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N° 39 - Juin 2022 | www.charles-peguy.net |
Ukraine : avec Ganna, une collecte au lycée
Ludmilla et Enora ont interviewé Mme Generalliuk professeure d'anglais à CP et ukrainienne d'origine.
Pouvez-vous vous présenter ?
Je m'appelle Ganna Generalliuk, mon prénom se prononce Anna et je suis professeure d'anglais au lycée depuis 2 ans. Je suis originaire d'Ukraine, mon mari est français et nous avons décidé, après notre mariage, de venir vivre plutôt en France car les langues slaves sont difficiles à apprendre pour les français, donc il était plus aisé de venir vivre ici.
Depuis mon arrivée, j'ai eu ce poste de professeure et je suis contente de m'épanouir avec ce travail.
Ce qui est le plus difficile c'est de laisser la famille et les amis au pays.
Présentez-nous l'association TRYZUB ?
D'abord "Tryzub" signifie trident. Le 28 juin 1996 la constitution de l'Ukraine a été adoptée qui, à l'article 20, proclamait le Trident élément principal du grand emblème d’État de l'Ukraine. Ce symbole remonte au début de la dynastie des Riourikides (862-1598), un peuple viking.
Nous avons décidé d'appeler notre association Tryzub comme notre emblème national.
Cette association a pour objet d'initier, de coordonner et de mettre en œuvre les actions menées dans des domaines culturels, socio-économiques, coopératifs, humanitaires etc...
Faire connaître l'Ukraine, représenter la communauté ukrainienne auprès des autorités légales du pays dans tous les domaines précités et travailler avec d'autres associations..
assotryzub@gmail.com
165 route de Sainte Luce
44300 NANTES
La collecte de dons
à Charles Péguy
La guerre a éclaté en Ukraine le 24 février 2022.
L'association Tryzub, a tout naturellement mis en place une collecte au lycée afin de venir en aide aux compatriotes, avec des denrées de premières nécessités (alimentation), ainsi que des vêtements pour les petits et les grands, des produits d'hygiène.
Ludmilla SAINTIER
et Enora BELLEC
Terminales
Édito
Chers lecteurs,
La solidarité est le fil conducteur de ce nouveau numéro de notre journal. De nombreux élèves, enseignants et personnels se sont mobilisés tout au long de l’année sur plusieurs projets caritatifs.
L’actualité de ces derniers mois en Ukraine a mis aussi nos parents et nos partenaires à contribution. Plusieurs moments forts ont été organisés.
C’est aussi avec les acteurs locaux que nous avons œuvré pour les plus fragiles. Notre bol de riz, organisé par la pastorale, s’est déroulé en même temps au lycée et à la maison de retraite du Bon vieux temps de Gorges. Cette « alliance » intergénérationnelle a permis de récolter des fonds pour aider plusieurs associations :Agir contre la maladie, Terres d' entraide, Mécénat chirurgie cardiaque (lire p.3).
L’international est comme d’habitude également très présent dans cet ultime numéro de l’année.
L’année touche donc à sa fin, j’en profite pour encourager tous nos élèves en cette période d’examens déjà bien avancée et je leur souhaite avec un peu d’avance d’excellentes vacances d’été.
Laurent PÉNARD
Directeur
Mon ressenti face à la guerre
Qui aurait cru qu’en 2022, une guerre pouvait, encore, éclater en Europe ?
En tant qu’européenne, je n’imagine pas mon avenir à l’approche d’une troisième guerre mondiale.
Cette situation est tellement inédite pour notre génération que nous sommes submergés d'interrogations. Comment allons-nous vivre et étudier si une guerre mondiale se déclenche ? Allons-nous devoir fuir comme les ukrainiens ?
Je me sens extrêmement frustrée, qu’après les deux guerres mondiales que nous avons vécues, des dirigeants se sentent encore capable de détruire et blesser.
Il y a tellement d’autres manières de défendre ses idées qu’utiliser la violence !
Nos grands-parents et arrières grands-parents ont déjà vécu des guerres mondiales et cela a laissé des traumatismes pour la population. Ce conflit sème déjà des peurs pour les plus jeunes d’entre nous. Les enfants ne comprennent pas vraiment ce qui se passe et pourtant ils ressentent l’état de tension dans lequel le monde évolue aujourd'hui.
Certes, nous avons peur. Peur de mourir, peur de devoir changer nos modes de vies et de devoir combattre, peur de revivre ce que nos ancêtres ont vécu.
Notre société est déjà bien assez meurtrie par toutes les anciennes crises que nous avons subies ; alors pourquoi en rajouter une nouvelle ?
Après tout, je ne suis encore qu’une adolescente. Une adolescente qui n’imagine pas pouvoir vivre dans un climat de guerre. Une adolescente qui se sent trahie par des dirigeants qui remettent en cause l’ordre mondial pour leurs propres intérêts. Impuissante, voilà comment je me sens. Impuissante de ne pouvoir rien faire pour stopper ces tensions qui nous empêchent de vivre pleinement en paix.
Je me sens extrêmement mal vis à vis des ukrainiens car eux non plus n’ont pas souhaité cette invasion de la Russie et pourtant aujourd'hui, ce sont eux les principaux martyrs de ce conflit. J’aimerai pouvoir les aider, leur apporter mon soutien mais j’ai peur. Peur que cette guerre se retourne contre nous et que nous soyons les prochaines cibles. Alors j’attends, comme tout le monde, de savoir comment toute cette histoire va se terminer ou bien comment elle va évoluer.
Dès lors, j'essaierai d’apporter de l’aide aux personnes dans le besoin à mon échelle afin de lutter contre les injustices dont notre monde est baigné car en nous entraidant, nous serons plus forts. Ensemble.
Margot SOURICE
Terminale
Rencontres et partage à Clisson
Les troisièmes découvrent le lycée à travers des témoignages de secondes au cours d'une journée dans Clisson.
Au programme, les élèves ont pu échanger leurs impressions lors de promenade, discussions, découvertes et pique-nique....
40 élèves ont participé à ce temps fort : 23 secondes et 17 troisièmes. 6 établissements ont souhaité s'associer à cette proposition : les collèges Notre Dame, La Maine et Saint Joseph, les lycées de Briacé et Charles Péguy.
Cette première édition a été couronnée de succès et ils attendent avec impatience de nouveaux projets pour nos jeunes vignobles.
Sylvie MOREAU
Adjointe de direction

Quand le Bol de riz nourrit l'humanitaire
Trois associations, qui mènent des actions en dehors du lycée vont recevoir un don. Elles ont été choisies par des professeurs ou des élèves.
Cette année au sein du lycée, 663 personnes ont fait don de leur repas à l'opération Bol de riz qui s'est déroulée le 8 avril. Nous avons choisi de soutenir 3 associations : "AGIR contre la maladie", "Terres d'entraide" et "Mécénat chirurgie cardiaque".
« AGIR contre la maladie »
L’association « AGIR contre la maladie » a vu le jour en 2010 à Clisson. Elle a pour objectif de soutenir et d'accompagner les personnes atteintes de maladie ou d’un handicap par le biais de plusieurs branches : HandiLoisirs, CancerSolidarité et MouvSanté. Si AGIR a le souci du bien-être médical, son combat ne s’arrête pas là.
L’association s’applique à encadrer les malades et s’active à embellir la vie de ces derniers et de leurs proches.
Pour cela l’association propose :
- une 3éme roue qui s’adapte sur les fauteuils roulants,
- une socio esthéticienne qui propose des ateliers “bien être”
- une diététicienne car l’alimentation et la gastronomie sont essentielles dans le processus de guérison
- un psychologue qui organise des séances autour d’un café, jeux de société, activités manuelles
- et bien d’autres activités
L’association n’obtient pas de subvention des collectivités alors venez soutenir cette association avec nous.
Tous les fonds et dons sont utilisés pour payer les intervenants, professionnels qui accompagnent les bénéficiaires et leur proposer davantage de services.
Coordonnées :
AGIR CONTRE LA MALADIE
13, Rue des filatures
44190 CLISSON
Téléphone : 07.81.18.71.64 contact@agircontrelamaladie.fr
« Terres d’Entraide »
L’Association « Terres d’Entraide » a pour objectifs de mener des actions en faveur de la population du Canton d’Aflao Sagbado au Togo, dans les domaines de la santé, de l’éducation, du sport et de la culture.
Quelques actions de l'association :
- Envoi régulier de matériel médical
- Financement d’un forage d’un puits et de l’arrivée de l’électricité au dispensaire
Voyages solidaires pour :
- Réfection des tables et bancs abîmés
- Pose d’ardoisine sur tous les tableaux
- Partage d’activités manuelles avec les enfants
- Découverte de quelques sports
Les dons seront utilisés pour le financement d'infrastructures sportives dans le lycée Sagbado à Lomé mais aussi pour l'aménagement d'un cabinet de soins dans ce même lycée.
Coordonnées :
TERRES D’ENTRAIDE
10, Cour Mélaine
44450 St Julien de Concelles.
Téléphone : 06.46.79.04.77
http://www.terres-dentraide.fr
Président : Nobel Lawson
« Mécénat Chirurgie Cardiaque »
L’Association « Mécénat Chirurgie Cardiaque » est une association permettant d'opérer du cœur, des enfants des pays en développement souffrant d’une malformation cardiaque.
Elle assure également souvent un suivi de cet enfant jusqu’à sa majorité, en proposant un parrainage scolaire aux familles qui en ont besoin.
Depuis 25 ans, nous opérons en France des enfants malades du cœur vivant dans des pays où les interventions chirurgicales nécessaires pour les sauver sont impossibles faute de moyens techniques ou financiers.
Ces enfants sont accueillis par des familles bénévoles et repartent guéris et sauvés dans leur pays après 2 mois de convalescence. Aujourd’hui, ce sont plus de 3 800 enfants sauvés, qui ont eu une nouvelle chance, et c’est aussi grâce à vous !
Grâce à cette formidable chaîne de solidarité qui commence, un enfant atteint d’une grave malformation cardiaque, va pouvoir être sauvé. Nous nous engagerons à vous donner son portrait et de ses nouvelles régulièrement, dès lors qu’il sera arrivé et opéré.
Coordonnées :
Mécénat Chirurgie Cardiaque
Siège social : 33, rue Saint Augustin 75002 Paris
Téléphone : 01.49.24.02.02
www.mecenat-cardiaque.org
Alice PERRAY
pour l'équipe pastorale
Opération solidaire pour les Restos du Coeur
Autre action menée au cours de cette année : 5 élèves de terminale ont mené une opération solidaire au sein du lycée.
Le but ?
Collecter des boîtes remplies avec des produits divers (jouets, nourriture, vêtements, cosmétiques, lettres, etc.) pour les offrir aux plus démunis à Noël.
82 boîtes ont été confectionnées et déposées par nos élèves !
Nous sommes fières de la générosité et de la solidarité dont tous les membres de la communauté éducative ont fait preuve !
Sylvie Moreau
Adjointe de direction
La maraude des petits gilets
Fripeguy, c'est une collecte pour lutter contre la précarité de la rue.
Julien, Jacques et Matéo, étudiants en BTS 2 DATR (Développement, Animation des Territoires Ruraux) ont organisé une collecte de vêtements et de produits d'hygiène du 7 au 25 mars 2022 pour l’association des P’tits Gilets située à Nantes.
Le but de cette collecte était d’aider les bénéficiaires de l’association, c’est-à-dire les personnes en situation de précarité sociale, démunies et vivant plus ou moins à la rue. Plusieurs points de collecte étaient mis à disposition au sein du lycée et sur la commune de Gorges notamment à la pharmacie, partenaire actif du projet.
Tous les dons récoltés seront reversés aux P’tits Gilets et distribués par les étudiants et bénévoles lors des maraudes sociales les lundis de 19h30 jusqu'à 22h30.
"Nous remercions chaleureusement notre lycée, les commerçants, la mairie, et la pharmacie de Gorges pour avoir diffusé notre communication et accueilli une boîte de collecte ainsi que tous les donateurs pour leur générosité et leur solidarité".
Jacques TOULOUSE,
Julien DUMONT
et Matéo BROSSIER-SECHER
Une collecte bénéfique
Le jeudi 24 Mars au lycée a eu lieu la collecte de Sang en partenariat avec l’EFS (Établissement Français du Sang) et l’association des bénévoles du Don du Sang de Clisson.
Cette année, 63 personnes se sont présentées, 49 ont été prélevées et parmi elles 47 pour qui c’était le premier don.
La collecte de sang a lieu tous les ans au lycée depuis plus de quinze ans et est ouverte à toutes les personnes majeures de l’établissement.
Elle s’étale sur une demi-journée (de 12h30 à 16h cette année) et permet au personnel, aux professeurs et aux élèves, s’ils le veulent de donner leur sang mais aussi de le faire dans un cadre plus rassurant plus petit, donc moins impressionnant que les lieux de collecte habituels et de voir comment ça se passe pour éventuellement réitérer cette action dans un centre plus grand.
Des élèves volontaires viennent prêter main-forte aux bénévoles de Clisson pour aider à accueillir et accompagner les donneurs (à raison de 4 tous les quarts d’heures en fonction des emplois du temps de chacun) puis leur offrir une collation après le prélèvement.
Chaque jour, l’EFS doit réaliser 10 000 prélèvements sanguins pour répondre aux besoins des établissements de santé français.
Le sang collecté servira à des personnes souffrant de maladies héréditaires, telles la drépanocytose (anomalie de l’hémoglobine, principale protéine du globule rouge) ou en cas d’hémorragie lors d’un accident de la route, un accouchement.
Une nouvelle collecte sera probablement organisée l’année prochaine. N’hésitez pas, dès 18 ans, vous pouvez sauver des vies par ce simple geste !
Alice PRUD'HOMME
Seconde
Cours d'histoire et géographie à Paris
Cette immersion parisienne du 18 au 22 avril 2022 a eu pour but de permettre aux élèves d’appréhender notre capitale à travers plusieurs lieux emblématiques pour comprendre le paysage, l’histoire et la géographie du territoire parisien.
Pour la partie histoire, la visite de l'Opéra Garnier, de l'Arc de Triomphe, du Louvre et de l'Hôtel de ville ont permis aux élèves d'admirer des œuvres et des monuments qui ont marqué la capitale et l'histoire de France.
Dans le cadre du devoir de mémoire, nous souhaitions éveiller un peu plus les élèves de Terminale sur cette période sombre de notre histoire qu’est la Seconde Guerre Mondiale.
La visite de l’exposition permanente du mémorial de la SHOAH, leur a permis de mettre des images sur l’horreur endurée par les Juifs.
Pour la partie géographique, rien de tel que la rue, le métro et les nombreux panoramas pour appréhender cette ville hors du temps. Nous avons battu le pavé parisien !
Le premier contact avec la ville s'est fait du toit des Galeries Lafayette. La ville se réveillait, la surprise fut totale pour les élèves.
Puis la traversée du Jardin des Tuileries, de la Place de la Concorde, pour finir avec la vue depuis le haut de la terrasse panoramique de l’Arc de Triomphe, ont permis la découverte d'un des quartiers les plus touristiques du monde.
La vue de Paris depuis l’esplanade du Sacré-Coeur nous a montré cette métropole mondiale sous un autre jour. Son immensité s'offrait alors à nous.
Enfin, la vue de nuit depuis les hauteurs du Parc de Belleville de la ville-Lumière avec l'illumination de la Tour Eiffel, a fini de nous émerveiller.
Ce voyage scolaire, au cœur de notre capitale, a ainsi permis aux élèves d'observer les différents visages de Paris, une ville qui essaie de se renouveler et qui oscille entre passé, présent et futur.
Romain SORIN
Enseignant
Victoire à l'internat
Les internes du Lycée Charles Péguy ont eu l'occasion de faire une vidéo de 2'30 dans le cadre du Printemps des internes organisé par le CNEAP (Conseil National de l'Enseignement Agricole Privé).
Près de 50 établissements de France ont participé au concours
Scénarisée par 4 élèves, ils ont réalisé une vidéo sur le format Bref. de Canal+. A 20h, le jeudi 24 mars, leur vidéo a été publiée sur la chaîne Youtube du CNEAP et a cumulé plus de 2000 vues et près de 1000 likes en une heure.
Ils obtiennent la première place sur les 50 internats en compétition.
Aujourd’hui, les statistiques continuent de monter et arrivent à environ 4600 vues.
De quoi renforcer la cohésion des internes
Tous ceux qui le souhaitaient ont été mobilisés pour certaines scènes du tournage. Les appels afin de réunir les internes ont été un succès. Une grande majorité des internes, tous niveaux confondus, a répondu présent.
Le tournage s’est effectué durant toute une semaine dans les locaux disponibles aux internes le soir comme la salle de sport, la cafétéria ou encore la salle de cinéma.
La vidéo est toujours disponible sur YouTube sous le nom
“Le Printemps des Internes au Lycée Charles Péguy de Gorges”.
Emile Duval
Terminal
Des ateliers pour la réussite des élèves
Cette année, le lycée a mis à disposition des élèves, plusieurs ateliers d’accompagnement à la réussite.
Sur les deux dernières heures du mardi et du jeudi, des enseignants proposent des cours de soutien en langue ou en sciences, mais aussi une préparation au concours de Sciences Po.
Encadrés par M. Baronnet, professeur de spécialité HGGSP (Histoire-géographie, géopolitique & sciences politiques), les élèves participant à cette dernière ont eu l’opportunité de s’exercer à l’analyse de deux documents en Histoire et à la question contemporaine.
Dans cette épreuve, les candidats doivent mobiliser connaissances et culture générale pour répondre à une question dont ils ne savent rien, si ce n’est qu’elle portera sur l’un des deux mots annoncés en septembre, à savoir, “les révolutions” ou “la peur”. Grâce à cette préparation, les lycéens ont eu l’opportunité d’acquérir des compétences en méthodologie, essentielles à la réussite de l’examen.
On leur a également apporté de nombreux exemples qui leur serviront à appuyer leur argumentation. Cet atelier a aussi pour mérite d’avoir offert un interlocuteur à des candidats parfois esseulés dans leurs révisions, auxquels ils pouvaient poser toutes leurs questions.
Au-delà de l’apprentissage, cette préparation était enfin l’occasion de rassembler les élèves se préparant au même concours, favorisant ainsi l’entraide et la camaraderie.
Grâce à ces cours, les élèves ont pu aborder le concours du 23 avril avec une certaine sérénité. A la rentrée, l’atelier continuera, mais cette fois-ci pour préparer les oraux d’entrée à Sciences Po Paris et Sciences Po Bordeaux.
Anatole RAWASTerminal
CDI : Le p'tit coin des lectrices
Elles ont lu pour vous...
"S'adapter"de Clara Dupont-Monod chez Stock
L’histoire d'un petit frère fantôme...
Dans un hameau des Cévennes, niché au cœur des montagnes, trois histoires "s'entrechoquent" autour d’un même événement : celui de la naissance d’un enfant handicapé, dans un état quasi végétatif. On suit ainsi l'histoire du frère aîné portant un amour aveugle et presque maternel à son frère, celle de la cadette, emplie de colère à l'égard du petit dernier et l’histoire de celui qu’il est préférable de découvrir sans le nommer.
Contre toute attente, les pierres de la maison sont les narratrices : elles ne sont pas dotées de la parole mais voient passer du monde à travers les âges. Ces pierres sont les seules témoins, la présence rassurante aidant à admettre l'inacceptable, faire son deuil et résister. A l’aide de mots simples et universels, Clara Dupont-Monod nous accorde l’étrange sensation de pouvoir nous mettre dans la peau des uns et des autres. En nous délivrant ce témoignage fictif qui relate différentes étapes -de la découverte du handicap chez son enfant ou son frère à celle du deuil- la gagnante du prix Goncourt des lycéens 2021 nous introduit dans un monde aujourd'hui encore trop peu connu et médiatisé, celui de la déficience physique ou mentale.
Cette œuvre est comme un tableau qu’on ne peut arrêter de regarder, étrangement hypnotisant. Courez vite l'emprunter au CDI !
Kassandra GAUDUCHON
Terminale
"Beate et Serge Klarsfeld, un combat contre l'oubli", Pascal Bresson et Sylvain Dorange, chez l'éditeur Boîte à Bulles
Ne jamais oublier...
Dès son titre, la bande dessinée de Pascal Bresson et Sylvain Dorange nous annonce la couleur de son récit. Retraçant la vie de Beate et Serge Klarsfeld, cet ouvrage est une réelle biographie de ce couple emblématique. En effet, connus pour leurs actions militantes envers les anciens criminels nazis non punis par la loi, Beate et Serge ont marqué un véritable tournant dans le combat contre le nazisme. Ainsi, entre les années 1970 et les années 2000, le couple continue ses missions militantes, malgré les menaces de mort et les arrestations.
À travers leurs dessins raffinés et leurs dialogues travaillés, les auteurs ont véritablement réussi à raconter la vie admirable du couple. De plus, leurs personnages sont extrêmement attachants et touchants. Leur histoire est tellement bien retranscrite que l’on a réellement l’impression de la vivre durant la lecture.
Un ouvrage à couper le souffle...
Valentine LE BERRE
Terminale
Un merci à Mme Alexandra Forget, responsable du CDI, qui suscite l'envie de la lecture chez nos élèves.
Verdun, voyage dans l’enfer des combats
Du 23 au 25, nous sommes 70 élèves à avoir découvert les champs de bataille de Verdun. Ce fut un voyage riche en apprentissages, en échanges mais surtout en émotions.
Nous avons eu l'occasion de réaliser notre devoir de mémoire. C’est à dire se souvenir de nos ancêtres qui ont combattu et sont souvent morts sur cette terre de Lorraine pour notre liberté.
Ce voyage mémoriel débuta par une visite extrêmement immersive de la citadelle de Verdun, puis par la découverte du cimetière militaire de la ville.
Le lendemain, nous fûmes plongés dans l’horreur de cette guerre en découvrant l’ossuaire de Douaumont, y repose 140 000 soldats inconnus. Ensuite, nous découvrîmes l’effroyable vie en première ligne dans le fort de Vaux, écrasé sous les obus. Mais, aussi sur la butte de Vauquois éventrée par des tunnels remplis d’explosifs creusés en son cœur. Enfin la journée se termina par le spectaculaire et immaculé cimetière américain. Le dernier jour, nous avons fini par le mémorial de Verdun et le village rasé de Fleury, dont le sol des forêts environnantes est meurtri de dizaines de milliers de cratères sur des centaines d’hectares.
Ce voyage nous a marqué durablement, la réalité de ce conflit s’est faite plus concrète encore plus violente et émouvante.
Une visite que je recommanderais à tous de faire au moins une fois dans son existence.
Josselin Lambert,Première
Jeune auteure cherche éditeur
Naissance d’un projet pour la petite enfance.
Depuis plusieurs mois, Marjorie travaille sur un projet de livre qu'elle a décidé de dédier aux enfants. Elle-même grande sœur, elle a choisi d'aborder le thème de l’accueil d'un nouveau-né dans la famille. Ainsi, dans un ouvrage imaginé de toutes pièces, est née une histoire teintée de poésie et inspirée de la culture asiatique.
Du livre au berceau
L’arrivée d’une petite sœur ou d’un petit frère est une étape que beaucoup d’enfants connaissent dans leur vie, lorsque leur maison change, et petits et grands peuvent être bouleversés quand la famille s’agrandit. Ce livre a pour but de rassurer les plus jeunes sur l’amour que leurs parents continueront de leur porter. Au contraire, ils pourront aussi être aimés par le nouveau venu.
C’est d’ailleurs ce qu’il se passe dans l’histoire : la jeune Ayako sera conquise par sa petite sœur en découvrant son premier sourire.
Hors des normes
Encore lycéenne, Marjorie sort de l’ordinaire en se lançant dans un projet de grande envergure. Elle ne suit pas le chemin classique : elle laisse d'abord son pinceau s’exprimer, puis c’est à sa plume de finir d’écrire l’histoire. Ainsi, grâce au long travail effectué sur tablette graphique puis à l’aquarelle, elle incorpore de la couleur, de la légèreté et beaucoup de douceur dans ses dessins. Ses illustrations sont elles-mêmes inspirées de photos de son enfance, avec sa propre petite sœur. Elle se retrouve ainsi dans la jeune Ayako.
Faire face aux difficultés
Le processus n’a pas toujours été simple : s'aventurer dans le domaine de l'écriture, c’est aussi en découvrir toutes ses complications. Certains jours, l’inspiration était absente (le fameux syndrome de la page blanche). Mais Marjorie relate aussi la contrainte des moments de bouillonnement et de trop-plein d’idées, qui obligent à faire un choix et à fermer la porte à de bons sujets. De plus, trouver une maison d’édition reste difficile, mais son projet est soutenu par son entourage et plaît à certains professionnels du livre.
Evaëlle DELPLACE
Terminale
Ma question au salon du livre...
Les 1er, 2 et 3 avril la ville de Montaigu a pu accueillir le Printemps du livre après 2 ans d’annulation à cause de la pandémie. Sur la place de l’Hôtel de ville ou au Parc Henri Joyau, le public a répondu présent avec 40 000 visiteurs venus sur les 3 jours à la rencontre de plus de 200 auteurs et 28 exposants.
En visitant le Printemps j’ai eu l’occasion de poser une seule question à plusieurs auteurs. étant donné qu’il y avait énormément de personnes qui attendaient.
“Qu’est ce qui vous a donné envie d’écrire" ?
Laure Rollier me parle de son premier livre "Hâte toi de vivre"
"J'ai perdu mon papa et lorsqu'il est tombé malade et a été hospitalisé à la maison, j'ai écrit mon premier roman alors qu'il dormait”
Océane Begassat une jeune auteure angevine qui a publié son premier livre à 16ans .
“J’ai toujours aimé lire et écrire. J’allais sur des forums d’écriture et un jour j ai eu l’idée de mon premier livre "Exceptionnels". J’ai voulu imaginer l’histoire un peu plus douce que le sujet de base qui reste un roman de science fiction".
Clarisse Savard
“Ah, la lecture ! je vivais chez mes grand parents et ils avaient un grenier plein de livres et très tôt ça m’a donné envie de raconter des histoires.”
Lorraine Fouchet
“J’étais fille unique et quand je rentrais à la maison, je n'avais pas de soeur ou de frère avec qui jouer. Alors je lisais des livres d'enfants et je prenais les personnages créés par les auteurs pour continuer leurs histoires. J’avais des amis de papier.”
Ellie s. Green
"J'ai toujours raconté des histoires pour moi et la première histoire que j’ai écrite je l’ai racontée à mon petit frère Il adorait les machines qui volent et j’adorais les pirates alors j’ai écrit une histoire qui combine les deux.”
Till The cat
“Au début, rien ne m’a donné envie d’écrire pour les enfants. C’est la maison d’édition qui m’a contactée après avoir vu mon blog pour me demander si ça m'intéresserait. Au début j’ai pensé à une blague, au final j’ai réussi à écrire plusieurs albums avec les conseils de personnes avisées”.
Chloé DIXNEUF
Terminale
La Coupe de France, un rêve devenu réalité
Ce fut la troisième finale en 5 ans pour les Pays de la Loire après Angers en 2017 et Les Herbiers en 2018.
Nous étions plus de 50 000 dont des dizaines, voire plus, de Charles Péguy dans la marée jaune qui a déferlé sur Paris ce samedi 07 mai 2022. Que dire de cette finale et de cette victoire face aux niçois qui donne une quatrième coupe de France de l’histoire à notre cher FC Nantes, et un premier titre depuis 21 ans !
La température est montée doucement mais sûrement dans les rues de Saint-Denis, sur le parvis du stade et ensuite dans les tribunes.
La Brigade Loire a dirigé le peuple nantais afin de renverser ce stade de France. Le penalty de Ludovic Blas a fait chavirer les 50 000 nantais présents et les milliers de nantais rester à la maison pour savourer cette rencontre.
Le plus beau est que ce titre nous donne une place en coupe d’Europe pour la saison prochaine. La plupart d’entre nous n’avons jamais connu ça ; la dernière fois remonte à 2004.
Avant cette coupe d’Europe, il faudra gagner le trophée des champions en terre palestinienne en juillet prochain face au Paris-Saint-Germain.
Après des années de disette, d’aller et retour en ligue 1 et en ligue 2, nous avons enfin un titre et un accès à l’Europe.
Néanmoins, une bonne saison ne fait pas oublier 15 ans d'incompétence.
Nous, le peuple jaune, nous sommes le Nantes FC.
Evan PINEAU
et Melvin BROUCQUE
Terminales
Théâtrons !
Le lycée Charles Péguy offre à ses élèves la possibilité d' ouvertures artistiques telles que le cinéma, l' arts plastiques et le théâtre.
Dans cet article, nous nous intéressons au théâtre, afin de le mettre en lumière et ce, avec la participation de la professeure : Hélène Guillas.
Le théâtre peut être, dans notre établissement, pratiqué de deux manières : l’option, accessible dès la seconde et la spécialité, à partir de la première.
Sur une plage horaire de 3 heures par semaine, l’option permet aux élèves de s'ouvrir sur l’art, de découvrir les autres d’une autre façon, de se découvrir soi-même et de développer ses compétences orales.
La spécialité, 4 heures dans la semaine pour les premières et 6 heures pour les terminales, se divise en deux grâce à un partenariat avec le grand T (salle de spectacle, essentiellement destinée au théâtre, située à Nantes). Des comédiens enseignent la pratique et la professeure de spécialité la théorie. De plus, des sorties au théâtre sont organisées et de plus grandes exigences dans les travaux rendus font du théâtre une spécialité variée et enrichissante.
Mme Guillas, professeure de Français, de spécialité et option théâtre (légitimé par une certification) nous fait part de son expérience. Amatrice de cet art depuis le lycée, c’est tout naturellement qu’elle est devenue enseignante d’enseignement d’exploration dans le théâtre à son arrivée à Charles Péguy.
Spectatrice avérée, elle salue la dimension et le sens différent que le théâtre a donné à son métier : découvrir les élèves d’une autre façon, avec plus de partage et en s’enrichissant des expériences au fil de l’année.
Alors indécis, n’hésitez plus, théâtrez !
Lola TOUBLANC
Première
"Vis ma vie, en Irlande"
Douze élèves de première se sont rendus en Irlande, pendant quinze jours, en mobilité de courte durée.
Chaque élève était reçue dans une famille d'accueil le week-end et en semaine ils étaient soit à l'internat soit dans la famille d'accueil
Ce programme "vis ma vie", permet aux élèves de vivre le quotidien d'une élève irlandaise et en retour l'élève irlandaise vient en France.
Les élèves sont parties cette année dans le cadre du nouveau programme "accréditation ERASMUS+".
Le service international
Des nouvelles de Damla
Damla, finlandaise, est venue passer un an à Charles Péguy en 2015/2016. Aujourd'hui, elle témoigne.
Six ans déjà
"C’est incroyable de penser qu’il y a déjà 6 ans (car j’ai l’impression que c’était hier !). Je voulais partir en échange scolaire pour créer de nouvelles expériences, rencontrer de nouvelles personnes et puis aussi apprendre une nouvelle langue, le français.
Au début, je pensais partir aux États-Unis mais comme je connaissais déjà la langue et plus ou moins la culture aussi, je voulais me mettre plus au défi alors finalement, j’ai choisi la France.
Tout ce que je savais (ou croyais savoir) sur la France était que les gens mangent des escargots, boivent du vin et qu’il y a Paris, la campagne et la côte d’Azur. Maintenant, mon image a heureusement un peu changé.
Et aujourd'hui
Aujourd’hui, je fais des études en géographie à l’Université de Turku en Finlande. Je suis particulièrement intéressée par des thèmes comme le développement urbain durable, l’économie circulaire et l’adaptation au changement climatique. Ce sont des thèmes sur lesquels j’ai envie de travailler. Je fais partie d’un projet financé par l’UE qui s'appelle “RESPONSE” qui envisage de transformer un quartier à "énergie positive".
Mon rôle est d’encourager les citoyens à vivre plus écologiquement. Maintenant, quand j’y pense, je constate que c’est grâce aux cours d' histoire-géographie au lycée Charles Péguy (que j’aimais beaucoup !) que la géographie et le développement durable commençaient vraiment à m'intéresser.
Mon passage
à Charles Péguy
L’année en France m’a apporté plus que j’aurais jamais cru ! J’ai envie de dire à tout le monde de partir en échange . Cela élargit votre perspective au monde et vous apprenez plein de nouvelles choses, pas seulement d’une nouvelle culture mais aussi de vous-même.
Le fait d’apprendre une nouvelle langue vous ouvre une nouvelle culture – ce qui vous montre une autre façon de vivre et une ouverture au monde. Et bien sûr, cela vous aidera professionnellement aussi. Si vous connaissez plusieurs langues, cela vous différencie des autres.
À mon avis, j’ai eu de la chance de pouvoir étudier à Charles Péguy, car j’avais le sentiment d'être vraiment la bienvenue et tout le monde m’a bien accueilli dans la classe aussi.
J’avais aussi une famille d’accueil qui était vraiment super et qui m'a montré la campagne, la Bretagne, les Alpes, la mer… Je retiens tellement de beaux souvenirs de cette année passée en France.
Après mon échange, j’ai constaté que la France, comme le monde, est beaucoup plus diverse que ce que j’avais pensé avant."
Propos recueillis par
Jade LIDOU Terminale
L'école Ste Marie accueille nos élèves étrangers
Juan, italien ; Grace Thaïlandaise ; présents au lycée depuis le mois de septembre ; Janelle, canadienne, présente de février à avril ; et Sofia et Valentina, colombiennes, présentes de janvier à juin, sont intervenus à l'école primaire Sainte Marie de Vallet.
Nous proposons, parfois, aux élèves étrangers présents au lycée, des interventions auprès des collèges et/ou écoles.
Cela permet de disséminer une dynamique internationale sur le territoire.
Ils ont écrit quelques lignes sur leur expérience.
"Notre expérience avec les enfants de l’école de Vallet a été magnifique.
Les profs étaient très attentifs avec nous et nous avons passé un bon moment.
Les enfants étaient très gentils et ont discuté avec nous" témoigne le groupe.
Juan a fait une présentation de son pays et a chanté “Soy una taza”.
Janelle a proposé des photos de chez elle et de la nourriture de son pays.
Grace a écrit les prénoms des élèves en thaï.
Sofia et Valentina ont dansé et proposé un cours de cuisine aux CE2 : des Monedas de platano.
Juan a eu un peu peur des enfants "qui lui couraient après pendant la récréation."
Ces journées permettent aux élèves de nationalité étrangères de s'entraîner avec leur français.
Ce sont des expériences enrichissantes pour les petits comme pour les grands.
Propos recueillis par
Anne CAILLAUD
enseignante FLE
(Français Langue étrangère)
Un an aux Etats Unis
Corentin Berthomé est parti en début d'année scolaire pour les États Unis.
Il se trouve en Caroline du Nord à Mooresville.
Il vit avec sa mère d'accueil et un autre étudiant allemand, et s'est très vite habitué à la vie américaine.
Il va bientôt passer sa "graduation".
Voyages à Miami, en Georgie, au parc d'attractions Universel......Faire du skate, des sorties en jetski ou en bateau sur le lac..Un dépaysement total .
Fin juin Corentin reprendra la route vers la France.
10 mois en Italie pour Margot
La fin de mon expérience en immersion en Italie arrive à grands pas.
Je me trouve dans la ville de Terni, région de l'Ombrie, qui se situe à une heure de Rome, ce qui est génial pour visiter cette magnifique ville !
J’ai choisi de faire cette immersion de 10 mois pour apprendre une nouvelle langue, découvrir une nouvelle culture et vivre une expérience personnelle.
Je vis dans une famille d'accueil et je suis scolarisée dans un lycée Italien, je suis donc les mêmes cours que les jeunes italiens. Les cours ont lieu de 8h00 à 13h00 du lundi au samedi compris. Je me suis inscrite dans un club d'athlétisme, où je pratique ce sport 3 fois par semaine l'après-midi.
J’apprends vite l’italien et progresse aussi en anglais en discutant avec les autres étudiants étrangers.
J’ai la chance de pouvoir visiter la région, de rencontrer plein de gens et de vivre une expérience extraordinaire grâce à ma famille d'accueil et mes nouveaux amis.
J'adore aussi goûter les spécialités locales que prépare souvent ma maman d'accueil.
Je parle aussi souvent de la France et de notre façon de vivre et la comparaison est parfois très drôle.
Je serai de retour en France mi-juillet. Arrivederci ;)
Margot BARRE Terminale
Matéo en stage BTS aux Pays Bas
Dans le cadre de ma formation du BTS DATR Développement et Animation des Territoires Ruraux, j’ai effectué un stage Erasmus sur la période 6 août 2021 au 15 Octobre 2021 dans les locaux de différentes entreprises : Salmagundi’s,
Werken Metzorg et Noorderzon, toutes sont spécialisées dans un milieu social différent.
J’ai eu la chance de vivre plusieurs missions auprès de différentes équipes professionnelles.
En participant à ces projets j'ai eu l'occasion d'observer leur déroulement et contribuer à mon niveau, à leur réalisation, tout en concevant mon projet personnel.
Grâce aux équipes de professionnels, travaillant pour la plupart dans le domaine du social, de la restauration et de l'événementiel, je me suis intégré aux activités.
Werking Metzorg est une fondation pour les activités de jour et les soins ambulatoires, elle est implantée dans la province de “Groningue”, dans son chef-lieu dit la ville de “Groningue”, dans le quartier de Noorderhoogebrug aux Pays Bas.
Ce centre d’aide sociale, fondation, est une idée créée en 2005. Par la suite, le centre n’a fait qu'évoluer en projet et en grandeur, afin d’accueillir un public principalement constitué d' adultes ayant des problèmes psychosociaux et/ou psychiatriques.
Ces pathologies peuvent les isoler et revenir à provoquer un manque de confiance en soi décourageant.
Working Metzorg leur offre un accompagnement dans un lieu agréable où ils peuvent découvrir et utiliser leurs talents.
L’objectif est d'apprendre aux participant.e.s à apprécier les activités qu'ils mènent, les résultats et les produits de leur travail et la liberté qu'ils peuvent gérer. Les bénéficiaires ont souvent été au chômage de longue durée, pour diverses raisons ; le but est qu’ils puissent se réadapter, après avoir été admis dans des institutions. .
Ce stage a été une formidable ouverture pour moi ; il m'a aussipermis d'améliorer mon anglais, et développer des connaissances et de l’expérience.
Matéo BROSSIER
Etudiant BTS
Erasmus, quand tu nous gagnes !
Depuis 2017, 52 membres du personnel du lycée sont partis en stage de formation ou d'observation avec Erasmus...Et ce n'est pas terminé...
Johan Leduc
(Malte en août 2021)
"Mon objectif était de confirmer mon niveau de maîtrise dans la langue pour appréhender plus sereinement cette année où j'enseigne à des élèves de terminale qui font l'option EURO en SVT.
Cette formation m'a permis d'intégrer un cours proche de mon niveau et de rencontrer des personnalités très diverses. Les cours sont le plus souvent organisés en débat sur un sujet d'actualité, c'est très riche parce que non seulement on apprend du vocabulaire, l'enseignant corrige nos fautes de grammaire, mais en plus on peut échanger avec des personnes qui vivent aux 4 coins du monde. C'est assez drôle de se confronter aux clichés que les autres pays ont sur nous et de se rendre compte de ce qui nous rend français. C'est également plaisant de voir que même à l'autre bout du monde, les enjeux et les sources d'inquiétudes pour l'avenir sont les mêmes. Ça donne vraiment l'impression d'être un citoyen du monde.
L'île est entourée de plage et l'eau est d'une transparence incroyable, on peut faire du snorkelling avec 1m de profondeur et on voit déjà beaucoup de poissons. J'ai aussi particulièrement apprécié les visites des sites historiques nombreux de l'île de Malte et le périple en scooter sur l'île voisine de Gozo."
Fabiola Martin
(Malte Juillet 2021)
"Pour moi être partie en mobilité Erasmus à deux reprises est une chance et une opportunité dont je suis très reconnaissante à mon établissement qui nous le permet et nous le rend possible, mais aussi au dispositif ERASMUS qui nous attribue ces bourses. J'ai beaucoup apprécié mes deux séjours où j'ai bénéficié de cours collectifs et particuliers qui m'ont permis d'améliorer mon anglais et de travailler les compétences orales.
C'est aussi une immersion qui redonne confiance et motivation, deux éléments nécessaires quand on enseigne.
Enfin, cela m'a permis d'étendre ma connaissance du monde anglophone en partant dans des destinations que je ne connaissais pas.
Si c'était à refaire, j'aimerai partir en stage d'observation dans une école enseignant en anglais ou encore partir en Espagne pour réactiver mes compétences en espagnol."
Sophie Tessier Bonneau
(GB août 2021)
"Outre le fait que ces bourses m'ont permis de toujours pratiquer la langue que j'enseigne et pouvoir ainsi me remettre à niveau, j'ai eu la chance de faire de très belles rencontres. Les mobilités ERASMUS m'ont vraiment fait acquérir une identité européenne.
J'ai eu la chance de pouvoir bénéficier de 9 bourses européennes de 1994 à 2021 et même si les noms ont changé au fil du temps (Lingua/ Socrates, Comenius, Erasmus, Erasmus+) le principe est toujours resté le même
Si c'était à refaire... J'aurais aimé pouvoir poursuivre mes mobilités au Royaume-Uni (cours et séjour en famille), hélas ce n'est plus envisageable depuis 2022 ! . Toutefois une autre option est peut-être possible en axant le séjour sur un stage en entreprise et là, je me verrai bien faire un stage dans un jardin de la RHS (Royal Hoticultural Society) !
Virginie Peronno
(Dublin octobre 2021)
"Pour moi, être partie en mobilité ERASMUS, c'est l'opportunité de pouvoir travailler et améliorer mon anglais, apprendre de nouvelles activités pédagogiques que je réinvestis dans mes cours de DNL (Discipline Non Linguistique). Découvrir une nouvelle ville anglophone et "vivre la culture du pays" . Les deux séjours réalisés étaient vraiment très bien, je referais à l'identique. Peut-être pour une prochaine fois, j'aimerais réaliser un stage d'observation en Suède/Finlande/Norvège afin de découvrir de nouvelles façons d'enseigner...
Matthieu Chereau
(Dublin avril 2022)
"Pour moi être parti en mobilité ERASMUS, c'est une belle opportunité de découvrir un autre pays, une autre culture tout en approfondissant la maîtrise d'une langue étrangère.
Ce voyage en Irlande était ma première mobilité ERASMUS.
Si c'était à refaire, je repartirai sans hésiter. J'espère bien avoir l'occasion de le faire d'ailleurs...
Ces 15 jours en totale immersion ont été positifs sur le plan de ma progression linguistique, mais cela a été également une belle parenthèse qui m'a permis de rencontrer des personnes venues d'horizons variés en Europe et, plus largement, du Brésil (5 étudiants dans la promo).
Le choix des cours, pour les +30 ans, s'est également révélé être pertinent de par la richesse des échanges sur le plan des expériences personnelles et des parcours professionnels.
Enfin, je connaissais le Royaume-Uni mais l'Irlande a été une vraie découverte pour moi. La culture des deux pays présente évidemment des similitudes mais les cours de civilisations et les nombreux échanges que j'ai pu avoir avec les Irlandais m'ont montré d'autres facettes dont je ne soupçonnais pas l'ampleur."
Vicky Lasserre
(Rome avril 2022)
"Pour moi, c'était me retrouver à nouveau étudiante (cure de jouvence !), et surtout pouvoir pratiquer l'italien tous les jours, observer comment on apprend l'italien à des étrangers et avoir la chance de rencontrer des gens du monde entier animés par le même amour pour la langue du Bel Paese (Beau pays).
C'était la première fois que je partais.
Si c'était à refaire, je le ferais au même endroit mais en composant un programme de cours culturels."
Suite des témoignages ci-dessous.
Erasmus, quand tu nous gagnes ! (suite)
Sylvie Alliaume
(Malte avril 2022)
"Pour moi être partie en mobilité ERASMUS, c'est m'avoir permis de progresser dans une langue étrangère en immersion dans un pays étranger.
J'ai pu me consacrer entièrement aux cours grâce à cette immersion. J'ai également fait des rencontres très enrichissantes en communiquant avec les autres étudiants.
C'était ma première mobilité ERASMUS.
Si c'était à refaire, je re-signe immédiatement ! C'est la meilleure méthode pour progresser, car sans mobilité, on est toujours dans les cours de notre discipline, nous n'arrivons pas à décrocher !
Au moins en immersion, toute notre énergie est concentrée dans l'apprentissage de la langue, les progrès sont donc plus rapides."
Stéphanie Gallais
(Malte avril 2022)
"Pour moi, la mobilité Erasmus, c’est :
Prendre des cours de langues dans un pays étranger, ce que je n’avais pas fait en tant qu’étudiante, à une époque où c’était peu répandu ;
Surmonter mon appréhension de l’inconnu et revenir plus confiante avec l’envie de repartir ;
Parler anglais, échanger avec des personnes venant de différents horizons ;
Faire des rencontres éphémères, mais riches ;
Redevenir étudiante, et s’en servir pour améliorer mes compétences professionnelles ;
Je suis partie deux semaines à Malte, où j’ai pris des cours d’anglais et découvert un nouveau pays.
C’était la première fois que je partais, et j’espère que ce ne sera pas la dernière… J’ai vraiment vécu une expérience intense et enrichissante. C’est une vraie chance de pouvoir vivre ça, merci !
Si c’était à refaire, j’aimerais aller aux Pays-Bas ou en Irlande… Le plus vite possible !"
Christine Cauchon
(Dublin Toussaint 2022)
"Partir en formation avec ERASMUS, permet de s'ouvrir aux autres, et d'être en immersion avec la langue anglaise..
C'est la 2eme fois que je pars et je compte bien repartir à nouveau.
Au fil du temps, je vais réussir à m'améliorer.
Le plus difficile, c'est de garder le profit de cette formation le plus longtemps possible sur le terrain, et il faudrait entretenir quotidiennenement son anglais pour parler plus facilement et gagner en vocabulaire. Cela me permettrait de discuter plus facilement avec les élèves étrangers présents au lycée.
Quelle chance pour nous d'avoir une telle opportunité."
Le service international