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Au bout du tunnel, le printemps...

N° 34 - Mars 2021 | www.charles-peguy.net |
Deux nouveaux restaurants : des menus pour tout le monde !
Le lycée propose différents types de restauration : self, cafétéria et sandwicherie. Pour la nouvelle année , on a vu éclore un resto italien et un végétarien...
En effet,depuis fin décembre, de nouveaux restaurants ont vu le jour au sein du lycée : le Milano et le Végétarien. Les élèves ont eu l’occasion de déguster de nouveaux plats adaptés à tous les goûts...
Le Milano est un restaurant italien, composé d’un menu alternant pizzas et pâtes. Quant au restaurant végétarien, il a pour but de proposer des repas divers et variés sans viande.
Proposer des plats variés et adaptés à tous les élèves a toujours été un grand projet pour Sylvain Olivier, le directeur du lycée. En effet, sur 1760 élèves, 1650 sont demi-pensionnaires. Alors imaginez le nombre de places nécessaires pour accueillir tout le monde le midi ! Avec tous ces restaurants, Charles Péguy est, d'une certaine manière, une petite ville à part entière.
Ainsi, grâce à Stephen Meignen le chef gérant, les lycéens bénéficient d'un accès à des repas variés et équilibrés façonnés en grande partie par des producteurs locaux. A l'Italien, les patons des pizzas sont fraichement fabriqués tous les matins par la boulangerie de Gorges.
Mais qu'en pensent les élèves ?
“ Le restaurant italien est vraiment bien, les plats sont bons". “Le Milano propose de très bons plats, la nourriture est qualitative. J’adore ! “ "L’ambiance est vraiment agréable dans ce restaurant, les décors sont dignes de vrais restaurants". “Le numéro 1 dans mon panel des restaurants !”
Pour le restaurant végétarien les avis sont plus mitigés.
“Je n’y ai mangé qu’une seule fois, mais je n’ai pas vraiment aimé". “C’est une bonne idée pour les élèves végétariens car ils n'ont plus à trier leur assiette". “Je trouve les quantités un peu légères comparées à d'autres lieux de restauration."
Pour varier encore plus les plaisirs, la Crêperie bretonne a ouvert ses portes en février. Au menu : la galette du jour suivie d'une crêpe sucrée accompagnées d'un jus de pomme.
Margot Sourice Première
Auxiliaires de vie scolaire à Charles Péguy
Un métier à découvrir. Matthieu et Elisa témoignent.
C'est un métier qui a pour vocation d' accompagner pour une durée déterminée des élèves scolarisés en classe ordinaire qui ont des difficultés soit pour l'écriture, la lecture des consignes... Le but étant d’optimiser leur autonomie dans les apprentissages, et d’assurer leur installation dans les conditions optimales de sécurité et de confort.
Matthieu Brard
"J’ai fait deux premières années de faculté d’anglais à Nantes. Pendant ma deuxième année de fac, j’ai été également surveillant dans un collège à Nantes. Puis j’ai travaillé avec des élèves de SEGPA (section d'enseignement général et professionnel adapté) dans ce même collège.
J’ai obtenu un CAP petite enfance par correspondance. Puis j’ai fait un service civique dans un autre collège, ma mission était d'accompagner des élèves en décrochage scolaire. Le collège m’avait aussi donné une mission, en plus, auprès d’élèves allophones (parler une langue différente).
Je suis AVS au lycée Charles Péguy depuis l’année dernière .
Ma mission consiste à accompagner des élèves en situation de handicap pendant leur scolarité. Je suis présent pendant les cours, pendant les devoirs. Je prends en note les cours, je peux aussi ré-expliquer des consignes ou écrire ce que me dicte l’élève. Je peux aussi faire le lien entre les élèves et les différents professeurs.
Ce qui me plaît dans ce métier, c’est le contact avec les différents élèves, et de les aider à devenir plus autonomes.
Ce qui peut être difficile dans ce métier, est le fait d'avoir parfois plusieurs élèves à suivre, donc de jongler entre les différents niveaux de matières".
Elisa Goislot
"Après avoir obtenu un BEP SAPA à la MFR d'Aigrefeuille, j'ai eu un Bac pro SAPA à la MFR de ST Philbert de Grandlieu.
Puis j'ai fait différents stages qui m'ont vraiment plu : l'accompagnement des personnes en fin de vie ou organiser un Noël pour tous à l'hôpital de Cholet.
Ensuite, j'ai été employée au pôle enfance de la Ville de Clisson pendant une année, puis j'ai travaillé onze années au périscolaire pour la ville de Gorges.
Maintenant, je suis une AESH (Accompagnement d'élèves en situation de handicap) : accompagner des jeunes sur temps scolaire, cela consiste à les recentrer sur leur travail, reformuler les questions, les aider dans leur emploi du temps, les apprendre à gérer leurs émotions.
Ma plus grande motivation c'est aider les élèves , cela fait écho pour moi car j'ai été en difficulté sur mon parcours scolaire.Je prends le temps d'écouter, de rassurer et je pose un regard positif
Le premier contact est important pour instaurer une confiance avec l'élève.
Je travaille avec les personnes des besoins particuliers : Mme Laurence Alberteau responsable de ce service et qui est en contact direct avec les familles, Mme Sandrine Mahé adjointe de Laurence qui l'aide administrativement et lorsqu'elle est absente la remplace auprès des élèves qui ont des besoins à un moment T.
Je travaille en collaboration avec Mme Danièle Cormier qui accompagne les élèves lors des devoirs, fait du soutien scolaire, leur apprend la méthodologie... Puis Mme Laurence Diard accompagne les ULIS et gère les dossiers administratifs pour les PAS ou les DIS, les allergies alimentaires...
J'ai été bien accueillie par tous les personnels et je suis réconciliée avec le système scolaire..."
Propos recueillis par MR
L'apprentissage en progression
L’apprentissage a ouvert ses portes au Lycée Charles Péguy à la rentrée 2020 pour les Bacs Pro, filières Service à la Personne et Technico Commercial, et pour les BTS en filière Technico Commercial en Vins et spiritueux.
Avec 33 alternants aujourd’hui, l’évolution annoncée du nombre d’alternants à Charles Péguy est encore plus rapide que prévu. L’ambition de notre Lycée est d’atteindre les 100 apprentis à la rentrée 2023.
La situation
en France
Cette forte progression estimée est supérieure à celle de la France, qui enregistre pourtant une forte hausse depuis 2019.
Au 31 décembre 2019, il y avait 491 000 apprentis en France, soit une hausse de + 16 % par rapport à 2018.
L'apprentissage a progressé partout en France et a profité à tous les réseaux et à tous les secteurs d'activité.
En 2020, sa progression est de 40 %. Les raisons de cette forte hausse, malgré la crise sanitaire sont les suivantes : la réforme de la loi du 5 septembre 2018, qui a libéralisé l’apprentissage (conditions d’entrée et offre de formation).
Comme elle a rendu le financement du contrat d’apprentissage plus avantageux pour les organismes de formation que celui de la professionnalisation ; des contrats de professionnalisation ont été transformés en contrats d’apprentissage.
On estime, qu’il y a eu en 2020, une création nette de 60 000 places en alternance sous la forme de contrats d’apprentissage.
Le gouvernement a également accompagné les jeunes dans la crise, il y a un an.
Il prévoit une prime destinée à inciter les entreprises à recruter des apprentis : 5 000 euros pour l’embauche d’un mineur et 8 000 euros pour celle d’un majeur, jusqu’au 31 mars 2021.
Au 5 février, plus de 400 000 demandes de prime ont été déposées.
Ces aides pourraient être prolongées pour au moins une année, jusqu’en 2022.
Le coût d'accueil d'un apprenti pour une entreprise est alors très faible, et ce n’est pas rien dans un contexte économique tendu et incertain.
Une équipe dynamique
à Charles Péguy
L’apprentissage se développe énormément dans les domaines du commerce de gros et des services, créneaux portés par le lycée Charles Péguy.
Avec une équipe au cœur de notre établissement qui accompagne les entreprises, qui les aide à déterminer le profil de l’alternant désiré, et qui propose le candidat présent au sein de son unité de formation, l’apprentissage au Lycée Charles Péguy a de beaux jours devant lui.
Sylvain OLIVIER Directeur Général
Le printemps des poètes
Un espace de liberté pour nous rappeler toute la beauté du monde, et alors nos esprits vagabondent...
L'équipe du Péguy Mag a souhaité laisser libre cours à l' imagination des lycéens,et étudiants en exprimant par des textes, des poèmes, photos, le renouveau, le printemps et ainsi nous donner à rêver...
LE PRINTEMPS
Pétales roses tourbillonnant au vent
Mes sens s’encensent à cette blanche senteur
Celle qui me donnait le doux goût des fleurs
Et qui me perdait dans le doré des champs.
Jours, semaines et mois passaient en ton absence
Toi comme elle êtes partis sans prévenir
Je me souviens de ces jours, de ses sourires
Ailleurs, en sa présence, je vis ta naissance.
Parmi cet océan rempli de couleurs
Se noyait silencieusement mon coeur
Je m’abandonne à ce nouveau paysage
Comme s’il était temps de tourner la page.
La vie m’offre une belle opportunité
Vers cet avenir se tourne ma pensée
Le printemps est synonyme de douceur
Puisqu’à cette saison fleurit le bonheur.
Des feuilles d’or naissent au sommet des forêts
Ainsi le soleil révèle son secret
Scintillent les roses d’un rouge vermeil
Puis s’en va le vent qui retrouve sommeil.
Magnifique saison, emporte mon âme,
Fais moi briller de chacune de tes flammes
Libère tous tes rayons étincelants
Offre le renouveau, merveilleux printemps !
Pol Barré et Aëlia BourgeaisTerminales
La pluie éparpille un bouquet
De perles tièdes et légères.
On entend chanter les bergères
Et les oiseaux dans les bosquets.
Le soleil joue à cache-cache
Avec les gros nuages gris.
Les moutons blancs, les veaux, les vaches,
Dans les prés semblent tout surpris.
Et voici que parmi l’ondée,
Comme au fond d’un vrai pastel,
On voit monter, arche irisée,
Le pont joyeux de l’arc en ciel.
Manon LemassonBTS
Le chant du printemps
Quel est ce petit chant ?
A la fois doux et rêvant,
Est-ce un perroquet ?
Coquin et plaisantin,
Ou un mandarin
Chantant de bon matin ?
Mais non, c’est un Canari
Chantant jusqu’au paradis,
Avec sa belle robe jaune,
Aux couleurs d’or.
Myriam LhommeauBTS
Une rentrée confinée pour les secondes
Les secondes ont fait leur rentrée dans la cour des grands, à Charles-Péguy.
Ils ont découvert la grandeur des bâtiments et plus de liberté. Nous avons interviewé quelques lycéens de seconde sur cette fameuse rentrée.
Appréhendiez-vous
la rentrée ?
Manon : « oui parce que je ne savais pas si j'allais me faire des amis comme je ne connaissais personne et j'avais également peur qu'il y ait beaucoup plus de travail par rapport au collège. »
Comment s'est passée
votre rentrée ?
Angélina : « bien, je me suis faite des nouvelles amies super sympas et la classe est plutôt bien. »
Apolline : « finalement, je me plais bien, j'ai une super classe et j'ai appris à connaître plein de gens. »
Est ce que le lycée
vous plait ?
Manon : « oui beaucoup »
Siméon : « oui le lycée me plaît car on est plus libre et les gens sont très sympas, mais le travail est dur. »
Léonie : « le self est très bien, mais parfois on attend longtemps avant de déjeuner. »
Pratiquez-vous des options ?
Hugo : « oui STMG (management et gestion) pour avoir plus d'ouverture dans le monde du travail. »
Léonie : « oui STL (Sciences technologique du laboratoire) car je voudrais m'orienter vers des études scientifiques. »
Manon : « la classe européenne c'est vraiment trop bien, j'ai choisi cette option pour me perfectionner en anglais et j'aime bien cette langue. »
Est-ce que vous êtes
à l'internat ?
Hugo : « oui je suis à l'internat et cela m'a permis de rencontrer pas mal de monde. Le soir nous regardons un film sur un grand écran ou discutons et jouons aux jeux de sociétés. »
Siméon : « oui je suis à l'internat. Nous pouvons faire du sport le soir, une fois pour les internes deux nuits et deux fois pour les internes quatre nuits. Nous sommes deux ou trois par chambre. A 22h15, nous rejoignons notre chambre et à 22h30 extinction des feux .
Le port du masque et respect de l'hygiène est-il difficile ?
Léonie : « non ça va »
Mayline : « porter le masque à longueur de journée quand il fait chaud est difficile, mais on s'habitue vite. »
Quelques mois s'étant écoulés depuis la rentrée, nous avons interrogé des élèves sur l'arrivée d'un nouveau confinement :
Avez-vous réussi à vous adapter aux cours en distanciel ?
Maxence : « Oui j’ai réussi à m’adapter aux cours en distanciel du fait des semaines passées dans cette disposition, mais ce n’était pas le cas au début, car le rythme de travail était plutôt rapide (visio, travail à rendre…) »
Céline : « Quand les cours en distanciel ont commencé j’arrivais à suivre, mais plus les semaines avançaient plus je commençais à décrocher. »
Préférez-vous les cours en distanciel ou en présentiel ?
Constance : « Je trouve ça plus difficile de s’adapter aux cours en distanciel, car nous sommes tout seuls et pouvons donc poser moins de questions lorsque nous ne comprenons pas... Nous avons également plus l'impression d'être dans la vraie vie sans le covid et cela nous permet aussi de voir nos amis.
Maxence : « Je trouve plus simple les cours en distanciel, car il y a moins de contrôles qu’en présentiel même s’il faut quand même beaucoup travailler. »
Céline : « Je préfère en présentiel, car cela nous permet de ne pas décrocher, de mieux suivre et tout comprendre pour avoir de bons résultats. »
C'est donc une année remplie de rencontres et de souvenirs, qui nous attend, avec bien sûr quelques difficultés mais que l'on surmontera ensemble.
Méline DELHOMMEAU
Charlotte DELBECQUE
Secondes
Confinement n° 2 : ils étaient prêts au Bois Tillac !
Reconfinement partiel, cours en visio, travail en distanciel...élèves et équipes éducatives y étaient préparés. De nouvelles adaptations ont été mises en place afin que la continuité pédagogique se fasse dans les meilleures conditions. Retour sur le vécu de chacun lors de cette période, de nouveau inédite.
Outre pour les élèves de 3ème, cette période a, pour les lycéens, un sentiment de déjà vu.
La différence majeure est, cette fois-ci, qu'ils sont présents une semaine sur deux au sein du lycée.
Voici maintenant le témoignage d'une enseignante.
Comment vivez-vous les cours à distance ?
Cette nouvelle période de cours à distance se passe plutôt bien. Les élèves y sont, dans l'ensemble, bien préparés. Les cours à distance me demandent plus d'organisation, en amont, du travail à réaliser par les élèves : en effet, le travail est souvent expliqué et donné à la fois en version papier et en numérique, la semaine précédent le distanciel. La progression pédagogique n'est pas toujours linéaire selon l'avancement du travail en semaine de présence des élèves.
Quelles sont les différences avec le premier confinement ?
Les élèves étant une semaine sur deux en distanciel, il est plus facile de suivre le travail de chacun, d'aider.Je constate que les élèves sont plus impliqués et travaillent, dans l'ensemble, assez régulièrement, par rapport au précédent confinement.
Comment adaptez-vous vos cours pratiques à distance ? Comment se déroule à distance vos cours de cuisine par exemple ?
Pour les cours de TP Restauration, chaque élève reçoit une recette détaillée, en photos, étape par étape. De plus, une vidéo présente le ou les geste(s) techniques à appliquer. Ensuite, chaque élève remplit une fiche bilan de sa réalisation, avec ses réussites ou difficultés et y joint une photo de sa préparation culinaire.
Quelles difficultés rencontrez-vous ?
Certains élèves ont toujours des difficultés avec les outils numériques.
Justine, Louise et Fanny Terminales
2 ème confinement : adaptation réussie
La continuité pédagogique au lycée Charles Péguy assurée grâce au duo présentiel-distanciel.
Les annonces gouvernementales pendant les vacances de la Toussaint nous ont obligés à inventer une organisation qui n’existait encore pas jusque là. Nous avions effectivement connu l’année dernière le 100 % distanciel mais une organisation hybride n’avait pas encore été mise en place au Lycée.
Il s’agissait donc de trouver un juste équilibre entre continuité pédagogique et respect strict des conditions sanitaires.
Chaque établissement a des contraintes spécifiques et différentes : transports scolaires, infrastructures, internat, restauration, EPS…
C’est donc en analysant ces différentes contraintes en lien avec les protocoles des établissements scolaires que nous avons dû privilégier une scolarisation avec 60 % de présentiel et 40 % de distanciel.
Les regards croisés de l’équipe d’animation pédagogique, de la vie scolaire, du service des élèves à besoins particuliers ont permis ensuite de définir un cadre pour rendre efficace le travail en distanciel et éviter le décrochage scolaire tant redouté par cette organisation.
· Le mercredi, une présence de tous, pour garder du lien au moins une fois par semaine pour tous les élèves du lycée.
· Une alternance par niveau et pas par demi-classe afin de dégager du temps pour les enseignants pour accompagner les élèves qui sont en distanciel.
· Une attention particulière pour ne pas multiplier les cours en visioconférence pour nos élèves et privilégier des supports différents : travail sur classroom, cours en visio, permanence en visio pour répondre aux questions des élèves suite au travail demandé en autonomie. …etc
Les 8 semaines d’alternance ont permis de suivre globalement un rythme permettant de préparer les élèves pour les épreuves de baccalauréat et avancer sur les différents programmes sans trop de retard accumulé.
Le 18 janvier, l’équipe s’est de nouveau réunie afin de statuer sur une nouvelle organisation. Le nouveau restaurant Italien permettant d’accueillir 300 personnes supplémentaires et le passage de cours de 55 minutes à 50 minutes nous a permis, en respectant le protocole sanitaire d’accueillir de nouveau tous les élèves, avec 5 services de restauration le midi.
Laurent CAILLAUD
Adjoint de direction lycée enseignement général
Témoignage
d'un professeur
Mon emploi du temps était bien adapté au système hybride, donc le fait d'avoir les trois niveaux ne m'a pas demandé une gymnastique trop importante. Je trouve que c'est surtout pour les 2ndes que cela a été impactant, car c'est déjà une des promotions qui avait accumulé le plus de retard et de lacunes lors du 1er confinement selon moi (anciens 3èmes).
Cependant, cela demande beaucoup d'anticipation et de rigueur en terme d'organisation : je postais tous les supports et traces écrites sur Classroom, il faut également veiller à vérifier les noms des élèves connectés, vérifier le travail à rendre sur Classroom, relancer les élèves, et parfois adapter certaines activités ou certains supports, etc. Sans oublier le fait que nous avions aussi des cours en présentiel.
Contrairement au premier confinement, j'ai organisé beaucoup de visios. Je partageais simplement mon écran et arrivait à faire cours presque normalement si ce n'est que je ne voyais pas mes élèves : je projetais le document à étudier, l'exercice sur lequel on travaillait, ou bien la trace écrite, comme je le ferais en classe habituellement.
Généralement nous faisions la correction du travail qui était à faire pour la fois précédente plus une partie du cours, et ensuite ils travaillaient en autonomie (hors visio) pour l'étude de documents ou travaux de production écrite et orale. Lorsqu'il y avait des travaux plus conséquents, il m'arrivait de leur laisser du travail sur une heure de cours complète, voire de programmer des devoirs non notés sur Classroom pour que je puisse vérifier. Je faisais en sorte que toutes les classes aient au moins une visio par semaine, voire une mini visio à chaque heure de cours autant que possible.
Avec les Tle spécialité LLCE, il m'est arrivé de faire des visios de 2 heures, durée d'un cours habituel. Nous avons maintenu les oraux que nous faisons passer toutes les semaines avec eux en visio et avons ainsi pu respecter le planning.
J'ai trouvé que les élèves étaient beaucoup plus enclins à participer que lors du 1er confinement. J'ai trouvé aussi que le rythme a été pris très vite avec les élèves de 1è et Tle qui étaient déjà habitués au travail en distanciel, et le fait de les avoir le mercredi aidait beaucoup à maintenir le lien également. C'était en revanche plus compliqué d'avoir un bon suivi en tant que professeure principale, même si nous restions vigilants avec les collègues concernant l'assiduité des élèves.
Bien évidemment, et surtout en tant que professeure de langue vivante, rien ne remplace le travail en présentiel que ce soit par rapport au lien avec les élèves ou par rapport à l'efficacité de l'enseignement et de l'apprentissage. Certains cours, supports, activités et types de travaux se prêtent très peu au distanciel, y compris les heures de vie de classe en tant que professeure principale.
Un professeur
Les BTS créent le site Internet de leur formation
Un site par les BTS, pour les futurs BTS et qui donne de la visibilité aux formations. Précieux pour les futurs étudiants, en quête de renseignements...
La contrainte est parfois source de créativité ! Le confinement du printemps 2020 a permis aux BTS de concrétiser un projet de communication : la création du site Internet de leur propre formation.
Sont donc désormais accessibles via la page “formation” du site Internet du lycée Charles-Péguy : le site du BTSA Technico-Commercial (BTS TC2) et aussi celui du BTSA Développement et Animation des Territoires Ruraux (DATR)
Les séances en distanciel du premier confinement et celles de l'automne ont été l’occasion de créer le site puis de rédiger des articles sur les stages, les actions et projets professionnels.
Quelques retours d’étudiants de DATR
Carole : « Participer au site permet de manipuler, de tenter des expériences de mise en page, et puis ça rejoint tout-à-fait ce qu’on fait en cours et en actions professionnelles. Mais surtout cela permet de montrer ce qu’on fait dans notre formation. »
Lilian : « Personnellement, j’aurais bien aimé avoir ça quand je me posais des questions pour intégrer un BTS DATR” »..
Laura : « C’est intéressant, on ne le ferait pas autrement, car on ne construit pas un site quand on a rien à communiquer ! Travailler à 26 dessus c’est parfois un peu compliqué, il faut s’accorder des réunions pour harmoniser l’ensemble ! »
Du côté des BTS TC2
Quentin : « Le site permet de donner de la visibilité à notre formation, notamment la diversité des métiers ». Jason : « C'est une approche réelle et directe de ce qu'on vit en stage » Alfie : « Ca peut rassurer et donner confiance à ceux qui cherchent à savoir ce qu'on fait dans notre formation ».
Pour consulter le site Internet par et pour le BTSA DATR : https://sites.google.com/charles-peguy.net/sitedesbtsadatr/accueil
Par et pour le BTSA TC : https://sites.google.com/charles-peguy.net/bts-tc-de-charles-peguy/accueil
Professeure d'anglais et ... clown !
Interview exclusive de Lucile Linard, enseignante en anglais et... clown en dehors du lycée. Une activité singulière qui inspire son action pédagogique.
Nous avons tendance à considérer les clowns comme des amuseurs mais connaissons-nous vraiment ce métier ? Il peut être aussi un véritable médicament humain.
En quoi consiste votre métier de clown ?
“Être clown c’est faire naitre quelque chose à partir de rien, c’est s’écouter soi-même. C’est réussir à faire rire, donner un sourire simplement avec sa personne, sans barrière, presque instinctivement.
Le clown présente donc une certaine fragilité car il n’a aucune carapace, c’est un être authentique. Au contraire du théâtre, il ne joue pas un rôle, sa prestation est purement personnelle, en partie improvisée et ne peut donc être copiée. Le clown est ainsi un semeur de joie et de bienveillance, il cherche à amener l’apaisement, et à faire du bien aux personnes .
Quel est votre public ?
“Je pratique cela dans divers endroits, particulièrement dans le milieu médical, pour aider ceux qui souffrent en silence, offrir une respiration à ces personnes fragilisées par la maladie ou le handicap, en comblant leur manque et donc créer un lien simplement avec eux ou en les faisant sourire avec mes prestations.
J’ai autant pratiqué dans les EPHAD, que dans des instituts spécialisés pour les personnes atteintes d’Alzheimer, car ces personnes se sentent très seules, elles oublient un grand nombre de choses et je les aide donc à retrouver des sensations, des petits bonheurs simples, des souvenirs qu’elles avaient perdu à travers mes gestes, paroles. Mais j’ai aussi travaillé dans le service de soins palliatifs ou même en hôpital psychiatrique.
Mes prestations peuvent être ponctuelles et individualisées, mais aussi sur le long terme. Nous avons remarqué que les patients de l’hôpital diminuaient leur dose de médicaments de ⅓ lors de notre venue.
Le clown crée un contact avec les personnes et cherche le sourire de celles-ci même quand les temps sont difficiles.
Quand avez-vous commencé ?
“Depuis très jeune j’ai un rapport privilégié avec le théâtre, j’ai commencé au collège puis juste après le bac où je suis entrée au conservatoire et j'ai joué dans des compagnies professionnelles, je suis partie quelques années plus tard aux USA où j’ai joué également.
Il y a 15 ans j’ai suivi une formation de clown pour ensuite créer mes propres associations comme celle dont je suis la directrice artistique actuellement qui se nomme “Kili kili". Je donne des représentations dans des théâtres pour tout public, et aussi individualisées pour le centre hospitalier”.
“ Aujourd’hui je suis professeure d’anglais au lycée en parallèle et je retrouve des similitudes avec mon métier de clown car je dois par exemple faire en sorte que les élèves, après m’avoir rencontré et avoir suivi mes cours ou mes prestations, ressortent dans un meilleur état d’esprit que celui avec lequel ils sont entrés.
Mélanie HEYSH Terminale
Le point sur la comédie musicale en création
Comment as-tu fait pour composer ton équipe ?
Audrey Croquefer, animatrice vie scolaire : pour composer l’équipe, plusieurs outils ont été mis en place : diffusion sur affiches, flyers, télévisions du lycée, mails, et différents médias (facebook, instagram,…). En début d’année, j’ai fait plusieurs réunions d’information pour expliquer aux élèves le fonctionnement de la comédie musicale. Nous comptons aujourd’hui 21 élèves.
Comment as-tu procédé pour l'écriture ?
Dès le début, j’ai composé plusieurs groupes : écriture, choix des chansons, décors de scène, préparation de l’avant-spectacle, dossier technique...
Pour écrire la comédie musicale, j’ai demandé à tout le groupe de réfléchir sur le thème qu’ils voulaient aborder. Ensuite nous avons mis un document sur le drive pour que chaque élève puisse exprimer ses idées pour chaque tableau. Puis nous avons écrit la CM en essayant au maximum de prendre en compte les idées de chacun.
Comment créer une équipe de chanteurs, danseurs, comédiens ?
Chaque élève peut exprimer et valoriser ses compétences. Il n’y a pas eu de casting, chacun est libre d’être chanteur, danseur, et/ou acteur. Pour la répartition des rôles, chaque élève est monté sur scène et avec l’ensemble du groupe, nous avons attribué les rôles.
Les répétitions ont-elles commencé ?
Nous nous rassemblons tous les mardis et jeudis de 17h à 18h puis quelques mercredis après-midi afin que tout le groupe puisse se réunir.
Le 20 janvier, nous avons commencé les répétitions des tableaux 1, 2, 3 et 4. L’objectif est de se voir au moins 1 fois par mois le mercredi après-midi pour le filage jusqu’au mois de mai.
Nous enverrons un mail, prochainement, afin de proposer à tous les élèves du lycée de participer bénévolement aux différents postes pour accompagner les artistes..
Sécurité routière : tous concernés !
Avec la noria quotidienne des cars, la sécurité routière est d'actualité au lycée.
Interview de M. Boussonnière (Adjoint de direction) sur la sécurité aux alentours des cars.
“Aujourd’hui, c’est la région Pays de la Loire qui a la compétence transport scolaire et qui est décisionnaire sur pas mal d'aspects. Spécifiquement sur le territoire, il y a une communauté d'agglomération qui s’appelle “Clisson Sèvre et Maine Agglomération”, qui comprend 16 communes dont Clisson, Gorges, Gétigné etc....
Cette Communauté d'agglomération a aussi la compétence transport. Cela veut dire qu’on a des acteurs autour de cette problématique de transports scolaires ( la région Pays de la Loire, la communauté d’agglomération, la ville de Gorges, et le lycée Charles Péguy).
Aujourd’hui pour améliorer la sécurité , il faut que les différents acteurs soient concertés . [...] Les décisions concernant l’intérieur du lycée, ne sont prises que par le lycée.
Pour les transports scolaires, il y a ce que nous pouvons imaginer comme une bonne chose et qui finalement ne l’est pas. [...]
La sécurité, c’est entre autres les comportements individuels, le respect du code de la route, l’adaptation de la vitesse pour les cars, les piétons sur les trottoirs.
C’est la première démarche de sécurité. [...] La région a fourni des gilets verts au lycéens, ils devraient tous le porter.
En 2013, le conseil départemental a décidé de mettre en place le rond-point pour les cars, car il y avait un danger au niveau de la pente pour le stationnement des cars. [...]
Une prochaine rencontre est prévue avec le communauté d’agglomération pour la sécurité autour des cars. [...]
Nous sommes contraints par la configuration.
Nous allons retravailler sur des aménagements, c’est sûr. La sécurité est un souci permanent des responsables du lycée.”
Un élève de première
nous raconte son
accident de la route
"Ça s'est déroulé il y a 8 ans [...] à cette époque je pratiquais la poterie et le tennis de table. [...] Mes deux cours étaient l’un après l’autre, et ce mercredi je commençais par la poterie.
Une fois le cours terminé, je devais traverser une route pour rejoindre la salle de tennis de table. [...] Je me dirige vers la route et m'arrête devant le passage piéton. Je regarde, une fois, deux fois, trois fois, personne, je décide de m’engager sur le passage piéton.
A ce moment-là, je vois une voiture qui arrive du rond-point. Je ne l'avais pas vue lorsque j'avais regardé pour traverser. Je presse le pas, afin de passer avant la voiture, mais je n’ai pas eu le temps, la voiture a accéléré et je me suis pris le pare-choc dans ma jambe gauche. J’ai basculé jusqu'à atterrir dans un fossé. Le conducteur de la voiture s’est arrêté et m’a déplacé du fossé pour me mettre sur le bas-côté.
Je ne sais pas comment cette personne a fait, étant donné que ma jambe ne tenait qu’avec la peau. [...] La personne a appelé les pompiers et est partie sans attendre l’arrivée des secours. [...] J’ai eu de la chance car une infirmière que je connaissais était témoin de cet accident et a pu faire les premiers soins avant la venue des pompiers. [...] . J’avais mal dans ma jambe mais je ne le ressentais pas, c’est assez étrange. [...] Les pompiers ont pu arriver assez vite sur le lieu. [...] Je n’ai jamais été inconscient, même avec les anesthésiants . [...] La douleur m'empêchait de pouvoir parler correctement à ma mère qui était au téléphone [...] J’ai bien été pris en main [...] j’avais fracture ouverte tibia péroné. [...]
Je n’ai jamais revu l’homme de la voiture, d'après les témoins il roulait à 60 km/h sur une route à 30km/h et était au téléphone. [...] J’ai eu un plâtre et je n’ai pas pu marcher pendant un an, j’étais en fauteuil puis j’ai eu un an de rééducation sans avoir de sensations dans la jambe. [...] J’ai eu pas mal de difficultés à pouvoir traverser une route tout seul par la suite. [...] une chicane a été installée, depuis sur cette route".
Jéromine MOREAU, première
Parce que le Bois Tillac, c'est aussi des personnels qualifiés et passionnés...
Découverte des personnes de "l'ombre" qui œuvrent chaque jour au bon fonctionnement de l'ensemble du Bois Tillac.
Dominique et Tidjane, les agents d'entretien du lycée du Bois Tillac veillent chaque jour à l'entretien des locaux et des équipements.
Deux visages, deux générations et une complémentarité au service des élèves.Depuis combien de temps travaillez-vous au sein du Bois Tillac ?
Dominique : cela fait maintenant 2 ans et demi.
Tidjane : je suis arrivé récemment, depuis début novembre.
Quelles sont vos missions ?
D : Nous sommes polyvalents tout en nous complétant mutuellement. De mon côté, je passe de la plomberie, à l'entretien des bâtiments ainsi qu'à leur construction.
T : Je complète les créneaux de présence de Dominique puisque je travaille du mercredi au vendredi tandis que Dominique est présent du lundi au mercredi et le premier jeudi de chaque mois. Mis à part les espaces verts qui me sont dédiés et l'électricité qui est une spécialité de Dominique étant donné qu'il possède une habilité électrique, nous faisons sensiblement les mêmes missions.
Qu'est ce qui vous plait dans votre métier ?
D : C'est un travail divertissant, varié, qui demande de la polyvalence. Chaque journée est différente, ce qui empêche une monotonie de s'installer.
Nous pouvons passer d'un débouchage de douche à de la peinture etc.
Quelles sont, selon vous, les contraintes de votre métier ?
T : La contrainte majeure est surtout climatique lorsqu'il fait très froid et que le travail se situe à l'extérieur.
Quels sont vos prochains travaux ?
T : Nous sommes actuellement en train d'aménager des futurs vestiaires en structure, ils seront nettement plus grands que les anciens. Les élèves vont être ravis.
D : Dans les prochains mois, nous allons réparer et offrir une seconde jeunesse au terrain de basket ainsi que peindre le portail.
Sur la structure équestre, les palefreniers ne sont autres que des anciens élèves qui restent profondément attachés aux valeurs du Bois Tillac.
Alexandra y travaille depuis bientôt 4 ans tandis qu'Elodie a rejoint l'équipe des soigneurs de chevaux du lycée en décembre dernier.
Quel a été votre parcours professionnel ?
Alexandra : Suite à l'obtention de mon BEPA, j'ai passé un Bac Professionnel au Bois de Tillac. Ensuite, j'ai passé un BPJEPS en apprentissage pendant 2 ans. Puis, j'ai obtenu un CDI en tant que monitrice d'équitation. Enfin, j'ai trouvé ici le poste de palefrenier.
Elodie : Je suis allée 1 an à l’école nationale d’équitation de Saumur en tant que cavalière d’entraînement avant d'arriver au Bois Tillac en tant que palefrenière.
Quelles sont vos missions et responsabilités sur la structure ?
A : Nous réalisons tout l'entretien des boxes et des chevaux, les différentes sorties au paddocks, les soins (vermifuges, blessures). Nous sommes également présentes lors des visites du maréchal-ferrant et nous assistons le vétérinaire pour les vaccins.
E : De temps en temps, M. Babonneau (en charge de la partie équestre) peut nous demander de faire marcher un cheval ou bien de les travailler sur le plat ou à l'obstacle.
Comment se passe la vie des chevaux le week-end et lors les vacances scolaires ?
A : Lorsqu'il fait beau, les chevaux sont au paddock étant donné qu’il n’y a pas d’élèves
Elodie, pourquoi as-tu souhaité revenir au Bois Tillac ?
E : J’étais cavalière d’entraînement au haras du Chêne et malheureusement, cela ne s'est pas passé comme je l'aurais souhaité. J'avais l'impression de ne plus progresser à cheval, il fallait que j'ai un coach. C'est donc pour ces raisons que je suis revenue au Bois Tillac afin de bénéficier du coaching de M. Babonneau.
Propos recueillis par Louise, Justine et Fanny
Terminale
LU à Nantes : les CAPa se sont régalés
Dans le cadre d'un projet scolaire associant deux matières, les élèves de CAPa ont découvert deux expositions en terre nantaise. L'une sur le Petit LU et l'autre sur un artiste spécialisé dans la sérigraphie.
Accompagnés de leur professeur d'ESC, Madame Lelong, et de Monsieur Boisteau, leur professeur de Français et Histoire-Géographie, les élèves de CAPa du Bois Tillac ont eu la chance de découvrir deux expositions dans la capitale des Pays de la Loire.
Blexbolex
à la Maison Fumetti
En plus d'être une bibliothèque, l'ancienne Manufacture des tabacs de Nantes est un lieu dédié à la bande dessinée et aux arts graphiques. Les élèves ont découvert le travail de Blexbolex, un illustrateur, sérigraphe et auteur de bandes dessinées pour enfants, à travers une exposition haute en couleur. L'artiste nordiste est un boulimique de la création, un "metteur en scène de livres" comme il se définit lui-même. Albin Michel, Gallimard jeunesse, mais aussi les éditions Cornélius, Les Requins Marteaux publient ses oeuvres depuis le début des années 2000. Curieux et concentrés, les CAPa ont apprécié ce moment. " Cette exposition était vraiment super. J'ai pu découvrir un artiste que je ne connaissais pas et un art qui m'était inconnu", commente Christal.
Après une pause déjeuner ensoleillée le long des remparts du château, les élèves de CAPa sont entrés dans l'enceinte pour y découvrir la seconde exposition de la journée.
LU : le petit biscuit
symbole de Nantes
Quel bon moyen de poursuivre la journée avec l'exposition consacrée à la fameuse biscuiterie nantaise dont les deux lettres majuscules ont fait le tour du monde. Fort de l’adage de Louis Lefèvre-Utile « Pour susciter la gourmandise, rien de tel que de séduire l’œil », l’exposition LU, un siècle d’innovation (1846-1957) met en valeur l’avant-gardisme de ce qui a été l’un des fleurons de l’industrie nantaise et présente de nombreux objets originaux détenus dans les collections du Château des ducs de Bretagne.
L'exposition fait écho aux deuxmatières : l'ESC et l'Histoire. Les affiches publicitaires de la biscuiterie nantaise sont un formidable outil de travail pour Madame Lelong. On peut voir au fil des années comment elles ont évolué, signe des temps et des moeurs qui changent.
Pour l'Histoire, il était intéressant de travailler autour de ce géant de l'industrie alimentaire nantaise, symbole d'une époque rayonnante pour la Ville.
Il sera possible de continuer le travail en classe autour d'animations, lectures, vidéos en lien avec le sujet. Les élèves ont particulièrement apprécié l'aspect ludique de cette exposition.
Il était notamment possible de prendre sa mesure en nombre de biscuits LU ou encore de répondre à des questionnaires autour de l'un des biscuits les plus connus de la planète.
Quizz
D'ailleurs, savez-vous pourquoi le petit LU a 4 oreilles, 48 dents et 24 points ? On attend vos réponses.
Macéo SIMON
Que sont-ils devenus ?
Flavie AMAND, ancienne élève du Bois Tillac, nous livre son parcours depuis l'obtention de son Bac professionnel Conduite et Gestion Entreprise Hippique en juin 2019.
Qu'as-tu fait après l'obtention du bac ?
J'ai intégré une école de débourrage en septembre 2019 : l'école BLONDEAU à Saumur.
Fais-tu le métier/formation que tu voulais faire lorsque tu étais au lycée ?
J'ai toujours voulu travailler avec les jeunes chevaux et notamment apprendre une nouvelle façon de débourrer.
Cette découverte modifie notre manière d'être ainsi que l'approche que l'on a avec les chevaux.
Que fais-tu maintenant ?
Je fais un Certificat de Spécialisation jeunes chevaux sur 1 an et demi. Cela se déroule en apprentissage et se termine en mars 2021.
Te sens-tu épanouie dans le monde du travail ?
Oui, l'alternance est un bon compromis entre l'école et le monde du travail.
Quels sont tes projets ?
A la suite de ma formation, j'ai comme projet, de signer un CDD dans une écurie de courses.
De sept. à déc. 2021, j'aimerais également enchaîner sur une saison en contrat saisonnier à nouveau à l'école BLONDEAU.
Louise CLOCHARD Terminale
Débat : droit de vote à 16 ans
En France, le débat autour de l'abaissement de la majorité électorale à 16 ans a connu un nouveau souffle. Des élèves se prononcent...
Une proposition de loi a été portée par deux députés du groupe Écologie Démocratie Solidarité (EDS), Paula Forteza et Mathieu Orphelin, soutenue par une trentaine de figures politiques d’EDS, de la France Insoumise, des Verts, de la République en Marche, de Libertés et Territoires et du PS. À l'échelle mondiale, le droit de vote à 16 ans est en vigueur dans 12 territoires : le Brésil, l’Équateur, l’Autriche, Cuba, Guernesey, l'île de Man, l'île de Jersey, Malte, le Nicaragua, l’Ecosse, la Slovénie et l’Argentine.
Un vote parlementaire a été organisé le 8 octobre 2020, mais la proposition a été rejetée. Jean Castex estime que ça n'est pas la réponse adaptée, sachant que les jeunes de 18 ans ne votent que très peu (34 % d'abstention chez les 18-24 ans au second tour de l'élection présidentielle). De plus, abaisser la majorité électorale nécessiterait un changement de la Constitution, ce qui est une source de réticences supplémentaires. Nous avons interrogé certains élèves de Charles Péguy à propos de cette proposition de loi.
Es-tu favorable pour le vote à 16 ans ?
Gabrielle : "Les jeunes générations sont plutôt influençables, c'est-à-dire qu'ils auraient tendance à voter comme leurs parents ou croire aux fake news… Je pense tout de même qu'il n'est pas souhaitable d'abaisser la majorité électorale à 16 ans car ce serait prendre un risque"
Ugo : "Non, je n'y suis pas favorable, je suis même pour le retour de la majorité à 21 ans. Je pense qu'à 16 ans, l'adolescent n'est pas assez structuré mentalement pour voter, il est en période d'apprentissage. A cet âge, on ignore beaucoup de choses de la vraie vie, on ne travaille pas encore, donc on ne gagne son propre argent par le fruit de ses efforts. De plus en plus, notre génération réagit par l'émotionnel et non par une pensée raisonnable".
Titouan : "La plupart des jeunes veulent juste s'amuser et se désintéressent de la politique. Rares sont les jeunes qui pensent par eux-mêmes sur le plan politique, ils ont tendance à faire comme les parents.
Léa :"Je pense qu'à 16 ans nous ne sommes pas suffisamment préparés à voter, question de maturité. Mis à part les élections des délégués ou les élections de jeunes à l'échelle d'une commune, on ne peut pas avoir une aussi grande responsabilité. C'est une décision beaucoup trop importante !"
Mathilde : "Si on devait voter à 16 ans, je pense qu'il faudrait plus de cours d'EMC. A cet âge là, notre quotidien est rythmé par autre chose que la politique".
Evan : "Oui je suis totalement favorable, le droit de vote peut-être ouvert aux jeunes car ils font partie de la France et peuvent avoir une réelle influence. Je pense qu'ils sont suffisamment informés, avec ce qu'on voit tous les jours et les réseaux sociaux."
Gladys : “Il y a une partie pour : ça peut nous amener dans la vie adulte plus vite. Et il y a la partie contre : on n’a pas assez de renseignements,d'informations. On n’a pas assez de réflexion par rapport, par exemple, aux programmes des présidents, je ne saurai pas les analyser. Donc je suis plutôt contre. On travaille trop peu sur ce sujet.”
Si demain tu pouvais voter, irais-tu et pourquoi ?
Gabrielle : "Bien sûr que j'irais car je trouve que c'est super important surtout au vu de tous ces problèmes sociaux et environnementaux de notre société. Il est très délicat aujourd'hui de ne pas s'engager du tout et de se désintéresser totalement de la politique et de l'actualité".
Ugo : "J'irais car c'est notre rôle de citoyen français, je suis d'ailleurs défavorable à l'abstention. En prenant du recul, je me dis que c'est finalement très rare d'avoir cette possibilité démocratique là, au vu des nombreux pays totalitaires dans le monde."
Léo : "Je n'irais pas car je ne me sens pas suffisamment renseigné sur les différents partis politiques français".
Titouan : "Oui j'irais car c'est notre devoir de citoyen et chaque vote compte !"
Léa : "Cela dépend des programmes et des candidats. Je pense qu'on ne peut pas aller voter sur un coup de tête, il faut que ça soit réfléchi."
Charlotte : "Je pense que le droit de vote à 16 ans, on pourrait y accéder. Cela nous ferait participer dans la société, nous impliquer plus (dans les choix, pour le pays donc en tant que citoyen). Mais d’un côté je suis plutôt contre parce que l'on n’a pas assez de maturité, on a pas assez de vécu pour pouvoir choisir. Donc, c'est plus un non . On n'a pas assez de recul et d'expérience pour dire “je veux que ce soit lui''.
Emile Duval
Le Physarum polycephalum
Ni animal ni végétal : qu'est-ce ?
Le Physarium Polycephalum aussi appelé "Blob" pour faire plus simple et à cause de son apparence n’est ni un animal ni un végétal ni un champignon. En fait c'est une cellule géante à plusieurs noyaux.
Même s'il n’est composé que d’une seule cellule il peut pourtant mesurer plusieurs mètres de long. Il est sur Terre depuis environ 1 million d’années.
Parmi les caractéristiques du blob qui intéressent les scientifiques, il y a celle-ci : il n’a pas de cerveau mais pourtant il peut réfléchir, mémoriser et transmettre des informations à ses semblables pour leur communiquer des informations importantes.
Il s’adapte très bien à son environnement, il se déplace sans pattes et c’est grâce à un réseau de veines dans lequel coule un fluide appelé protoplasme.
En effet, grâce à sa forte croissance, cela donne l’impression qu’il se déplace alors qu’il ne fait que grandir dans une direction en particulier comme pour trouver à manger. En plus de grandir très vite, il double de volume chaque jour.
Il se déplace dans son environnement uniquement ou presque pour la nourriture. Il incorpore un tas de substances comme des champignons, bactéries, levures alors même qu’il n’a pas de bouche ou d’estomac. Aussi on peut se demander si cet être ne fait qu’un avec lui-même car si on le coupe en 2, il devient 2 êtres distincts et si on met 2 blobs en contact, ils fusionnent.
Ce blob est une des rares cellules visibles à l’oeil nu comme par exemple l’ovule. Et il ne se classe pas dans les animaux ou végétaux connus du fait qu'il est une simple cellule.
IIllès BOULSEM, seconde
Ma vie a changé...
Qu'est ce que c'est
la transidentité ?
C’est le fait d’avoir un genre qui diffère de celui qui nous a été donné à la naissance.
Ça s’appelle une personne transgenre et ça s’oppose à une personne cisgenre.
Celle-ci, au contraire, se reconnaît dans le genre qu’on lui a assigné à la naissance et représente une grosse majorité de la population.
Par exemple :
Julie est née dans un corps féminin et son genre est féminin, Julie est cisgenre.
Emma est née dans un corps masculin et son genre est féminin, Emma est transgenre.
Julie et Emma sont toutes les deux des femmes.
Juridiquement, la transidentité est reconnue mais nécessite énormément de démarches et de temps pour changer de nom et de sexe sur la carte d'identité.
Nous sommes allées interroger un élève transgenre du lycée aujourd’hui âgé de 16 ans. Pour sa propre sécurité, il gardera l’anonymat.
Comment as-tu compris que ton genre était masculin ?
« Je l’ai toujours su mais je n’avais pas encore trouvé le mot.
Je me souviens qu’à 7 ans, je n'avais plus de goût à la vie, car j'aurais aimé être né garçon. Je sentais un immense et violent mal-être.
Je vis toujours avec ce mal-être mais il a considérablement réduit car j’ai fait mon coming out (consiste à rendre publique la situation).
Socialement on me genre au masculin. J’entreprends des démarches pour entamer une transition, c’est une démarche sociale et/ou médicale pour être considéré dans le genre qui nous définit. »
Comment ça s’est passé avec ta famille ?
« Au début, ils n’ont pas compris mais à force d’explications, ils ont fini par saisir et ça va beaucoup mieux maintenant.
On en parle de temps en temps, je les rassure souvent. J’ai commencé à le dire aux autres personnes de ma famille (cousins, cousines, oncles et tantes) mais j’attends encore un peu avant d’en parler avec mes grands-parents. »
C’est quoi le plus dur pour toi aujourd’hui ?
« Le plus dur c’est de voir disparaître des personnes de mon entourage, des amis, car ces derniers ne sont pas d’accord avec ma transidentité, alors que je ne l'ai pas choisie.
On ne décide pas d’être transgenre, le seul choix que l’on fait, c’est d’assumer ou non. »
Candice DRENO Première
Éclairages
Tout en s'interrogeant sur la fiabilité des chiffres, Ouest-France du 4 février 2021 estime que "ce sujet sur la transidentité, concernerait entre 0,1 et 2 % de la population, selon des études".
Que dit la loi sur ce sujet ? Ouest France de ce même 4 février 2021 précise :"« La loi de modernisation de la Justice du XXIe siècle du 18 nov. 2016 a réformé les conditions du changement d'état civil : le prénom peut être modifié en mairie auprès de l'officier d'état civil, y compris sans transition physique. La mention du sexe peut l'être devant le Tribunal de Grande Instance. »

Plaidoirie : deux élèves en finale
Deux élèves de terminale de l’option DGEMC (Droits et Grands Enjeux du Monde Contemporain), de Mme Audrey Boucault, ont été sélectionnés pour participer à un concours de plaidoirie au Tribunal de grande instance de Nantes (TIG).
Mme Boucault, professeure d’éco-gestion au lycée enseigne l’option DGEMC avec deux groupes d’élèves de terminales.
Auparavant, elle occupait un poste à responsabilités comme juriste dans le domaine associatif puis dans la fonction publique au sein de la sous direction à l’accès à la nationalité française pour le ministère de l’intérieur.
Lors d’une formation organisée par les inspecteurs, nous avons été informés de la possibilité de participer, si nous le souhaitions, à ce concours de plaidoirie.
Les deux groupes ont adhéré favorablement et ont été motivés pour participer au concours.
Quarante lycées se sont inscrits et onze ont été sélectionnés. Les professeurs devaient envoyer des vidéos de binômes d'élèves présentant des sujets de droit.
Les deux groupes ont participé activement, mais finalement Mme Boucault a choisi un binôme qui correspondait à des critères précis pour avoir une chance d’être sélectionné.
Le premier critère c’est l’éloquence, l’aisance sur la scène comme des acteurs de théâtre…
Le deuxième critère, tout aussi important, c'est la rigueur, l’argumentation juridique, connaître les textes de loi, le choix des mots…
Ugo Guenand et Matéo Baracassa ont été retenus puis sélectionnés pour la finale. Ils ont un sujet imposé pour cette finale (mi-mars) : Défendre un décret rendant obligatoire la vaccination pour tous contre la covid 19 sur tout le territoire.
lls défendent le ministère public contre une association qui est contre cette vaccination obligatoire.
Il faut souligner que c’est un travail collectif, les élèves ont fait un travail remarquable de recherche des textes de loi afin d’aider au mieux les élèves finalistes.
En raison des intempéries, la finale est donc reportée au 19 mars 2021.
Interview de Mme Boucault
Quoi de neuf à l'international !
Où en sommes nous avec les dossiers ERASMUS ?
Dossier Accréditation “enseignement scolaire” ERASMUS consortium ECVN (établissements catholiques du vignoble nantais) : Nous sommes ravis de vous informer que notre dossier 2021/2027 a eu un avis favorable.
Qu’est-ce qui peut être financé avec le nouveau programme ?
- Les échanges avec un autre établissement
- Les mobilités du personnel de droit privé et des enseignants du ministère de éducation nationale
- Les mobilités des élèves (ULIS / Bac Techno / Bac Général) 15 jours à 10 mois
- Les intervenants européens spécialisés dans une discipline
Nous attendons le GUIDE ERASMUS, pour connaître les conditions et pour pouvoir informer les élèves.
Dossier Accréditation “EFP” ERASMUS consortium CNEAP (enseignement agricole privé) : le dossier 2021/2027 du CNEAP a eu un avis favorable.
Qu’est-ce qui peut être financé avec ce dossier ?
- Les mobilités des enseignants du ministère de l'agriculture
- Les mobilités de stage des élèves (Bac pro) et des apprentis
Dossier ERASMUS consortium RENASUP (établissements du réseau de l'enseignement supérieur) :
Qu’est-ce qui peut être financé avec ce dossier ?
- Les mobilités des enseignants du supérieur ( BTS)
- Les mobilités de stage des étudiants (durée minimum de 8 semaines)
Avec tous ces dossiers, tous les publics de la communauté éducative de Charles Péguy peuvent partir en mobilité Européenne.
Participation au Prix Hippocrène de l'éducation à l'Europe 2021 :
Nous avons participé à un concours proposé par la fondation Hippocrène. Le projet déposé fait partie des 12 finalistes (3 par catégorie) du prix Hippocrène. Il a été sélectionné par la DAREIC puis par un jury de présélection qui s’est tenu le jeudi 18 février 2021. Nous serons auditionné devant le grand jury, le mercredi 31 mars par vidéoconférence. Notre projet est celui des élèves de seconde euro qui consiste à avoir un correspondant et participer à des défis, pour préparer des rencontres en visio lors de la semaine européenne du mois d’avril.
Christine CAUCHON Adjointe de direction
De retour en Allemagne
Fin mai je suis partie de France pour revoir ma famille en Allemagne après avoir été confinée en France pendant 2 mois. Je n’ai pas gardé que des souvenirs du confinement (même si j'ai appris beaucoup sur la nourriture française dans ma famille d'accueil). J'ai surtout dans la tête beaucoup de souvenirs de ma vie à Charles Péguy.
J'aime bien penser à mon ancienne classe, la première C et mes copines Victoria et Lola, qui n'étaient pas dans ma classe. J'ai adoré aussi les cours de ma spécialité théâtre, LLCE et de mes cours de FLE (francais langue étrangère) avec Mme Caillaud. Mes remerciements vont à Mme Arretgros, Mme Cauchon et Maxime pour m'avoir aidé pendant mon séjour !
En Allemagne on est aussi confiné et les écoles sont fermées, on apprend en ligne, même les examens sont en ligne. Mais j'ai commencé à travailler une fois par semaine pour livrer des pizzas et je continue les cours de FLE.
A l'avenir, j'aimerais bien revenir en France pour pratiquer mon français et pour revoir des gens que j'ai appris à aimer. J’ai beaucoup grandi pendant mon séjour en France et je recommande à tous et toutes les élèves de Charles Péguy de passer un an à l'étranger !
Stella NOACK
Louann, 8 mois en Toscane...
Partie en Italie pendant que Jana était accueillie dans sa famille, Louann nous donne des nouvelles de son expérience en Italie.
"Je suis partie le 13 novembre pour passer 8 mois en Italie afin de pouvoir vivre une nouvelle expérience.
Je vis avec ma famille d’accueil en Toscane, dans la commune de Palaia située entre Pise et Florence.
Dans ma région, nous sommes 9 jeunes, tous de nationalités différentes, à vivre l’interculturalité.
Au début, nous échangions en anglais, et maintenant nous parlons tous italien.
A cause des mesures sanitaires, les rencontres avec ce groupe se déroulaient en visio et tous les jours pendant deux mois. Depuis janvier, une visio est organisée lorsqu'un nouvel élève arrive.
Le lycée
Je suis inscrite au lycée ITCG Fermi situé à Pontedera. Tous les établissements sont rassemblés au même endroit. C'est ce qu'on appelle le village scolaire.
J’ai commencé les cours en visio, mais depuis le 18 janvier je vais en cours une semaine sur deux en raison du contexte sanitaire.
Je suis en 4ème année de lycée (il y a 5 années de lycée et je suis dans une classe équivalente à la filière STMG SciencesTechniques Management et Gestion ).
Les cours ont lieu de 8h à 13h du lundi au samedi, j’ai donc mes après-midis de libre.
Olives et arancines
Fin novembre, c’était la période de récolte des olives. J'ai aidé ma famille d'accueil, ce travail est assez dur.
Nous avons mis une semaine pour tout récolter. Ensuite, les olives ont été pressées pour faire de l’huile.
Je découvre la cuisine italienne, j’ai préparé avec ma famille d’accueil des “Arancines” ce sont des boulettes de riz fourrées au jambon et à la mozzarella, qui sont ensuite panées.
On mange très bien en Italie ! Je suis ravie de pouvoir découvrir chaque jour un peu plus ce pays et sa culture."
Louann MARTIN Terminale
Une belle expérience pour Jana la Catalane
Jana, de Barcelone, a passé trois mois au lycée Charles Péguy. Elle fait le bilan de son séjour en répondant aux questions de Péguy Mag.
Comment as-tu décidé de passer trois mois de ton temps scolaire en France ?
À l’école à Barcelone, d’où je viens, il y a beaucoup d’élèves qui partent pour leur premier trimestre à l’étranger. Depuis mon enfance, j'étais sûre de vouloir partir en France. Nous étions obligés de partir dans un pays francophone ou anglophone, car ce sont les deux langues étudiées à cette école.
Mon niveau linguistique en anglais étant meilleur, j’ai choisi la France afin d'améliorer mon français, mais aussi pour développer mes connaissances sur la culture française.
Selon toi, quelle est la plus grande différence entre la vie espagnole et la vie française ?
Le rythme de vie dans les deux pays est vraiment complètement différent. Chez nous, nous déjeunons à 15h30, à 19h je prends le goûter et à 21h30 nous dînons. Alors qu’ici je mange à midi et le soir déjà à 19h30.
Penses-tu que ton séjour en France a changé quelque chose chez toi ?
Oui, j’ai beaucoup appris en France. Bien sûr et tout d’abord la langue française, mais aussi des choses sur la vie. En France, je me suis rendue compte que l’école n’est pas tout dans la vie d’une adolescente.
Oui, il faut faire ses devoirs et se préparer aux examens, mais plus tard, je ne me souviendrais plus de toutes les heures de travail, mais des beaux moments, par exemple avec ma famille d’accueil. Quand je n’avais pas envie de faire des maths ou que je n’avais pas la tête à l’histoire, on mettait de la musique et on dansait ensemble.
Je pense aussi que je suis devenue plus consciente de ce que signifie avoir “une sœur“.
J’aimerais faire plus de choses avec ma vraie sœur quand je serai de retour en Espagne. Il est important de soigner les relations avec la famille.
Quelle a été la meilleure expérience durant ces trois mois ?
Question difficile, car j’ai eu tellement d’expériences merveilleuses en France… J’ai adoré chaque déjeuner avec mes amis de l’école, le Noël français avec les traditions familiales, mais aussi les tours à Clisson.
Ce qui était vraiment cool, c’est la première fois quand j’ai compris ce que le prof expliquait en cours, et aussi la première discussion avec mes amis, avec qui, je me suis sentie intégrée. Le voyage à Nantes avec Rosalie, Salomé et Helene (les filles allemandes du lycée) a été aussi une grande expérience. J'ai eu de nombreux moments forts.
Qu'est-ce que te manquera le plus lorsque tu reviens en Espagne ?
Toutes les personnes que j’ai eu la chance de rencontrer ici me manqueront. Mes amis de ma classe, Rosalie, Salomé et Helene (les filles allemandes), Anne Caillaud professeur de FLE (français langues étrangères), bien sûr ma famille d’accueil, les deux chats et le chien. Mais il me manquera aussi de manger des galettes pendant tout le mois de janvier et pas seulement le 6, comme nous faisons en Espagne.
Barcelone est une grande ville et ici j’ai pu faire l’expérience d’un peu de vie à la campagne. Cela va me manquer et bien d’autres choses encore.
Et penses-tu revenir un jour en France, pour un échange ou étudier ?
Je suis sûre qu’un jour je reviendrai en France pour quelques jours, parce que j’aime beaucoup ce pays et qu’il n’est pas très éloigné de l’Espagne. Je ferai peut-être un ERASMUS plus tard, pour partir dans un pays anglophone (p.ex. l’Irlande) pour avoir une autre expérience.
Je voudrais profiter de cette occasion pour vous remercier encore une fois pour ces trois mois !
C’était un moment merveilleux en France et j’ai beaucoup apprécié !
Merci Charles-Péguy !
Propos recueillis par
Helene Salzburger assistante linguistique
Le Tremplin des Talents à la Stella Poche
Les meilleurs talents de Charles Péguy enfin réunis !
Matéo, un jeune magicien passionné, a souhaité mettre en avant les meilleurs Talents de Charles Péguy lors d'une soirée spéciale à la Stella Poche !
Le Tremplin des Talents se déroulera le samedi 5 juin au soir à la Stella Poche. Un spectacle ouvert à tous.
Matéo évoque le cheminement de son projet et sa conception.
"Depuis trop longtemps maintenant les salles de spectacle sont fermées et les artistes n'ont que trop peu la possibilité de s'exprimer.
Je suis convaincu que ce Tremplin fera le plus grand bien aux talents ainsi qu'au public ! Si la crise sanitaire le permet, nous serons ravis de vous accueillir à la Stella Poche (74 places) pour une soirée incroyable.
Actuellement en Terminale, ma présence depuis trois années au lycée m'a permis de voir émerger une multitude de talents. Soucieux de l'expression artistique des élèves et de leur épanouissement, le lycée met en place de nombreux projets et événements. Chaque année, des concerts sont organisés pour mettre en avant les jeunes musiciens, et des semaines à thème comme la semaine des talents, très attendue par les élèves du lycée.
Hélas, par la force des choses, elle a été annulée l'année dernière. Face à cette frustration, je ne pouvais pas rester sans rien faire.
Le samedi 5 juin au soir, vous assisterez à différentes prestations de danse, chant, théâtre, magie, twirling bâton ou encore de mentalisme, toutes étant époustouflantes. Vous serez plongés dans "l'univers des talents de Charles Péguy. "
Nous vous attendons très nombreux !