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N° 41 - Janvier 2023 | www.charles-peguy.net |
L'équipe s'agrandit !
Ancienne élève au lycée Charles Péguy, Céline GRATAS revient dans l'établissement en tant que salariée.
Elle a généreusement accepté de répondre à nos questions.
En quoi consiste votre activité ici ?
“Je travaille avec Théophane, nous sommes tous deux chargés des relations extérieures au lycée Charles Péguy, donc nous nous occupons de la location des salles (cafétaria, Milano, les chambres d'internat …) aux particuliers comme aux professionnels.”
Que faisiez-vous avant d’arriver à Charles Péguy ?
J’ai commencé le 22 août à ce poste, mais c’est la première fois que je suis chargée des locations, avant je travaillais dans un tout autre domaine. J’ai, à l’origine, une formation dans l'événementiel et le tourisme d’affaires."
"J'ai découvert cette offre qui me plaisait énormément donc j’ai postulé et eu l'opportunité d'être recrutée !”
Qu’est-ce qui vous plaît le plus ?
“Être en contact avec des personnes qui sont totalement différentes les unes des autres. Elles veulent organiser des événements festifs. Donc c’est toujours agréable de savoir que le lycée peut servir de lieu de rencontre pour des fêtes ou autre.”
Qu'avez- vous fait après le lycée ?
Quelques petites missions d'intérim avant de rentrer dans la société DV où j'ai été opératrice d'impression grand format pendant plus de 3 ans et ensuite assistante commerciale dans le service administration des ventes pendant 4 ans.
En parallèle de mes expériences professionnelles, j'ai été pendant plus de 6 ans responsable loges et accueil artistes pour le festival Une Nuit en Muscadet qui se tenait à Mouzillon. Et j'ai également été secrétaire du festival pendant 3 ans.
Qu'est-ce que ça vous fait de revenir au lycée après y avoir été élève ?
"J'ai été élève ici de 2007 à 2009. Quand je suis arrivée pour mon premier jour de travail, c'était assez perturbant je dois l'avouer... Je retrouvais des lieux dans le lycée, je croisais certains mes anciens professeurs. Mais ça m'a rappelé des bons souvenirs ! J'ai adoré ma période lycée et revenir travailler ici c'est un plaisir."
Un message à adresser aux élèves ?
“Il faut travailler, mais surtout s’amuser et se plaire dans ce que l’on fait. Si vous avez une passion, quelque chose qui vous tient à cœur, allez-y à fond !"
Margot CASSARD
Première

Édito
Alors qu’il fête ses 10 ans, il est bon de rappeler que notre Péguy Mag' est avant tout un outil pédagogique au service des élèves.
Grâce à ce projet, ce sont des dizaines de jeunes qui ont pu jouer les journalistes, et ainsi améliorer leur culture générale et leur maîtrise du français.
Ce nouveau numéro n’échappe pas à la règle de l’actualité du lycée, s’entremêle avec des sujets de société et nous ouvre une fenêtre sur ce qui intéresse aujourd’hui nos élèves.
A 10 ans, on est encore un jeune, il reste donc encore de nombreux numéros à écrire, à publier et pour vous, chers lecteurs, à découvrir dans les années à venir.
Bon anniversaire et longue vie au Péguy Mag’.
Laurent PENARD Directeur
10 ans avec le soutien de Ouest France
Edouard Maret et Eric Chopin ont démarré l'aventure Péguy Mag'.
De belles rencontres qui ont permis à Péguy Mag' d'exister. Edouard Maret et Eric Chopin étaient là il y a dix ans, pour nous accompagner dans la réalisation du Péguy Mag'. Aujourd'hui, ils sont toujours à nos côtés.
Monsieur Maret : quel est votre rôle dans les journaux des lycées pour Ouest-France ?
"J'ai pour mission, au sein de l'association pour le développement du Journal Des Lycées (groupe Ouest-France) d'animer et de piloter le réseau des journaux de lycées, soit, dans l'ouest, une quarantaine de lycées et plus de quatre-vingt dix maisons familiales rurales. Ces établissements sont accompagnés par des journalistes professionnels, une vingtaine, avec lesquels je suis en relation."
Quel est l'objectf de l'association ?
"Offrir aux jeunes ainsi qu'aux enseignants et animateurs des comités de rédaction un compagnonnage par la présence d'un journaliste professionnel à leurs côtés tout au long de l'année. Il s'agit de travailler la liberté d'expression, de lutter contre les idées reçues, les rumeurs, d'apprendre à vérifier avant de publier. Bref, nous avons pour ambition de faire en sorte que les lycéens, citoyens lecteurs, deviennent des lecteurs citoyens."
Concernant Péguy Mag', ce journal a dix ans d'expérience, que pensez-vous de son évolution ?
"Péguy Mag' est un journal que je qualifierais d'exemplaire tant par la qualité de ses contenus, l'engagement des adultes encadrants et l'intérêt marqué par les lycéens que par sa longévité. Nous avons, avec le lycée Charles Péguy, une relation de confiance et de fidélité. Elle repose sur la volonté de l'établissement et de son chef de mener une éducation aux médias auprès des élèves."
Pensez-vous qu'un journal comme celui-ci à toute sa place dans cet établissement ?
"L'éducation aux médias et à l'information est essentielle à la formation du citoyen. Je pense que la presse doit être la garantie d'une démocratie vivante permettant la liberté d'expression de chacun dans le respect de l'autre. Péguy Mag' est un terrain fertile, de ce point de vue. On y retrouve, numéro après numéro, une variété de sujets visant à montrer la jeunesse dans la diversité de sa vie quotidienne, de ses engagements, de ses opinions.
Enfin, le journal est un excellent lien entre les jeunes, les enseignants, les parents d'élèves et les institutions locales. Car - ne l'oublions jamais - un journal est écrit pour être lu !"
Monsieur Chopin quel est votre rôle ?
"Mon rôle est d’accompagner, bénévolement, comme référent, le comité de rédaction du Péguy Mag' dont j’ai assuré le lancement et suivi les premiers numéros. Retraité du journalisme à Ouest-France, je propose mes conseils, suggestions lors de la réunion de lancement du numéro suivant, après avoir débriefé collectivement sur le numéro réalisé et publié. Je pratique également la supervision des articles avant parution à partir d’une salle de rédaction numérique (plateforme). Je suis attentif à la fois au fond et à la forme. Je corrige et j’encourage. Un article bien lu est d’abord un article bien vu."
Suivre une l'équipe de reporters du Péguy Mag' : quelles sont les difficultés, contraintes et les réussites ?
"Je n’ai vraiment pas de souci avec l’équipe de Péguy Mag' dont le dynamisme reflète celui de l’établissement. J’aimerais rencontrer le comité de rédaction plus souvent, notamment au milieu de réalisation du journal, mais les contraintes de temps et de distance (je suis Rennais) rendent ce souhait difficile. Je dois me satisfaire du lien numérique. Globalement, accompagner le Péguy Mag constitue une grande satisfaction pour moi. Merci et bravo aux élèves et à leurs pilotes."
Toute l'équipe de Péguy Mag' remercie Edouard et Eric pour leur accompagnement, leur patience et leur professionalisme.
Christine CAUCHON Adjointe de direction
Au CDI, c'est Emmanuelle et Carole !
Nouvellement arrivées au CDI, Emmanuelle Blot et Carole Moreau le disent : “Il y a toujours un livre, un coup de coeur qui t'attend quelque part, peut-être ne l'as-tu pas encore croisé..."
En septembre dernier, le lycée a accueilli deux nouvelles documentalistes qui s’occupent dorénavant du CDI, où les élèves peuvent les retrouver sur le temps du midi mais aussi lors des récréations, de leur temps libre ou en cours avec un professeur. Pour apprendre à mieux les connaître, nous avons décidé de leur poser quelques questions…
Que faisiez-vous avant de venir ici ?
Emmanuelle, notre nouvelle professeure documentaliste, nous répond : “J’exerçais déjà ce poste mais en collège d'abord, puis dans un autre lycée.” En revanche, c’est une première pour Carole : “J’étais professeure de Français et maintenant je suis aide-documentaliste.”
Pourquoi avoir choisi le lycée Charles Péguy ?
Carole et Emmanuelle nous apprennent qu’elles connaissaient déjà l’établissement. Elles avaient chacune abordé celui-ci par des aspects différents : Carole grâce à son ancien métier “J’étais déjà venue en tant que prof pour des journées pédagogiques et j’avais des collègues ici, donc je venais régulièrement et ça faisait très longtemps que j’avais envie de venir y travailler.”
Emmanuelle en tant que parent d’élève : “J’ai un enfant qui a passé ses 3 années de lycée ici et je trouve que c’est un lycée complet, polyvalent et accueillant”. Elle ajoute que “c’est un gros établissement qui offre de belles opportunités de travail en tant qu'enseignant."
Avez-vous des projets en lien avec le CDI ?
Concernant les livres nous souhaitons enrichir le fonds de BD, de mangas et de romans et proposer des supports plus numériques pour les documentaires ou la presse, plus adaptés aux nouvelles pratiques de recherche et de travail des élèves.” explique Emmanuelle qui ajoute : “On a aussi la volonté de créer un espace dédié à l’international, c’est-à-dire rassembler toutes les ressources en langues étrangères : presse, fiction, documentaires mais aussi celles destinées aux élèves étrangers FLE (Français Langues Étrangères).” Carole précise : “On veut aussi faire des propositions de projets aux enseignants tout au long de l’année et faire venir, par exemple, des expositions temporaires au lycée.”
Et Emmanuelle nous rappelle à tous : "Il n’y a pas de dames du CDI... Il y a Emmanuelle et Carole" !
Louane ARNAUDEAU
Terminale
Horaires d'ouverture du CDI :
Lundi : 08h50-12h & 13h-18h
Mardi : 08h50 – 18h
Mercredi : 08h50 – 13h
Jeudi : 08h50 – 18h
Vendr. : 8h50-13h & 14h-18h
Le planning hebdomadaire d'occupation par des professeurs est affiché à l'entrée.
Péguy Mag'...10 ans déjà !
Une équipe de pilotes qui soutient les élèves du comité de rédaction.
Marie Robin (MR), éducatrice de vie scolaire, Sylvie Moreau (SM) et Christine Cauchon (CC) adjointes de Direction connaissent l'histoire du Péguy Mag'. Nous les avons interwievées.
Elles ont un rôle différent et complémentaire dans la réalisation du journal.
Sylvie Moreau réalise la première de couverture, elle est passionnée par la création de photo montage et alimente la plupart des photos pour les articles.
Marie Robin corrige les articles et accompagne les élèves dans la rédaction.
Christine Cauchon précise que son premier travail était de mettre une dynamique auprès des élèves pour la mise en place du Péguy Mag'. Pour chacun des journaux, elle est très attentive à la mise en page globale du journal et s'assure que les articles soient bien finalisés. Elle fait le lien avec le Directeur de la publication (directeur du lycée) pour la validation du journal et le déclenchement du BAT (bon à tirer).
Qu’est ce qui vous plaît dans ce que vous faites avec le Péguy Mag ?
MR (avec des étoiles dans les yeux) : “J’aime depuis toujours la lecture et le français. Mais ce que j’aime aussi, c’est discuter avec les élèves, être confrontée à leurs idées, les voir évoluer… Cela me passionne !".
SM : “Utiliser des sites de photomontages, mettre en page, me plaît beaucoup. Mais le travail en équipe, le contact avec les élèves sont des moments très enrichissants".
CC : " Donner envie aux élèves de rédiger sur des sujets, proposer des sujets sur les événements qui se déroulent au lycée. Rechercher des anciens élèves pour la rubrique "Que sont-ils devenus" et aussi mettre en avant l'ouverture internationale du lycée."
Le but principal a-t-il évolué ?
"Le journal a toujours gardé les mêmes objectifs depuis le début.
Premièrement : permettre aux élèves d'approcher l'écriture journalistique, travailler avec un journaliste, découvrir comment on crée un journal, et de pouvoir devenir reporter à un instant donné.
Deuxièmement : informer les familles sur les activités réalisées au lycée Charles Péguy.
Troisièmement : en tant que lycée de territoire ; informer nos partenaires et les familles des futurs élèves qui s'intéressent au développement de notre lycée."
Avez-vous observé une différence entre le journal “au début”, et maintenant ?
"Les élèves ont de plus en plus d’idées. Ils ont moins peur de les confronter à d’autres avis. Par exemple, il y a des débats sur des sujets d’actualité comme le féminisme, les LGBT. Apprendre aux élèves à nuancer leur propos, trouver le bon angle et échanger avec les élèves rendent les réunions du Péguy Mag' plus vivantes et intéressantes. C'est enthousiasmant !
Un important changement va se jouer cette année au niveau de la distribution du journal. Les familles vont recevoir le journal en format numérique. Ce choix est surtout économique et écologique. Concernant le nombre de journaux, nous allons passer de 4 à 2 journaux par an. Ce choix est dû, à l'évolution des formations et des emplois du temps des élèves qui ne permettent pas toujours de réunir régulièrement les reporters. Cela rend difficile de construire régulièrement un journal.
Notre équipe s'agrandit avec l'arrivée de Carole Moreau et Emmanuelle Blot du CDI."
Félice MONNIER Terminale
Chloé RABAUD Seconde
François Terrien « des souvenirs »
Rédacteur 2012/2013/2014
Pourquoi avoir choisi de t'investir pour le journal du lycée ?
L’émergence d’un nouveau projet à Charles Peguy permettant de tracer la vie du lycée me semblait destinée. Avec mon acolyte Betty Bretin et sous l’impulsion de Madame Cauchon, nous avions à cœur de promouvoir ce journal et de mettre en relation plusieurs interlocuteurs. Aujourd’hui, dix ans après, je suis satisfait de savoir que ce journal perdure.
Qu'est-ce que cette expérience t'as apporté ?
L’idée d’aller voir un match du FC Nantes en tribune de presse a émané au cours de mon année de première.
Avec Monsieur Eric Chopin (travaillant pour Ouest France et guidant la rédaction du Peguy Mag) et mon ami Killian, nous avons pu assister le 30 mars 2013 à la zone Presse lors de l’avant match, le match et la conférence d’après match. Nous avons passé un agréable moment.
Outre assister à ce match, j’ai pu améliorer ma capacité rédactionnelle, ma capacité d’innovation (lorsqu’il fallait trouver de nouveaux sujets d’articles). Nous étions en perpétuel réajustement, c’est ce qui me plaisait.
Qu'as-tu fait après le lycée ?
- Baccalauréat scientifique (2014)
- Prépa IFSI (Instituts de formations en Soins Infirmiers) (2014-2015)
- IFSI (2015-2018)
- 1 an aux USA (2019)
- Infirmier Diplômé d’Etat (2019 à aujourd’hui)
Propos recueillis par Marie Robin auprès de François Terrien
Trifina Sanson « c'était chouette »
Une rédactrice qui a gagné en assurance.
Qu'est-ce que cette expérience t'a apporté ?
J'ai beaucoup apprécié faire partie de la famille des reporters du Péguy Mag'. Cette expérience m'a tout d'abord réconciliée avec les travaux de groupe. En général, travailler en équipe était plutôt complexe pour moi, dans la mesure où j'avais du mal avec le fait que les membres du collectif ne donnaient pas tous autant d'eux-mêmes pour arriver à un bon résultat.
Avec les élèves participant au journal, c'était différent. Chacun était libre de partager ses idées, de défendre ses préférences et de donner son avis. Tout le monde était motivé par la volonté de bien faire. C'était vraiment chouette !
De plus, cette expérience m'a permis de rencontrer de nouveaux lycéens, de mener des interviews de personnes plus ou moins connues, de découvrir le métier de journaliste, de visiter les locaux de Ouest France... et de prendre confiance en moi ! (On ressent toujours un peu de fierté quand nos articles apparaissent dans un document diffusé à grande échelle !).
Qu'as-tu fait après le lycée ?
Ce qui est certain, c'est que je n'ai pas pris le chemin le plus court pour arriver là où je suis ! Au collège, je ne rêvais que d’une chose : devenir architecte. Après l’obtention d’un baccalauréat littéraire, je me suis lancée tête baissée dans la réalisation de mon projet.
Mais suite à une année de Mise à Niveau en Arts Appliqués et un an et demi à l'ENSA Nantes, j’ai constaté que ma place n’était pas au milieu d’immeubles en construction. Je n’étais pas épanouie dans mes études, et je ne me voyais pas continuer ainsi.
Un changement de cap en cours d'études
En Janvier 2021, j’ai fait le choix de tout arrêter. Je n’ai pas vécu cette prise de décision comme un échec, mais plutôt comme le début d'une nouvelle aventure.
En attendant la rentrée de septembre, je me suis engagée dans une mission de Service Civique à Môm’Artre, mode de garde alternatif situé au cœur du quartier Bellevue/Chantenay à Nantes.
Cette expérience est venue conforter mon envie d'être en contact avec les autres, dans une atmosphère de partage, de tolérance et d’échange. Six mois durant, j’ai participé à la création d’ateliers artistiques et culturels pour des enfants de six à onze ans.
J’ai beaucoup appris : sur le public-enfant, sur le travail en collaboration, sur les problématiques auxquelles les quartiers prioritaires sont confrontés, et sur moi, surtout. J’ai trouvé ma voie.
À la rentrée 2021, j’ai commencé une Licence de Lettres Modernes à l’Université de Nantes dans le but de devenir professeure des écoles. Et me voilà désormais en deuxième année !
Propos recueillis par
Marie ROBIN
Hugo Benoit « Merci »
"1) Je me suis investi au Péguy Mag avec grand plaisir durant mes trois années de lycée. J'en garde un excellent souvenir.
Je l'ai fait par goût pour l'écriture et pour mon envie à l'époque de devenir journaliste. Nous avions l'occasion d'avoir une tribune et de nous exprimer une fois par trimestre, le tout avec les conseils d'un journaliste professionnel... l'occasion ne devait pas être manquée !
2) Je dirais que cette expérience m'a apporté une rigueur d'écriture et un esprit de synthèse qui me servent encore aujourd'hui.
Nous étions contraints par le nombre de signes et donc de phrases. Il fallait être clair, synthétique, concis et surtout produire des textes agréables à lire.
Je ne m'en rends peut-être pas suffisamment compte mais c'est aussi dans le cadre du Péguy Mag que j'ai pu pour la première
fois écrire sans avoir trouvé au préalable des informations sur Internet ou dans les livres.
A l'origine, les premiers journalistes n'avaient pas d'autres
choix que de se rendre sur le terrain et d'obtenir leurs "scoops" directement par les gens concernés.
Le Péguy Mag m'a aussi permis cela ; aller chercher mes propres informations que d'autres n'avaient pas forcément et c'était très gratifiant !
3) Je me suis orienté vers des études de Droit que je m'apprête à terminer. J'ai eu d'autres occasions de pratiquer le journalisme à un niveau amateur
mais je n'ai pas complètement abandonné l'idée d'en faire à l'avenir.
En tout cas, bon anniversaire au Péguy Mag et merci pour les bons souvenirs !"
Propos recueillis par
Marie ROBIN
Julie Meunier « de la rigueur »...
"Lorsque je suis rentrée au lycée, je n'avais pas trop d'amis, car je venais d'un tout petit collège, par conséquent rentrer dans le journal était un très bon tremplin pour moi. De plus, j'ai toujours apprécié écrire et lire donc le journalisme était pour moi un moyen de m'exprimer. Enfin, étant atteinte de dyslexie et de dysorthographie, cela m'obligeait à faire extrêmement attention à mon orthographe.
Cette expérience m'a apporté une certaine rigueur de travail qui est aujourd'hui plus que nécessaire dans mes études.
Enfin, après le lycée, j'ai commencé par faire une licence en Philosophie (que j'ai validée il y a 2 ans) tout en cumulant un travail . Puis j'ai continué en Master de Recherche en philosophie, ontologie, histoire de la philosophie, logique et éthique. Pour à terme être enseignante".
Propos recueillis par
Marie ROBIN
Escapade aux Pays-Bas
Nos 14 apprentis de 2eme année de BTS technico commercial vins et spiritueux ont eu la chance de partir une semaine en voyage d'études aux Pays-Bas et en Belgique, grâce à un financement du Conseil Régional à hauteur de 75 %.
Pédagogiquement, ce voyage s'inscrit dans un travail ciblé autour de la connaissance des spiritueux et des bières. En effet, après avoir étudié, en amont, les alcools blancs et avoir visité des distilleries françaises, il s'agissait de parfaire les connaissances en allant au pays du gin pour y découvrir des façons de faire différentes et des recettes étonnantes !
Du concept marketing ultra développé de chez Bobby's Dry Gin, au maître distillateur prônant qualité et tradition, avec Manu de la Distillerie De Cort, en passant par des produits à base de miel de chez Serious Bée Distellers, les apprentis reviennent avec des découvertes plein les valises !
Ce voyage a également permis de découvrir des brasseries, incontournables, comme Cantillon à Bruxelles, mais également des concepts novateurs centrés sur l'économie sociale et solidaire comme chez De Prael à La Haye.
Témoignage
Maximilien LARCHER
"Avoir l'opportunité de visiter un pays étranger, découvrir une culture et un patrimoine, c'est toujours une superbe expérience et ça crée des mémoires. Le faire d'un point de vue professionnel et formatif, c'est encore mieux !
On a eu l'occasion de visiter des distilleries historiques, notamment en Hollande, pays fondateur du Gin, ou bien des brasseries modernes et innovantes en Belgique. Ce spectre de rencontres et de points de vue nous a donc permis d'élargir nos connaissances et donc gagner en professionnalisme et en capacité de conseil pour les clients.
Armelle BAUMARDAssistante CFC UFA
Les écolos groots toujours là !
*Groot est un super-héros évoluant dans l'univers Marvel
Cette année encore, un groupe d’élèves, tous niveaux confondus, a choisi de se réunir environ une fois par semaine afin d’échanger sur la question environnementale au sens large du terme. Sensibles à notre impact sur la planète, ils choisissent de s’investir au sein du lycée afin de proposer des solutions mais aussi de sensibiliser les autres élèves.
Premier projet qu’ils souhaitent mettre en place : alerter sur le gaspillage alimentaire et le tri sur les lieux de restauration. Les idées ne manquent pas : pesée des déchets, installation d’un “gâchimètre” à pain et affichage pour le tri des déchets.
En parallèle de ces actions ponctuelles, une semaine sera dédiée à l’environnement. En effet, depuis quelques années, les écolos groots organisent une “Green Week” avec chaque jour un atelier ou une conférence sur le thème de l’écologie. Toutes les idées sont les bienvenues !
N’hésitez pas à les rejoindre, ils se retrouvent tous les lundis en salle C002 à 13h30.
Le groupe est aussi joignable par mail : lesecolosgroot@charles-peguy.net ou encore suivez les sur Instagram : lesecolosgroot.
Merci à eux pour leur engagement !
Mathilde BAHUAUD
Educatrice
Une échappée portugaise
Les BTS 2TC VS ont séjourné au pays du porto...
Un voyage viticole...
Les étudiants de BTS TC 2 Technico Commercial Vins et Spiritueux sont partis du 25 au 29 septembre pour un magnifique voyage au Portugal autour de la ville de Porto.
Ce périple les a amenés dans la vallée du Douro où le raisin est produit pour créer le fameux vin fortifié du même nom que sa ville de référence : le porto. Dans cette vallée classée au patrimoine mondial de l'UNESCO, les étudiants ont découvert les villes et paysages en plus des Quintas (domaines viticoles au Portugal). Ils ont visité la Quinta do Tedo, les villes de Peso da Regua et Pinhao.
Un voyage pédagogique...
Durant ce voyage ils ont arpenté les rues de Porto pour découvrir la fabrication de ce vin. Les étudiants ont visité les grandes maisons du porto telles que Ferreira et Taylor's où ils ont eu la chance de déguster les différents types de porto : Tawny, Late Bottled Vintage, Vintage et tant d'autres. Ces futurs commerciaux ont vu aussi l'aspect de la réglementation des vins portugais, les appellations et les tendances du marché lors d'une intervention professionnelle à l'Institut des vins de Porto.
Un voyage culturel...
Dans cette escapade ils ont aussi eu des temps libres pour découvrir la ville, sa culture et sa gastronomie afin d'élargir leurs connaissances personnelles et professionnelles telles que les accords mets-vins. La ville avec ses maisons aux façades colorées appelées Azulejos donnent un aspect singulier et pittoresque à la cité.
Un voyage d'étude riche en découvertes.
Emeric, Camille, Maël,
Nicolas et Noah
BTS 2TC VS
L’AS, la convivialité au delà du sport
L’AS (Association sportive) veut accroître ses adhérents, c'est pourquoi plusieurs sports sont proposés par le lycée comme le badminton, Le basket ou même d’autres sports que l’on a moins l'habitude de faire comme l’Escalade.
L’AS permet aussi de garder une forme physique. la fréquence des entraînements c'est une ou deux fois par semaine, à raison d'une heure pour chaque entraînement. C’est aussi un moment convivial pour les élèves et on peut notamment faire connaissance avec d’autres personnes et partager des bons moments.
Ylann Cortet Seconde
Les Juniors filles du lycée ont participé à la 1ere journée régionale de basket 3c3 à Montaigu : 1 victoire, 1 match nul et 2 défaites voient l'équipe finir à la 4ème place (sur 5).
Les filles se sont bien battues, mais ça n'a pas suffit.
L'UGSEL Sud-Loire a organisé une compétition d'escalade en Bloc : 51 élèves de 4 établissements (Les lycées Daniel Brottier, Briacé, Charles-Péguy et le collège St Blaise de Vertou) se sont confrontés au mur de Briacé.
Dans cette ambiance sportive mais très conviviale, nos 14 élèves ont pris beaucoup de plaisir. Pour preuve, Antoine GILET, Apolline BORDAS et Harald EVENNOU terminent respectivement 1er, 2ème et 3ème de la compétition.
Le rendez-vous est pris pour le départemental qui se déroulera en janvier prochain à Nozay.
Quatre élèves étaient au cross régional à La Flèche. Des résultats mitigés puisque nos élèves finissent au-delà de la 100ème place sur un parcours relativement exigeant.
"Mais l'essentiel est ailleurs !" comme le dit très justement Samuel Davy, professeur d'EPS
Les Juniors garçons ont participé à la 1ère journée de championnat de basket en 3x3. L'équipe termine première. Bravo à Swann, Arthur, Léo et Oscar ! Prochain rendez-vous le 11 Janvier pour une qualification régionale.
Retours de nos enseignants EPS : Lionel Belletoise, Samuel Davy, Alexandre Hauray.
Alexis Blaiteau Terminale (Illustration)
Le bac américain
La cérémonie du bac américain, le 17 octobre 2022, a permis aux élèves de se retrouver et d’échanger sur celui-ci. Les secondes ont pu rencontrer leurs parrains et marraines qui les suivront pendant deux ans. Tandis que les terminales ont pris leurs dernières photos pour le yearbook qui immortalise 3 ans passés au sein du programme.
En quoi consiste ce diplôme ?
C’est une certification qui permet aux lycéens français d’avoir un double diplôme (français et américain) à la fin de leur année de terminale. Au début de l’année de seconde, les élèves qui souhaitent rejoindre ce programme doivent passer un test d’entrée qui atteste d’une certaine maîtrise en anglais (B1-B2).
C’est un contrôle continu intégralement dispensé en anglais qui dure 3 ans, il n’y a pas d'épreuves à la fin de l’année. Les élèves doivent travailler toutes les semaines durant environ 4 heures et rendre des travaux chaque semaine qui sont évalués.
De plus, les matières varient en fonction des années. Nous pouvons retrouver les cours d’anglais, d'histoire des Etats-Unis mais aussi certaines options comme la psychologie, la criminologie ou bien la photographie. Ce diplôme permet aux étudiants d’accéder plus facilement à des écoles à travers le monde. Mais aussi de finir le lycée avec un excellent niveau d’anglais et l'acquisition d’une meilleure culture générale.
Macha You Terminale
Une « véto » aux Vendredis de l'orientation
L’année de terminale est une année où la question de l’orientation est centrale.
Pendant cette période de réflexion, il est fondamental de bien se connaître mais également de rencontrer des étudiants, professionnels en activité afin de comparer les représentations que l’on se fait du travail avec la réalité du terrain. C’est pourquoi le lycée Charles Péguy organise “Les vendredis de l’orientation”.
Lors de cet évènement, qui se déroule les vendredis soir de 16h55 à 17h50, les élèves de terminales sont conviés à rencontrer des professionnels de divers horizons (métiers du bâtiment, de l’informatique, du droit, du médical, du social …).
Les connaissances acquises lors de ces rencontres vont leur permettre d’apporter plus de sens à leur(s) projet(s) et de surcroît accroître leur motivation.
Vétérinaire
A l’issue des Vendredis de l’orientation, Annaruby Muthusamimudah, étudiante en 6e année d’école vétérinaire est venue nous parler de son parcours et répondre aux différentes questions de nos élèves de Terminale
A 25 ans, Annaruby entame sa dernière année d’étudiante à l’école vétérinaire de Nantes (Oniris).
Elle fait partie du secteur canin qui comprend les chiens, chats, lapins… Elle a tout d'abord fait une prépa BCPST (biologie, chimie, physique et sciences de la Terre) de deux ans à Nantes.
Malheureusement, elle n’a pas réussi à obtenir le concours.
Elle est donc partie dans une Fac de biologie (licence de biologie) et a réussi le concours B.
Quel parcours pour ce métier ?
Depuis toute petite, Annaruby voulait devenir vétérinaire. Elle a pu côtoyer un vétérinaire au sein de sa famille, mais elle n’a pas eu de contact avec des étudiants vétérinaires.
Par conséquent, elle a vécu une mauvaise expérience durant ses deux années de prépa. Elle a donc eu la gentillesse de venir nous expliquer son parcours ainsi que les différents types d’accès pour aiguiller les élèves de Terminale dans leurs choix d’orientation.
Les études vétérinaires se divisent en deux parties :
Les trois premières années sont consacrées uniquement au tronc commun avec beaucoup de théorie comme les différents médicaments, les maladies ainsi que l’anatomie.
De plus, les premières années sont très denses et il y a beaucoup de choses à apprendre par cœur en peu de temps.
A partir de la quatrième année, il y a beaucoup plus de pratique grâce aux différents hôpitaux inclus au sein de l’école (animaux de compagnies, élevage, chevaux). A la fin de la quatrième année, les étudiants choisissent leur secteur d’activité (élevage, compagnie, chevaux).
Les années de pratique sont moins chargées en terme de travail.
Quelles quantités de travail faut-il fournir ? Quels sont les horaires ?
Les premières années ont des horaires classiques (8h30-17h30), une fois en clinique durant les dernières années, il n’y a plus vraiment d’horaires. Les vétérinaires n’ont jamais d’horaires fixes !
La quantité de travail à fournir est variable mais il faut travailler régulièrement.
Il ne faut pas oublier que les études de vétérinaire restent quand même difficiles.
Clémence MERY
Terminale
Rallye photos sur Clisson
Les BTSA DATR (Développement et Animations des Territoires Ruraux) et TC (Technico Commercial) ont participé à un rallye photos organisé par leurs professeurs à l'occasion de leur première semaine en BTS.
L'objectif était de découvrir la ville de Clisson et aussi de favoriser la cohésion entre ces deux groupes d'étudiants. Les deux promotions étaient mélangées par équipe de 4 ou 5 avec deux étudiants de BTS TC et trois de BTS DATR.
Des photos originales
Ils ont effectué des photos imposées, drôles, et originales afin de gagner le maximum de points.
Un amusement tout en découvrant la ville de Clisson surtout pour les étudiants provenant d'une autre région.
Les photos portaient sur différents sujets, par exemple : faire une photo de l'équipe avec le château de Clisson, avec un vigneron, avec une personne à chapeau mais aussi avec une famille avec poussette, une personne en uniforme… Toutes les équipes d'étudiants ont joué le jeu pour effectuer les tâches demandées à l'aide d'une feuille de route composée d'images, de rébus et de défis bonus. Certains groupes sont allés plus loin en rajoutant des points bonus et se sont encore plus amusés à prendre des photos avec un tatoueur, un motard, dans un espace jeunes...
Amusement, réussite, connaissances et découverte du territoire : objectifs atteints !
Morgane et Louise BTS 1 DATR
Hommage à une soixantenaire
La Constitution de la Ve République a été créée en 1958.
"Notre Constitution est à la fois parlementaire et présidentielle, à la mesure de ce que nous commandent à la fois les besoins de notre équilibre et les traits de nos caractères" disait Charles de Gaulle.
Il y a 60 ans, le 4 octobre 1958, nous célébrions la proclamation de la Vème République.
Notre Constitution a pour objectif de garantir les droits fondamentaux des citoyens tout en décidant l'ordre sociétal souhaité.
Avec mes camarades en Droit et Grands Enjeux du Monde Contemporain (DGEMC), nous avons rappelé l’importance de notre Constitution dans l’édification d’un Etat de droit.
La Constitution
un enjeu de taille
Pour rappeler l’importance de notre Constitution, nous nous sommes exprimés à la Stella Poche, en élaborant un discours sur sa conservation.
Nous avons donc rappelé que la Constitution se doit d’aménager les pouvoirs tout en étant fondée sur la garantie des droits et libertés fondamentaux du peuple.
Qu’elle se doit aussi, de garantir la stabilité de nos institutions, car l'histoire nous montre encore et encore que le pouvoir sans limite peut conduire à la dictature, à la corruption ou encore à l'oppression.
Notre Constitution résulte d’un travail acharné et sans relâche au fil des siècles, s'inspirant de la création de la Constitution de Corse en 1755 ou bien encore celle de Virginie en 1776. Une France sans règles écrites, ni loi, ne saurait en aucun cas être la France que nous connaissons aujourd'hui.
Son intérêt pour un pays
C’est pourquoi le travail que nous avons pu réaliser au cours de ces dernières semaines avec notre professeure de droit Mme Mirad, nous a permis de prendre conscience de la nécessité de la Constitution car c’est elle qui permet de garantir les droits fondamentaux des citoyens ou encore d’élaborer le principe de l’égalité devant la loi.
Elle représente ainsi la base de l'ordre juridique et en est la colonne vertébrale. Sans l'existence de notre Constitution il ne pourrait y avoir ni démocratie, ni prospérité, ni réelle liberté. Le pays n'aurait connu ni les 30 Glorieuses, ni 70 ans de stabilité politique remarquable.
Marion PAPIN
Terminale
Une femme Prix Nobel de littérature
Annie ERNAUX, Une plume de talent.
Connue pour ses œuvres fortes et engagées, Annie Ernaux a reçu le prix Nobel de littérature le lundi 6 octobre 2022. Elle est la 17è femme à recevoir cette récompense sur 119 lauréats depuis sa création (ce qui est bien peu !), mais surtout la première auteure française.
Dans ses écrits, Annie Ernaux révèle son histoire personnelle marquée par des différences de classes sociales, de genre et de langue. Elle raconte avec courage et lucidité l’expérience de classe, accompagnée de la honte, l’humiliation, la jalousie ou l’incapacité de voir qui l’on est ; ou encore, son avortement clandestin dans les années 60, relaté dans son livre L’événement paru en 2000.
Une femme
aux multiples facettes
Née en 1940 Annie Ernaux est scolarisée dans une école catholique privée au contact de filles de milieux plus aisés que le sien. La honte de cette expérience sociale va profondément la marquer.
Elle part à Londres en 1960 pour y devenir jeune fille au pair et étudie les Lettres à l’université.
Elle décrira cette période de sa vie dans son roman paru en 2016, "Mémoire de fille".
C’est seulement en 1974 qu’Annie Ernaux publie son premier livre chez Gallimard, "Les Armoires vides", où elle raconte de façon romancée son “transfuge de classe”.
Dans les années 2000, son autobiographie “Les Années” est considérée par comme l’accomplissement de son œuvre.
Ce livre reçoit le prix Marguerite Duras et le prix François Mauriac.
Des oeuvres récompensées
Annie Ernaux ne reçoit pas moins de 14 distinctions au total, dont deux pour l’ensemble de son œuvre.
Elle revendique une écriture neutre, “sans jugement, sans métaphore, sans comparaison romanesque”.
Le lundi 6 Octobre 2022, elle reçoit le prix Nobel de littérature “pour le courage et l’acuité clinique avec lesquels elle révèle les racines, les éloignements et les contraintes collectives de la mémoire personnelle”.
Nous pouvons voir dans la remise de ce prix une avancée pour les femmes autrices, encore trop peu mises en avant dans la littérature, au regard de leurs homologues masculins.
Chacune et chacun mérite d’être lu et doit être récompensé à la hauteur de son travail.
Merci aussi, Annie Ernaux, d’oser traiter de sujets, encore tabous à notre époque, tels que l’avortement. Il est urgent de changer les mentalités !
"Je suis absolument nourrie de littérature depuis l'enfance. Le plus loin que je cherche, je sais que la lecture, que les livres font partie de ma vie. J'ai rêvé ma vie d'abord avec les livres", a déclaré Annie Ernaux, 82 ans.
Margot CASSARD et Alice PRUD'HOMMEpremières
A Clisson, du ciné sur les ados
En quoi consiste le festival du Connétable à Clisson ?
Sarah Rosaire, lycéenne à Charles Péguy : c'est un festival qui vise à faire découvrir plusieurs films en avant-première et qui permet de rencontrer et échanger avec des réalisateurs. Pour ma part, le festival de Clisson m'a permis de m’entretenir avec les réalisateurs et de pouvoir décerner un prix du meilleur film. Comment as-tu pu accéder à ce festival ?
C'est par par ma spécialité Cinéma-Audiovisuel que j'ai pu participer au "49ème Festival Clisson" qui s'est tenu du 1er au 22 novembre.
Quel film es-tu allé voir, le lien entre eux et lequel recommandes-tu ?
Le premier film - 16 ans de Philippe Lioret - parle d’un amour d’adolescents non autorisé par leurs parents. Puis, j'ai vu Le Torrent d'Anne le Ny. C'est l’histoire d’une fille découvrant que son père a tué sa belle-mère sans le vouloir et qui essaye de le couvrir. Puis ce fut Les pires, un film sur le tournage d’un film où les enfants d’un ghetto sont les héros. Enfin, Le tourbillon de la vie qui évoque l'influence du destin sur notre vie.
leur point commun est de donner plusieurs aspects des adolescents de nos jours, que ce soit l’amour, la rébellion envers une forme d’autorité mais à côté, on est capable de tout donner pour notre famille.
C'est le film que je conseillerais.. Il transmet différentes émotions ,nous faisant passer des larmes au rire en passant par la colère. On est emporté au cœur des émotions de chaque personnage.
As-tu échangé avec l'équipe d’un film ?
Oui, j’ai échangé avec Marlène Serour, la directrice de Casting, du film Les Pires.
Quel rôle avais-tu dans le jury ?
Nous avons tous le même rôle dans le jury, c’est de décerner le meilleur film.
Recommanderais-tu de le faire ?
Je recommande à tout le monde de sauter le pas. Cela m’a permis de découvrir de nombreux films et des réalisateurs que je ne connaissais pas. Aussi, cela permet de s’entretenir avec des réalisateurs, des chefs d’équipe ou des directeurs artistiques .
Etait-ce ce à quoi tu t’attendais ?
Non, je m’attendais à voir des films qui ne m'intéressent pas et qui ne transmettent pas d'émotion. Cela a parfois a été le cas mais globalement c’étaient de très bons films.
Propos recueillis auprès
de Sarah Rosaire
par Macha YOU
« J'étais figurant sur un tournage de film »
C'est le premier long métrage du Puy du Fou. Ce biopic, dont la sortie en salle est fixée au 25 janvier 2023, retrace la vie du général vendéen François-Athanase Charette de la Contrie (1763-1796) .
Durant deux jours d'octobre 2021, j’ai eu la chance de participer, en tant que figurant, au tournage de ce film hors du temps. Lors de quelques prises, j’ai traversé l’écran et le temps.
Tout commence à 7h du matin, au beau du parc du Puy du Fou, transformé en scène de tournage pour l’occasion. Vêtus en authentiques Vendéens, nous enchaînons les scènes et les prises. En faisant abstraction des caméras, nous sommes plongés en pleine Révolution française.
C’est une impression étrange mais saisissante de retourner dans une époque différente, à la place de nos ancêtres. On est sale, on a parfois froid, on a mal aux pieds à cause des sabots de bois. A cette occasion, je me suis rendu compte de la difficulté de la vie à cette époque.
Puis, à peine le temps de se reposer une nuit, et nous voici cette fois dans le bocage vendéen. L’objectif du jour est le tournage d'une scène de bataille avec plusieurs centaines de figurants. Après quelques prises annexes, nous enchainons les charges, les combats, au milieu des équipes techniques.
Le réalisme a été au rendez-vous ! Avec une prise de conscience de la violence des combats. Certes, ce n’était que du cinéma et pourtant, c’était suffisant pour ressentir la peur, la rage d’un chevalier du Moyen-âge, d’un grognard napoléonien ou même d’un Poilu avant l’assaut.
Enfin, je ne retiens que du positif de cette expérience originale. Cela a été l’occasion de sortir de ma zone de confort, de vivre une formidable reconstitution et de découvrir le monde mystérieux du cinéma.
Être figurant est une opportunité rare que je vous conseille d'accepter si un jour elle se présente à vous. L’ambiance d’un tournage vous emporte, vous transforme, un instant, en une nouvelle personne.
Josselin LAMBERT Terminale
Alexis BLAITEAU Terminale
Waldshut en visite préparatoire Erasmus+
Une délégation allemande venue avec de nouveaux projets.
Les 17 et 18 novembre 2022, une délégation allemande du lycée Justus von Liebig Schule, de Waldshut, a été accueillie au lycée pour travailler sur de nouveaux projets.
Andreas Ackermann, nouveau directeur, Dorothée König responsable de la filière métiers sociaux, Anja Fox responsable des projets Erasmus+ et professeure de français, ont réalisé des visites de structures petites enfance. Sandra Fromm professeure d’Espagnol, a profité de ce déplacement pour réaliser un stage d’observation avec les enseignantes d'Espagnol, du lycée Charles Péguy.
Partenariat durable
Notre partenariat avec Justus von Liebgi Schule date de 1990. Mettre l'élève au centre et l'aider à s'épanouir à travers les projets est une force que nous avons en commun.
Le programme 'Vis ma vie" qui consiste à permettre aux élèves de partir, réciproquement, 15 jours en immersion, existe depuis plusieurs années.
Un nouveau projet autour des stages pour les élèves qui étudient en laboratoire et pour ceux souhaitant travailler dans le secteur de la petite enfance, va se mettre en place.
Projet petite enfance
Durant ces deux journées, nous avons rencontré les responsables de quatre établissements scolaires : école Sainte Famille à Clisson, école Pie X à Gorges, école Saint Joseph à la Chapelle-Heulin, et école Sainte Anne-Saint Jean-Baptiste au Loroux Bottereau, pour des futurs stages auprès des 3/6 ans. Nous avons également visité une crèche inter-entreprises "Ba'bees" à Clisson pour les touts petits. Nous avons été accueillis chaleureusement. Le projet présenté a été apprécié et accepté par tous.
En Allemagne, les formations pour travailler en "Kinder Garden" s'adressent aux stagiaires pour enfants de 6 mois à 6 ans. En France les stages pourraient s'effectuer, sur une période de 6 mois, à savoir, 3 mois en crèche et 3 mois en école maternelle.
Par la suite, nous étudierons la possibilité pour les élèves de Charles Péguy de réaliser des stages petite enfance en Allemagne.
Stage d'observation
Pour les enseignants, nous voyons aussi la possibilité de réaliser des stages d'observation, comme a pu le faire Sandra en Espagnol. Björn Schöneich était présent du 5 au 9 décembre pour suivre les enseignants d'EPS, de mathématiques et d'histoire-géographie.
Que de projets pour pérenniser notre partenariat !
Christine CAUCHON Adjointe de direction
Comment, j'ai fondu pour l'Islande
Une semaine d'évasion en famille.
L’Islande est un pays européen situé au plein centre de l’océan Atlantique, au plus proche du Groenland. Pays moderne et avancé sur tous sujets, c'est le premier pays pour l’utilisation d’énergies renouvelables et qui a le plus bas taux de criminalité au monde.
Un bijou inégalable : la beauté de ses paysage
Entre feu et glace, plaines et massifs montagneux, l’Islande possède une diversité de paysages impressionnants.
Avec ma famille, j’ai eu la chance de passer une semaine à la Toussaint à voyager à travers ces différents horizons, plus époustouflants les uns que les autres. Nous avons loué un van et nous nous sommes engagés dans un road trip pour faire le tour de l'île. Notre premier arrêt était la deuxième plus grande ville d’Islande, Akureyri, au nord. L'Islande ayant une très petite population, Akureyri compte moins de 20 000 habitants.Nous avons traversé de grandes étendues, sans relief, recouvertes de neige, paysage très impressionnant, semblable à la banquise, croisé des renards polaires phoques, vu quelques sorties de soufre, de gigantesques geysers mais principalement des cascades. Nous avons admiré les fjords de l’est et leurs splendides montagnes recouvertes de mousse, découvert plusieurs langues du glacier Vatnajokull, tel que Jokulsarlon et admiré la fameuse “Diamond beach” bien connue sur Instagram.
La capitale : Reykjavik
De retour dans le sud, nous avont redécouvert la plage de Vik et le parlement de Thingvellir, puis somme retournés sur la capitale. La ville de Reykjavik est une ville moderne. Sa cathédrale, impressionnante et hors du commun, est très confortable, chauffée, et offre un superbe panorama sur la ville lorsque l’on monte à son clocher. Pas plus grande que Nantes, elle accueille pourtant plus de 60 % de la population islandaise. A l’image du reste de l'Île, la ville a une représentation lgbt+ assez élevée. On y trouve plein de drapeaux. La ville la nuit dégage une ambiance étrange due à la lumière qui reste allumée.
La lumière
En effet, les Islandais utilisant les source thermiques et le soufre pour produire l’énergie, ils en ont à revendre, la nuit les lumières brillent par toutes les fenêtres. Enfin, pendant trois nuits nous avons pu observer le joyau de l'Islande, les aurores boréales. Aucun mot ne peut décrire un tel spectacle…
Ce fut un voyage enrichissant et inspirant, l’Islande est pour moi une deuxième terre, une deuxième nation, et j' ai hâte d’y retourner dès que possible.
Icare JEAN VICTOR Première
Erasmus Days 2022 - inclusion et diversité
Meital DA SILVA parle de son expérience.
Meital a un profil atypique. Études en Angleterre en histoire et relations internationales, suivies d’un Master en gestion des affaires, elle est devenue enseignante par passion.
D’ailleurs, elle se présente toujours à ses élèves en disant qu’elle a fait le choix d’être enseignante : « Je préfère vivre de mon rêve que de rêver ma vie ».
Débordante d’énergie et toujours pétillante d’idées, elle a fondé une école secondaire privée, Ikigai.
Depuis sa création , l’école Ikigai a accompagner plus de 100 jeunes à trouver leur voie et atteindre leurs objectifs. La structure s’adapte en permanence aux besoins de ses élèves. Elle accompagne aussi les parents dans la compréhension du jeune à Haut Potentiel Intellectuel.
Meital a pu observer et interagir avec les jeunes et leurs parents.
Elle partage des outils que elle met en place au quotidien tel que par exemple l’intelligence collective, l’Ikigai, l’apprentissage par tâches et par projets, l’éducation positive, l’écoute active.
Conférence
Le 13 octobre, nous avons organisé une conférence. Meital, devant 200 personnes, a présenté :
- Les 10 comportements récurrents des ados HPI à l’école et dans la vie de tous les jours. Avec une mise en situation de ces comportements afin de nous faire prendre conscience de la complexité du cerveau des HPI.
- La pédagogie et la parentalité des ados HPI : l’environnement dans lequel l’enfant se développe influence la manifestation des caractéristiques du HPI.
Ateliers
Le 14 octobre, Meital a repris ces notions, sous forme d'ateliers, avec une vingtaine d'enseignants et personnels. Elle a donné quelques outils pour aider à accompagner un ado HPI à l'école et à la maison.
Meital a eu du succès, des personnels envisagent de partir en stage d'observation Erasmus+ dans son école et le public de la conférence nous demande de réitérer l'expérience.
Christine CAUCHON adjointe de direction
Pensées étrangères et très amicales...
“C’est une danse sur des roses (avec quelques épines)”. - proverbe suédois
Nous sommes de trois continents différents, mais nous sommes d’accord au moins sur une chose : les Français n’en finissent pas de nous étonner.
Avant de venir en France
- Nous pensions être intelligents, mais en cours au lycée, on se sent parfois (très) bêtes.
- Nous savions (très) bien parler français, mais la langue française est tellement complexe en situation, et tellement différente dans les couloirs du lycée !
- Nous avions des préjugés sur les Français, les plus nordiques d’entre nous sont étonnés par leur politesse et leur gentillesse, les plus latins ont parfois été déstabilisés par cette façon de retenir et de cacher leurs émotions.
- Nous trouvions que la France était un pays merveilleux, aujourd’hui nous le trouvons encore plus incroyable et nous sommes ravis de pouvoir dire que nous vivons la vie française.
Ce qu’on a appris
en deux mois
En France, on dit “bonjour” et “au revoir” dans les magasins...
...des gros mots (beaucoup)...
...le futur, le passé et le présent...
...regarder avec attention avant de traverser les rues...
...la signification de MDR, tkt, Cc...
Ces petits morceaux
de France
que nous ramènerons chez nous :
Michelle (bénévole américaine) : du Champagne, du beurre, du fromage, du café, des livres, des shampooings Dessange, de la crème La Roche Posay
Taya (Canadienne) : des Petits Beurres, du caramel au beurre salé, des berlingots
Embla (Suédoise) : du brie, et des moules pour faire des madeleines
Mateo (Mexicain) : des bonbons, des baguettes
Eugenio (Espagnol) : des livres, des savons, Télérama
Uxia (Espagnole) : des madeleines, du fromage Lou Perac
Agustin (Colombien) : des produits La Roche Posay pour ma mère
L'équipe des élèves étrangers