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Page 2-3 : Semaine Environnement et Semaine Part'Âge.
Des diplômes comme s'il en pleuvait !
N° 43 - Janvier 2024 | www.charles-peguy.net | 14060 |
Les écolos groot toujours mobilisés
Cette semaine à thème vient étoffer le travail mené depuis quelques années par le groupe écologie du lycée “les écolos groots”.
Élèves de tous niveaux, ils souhaitent apporter leurs idées pour un monde plus respectueux de l’environnement et cela commence par mettre en place des outils “écologiques” au sein du lycée et sensibiliser l’ensemble de la communauté du lycée.
Pour lancer cette semaine, la traditionnelle “clean walk” a permis de ramasser des déchets dans la commune de Gorges : mégots et canettes principalement.
Puis Benjamin, membre actif du groupe, a créé un escape game numérique sur le thème de l’environnement. De quoi se détendre et se creuser les méninges !
Curieux, les écolos groots font appel à divers associations et intervenants pour proposer des conférences ou débats sur le temps du midi. Ainsi, cette année, rendez-vous est pris avec l’association “Le Grand Détournement" pour animer un atelier autour du réemploi.
RESO2D, association basée à La Haye-Fouassière est venue pour la deuxième année consécutive proposer une conférence interactive sur le développement durable, durant laquelle Sébastien Bolle nous emmène vers une véritable prise de conscience, tout en laissant un message optimiste et positif.
Cette semaine de l’environnement donne un véritable élan aux écolos groots, pour qui la mobilisation ne s’arrête pas là. L’année sera ponctuée par d’autres animations : défi mobilité, ateliers à base de récupération… les idées sont nombreuses !
Mathilde BAHUAUD
Vie Scolaire
Édito
La récente cérémonie de remise des diplômes a mis en lumière la capacité de nos élèves à atteindre leurs objectifs. L’aide précieuse des enseignants, des personnels du lycée et des parents est bien entendu la clef de cette réussite. Mais cet accompagnement serait vain sans l'engagement remarquable des jeunes de notre lycée, incarné à travers plusieurs initiatives notables ici mises en avant.
Les lycéens s’engagent dans la formation mais aussi au service des autres. La création du bureau des lycéens en est une manifestation tangible. Ce groupe dynamique œuvre pour renforcer la cohésion des classes.
L'engagement écologique des jeunes a trouvé à s’exprimer dans des actions concrètes en direction d'un avenir plus "durable".
Ces exemples illustrent la force et la détermination de notre communauté lycéenne. Je suis fier de voir nos jeunes s'investir pleinement dans leur éducation, dans la préservation de notre planète et dans le soutien mutuel entre pairs.
Laurent PENARD Directeur
« Aux rêves, lycéens ! »
Une semaine consacrée à l'environnement.
Cette année est marquée par un nouveau tournant au lycée : l’organisation d’une semaine de l’environnement, durant laquelle tous les élèves ont bénéficié d’interventions autour du sujet de l’environnement.
Ce nouvel élan a été porté par Rachel Davies, professeur de Physique Chimie :
"Mon engagement environnemental ne date pas d'hier et je suis un peu connue comme le loup blanc pour être "l'écolo de service". Même les élèves commencent à le savoir… Alors l'année dernière, lors de la Green Week, je leur ai soumis un petit questionnaire pour recueillir leur avis et connaître leurs sentiments sur la crise environnementale vers laquelle avancent nos sociétés. Il en est ressorti que la grande majorité de nos élèves sont tristes et inquiets mais qu'ils souhaitent être mieux formés, pour comprendre la situation et savoir où sont les leviers d'action.
À l'issue de cette enquête, je me suis donc adressée à la direction pour avoir l'autorisation d'organiser une semaine de l'environnement avec des demi-journées banalisées pour tous les élèves et étudiants du lycée. J'ai ensuite contacté un certain nombre de collègues également soucieux de l'écologie et motivés pour organiser une telle semaine. Nous nous sommes mis avant l'été à chercher les différentes façons de former et d'informer, de trouver ce qui est le plus adapté à des grands groupes d'élèves, de contacter divers intervenants, de faire des demandes de subventions, d'organiser la logistique autour des classes concernées… Beaucoup de travail mais très fédérateur. Je garde un très bon souvenir de toutes les interventions et des activités organisées par les Ecologroots. Les retours que j'ai eus sont globalement positifs sur la qualité des interventions et sur les réflexions que ça a pu susciter. A nous maintenant de continuer de penser un monde avec moins de fossiles et plus de vie. Aux rêves, lycéens !"
Propos recueillis par
Mathilde BAHUAUD
Vie scolaire
(R)éveiller les consciences
Conférences, débats, théâtre et cinéma pour tous.
Les élèves de seconde ont profité de la venue de “La Graine” pour aborder le sujet du climat et de la biodiversité. Ils sont ensuite passés à l’action lors d’un vernissage où ils ont pu afficher leurs idées ou solutions en tant que éco-citoyen et élève de Charles-Péguy.
La Graine : www.lagraine.coach
Les élèves de Terminale et BTS, quant à eux, ont accueilli à l’auditorium "Twomorrow". Il s’agit de deux jeunes adultes Célia et Léo partis faire un tour d'Europe pour explorer les solutions au changement climatique, expérience dont ils ont tiré un livre, un podcast, et bientôt un film.
Twomorrow : www.twomorrow-project.com
La Compagnie Zygomatic est ensuite venue sur la scène de la Stella avec son spectacle "Climax" qui vise à "r(éveiller) notre prise de conscience écologique". Le spectacle, mêlant jeu, mime, danse et chant, le tout avec beaucoup d'humour a rencontré un vif succès auprès des élèves. De quoi sensibiliser sur la question de l'urgence climatique et la survie de la planète.
Zygomatic : www.compagniezygomatic.com/event-details/climax-gorges-44
Pour clôturer la semaine, les élèves de Première se sont rendus au cinéma voir l'excellent film documentaire de Flore Vasseur "Bigger than us". De réelles émotions chez certains à la suite de la projection ! Véritable prise de conscience qui a pu générer un peu d’éco-anxiété. L'assistante-réalisatrice invitée pour un échange avec les élèves à l'issue du visionnage, a su trouver des mots positifs, encourageants et optimistes . .
Bigger than us : www.biggerthanus.film
L’espoir et l’optimisme d’un monde qui change
Comme le soulignent très bien les écolos groot, cette semaine banalisée a permis de semer des petites graines dans la tête de nombreux élèves, qui ne se sentaient pas forcément “concernés” par la crise climatique ou tout simplement impuissants.
L’espoir et l’optimisme d’un monde qui change, qui bouge est donc de mise à la fin de cette semaine positive et riche en enseignements !
Mathilde BAHUAUD
Vie Scolaire
Écrire et dessiner pour l'avenir
Riche en événements cette semaine environnement a permis aux élèves et aux personnels d'exprimer leurs idées au travers d'arbres à propositions, de dessins ou de poèmes.
Deux expositions étaient organisées au CDI : les élèves d'option Arts Plastiques ont travaillé le dessin, la peinture, le collage et les outils numériques pour produire des affiches sur le thème du développement durable. La seconde exposition intitulée "Dessine-moi l'écologie" (Cartooning for Peace) invitait tout ceux qui le souhaitaient à prendre le pinceau, le crayon, la plume pour s'exprimer. Lucie Barreteau, élève de seconde et écolo Groot, nous partage son poème intitulé "L'avenir".
L'avenir
L'avenir, souvent il nous inquiète,
On le voit comme la suite du chemin
Mais il peut être si loin
On cherche à voir sur la pointe des pieds
Ce qu'il y a de l'autre côté
Parfois il nous hante ou nous obsède
On le voit comme à travers un brouillard
À travers des nuages d'incertitudes noirs
On s'imagine le pire
Comme une route sans devenir
On croit savoir qui il est
Pourtant nous aurions beau essayer de voir
Nous mettre sur la pointe des pieds
Chasser les nuages, nous ne pourrons jamais, bien, voir
Ce qui se passera demain n'est pas écrit
Ce qui se passera demain est infini
Tout,
Tout est possible, le bien le mal
Parfois juste un râle,
Demain n'est pas dit
Chacun a son stylo qui écrit
À sa guise, écrit nos vies
Nos peines,nos joies, nos peurs
Notre colère, notre dégoût, notre tristesse
Ce stylo qui écrit l'instant,
Regarde.
Tu l'as dans ta main
Le stylo nous appartient à nous de choisir demain
Tous milliards de stylos
Choisissons de changer demain
Choisissons la Vie
Ce choix si beau et si fragile
Qui n'est pas si facile
Choisissons de nous battre, nous relever
Pour réussir à aimer,
Pour réussir à sauver
Nous avons tant à comprendre
Nous avons tant à apprendre
Prends ton stylo et écrivons ensemble
La Vie
Lucie Barreteau, seconde
Recueilli par Elisa ROY Aide-documentaliste
L’Art au service du Part’Âge
Le lien, une source d’inspiration inépuisable
Les résidents et résidentes de l’EHPAD "Le Bon Vieux Temps" de Gorges étaient présents chaque mardi et jeudi de ce début d’année pour rencontrer la jeune génération. Une génération qui les fascine, mais surtout les questionne. C’est avec plaisir que notre groupe de Terminale option Arts Plastiques a abordé ce moment d’échange. Bien plus que créer, nous avons cherché à tisser un lien. Nous sommes allés voir nos "nouveaux copains" et avons partagé le goûter, rien de mieux pour briser la glace ! Pour pouvoir nous lancer, il fallait avant tout partir à la recherche de résidents volontaires pour des projets parfois fous, parfois personnels. C’est en partageant leurs histoires de vie, leurs anecdotes, et leur vision du futur que nos aînés sont devenus des sources de créativité presque inépuisables. Par ces échanges réguliers, nous, artistes en herbe avons construit un projet artistique atypique et, pour certains, bâti un lien d’amitié.
La création comme maître mot !
Pendant un mois, nous avons vécu des instants inoubliables, discuté et chacun s'est dévoilé de manière parfois bouleversante. Les résidents se sont à leur tour livrés aux élèves pour leur permettre, ensuite, de retranscrire leur passé, leur histoire et leur vécu autour d’un domaine qui réunit : l’Art. Chaque élève à pu s’approprier à sa manière l’histoire des résidents et la sienne pour les combiner et les transformer en une réalisation sensible et authentique. C’est donc un travail de recherche sur la manière d’exprimer le lien à travers différents médiums comme la photographie et la vidéo, la peinture ou encore sous la forme d’un livre. Il fallait comprendre comment créer le lien : Comment engager une conversation ? De quoi peut-on parler ? Qu’est-ce qu’il pense de nous ? Autant de questions à dépasser pour pouvoir accéder à cette communication riche.
Une exposition riche et singulière
Une fois nos travaux et projets artistiques achevés, nous avons pris possession du nouvel espace d’exposition du CDI. Tous les élèves ayant participé de près ou de loin à cet événement se sont retrouvés pour le vernissage et l’ouverture de l’exposition. M. Pénard ; M. Brard, directeur de l'EHPAD de Gorges ; Aline Honoré, coordinatrice de l'animation ; quelques membres du personnel du Bon Vieux Temps et Mme Josso, professeure d'Arts Plastiques ont prononcé un discours .
Un événement qui a rassemblé chacun des acteurs autour d’un même centre d’intérêt : l'intergénérationnel à travers l'Art. Voici quelques mots marquants de Madame Josso : “Peut-être aussi, que dans ces moments partagés hors du temps, comme une pause dans celle des élèves et des résidents, on peut se demander : qui regarde qui ?”
Fiana LE-ROUX
Alexis BLAITEAU Terminale
"Christophine", centenaire aux poings serrés
Lors de cette semaine Part’Age, nous avons également assisté à la pièce de théâtre "Christophine". Elle met en scène deux comédiennes : l’une interprète Christophine, une retraitée en Ehpad, qui partage ses sentiments, ses souvenirs et son envie de vivre à l’autre, la directrice de l’établissement, qui consigne cela dans un carnet. Les deux femmes sont accompagnées par une violoncelliste. Le texte est poétique, la musique nous transporte, les pas de danse de Christophine nous envoûtent. Cette alliance forme une pièce émouvante qui nous offre une nouvelle vision de la vie et des envies de nos aînés. A l'issue de la représentation,nous avons 'échangé avec les artistes , des aides soignants et Martine Perron, l'autrice du livre dont est tirée la pièce. Le public a pu les questionner sur les messages et les intentions qu’elles voulaient faire passer à travers Christophine. Certains ont évoqué les expériences personnelles de leurs grand-parents nous offrant un moment touchant et plein d’émotion. Nous vous recommandons cette pièce ou la lecture du livre pour mieux comprendre le langage de nos aînés et ce qu’ils peuvent ressentir en Ehpad.
Alice PRUDHOMME
Perrine BRUN Terminale
Une semaine en Part'Âge avec l'Ehpad
Comment changer notre regard sur la vieillesse ? Rien ne vaut un échange fécond entre lycéens et résidents.
"La semaine bleue" est un évènement national consacré aux personnes âgées. Au lycée, cette première édition de la semaine Part'Age, était co-organisée par Aline Honoré, coordinatrice d'animation à l'Ehpad "Le bon vieux temps" de Gorges et Laurence Alberteau, psychologue au lycée. Les BTS1 DATR ont participé au niveau de l'organisation, de la communication et de l'évaluation de l'événement. En binôme, ils ont contribué au bon déroulement de chaque activité pour ensuite en rendre compte et évaluer le projet.
Susciter des vocations ?
Le but était de mettre en avant les liens intergénérationnels, de changer le regard des jeunes sur la vieillesse, de faire prendre conscience de toute la richesse de l'échange entre les générations.
De nombreuses activités ont été proposées comme l'exposition au CDI d'œuvres créées en art plastique à l'issue de la rencontre avec des résidents de l'Ehpad (lire par ailleurs). Plusieurs classes ont aussi testé le simulateur de vieillesse ou encore appréhendé le ressentid'une centenaire avec le spectacle "Christophine". D'autres classes ont expérimenté la "philosophie en action" en réfléchissant sur des sujets pratiques liés au quotidien de personnes devenues dépendantes. Une conférence sur l'animation culturelle en Ehpad a permis de sensibiliser et de susciter des vocations dans ce domaine. Un atelier danse a rassemblé seniors et jeunes autour de la musique et de la bonne humeur.
Un bilan positif
En fin de semaine, les BTS DATR ont mené leur première réunion professionnelle pour dresser un bilan de l'événement auprès des porteurs du projet. Globalement les résultats sont très positifs, les activités ont atteint leurs objectifs même si toutes les classes n'ont pas pu, pour des raisons pratiques, participer à ces actions de sensibilisation. Un micro-trottoir réalisé par les étudiants autour de la question "c'est quoi être jeune/vieux ? " est venu clôturer la semaine.
Louane ARNAUDEAU
Maud GUERET BTS1 DATR
Un nouveau club au lycée : le BDL
Nous sommes le vendredi 10 novembre et je rencontre à la cafétéria du lycée, les cinq jeunes filles initiatrices de ce nouveau club.
Comment ce club est-il né ?
Il y a un an, deux de ces quatre lycéennes souhaitaient créer un yearbook (ndrl : journal scolaire de l'année). Mais c'est véritablement lorsqu'elles en ont parlé à la responsable de la communication que l'idée d'un groupe du type "bureau des lycéens" a émergé. Pourquoi ne pas créer un club pour les lycéens ?
Mais qu'est ce que c'est en fait ?
Le BDL (Bureau Des Lycéens) c'est un club créé par des lycéens, disons même créé par des lycéennes, pour des lycéens. Le BDL, c'est un groupe qui organise des animations durant toute l'année. En effet, la coordinatrice du club, Audrey Croquefer, explique que le BDL ce n'est pas seulement organiser un chant pour la journée internationale des professeurs, ce sont de nombreuses actions qui contribuent à animer le lycée.
Y a-t-il eu des obstacles ?
Etre acteur au sein du BDL, c'est aussi découvrir que dans toute démarche, il y a parfois quelques freins. Par exemple, leurs idées ont parfois du mal à prendre forme et à se concrétiser. Un bel exercice pour apprendre à défendre un projet, à trouver les bons arguments. Mais le groupe et son mentor Audrey le disent : cette année est une année d'essai, de "lancement". Elles proposent une multitude de pistes et verront si cela fonctionne. Des élèves plus motivées que jamais et regorgeant d'idées, on a hâte de voir ce qu'elles nous préparent !
Pour en savoir plus : leur instagram : @bdl.charles.peguy, et rester à l'affût de leurs mails.
Propos recueillis par
Margot MACE Terminale
Olympiades de Chimie 2024
Cette année, 15 élèves de première et teminale du lycée Charles-Péguy ont choisi de concourir aux Olympiades de Chimie 2024.
Environ un mercredi par mois, ces élèves passionnés se retrouvent avec leurs (merveilleux) professeurs Mme Landreau et M. Morin pour s'entraîner aux travaux pratiques de chimie sur le thème du sport. Ils auront également l'occasion de visiter un laboratoire et une entreprise. Ces 15 jeunes vont pouvoir participer à l'épreuve départementale. Suite à cela, 6 d'entre eux auront peut-être la chance d'être sélectionnés pour l'épreuve régionale, dont les 2 vainqueurs se rendront à Paris pour la grande finale.
Evidemment, tout le monde espère qu'au moins un des élèves de Charles-Péguy saura arriver jusqu'à cette étape.
En attendant les élèves continuent de s'entraîner avec enthousiasme !
Icare JEAN VICTOR
Terminale
Découverte de la langue des signes
Ces 30 et 31 octobre le lycée Charles Péguy a accueilli Sarah Renou, formatrice, dans le cadre d’un atelier sur l’apprentissage de la langue des signes. Sept élèves de tous niveaux ont eu la chance de pouvoir découvrir ce moyen de communication peu mis en valeur.
La LSF (Langue des Signes Française) est le moyen de communication privilégié des personnes malentendantes ou aphasiques. Elle consiste à parler grâce à une gestuelle spécifique. Ces deux leçons (6 heures au total) se sont concentrées sur la compréhension et l’apprentissage global de ce langage avec du vocabulaire, des connecteurs, l’alphabet mais aussides sujets plus précis : la famille, les animaux, la nourriture par le biais de dialogues notamment.
Avant tout, la motivation des élèves était à la base de ces cours. En effet, il est pour eux nécessaire de pouvoir communiquer avec le plus grand nombre et de pouvoir eux-mêmes être compris en retour. Cette langue devrait, sans nul doute, être accessible à tous sans le poids de l'étiquette qu'elle pourrait porter.
De manière générale cet atelier a été très bien reçu et source de curiosité pour tous ceux y ayant participé. Les élèves ont pu apprendre et comprendre les enjeux de cette langue de manière ludique et s'en sont réjouis : "Les supports étaient variés et adaptés au rythme de chacun. J’ai adoré !” (Sadenha Guellil - 2de). "La LSF serait utile à tous et pourrait, à mon avis, être proposée en 2ème langue au même titre que l'Espagnol ou l'Allemand !" (Marie Bardy - Tle). “J’ai tout aimé, l’ambiance comme la professeure qui était très pédagogue. Si l’occasion se représente j’y retournerai avec plaisir ! ” (Manolo Cidère-Allix - Ttle).
Plus d'inclusivité est nécessaire et cela commence par de petites actions qui auront, par la suite, une grande portée. Nous espérons revoir Sarah prochainement à l'occasion d'un nouveau cours tout aussi passionnant !
Margot CASSARD Terminale
Arrivée en seconde, arrivée au lycée !
Nous sommes le lundi 4 septembre 2023, de nouveaux élèves arrivent au lycée Charles-Péguy, et j'en fais partie !
Mais alors que s'est-il passé lors de cette journée ?
Tout d’abord, nous étions tous stressés, certains plus que d'autres sûrement. L’accueil rassurant et chaleureux que nous avons reçu du personnel éducatif nous a permis de détendre l'atmosphère. Alors l’annonce des classes se fait et mon tour d'être appelée arrive. Je suis dans une classe où je ne connaissais personne et j'ignorais encore que j’allais faire de merveilleuses rencontres.
Alors même si ce fut difficile au début d’aller au devant de nouvelles personnes, cela m'a poussée à sortir de ma zone de confort et d'affronter, de dépasser ma timidité.
"Vaincre l'appréhension pour apprécier toutes les nouvelles possibilités"
Ce fut très impressionnant pour la plupart d'entre nous d’arriver dans un établissement de cette taille, avec tant de visages inconnus mais... beaucoup de possibilités de s'y épanouir. Une fois cette impression d'être minuscule dépassée, nous apprenons à apprécier ce nouvel environnement. J'aime beaucoup l’esprit d’entreprise dans lequel nous évoluons. Il m'est également agréable d'être à présent considérée comme une adulte par les professeurs et le personnel éducatif.
Après ce premier trimestre, j'ai trouvé ma place et je suis heureuse de venir chaque jour étudier dans un lieu agréable.
Léna LAURENT
Seconde
L’internat n’est pas un long fleuve tranquille !
L'internat propose régulièrement à ses résidents des activités de tous types pour rythmer leur temps libre au lycée.
Depuis le début de l'année 2023-2024, plusieurs événements ont déjà rassemblé les internes. On a pu les voir à un match de handball féminin ou encore fêter Halloween avant les vacances de la Toussaint. Ils ont aussi concocté des cookies et pratiqué des activités manuelles variées.
Ces activités se déroulent plutôt les mercredis après-midi car il y a plus de temps, mais les lycéens s'amusent tout autant le reste de la semaine. Par exemple, lors des beaux jours, le palet est une activité très réputée !
Derrière tout ça, il y a les maîtres et maîtresses d'internat qui organisent ces activités. Et on a hâte de voir ce qu'ils nous réservent pour la suite !
Margot MACE
Terminale
Notre nid douillet à l'internat
La chambre, c'est notre espace personnel. Enfin...presque car nous le partageons à trois. On y retrouve nos peluches préférées sur les lits. On a aussi accroché des posters et des photos au mur. J'ai préparé mes affaires de sport pour demain, elles sont sous mon lit. Le sol est recouvert de moquette rouge, orange ou bleue selon les chambres. Même si dans la mienne on en voit pas souvent la couleur, à cause du bazar de mes colocs !
On possède la plus belle vue du lycée et une salle de bains pour trois. C'est gérable, mais souvent, elle est occupée par une colocataire qui s'admire dans le miroir depuis déjà une demi-heure !
L'internat est un espace très bienveillant, que beaucoup qualifient de leur "deuxième famille". C'est une sorte de préparation avant la vie adulte et une découverte de la vie en communauté. On devient plus autonome et on apprend à se gérer (presque !) tout seul.
Margot GOURDON
Seconde
La deuxième famille
Les 4 illustrations ci-dessus réalisées par Gabrielle Ambrosi, représentent notre équipe de maîtres d'internat. Elle est composée d'Emilie, d'Alexis, de Maureen et de Marjorie. Ils partagent leurs emplois du temps pour être présents tout au long de nos journées et la nuit pour assurer notre bien-être et notre sécurité à l'internat.
Alexis, c'est le doyen de l'internat, alias le plus drôle. Il est notre alarme de ménage ! Il sait garder son sérieux et sa bonne humeur en toute circonstance.
La plus bavarde c'est Emilie. Elle prend toujours de nos nouvelles. Rares sont les fois où elle ne sourit pas !
Maureen, c'est notre carrefour de l'information. Les échanges sont toujours intéressants et à base de "Mais nan ? C'est pas vrai ?"
Attentionnée, Marjorie apprend les ficelles du métier. Ancienne élève, elle est de retour parmis nous depuis quelques semaines.
C'est grâce à ces merveilleuses personnes et leurs présences que l'on se sent comme chez nous à l'internat.
Morgan ROLLAND
Première
Au revoir et merci, Marie !
En ce début d'année 2024, vous avez peut être remarqué une absence...Marie Robin s'en va vers de nouveaux horizons.
C'est avec émotion qu'elle a accepté de nous partager ces mots.
25 ans au service des élèves
Voilà 25 ans que j'exerce ce métier d’assistante éducative au sein d’un lycée. J’ai fait 11 ans au lycée agricole de Briacé et le reste de ma carrière à Charles-Péguy, soit 14 ans.J’ai toujours adoré [...].
Depuis plus de 10 ans, Marie aide et apportait ses conseils au Peguy Mag'. Elle nous a transmis tout naturellement sa passion de la lecture et de l'écriture et a contribué à des générations de lycéens de développer leur fibre artistique . Et tous sont marqués de son âme colorée.
Marie rayonne ! Tout les mardis à la cafeteria, et dans ses classe de seconde qu'elle aime visiter pour y trouver tous les élèves. Elle regrette d'ailleurs l'époque du Bac d'avant réforme, où les classes étaient toujours rassemblées et dans leur salle, ce qui lui permettait de passer voir les élèves à tout moment.
Mais le temps avance et sa retraite vient nous l'enlever.
Bien que très attachée à notre lycée, Marie est cependant bien décidée à profiter de cette nouvelle étape bien méritée :
Des projets... encore et toujours !
« Je pars avec un petit peu de peine car j’ai encore beaucoup d’énergie à dépenser, mais j’ai des projets. Pour moi la retraite, c’est une continuité, sauf que ça n’est plus le travail, c’est personnel. , [...]
Des choses vont manquer... d'autres moins
« Evidemment que les élèves me manqueront. Je trouve qu'ils sont une source d'inspiration, j’adore ça ! Ca va beaucoup me manquer. mais il y a tant d'autres choses qui m'attendent.
Et aussi bien sûr, ne plus être entourée des collègues avec qui je passais l'essentiel de mes journées, les échanges avec la Vie Sco, les enseignants, tout cela était épanouissant.
Ce qui me manquera le moins, c’est la restauration, faire la police ! Parfois on rouspète car les choses nous agacent, peut-être est-ce juste une question de maturité. Pas une question d'âge, mais bien de maturité. Moi par exemple, je pars en retraite mais je garde l'insouciance de mes 18 ans. »
Au nom de tous les élèves du lycée Charles-Péguy et en particulier l’équipe du Peguy Mag’ : merci Marie !
Alice PRUDHOMME
et Icare JEAN VICTOR
Terminale
La toute première promo de la formation Aide-soignant(e)
Le lancement de la filière vu par ses étudiantes.
Cette rentrée, le lycée a accueilli la toute nouvelle promo AS (Aide-soignant), une formation qui a déjà su attirer 8 apprenties et 2 stagiaires de la formation continue (voir Péguy Mag n° 42).
Ils ont commencé l'aventure fin août à l'IFAS Charles-Péguy (IFAS : Institut de Formation d'Aides-soignants).
Pourquoi avoir choisi la formation dans cet établissement ?
La plupart des étudiants de la promo habite à proximité du lycée, ce qui rend l’accès à la formation plus simple.
Pour Charlotte Gautereau, c’est différent : “Je suis salariée dans un Ehpad sur le territoire de Terres de Montaigu et la formation est financée par mon employeur. J'ai choisi cet établissement car j'ai un Bac SAPAT ce qui me permet de suivre la formation en cursus partiel d'un an", nous explique t-elle.
Répond-elle aux attentes ?
Oui, elle dépasse même nos attentes !", nous disent certaines apprenties, dont Manon Lemasson. En effet, une majorité des étudiants nous avoue être agréablement surprise par le contenu complet de la formation. Formation très concrète puisque certains formateurs sont des professionnels du milieu médical (infirmière, cadre de santé...)
Le rythme est intense entre le temps en formation et le temps chez l'employeur, les cours alternent théorie et mises en situations professionnelles. Nous réalisons parfois des travaux pratiques délocalisés en structure, par exemple avec l'ergothérapeute de l'Ehpad de Boussay. "C'est la meilleure façon d'apprendre notre métier dans des conditions réelles avec des professionnels ! Nous aurons aussi 3 stages obligatoires de 4 à 5 semaines à réaliser à partir de janvier , en Ehpad, en médecine-chirurgie et poly-handicap."
Un seul mot pour décrire cette formation ?
L'avis est général : “enrichissante, géniale, une véritable vocation !”
Les ressentis de ces apprenants font plaisir à entendre et sont, espérons-le, signe d’un épanouissement pour tous dans cette première promo AS !
Louane ARNAUDEAU
BTS 1DATR
Lever de rideau sur la spécialité théâtre
Cette nouvelle discipline du bac gagne à être connue...
La spécialité théâtre fait partie des "jeunes" disciplines proposées en première et en terminale. Encore méconnue, nous vous proposons de découvrir son programme, et notre vision du théâtre.
L'organisation du travail
Le parcours de Première reposait sur le meurtre dans l’Antiquité. Ainsi, nous avons étudié des extraits des Tragédies de Sophocle ainsi que Lucrèce Borgia de Victor Hugo. En terminale, chaque année les élèves étudient les mises en scène de Thomas Jolly et Thomas Ostermeier pour la tragédie de Richard III de Shakespeare. Nous suivons en parallèle un autre parcours, différent pour chaque promotion : cette année, nous travaillons sur le parcours de comédienne de l’actrice Dominique Blanc autour de pièces et des rôles emblématiques qu'elle a interprétés.
Nous travaillons la théorie, lors de cours où nous analysons des pièces de théâtre pour nous préparer à l’épreuve du baccalauréat et en assistant à des spectacles pour développer une culture théâtrale. Pour la pratique, nous travaillons notre jeu d’acteursur scène, puisque notre salle de cours n'est rien moins que l'auditorium La Stella ! Nous sommes ncadrés depuis l'année dernière par deux comédiens professionnels, Clément Morinière et Hélori Philippot. Ils nous transmettent leur savoir et leur passion à travers des échauffements, des exercices d’improvisations, et mettent en scène les pièces que nous étudions dans les parcours.
Nos ressentis
Nous avons interrogé notre enseignante Isabelle Alaïmo, et Hélori Philippot sur leur rapport au théâtre.
Pour Hélori, le métier de comédien comporte de nombreux aspects : porter un texte, d'être en interaction avec ses partenaires et le public, raconter une histoire qui nous parle mais également transmettre l'histoire du théâtre ou des exercices, comme on les lui a transmis plus jeune. Par l'échange avec des élèves, il réalise qu'il n'applique pas toujours à lui-même les conseils qu'il nous donne. Le théâtre reste aussi un plaisir : ce qu'Hélori préfère, c'est ce vertige qui fait qu'on est à la fois pas seul, entouré de ses partenaires sur scène, mais à la fois quand même seul, seul face à soi-même le temps de jouer.
Pour Madame Alaïmo, il est nécessaire de partager son intérêt pour le théâtre : son histoire, l'analyse d'une pièce,le jeu en lui-même. Par rapport à d'autres cours, la relation entre élèves et professeurs est différente : on est en interaction, les statuts d'élèves et de professeurs s'effaçant au fur et à mesure qu'on lâche prise, car au théâtre on doit se dévoiler, montrer ses failles. Il faut donc instaurer un climat de confiance, pour voir au fil du temps les élèves s'épanouir, grandir et s'affranchir des autres et "se libérer" . Le théâtre peut permettre à des personnes qui peinent à s'exprimer à l'oral de lever leurs blocages.
Enfin pour nous élèves, nous nous enrichissons à chaque séance de cette transmission pour sans cesse nous améliorer et peut-être un jour (qui sait ?), transmettre à notre tour cette passion du théâtre à une jeune génération.
Fiana LE ROUX , Perrine BRUN,
Alice PRUDHOMMETerminale
L'heure de la retraite pour Jean Luneau, professeur bâtisseur
Après 35 ans au service de l’établissement, Jean Luneau a pris sa retraite au 1er janvier.
Jean, c’est évidemment « Monsieur Vins » aussi bien pour ses collègues, que pour ses étudiants et élèves et tous les professionnels de la filière viti-vinicole du Vignoble Nantais. Il a été le maître d’œuvre de formations nouvelles dès le début des années 1990 avec la création du BTS Technico-Commercial Vins et Spiritueux puis avec le BAC Professionnel Vente du même secteur.
Un homme impliqué dans son territoire...
Jean, c’est un homme de terroir qui sait vous emporter avec lui quand il conte l’histoire d’un vin, tant il sait relier admirablement le produit au sol, aux techniques, aux hommes et aux institutions. A chaque dégustation qu’il a pu animer en classe ou lors de réceptions, il racontait une véritable histoire pleine d’anecdotes et de secrets qui enthousiasmait son public, lequel repartait alors, avec la fierté d’être un peu connaisseur du vin qu’il découvrait.
Jean, c’est un homme de réseaux de professionnels inestimable. Connu des vignerons, des cavistes, des négociants, des commerçants et de gérants des plus grands domaines dans plusieurs régions viticoles, il a souvent mis ses relations et amitiés professionnelles au service d’études, de visites ou de voyages scolaires. C’est ainsi qu’il a su développer également des liens, dans toute l’Europe, avec des acteurs étrangers chez qui les étudiants ont pu exercer soit en tant que stagiaires, soit en tant que visiteurs lors de nombreux voyages d’étude.
Témoignant d’une forte érudition, il est à la fois un viticulteur et homme de la terre, mais aussi un œnologue et homme de sciences, un fin connaisseur des jeux d’acteurs socio-économiques, un pragmatique et homme de sagesse. Sa vision particulière et affinée nous a fait concevoir nos projets d’un œil différent.
... doublé d'un enseignant passionné
Jean, c’est enfin un pédagogue, un enseignant bienveillant qui a su trouver les mots justes dans l’accompagnement de ses étudiants, quels que soient leurs talents, leurs difficultés, leurs envies ou leurs projets. De nombreux professionnels reconnaissent en Jean un parrain qui leur a permis d’oser. Toujours au service de l’établissement et des familles, il a communiqué sa passion avec humilité aux plus jeunes professeurs qui sauront prendre la relève.
Nul doute que Jean Luneau poursuivra son chemin en créant de nouveaux projets avec envie. Toute la « communauté Charles Péguy » lui renouvelle ici ses vœux de bonne et longue retraite avec sa famille.
René TESSARD Adjoint de Direction
Le Canada, nouvelle destination Post-Bac
Un partenariat signé pour permettre à nos élèves de partir étudier au Québec dans la région du Lac Saguenay.
En février 2023, une délégation de 25 personnes du CNEAP (Association professionnelle regroupant des établissements de l'enseignement agricole privé), parmi lesquels Laurent Penard et Christine Cauchon, directeur et adjointe de direction de Charles-Péguy, est partie à la rencontre des collègues canadiens. Avec plusieurs objectifs.
- Signer un partenariat avec les 4 CEGEP (collège d'enseignement général et professionnel) et les 3 CFP (Centre de Formation Professionnelle) du lac Saint-Jean (Québec) et envisager des projets d’accueil et de réciprocité (mobilités de groupes, accueil d’étudiants …)
- S’ouvrir à des pédagogies différentes : place du sport, lutte contre le décrochage scolaire, service d’appui aux étudiants, enseignements individualisés …
- Faire connaissance avec le système de formation québécois pour aider les élèves à s’orienter et répondre à leurs questionnements avant départ.
- Être en mesure de communiquer sur le projet auprès des équipes pédagogiques et des familles en France.
Une visite fructueuse
Cette semaine s'est avérée intense avec des visites quotidiennes de CEGEP ou CFP autour du lac Saguenay.
Ces visites ont permis de découvrir les différents sites de formation, d'échanger sur le cursus scolaire et les contenus avec chaque responsable de formation...
Enfin, ce voyage a permis une sensibilisation au mode de vie canadien pour un étudiant français (travail/études) grâce à la rencontre avec quelques étudiants de l'Hexagone.
Qu'étudier au Lac Saguenay ?
Toutes les formations s'adressent à nos élèves souhaitant poursuivre des études de une à trois années dans une formation post bac.
Il y a un panel de formations important. Que vous soyez en bac professionnel, technologique ou général, vous pouvez trouver une formation à votre convenance.
Si vous êtes inscrit au lycée Charles-Péguy, les frais de scolarité sont financés par l'Etat, seuls les frais d'inscription seront à votre charge. Pour l'hébergement et la restauration, le coût est identique voire moindre. De plus, les étudiants peuvent occuper un emploi jusqu'à 20 heures par semaine, ce qui permet de financer une partie des frais de séjour.
Comment s'inscrire ?
Chaque année, nos collègues du Canada viennent en France en septembre/octobre pour informer les élèves. Vous pouvez aussi vous rendre sur le site mesetudesaucanada.com, ou prendre rendez-vous avec le service international du lycée.
Alors si l'aventure vous tente, cette belle opportunité vous tend les bras ! A vous de jouer !
Christine CAUCHON Adjointe de direction
Responsable Mobilité Internationale
Luis en service civique européen
Ce jeune Espagnol a choisi le lycée pour l'international.
"Je m'appelle Luis Casero et j'ai 23 ans. Je viens de Salamanque, en Espagne, région de Castille-et-Léon, principalement connue pour son université et sa vie étudiante animée.
En juillet de cette année, j'ai terminé un Master en gestion d'entreprise après avoir étudié l'économie.
Cet été, j'ai réalisé que je voulais vivre une expérience à l'étranger, c'est pourquoi je me suis inscrit au Corps Européen de Solidarité.
Un grand nombre d'options était proposé pour me déplacer en Europe et contribuer à des projets intéressants.
À ce moment-là, alors que je n'avais pas encore d'obligation professionnelle, j'ai choisi de faire du volontariat à Nantes, par le biais d'une association appelée "Parcours le Monde". Ce réseau implanté partout en France a pour mission de développer les différentes opportunités de mobilité internationale et nationale pour les jeunes.
"Parcours le Monde" m'a proposé plusieurs établissements pour différentes missions et j'ai choisi le lycée Charles-Péguy.
Pourquoi j'ai choisi Charles-Péguy...
Au sein de l'association, il y a plusieurs missions dans différents lycées de la région de Nantes, mais en explorant le site de Charles-Péguy, j'ai pu constater le travail important d'orientation internationale que l'institution accomplit. Des projets d'immersion dans des pays voisins, des accords avec des lycées aux États-Unis, l'organisation de la semaine européenne... J'ai trouvé très intéressantes les ressources disponibles pour la mobilité des jeunes, c'est pourquoi j'ai choisi ce lycée pour aider l'équipe internationale dans ses tâches et collaborer également avec les différents professeurs de langues.
J'espère profiter de cette année pour découvrir la France, voyager, visiter des musées et mieux connaître la culture. J'espère évidemment rencontrer beaucoup de gens très différents et ainsi améliorer mon Français. Je suis content de pouvoir aider le lycée avec lequel je vais collaborer, tout en réalisant un travail satisfaisant pour "Parcours le Monde" et pour moi-même.
Ravi de vous rencontrer !"
Luis CASERO Volontaire service civique Européen
« Une expérience unique »
Nayara Ravelo Alvarez et Olivia Burgat, deux élèves étrangères nous expliquent leur expérience au sein du lycée.
Le voyage est souvent présenté comme un rêve qui ne se réalisera sûrement jamais. Et s'il suffisait seulement d’un coup de pouce ? En ce début d’année scolaire, nous avons interrogé deux élèves étrangères venues étudier dans notre lycée pour quelques mois.
D’où viens-tu ?
Nayara : Je viens des Canaries en Espagne.
Olivia : J'habite à Bogotá en Colombie.
Pourquoi avoir choisi la France ?
Nayara : Je préfère apprendre le français plutôt que l’anglais qui est déjà largement parlé dans le monde.
Olivia : Je n'ai pas pu choisir mais c'est un charmant pays.
Quelles sont les différences entre la France et ton pays d’origine ?
Nayara : Les repas et le système d’éducation. Les façons de penser sont aussi très différentes d'un pays à l'autre.
Olivia : La nourriture (les patisserie) et les horaires de cours.
Qu’est-ce que tu as appris en France ?
Nayara : Je dirais la culture et les différentes coutumes françaises qui diffèrent beaucoup de mon pays.
Olivia : J'ai amélioré mon français et appris votre culture.
Est-ce que c’est dur de partir de son pays pendant si longtemps ?
Nayara : La première semaine était plutôt compliquée, mais j’ai fini par m'intégrer au point où si c’était possible, je resterais toute l’année !
Olivia : Je vois cet échange comme une première expérience pour pouvoir, plus tard, travailler à l’étranger.
Que peux-tu dire pour encourager des élèves à faire un échange ?
Nayara et Olivia : Nous pensons que c’est une expérience unique, un moment qui reste gravé dans la mémoire et même si ça peut paraître difficile au début, on découvre énormément de nouvelles choses. Une expérience comme celle-ci, c’est aussi devenir vraiment autonome…
L'échange est une expérience inoubliable, n'hésitez pas à vous renseigner sur le système Erasmus auprès du service de la mobilité internationale du lycée.
Garance TIENNAULT
et Céleste ARTHUR
Première
Margaux a choisi le Noël irlandais
Après la seconde, une année en Irlande pour la lycéenne.
Depuis plusieurs années, des élèves partent un an après la seconde ou après la première, pour une expérience à l'étranger.
Depuis deux ans, grâce au programme "accréditation ERASMUS", les élèves qui visent l' Europe, peuvent obtenir une bourse.
C'est ainsi que Margaux Renimel est partie en Irlande, après son année de seconde.
Margaux nous a envoyé un message de son expérience depuis septembre :
“Je suis actuellement en Irlande depuis fin août. Cela fait donc 4 mois que je suis ici. Je suis scolarisée au St Clare's College à Ballyjamesduff.
J’ai 4 sœurs d’accueil, dont une Allemande, elle aussi en immersion, et une Irlandaise qui a presque mon âge. Je m’entends très bien avec ma famille d'accueil.
Je vais à l’école comme les Irlandais de mon âge, je suis en 5ème année (5th Year), ce qui correspond à la classe de Première en France.
J’ai neuf matières dont cinq obligatoires : Anglais, Maths, Leaving Certificate Vocational Programme (LCVP), éducation physique et Religion. Les quatre autres matières sont à choisir tout comme les spécialités en France : Business, Biologie, économie "domestique" et Geographie.
Le fonctionnement, en Irlande est différent : les cours commencent à 9h et se terminent à 16h..
Pour le déjeuner, chacun apporteson propre repas et nous mangeons dans nos classes.
Autre particularité inhabituelle pour nous Français : à l’école on porte l’uniforme.
J’ai la chance d’être dans une école, où les étudiants internationaux sont nombreux, ce qui m’a permis de me faire rapidement des amis de nationalités différentes !
Pour Noël, on m’a proposé de rentrer en France ou de rester en Irlande. J’ai décidé de rester ici pour découvrir ce moment de l'année et ses traditions avec ma famille irlandaise. ”
Propos recueillis par
Christine CAUCHON
« À la découverte de nouveaux horizons »
Élève en 1ére, Lisa Guesdon, est actuellement en Irlande pour l’année scolaire. Lilou Giraudeau est partie l’année dernière. Découvrons leur belle aventure !
En Irlande, à Blessington avec Lisa :Comment te sens-tu en Irlande ? Comment vis-tu ton expérience ?
Tout se passe très bien, je ne regrette pas mon départ. J'ai trouvé une deuxième famille ici. Je m’y sens bien car les gens sont très souriants, généreux, très "friendly" !
Et au lycée ?
Je suis au Blessington Community College. Pendant mon année d’échange je suis en Transition Year (TY). C’est une année qui n’existe pas en France, elle n’est pas obligatoire mais en général presque tous les Irlandais la suivent. C’est une année avec beaucoup de sorties scolaires, des disciplines différentes comme la céramique, la cuisine, le mandarin, la langue des signes… Durant la TY, il est aussi demandé de faire 3 stages choisis librement. Pour le 1er, j'ai travaillé dans un café-salon de thé. Le deuxième se fera dans un magasin Dunnes Stores. Quant au 3ème j'aimerais le faire dans une école primaire.
Que t’apportent ces expériences ?
Premièrement je dirais que ça améliore mon niveau d’anglais à l'oral comme à l’écrit. Ensuite cette année me permet de découvrir une nouvelle culture, une nouvelle façon de vivre. Je pense aussi que ça me rend l’esprit plus ouvert.
Dans le Montana, à Cascade avec Lilou :
Pourquoi ce voyage et ce pays ?
J’ai toujours rêvé de partir aux Etats-Unis depuis que je suis petite. L’opportunité s'est présentée, j’étais motivée à l’idée de vivre l'expérience, “American Dream” et de découvrir ce pays tout en vivant comme une vraie lycéenne américaine pendant un an.
Une journée typique ?
Mon lycée était Cascade High School. J'avais cours de 8h à 16h. Ensuite nous faisions des activités (sportives ou autres) jusqu’à 18h. Comme j'habitais dans un ranch, à mon retour, j’aidais à nourrir, rentrer, soigner les animaux. Nous passions après un peu de temps ensemble.
Pour finir, que t'a apporté cette expérience ?
Elle m’a donné l’opportunité de progresser en anglais, de rencontrer de nouvelles personnes, découvrir une nouvelle culture, , de sortir de ma zone de confort. Cela m’a donné déjà envie de repartir à l’étranger. J’ai également grandi en maturité, pris plus confiance en moi, et j'ai développé mon ouverture d’esprit.
Ces récits vous donnent-ils envie de vivre l'expérience de l'immersion ? Sachez que vous pouvez partir aussi via le dispositif Erasmus. Adressez-vous à Madame Cauchon.
Propos recueillis par
Céleste ARTHUR
et Garance TIENNAULT
Première
L'année irlandaise de Benjamin Parisot
Benjamin a passé 9 mois en Irlande, à Killarney, dans le comté du Kerry en 2022-2023. Une expérience très enrichissante à tous points de vue qu'il nous expose.
"Grâce à cette année, j’ai pu apprendre à me connaître, voir et expérimenter de nouvelles manières de vivre, vivre dans un système différent, en parlant une langue différente, et bien plus. Ce que j’ai surtout pu voir cependant, c’était le système scolaire irlandais, puisque j’y ai été durant l’année scolaire complète. La chose qui m’a le plus marqué, je crois, en dehors du port de l’uniforme, a été l’organisation du temps scolaire.
J’étais scolarisé en 5th Year (équivalent de la Première chez nous), le début des cours est à 9 heures et fin des cours à 15h 55. Les horaires m'ont déstabilisé au départ.
Après 15H55, les élèves rentrent chez eux et ils ont encore le temps de faire un grand nombre d’activités. Moi, j’en profitais pour rester tranquillement à la maison et lire (en anglais).
Pas de cantine !
En France, les élèves sont pour la plupart à la cantine le midi, c’est l’inverse en Irlande : dans les écoles, il n’y a pas de cantines ! Chaque élève vient le matin en portant avec lui son panier-repas et sa bouteille d’eau. Je trouve que ce système a beaucoup d’avantages : les élèves choisissent ce qu’ils mangent, il y a donc moins de gaspillage. La nourriture plaît aux élèves aussi, puisque chaque famille peut adapter ses menus en fonction des envies des élèves. Mais ce système a aussi ses inconvénients : beaucoup d’élèves choisissent de sortir de l’enceinte de l’école pour aller s’acheter à manger le midi, mais les plats qu’ils prennent ne forment pas des repas équilibrés. De plus, la variété des repas que l’on peut prendre avec soi et manger tranquillement en milieu de journée n’est pas si grande, ce qui fait que les menus deviennent rapidement répétitifs. Après plusieurs mois de sandwichs de pain de mie au moins 5 fois par semaine, j’ai été pour ma part très content de revenir à la cantine française.
Développement personnel
En Irlande, dans les dernières années de leur scolarité, les élèves n’ont que 7 matières notées différentes. Trois d’entre elles sont obligatoires et communes pour tous : l’anglais, les mathématiques ainsi que l’irlandais. Tous les élèves ont 4 heures de chacune de ces matières par semaine. Puis viennent les spécialités ; un élève en choisit au nombre de 4 et chacune sera suivie à la hauteur de 3 heures par semaine. J’ai pour ma part choisi Physique, Chimie, Biologie et Mathématiques Appliquées.
Le reste du temps à l’école se partage entre sport (2 heures par semaine), éducation religieuse (1 heure) et SPHE. La SPHE est une matière dont nous n’avons pas d’équivalent en France, destinée à aider les élèves, leur donner des indications pour leur développement personnel, sur des plans aussi divers que l’activité physique, l’alimentation, l’éducation sexuelle, les genres, l’alcool et le tabac, voir les drogues, … J’ai beaucoup aimé cette matière en particulier et je trouve dommage que nous n’ayons pas d’équivalent.
Un grand nombre de matières existe en France, mais pas en Irlande, telles la philosophie, la vie de classe, l’histoire et la géographie, mais aussi la physique, la chimie, la biologie et la géologie n’y sont enseignées que comme spécialités. C’est un avantage que nous avons en France d’avoir une telle diversité de matières".
Propos recueillis par
Christine CAUCHON
Deux « petits nouveaux » en mobilité : Canada et Japon
Chaque année, le lycée propose et soutient des projets internationaux. Tous les élèves du lycée peuvent y prendre part.
Le programme "Vis ma vie" co-financé par Erasmus permet aux élèves de partir 15 jours en Italie, en Bulgarie, en Allemagne, en Irlande. Les autres pays européens concernés par les projets d'échanges sont la Grèce, la Bulgarie, l'Espagne (programme EBBD : European Business Baccalaureate Diploma), l'Allemagne, les Pays-Bas (programme Europeshire).
Autres nouveautés à mentionner :
• Deux nouveaux partenaires en Allemagne pour l'accueil de nos élèves
• Le séjour en Irlande
• Hors Europe, un projet de mobilité des élèves au Japon fera du Pays du Soleil Levant la destination phare en 2024.
L'ensemble de ces projets de mobilité bénéficiera à 223 élèves. En parallèle, il y a aussi les élèves inscrits dans le cadre d'une mobilité individuelle, soit près de 35 élèves supplémentaires.
Avec enfin la signature d'un nouveau partenariat avec le Canada (voir article sur cette page) , la dynamique internationale à Charles Péguy reste donc très active !
Christine CAUCHON Responsable Mobilité Internationale