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Réseaux sociaux : pourquoi sommes-nous addict ?
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Avec l’arrivée des réseaux sociaux, le rôle des individus a changé ainsi que celui des journalistes...
Le prix littéraire HLP
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Le Prix Littéraire HLP (Humanité Littérature et Philosophie) est organisé pour la première fois au lycée Charles Péguy.
Une semaine environnement marquante !
Du 7 au 10 janvier dernier, le lycée s'est mis au vert et a proposé une semaine pour parler environnement, climat et biodiversité. Des sujets essentiels aujourd'hui et l'occasion de rappeler que chaque petit geste pour la planète est important...
Anna, une travailleuse de l'ombre
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Ils sont partout mais on ne les voit pas. Sans eux, au lycée ça ne fonctionnerait pas. Ainsi, nous avons rencontré Anna Robin, en cuisine.

N° 45 - Février 2025 | www.charles-peguy.net |
Le Prix Littéraire HLP
Le Prix Littéraire HLP (Humanité Littérature et Philosophie) est organisé pour la première fois par Madame Mallard, que j'ai pu rencontrer, en collaboration avec Monsieur Lair et Madame Guyader, documentaliste et professeurs de philosophie.
Le Prix Littéraire HLP se déroule cette année dans deux classes de Première et avec les volontaires des classes de Terminale. Il sera composé de quatre livres, de rendez-vous littéraires, d'oraux afin de donner son avis, de défendre son coup de coeur et pour finir, élire le titre de l'année.
Quels sont les livres nominés pour ce prix ?
Représentant chacun une des thématiques de la spécialité HLP, les quatres oeuvres permettent de voir d'une autre manière les enseignements vus en cours : "Les choses humaines" de Karine Tuil pour la thématique sur l"Éloquence", "Panorama" de Lila Hassaine pour la "Représentation du monde", "Parle-moi" de T.C Boyle pour le "Rapport homme/animal" et "Réparer les vivants" de Maylis de Kerangal pour "Découvrir l'autre".
Que va apporter la participation à ce prix ?
Ce prix, organisé en interne, pemet aux lycéens en HLP de découvrir des oeuvres en lien avec les thématiques qu'ils étudieront cette année en spécialité. Cependant, le but est également d'enrichir leur culture littéraire et leur goût pour la lecture.
Par classe, les élèves seront répartis en plusieurs équipes de lectures où les livres circuleront tout au long de l'année. Chacun devra ensuite faire un oral pour présenter leur coup de coeur à leur classe. Ils pourront également débattre avec des élèves appartenant à une autre équipe de lecture afin d'avoir d'autres avis et impressions. En mai, ce sera l'élection par classe puis l'élection interclasse (si les deux classes ont des choix différents). Pour cela, il y aura deux oraux : le "Grand oral" de défense du livre préféré de chaque groupe, puis le "Grand oral" pour défendre le livre de chaque classe. Le but de ce prix est également d'enrichir les qualités d'éloquence des élèves.
Je remercie Madame Mallard pour son temps.
A vos marques ? Prêts ? Lisez !
Manon POINOT. 2C
Péguy Mag', un journal à l'image du lycée
C’est avec fierté que je m’adresse à vous à travers ce nouveau numéro du Péguy Mag’, une véritable tribune d’expression, de créativité et de partage. Le lycée Charles Péguy, riche de sa diversité et de son dynamisme, est un lieu où chaque voix compte et où chaque idée peut trouver un écho.
Une mosaïque de talents et de parcours
Notre établissement regroupe un large éventail d’enseignements : lycées général, technologique et professionnel, filières de l’Enseignement Agricole et de l’Éducation Nationale, formations de l’enseignement supérieur, un UFA (Unité de Formation par Apprentissage) et des programmes de formation continue pour adultes.
Cette diversité constitue une véritable mosaïque de talents et de parcours. C’est là notre plus grande force. Elle nous offre la richesse d’aborder des sujets variés, à l’image de ce journal, où se croisent réflexions sur le développement durable, ouvertures à l’international, initiatives culturelles, questionnements scientifiques et engagements citoyens.
Le rôle essentiel de chacun
En tant que communauté scolaire, nous avons tous un rôle essentiel à jouer dans la construction d’un avenir responsable et solidaire. Ce journal s’inscrit pleinement dans cette ambition. Il se veut une tribune où les idées, les projets, les découvertes et les rêves de nos élèves, étudiants et apprenants prennent vie.
Un journal pour témoigner
À travers ces pages, que je vous invite à parcourir avec curiosité, vous découvrirez comment le monde de demain se façonne dès aujourd’hui, ici même. Il appartient à nos jeunes et à nos apprenants d’y inscrire leur empreinte, et ce journal est là pour en témoigner.
Bonne lecture à toutes et tous.
Jean-Noël TEXIER.
Chef d'établissement
Anna, une travailleuse de l'ombre
Ils sont partout mais on ne les voit pas. Sans eux, au lycée ça ne fonctionnerait pas. Ainsi, nous avons rencontré Anna Robin, en cuisine.
En moyenne, nous passons 900 heures par an au lycée. Nous interagissons principalement avec nos enseignants, camarades et amies, sans prêter attention aux nombreuses personnes qui contribuent au bon fonctionnement de notre quotidien.
Nous avons donc décidé de partir à la rencontre de l'une d'entre elles, une femme que nous côtoyons tous les jours sans peut-être y prêter attention...
Un lieu important
Dans le brouhaha quotidien du lycée, où les sonneries rythment les cours et les couloirs s’animent de discussions d’élèves, il est un lieu où l’effervescence prend une toute autre forme : la cantine. C’est ici que travaille Anna Robin, depuis la rentrée.e Discrète mais essentielle, elle fait partie de ces travailleurs de l’ombre dont le rôle est indispensable au bon fonctionnement de l’établissement.
Elle nous a accordé un entretien exclusif au cours duquel nous avons pu en apprendre davantage sur elle et son travail.
Des journées bien remplies
Anna commence ses journées à 7h du matin, bien avant que les élèves ne franchissent les portes de la cantine. « La première chose que je fais, c'est vérifier la réception des marchandises », explique-t-elle. Une fois cette étape terminée, place à la préparation. Chaque lundi, Anna commence par un travail colossal : préparer 25 kg de pâtes pour régaler les centaines d’élèves qui franchiront les portes du restaurant 'italien pendant la pause déjeuner. S'en suit la préparation de la sauce, autre étape cruciale.
Travaillant seule pour préparer ces menus, Anna a appris à s'organiser de manière efficace.« La plus grande difficulté est le temps », confie-t-elle. Car chaque minute compte. Heureusement, elle est accompagnée de sa fidèle équipe pendant le service. Ses journées se terminent à 15h, une fois que tout est rangé et prêt pour le lendemain.
Un métier passion
Pour Anna, ce n'est pas qu'un simple métier mais une pure vocation depuis sa 3e, où la cuisine est devenue une évidence. En trois ans, elle a préparé un bac professionnel cuisine. Elle dispose aussi d'une mention traiteur qu'elle a travaillée en alternance, puis d'une autre mention en dessert à l'assiette. Elle a débuté son CDI à Charles Péguy, par la section des desserts, tous faits maison. Elle a, par la suite, pris la relève à l'espace italien en septembre. Ce qu'elle préfère dans tout ça, c'est, avant tout, la diversité des préparations qui changent tous les jours.
Au travers de cette rencontre, nous avons découvert une femme chaleureuse et épanouie dans son travail. Cet échange nous a permis de découvrir une personnalité de notre lycée. Par son dévouement et sa passion, Anna contribue à faire du restaurant italien un lieu de partage et de convivialité, rappelant que derrière chaque assiette servie, il y a une histoire et une personne qui y met tout son cœur.
Lola DUTHOIT, Mel CLERO.
Terminale
Charles Péguy : quand la musique réunit et enchante !
Lundi 9 décembre, le lycée Charles Péguy a vibré au rythme des notes et des voix du club musique, qui a offert un spectacle de Noël mémorable à ses élèves et à ses équipes éducatives. Une scène magnifiquement décorée aux couleurs des fêtes, des tenues élégantes et festives, et surtout une ambiance conviviale, ont fait de cet événement un véritable succès.
Une édition réussie !
Les jeunes artistes du club musique, accompagnés de leurs encadrants, ont su captiver le public, qui n’a pas hésité à applaudir chaleureusement à plusieurs reprises.
Victor Bretecher nous en parle : « J’ai trouvé le spectacle magique et divertissant ! Mention spéciale pour la version rock de petit papa Noël ! »
Mathys Tuhaud rajoute : "Les lumières et les décors rajoutaient vraiment quelque chose »
Célébrer la fin d'année
Un grand bravo au club musique pour son travail acharné et son enthousiasme communicatif, ainsi qu’à toutes les personnes ayant contribué à l’organisation de cet événement. Ce concert de Noël restera dans les mémoires comme un instant magique, parfait pour clôturer l’année en beauté.
Lola DUTHOIT. Terminale
Un journal se lance à Charles Péguy
Le Péguy'mag s'est rendu dans la classe ULIS pour y découvrir les acteurs de ce merveilleux projet qui a émergé cette année dans l'établissement. Rencontre...
Comment s'appelle le journal ?
« Le journal s'appelle la gazette de Totoro, à la découverte du vignoble. Il traite de la biodiversité sur le territoire » annonce Mme Roy, référente de la classe ULIS. « Le journal sort une édition spéciale tous les ans, c'est vraiment une grande première »ajoute Elisa Roy.
Vous êtes vous déjà rendus sur place pour vos articles ?
« Oui, on est allé faire la visite d'une ferme, brin de laine, brin de paille » nous apprend Nathan, un des élèves du dispositif ULIS de l'établissement.
« Là-bas, on a vu des chèvres angoras et des alpagas, la ferme récupère la laine. On a aussi construit et installé un nichoir pour les chouettes effraies, on prendra des nouvelles au printemps... » dit Elisa Roy.
Quels sont vos projets d'article ?
« Moi je travaille sur le design automobile inspiré des formes de la nature avec Johanne » dit Ulysse, un des élèves de la classe ULIS.
« Et moi je travaille sur la biodiversité à Monnières avec Laeticia » prévient Nathan.
Comment êtes-vous organisés ?
« Au départ nous sommes deux groupes, le groupe entraide composé d'élèves de différentes classes du lycée, et la classe ULIS. Mais j'insiste, c'est vraiment le projet du groupe entraide et de la classe ULIS. Ce n'est pas seulement le projet de la classe ULIS, mais bien un projet commun. Autrement, les élèves se sont organisés en binomes » rappelle Elisa Roy.
Quels sont les ressentis des élèves et des professeurs ?
« Moi, j'aime bien le temps pendant lequel on se retrouve avec le groupe entraide le midi, car il y a une bonne ambiance » fait part Perrine, en insistant sur ce côté convivial.
« J'aime les sorties, quand on va sur le terrain » nous dit Rachael.
« C'est un chouette projet pour lequel tout le monde travaille ensemble ; ce sont aussi des moments de partage très riches » confie Elisa.
Baptiste VOLLARD. 2F
Cinéma, une spécialité à Charles Péguy
Il est possible de choisir la spécialité cinéma-audiovisuel en 1re.
En première, si quelqu'un choisit cette spécialité, il y apprendra à étudier des films, à exercer et aiguiser son regard critique. Ce que l'on y fait est très enrichissant, dont l'écriture de scénarios, la réalisation de films ou encore le montage.
Ce qu'on fait en spé ciné
Il faut savoir que la mise en scène est au service de l'enjeu du film, c'est à dire que la forme est très importante.
Les élèves de spécialité sont accompagnés d'un auteur-réalisateur, Marc Picavez, de l'écriture jusqu'au montage en passant par le tournage.
En première, la réalisation du projet, de répétition, de tournage dure deux jours tandis qu'en terminale, il y a une semaine de répétition, de tournage et de montage.
Le temps qu'occupe la spé
Il y a un gros projet annuel, mais le nombre de projets autour de celui-ci varie. La spécialité en première occupe quatre heures par semaine et, en terminale, six heures.
Les festivals, un vrai rituel
On participe aussi à des festivals de cinéma notamment le Festival des trois continents, à Nantes. Les élèves de terminales, eux, participent à un autre festival. Il s'agit de Premiers plans. Celui-ci met en avant les premiers films officiels, produits que ce soit en long-métrages ou bien en court-métrages. La présidente du jury, cette année, c'est Nicole Garcia.
Profil attendu pour la spé
Voici les premiers aspects de cette spécialité, mais avant de la choisir, il est intéressant d'en connaître les profils les plus pertinents. Bien sûr, il faut être curieux envers le cinéma mais aussi envers tous les autres arts : la musique, la vidéo plastique, et le théâtre. Aussi, il faut aimer collaborer avec les autres car il y a beaucoup de travail en équipe. Il faut accepter également de dévoiler ses émotions, ses ressentis face aux films vus et être constant dans son travail.
Les sorties proposées
Revenons sur les sorties organisées. Il y a "les lycéens au cinéma", une sortie destinée aux élèves d'option arts plastiques, cinéma. Elle se déroule sur le temps scolaire. Ces élèves vont voir trois films sélectionnés par "premiers plans" avec le soutien de la région Pays de la Loire.
N'oublions pas le festival du Connétable de Clisson, réservé aux élèves de seconde option cinéma, mais qui n’est pas sur un temps scolaire. Les lycéens vont voir 6 à 7 films en avant-première, sélectionnés par les élèves de terminale. Après le visionnage de ces films, il y a un échange au terme duquel les élèves élisent le meilleur film. Au lycée, le festival "ciné-théâtre" est ouvert à tous.
La spé ciné au bac
Au baccalauréat, les élèves de spé ciné doivent rédiger une analyse filmique d'un extrait de film étudié dans l'année. Ils ont ensuite le choix entre une réécriture créative d'un extrait analysé précédemment selon une consigne (extrait de scénario, découpage technique) ou bien une dissertation à rédiger à partir de questions posées sur le cours. En terminale, année du bac, les élèves de spécialité ont plus d'autonomie, de contraintes et de consignes mais qui sont uniquement là pour les aider, pour poser un cadre. Parfois, il vaut mieux faire un film plus simple sans dialogue.
Baptiste VOLLARD. 2F
Rencontre avec les comédiennes de « Gisèle Halimi » au théâtre
Dans le cadre du partenariat des BTS DATR avec la salle de spectacle du Champilambart de Vallet, Manon Allard et Juliette Douillard ont interviewé le 21 janvier des comédiennes qui interprètent à elle deux tous les âges de la vie de la célèbre avocate à l'origine de la loi sur l'avortement.
Que ressentez-vous en interprétant Gisèle Halimi ?
Marie-Christine Barrault : Ça nous booste ! Quand on fréquente quelqu’un parce que jouer c’est fréquenter le personnage c’est comme si on passait du temps avec elle. Elle avait une telle énergie, elle est tellement inspirante que quand il faut aller lui donner sa voix, ça nous fait monter un étage en nous même.
Hinda Abdelaoui : Il n’y a pas une phrase qui n’est pas d’elle, on est porté par cette pensée, par cette parole.
En quoi cette femme vous inspire-t-elle ?
Marie-Christine Barrault : C’est une femme qui s’est entièrement faite par son courage, sa curiosité. Parce qu’elle le dit très bien à la fin “En fait ce qui me mène, c’est la curiosité”. Déjà petite fille, il y avait un côté “C’est pas parce qu’on nous dit que ça doit être comme ça, que ça doit être comme ça, je vais réinventer le monde”.
Manon ALLARD,
Juliette DOUILLARD.
BTS1 DATR
Un stand BTS TC au marché de Noël de Gorges
Les BTS 2 Technico-Commercial option Vins, Bières et Spiritueux (VBS) et option Univers Jardin et Animaux de Compagnie (UJAC) ont mis en place et animé un stand au marché de Noël de Gorges le samedi 14 décembre 2024.
Mise en situation commerciale
Les objectifs étaient de mettre en avant leur formation, leur magasin pédagogique (site internet) et de financer le voyage en Angleterre, mais surtout de développer leurs compétences professionnelles en situation réelle. Les étudiants ont ainsi réalisé toutes les démarches en amont de la tenue du stand : accord avec la mairie, démarche et gestion commerciale : produits, fournisseurs, tarifs, contrats et suivis du contrat, création des supports, conception du stand. En aval : bilan technique, financier, commercial.
Sélection de vins pour les uns, création de terrariums pour les autres
Pour les UJAC : terrariums de plantes réalisés par les étudiants. Et aussi accessoires pour chiens et les chats avec leur fournisseur “Elora & Lise”.
Pour les VBS : Sélection de Malvoisie, Pinot Gris, Coteaux d’Ancenis, Berligou.
Clara GARCIA,
Athénaïs PINEAU.
BTS TC2 UJAC
Un nouveau personnel au CDI !
Deux nouvelles recrues sont arrivées au CDI cette année. Présentation…
Cette année, nous accueillons deux nouvelles personnes qui seront présentes au CDI. Ce sont Sarah Kurdys et Soizic Mallard.
Sarah, après avoir obtenu son bac série Economique et Social à Charles Péguy, puis un BTS communication à Nantes s'est finalement réorientée vers des études d'arts appliqués pour devenir graphiste avant de devenir libraire en 2020. Et, depuis octobre, elle est aide-documentaliste au lycée Charles Péguy. Elle s'occupe du prêt et du retour de livres et de leur équipement, elle participe à la sélection de nouveaux ouvrages à intégrer au CDI et elle rédige la newsletter du CDI. De plus, elle s'occupe du club journal du lycée Péguy Mag'.
Soizic, elle, a fait sa rentrée en septembre. Elle est professeure documentaliste, c'est-à-dire qu’elle apprend aux élèves à évaluer la qualité et la fiabilité des informations et à l’exploiter pour un cours, pour réaliser un exposé ou encore pour en apprendre plus sur un sujet qui les intéresse. Elle gère également le fonds documentaire de l'établissement, organise les ressources papier et numériques qu'elle met à disposition de l'ensemble des membres du lycée. Elle peut aussi organiser certains événements culturels (sortie, cinéma, au musée…).
Voici quelques recommandations de lecture de leur part : “Où vivaient les gens heureux”,“L’amie prodigieuse” ainsi que la BD “Peau d’homme” !
Un petit jeu...
Pour les découvrir, nous vous avons préparé un petit jeu. Voici deux affirmations pour Sarah et deux pour Soizic, cependant une seule est vraie pour chacune d'entre elles... Saurez-vous deviner lesquelles ?
Soizic : elle a gagné un prix littéraire et Sarah est l'une de ses anciennes élèves du collège.
Sarah : elle a rencontré Christophe Maé à l’aéroport de Marseille et elle a été figurante dans le film “Les choristes”.
A vous de jouer, alors n'hésitez pas à faire un tour au CDI. Elles seront ravies de vous rencontrer !
Olivia DUVAL-POURRIEUX. 2H
Anaïs FEUILLATRE. 2C

Semaine Bleue : une semaine heureuse
La semaine du 30 septembre au 6 octobre a eu lieu la semaine bleue, une semaine qui valorise la mise en mouvement des aînés. Cette année le thème était« Bouger ensemble pour entretenir la flamme » en rapport avec les JO de Paris.
Clémence, stagiaire de BTS 2 DATR à l'EHPAD "Le Bon Vieux Temps" de Gorges a impliqué les BTS 1 DATR dans son programme d'animation dédié.
Conception d'un programme d'animation
Après une intervention sur les spécificités de l'animation dans ce type de structure et la présentation par Clémence de son programme d'animation pour la semaine complète nous avons travaillé en équipe pour concevoir puis préparer des activités qui correspondaient à la thématique, au cadre imposé et surtout aux besoins et aux goûts des résidents. Au programme : puzzle sur les sports, jeux de mémory adapté aux JO, pétanque de salon et entretien discussion pour recueillir des témoignages de résidents à valoriser lors de la semaine part'âge de janvier 2025.
Une première expérience
Le jeudi 3 octobre 2024, nous sommes allés à l'EHPAD pour animer toutes ces activités avec les résidents. Pour certains d'entre nous, il s'agissait d'une première expérience en animation et/ou avec ce type de public.
Un très bon moment !
Lilou D, Clémence C.
BTS 1 DATR
Un petit groupe grec en visite au lycée
Cette année six élèves grecs et deux professeurs, sont venus au lycée du 19 au 13 janvier 2025.
Le séjour a été accompagné de quelques péripéties. Une élève grecque est restée à Athènes à cause de la grippe.
Le vol a été retardé d'un jour à cause du brouillard à Amsterdam. Nos élèves étaient déçus de ne pas avoir un week-end complet avec leur correspondant.
La professeure grecque et la professeure française n'ont pas pu profiter de la semaine entière, car elles aussi ont été touchées par la grippe.
Mais tout cela ne nous a pas empêché de poursuivre le programme.
Programme
Nous avons accueilli le groupe le lundi au lycée autour d'un petit déjeuner et de la visite de notre établissement.
Le mardi les élèves sont partis visiter Nantes. Le temps n'était pas de la partie, mais la visite était riche et les jeunes grecques étaient ravis de faire un peu de shopping.
Mercredi matin et lundi après midi, les élèves grecs ont suivi quelques cours.
Avant leur départ le jeudi, Francesco Rubino, notre volontaire européen, a proposé un atelier sur la citoyenneté au groupe français et grec. Ce moment était très riche en échange.
À l'année prochaine
Maintenant nos jeunes français attendent avec impatience de retrouver leur correspondant de l'école Moraitis en Gréce l'année prochaine.
Christine CAUCHON,
adjointe de Direction
Trois mois en Nouvelle Zélande pour Olga
Une expérience en fin de seconde d'un réel intérêt culturel.
Commençons par les réponses d'Olga, élève de première, à nos deux questions.
Pourquoi avoir choisi la Nouvelle Zélande ?
Je suis partie en Nouvelle-Zélande, car c’est un pays lointain et peu connu mais qui reste anglophone
Êtes vous partie avec un organisme linguistique ou bien par vos propres moyens ?
Je suis partie avec un organisme, appelé CEI. Cela me paraissait plus simple pour organiser un voyage d’une telle ampleur. N'ayant pas de contact la bas, l'organisme s’occupent de tout et reste hyper dispo, cela permet aussi d’avoir un famille qui correspond à notre demande.
La vie en NZ
Les conditions d'accueil en famille étaient très bonnes pour Olga. Sa famille d'accueil était adorable et elle s'est tout de suite bien entendue avec elle. Olga nous dit que son petit frère d'accueil était super mignon. Avec sa mère d'accueil, Olga a découvert l'île du sud, a participé en tant que spectatrice à des matchs de rugby, de football, de netball, et est allée voir de nombreux coucher de soleil sur la plage ...
La vie au lycée
Le système scolaire néo-zélandais est vraiment différent de celui en France. Olga commençait ses cours à 9 h et terminait à 15 h tous les jours.
Elle avait 6 matières dont 4 choisies parmi un grand nombre.
Les matières proposées peuvent être théoriques comme en france (histoire, maths etc) mais aussi pratique comme cuisine, couture, musique ou encore menuiserie. La relation avec les professeurs est aussi très différente qu' en France, ils sont plus vu comme des “amis”.
Aussi, ils n’ont pas de déjeuner fixe le midi, ils ont deux pauses de 30 min durant lesquelles les élèves grignotent des petits snacks, qu'ils apportent de la maison ou achetent à la “canteen”.
Si c'était à refaire
Sans hésiter, olga nous dit : « Je referais ce voyage 15 fois. C’était vraiment exceptionnel. Je ne sais pas si des choses ont été négatives ; j’avais une super famille, j’ai tout de suite réussi à me faire des amis, et je n'étais pas homesick.
C’est une expérience que je souhaite à tout le monde de vivre, en Nouvelle Zélande ou ailleurs ».
Propos recueillis auprès
d'Olga RACINEUX-HALLEREAU
par Christine CAUCHON,
adjointe de Direction
Dix mois en Nouvelle Zélande pour Manon
Manon est partie en année de césure entre sa seconde et sa première. Elle nous relate son expérience.
« Je suis partie 10 mois, de juillet 2023 à mai 2024. Je suis revenue un peu avant le début de l’été, pour me réhabituer au rythme français, suivre mes cours de conduite et être présente pour des événements familiaux importants.
L'organisme linguistique qui m'a accompagné dans cette aventure est CEI. Partir avec un organisme est confortable et rassurant, au niveau préparation, organisation, choix de l'école et de la famille.
Vivre à Te Anau
Ma famille d’accueil était principalement composée de mon père d’accueil qui venait d’Angleterre, ma mère d’accueil néo-zélandaise et leur petite fille qui avait 6 ans lors de mon arrivée. Mes frères d'accueil, les oncles, tantes et grands-parents, ne vivaient pas avec nous.
Ma famille néo-zélandaise venait de faire construire une maison, mais dans le village il y a surtout des fermes.
C'est un village touristique avec très peu d’habitants. Il offre une pluralité de paysages plus éblouissants les jours passants. Nous étions entourés de montagnes et vivions tout près du lac Te Anau.
Des voyages et du sport
J’ai eu beaucoup de chance car j'ai effectué plusieurs voyages pendant les vacances.
Nous sommes allés visiter Christchurch, Queenstown, le Mont Cook, Dunedin, Invercargill et nous avons même pris l’avion pour visiter la capitale Wellington.
Le week-end, nous allions souvent faire de la randonnée dans les forêts ou les montagnes.
Entre les courses à pied et les sorties en kayak, le sport faisait aussi grandement partie de nos vies.
Le lycée
Mon lycée, Fiordland College, regroupait tous les niveaux de Year 7 à Year 13, donc de notre 6e à notre Terminale. Nous étions à peu près 230 élèves au total, ce qui donnait à l'établissement une véritable atmosphère familiale. J’ai donc fait une fin de Year 12 (équivalent Première) et un début de Year 13 (Terminale) avec mes 20 camarades de niveau, qui ont Graduate en décembre dernier.
Grâce à de nombreuses activités extrascolaires et le système de maisons (oui, comme dans Harry Potter), nous avions la possibilité de former des liens très forts avec les niveaux plus jeunes. J’ai même eu l’opportunité de créer un club de français pour les Year 7 et 8 qui, maintenant, veulent tous venir en France.
En effet, les journées sont plutôt courtes, de 9 h à 15 h, avec seulement six matières au choix. Il faut donc trouver de quoi s’occuper avec le reste de son temps libre.
J’ai eu l’opportunité de participer à des championnats de natation, d’athlétisme et de waka ama (long canoë Maori) avec l'équipe de Fiordland College, de peindre de nombreux murs de l’école, de faire du bénévolat, d’organiser des événements ainsi que de nombreuses autres sorties scolaires.
Une expérience
La règle à suivre pour pleinement vivre cette expérience, selon moi, est de ne jamais dire non à aucune proposition que l’on avance pour créer des souvenirs et des liens qui restent.
Il y a tellement de choses à dire sur ces 10 mois mémorables et je ne pourrais les résumer.
Je me contenterai seulement de dire que ce n’est pas toujours facile, même si ça en vaut mille fois le coup.
Au début, être si loin de tout ce que l’on connaît dans un lieu complètement inconnu avec des personnes inconnues, c’est terrifiant. La barrière de la langue n’aide pas non plus.
Mais nous sommes des êtres humains, nous possédons une capacité d’adaptation impressionnante.
La Nouvelle-Zélande est devenue ma maison, ces gens ma famille.
Et le plus dur, finalement, c’était de repartir. »
Manon FRANCOIS,
en classe de première
Francesco en service civique
Le 12 novembre 2024 – C'est la deuxième fois, cette année, que je pars vivre à l'étranger.
Je le réalise au fil du voyage, en voyant les paysages se transformer et en respirant à nouveau cet air frais de changement.
Bruxelles
De janvier à mai, j'e suis allé à Bruxelles, en Belgique, pour effectuer un stage Erasmus à l'office européen de ma région. Il semble que cela ne m'ait pas suffi, j'avais besoin de repartir.
Mais, tout d'abord, permettez-moi de me présenter !
Je m'appelle Francesco Rubino, j'ai 24 ans et je suis Italien. Je suis né et j'ai grandi à Florence. J'y ai fait mes études, avant de choisir de m'inscrire à l'université pour étudier le droit. Je l'avoue, ce n'était pas une décision facile, et, pour être honnête, je ne sais pas encore quelle sera ma voie. Mais une chose était sûre : je voulais participer au programme Erasmus et étudier à l'étranger pendant une longue période.
Porto
En 2023, je suis parti pour Porto, au Portugal. J'ai tout de suite eu un coup de cœur pour la ville : son atmosphère romantique et mélancolique, sa proximité avec l'océan. Je n'aurais pas pu faire un meilleur choix. J'ai réalisé à quel point cette opportunité est précieuse : une bourse d'études qui t'encourage à sortir de ta zone de confort, à fréquenter une université étrangère, à vivre de nouvelles expériences. Ce fut une expérience incroyable !
Gorges
Dans la même lignée, je suis arrivé à Nantes. Après mon diplôme, je voulais repartir et perfectionner mon français. J'ai découvert les Corps Européens de Solidarité et l'association "Parcours Le Monde", qui promeut la mobilité européenne et le dialogue interculturel.
Parmi les établissements proposés, j'ai choisi le lycée Charles Péguy pour son orientation internationale et ses projets pour les étudiants. Ici, je suis heureux d'aider l'équipe internationale et les professeurs de langues.
J'espère que ma présence ici, accompagnée de cet article, pourra être une opportunité pour partager les émotions et les expériences vécues lors des projets auxquels j'ai participé, et qu'elles pourront inspirer d'autres à entreprendre des expériences similaires. Parallèlement, je suis enthousiaste à l'idée de me faire de nouveaux amis, de voyager et de m'immerger dans la culture française.
À très vite !
Francesco RUBINOVolontaire service civique Européen
Erasmus Days : on ne s'ennuie pas !
Plusieurs activités ont été proposées durant la semaine ERASMUS DAYS.
Des temps de permanence pour partir avec ERASMUS+ ont été proposés les midis. Les élèves venaient pour se renseigner et ou s'inscrire pour obtenir une bourse.
Nous remercions les élèves pour leur témoignage : Margaux Renimel (1 an en Irlande), Marie Thaler-Liabastre (1 aux USA), Olga Racineux-Halleraux (3 mois en nouvelle Zélande), Manon François (1 an en nouvelle Zélande),Joshua Debrumetz et Titouan Ronco (2 mois en Irlande).
Le groupe d'élèves internationaux, Alicia (Colombienne), Angel (Espagnol), Renata (Mexicaine) et Sarah (Espagnole) ont proposé des ateliers sur la culture espagnole avec Anne Caillaud (enseignante en FLE).
Les élèves de première Hispanisants de terminale présentent leur échange 2024 avec Noella GIRAUD (enseignante en espagnole).
Tous ces ateliers sont nécessaires pour expliquer les différentes mobilités possibles au lycée et aussi pour donner une ouverture à l'internationale et à l'Europe aux apprenants.
Christine Cauchon,
adjointe de Direction
Un an en Suède, avec ERASMUS+
Partie un an dans pays scandinave, Lisa nous confie son expérience.
« J'ai voulu changer d'air, découvrir un autre pays comme j'ai déjà eu l'occasion de le faire auparavant, ayant vécu 4 ans en Grèce.
J'ai d'abord voulu partir au Canada, mais la distance était trop grande. J'ai donc choisi de partir dans un pays nordique, en l’occurrence la Suède, par intérêt pour le froid et l'ambiance que j'imaginais du pays.
Je suis partie avec une organisation d'accueil, AFS. Elle envoie des lycéens du monde entier en échange pour une durée de 3 mois à 10 mois. Je l'ai découverte avec une réunion au lycée, et l'aspect de communauté et la praticité d'une organisation préparant le voyage et trouvant la famille d'accueil qui me logerait. »
Vie en famille
« J'ai été accueillie dans une famille suédoise. Ma famille vivait dans la campagne non loin de Sävsjö, dans la province de Småland.
Je vivais dans une petite ferme, avec trois autres personnes : mes parents d'accueil, un couple de soixantenaires, et une autre étudiante d'accueil lettonne accueillie aussi par AFS.
Dans la maison voisine vivaient leur fille et son conjoint, avec leurs deux bébés, dont un né dans l'année de ma présence. Ils passaient le plus clair de leur temps dans la maison de mes parents d'accueil, pour les repas notamment : la famille est très importante en Suède. »
Voyages
« J'ai eu l'occasion de faire plusieurs voyages pendant mon année d'accueil : les villes alentours et Stockholm avec ma famille d'accueil ; l'île de Gotland avec AFS ; la frontière norvégienne pour skier et Malmö et Copenhague avec des amies. »
Vie au lycée
« Au lycée suédois, j'ai été placée dans une classe de seconde année au lycée (gymnasiet) Aleholm. C'est le petit lycée d'à peine 300 élèves de la ville de Sävsjö.
En Suède, il n'y a pas de spécialités, mais des programmes. Le mien était celui de sciences sociales (Samhällsvetenskapsprogrammet). J'y étudiais les sciences sociales, la sociologie, la criminologie, la religion, l'anglais, l'espagnol et les mathématiques. J'étais dans une classe d'une vingtaine d'élèves, mais aussi avec les élèves du programme d'économie pour certains cours.
Les journées sont beaucoup moins chargées qu'en France : la matinée se fait de 8h à 11h, suivie d'un déjeuner. Puis, de 12 à 14h en moyenne, c'est l'après midi.
Le reste de la journée est consacrée au temps libre et aux sports que pratiquent la plupart des suédois. Pour ma part, mon cours le plus tardif était jusqu'à 15h10, jamais plus. »
Belle expérience
« C'est une expérience qui m'a apprit beaucoup, tant sur la Suède que sur moi-même. »
Lisa est partie dans le cadre d'ERASMUS+. Elle a obtenu une bourse pour un an, grâce au consortium mis en place par le lycée.
Propos recueillis par
Christine Cauchon auprès de Lisa Wilsch, élève de terminale.
À 17 ans, un an en Irlande avec ERASMUS+
L'année dernière Margaux nous a parlé du noël irlandais. De retour, cette année en première, elle nous écrit un article sur son année passée en Irlande.
Un départ pour plusieurs raisons, découvrir la culture irlandaise et leur mode de vie, améliorer mon niveau d’anglais, avoir une plus grande ouverture d’esprit sur les différences culturelles entre les pays, pouvoir m’adapter rapidement à de nouvelles situations.
C'est dans un petit village nommé Kilnaleck, près de la ville de Cavan à 100 km au Nord-Ouest de Dublin, que j'ai passé mon année dans une famille avec trois soeurs d'accueil. J’allais à l’école tous les jours comme les irlandais de mon âge à “St. Clare’s college” à Ballyjamesduff à environ 20 minutes de chez moi.
Le système scolaire
L’école en Irlande est obligatoire de 6 ans à 15 ans.
Le cycle junior se finit par un examen le “Junior Certificate” qui correspond au Diplôme Nationale du Brevet en France. Le cycle senior se termine par l’examen du “Leaving Certificate” qui correspond au Baccalauréat en France. L’année de transition, permet de réaliser des stages pour découvrir le monde du travail, des sorties scolaires en Irlande ou des voyages scolaires à l’étranger. C'est une année facultative, avec quelques heures de maths ; d'anglais ou l’anglais et des cours axés sur les découvertes artistiques, culturelles, sportives, linguistiques ou nutritionnelles, ainsi que des ateliers sur la prise de parole en public pour développer d'autres compétences.
Cette année permet de gagner en maturité et de trouver une voix pour un métier ou pour continuer des études supérieures.
L’uniforme
En Irlande, on porte l’uniforme à l’école. Il est obligatoire dans toutes les écoles primaires et secondaires et il est propre à chaque école. Notre uniforme était constitué d’un manteau bleu marine avec l’écusson de notre école, d’un pull bleu marine également avec l’écusson de l’école, d’une chemise blanche, d’une cravate rouge, d’un pantalon bleu marine et de chaussures noires.
En tant qu’élève française qui va à l’école en France sans uniforme, j’ai pu comparer et trouvé des avantages et des inconvénients au port de l’uniforme. Cela évite le jugement envers les élèves et oblige les élèves à côtoyer les autres quelque soit leur classe sociale. Échanger avec l'autre permet de découvrir sa personnalité et non de le juger sur son style vestimentaire comme cela ce fait beaucoup en France. Côté pratique, le matin pas de perte de temps dans le choix des vêtements. Quant aux inconvénients du port de l’uniforme, la chemise n’est pas très confortable à porter tous les jours et cela empêche aussi de pouvoir exprimer sa personnalité à travers les vêtements. Au début, j’aimais beaucoup porter l’uniforme à l’école mais, après quelques mois à porter la même tenue tous les jours, j’avais hâte de retourner au lycée en France pour porter mes propres vêtements.
Une semaine type
Les cours commencent à 9h et se terminent à 16h, sauf le vendredi à 13h15. Chaque cours dure 40 minutes, avec deux pauses dans la journée.
On a des matières communes : anglais, mathématiques, irlandais, religion, éducation physique et LCVP (“Leaving Certificate Vocational Programme”) et quatre matières sont à choisir comme les spécialités en France. J’ai choisi Business, Biologie, Géographie et “Home-economics”.
Business est une matière assez compliquée pour moi car cette matière débute en première année à l’école secondaire.
“Home-Economics”, qui pourrait se traduire par “économies domestiques”. C’est une matière que j’ai adorée, l'approche de la nutrition en s'intéressant aux protéines, lipides et glucides, la composition de chacun, leurs propriétés, leur importance dans la nutrition, comment les stocker, comment les cuisiner, est passionnant.
En classe de religion, on apprend comment s’occuper des nourrissons, leur donner une éducation ; les lois, les engagements, les différentes cultures du mariage et la santé mentale.
Le rythme de vie après l’école
La journée d’école se finissant à 16h, après 40 minutes de bus, je dinais, dans ma famille d'accueil, 16h30 et 17h30. Le fait d'avoir de devoirs, on avait le temps de faire des activités extra scolaires. Je pratiquais de l’athlétisme chaque mardi et jeudi après l’école. Durant le weekend et les vacances scolaires, beaucoup d’Irlandais travaillent dès l'âge de 15 ans.
Pour conclure, les systèmes scolaires français et irlandais sont très différents.
Le système français est beaucoup plus dense en apprentissages, en exigences, mais aussi en temps horaire.
Je pense que le système scolaire irlandais permet aux jeunes d’avoir plus de temps libre avec un enseignement de qualité.
Margaux RENIMEL,
élève de première
Agir pour la planète : une semaine au lycée
Du mardi 7 au vendredi 10 janvier, une semaine à thème sur l'environnement a eu lieu au sein du lycée. De nombreuses animations ont occupé cette période mouvementée et riche en émotions.
« Un jour, Victor Hugo a déclaré :« C'est une triste chose de songer que la nature parle et que le genre humain ne l'écoute pas. ». C’est dans cette réflexion que s’inscrit le principal objectif de la semaine de l’environnement : prendre conscience que la nature requiert notre attention. Déjà l’année dernière, une semaine consacrée à l’environnement s'est tenue suite à un questionnaire adressé aux élèves. Il est ressorti de cette consultation que certains étaient inquiets face à l'urgence climatique. Cette année encore, une semaine thématique riche en activités a été organisée.
De nombreuses animations proposées
Au programme, entre autres, nous avons assisté à une intervention de la Miellerie des 3 vallées, au passage du film Les roues de l'avenir à la Stella, et à une représentation de la compagnie de théâtre Zygomatic avec leur spectacle Climax. Nous avons aussi participé àun défilé de mode en partenariat avec la Récupérette (une recyclerie associative), à la projection du film Animal de Cyril Dion, et à la déambulation de la fanfare Récupertou.
Pour clore cette semaine riche en émotions, le groupe des Écolos Groot a planté un arbre au coeur de l'établissement, près de la Stella Auditorium. L'ambition de cette semaine est de mener à une réelle prise de conscience de la part des élèves.
Une implication importante
Le lycée s’engage considérablement depuis quelque temps pour réduire son impact environnemental. Cette dynamique n’aurait pas été possible sans l’engagement du personnel d’organisation, incluant des enseignants (toutes disciplines confondues), Laure Berthet (responsable communication) et Emmanuelle Proust. Également, le club "Écolos Groot" a apporté une aide importante notamment en réalisant de superbes expositions avec des affiches sur l'océan et les villes du futur.
Les Écolos Groot
Il y a quelques temps, un groupe d'élèves soucieux d'un lycée plus respectueux de l'environnement a fondé le club des "Écolos Groot". Ainsi, les membres se mobilisent de diverses manières : interventions, ateliers, réunions hebdomadaires dédiées aux échanges, débats, séances de films ou lectures sur l'environnement, et participation à l’organisation de nouveaux équipements ou événements, telle que la GREEN WEEK, une semaine rythmée par des activités à la pause méridienne.
Également, Mathilde Bahuaud, responsable du club, souligne l’importance de moments clés annuels tels que les : « « clean walks », conférences, ateliers ludiques (comme les escape games), la fabrication de cosmétiques bio, l’installation d’un « gâchimètre » à pain au self, des ateliers de réparation de vélos, et le Défi mobilité. ».
De plus, cet engagement semble payer ses fruits, de nouveaux équipements sont mis en place comme les poubelles de tri dans la cour. « L'an dernier trois arbres ont été plantés, et une zone de gestion différenciée avec un hôtel à insecte ont été implantés (près du bâtiment F ) », ajoute Mathilde. Enfin, la nouveauté de cette année est la suppression des canettes au profit d'un distributeur de boisson au restaurant italien.
Une perspective d'avenir
Le spectacle Climax aborde avec humour dans un registre burlesque et musical l'urgence climatique et les errements de l'humanité. Grâce au théâtre, au chant et au mime, la compagnie Zygomatic cherche à susciter un véritable constat autour du réchauffement planétaire comme un problème majeur appelant une mobilisation immédiate chez leur public. Accueilli par notre lycée, la compagnie de théâtre a proposé plusieurs solutions qui ont été évoquées à la fin de leurs deux représentations, jeudi 9 janvier. Grâce à plusieurs slogans exposés sur des cartons : « Réveillons-nous ! », « à vélo, à pied », « covoiturage », « engagement et manifestation », « réparer, recycler, réutiliser », « bus, métro, tram » ou encore « c'est pas Versailles ici », la compagnie de théâtre a souligné l'importance d'agir ensemble pour transformer notre quotidien. Espérons bénéficier l'année prochaine d'une troisième édition de la semaine de l'environnement…
Sarah KURDYS
Les élections américaines, comment ça marche ?
Le 14 octobre 2024, les classes de la spécialité Anglais Monde Contemporain se sont toutes réunies dans l’amphithéâtre. En effet, une conférence est sur le point de débuter et celui qui l’anime n’est autre qu’un farouche ambassadeur de la culture américaine. Éric Beaty, maintenant retraité, exerçait de nombreuses fonctions comme directeur de l'institut franco-américain à Rennes, mais aussi ancien attaché aux affaires économiques et commerciales au consulat, un organisme diplomatique qui gère les relations entre les ressortissants du pays qu’il représente avec le pays d’accueil. M.Beaty est venu jusqu’ici, au lycée Charles Péguy, pour expliquer aux lycéens comment fonctionnent les élections présidentielles américaines en vue de celle de 2024.
Comment ça marche
Les États-Unis sont composés de 50 états et chacun possède un nombre de grands électeurs déterminé selon le nombre d’habitants vivant dans l'État. Les grands électeurs étant élus par les citoyens et possédant le vote pour choisir le candidat victorieux, le suffrage est donc indirect, contrairement à la France. Tous ces électeurs forment un collège électoral qui votera pour le vainqueur. Autre singularité que possède les États-Unis est le “winner takes all”. Ce principe consiste à remettre tous les grands électeurs d'un État au parti ayant obtenu la majorité des voix dans ce même État. Cette particularité crée des disparités entre le nombre de voix obtenues de la part des grands électeurs et le nombre de voix obtenues de la part des citoyens, créant donc des situations inédites où le vote populaire et le vote électoral se contredisent comme lors des élections entre Donald Trump et Hillary Clinton en 2016 où Trump avait remporté le vote électoral avec 304 grands électeurs mais perdu face à Hillary Clinton sur le nombre de voix des citoyens avec seulement 46 % contre 48 % pour Clinton.
Cette année encore, D. Trump décide de se présenter. Il se retrouve contre Kamala Harris, Biden décidant de ne pas se représenter du fait de son âge. Pourtant cette fois-ci, Trump rafle toute la mise et parvient à remporter le vote électoral et le vote populaire. Il ne débutera son mandat qu'en 2025, le 20 janvier, date à laquelle il prêtera serment au Capitole à Washington.
Nélia LUCAS. 1I
Réseaux sociaux : pourquoi sommes-nous addict ?
Avec l’arrivée des réseaux sociaux, le rôle des individus a changé ainsi que celui des journalistes...
L’individu est désormais émetteur, récepteur, et diffuseur d'informations. Lorsque qu’on appartient à la “Gen Z”, c’est-à-dire si l’on est né entre 1997 et 2012, les réseaux sociaux font partie de notre quotidien.
Selon une enquête réalisée par nos soins, 53,6 % des jeunes passent en moyenne 3 à 4 heures sur les réseaux sociaux chaque jour, ce qui représente près de 16 % de notre journée.
Tous dépendants ?
Tout comme les jeux de hasard ou les jeux vidéos, les réseaux sociaux peuvent parfois rendre accros. C'est une « addiction sans substance ». En effet, entre les likes, les partages et les commentaires, les réseaux sociaux génèrent des poussées de dopamine entraînantant les consommateurs à y revenir encore et encore. La dopamine, surnommée la “molécule du plaisir”, est un neuromédiateur qui active le système de récompense dans notre cerveau. Utilisée dans un temps immédiat, elle procure du bonheur chez les individus pour une courte durée. Lorsque l'on regarde nos réseaux sociaux, l’algorithme utilisé nous propose des vidéos qui nous correspondent et nous font nous sentir bien, ce qui nous donne envie d’en regarder encore plus. La plupart des vidéos sur Tik Tok étant très courtes, les utilisateurs s’ennuient au bout de quelques minutes mais retournent malgré tout sur l’application, ce qui crée l’addiction. Cette addiction empêche le développement normal du cortex préfrontal, qui contrôle beaucoup de fonctions cognitives, l'attention, la fonction exécutive, et la mémoire à court terme. Ce qui entraîne une baisse de concentration chez les jeunes. L'addiction à Tik Tok s’explique également par la peur de manquer une tendance.
Le syndrome FOMO
Acronyme de « Fear of missing out », ce mot traduit l’anxiété qui pousse de nombreuses personnes à rester connectées en permanence pour ne pas risquer de manquer un événement. Une conséquence directe de l’utilisation presque permanente des technologies numériques et des réseaux sociaux. Selon un sondage réalisé auprès de notre entourage, 25 % des personnes interrogées ne peuvent pas se passer des réseaux sociaux par peur de manquer une information. En tant qu’adolescent de notre génération, nous avons déjà tous ressenti ce sentiment de louper quelque chose parce que nous n'étions pas présents à cette fête ou que nous ne pouvions pas être là pour un événement très important pour nos amis. Ce sentiment s'amplifie encore plus dans notre monde “ultra-connecté”. Les informations vont de plus en plus vite avec les réseaux sociaux. Cela accroît cette peur de rater quelque chose, que cela soit la sortie du dernier album de notre artiste préféré, le résultat d'un match de football, ou encore les dernières actualités géopolitiques dans notre monde multipolaire. Il est pourtant presque impossible d’être toujours au courant de tout. Des études menées aux États-Unis montrent que cette anxiété est étroitement associée au groupe d’âge fortement consommateur des réseaux sociaux.
Comment s'en détacher ?
Pour se détacher de cette addiction des solutions existent. Tout d’abord, certains réseaux sociaux mettent en place des limites de temps. Ensuite, vous pouvez changer le type de contenu que vous regardez. Optez pour un contenu plus productif. Enfin, vous pouvez faire des activités manuelles et lire plus de livres. Cela vous permettra de vous déconnecter pendant une partie de la journée.
Léna OUVRARD,
Opale RICHART.
Première
Le sommet des Dieux
Le film d'animation "Le sommet des Dieux" adapte le manga de Jiro Taniguchi en cinq volumes, lui-même adapté du roman de Baku Yumemakura. Ce film d’animation est signé Patrick Imbert, le réalisateur franco-luxembourgeois qui a condensé 1500 pages en 1h30.
À Katmandou, le reporter japonais Fukamachi croit reconnaître Habu Jôji, cet alpiniste que l'on pense disparu depuis des années. Il semble tenir entre ses mains un appareil photo qui pourrait changer l’histoire de l’alpinisme. Pour cela Fukamachi se lance pour retrouver Habu.
Ce film est un plaisir pour les yeux comme pour les oreilles.
La technique d’animation utilisée, mêlant des paysages majestueux et des détails réalistes, plonge le spectateur dans l’univers des montagnes. Certaines scènes époustouflantes vont jusqu’à transmettre des émotions. De ce film, nous ne pouvons qu'être marqué par la beauté et la profondeur des paysages.
La qualité de l’animation et du son ont contribué à une atmosphère immersive. La musique originale, composée par Amine Bufasa, illustre parfaitement le film.
Entre la découverte de l'alpinisme et l'attachement aux personnages, une obsession nous gagne et nous plonge intensément dans l'ascension.
Par une lutte faite sans cesse de défis, ce film explore l'aventure humaine et la quête de soi en mêlant émotions et réflexions.
Anaïs FEUILLATRE. 2C
Blue Eye Samouraï, la série d'animation qui fait un carton
Netflix nous offre une fois de plus une série d’animation pleine d’émotions. Après "Arcane", "Blue eye Samouraï" assoie la légitimité ainsi que le savoir-faire des studios d’animation français.
Blue Eye Samurai est une série d'animation crée par Amber Noizumi et Michael Green. Ce dernier dispose déjà d'une certaine renommée, puisqu'il a participé aux scénarios d'Alien : Covenant et Blade Runner 2049. En duo cette fois avec son épouse, ils donnent vie à Mizu, une samouraï d'un nouveau genre.
Synopsis
C’est au Japon, île d’Asie remplie d’une culture profonde que l’on retrouve Mizu, une femme samouraï en quête de vengeance. Au cours de son périple, elle rencontrera diverses personnes, peu deviendront ses alliés, nombreux seront ses ennemis.
L'histoire se déroule à l’époque d’Edo, époque où le Japon se trouvait enfermé sur lui-même et empreint d’un profond mépris pour les étrangers et les métisses. Mizu est une sang mêlé et sera considéré comme un démon toute sa vie. Ses yeux bleus qui inspireront de prime abord la moquerie et le dégoût chez ses adversaires se transformeront en une peur glaçant leurs âmes.
Elle cherchera à se venger de quatre occidentaux, qui séjournent illégalement dans le pays. L'un deux est son père.
Ce qu'on a aimé
Cette série d’animation offre à nos yeux des paysages mémorables et emblématiques du Japon et dépeint même quelques scènes historiques du pays. Le scénario est brillant et nous transporte du début jusqu’à la fin. Les personnages sont tous développés avec chacun un passé propre et un caractère unique. Mizu est attachante et quoi que parfois plutôt froide, il n’est pas difficile de faire preuve d'empathie pour elle tout au long de l’histoire.
Expérience à ne pas rater, cette série est une excellente surprise, superbement animée dont vous sortirez grandis.
Nélia LUCAS. 1I
L’IA, un danger pour la culture ?
60 % des emplois sont menacés par l’intelligence artificielle, selon un rapport du FMI (Fonds Monétaire International).
De nombreux domaines d'activités sont touchés, dont celui de la culture. Le 2 avril 2024, 200 grands noms de la musique tels que Billie Eilish, ou encore les héritiers de Bob Marley ont publié une lettre ouverte dénonçant les risques et les incertitudes que l'essor des intelligences artificielles engendre pour leur activité.
Le monde de la musique n’est pas le seul touché par les dérives de l’IA qui englobe toutes les technologies utilisées pour concevoir des machines capables de simuler l'intelligence humaine. Dix-sept auteurs américains à succès, comme George R. R. Martin , ont porté plainte contre la start-up californienne OpenIA. Ces auteurs accusent ChatGPT d'avoir volé leurs œuvres au mépris de leurs droits d'auteurs. Dans le domaine musical, cela peut être vu comme du plagiat et mettre en péril la carrière d’artistes. A l’inverse, en août 2023, la chanson Saiyan de Gazo et Heuss L’Enfoiré, a été reprise par l’intelligence artificielle. Elle a été modifiée, la voix des deux artistes a été remplacée par celle d’Angèle, artiste belge. Le succès de la chanson remixée sur les réseaux sociaux a permis de faire connaître la chanson originale. Cet événement montre que l’intelligence artificielle n’est pas forcément négative et peut permettre le développement de nouvelles idées artistiques.
Après 6 mois de travail, la Commission IA nationale en France vient de publier son rapport. L'article intitulé « IA : notre objectif pour la France » met l'accent sur plusieurs aspects de l'IA, dont certains touchent les professionnels du secteur culturel et de la création artistique. L'IA générative, qui permet la création de nouveaux contenus, est au centre de l'attention et suscite des interrogations quant à son impact sur la création artistique. La technologie fournit des outils puissants aux créateurs, mais pose des questions sur les droits d'auteur, la propriété intellectuelle et la singularité de l'expression artistique. La formation massive des professionnels à l'IA est mise en avant, pour qu'ils puissent saisir les nouvelles opportunités qu'elle présente. Cela implique la sensibilisation à l'utilisation éthique de l'IA, et l’intégration des compétences en IA dans les formations artistiques et culturelles.
Aujourd’hui, il est désormais difficile de démêler le vrai du faux et de distinguer les contenus générés par intelligence artificielle et ceux créés manuellement par les auteurs. Il faut donc maîtriser les limites de l’IA afin de pouvoir l’utiliser à bon escient.
Léna OUVRARD. 1H
Opale RICHART. 1J
Nymphéas Noirs : un polar
Tout commença par un meurtre, comme tous les polars.
Cependant, nous nous trouvons à Giverny, berceau de l'impressionnisme et du peintre Claude Monet, où il a peint environ 250 Nymphéas. Un paysage figé dans le temps. Cette ville bucolique devient une ville-prison où la mort semble en être le maître.
La victime s'appelle Jérôme Morval, un homme brillant et complexe, prêt à tout pour récupérer ce mystérieux "Nymphéas Noirs".
Trois femmes, de générations différentes, paraissent liées par de nombreux, tragiques et funestes secrets.
Deux enquêteurs font tout pour résoudre ce mystère.
Un roman révolutionnant son genre
C'est le roman le plus primé en 2011 avec cinq récompenses et qui changera la vie de son auteur : Michel Bussi. Nymphéas Noirs nous entraîne dans une enquête qui semble, à première vue, comme les autres : un meurtre, de nombreux suspects, des mystères qui interrogent. Cependant, cette œuvre n'est pas qu'un simple polar, c'est une tragédie, qui frappe Giverny, ses habitants et qui laisse sans voix.
Nymphéas Noirs révolutionne par sa forme : de nombreux points de vue, de longs chapitres avec de courtes parties qui s'enchaînent. Des questions avec autant de réponses que de personnes interrogés, une enquête qui semble ne jamais en finir. Des destins liés, brisés.
Un roman inadaptable ?
Michel Bussi est connu pour ses polars, mais également pour leurs adaptations : Maman à tort, Un avion sans elle, Le temps est assassin, L'île au prisonnier. . . Cependant, malgré de nombreuses demandes, l'accord n'a jamais été signé, pour cause, l’œuvre serait impossible à adapter mais également parce que l'auteur refuse de dénaturer son roman.
Nymphéas Noirs, c'est un tourbillon qui nous embarque et nous permet de respirer qu'une fois la dernière page tournée.
Arriverez-vous à trouver l'assassin ?
Manon POINOT. 2C
« Nous les menteurs », un roman à couper le souffle !
Nous les menteurs est un roman d'horreur psychologique écrit par E.Lockart et paru en 2014. Il a été récompensé par le prix « Good read choice award for best young adult fiction » selon Wikipédia.
C'est l'histoire de Cadence, la narratrice, membre de la riche famille Sinclair dans laquelle deux règles dominent : la perfection à tout prix et le silence, les mensonges protègent de la douleur. Cette famille, composée de huit petits enfants, passe tous ses étés sur une île privée, l'île de Beechwood. Parmi ces enfants, se trouvent quatre adolescents : Cadence, Gatwick, Jonathan et Mirren qui forment un groupe appelé « Les Menteurs » dont l'amitié sera mise à rude épreuve. L'été de ses 15 ans, un drame se passe et Cadence est victime d'un grave accident qui la conduit à l'hôpital. Depuis elle souffre de migraines et d'amnésie : elle n'a plus aucun souvenir de ce qui lui est arrivé. A l'été de ses 17 ans, elle retourne sur l'île et tente de se souvenir... L'histoire est accompagnée d'un conte qui, peu à peu, nous révèle la vérité. Et voilà que la tragédie se dessine. Cette histoire ne vous laissera pas indifférent, bien au contraire, elle vous glacera le sang !
Un livre qui plaît !
J'ai demandé l'avis de plusieurs connaissances et il faut dire qu'ils sont toujours très positifs. En effet, l'autrice a une très belle plume, ses phrases courtes plongent le lecteur dans un rythme effréné et le garde sous tension. Les métaphores sont belles et donnent un aspect très poétique presque mythique au livre. De plus, les personnages sont attachants, l'histoire bouleversante et les retournements de situations imprévisibles et marquants. L'intrigue est une énigme faramineuse et le suspense est palpable car c'est l'histoire d'une famille qui porte bien son nom et ses valeurs : tout est mensonge, même leurs pensées...
Et si ce roman vous a plu, vous avez de la chance : un préquel « Famille de menteurs » est paru en 2022 !
Olivia DUVAL-POURRIEUX. 2H
Recette cookies healthy
Parce qu’on peut être gourmand tout en étant fit et préparer son Summer body !
Ingrédients :
• 120 g de flocons d’avoine (parce que c’est mieux dans des cookies que dans ton bol triste du matin)
• 2 bananes bien mûres
• 2 cuillères à soupe de purée d’amandes (ou de beurre de cacahuète, si t’es rebelle)
• 1 poignée de pépites de chocolat noir (parce que la vie sans chocolat, c’est comme les cours sans la récré)
• 1 cuillère à café de cannelle (optionnel, mais ça sent bon)
• 1 pincée de sel
"Matos" :
• Un four (évidemment, sauf si tu comptes les cuire avec ton énergie thermique #physique)
• Une plaque de cuisson
• Du papier sulfurisé (ou la feuille du contrôle où t’as eu 4/20, ça recycle)
Préparation :
1. Préchauffe ton four à 180°C.
2. Écrase les bananes dans un bol avec une fourchette. Écrase bien, comme si c’était ton crush qui a vu ton DM et n’a jamais répondu.
3. Ajoute les flocons d’avoine et mélange. Ça devrait commencer à ressembler à une pâte. Si ça ressemble à tes cours de philo (incompréhensible), t’es sur la bonne voie.
4. Incorpore la purée d’amandes et mélange à nouveau. Si t’as mal au bras, rappelle-toi que c’est la séance de sport de la journée.
5. Ajoute les pépites de chocolat et mélange doucement. Si tu veux mettre la moitié des pépites direct dans ta bouche, c’est ton choix (on juge pas).
6. Sur une plaque recouverte de papier sulfurisé, forme des petits tas avec la pâte. Laisse de l’espace entre eux, pas comme ton voisin en classe qui prend toute la table.
7. Enfourne 12-15 minutes. Pendant ce temps, tu peux : réviser (lol, personne n’y croit), regarder des TikTok sur “comment réussir sa vie en 12-15 minutes”, ou te demander pourquoi t’as jamais eu un cookie aussi bon à la cantine.
8. Sors les cookies du four et laisse-les refroidir un peu (oui, c’est dur, mais patience).
Enjoy tes cookies healthy !
Lola DUTHOIT. Terminale
L'histoire de la Stella Auditorium
La salle, nichée au sein même du lycée Charles Péguy, a déjà huit ans ! et se porte très bien. Merci !
Depuis sa création, en octobre 2016, la Stella est de plus en plus populaire. Elle affiche maintenant complet à presque tous les spectacles grâce à son public fidèle. Au total, une cinquantaine d'artistes sont venus se produire sur scène, ce qui représente plus de 15 000 spectateurs. En moyenne, on compte 6 représentations par an, dont la plupart sont humoristiques. Avec ses 320 places et son agencement en pente, elle permet une réelle proximité avec l'artiste, très appréciée par le public.
Mais savez-vous comment la salle fonctionne et perdure ?
La Stella a initialement été créée pour permettre aux élèves faisant du théâtre de jouer et d'apprendre dans les conditions réelles du monde du spectacle. Sylvain Olivier, ancien directeur de Charles Péguy, a ensuite eu la brillante idée d'en faire une réelle salle et d'y inviter des artistes, afin d'étoffer l'offre culturelle locale tout en faisant du lien avec les élèves. A chaque représentation, parfois après une journée de cours comme les autres pour les lycéens, la Stella se transforme et se prépare à accueillir les spectateurs, l'artiste et son équipe. La société "B Live" s'occupe de la régie et de nombreux bénévoles participent au bon fonctionnement de la salle. Les BTS "Vins et spiritueux" sont en charge de la préparation du buffet à l'entrée de la salle et certains élèves se portent volontaires pour accueillir les spectateurs. De plus, les BTS DATR (Développement Animation des Territoires Ruraux) ont, à chaque représentation, la chance de pouvoir interviewer l'artiste. Emmanuelle Proust est responsable de la programmation et de l'administration, elle s'occupe également de la communication avec Laure Berthet. La programmation d'une saison culturelle se fait avec une année d'avance, tout en étant en repérage permanent sur l'actualité du monde du spectacle. La programmatrice choisit des artistes qui correspondent au style de la Stella, tout en préservant un certain éclectisme en proposant également des représentations théâtrales ou musicales. « L'originalité de la Stella tient du fait qu'elle peut accueillir le soir un artiste célèbre et le lendemain être le théâtre d'une salle de classe », confie Emmanuelle Proust.
Une présence territoriale aux fonctions diversifiées
La Stella permet d'offrir au territoire différentes prestations. Bien sûr, elle accueille des artistes mais aussi d'autres événements comme des soirées organisées par des entreprises, des conférences, des réunions. De plus, des interventions sur différents sujets sont proposées aux lycéens tout au long de l'année. Elle est aussi très utile aux élèves de spécialité théâtre ou cinéma, et au groupe musique pour leurs représentations.
Le nouveau directeur de Charles Péguy, Jean-Noël Texier, a pour rôle de valider les artistes et le budget. « La Stella Auditorium n'apporte aucun bénéfice au lycée, ce n'est d'ailleurs pas l'objectif. Son but premier est d'aider les élèves dans leur scolarité et d'offrir au territoire une prestation. », explique-t-il.
Ainsi la Stella fait, depuis huit ans, l'originalité de Charles Péguy. Les étoiles montantes et les stars reconnues n'ont pas fini de la faire briller une salle bien implantée dans le vignoble nantais !
Garance PERRAUD. 1B
