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Fin d'un service civique pour Helene
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Chantal Lemarié témoigne
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N° 35 - Juin 2021 | www.charles-peguy.net |
130 kg de dons pour l'association Féminité sans abris
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Chantal Lemarié, 42 ans de secrétariat
Chantal Lemarié a été secrétaire de Direction au Lycée Charles Péguy de 1968 à 2010. Elle témoigne pour les 60 ans du lycée.
Elle a travaillé avec les six premiers directeurs, à savoir : Soeur Thérèse Clavier, André Lemarié, Patrick Lamiable, Daniel Thébaud, Daniel Renaud et pour finir un an avec Sylvain Olivier.
Chantal Lemarié, comment êtes-vous arrivée à ce poste ?
"Le conseil d'administration de l'école ménagère m'a demandé de poser sa candidature pour être secrétaire auprès de la directrice.
Je ne connaissais pas le milieu scolaire et ne pensais pas poursuivre dans ce domaine.
Mais les projets pour cette école ménagère, qui plus tard est devenue lycée, m'ont passionné pendant 42 ans."
Qu'est ce qui a changé depuis l'école ménagère ?
"Tout a changé" répond Chantal. "Les bâtiments, le personnel, le matériel, les formations."
"En ce qui concerne le matériel, j'ai vu les évolutions des machines à écrire jusqu'à l'arrivée des ordinateurs.
Au niveau de mon bureau, j'ai travaillé avec six directeurs et j'ai eu six bureaux différents. Ceci est dû à la modification et construction de bâtiments.
A mon arrivée deux bâtiments existaient et lorsque je suis partie en 2010, on en comptait neuf, et aujourd'hui on en dénombre onze répartis en en 6 blocks"
Savez-vous comment a été trouvé le nom Charles Péguy ?
"C'est mon mari, André Lemarié, qui l'a proposé à l'équipe éducative en décembre 1983, car le ministère de l'agriculture a demandé que le nom école féminin rural, prenne un nom de lycée lorsque les formations en seconde agricole ont commencé.
Pourquoi Charles Péguy ?
Charles Péguy rend hommage à l'école des hussards de la république qui permet à tous l'accès à la culture. Il est lui même le fruit de l'ascension sociale par l'école.
Il disait "vous descendez de la noblesse, moi je monte d'une repailleuse de chaise".
Il célèbre les valeurs du monde des paysans et celles de l'artisan, plus nobles que celles de l'argent et de l'apparence. Souvent à contre courant, il combat les stéréotypes et critique les conformistes.
Converti au catholicisme, il est l'inspirateur du pèlerinage étudiants de Chartres. Sa religion est à la fois profonde, naïve et mystique. Charles Péguy est un personnage à part, une personne attachante, dont les écrits et la démarche peuvent inspirer tous les membres de la communauté scolaire.
A quel moment les formations enseignement général ont-elle débuté ?
En 1984, un dossier a été déposé à la Direction Diocésaine de Nantes. Mais le dossier n'est pas passé, les traditions étaient que les élèves du vignoble qui souhaitaient poursuivre en enseignement général, partaient à Nantes. Le dossier a été déposé trois ans de suite sans succés.
Puis en 1989, le dossier a été une nouvelle fois déposé et accepté, à condition que le lycée soit sous tutelle du lycée Toutes Aides pendant 5 ans. Au bout de 4 ans, le rectorat a donné l'autorisation que le lycée soit indépendant.
A la rentrée 1989, le lycée a ouvert sa première seconde générale.
Accueil et Ouverture
Tous les directeurs avaient cet esprit d'Accueil : accueillir tous les élèves, avec leurs différences et leurs particularités, a toujours été une priorité.
Le partenariat avec les entreprises, les associations, les échanges et l'accueil d'élèves étrangers montrent l'ouverture à l'autre. Organiser des projets avec les acteurs du territoire et proposer aux élèves des projets d'ouverture à l'international, les directeurs ont toujours mis cela en avant, pour permettre aux élèves de s'épanouir pleinement, et aux enseignants de donner du sens aux projets menés dans leur disciplines.
L'ouverture et l'accueil sont devenus les devises du lycée.
De par ses résultats aux examens, les projets menés et l'offre de formation proposée, le lycée Charles Péguy a toute se place sur le territoire et ne fait qu'accroître.
Propos recueillis par
Manon MAISONNEUVE
auprès de Chantal LEMARIE




Edito "Au revoir"
Après 12 années passées au Lycée Charles Péguy et 6 années au Lycée Saint Gabriel Nantes Océan, je mettrai fin à mes fonctions de chef d’établissement en Loire-Atlantique à la fin de cette année scolaire.
Émotion
Ce n’est pas sans une grande émotion que je vais quitter les élèves, les familles, les équipes, et les administrateurs qui m’ont accompagné pendant toutes ces années.
Ensemble, nous avons développé de nombreux projets avec pour unique ambition la réussite et l’épanouissement de nos élèves.
Tout ne fut pas simple et jusqu’au bout, il a fallu s’adapter, en particulier avec la crise sanitaire.
Ce travail n’aurait pas pu se faire sans ces belles équipes et leurs incroyables compétences.
Je vais donc quitter deux magnifiques maisons :
- le lycée Charles Péguy qui est ancré sur son territoire et qui est devenu un acteur incontournable du vignoble nantais.
- le Lycée Saint Gabriel Nantes Océan qui jouit d’une réputation nationale dans le milieu équin et qui est en train de faire sa place pour devenir un lycée de territoire.
Passation
Dans quelques jours, je vais pouvoir « passer » les clés de ces maisons à :
- Monsieur Laurent PENARD pour le Lycée Charles Péguy, actuel Directeur du Collège/Lycée Saint Dominique à Saint-Herblain,
- Madame Lucie JOYEAU pour le Lycée Saint Gabriel Nantes Océan, actuelle adjointe de Direction du Lycée.
Je veux leur souhaiter tous mes vœux de réussite et leur dire le bonheur qu’ils vont avoir à animer ces deux établissements.
Nouvel horizon à Nice
Pour ma part, je vais me mettre au service d’un nouveau projet à Nice, à la direction de l’ensemble scolaire Don Bosco qui regroupe un Collège, un Lycée Général et technologique, un lycée professionnel et un CFA.
Les valeurs portées par les Salésiens, qui en exercent la tutelle, me rejoignent, et c’est avec enthousiasme que je m’apprête à succéder à Monsieur CHASTANG qui a œuvré sur cet établissement pendant de nombreuses années.
Merci
Je voulais dire un grand merci à toutes les personnes avec qui j’ai partagé sur Gorges ou sur Le Pellerin tous les projets que nous avons mené ; cette période de ma vie professionnelle a été exceptionnelle et je vous la dois.
Encore une fois merci à toutes et à tous, avec beaucoup d’émotions….
Sylvain OLIVIER
Directeur Général


La santé mentale des jeunes, on en parle !
Le monde vit une période exceptionnelle qui s’avère être difficile pour tous. Aujourd’hui nous allons nous intéresser à nous, les jeunes…
Depuis quelques mois, on entend parler d’un mal-être persistant chez les étudiants. En effet, selon un sondage IFOP, 69 % trouvent la situation très difficile à vivre. Beaucoup d’entre eux se sentent comme des fantômes prisonniers de leur chambre ou de leur studio dans lesquels ils passent leurs journées devant des écrans à suivre des visioconférences sans plus aucune motivation pour travailler. Tout ce mal-être est dû au fait que les élèves des études supérieures sont, depuis le début de l'année scolaire en distanciel et depuis peu ils ont la possibilité d’avoir une journée de présentiel. Ils sont confrontées à des problèmes d'argent suite à la perte de leur emplois étudiants avec la situation sanitaire.
Tous ces problèmes ont entraîné une hausse des souffrances psychologiques chez les jeunes de 18 à 24 ans. 2 jeunes sur 3 estiment que la crise actuelle liée à la Covid-19 va avoir des conséquences négatives sur leur propre santé mentale (61 %, +11 points par rapport à l’ensemble des Français) ; 40 % des jeunes de moins de 25 ans rapportent un trouble anxieux généralisé ; un peu plus d’1 jeune sur 5 de moins de 25 ans rapporte des symptômes de troubles dépressifs modérément sévères ou sévères.
Si les étudiants souffrent, les derniers chiffres mettent en évidence une réelle souffrance chez les 3-17 ans. Les pédopsychiatres alertent sur la dégradation de la santé mentale des enfants et des adolescents ; ils observent également une pression sur les services d’urgences pédiatriques et pédopsychiatriques.
Dans un contexte de crise sanitaire qui exacerbe les troubles psychologiques, il a été constaté fin 2020 : une hausse moyenne de 40 % des recours aux urgences pour ce motif, par rapport aux années précédentes. On observe de plus, que 40 % des parents avaient déclaré avoir observé des signes de détresse psychologique chez leur enfant lors du premier confinement en raison notamment de l’absence de relations sociales suite à la fermeture des établissements scolaires.
Il existe des lieux d'écoute, à Charles Péguy : le service des besoins particuliers et le service de Psychologie de la Direction Diocésaine, pour notre lycée c'est Mme Chaillou qui propose une permanence tous les 15 jours environ.
Amy Bobet
Terminale



Un volontariat sous l'étoile de la pandémie
Helene Salzburger témoigne sur son volontariat franco-allemand.
"Lorsque je suis arrivée ici il y a neuf mois, j'avais presque l'impression que la pa ndémie était terminée.
Depuis, nous avons été en confinement deux fois de plus et nous avons dû nous habituer à l'alternance des cours. Alors oui, évidemment, la pandémie et surtout les restrictions sanitaires, ont marqué mon séjour en France, malheureusement.
Missions
Je voudrais revenir brièvement sur tout ce que j'ai pu vivre au lycée avec vous : tout d'abord, les petits projets que j'ai pu réaliser avec Mme Westlake dans le cadre des cours d'allemand. À plusieurs reprises, j'ai été autorisée à l'accompagner en classe, à apprendre à la connaître, elle et ses élèves, et à réaliser moi-même de petits projets, comme le travail de groupe sur les personnalités allemandes.
Puis j'ai eu l'opportunité de poursuivre ma passion, le théâtre, et j'ai accompagné Mme Alaimo dans son cours de première Option Théâtre tout au long de l'année. Le groupe m'a accueilli très gentiment et j'ai énormément apprécié de jouer notre pièce "Antigone" le 8 juin.
Chaque semaine, j’ai rencontré les élèves étrangers, que j'ai pu accompagner pendant leur séjour. D'une part, nous avons pratiqué notre français et discuté de sujets d'actualité, d'autre part, nous avons appris à nous connaître très bien et sommes devenues amies.
Deux projets
en particulier
Je réalise que je ne peux pas énumérer tout ce que j'ai pu faire ici, mais je voudrais mentionner deux projets.
D'une part, mon propre projet de théâtre, dont vous pouvez lire le développement dans ce numéro, et d'autre part, mon projet Péguy-TALK, dans le cadre duquel je rencontre chaque semaine un petit groupe d'élèves allemands qui souhaitent parler allemand en dehors de la classe. D’ailleurs nous avons écrit un livre pour enfants en allemand.
Voilà pour mes plus grandes activités et projets que j'ai pu réaliser au lycée Charles Péguy. Un grand merci à tous les enseignants et élèves qui ont accepté mes idées de projets et m’ont intégrée dans leurs projets !
Un grand merci également à Christine Cauchon et à toute l'équipe de la Vie scolaire pour m'avoir accompagné sur mon chemin en France et m'avoir soutenu en paroles et en actes !
La richesse
d'un service civique
Même si c'était vraiment frustrant de devoir parfois annuler des projets, écarter des idées ou avoir l'impression de ne rien pouvoir faire, j'ai passé de bons moments ici où j'ai pu apprendre beaucoup. Plus important encore, j'ai pu me préparer et m'inspirer pour la suite de mon parcours professionnel et je peux fièrement dire que je suis prête.
À tous ceux qui ne savent pas encore quel métier, quelle formation, quelles études choisir ou quoi que ce soit d'autre, prenez le temps, peut-être même après le lycée, d'y réfléchir.
Un service volontaire, où qu'il soit, à l'étranger ou non, dans le secteur social, culturel, sportif, de l'enseignement supérieur ou scolaire, est toujours enrichissant.
Je souhaite le meilleur au lycée Charles-Péguy et je vous suis reconnaissante pour tout ce que j'ai pu apprendre avec vous !"
Helene SALZBURGER Assistante linguistique OFAJ

Des expériences différentes en France
Un entretien avec Bowie Pang et Rosalie Gebauerova, nos élèves étrangers.
Vous êtes toutes les deux en France depuis plusieurs mois maintenant. Dans cette interview, j'aimerais en savoir un peu plus sur votre expérience française.
Mais d’abord pouvez-vous nous dire :
De quel pays et ville
venez-vous ?
Rosalie :
Je viens d'une famille tchèque et je suis moi-même tchèque. Nous avons déménagé en Allemagne il y a 13 ans, à Markleeberg pour être exact, près de Leipzig, qui se trouve dans l'est de l'Allemagne.
Bowie :
Je suis originaire de la métropole et région administrative spéciale de Hong Kong.
Ma langue maternelle est le cantonais. Mais je parle aussi le chinois et l'anglais.
Pourquoi êtes-vous venues
en France ?
Rosalie :
J'ai toujours voulu aller à l'étranger. Et, sans COVID, je serais au Canada maintenant. Au cours de l'été, l'organisation m'a fait d'autres suggestions.
Eh bien, je me suis décidée assez rapidement pour la France.
Bowie :
J'ai été attirée par la culture française et ses spécialités mondialement connues. Je voulais aussi apprendre une autre langue européenne que l'anglais. Oui, c'est pour ça que je suis là.
Depuis combien de temps
êtes-vous en France ?
Rosalie :
Je suis arrivée à la fin du mois d'août 2020 et cela fait maintenant..., oui, 10 mois. WOW ! Comme le temps passe vite !
Bowie :
Je suis en France depuis novembre. Mais je ne suis au lycée Charles-Péguy que depuis début mars. Je vais rester ici jusqu'à la fin de l'année scolaire.
Est-ce que vous étudiez le français dans votre pays d’origine ?
Rosalie :
Oui, j'ai choisi le français comme deuxième langue étrangère en sixième, parce que je trouvais ça si élégant.
Bowie :
Non, je n'ai jamais appris le français. Je n'ai commencé à apprendre la langue qu'en France.
Est-ce que vous trouvez que vous avez amélioré votre niveau de français ?
Rosalie :
Oui, absolument ! Il n'est nulle part aussi facile d'apprendre une langue que dans le pays lui-même, et j'aime beaucoup trouver des similitudes entre les langues - c'est parfois vraiment étonnant.
Bowie :
Oui, bien sûr ! Je ne pouvais pratiquement pas dire un mot... Ma connaissance de l'anglais m'aide à apprendre, mais j'ai toujours du mal avec la prononciation.
Est-ce que les habitudes et coutumes françaises sont très différentes de votre pays ?
Rosalie :
Je pense que la plus grande différence est que le dîner est plus tard et que je me couche plus tard. Mais je peux dormir un peu plus longtemps le matin parce que l'école commence plus tard. Sinon, je ne mange vraiment que trois fois par jour, alors qu'en Allemagne, on prend des repas plus petits plusieurs fois par jour.
Après l'école, j'aimerais parfois avoir plus de temps pour des activités ou pour mes amis. Malheureusement, en raison des longues journées d'école, ce n'est plus possible en France. En Allemagne, je jouais au volley-ball trois fois par semaine et je voyais mes amis régulièrement, même en semaine. Sinon, nous vivons pratiquement le même style de vie européen.
Bowie :
La différence la plus évidente pour moi aussi est le temps. À Hong Kong, nous terminons l'école à 16 heures et en France, nous avons cours jusqu'à 18 heures. Il faut s'y habituer. En plus de cela, j'ai toujours vécu dans une grande ville et c'est ma première expérience de la vie à la campagne. Je ne connais pas les magasins fermés le dimanche.
D'ailleurs, les Français se saluent toujours et s'enquièrent de leur bien-être. À la maison, chacun fait son truc et ne salue pas non plus les étrangers. Sinon, il n'y a pas de riz, mais beaucoup de baguette. J'ai également remarqué que l'on fume beaucoup en France.
Qu'est-ce que vous préférez
en France ?
Rosalie :
La baguette ! D'ailleurs, la France a posé sa candidature avec la baguette au patrimoine culturel de l'UNESCO - à juste titre ! Sinon, j'apprécie beaucoup l'hospitalité et la cordialité et l'ouverture d'esprit des Français !
Bowie :
C'est très propre ici et l'air est plus frais. C'est bon pour moi. La nourriture est également bonne, même si la nourriture chinoise me manque toujours.
Comment trouvez-vous
le lycée Charles Péguy ?
Rosalie :
Super ! Le lycée est super équipé, on a tellement de possibilités, on est soutenu dans tous les projets et nous, en tant qu'élèves étrangers, sommes très bien encadrés ! Je me sens comme un million de dollars !
Bowie :
Je ne pourrais pas être plus d'accord, mais je dois ajouter une chose : j'adore la sélection de restaurants !
Merci beaucoup à vous deux d'être si ouverts à toutes les questions.C'est vraiment passionnant d'entendre les différences entre vos cultures.Je vous souhaite le meilleur pour les dernières semaines de votre séjour !
Helene SALZBURGER Assistante linguistique


Ciao... la Toscane !...
"Je suis maintenant presque à la fin de mon séjour en Italie.
Que l’expérience soit longue ou courte, les choses se vivent avec des hauts et quelques fois avec des bas, c’est souvent très différent de ce que l’on a imaginé avant le départ.
Cette année la Covid s’est invitée dans l’aventure, mais malgré ça, ce que je vis est riche en découvertes et en émotions.
Pour ma part, je n’ai trouvé qu’un seul moment plus dur à vivre : la semaine de quarantaine peu après la reprise des cours de janvier m’a donné un léger coup au moral.
Ce n'est pas la même expérience de suivre sa scolarité en distanciel ou en présentiel, particulièrement quand on est à l’étranger.
J’ai souhaité vivre une aventure avec AFS pour rencontrer d’autres jeunes et découvrir leur culture et donc “stare a casa” (rester à la maison), suivre les cours en visio pendant 5 heures de rang, 6 jours sur 7 de 8h à 13h était plutôt compliqué à vivre (surtout quand ce n’est pas sa langue natale !).
Heureusement avec ma famille nous en avons profité, le reste du temps, pour faire du sport, cuisiner et surtout parler tous ensemble ! Avec ma sœur d’accueil, Sofia, nous échangions également sur notre travail scolaire.
Pour l’anniversaire de Caterina (mon autre soeur !), nous avons fait des lasagnes végétariennes, et nous sommes allés sur la Verruca qui est une petite montagne.
Le début était facile d’accès, mais la fin était un peu plus compliquée car ce n’était pas un sentier dégagé !
Nous sommes tous arrivés au sommet, où nous avons découvert un château en ruines avec une vue magnifique malgré les arbres brûlés en raison d’un incendie qui s’est produit l’année dernière.
Depuis peu la Toscane est repassée en zone jaune, nous pouvons sortir un peu plus. Je suis allée voir la ville de Certaldo, petite ville médiévale où se trouve la maison de Giovanni Boccaccio, écrivain et poète Italien. Nous sommes allés aussi à Livorno sur la côte ligurienne, la mer était magnifique mais très agitée.
Le temps a passé très vite (trop) et je dois me préparer à quitter ma nouvelle famille... mais nous parlons déjà de nos futures retrouvailles !"
Louann MARTIN partie en Italie suivre sa scolarité depuis novembre 2020


Sans Twitch... que ferait-on ?
Twitch est un service de streaming vidéo en direct qui a été lancé en juin 2011. Cette nouvelle plateforme permet dans un premier temps de regarder des personnes en direct.
On retrouve sur la plateforme un large choix de contenus avec par exemple de la cuisine, des jeux vidéos, de simples discussions, etc...
La personne qui "stream" (qui partage son contenu en direct) a accès à un chat [tchate] : une discussion écrite en direct qui permet l’interaction entre le streamer et ses viewers.
Grâce à cette messagerie en direct, les spectateurs (viewers) peuvent poser des questions à celui qui diffuse quelque chose. Il attire plus de 35 millions de visiteurs uniques par mois.
Au départ, la plateforme était prévue pour n'accueillir que des jeux-vidéos. En effet, on retrouvait, anciennement, essentiellement des personnes partageant leurs écrans de jeux à des personnes.
Si vous ne voyez pas l'intérêt, posez-vous la question : Quel effet cela donne-t-il de regarder des personnes plus fortes que nous dans un domaine ?
Et quelle utilité ?
Et bien, je vous répondrais : regardez le sport à la télé aujourd'hui, c'est la même chose que de regarder quelqu'un qui fait du "e-sport", le sport des jeux-vidéos.
Sur la plateforme vous retrouverez donc des contenus ludiques et/ou éducatifs.
Par exemple, connaissez-vous Samuel Etienne ?
Le présentateur de question pour un champion s'est lui-même lancé en tant que créateur sur Twitch. Il présentait quotidiennement les unes des journaux.
Il proposait donc une émission construite et interactive qui permettait à tous ceux qui le souhaitaient de suivre l'actualité avec des explications et analyses supplémentaires.
Emile Duval Première


Comment s’y retrouver sur la toile ?
En sciences humaines et sociales, l’expression "réseau social" désigne un agencement de liens entre des individus ou des organisations constituant un groupe qui a un sens : famille, collègues, groupe d’amis, communauté...
Selon les plus jeunes, les réseaux sociaux sont les premiers indispensables du téléphone : Snapchat, Tik Tok, Instagram, YouTube ou Whatsapp, et Facebook (plus ancien).
Nos parents sont plus sur des applications de contact dans une entreprise ou de recherche d’emplois comme Skype ou LinkedIn. De plus, on le sait tous, Facebook reste un grand intemporel dans cette tranche d’âge, mais ils ne l'utilisent pas régulièrement...
Le plus populaire et le plus téléchargé, avec plus de 5 milliards de téléchargements dans le monde et plus de 2 milliards d’utilisateurs actifs, est notre géant Facebook. Plateforme de communication à partir de photos, de vidéos et de posts écrits, les échanges se font grâce aux commentaires et aux espaces de tchat. Mark Zuckerberg, le créateur, met tout le monde d’accord lors de l’apparition du réseau social en 2004 aux États Unis, avec un système de « like », d’abonnements et de partage de posts avec ses amis et sa famille. Malgré sa popularité, Facebook ne fait plus fureur et disparaît des priorités sur les écrans de nos plus jeunes.
YouTube, cette plateforme de partage de vidéos avec plus d’1 milliard de téléchargements, séduit tout le monde avec 6 milliards d’heures de vidéos à regarder.
Prévue à la base comme site de rencontre en postant des vidéos de soi, YouTube a pris un grand tournant au fil des années en proposant un nombre incalculable de catégories de vidéos. De cette plateforme est né le statut puis métier de YouTuber : Norman, Cyprien, Kemar ou Squeezie sont les premiers pionniers de la notoriété et la création d’une communauté sur cette application en France.
Twitter, un réseau social paru en 2006 sous le célèbre logo de l’oiseau bleu, reprend les bases de Facebook avec le partage d’informations et les conversations. Il donne un nom à ses utilisateurs, les Twittos qui animent cette plateforme, possiblement la plus libre de toutes sans trop de règles et de conformités pour les Twittos. Pour donner un ordre d’idée, la moyenne d’âge de Twitter est d’environ 30 ans.
LinkedIn avec plus de 700 millions de téléchargements est un réseau social permettant de créer un profil professionnel avec CV afin d’y chercher un job.Les entreprises s'y réfèrent.
Instagram avec plus d’1 milliard d’utilisateurs, est le cinquième réseau le plus utilisé dans le monde. Il est du même ordre que Facebook et Twitter et ses utilisateurs portent aussi leurs petit noms d’instagrameurs. Parmi les plus connus, on y trouve les Influenceurs, un métier qui fait tant parler de nos jours. Les influenceurs sont suivis par une communauté et proposent un contenu divertissant journalier. Pour gagner leurs vies, ils sont en collaboration avec des marques qui les payent pour parler de leurs produits à leurs communautés. Ce que l’on appelle des placements de produits que l’on peut retrouver sur YouTube, Twitter, Twitch, Tik Tok ou Snapchat.
Pinterest, une source d’inspiration. Cette application est un partage d’images, de trucs et astuces et d’abonnement pour suivre la tendance décoration de sa maison ou des DIY (Do It Yourself).
Snapchat, ce réseau social, datant de 2011,bien connu sous l’emblème du petit fantôme jaune, connaît aujourd’hui plus de 300 millions d’utilisateurs. C’est un réseau social plus intimiste car il permet d’envoyer des photos et des vidéos contenant des messages auprès de ses amis sans contact avec les autres abonnements ou du grand public. Snapchat se consacre entièrement à des envois de messages pour ses amis ou sa communauté.
Tik Tok, anciennement Musically. Tik Tok a fait fureur lors de son apparition en 2016. Il enregistre plus de 300 millions de téléchargements en 2021. L’application vise les plus jeunes avec un minimum d’âge de 12 ans et propose un contenu de vidéos en musique, d’une moyenne de 30 secondes, faisant passer un message informatif ou de divertissements de toutes catégories confondues. Comme Twitter, les restrictions de publications et les conformités sont faibles pour les Tiktokeurs.
Twitch estune plateforme utilisée par ce que l’on appelle des streamers qui publient des lives (vidéos filmées en direct), où ils partagent un contenu informatif ou distractif avec leur communautés. Certains streamers peuvent faire des live à plusieurs pour générer de l’argent grâce à des dons de la communauté, en direction de différentes associations ou organisations. Un de ces évènements les plus connus, le Z event qui a eu lieu la dernière fois durant un week-end de mi-octobre 2020, a généré plus de 5 millions d’euros pour la Défense des droits de l’homme. L’année précédente, l'événement a recueilli plus de 3,5 millions d’euros pour l’institut Pasteur. Squeezie, Jiraya ou encore Doigby font partie des 54 streamers ayant participé en 2020.
WhatsApp, aujourd’hui une application de plus en plus en vue avec 5 milliards de téléchargements qui, comme Snapchat, est une messagerie. Dans des groupes de famille ou d’amis, le partage de photos, de vidéos ou de messages vocaux sont simples, où l'application offre les mêmes fonctions que Snapchat. Aux seules différences que ce dernier permet des commentaires via la photo ou la vidéo directement, comme un direct, et pour trouver ses amis sur Snap, un nom d’utilisateur est obligatoire, contrairement à WhatsApp (numéro de téléphone)..
Skype un réseau social de visio, à partir d’un nom d’utilisateur pour faire des appels vidéos avec ses amis, sa famille ou pour le travail, notamment depuis le confinement.
Jéromine MOREAUPremière


Click and Cogite avec Florine
La page à suivre pour se cultiver rapidement sur Instagram avec une guide maison...
Florine Louërat, une ancienne lycéenne de Charles Péguy, s’étonne de voir à quel point l’établissement qui fut sien de 2015 à 2017 a changé. Depuis son départ, de l’eau a coulé sous les ponts. Elle nous raconte son parcours et nous présente sa page Instagram « Click and Cogite ».
Quel est ton parcours ?
Florine Louërat : Après avoir obtenu un Bac L mention Bien en 2017, j'ai décidé d'intégrer une Licence LLCE Mineure Sciences Politiques Option Arabe à l'UCO d’Angers. Une fois ce diplôme en poche, j’ai déménagé à Paris en septembre 2020 afin de suivre le Master anglophone International Relations and Diplomacy d’HEIP.
Cette année a été assez particulière puisqu’elle s’est déroulée en deux temps. Lors du premier semestre, j’avais 35h de cours par semaine. Le deuxième semestre, quant à lui, était initialement dédié à un stage de 6 mois et à la rédaction de mon mémoire. Malheureusement au vu des circonstances actuelles, je n’ai pas trouvé de stage comme bon nombre de mes camarades. L’école en a pris compte et ce sont donc notre mémoire et nos partiels qui valideront cette première année de Master.
Peux-tu nous parler
de ton projet professionnel ?
F. L : Passionnée de sciences politiques et des langues étrangères, j’étais convaincue à la sortie de ma Licence que le métier de diplomate était fait pour moi.
Cependant, ces derniers mois de confinement et la pratique du développement personnel m’ont amenée à me questionner réellement sur ce que je voulais faire de ma vie. J’ai compris que la diplomatie ne me permettrait pas de m’épanouir pleinement et j’ai écouté ma petite voix intérieure qui me disais de m’engager dans le journalisme.
Ce qui est étonnant dans tout cela, c’est que le journalisme était le métier qui me fascinait lorsque j’étais petite et il m’a toujours suivi de près sans que je m’en rende vraiment compte.
J'ai donc décidé de passer cette année les concours de l’ESJ Lille, CFJ Paris, IPJ La Sorbonne, IJBA Bordeaux qui sont toutes les quatre des écoles reconnues par la profession. Ces concours coûtent beaucoup de temps et d’argent (environ 200 € chacun)
Click and Cogite,
qu’est-ce que c’est ?
F. L : Click and Cogite est une page Instagram que j’ai créé en février dernier et dont le but est de permettre à des personnes aux horizons divers de se cultiver de manière simple, ludique et rapide. Je rédige donc des articles à propos de sujets variés (Histoire, Art, Environnement, Linguistique, Politique, etc.) et les publie à raison de deux fois par semaine.
Au-delà de bénéficier à ma petite communauté, Click and Cogite est la concrétisation d’une idée qui me trottait dans la tête depuis un petit moment.
Comme évoqué précédemment, les dernières périodes de confinement nous ont tous un peu isolés les uns des autres. J’avais donc envie de me mettre au service des gens à ma propre manière afin de témoigner une certaine forme de solidarité.
J’aime également beaucoup me challenger au quotidien et alimenter Click and Cogite de A à Z est réellement une source de défis et de plaisir.
Il faut en effet résumer de manière synthétique des recherches abondantes, créer le design des posts et varier les sujets pour que tout le monde y trouve son compte. Je ne m’ennuie donc pas du tout et j’aime ça !
Si tu avais un conseil à donner aux élèves, quel serait-il ?
F. L : Toujours suivre son intuition et écouter sa petite voix intérieure. Personne ne nous apprend à l’école à croire en nous-même et à vraiment se connaître, c’est pourtant primordial pour faire des choix qui nous correspondent vraiment. Il faut se faire confiance. On a tous quelque chose à offrir au monde. À vous de déterminer quoi.
Propos recueillis par Marie Robin auprès de Florine Louerat


Les pièges du numérique décodés
Une formation interne pour sensibiliser les personnels aux risques liés au numérique.
Ingénierie sociale
Lorsque les attaques purement techniques échouent ou lorsque les pirates ne craignent pas la détection, ils attaquent le maillon humain.
Par des méthodes classiques : email,appels téléphoniques, don de matériel piégé.
Par des leviers de manipulations humains : offres promotionnelles, appât du gain, idéologie (combats politiques, religieux...), menaces, intimidations etc...
Matériels inconnus
Key logger : s'intercale entre le clavier et l'unité centrale, enregistre toutes les frappes du clavier( mot de passe), existe en version wifi pour exfiltrer les données aisément.
Rubber duckey : cette clé est reconnue en tant que clavier par un ordinateur, des commandes malveillantes pré-enregistrées seront exécutées dès lors que la clé sera branchée.
Usb ninja : Malgré son apparence, il n'a rien d'un câble comme les autres, il agit en tant que clavier contrôlable à distance grace au module radio intégré.
Logiciels malveillants
♦ Logiciel espion collectant des infos et les transférant au pirate (spyware)
♦ Logiciel qui affiche de la pub dans le but de gagner de l'argent (adware)
♦ Logiciel qui se reproduit d'ordinateur en ordinateur en passant par le réseau (worm)
♦ Logiciel en apparence légitime mais qui contient une fonctionnalité malveillante (trojan)
♦ Un ensemble d'outils installés sur un système de façon à dissimuler de mauvaises actions (rootkit)
♦ Logiciel chiffrant les données du système et demandant une rançon pour les déchiffrer (rançongiciel)
Conception logiciel
L'utilisation courante
♦ Vulnérabilité = Faiblesse et fragilité
♦ En sécurité la vulnérabilité ou la faille est la porte d'entrée pour s'introduire dans un système d'information.
Ex : en 2015 6487 et en 2020 18358 menaces liées aux failles de sécurité, soit une augmentation de 183 %
Piratage des mots
de passe : des erreurs classiques
59 % des personnes utilisent régulièrement le même mot de passe, 47 % ne font pas de différence entre le mot de passe professionnel et personnel, 38 %, en général croit que leur compte n'intéresse pas les pirates. Et 42 % conservent parfois les mots de passe sur word ou excel. Enfin 39 % des personnes, à moins d'y être obligées, ne changent jamais leur mot de passe.
► Le temps moyen pour craquer un mot de passe composé de 6 caractères en minuscule = 10 min
► 6 caractères avec nombres et symboles = 18 jours
Les risques : Vol des données professionnelles et personnelles, usurpation d'identité, violation des données.
Alban Guillou,
responsable informatique
Ismael Benhaddou,
service informatique
Sarah fait du conseil via Instagram
On peut exercer une activité à partir des réseaux sociaux. Témoignage d'une conseillère Thermomix...
Sarah Michelot, éducatrice au lycée du Bois Tillac, nous parle de sa deuxième activité, comme conseillère Thermomix chez Vorwerk.
En quoi consiste ce deuxième métier ?
Je me déplace chez les personnes afin de réaliser un atelier culinaire. L'objectif est de passer un moment convivial tout en découvrant le Thermomix. Depuis le premier confinement, j'ai créé ma page facebook "Les Thermodelix de Sarah" et ma page instagram "Thermodelix_sarah_nantes" où je publie régulièrement du contenu afin de proposer un suivi clientèle régulier et de qualité.
Combien de temps par semaine le pratiquez-vous ?
Je réalise en moyenne 1 atelier par semaine que ce soit en présentiel ou en visio, cela dure entre 30 min et 2 H.
Je réalise également des lives 1 à 2 fois par semaine et je fais une publication par jour où je propose des idées recettes, trucs et astuces pour prendre soin de son Thermomix.
J'adapte également les contenus en fonction des événements de l'année et je propose de temps en temps des jeux concours.
Comment êtes-vous venue à faire cette activité ?
J'ai démarré en voulant simplement gagner mon Thermomix car on peut le gagner en faisant un certain nombre de ventes et ensuite arrêter. Cependant, j'ai vraiment apprécié l'ambiance, la manière d'être accompagné et surtout le fait de n'avoir aucune pression donc je suis restée et cela fait maintenant 2 ans. De plus, de nombreuses formations nous sont proposées, cela nous aide à évoluer. Je ne souhaite pas me rajouter une pression supplémentaire en exerçant cette activité à temps complet. J'apprécie réellement le fait de gérer le temps que j'y consacre. Je suis libre de m'organiser comme je le souhaite en fonction de mes obligations personnelles.
Travailler sur Internet vous a-t-il fait découvrir de nouvelles choses ?
Je considère internet comme ma vitrine. Cela étend ma visibilité et développe différentes manières de communiquer avec les personnes (visio, messenger...). La pandémie a eu un réel impact sur l'activité. Les ventes ont énormément progressé, les personnes se sont davantage mises à cuisiner et sont de plus en plus sensibles aux "fait maison" et à la composition des plats. De plus, l'interface numérique a tenu un rôle essentiel afin de continuer d'exercer cette activité. Les réseaux sociaux m'ont vraiment aidé à augmenter ma visibilité.
De plus, je suis ancienne coach de remise en forme, dès que la crise sanitaire va s'améliorer, je vais proposer des activités mêlant sport, bien-être et recettes saines et gourmandes.
Des partenaires extérieurs font également appel à moi afin de faire des démonstrations dans différentes manifestations.
Cela prendra du temps en effet mais je ne le prends absolument pas comme une contrainte mais comme un outil qui me permet d'acquérir de nouvelles compétences et des savoirs qui me servent dans mon métier principal. Le jour où je devrais "me forcer" à faire tout cela, ce sera le signe que je suis arrivée au bout et qu'il faut que j'arrête.
Internet est-il une fenêtre pour de nouveaux métiers ?
C'est une ouverture extraordinaire pour développer de nouvelles compétences et aussi d'échanger et partager les savoirs avec de nombreuses personnes.
Margot SOURICE Première
A consommer avec modération...
Les réseaux sociaux ont une influence. Attention, danger...
Les réseaux sociaux deviennent au même titre que les magazines, la télé, des médias extrêmement influents, d'où le métier des influenceurs qui véhiculent des images de perfection, une perfection illusoire car tout est méticuleusement choisi.
Le maître mot du monde des réseaux sociaux est donc "le Paraître".
Cela crée un besoin d'être aimé, entendu, reconnu, les gens valident notre tenue, notre opinion, nos choix ...nous sommes métaphoriquement des produits que les gens choisissent ou non lorsqu'ils s'abonnent.
Cela peut donner une certaine motivation, inspiration mais amène les gens directement à se comparer. Ce qui peut ensuite conduire bien souvent à une dévalorisation de notre personne pour chercher toujours à ressembler aux autres.
Les réseaux sociaux sont devenus ainsi une véritable addiction pour certains.
Nous en devenons dépendants , avec des fonctionnalités comme les "Vu", ou les informations de connexion, ainsi on se sent obligé de répondre car sinon, que pensera la personne ?
Sur Snapchat le système des flammes consiste à envoyer un snap par jour pour gagner une flamme supplémentaire. A chaque snap envoyé, cela oblige à retourner chaque jour sur les réseaux.
On peut suivre le quotidien des personnes qu'on aime, suivre parce qu'elles nous inspirent, nous font rire, nous apprennent des choses et cela nous incite à y retourner chaque jour également. Cela diminue notre productivité car nous passons un certain temps sur les réseaux.
Un utilisateur moyen utiliserait en moyenne 2h19 de son temps sur les réseaux sociaux par jour.
Cette addiction virtuelle se justifie par le fait que, les flammes qui augmentent sur snap, les likes sur Instagram ou tik tok libèrent de la dopamine dans notre corps, l'hormone du plaisir.
Elle procure un plaisir instantané mais ils ont un véritable impact sur la santé mentale. Les réseaux sociaux peuvent être une réelle source de stress, d'anxiété et peuvent affecter l'estime de soi.
Et même avoir des conséquences plus graves comme la dépression ou l'anorexie. Selon une étude, 7 femmes sur 10 affirment qu'instagram leur provoquerait un mal-être .
Les réseaux sociaux peuvent donc être dangereux mais comportent tout de même de multiples avantages, grâce à eux nous pouvons nous informer, ouvrir une fenêtre sur le monde, développer son esprit , sa créativité, se cultiver, faire des rencontres...
Les réseaux sociaux ne sont donc pas malsains mais c'est notre utilisation abusive qui peut être nocive.
Mélanie Hesch,Terminale


Du bon usage des réseaux sociaux...
Les élèves de la classe ULIS ont écouté attentivement Guillaume DORAI (intervenant) parler des réseaux sociaux.
Snapchat, TikTok ou encore Instagram sont utilisés par les jeunes, d’où l’intérêt de leur apporter des informations importantes dont ils n’avaient pas connaissance en général.
Il a pu nous expliquer le mécanisme inconscient, au niveau hormonal, qui nous incite à vouloir des “likes” et l’intérêt des réseaux de récolter nos données afin de les vendre aux entreprises.
Les élèves ont été surpris que toutes leurs photos et informations puissent être enregistrées et ensuite utilisées librement par ces structures.
Ils ont pu s’exprimer, comme Lylia et Lou-Ann, pour expliquer comment ils se servent des réseaux.
Plusieurs questionnements ont été évoqués :
“Que dois-je faire si personne ne réagit à mes messages ?
Peut-on m’obliger à faire des choses par l’intermédiaire des réseaux ?
Est-ce normal de recevoir des photos que je n’ai pas voulu regarder et comment dois-je réagir par rapport à cela ?
Qui a accès à mes photos mises sur les réseaux ?
Est-ce que c’est bien d’y mettre des photos personnelles ? ”.
Guillaume DORAI (intervenant expert chez LOG.in) a ainsi pu adapter son discours afin de répondre au mieux aux besoins des élèves. Ils ont ainsi appris que les réseaux ne sont pas dangereux si on sait bien s’en servir.
Il faut savoir se comporter sur les réseaux comme on le ferait quand on voit des personnes “en vrai” que ce soit des proches ou des inconnus : montrer ou non des photos personnelles, familiales, choisir qui on ‘invite” sur notre profil…
Les notions de liberté et consentement ont aussi été évoquées.
Cela a été une intervention très instructive, en espérant que cela permette à nos élèves de faire un meilleur usage de ces différents types d’applications par la suite."
Emmanuelle CRIAUD
professeure ULIS


Quand les chevaux se livrent aux élèves
Étant dans des filières scolaires orientées vers les animaux, les élèves du Bois Tillac aiment retrouver leur passion dans les livres. Voici une sélection de 2 livres au style très différent qui pourraient intéresser nos élèves.
“Les enquêtes du limier” de Jiro Taniguci, est un genre de manga policier japonais.
Résumé
C'est l’histoire de Taku Ryumon, un homme ayant choisi de vivre en dehors de la société avec son chien. Pour vivre, il devient détective privé dans la recherche d’animaux disparus ou volés. Cependant, sa petite vie est menacée par des développeurs immobiliers qui voudraient le déloger.
Avis
Malgré le fait qu’il faille passer par-dessus certains détails pour réellement apprécier l'œuvre, l'histoire est intéressante et touchante si l’on est sensible à la relation entre l’homme et le chien.
“Galop fou” est un roman policier de Roselyne Bertin.
Résumé
L'histoire se déroule lors d’une course hippique, Moonlightun, cheval de course, s’emballe et fait tomber sa cavalière. Un jeune collégien voulant devenir palefrenier décide d’aller retrouver ce cheval disparu.
Avis
Ce livre s’adresse principalement aux amateurs de chevaux avec un style d’écriture facile à lire et très accessible à tous publics.
CDI
Les élèves peuvent emprunter des livres au CDI tout au long de l'année. Des espaces de détente sont dédiés à la lecture afin que les élèves peuvent se ressourcer à tout moment de la journée.
La documentaliste, Nathalie CLARET, est présente afin de les conseiller et les aider. Elle commande régulièrement de nouveaux ouvrages et magazines.
Fanny
Terminale
Consommer autrement : les TSTAV donnent du sens
Dans le cadre de leur programme pluridisciplinaire du secteur alimentation, les TSTAV ont visité SCOPELI et ont rencontré des bénévoles de l'association "Les Restos du cœur".
SCOPELI
supermarché coopératif
Quesaco
Scopéli est un FOOD COP qui a été créé en 2017, par un groupe de personnes de la région nantaise, issues du monde de l'Economie Sociale.
L'origine du projet était l'envie d'agir pour permettre une alimentation plus saine et durable à un grand nombre de personnes.
L'essentiel était de créer une communauté qui imaginerait elle-même cet outil et en assurerait sa gestion.
Croissance
Ce supermarché coopératif,situé à Rezé, à pour but de lutter contre le gaspillage alimentaire et de surtout favoriser l'économie de proximité tout en étant un espace convivial.
Aujourd'hui, Scopéli est un modèle coopératif qui a eu en avril 2019 son "labo marché". Ce supermarché coopératif est passé de 200 à 2300 coopérateurs, avec près de 230 fournisseurs pour 3100 références (dont 90 % en bio).
Les produits
Les produits de ce supermarché sont des produits labélisés à valeurs éthiques.
Scopéli tient à favoriser les circuits courts, avec leurs190 petits producteurs. Des démarches "zéro déchet" sont mises en place notamment sur les bouteilles en verre (réutilisable après seulement un nettoyage), sur la production mais aussi sur le recyclage.
Un supermarché par et pour ses coopérateurs,
comment ça marche ?
Les membres de la coopérative assurent de manière volontaire la grande majorité des tâches nécessaires à son bon fonctionnement, en relation avec une équipe de salariés.
C'est ce modèle de participation active qui permet de définir des marges basses tout en payant un prix juste aux producteurs.
Aussi, chaque coopérateur participe à des actions dans des domaines très variés : sélection des produits, achats, réception des produits, mise en rayon, entretien, caisse, gestion, garderie... et bien d'autres missions.
Les coopérateurs sont régulièrement appelés à donner leurs avis sur différentes questions qui leur sont soumises lors des plénières ou de sondages en ligne.
Les membres Scopéli assurent la totalité des tâches nécessaires au bon fonctionnement du projet avec l'aide de certains membres plus expérimentés et des salariés.
Accepter de participer environ 3h par mois au bon fonctionnement du supermarché et s'y tenir dans le temps, est la condition de leur réussite collective, en plus de l'achat de parts de la coopérative.
Ce qu'il faut savoir :
- Les producteurs déterminent eux-mêmes leurs prix
- Le panier moyen est d' environ 110 € / mois
- Il y a une politique du juste prix, avec un taux de marge de 22 % qui est différent de celui des grandes surfaces qui est lui de 35 %
Les RESTOS du COEUR
Les Restos du Cœur est une association qui a été fondée par Coluche en 1985.
Chiffres
- 136.5 millions de repas servis chaque année
- 875 000 personnes accueillies,
- 30 000 bébés de moins de 12 mois
- 2 176 salariés
- 72 000 bénévoles
Fonctionnement
Les Restos du Cœur est une association qui fonctionne avec un nombre de points par personne ou famille.
Au Pellerin (commune où se situe le Bois Tillac) on compte 180 familles qui font appel a cette association.
Pour bénéficier de cette aide, il faut se référer à un barème (pour une personne seule : 575 €).
Dons
Pour fonctionner, cette association compte sur les dons que les personnes font spontanément, sur les campagnes dans les supermarchés mais surtout sur le concert des Enfoirés qui rapporte 4 millions d’Euros.
Comment aider ?
Pour devenir bénévole pour les Restos du Cœur, il faut juste être majeur. Tout le monde peut donner un peu de son temps pour aider les plus démunis.
Justine et Louise
Terminale
De l'autre côté du petit écran
Arnaud BOISTEAU, professeur de Lettres et d'Histoire-Géographie au lycée du Bois Tillac, a participé au jeu télévisé “Tout le monde veut prendre sa place”.
TLMVPSP, est une émission sur France 2, présentée par Nagui. 6 candidats se présentent et répondent à des questions de culture générale. Le but est de prendre la place du champion qui est assis dans son fauteuil rouge.
Qu'est ce qui a vous a donné envie de participer ?
En réalité, c’est mon beau-frère qui m’a inscrit au casting pour l’émission, j'y suis allé et j’ai été pris.
De plus, j'ai toujours apprécié les émissions de culture générale. J’ai l’application de "TLMVPSP" sur mon smartphone, elle me permet d'y jouer très souvent.
Quelles sont les anecdotes que vous avez racontées sur le plateau ?
Pour participer à l’émission, on nous demande de raconter 6 anecdotes. Lors du casting. j’avais raconté une anecdote concernant un chat que ma mère avait mis dans la machine à laver le linge quand j’étais petit. Une autre était en lien avec mes débuts en tant que professeur.
Sur le plateau, Nagui avait décidé d'échanger sur mon engagement pour la nature. J’ai parlé des choses que l’on peut faire pour ne pas gaspiller, de l'urgence à changer nos habitudes de consommation…
Quels genres de questions avez-vous eu ?
J'ai eu des questions sur le printemps ainsi que sur l'environnement. En voici un exemple : Quelle a été l'année la plus chaude jamais enregistrée sur Terre par le GIEC ?
Tic tac tic tac...
La réponse était 2020.
Quelles ont été vos impressions sur Nagui ?
Nagui est très souriant, on le voit uniquement sur le plateau car il a sa propre loge. Ce qui est incroyable, est qu’il ne prépare rien à l'avance. Il n’a pas de prompteur ni d’oreillettes, il y va au feeling. C’est fort ! Entre les prises, il est très taquin avec les candidats.
Comment était la relation entre les candidats ?
J’ai eu la chance d'être avec des personnes super sympas. Nous étions 6 en tout et nous avons tout de suite bien accroché. Nous étions tous un peu stressés mais le fait de discuter ensemble nous a bien détendu avant de démarrer l'enregistrement de l'émission. C'est une magnifique expérience humaine.
Avez-vous gagné ?
J'ai été éliminé aux portes de la finale, la championne m'a donné une question très difficile qui m'a empêché d'aller en finale.
Quels conseils donneriez-vous aux personnes souhaitant participer à ce genre d'émission ?
Lors du casting, il est important d'être naturel et à l'aise. Il faut avoir un minimum de connaissance et de confiance en soi car on perd un peu les pédales devant la caméra. C'est assez unique comme expérience alors autant la vivre à 100% car on est là avant tout pour s'amuser.
Flora DAUVERGNE
Première
Que sont-ils devenus ?
Cela fait bientôt 10 ans que Charlotte AUBRY et Lisa VAILLANT ont terminé leur scolarité au sein du Lycée du Bois Tillac.
Entre nostalgie, souvenirs et projets, elles nous racontent.
Lisa VAILLANT
Parcours scolaire
Depuis toujours, Lisa a souhaité travailler avec les chevaux. Elle est donc venue au lycée du Bois Tillac afin d'obtenir un BAC professionnel STVE (STAV actuellement).
L'investissement des professeurs, le voyage scolaire ainsi que le salon du cheval l'ont beaucoup motivé tout au long de sa scolarité.
Elle a ensuite poursuivi ses études par un BTS GPN (Gestion et Protection de la Nature), puis par un Brevet d'Animateur poney avant de faire un BP JEPS mention équitation.
Elle est ensuite rentrée dans le monde du travail où elle a participé à la création de l'Ecurie Thomazo. Elle a enseigné 8 ans au Club des Iles.
Et maintenant ?
Actuellement, elle est enseignante d'équitation au lycée Daniel Brottier.
Elle garde de très beaux souvenirs et en parle à chaque fois avec beaucoup de nostalgie.
Charlotte AUBRY
Parcours scolaire
Après un CPA obtenu en 2008, Charlotte souhaitait orienter sa scolarité vers des matières qui lui correspondaient davantage.
Elle s'est donc naturellement dirigée vers le BAC technologique STAV.
Ces quatres années passées au Bois Tillac lui ont permis de suivre un cursus scolaire général et technologique tout en continuant de monter à cheval.
Elle a ensuite poursuivi par un BTS Technico-commercial à Angers avant de devenir photographe.
Et maintenant ?
Elle est toujours photographe mais à son compte depuis 2010.
En parallèle, elle est responsable d'élevage à la Baule.
Avec du recul et malgré les difficultés scolaires qu'elle a pu rencontrer, elle est très satisfaite de son parcours et elle garde de très bons souvenirs de ses années au Bois Tillac.
Jacques
Terminale
Prendre soin de ses pieds...
Interview auprès d'Aurélie CHESNE réflexologue et conseils en fleurs de Bach "les pieds dans l'herbe".
Qu'est-ce que le métier de réflexologue ?
Bien plus qu'un simple massage des pieds, la réflexologie est une méthode douce de libération des tensions aussi bien physiques, psychiques qu' émotionnelles. Sur le pied, du fait de la présence de 7 200 terminaisons nerveuses, nous retrouvons la représentation du corps humain de manière holographique. Par des pressions sur des zones réflexes, avec une technique spécifique correspondant à l'organe et/ ou à l'état de la personne, on envoie un signal au corps pour l’inciter à se réharmoniser. Par la lecture du pied, j’accompagne le client vers la découverte de nouvelles capacités pour s'adapter avec plus d’aisance. La réflexologie amène donc un mieux être, une détente et une harmonisation globale.
Quels sont les bienfaits sur les personnes ?
Les massages procurent au client un mieux-être, une bulle de sérénité, une écoute, des bienfaits physiques et psychologiques, une détente, une harmonisation globale, une plus grande congruence avec leurs désirs. Je les accompagne dans des changements de mode de vie et aussi dans leurs gestion du stress. La réflexologie a aussi un rôle préventif.
Elle peut aider dans la gestion du stress avant un examen et aide au passage de l’adolescence et de la puberté. Elle permet de soulager du stress, tensions nerveuses, des états émotionnels et changeants. Elle permet aussi de soulager les problèmes de peau, hormonaux, les douleurs dûes à la croissance, les migraines...
Avez-vous un conseil pour les gens qui passent leur examen ?
Afin de gérer votre stress, apprenez à respirer selon les principes de la cohérence cardiaque. Adoptez aussi le réflexe "fleurs de bach", qui sont de magnifiques équilibrants émotionnels pour vous aider à gérer ce stress passager. Pour des émotions plus particulières telles que la confiance en soi, l'impression d'être débordé, l'impatience...
Propos recueillis par
Loris BARRAULT
Seconde


Lecture pour l'été
"Tout le bleu du ciel" de Mélissa Da Costa
Une escapade en camping-car ça vous dit ? Alors vous allez faire un voyage formidable, sur les chemins de randonnées qui ne vous laisseront pas indifférents...
Émile a 26 ans, il ne se remet pas d'une séparation douloureuse. Il est atteint d'un Alzheimer précoce, se sait condamné à brève échéance et refuse tout protocole médical. Il décide de prendre la route pour un ultime voyage.
A ses côtés, une jeune femme inconnue Joanne, l'accompagne : elle a répondu à son étrange petite annonce. Elle est aussi meurtrie et silencieuse. Au fur et à mesure du récit on va découvrir ses secrets inavoués.
Les voici donc sur la route, sans but, si ce n'est tromper leur douleur et leurs égarements, du moins au départ. Les deux personnages ne sont pas exubérants, s'apprivoisent, respectent les silences et les zones d'ombre de chacun.
Mais le road trip va se révéler doucement riche en surprises, en belles rencontres, en bonheurs simples.
Pourtant, la maladie est bien là. Ce roman, c'est un retour à la simplicité, aux bonheurs que nous offre la vie malgré les thèmes abordés, délicatement, dans ce livre : la maladie, l'autisme, le deuil, l'amitié, l'amour, le respect de soi et des autres, une ode à la nature, les bienfaits de la méditation...
Il est difficile de ne pas être touché par cette histoire qui nous ramène à l'essentiel : de quoi est faite notre vie ?
Que laisserons-nous à nos proches à notre mort ?
Marie ROBIN,
vie scolaire


Concours "Les Petites Plaidoiries"
Matéo Baracassa et Ugo Guenand ont participé au concours "La Petite Plaidoirie" organisé par l'académie de Nantes le vendredi 19 mars. Les plaidoiries ont eu lieu au tribunal de grande instance pendant plus de 3 heures et portaient sur différents sujets. Nos représentants du lycée Charles Péguy ont défendu un décret du gouvernement fictif visant à rendre le vaccin obligatoire pour tous, ainsi que l'absence de dangerosité du vaccin lié à la présence d'aluminium. Tous deux ont travaillé plusieurs semaines sur la qualité rédactionnelle et oratoire de leur plaidoirie, avec l'aide précieuse de leurs camarades de l'option Droit et Enjeux du Monde Contemporain. Ils nous font part de leur expérience au tribunal.
"Je n'aurai jamais cru être finaliste de ce concours. C'était la toute première fois que j'entrais dans un tribunal et c'était vraiment impressionnant. Les premières choses qui m'ont surpris c'est la beauté des lieux et la hauteur du plafond. La salle dans laquelle nous avons plaidé est rouge vive, avec des sièges en bois et des isolants partout sur les murs. Nous étions directement en face du jury, composé de 6 membres, debout devant le micro"
Ugo Guenand TE
"C'était l'une de mes plus belles expériences ! La plaidoirie en elle-même, la difficulté et la beauté de l'exercice, mais aussi les lieux magiques dans lesquels nous avons passé l'après-midi. Nous avons été le deuxième binôme à plaider devant l'assemblée et le seul à y être allé sans notes ! Cette année, le niveau était vraiment spectaculaire. J'ai apprécié écouter les autres candidats plaider sur différents sujets de société. J'étais fasciné. On se sent tellement petit et impuissant face à cette salle majestueuse dans laquelle les plus grands procès se déroulent.
Je remercie grandement l'académie de Nantes pour cet événement. J'espère que ce concours sera organisé encore très longtemps, les années suivantes, pour permettre au plus grand nombre d'exercer son éloquence et sa capacité d'argumentation devant un jury professionnel".
Matéo BARACASSATerminale


Un projet de théâtre devient une pièce radiophonique
J'aurais aimé lire une critique de nos représentations de la pièce "Sa majesté des mouches" de William Golding dans ce numéro de Péguy Mag. Malheureusement, nous n'avons pas été en mesure de terminer le projet en tant que projet de théâtre, et nous avons donc décidé, en tant qu'ensemble, d'en faire au moins un enregistrement de pièce radiophonique.
Déjà en novembre 2020, j'ai eu l'idée de monter une pièce de théâtre pendant mon service civique au Lycée Charles Péguy et après que la décision pour la pièce "Sa majesté des mouches" ait été prise en janvier, j'ai dû raccourcir la pièce assez longue. En février, tous les élèves ont été invités à participer au projet de théâtre. Au début, il y avait beaucoup d'élèves enthousiastes et j'avais presque peur de ne pas avoir assez de rôles. En fin de compte, un noyau solide du groupe a rapidement émergé.
Courageusement, nous avons commencé les répétitions à la fin du mois de mars. Nous nous retrouvions toujours à l'heure du déjeuner entre les cours pour répéter. Lorsque tous les rôles ont été attribués et que les premières scènes ont pris forme, le confinement est arrivé.
Quel dommage ! Nous apprenions juste à nous connaître en tant que groupe. Au début, nous pensions que nous pourrions nous retrouver après les quatre semaines et simplement reprendre les répétitions, mais au plus tard lorsque la décision a été prise de revenir aux classes alternées, il était clair pour moi que notre projet de théâtre n'aurait pas d'avenir.
Ce qui est plus triste, c'est qu'à ce jour, nous nous sommes déjà habitués au fait que nos plans seront tous détruits à nouveau et qu'il faut être très flexible.
Quoi qu'il en soit, nous avons ensuite procédé à un vote au sein du groupe sur ce qu'il convenait de faire avec le projet et j'ai été très heureuse que la majorité d'entre eux aient voté pour s'en tenir à ce projet et transformer le projet de théâtre original en un projet de pièce radiophonique. Donc, une fois de plus, j'ai réduit le texte de pas mal de choses et je me suis informée comment on pouvait enregistrer avec une bonne qualité à l'école. Nous avons été aimablement autorisé à utiliser l’équipement de la matière cinéma et nous faisons maintenant de notre mieux pour produire un bon enregistrement de pièce radiophonique.
A ce stade, un grand merci à tous les participants à mon projet. C'est cool que vous vous impliquez avec moi et j'espère que nous pourrons présenter une pièce radiophonique terminée à la mi-juin.
Hélène SALZBURGER
Un vrai succès pour la collecte de produits d'hygiène et de beauté !
Dans cette période, un peu de solidarité fait du bien !
Nous sommes en BTS Développement et Animation des Territoires Ruraux. Nous avons organisé une collecte de produits d'hygiène, de soins et de beauté pour l’association Féminité Sans Abri. Une collecte écourtée à cause du COVID19...
Le but était d’aider les femmes à la rue et lutter contre la précarité hygiénique.
Pendant trois semaines au lycée et à la pharmacie de Gorges nous avons récolté 130 kilos de dons.Tout a été reversé le 10 mai à l’association FSA et redistribué aux femmes en situation de précarité.
Nous remercions chaleureusement tous les donateurs du lycée et de Gorges pour leur générosité et leur solidarité.
Clarisse, Manon, Laura,
Coralie, Laura.




L'Ephé'bière, un brassin éphémère de 4 étudiants
Imaginez une bière créée par quatre étudiants en seconde année de BTS. C’est ce que nous avons réalisé !
L’éphé’biere - voilà son nom - a vu le jour à la suite d’une idée de génie : composer la recette par nous-mêmes d'un brassin éphémère. Après avoir sélectionné ses ingrédients, brassé, mis en bouteille et commercialisé notre brassin, nous sommes aujourd'hui satisfaits de notre bière, celle-ci présente des arômes fruités et légèrement amères.
Disponible à la vente depuis avril, elle n'attend que d'être dégustée ! Ce projet qui s'inscrit dans notre BTS Technico-commercial, option Vins et Spiritueux a été réalisable grâce à la confiance de notre partenaire : Les Gorgées de bière, brasseur artisanal à Gorges. Pour découvrir notre produit : Les Gorgées de Bière, 25 la Brie à Gorges - lesgorgeesdebiere@free.fr
"A consommer avec modération."
Julien BONNIN, Alfie COLLING, Jason CHESNEAU,
Martin SAMSON Etudiants en BTS TC 2






