6to grado, l'équivalent de la terminale. Les cours sont de 7h30 à 13h20 et je porte un uniforme.
Ma famille d'accueil est super, et même si nous parlons en espagnol nous arrivons à nous comprendre. La vie, la culture, la nourriture, le paysage, les habitudes (etc...) en Uruguay sont très différents de ceux de France, et je découvre chaque jour de nouvelles choses !"
Une belle expérience pour Ludmilla qui ne nous oublie pas et nous donnera d'autres nouvelles.
Propos recueillis par Christine Cauchon, Adjointe de direction
Sortir de sa zone de confort et faire le saut dans l’inconnu
Helene Salzbuger, assistante linguistique franco-allemande, nous parle de ses premières semaines en France.
Pays d'origine
Jusqu'à présent, ma zone de confort était ma maison en Allemagne.
La petite ville, Eschwege (située dans le district Werra-Meißner-Kreis du Land de Hesse), où j'ai grandi, l'école qui m'a donné une routine quotidienne, ma famille et mes amis, les gens qui m'ont accompagnée toute ma vie.
Service civique
Au cours de ma dernière année d'école, la question de mon avenir m'a pratiquement torturée. Il y a tellement de possibilités, tellement de filières, d'apprentissages ou d'autres offres, que je n'ai pas trouvé le temps d'y réfléchir en détail en préparant mon BAC. C'est pourquoi, ce service volontaire est exactement ce qu'il me faut. Je veux acquérir de l'expérience, me tester, apprendre à utiliser mes forces et mes faiblesses, rencontrer de nombreuses personnes et être inspirée.
Depuis le début du mois de septembre, je suis en France, un pays dont la langue et la culture m'intéressent beaucoup et dans lequel je me sens très à l'aise.
Tous mes soucis et mes craintes, que l'on a naturellement avant un si grand voyage, ont été très vite oubliés. J'ai été très chaleureusement accueillie dans ma famille d'accueil et ici au lycée. Depuis le tout début, toutes sortes de personnes sympathiques ont pris soin de moi et de mon bien-être, ce qui me touche beaucoup.
Après plusieurs assistantes ERASMUS et Sofia Bratschke (assistante OFAJ 2019/2020), je suis la deuxième assistante linguistique allemande, venant avec l’OFAJ (Office franco-allemand pour la Jeunesse).
Activités au lycée
En fait, comme Sofia, je suis affectée à la section internationale du lycée. Cependant, à cause de la Covid, je ne peux pas vivre le vaste programme international du lycée cette année. C’est pourquoi je suis autorisée à assister aux cours.
Cette année, j'ai donc commencé à apprendre l'espagnol et l'italien et à suivre les cours de théâtre deux fois par semaine. Je soutiens également Mme Westlake dans ses cours d'allemand. Je suis autorisée à mettre en œuvre mes propres idées de projet.
Après les vacances, je commence avec des interventions dans le collège partenaire Saint-Gabriel à Haute-Goulaine. J’y vais tous les mardis de chaque semaine impaire. Je me réjouis de travailler avec les plus jeunes et je suis heureuse d'y approfondir mes connaissances.
En outre, j'ai quelques autres idées que j'aimerais mettre en œuvre dans le courant de cette année. Laissez-moi vous surprendre !
Une expérience positive
Je me réjouis d'une agréable coopération et je suis heureux d'avoir atterri ici avec vous au lycée Charles-Péguy.
Merci beaucoup pour la confiance que vous me témoignez !
A bientôt en classe, dans la cour de l'école ou sur la scène du théâtre !
Oh, et encore une chose : à tous ceux qui ne savent pas encore quelle profession ils aimeraient exercer un jour. Vous n'êtes pas seul. Prenez le temps qu'il vous faut, soyez courageux pour prendre une décision, mais une chose importante : ne laissez personne décider à votre place !
Helene SALZBURGER assistante OFAJ
Deux jeunes allemandes au lycée
Depuis septembre, le lycée accueille deux lycéennes allemandes Rosalie et Salomé en classe de première.
Comment s’est passé votre accueil en France ?
Rosalie (R.) : Très bien. Je vis, à Gorges, dans une famille d'accueil où j'ai deux ”frères”. Ma famille et les français en général m’ont bien accueillie et m’aident pour ma compréhension de la langue.
Salomé (S.) : Je me sens très à l'aise dans ma classe et ma famille d'accueil qui a déjà accueilli des étrangères. J'aime beaucoup la France, les personnes y sont très aimables.
Pourquoi avoir voulu venir en France ?
R. : À la base je devais faire un échange avec le Québec mais à cause de la situation sanitaire j'ai décidé de venir en France pour améliorer mon français. Je suis très heureuse d'être ici pour 10 mois.
S. : J'ai décidé de venir en France pour mieux apprendre la langue française pendant 6 mois, car pour mon bac j'ai besoin de cette langue. C'était également une bonne opportunité, car j'habite très près de la frontière franco-allemande.
Avez-vous remarqué des différences entre la France et l’Allemagne ?
R. : Oui, il y a beaucoup de choses différentes entre les deux pays. Les journées en France sont beaucoup plus longues, ici on finit les cours à 18h alors qu’en Allemagne nous faisons beaucoup d'activités l'après-midi. Les pauses du midi sont plus longues que chez moi (20-30 min), en Allemagne on commence aussi les cours à 7h30. C'est drôle car ici on se fait la bise (plus maintenant...) alors que chez moi on se serre la main.
S. : J'ai remarqué quelques différences même si les deux pays sont très similaires. Ici, j'ai le sentiment que tout est décalé d’une heure ou deux, l'école commence et se termine plus tard et l'heure de grande écoute à la télévision est à 21h05 contre 20h15 en Allemagne. Le lycée Charles Péguy est beaucoup plus grand que mon école.
Margot SOURICE première
Des pays sur le bout de la langue...!
Du 12 au 16 octobre, de nombreux ateliers et animations ont permis aux lycéens d'en apprendre plus sur des pays et des langues.
Pendant toute la semaine, des jeux de société, des découvertes, des témoignages et différents ateliers ont été mis en place par des professeurs, des élèves et des surveillants sur le temps du midi ou pendant les cours. Chaque jour, un jeu sur les écrans était proposé.
Louisa et Lisa, deux élèves parties au Canada et Diane partie au Danemark en immersion, ont présenté leurs voyages. Elles ont raconté leur expérience, comment elles ont vécu ce changement de vie le temps de 3, 6 ou 10 mois.
“Je suis partie au Canada pendant 3 mois, il y a une grande différence de temps de vie entre ce pays et la France. Là-bas les gens dorment tout le temps et ne sont donc jamais fatigués, mais ils sont très accueillants” Lise.
Tous les midis, Helene Salzburger, l’assistante linguistique d’origine allemande a proposé des jeux de société aux élèves du lycée. Ainsi ils pouvaient découvrir des capitales de pays, des spécialités, des nouvelles langues et des drapeaux…
Lundi et mardi midi, 17 élèves ont participé à une initiation de découverte sur les langues et les cultures des pays de l’Est proposé par Ganna Generalliuk, professeure d’anglais d’origine ukrainienne.
Quelques témoignages d'élèves ayant participé à cette découverte :
“J'ai adoré découvrir la culture des pays de l'Europe de l'Est. C'était très enrichissant. A refaire sur d'autres pays du monde !!”
“Sur l'heure du midi c'est très bien, et avoir une visio avec un français habitant en Ukraine était très intéressant, dommage que ce ne soit que sur 1 heure.”
“Cela m’a permis d’en apprendre plus sur des pays qui m’étaient totalement inconnus.”
Puis les deux derniers jours, un karaoké et un intermède artistique avec des danseurs, une chanteuse et des musiciens sur les pays internationaux ont eu lieu pour découvrir de nouvelles cultures de façon plus ludique et que les élèves s’amusent tout en apprenant de nouvelles choses.
Erasmus Days, fête européenne incontournable organisée en Europe, a rythmé la semaine.
Margot SOURICE, première
Gus l’illusionniste : interview exclusive
L’artiste a fait l’unanimité sur la scène de La Stella.
Gus découvre la magie lors d’un voyage universitaire à Hong Kong en 2009.
Deux ans plus tard, il devient le magicien du Nouveau Théâtre de Copenhague. En 2015, il arrive finaliste de l’émission « La France a un incroyable talent ».
Aujourd’hui, Gus est reconnu notamment pour son accession à la bande de « Diversion » sur TF1, émission animée par Arthur, mais aussi pour sa participation sur scène à la troupe « The Illusionnist 2.0 ». De plus, il intervient très régulièrement dans l’émission « Vendredi tout est permis » sur TF1.
A l’issue de sa deuxième représentation sur la scène de la Stella Auditorium, l’artiste s’est confié sur son parcours et son futur spectacle.
Comment êtes-vous passé du close-up à la scène ?
"Il y a plein de manipulations de close-up (magie rapprochée) que l'on utilise sur scène, je n'ai pas l'impression d'être passé de l'un à l'autre. Il faut rendre les numéros plus visuels pour que tout le monde puisse voir dans la salle ".
Pouvez-vous nous parler de votre première scène ?
"C'était en 2016 à l'île Maurice, on a booké (programmé) mon spectacle alors que je n'en avais pas. J'ai dû en fabriquer un en trois mois. Certains numéros figurent encore dans mon spectacle aujourd'hui".
Est-ce que c'est un rêve qui se réalise ?
"Oui, j'en rêvais de mon spectacle. Aujourd'hui, jouer sur scène et faire ma tournée, c'est le rêve sacré. C'est du bonheur, les gens sont au rendez-vous, les salles sont complètes. J'ai beaucoup de chance."
Qu'est-ce que vous aimez le plus dans le métier de magicien ?
"J'aime rencontrer des gens différents tous les soirs. C'est la surprise de la réaction des gens qui me plaît le plus."
Plus tard, souhaitez-vous expérimenter d'autres disciplines (mentalisme, hypnose, pickpocketisme...) ?
"Je fais déjà du mentalisme (lecture de pensée) mais je ne le présente pas comme tel. Je préfère faire de l'humour, mais il y a des principes de mentalisme que j'utilise dans mon spectacle. Tout m'intéresse, sauf l'hypnose, alors pourquoi pas le pickpocketisme (art de voler furtivement), avec plaisir."
Que pouvez-vous nous dire sur l'écriture de votre prochain spectacle ?
"Ce spectacle je l'ai monté dans ma chambre, je l'ai bricolé. Pour le suivant, j'aimerais faire des choses plus grandioses destinées à des salles plus grandes. Faire peut-être moins de cartes et plus de choses plus grandes ".
Avez-vous encore aujourd'hui des rêves, des grands projets ?
"Oui j'en ai plein. On m'a proposé de jouer dans une série qui mélange la magie et l'humour et ça fait partie de mes rêves que de faire de la comédie. Faire un deuxième spectacle aussi ".
Propos recueillis
par Matéo BARACASSATerminale