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Le lycée participe au programme « Vénus en Mars »
Dans le cadre de la journée internationale des droits des femmes, le 8 mars dernier, le lycée a participé au projet « Vénus en Mars » adopté par la commune.
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Juliette et Lise vous racontent leur voyage aux Etats-Unis !
"Le 1er février, à 3 h 30, nous étions à l'aéroport de Nantes pour notre premier vol vers les Etats-Unis." Juliette et Lise nous partagent l'essentiel de leur séjour...
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Une nouvelle équipe du journal, motivée et investie !
Cette année, il y a eu du changement dans la salle de rédaction du journal du lycée. Maintenant Sarah Kurdys, notre aide documentaliste du CDI, dirige l'équipe. Elle est accompagnée par Edouard Maret, un journaliste de Ouest France maintenant à la retraite, qui intervient régulièrement à Charles Péguy pour nous apporter ses précieux conseils et nous relater son expérience. Il nous guide pour préciser le choix des sujets, la cohérence et la pertinence de l'ordre de ceux-ci dans le journal, ou encore la sélection des photos.
Notre nouvelle équipe est composée de onze rédacteurs : Alizée Guilloteau, Anaïs Feuillatre, Baptiste Vollard, Garance Perraud, Lola Duthoit, Léna Ouvrard, Opale Richard, Manon Poinot, Mel Clero, Nélia Lucas et Olivia Duval-Pourrieux. Nous nous réunissons régulièrement pour travailler sur nos articles :nous choisissons minutieusement l'angle, le titre, l'accroche, les personnes à interviewer..., ce qui nous permet de perfectionner notre écrit et d'en apprendre plus sur le métier de journaliste. De plus, comme chaque journal, nous disposons d'un logiciel de rédaction, pour pouvoir contrôler l'avancement de nos articles et organiser la mise en page.
Faire partie du Péguy Mag' constitue une expérience enrichissante. Cela permet de perfectionner notre écrit, de développer notre esprit critique, de nous ouvrir à des sujets variés et d'en apprendre plus sur les codes journalistiques que nous voulions en faire notre métier ou non. Et, surtout, nous espérons ainsi donner envie aux lycées et aux personnels du lycée de le lire !


Concours d'éloquence, une expérience inoubliable
« Je pense qu’il est nécessaire de savoir bien parler, car les mots sont une force ». C’est ce que pense Maëlle Loits, élève au lycée Charles Péguy...
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N° 46 - Mai 2025 | www.charles-peguy.net |
Une rencontre émouvante
« Vous êtes rentrés par la porte, vous en sortirez par la cheminée. » : l'Histoire d'Esther Senot Dzik, rescapée des camps de la mort.
Du 5 au 7 Mars, la classe de terminale A a eu la chance de partir en voyage pédagogique à Paris. Ce groupe a pu faire l'exceptionnelle rencontre d'Esther Senot, née Dzik, une des rescapées du camp d’Auschwitz Birkenau. Ils ont pu la rejoindre au coeur de l'Hôtel National des Invalides, là où elle réside à l'âge de 97 ans. Au travers de cette entrevue, Madame Senot a raconté son histoire.
L'histoire d'Esther Senot
Originaire de Pologne, elle arrive en 1928 avec sa famille à Paris. Au lendemain de la rafle du Vél d'Hiv, ses parents et son petit-frère sont arrêtés. L'adolescente de 15 ans seulement est finalement arrêtée un an après, le 2 septembre 1948. Transportée pendant 3 jours dans un wagon à bestiaux, elle arrivee à Auswchitz où elle retrouve sa soeur Fanny.
Avec une pointe d'humour et beaucoup de sincérité, elle nous décrit l'horreur des camps de concentration. Elle y perd sa soeur, mais avant qu'elle ne meurt elle lui fera une promesse : si elle sort vivante d'Auswchitz, elle racontera leur histoire au plus grand nombre. Elle a finalement survécu aux camps et aux marches de la mort, grâce à la chance, à la solidarité et à sa constitution solide.
Une promesse tenue
Depuis 1985, elle honore sa promesse en passant de plateaux télé en écoles afin de transmettre son histoire mais surtout de délivrer un message de paix pour les sociétés futures. Elle fait partie de ces femmes qui forcent le respect.
Mel Clero,TA


Concours d'éloquence, une expérience inoubliable
« Je pense qu’il est nécessaire de savoir bien parler, car les mots sont une force ». C’est ce que pense Maëlle Loits, élève au lycée Charles Péguy, seule participante à la grande finale nationale d’éloquence des lycéens, un des deux concours auxquels le lycée a participé. J'ai aussi interviewé trois autres élèves participant au concours d’éloquence du Rotary Club à Nantes. Armand Bluteau, Maëlle Loits, Adriana Cojean et Marion Verdon sont tous les quatre passionnés par l’art de la parole et cette épreuve devant un public et un jury les a ravis : “Je suis très contente d’avoir fait ce concours, cela m'a permis de me dépasser” nous confie Adriana.
Rotary Club et son concours d'éloquence
Les élèves de première et de terminale ont donc pu participer au prix “Jeunesse et Communication” organisé par le district 1510 du Rotary International. Le club organise différentes actions : des collectes de fonds, des sensibilisations ou des événements culturels. Le concours d'éloquence, quant à lui, vise à encourager les jeunes à s'exprimer, tout en suscitant la réflexion et l'engagement. Les participants ont eu l'opportunité de débattre sur le thème : "Internet, mon ami ?". Une thématique bien choisie car omniprésente dans le monde d'aujourd'hui.
Le concours s'est déroulé en trois phases : la première devant un jury, la deuxième était une vidéo et la dernière phase fut une nouvelle fois devant un jury.
Une épreuve ponctuée de stress mais enrichissante
Ce qui est le plus ressorti lorsque j’ai questionné le ressenti des élèves, c'est le stress ! Et on peut les comprendre, présenter un texte écrit par tes soins devant un jury officiel n’est pas une tâche facile.
Pourtant, tous sont d'accord pour dire que ce fut un moment enrichissant :« J’ai adoré faire un texte à ma façon et être très libre. Donc j’ai vraiment adoré cette première expérience, notamment car les jurys étaient très sympathiques. » nous révèle Armand. Marion, quant à elle, nous explique : « J'ai appris sur la façon d'écrire, sur la façon de dire, et de se tenir, et j'en ai appris plus sur moi, sur mon courage et sur ce que j'avais à dire. »
Nélia Lucas, 1I


Édito du directeur
Alors que l’année scolaire touche à sa fin, c’est avec un sentiment mêlé de fierté et de gratitude que je m’adresse à l’ensemble de notre communauté éducative, mais aussi à nos partenaires institutionnels, associatifs et professionnels, qui accompagnent fidèlement le lycée Charles Péguy.
Une année riche
L’année 2024-2025 a été marquée par une dynamique collective riche, au service de la réussite et de l’épanouissement de nos élèves.
À l’heure des bilans, il convient aussi de saluer le travail quotidien des équipes pédagogiques, éducatives, administratives et techniques. Leur professionnalisme et leur engagement sont les piliers de notre réussite collective.
Ces projets n’auraient pu voir le jour sans le soutien et l’implication constante de nombreux acteurs extérieurs : collectivités, associations, structures culturelles, entreprises. Qu’ils en soient vivement remerciés. Ensemble, nous contribuons à faire du lycée un lieu vivant, ouvert sur son territoire et attentif aux défis de son temps.
Perspectives de fin d'année
L’année scolaire se conclut, mais déjà se dessinent les perspectives de la suivante, avec de nouvelles formations, de nouveaux projets, de nouvelles coopérations, et toujours la même exigence au service de nos élèves.
Jean-Noël Texier,
Chef d’établissement

« Ma Région Virtuose » : un concert classique pédagogique à Charles Péguy !
Initiée en 2024 par la région, Ma Région Virtuose offre des prestations et concerts délocalisés en région pour les habitants mais aussi au plus près des lycéens.
Cette année, du 24 au 26 janvier 2025, plus de 150 concerts ont été programmés sur l'ensemble des Pays de la loire. Le 23 janvier 2025, Charles Péguy a eu la chance d'accueillir un concert de musique classique du trio Nominoé grâce à Emmanuelle Proust.
Pour cet article, nous avons pu l’interviewer pour avoir son avis sur cet évènement exceptionnel !
Pouvez-vous vous présenter ?
Je suis chargée de projets culturels au lycée, je m'occupe de la programmation artistique et de l'organisation des spectacles de la Stella, ouverts à tous les publics. Je m'occupe aussi de l'action culturelle au lycée où j'accompagne, je co-organise ou je propose à la communauté éducative des spectacles ou projets culturels à destination des élèves et étudiants.
Pouvez-vous nous parler de votre expérience de Ma Région Virtuose ?
Le 23 janvier dernier, le lycée Charles Péguy a accueilli un concert de musique classique dans le cadre de Ma Région Virtuose.
Nous avons accueillis le trio Nominoé, composé de Yves Sévère (clarinette), de Galina Doychinova (flûte) puis de Bruno Hiron (cor).
300 lycéens en secondes, premières et terminales ont pu bénéficier de ce concert pédagogique : un programme musical adapté aux lycéens ponctué d'explications de leurs instruments.
Lancé avec succès en janvier 2024, l’événement musical Ma Région Virtuose revient du 24 au 26 janvier 2025 avec 150 concerts programmés sur l’ensemble du territoire des Pays de la Loire dont 1 au lycée Charles Péguy. Sous la direction artistique de René Martin, cette deuxième édition invite à l’écoute des plus beaux « Récits, contes et légendes ». Une thématique qui promet de nourrir notre imaginaire et de parler à notre âme d’enfant.
Qu'en avez-vous pensé ?
Ma Région Virtuose, c’est ouvrir de nouveaux horizons, l’ambition de s’adresser au plus grand nombre et la volonté de toucher des publics plus éloignés de la musique classique, en proposant des formats innovants et des lieux inattendus.
Pouvez-vous me donner trois adjectifs qualifiant Ma Région Virtuose afin de donner envie d'y aller ?
Ma Région Virtuose, l'excellence musicale à portée de tous, découverte, accessibilité.
Manon Poinot, 2C


La semaine des jeux : le lycée a fait le plein d'aventure et de mystères
À l’occasion de la Semaine des Jeux, notre lycée s’est transformé en véritable terrain d’enquête et de défis, mêlant esprit d’équipe, réflexion et bonne humeur. Deux grandes animations ont marqué cette édition : un escape game immersif "Les Secrets du Château Ravenwood" et un rallye photo inspiré des contes des Mille et Une Nuits.
Des énigmes et du suspense avec "Les Secrets du Château Ravenwood"
Tout au long de la semaine, élèves, professeurs et membres du personnel ont été invités à résoudre une série d’énigmes dans le cadre d’un escape game palpitant. Chaque jour à 10h55, les participants recevaient un mail mystérieux de la gardienne (l’organisatrice) contenant une piste audio et des fichiers à décrypter. Le but ? Trouver quatre nombres clés avant vendredi, puis les décoder pour révéler un mot mystère.
Un défi final, organisé vendredi à 13 h 30, l’ultime épreuve de rapidité pour départager les plus rapides et les plus perspicaces et déterminer le classement final. Matériel requis ? Un téléphone.
Un voyage oriental avec le rallye photo des Mille et Une Nuits
Autre moment fort de la semaine : le rallye photo du jeudi 20 mars. Les participants, seuls ou en groupe, ont sillonné le lycée à la recherche d’indices et de personnages inspirés des célèbres contes orientaux. Appareils photo et smartphones à la main, ils ont vécu une aventure ludique et dépaysante, entre décors mystérieux et épreuves créatives.
Un semaine de jeu et de partage
Mais au-delà des épreuves, cette semaine a surtout été l’occasion de resserrer les liens entre élèves, enseignants et personnels. Chacun a pu apporter sa touche, son énergie, sa curiosité. Et les équipes les plus inspirées sont reparties avec des récompenses bien méritées, dans une bonne ambiance.
Une chose est sûre : cette Semaine des Jeux a marqué les esprits… et on attend avec impatience l’année prochaine !
Anaïs Feuillatre 2C.


Un événementiel d'entreprise co-organisé par des BTS
Le 28 mars a eu lieu la soirée événementielle des 40 ans de Marqualigne à Cugand, organisé en collaboration avec Julien Couprie, gérant de l’entreprise, Noémie, secrétaire, et quatre étudiantes en BTS Développement et Animation des Territoires Ruraux (DATR) dans le cadre de leur module professionnel de conception de projet.
L’objectif était de renforcer les liens entre les 200 invités : collaborateurs, clients et partenaires, tout en mettant en avant l’histoire et l’identité de Marqualigne spécialisée dans la signalisation. Il s'agissait aussi de l'inauguration des nouveaux bâtiments et la présentation du nouveau logo. Cette soirée a permis aux étudiantes d’acquérir une expérience professionnelle dans l’organisation d’événementiel d'entreprise.
La soirée s’est déroulée dans une ambiance chaleureuse, laissant à chacun un souvenir marquant.
Clémence R., Carla D.,
Jade G., Marion R.




Guillaume finit 4e au concours de dégustation
Tous les étudiants de BTS Technico-commercial Vins Bières et Spiritueux étaient inscrits au concours général agricole.
D'eux d'entre eux ont passé avec succès les épreuves de qualification. Ils sont donc allés, le 26 février, à Paris, pour les épreuves finales du concours dans le cadre du Salon de l'Agriculture.
Des épreuves de dégustation à l'aveugle
Les épreuves consistent à identifier le cépage, la région, la fourchette de prix et le climat du vin dégusté à l'aveugle. La deuxième épreuve étant de rédiger les commentaires associés à une note de 1 à 5 du vin dégusté. Une dizaine de vins étaient ainsi aprréciés par les étudiants.
Presque une place sur le podium
Guillaume Celin a fini 4e sur les 70 finalistes français ou européens, « Guillaume était hyper concentré, il est vraiment très fort pour identifier et caractériser les vins » rapporte Margot, elle-même, un peu déçue de son résultat : « Moi j'ai stressé, j'étais en pression, d'où peut-être ma 23e place mais c'était une expérience enrichissante. Ce sera un plus sur le CV et puis ça m'a donné l'opportunité de découvrir le Salon de l'Agriculture : impressionnant ! »
AC et MB, BTS TC2


Premier marché de printemps
Le premier marché de printemps a eu lieu le 29 mars à l’Etablissement et Service d'Accompagnement par le Travail (ESAT) Biocat à Gétigné, co-organisé avec quatre étudiants de BTS2 DATR dans le cadre de leur formation.
Ce marché avait pour objectif valoriser l'ESAT et son magasin et sensibiliser le public au handicap. Les nombreux visiteurs ont pu découvrir des créations réalisées par les travailleurs avec les étudiants, mettant en avant le réemploi de matériaux de récupération. Plusieurs producteurs locaux proposaient des fleurs, des jeux, des produits alimentaires et des bijoux.
Le magasin de l’ESAT était ouvert et chaque stand était animé par un étudiant et deux travailleurs, favorisant ainsi l’échange et l’apprentissage mutuel en matière de vente et d’accueil du public.
Le marché de printemps de l’ESAT Biocat a été une belle réussite, atteignant ses objectifs de promotion et de sensibilisation. Il pourrait même être reconduit à l'avenir.
Elysa C., Clara P., Elie S., Angelina H.





Une exposition au CDI
Au mois de Mai, le CDI accueille une exposition sur les discriminations. L'occasion de s'informer, d'apprendre autrement et de mettre en lumière des enjeux de société importants.
"Parce que le CDI est un espace d'ouverture culturelle et un lieu de ressources, cette exposition est l'occasion de questionner le monde et d'alimenter notre curiosité" confie Mme Mallard, professeure documentaliste à l'origine de cette collaboration.
Olympe expositions
Olympe expositions c'est une équipe de 4 personnes composée de Pierre de Taillac (président), Chloé Darmangeat (directrice), Cyprien Larivière (webmaster et maquettiste) et Danaé Laval (maquettiste et correctrice). Les expositions sont pensées avec des auteurs et des illustrateurs jeunesse. Adaptées aux programmes scolaires, deux grandes catégories d'expositions sont proposées : les expositions Société et les expositons Histoire.
Les thèmes sont nombreux : cause animale, féminisme, sport, oubliés de l'Histoire... On trouve entre autres : "Les droits des animaux, ça me concerne !", "Harcèlement : Inventaire pour ne plus se taire", "J'aimerais te parler d'elles" ou encore "Le Pigean Vaillant, Héros de Verdun".
Détails de l'exposition
Les documentalistes du CDI ont choisi de mettre en place la présentation "Discriminations : Inventaire pour ne plus se taire", tirée d'un ouvrage du même titre et conçue par Emma Strack et Maria Frade, auteures et illustratrices La Martinière Jeunesse. Une exposition qui "propose un état des lieux des différentes formes de discriminations, leurs mécanismes, leurs conséquences et les moyens d'agir pour une sociète plus inclusive". Sont donc exposés 25 panneaux et 5 kakémonos au graphisme coloré et attractif, offrant "un parcours pédagogique et visuel adapté aux collégiens et lycéens, favorisant la réflexion et le débat sur ce sujet de société majeur".
Traçant un parcours, 5 pôles concernant chacun un type de discrimination sont disposés au CDI.
Les grands thèmes abordés
Le pôle sur les origines, retrace les différences d'origine sociale, les grandes personnalités qui ont bouleversé l'Histoire ou encore les origines du racisme. Il interroge aussi sur le prix des Grandes Découvertes.
Celui sur l'apparence parle de culture, de "normes" physiques d'autres pays et fait un focus sur les personnes de petite taille.
L'état de santé peut aussi être source de discrimination : grossesse, maladies plus ou moins graves ou handicap. Comment cela se traduit-il en société ou à l'école ? Comment composer avec un corps diminué par raport à la norme ?
Autre installation : l'appartenance. Qu'est-ce que faire partie d'un groupe ? Les panneaux décortiquent ici les religions, la Shoah ou encore l'islamophobie.
En enfin, le pôle identité est riche d'informations et les stéréotypes passent au crible : discriminations de genre, d'âge ou d'orientation sexuelle...
L'importance du message
Durant un mois, les documentalistes invitent élèves et professeurs à venir découvrir le travail d'Olympe expositions. "L'expo est graphiquement très belle et le message est important" dit Mme Mallard, "pour libérer la parole, sensibiliser, re-sensibiliser et re-re-sensibiliser à ces questions de discriminations ordinaires".
Il est question de "respecter la singularité de chacun et de continuer d'informer sur les injustices et les préjudices que subissent encore de trop nombreuses personnes" pour Sarah, aide-documentaliste.
Sarah Kurdys






EBBD : certification unique en France
A la rentrée 2025, le lycée ouvre une nouvelle certification européenne appelée EBBD (European Business Behaviour Democracy), pour les élèves en classe de 1ère STMG, ou 1ère générale (spé AMC - SES - HGGSP ) Les cours se dérouleront le mercredi après midi sur 2 ans.
Actuellement, ce sont environ 50 établissements accrédités. Ce sont des établissements européens d'Autriche, d'Allemagne, du Danemark , d'Espagne, de Finlande, de Hongrie, des Pays Bas et de Pologne
Charles Péguy, seul lycée français !
Depuis le 4 avril 2025, le Lycée Charles Péguy, seul lycée français, a obtenu l'accréditation.
Le programme de cette formation prend en compte une partie du programme scolaire plus 3h des modules supplémentaires "en anglais".
Le programme repose sur l'entreprenariat, l'économie, le commerce, l'Europe ; l'interculturalité.
De plus sont prévus : 2 mobilités de stage dans une entreprise européenne de 15 jours (une en première et une en terminale) et un séjour d'études sur les institutions européennes.
Avec EBBD, les élèves obtiennent un certificat européen harmonisé, dépassant le cadre national des programmes de formation dans le domaine des affaires, de l'Europe et de l'internationalisation. Les diplômés de l'EBBD améliorent ainsi les perspectives d'emploi et d’accès aux études supérieures. Ils obtiennent une attestation d'excellence.
N'attendez plus, demandez des renseignements et inscrivez vous !
Chistine Cauchon,
Adjointe de direction




Ciel bleu espagnol pour les élèves français
Des élèves découvrent la culture espagnole et la vie à Aguadulce.
« Le voyage était vraiment génial, surtout le fait de profiter de ce superbe temps alors qu'on était en février ! » Léna Brillanceau.
Du vendredi 31 janvier au vendredi 7 février, 22 élèves du lycée Charles Péguy ont pris l’avion pour arriver sur les côtes azures d’Aguadulce, une petite ville au sud-est de l’Espagne. L'occasion de créer des liens forts avec leurs correspondants espagnols.
Un échange de longue date
L’échange entre le lycée Charles Péguy et l’IES (Instituto de Educación Secundaria) Aguadulce a commencé en 2005 et ne cesse d’avoir lieu depuis, sauf en cas de rare exception comme un manque d’élève du côté espagnols ou encore le COVID. C’est d'ailleurs pour contrer le manque d'élèves que depuis l’année dernière, l’IES Mediterraneo, a rejoint l'aventure !
Présentation des accompagnatrices
Deux professeures d’espagnol les ont accompagnés lors de ce voyage : Sarah Angeles et Noëlla Giraud. C’est Mme Giraud, qui comme chaque année, s’est occupée de la logistique du voyage. Elle nous confie : “Pour résumer, c’est beaucoup de stress, beaucoup d'appels, de rendez-vous avec Mme Cauchon…”. Malgré tout, elle ne regrette rien car : “Même si je reviens fatiguée chaque année, le sourire et l'émotion des élèves en fin de projet est une belle récompense et me motive pour redémarrer l'année prochaine...”
Lieux emblématiques et immersion
Les 22 élèves ont donc pu visiter de nombreux lieux iconiques comme le parc d'attraction dans le désert de Tabernas et remplis d'histoire avec la Alhambra à Grenade...
L'échange franco-espagnol possède de nombreux intérêts : linguistique, car il permet de s'immerger complètement dans la langue ; culturel, avec la découverte du mode de vie espagnol et enfin humain grâce aux nombreux échanges avec les familles d'accueil.
Nélia Lucas, 1I




« Vis ma vie » avec ERASMUS+
Tous les ans, quelques élèves de Charles Péguy expérimentent l'expérience : être accueillis 15 jours, dans une famille d'un lycée partenaire.
Voici quinze ans maintenant que le lycée Charles Péguy, a créé le concept "Vis ma vie".
Le concept est simple, nos élèves partent deux semaines vivre la vis d'un correspondant scolarisé dans un établissement européen partenaire. Et le correspondant vient à son tour vivre la vie de nos élèves.
C'est une expérience riche sur divers plans : pédagogique, linguistique, et culturel.
ERAMUS+
Ce programme est inscrit dans notre plan ERASMUS+, une partie de la mobilité est soutenue par une bourse.
Cette année trente élèves ont participé à cette expérience.
Onze sont partis en Autriche à ST Pölten.
Sept ont rejoint la ville de Thurles en Irlande.
Onze ont retrouvé leur correspondant à Waldsut en Allemagne.
Une élève a pris le rythme italien à Milan.
Le nombre d'élèves varie chaque année en fonction des propositions de nos partenaires. A Charles Péguy nous trouvons toujours des élèves pour partir en mobilité, ce qui n'est pas toujours le cas dans les autres pays.
Nouveau partenaire
Pour la premier fois, nos élèves sont partis en Autriche à St Pölten. L'accueil a été formidable.
Ce lycée est partenaire du programme EBBD.
Les cours de langue, en Autriche, sont dédoublés dès que le nombre d'élèves dépasse 16 dans un groupe classe.
Quel bonheur pour l'apprentissage des langues.
Ce lycée accueille des élèves qui réalisent des études dans le technique et le professionnel.
Christine CAUCHON Adjointe de direction












Quand entreprendre rime avec apprendre
Peguy’s Chocolate, une entreprise pas comme les autres
Les élèves en ULIS participent cette année au programme éducatif : Entreprendre pour apprendre. Ce projet intégré aux cours d’économie-gestion dispensés par Caroline Guichon, offre aux élèves l’opportunité de vivre l’expérience de la création d’entreprise.
A l'aventure !
Abygaël Allaire, référente pédagogique pour Entreprendre Pour Apprendre, a suivi le parcours de nos mini-entrepreneurs. Elle nous en dit un peu plus sur le programme : « La Mini-Entreprise est un programme pédagogique dont l’objectif est de faciliter l’orientation scolaire et professionnelle des jeunes. Pour cela, ils vivent un jeu de rôle grandeur nature où ils découvrent les grands corps de métiers d’une entreprise… en inventant la leur ! Dans la région, on compte 3 597 jeunes participants et 155 projets ! »
Nos élèves, Perrine Durand, Rachael Gakana, Ulysse Hérault, Nathan Leboeuf et Awen Royer, ont découvert de nombreux défis à relever pour créer leur mini-entreprise.
Caroline Guichon nous raconte les toutes premières étapes : « Ils ont démarré par la recherche d'un bien ou service à produire à confronter avec un besoin d'une clientèle cible. Ils sont partis de tout un tas d'idées allant de la vente de Lamborghini à celle de bonnets en forme de tête de chat en passant par la vente de chocolat. Ces idées ont ensuite été confrontées à différentes contraintes : financières, logistiques, techniques, légales.... Ils ont retenu la vente de chocolat. »
Une étude de marché réalisée dans tout l’établissement et auprès des familles a comptabilisé plus de 700 retours positifs. L’idée géniale était trouvée ! L’étape suivante a consisté à se structurer et à répartir les postes. C’est tout naturellement qu’Ulysse est devenu PDG de l’entreprise, Perrine secrétaire-comptable, Rachael vendeur, Awen chargée de production, et Nathan directeur commercial. Leurs rôles définis, ils ont choisi un nom : Peguy’s Chocolate, et imaginé une identité visuelle qui met en avant le Vignoble Nantais. L’objectif suivant : trouver un partenaire pour produire les tablettes, calculer les coûts de production, déterminer le prix de vente… et surtout, préparer un argumentaire solide pour convaincre les clients. Les élèves ont aussi fait appel à des actionnaires pour financer l’achat des premières tablettes.
Le vendredi 28 mars, les élèves se sont retrouvés en situation de vente dans la galerie commerciale Atlantis, aux côtés d’une dizaine d’autres mini-entreprises. Et le passage des clients mystères ? Conquis ! Autre évèvenement important, lundi 5 mai les élèves ont tenu un stand et ont fait des ventes record, avec un total de 39 tablettes vendues et une dizaine de bons de commande ! En route pour le Festival Régional des Mini-Entreprises à Angers, le 20 mai.
Un partenariat inclusif et engagé
Le choix d'un partenaire engagé et local s’est rapidement imposé pour les élèves, qui souhaitaient valoriser une structure qui travaille avec des personnes en situation de handicap. C'est sans hésitation qu'ils se sont tournés vers l’ESAT de Gétigné, situé à moins de 10 km du lycée. La structure dispose de sa propre chocolaterie et commercialise, sous le nom "Dhandi", du chocolat artisanal et 100 % bio. Accueillis dans les locaux de la chocolaterie, les élèves ont pu visiter, goûter et surtout emballer leurs tablettes de chocolat !
Une expérience inoubliable
Lorsque l’on interroge les élèves sur un moment qui les a particulièrement marqués, ils évoquent le passage devant le jury lors du salon des ventes de Saint-Herblain.
Interrogés pendant une vingtaine de minutes par un jury composé de trois personnes, nos mini-entrepreneurs ont affronté le stress, sont restés soudés, à l’écoute les uns des autres, et ont su répondre ensemble à toutes les questions avec assurance. Ce challenge a renforcé leur confiance en eux et leur esprit d’équipe.
Chacun a pu s'épanouir dans le projet et témoigne aujourd’hui de ce que cette expérience lui a apporté :
Perrine : « J'ai adoré le projet de la mini-entreprise et j'arrive à mieux communiquer avec les autres. »
Awen : « Ça m'a permis d'apprendre à communiquer avec les clients, affronter ma timidité et connaître mieux le monde du commerce. »
Rachael : « J'ai aimé travailler en groupe. Se coordonner avec les autres. On était soudés. Ça m'a aidé aussi avec ma timidité. »
Nathan : « J'ai adoré l'ambiance, j'ai adoré discuter avec les clients. »
Les élèves ont relevé brillamment le challenge de la mini-entreprise et peuvent être fiers de ce très beau parcours. Un immense merci à vous tous, partenaires, actionnaires et clients pour avoir aidé les élèves à concrétiser ce joli projet.
Le mot de la fin revient au PDG de Peguy's Chocolate, Ulysse : « C'est parfait, les employés ont bien travaillé. »
Elisa Roy,
Coordinatrice ULIS




Juliette et Lise vous racontent leur voyage aux États-Unis !
Le 1er février, à 3h30, nous étions à l'aéroport de Nantes pour notre premier vol vers les États-Unis. Ces quelques lignes ne pourront pas illustrer l'entièreté de cet incroyable séjour mais nous allons essayer de vous partager l’essentiel. Treize heures de vol plus tard, nous sommes arrivés à Chaparral High School, à Phoenix en Arizona, sous un soleil d’été. Les familles nous ont accueillies chaleureusement, avec un grand sourire et des panneaux “Welcome to Arizona !”.
La découverte de l'ouest américain
Tout est trois fois plus grand qu’ici (les maisons, les voitures, les routes…) et il y a des palmiers et des cactus partout, surtout en dehors de la ville, qui est construite au milieu du désert. Après un weekend dans nos familles d'accueil, à regarder Les Grammys et à découvrir les snacks américains, nous avons suivi nos correspondants au lycée. Leur système scolaire est très différent du nôtre, notamment parce qu’ils finissent à 14h et qu’ils ont le même emploi du temps tous les jours. Aussi, leur classe n’est pas fixe, ils changent à chaque “periode”, leurs matières sont très diverses et ils les choisissent toutes. De plus, ils discutent facilement avec leurs professeurs aussi bien des leçons que de leur vie personnelle. Le sport a une très grande importance et de nombreuses équipes sont rattachées à l’école. Nous avons été voir un match de basket un soir après les cours. La première semaine, nous avons fait une sortie au Art Museum de Phoenix, ainsi qu’à Sedona, où nous avons exploré les montagnes de roche rouge comme Bell Rock. Enfin, nous avons visité Taliesin West, une maison d’architecte intégrée dans le désert.
Les habitudes étasuniennes
Ensuite, chacun est retourné dans sa famille pour le weekend mais nous avons presque tous fait la même chose : regarder le Super Bowl. C’était un moment très important pour les Américains, qui faisaient des barbecues et des fêtes en famille pour l’occasion. Une autre différence majeure concerne les repas : les élèves peuvent manger pendant les cours, et la grande majorité des familles dîne assez tôt et sort manger à l'extérieur pratiquement tous les soirs. Au restaurant, il y en a pour tous les goûts mais les quantités sont impressionantes : plusieurs assiettes et verres de soda gigantesques. Aussi, là où en Europe on ne trouve plus de gobelets, de pailles et de couverts en plastique, aux États-Unis, rien n'a changé.
Notre voyage s’étant déroulé un mois après l’investiture du président Donald Trump, nous avons aussi pu voir la division des américains suite à sa victoire, parfois à l’intérieur d’une même famille.
La deuxième semaine du séjour
Après la victoire retentissante des Eagles, les nouveaux champions de la NFL, nous avons entamé la deuxième et dernière semaine de notre échange. Elle fut consacrée aux visites : le Heard Museum, qui regroupe des expositions sur la conquête de l’ouest, le Hall of Flame, plus grand musée au monde qui raconte l’histoire du combat contre le feu, et Papago Park avec sa vue exceptionnelle sur Phoenix. Nous avons aussi fait une journée crêpes avec les élèves des classes de français et une petite fête à la fin du séjour pour dire au revoir aux correspondants. D’un avis général, nous avons adoré ce séjour et nous attendons maintenant avec impatience la venue de nos correspondants en France, fin mai, pour leur faire découvrir notre culture (et les baguettes !).
Lise Moinet, 1G
Juliette Fron, 1C






Voyage au Japon : Cassandre et Margaux nous racontent !
Vingt-six élèves et trois professeurs sont partis au Japon le 22 janvier dernier pour un voyage de 12 jours.
Après 14 heures de vol, ils sont arrivés dans la capitale du pays, Tokyo, où ils ont séjourné dans un hôtel pendant six jours. Ils ont eu la chance de visiter des temples comme le Senso-ji et de se balader à Shibuya et Ueno, des quartiers très célèbres de Tokyo.
Également, ils ont pu échanger avec des lycéens japonais durant une matinée, au lycée Koishikawa à Sugamo. A travers cette rencontre, les élèves ont pu observer les différences de la vie quotidienne entre les étudiants en France et les étudiants du Japon.
Direction Kyoto...
Le septième jour, les élèves ont pris le train direction Kyoto où ils ont notamment visité le sanctuaire Fushimi Inari. Ici, ils ont marché pendant quatre kilomètres sous des milliers de torii (des portiques dans le but de se protéger contre les mauvais esprits !).
Ensuite, ils ont pu voir les cerfs Sika, présents à Nara, qui sont des gardiens de la ville.
Le groupe est allé à Koyasan, où ils ont pu goûter au repas typique de cette région qui est essentiellement végétarien. Ils ont visité un temple. Ils ont aussi dormi une nuit au monastère de Rengejo-in. Cela leur a permis d’assister à la prière du matin et au repas typique des moines.
... puis Osaka !
Pour clore ce séjour, ils sont allés à Osaka où ils ont vu son incroyable château ainsi que son célèbre quartier Shinsekai.
Les élèves sont revenus remplis de souvenirs et remercient le lycée Charles-Péguy ainsi que M. Baronnet, M Buchon et Mme Onillon, les accompagnateurs de ce voyage.
Léna Ouvrard, Opale Richart,1H/J


Soudan, la guerre oubliée
Alors qu'aujourd'hui les yeux sont rivés sur le conflit israélo-palestinien et la guerre en Ukraine, une autre guerre peu médiatisée se déroule dans le nord-est de l'Afrique, au Soudan.
Depuis avril 2023, deux camps opposés s'affrontent pour le pouvoir. D'un côté, il y a l’armée fidèle au général Abdel Fattah Al Burhan qui a repris le pouvoir du pays après un coup d’État en octobre 2021. De l'autre, on retrouve les Forces de soutien rapide menées par Mohamed Hamdane Daglo. Pendant longtemps, ces deux hommes ont pourtant été alliés, ils ont d’ailleurs mené ensemble ce coup d’État d'octobre 2021.
Un coup d’État qui avait mené à la chute du Premier ministre de l’époque, Abdallah Amok. Suite à cela, Abdel Fattah avait donc pris le pouvoir, à la tête d’un gouvernement militaire, alors que Mohamed Daglauh était pour ainsi dire devenu le numéro deux du gouvernement.
Le 15 avril, des miliciens des Forces de soutien rapide ont attaqué Abdel Fattah Al Burhan pour prendre le pouvoir à leur tour. C’est donc en quelque sorte une guerre du numéro deux contre le numéro un du gouvernement.
Une crise humanitaire
d'une ampleur dramatique
Malheureusement, les civils sont les premiers touchés. L'ONU déclare que 14 000 personnes ont été tuées et 12 millions d'individus ont été obligés de fuir le pays. Cette situation a poussé le pays au bord de la famine. L’Organisation Mondiale de la Santé déclarait que 18 millions de personnes souffraient de faim aiguë et 5 millions vivaient dans une situation d'urgence liée à la faim.
De plus, le système de santé s'est largement effondré car plus des deux tiers des hôpitaux dans les zones de conflit sont hors service. L’ONU parle de son côté d’un risque croissant de génocide. Human Rights Watch a publié une enquête faisant état de 262 cas de violences sexuelles dans la capitale soudanaise entre avril 2023 et février 2024, accusant spécifiquement les FSR de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité.
La situation au Soudan demeure extrêmement préoccupante, avec des conséquences humanitaires majeures. Ce qui pousse notre réflexion sur la place des civils dans ce genre de conflits.
Mel Clero, TA


Le lycée participe au programme « Vénus en Mars »
En effet, dans le cadre de la journée internationale des droits des femmes, le 8 mars dernier, le lycée a participé au projet « Vénus en Mars » adopté par la commune durant tout le mois de mars.
L'événement visait à célébrer les réalisations des femmes et à réfléchir ensemble, hommes et femmes, jeunes et moins jeunes, à la promotion de l'égalité entre les sexes.
Une programmation variée
Une riche palette d'activités a illuminé le mois de mars, offrant un éventail captivant de spectacles : ciné-débats, conférences, lectures et ateliers variés. Portées avec passion par les acteurs locaux, ces initiatives inspirantes ont mis en lumière le rôle essentiel des femmes dans notre société, tout en encourageant une réflexion collective stimulante sur la contribution de chacun à l'édification d'un monde plus juste et équitable. L'engagement enthousiaste de diverses structures a donné vie à ce rendez-vous fédérateur, parmi lesquelles la médiathèque communale Au fil des Mots, l'EHPAD "Le Bon Vieux Temps", ou encore le Moulin à papier du Liveau.
Les animations du lycée
Deux manifestations se sont passées au sein de l'établissement Le 27 mars, le lycée a accueilli l'association Solidarités Femmes de Loire-Atlantique pour un CINÉ-DÉBAT portant sur « ce que sont les violences conjugales » dans l'Auditorium. Celui-ci a suivi la projection du film "Jusqu'à la garde", de Xavier Legrand. La discussion s'est portée sur les violences conjugales et familiales, leurs impacts, et l'accompagnement offert par l'Association aux femmes et enfants pour sortir du cycle de violence, de peur et de culpabilité. Le lycée a organisé des activités sur les droits des femmes, incluant une sélection de livres et la participation au spectacle "Le Processus". Cette pièce raconte l'histoire de Claire, 15 ans, qui fait face à une possible grossesse. Le spectacle explore ses réflexions et émotions durant cette période cruciale, offrant un récit puissant sur l'amour, adapté aux adolescents.
La chorale de l'égalité, une célébration des femmes interne au lycée
Une chorale de l'égalité organisée par Mme Angeles et Mme Croquefer et s'est tenue le jeudi 13 à l'Auditorium, en lien avec le programme de "Vénus en Mars". Plusieurs chansons ont été chantées : Balance ton quoi d'Angèle, Grenade de Clara Luciani, Résiste de France Gall, Debout les femmes de Monique Wittig ou encore Canción sin miedo de Vivir Quintana. Le dress code, violet, a été choisi car cette couleur est celle des féministes. La chorale de l'égalité n'avait pas pour vocation à être revendicative, mais à montrer que l'égalité totale n'existe pas. « Notre seule crainte était que personne ne vienne », les organisatrices ont été rassurées car entre 40 et 50 volontaires sans compter les adultes ont participé à l'événement.
Alizée Guilloteau, 2J




Semaine part'âge : des échanges cruciaux
Au début d'année 2025, la semaine part'âge a recommencé. Une opportunité, pour les plus jeunes et les plus anciens, de créer du lien mais aussi de se réunir autour de valeurs communes comme le respect et le partage intergénérationnel.
Du 21 au 23 janvier, s'est déroulée la semaine part'âge au lycée Charles Peguy. Cette belle semaine, fondée sur les valeurs du respect et du partage entre les plus jeunes et leurs ainés a commencée le mardi 21 janvier, inaugurée par monsieur Texier, directeur du lycée, et monsieur Brard, directeur de l'ehpad "Le Bon Vieux Temps" à Gorges. Cette matinée a aussi été marquée par la projection du film "Ce qui nous lie" réalisé par Sophie Péault. Il retrace la vie des résidents et du personnel de l'ehpad de Gorges. A noter aussi la venue de Mertitxel Checca, danseuse professionnelle et chorégraphe. Elle a introduit le spectacle de sa compagnie "les sauvages", qui réunit des danseurs amateurs de plus de 60 ans, dont l'objectif principal est l'expression plutôt que la performance.
Durant cette inauguration, le lycée a aussi accueilli Mathieu Erel, du service culturel Clisson Sèvre et Maine Agglo et Elodie Bellamy, animatrice EHPAD à Cugand, qui était présente avec quelques résidents. Tout cela a eu lieu dans la Stella auditorium. Les 2SAP A/B/C/D, 1 SAP A/B/C, 1 STAV, TSTAV, et les BTS DATR ont eu la chance d'assister à ce spectacle proposé par nos ainés. Après ce premier moment de partage, les étudiants sont retournés dans leur classe.
Sports et cinéma
Le lendemain, 9h , direction le gymnase du lycée, pour les 3 classes de 1 SAP A/B/C pour un tournoi de badminton avec les clubs séniors grâce au service animation sportive du département. Pendant ce temps, a été diffusé le film " Les vieux" de Claus Drexel. Cette comédie raconte l'histoire de personnes âgées qui habitent en France et ont traversé les bouleversements les plus rapides de notre histoire. Ces derniers sont souvent des témoins silencieux du passé et de la France d'hier. "Les vieux" est une véritable invitation à leur rencontre et colle parfaitement avec le thème de cette semaine.
Pour poursuivre, 20 élèves et 15 à 20 jeunes de 2SAP A et C sont partis pour "Le Bon Vieux Temps", accompagnés des BTS2 DATR, des TSTAV, et de 15 à 20 résidents de l'ehpad pour une activité badminton. La journée s'annonce donc bien remplie pour les anciens et les jeunes.
Aussi, pendant ce temps en salle de conférence, s'est organisé un ciné-débat de 9 h à 11 h par Dorothée et les TSTAV avec la diffusion du film "The father", réalisé en 2020. C'est un film franco-britanique qui raconte l'histoire d'un homme de 80 ans. Il vit seul dans un appartement à Londres entouré d'aides soignantes que sa fille lui impose, car elle ne peut pas passer le voir tous les jours. Un autre film qui traite donc de la vieillesse et de tout ce que cela engendre. De 11 h à 13 h, une autre animation s'est profilée avec un autre ciné débat autour du film "The farewell", qui parle de la fin de vie.
Un temps d'apaisement et de découverte
Dans le même temps, sur la pause méridienne, des lectures sonores ont été organisées par les 2SAP A et C, en Stella poche. Voilà ce qui a clos ce mardi. Un programme bien ficellé, qui a ravi les ainés ainsi que les jeunes. La semaine à thème a repris le lendemain avec, pour débuter une nouvelle journée ; un atelier danse, de 9 h, à 11 h auquel participaient les 1SAPB. Merttixel Checa est intervenue pendant ce temps convivial, au foyer. Ce moment a vraiment resserré les liens entre générations, parfois distendus. Aussi, de 9 h à 10 h se sont tenues les lectures sonores en partage, auxquelles ont participé les DEAS, les 1 STAV, et le TSTAV, en Stella poche. Cet événement a été organisé par les BTS 1 DATR, supervisé par Alice Honoré.
De 9h à 11h, les 1SAPC, ont participé à l'expérience du simulateur de vieillissement. Cet outil pédagogique permet aux utilisateurs de comprendre et d'expérimenter les effets du vieillissement. Il imite les difficultés liées à la perte de vue, d'ouie ou de mobilité que peuvent rencontrer les plus âgés. Ceci a eu lieu dans la Stella auditorium. Puisque les activités s'enchaînent, un atelier théâtre a pris vie de 10 h à 12 h à l'ehpad "Le Bon Vieux Temps". Cette fois-ci, ce sont les classes de BTS1, et de DATR, qui ont participé à cet événement. Sophie Péault, également comédienne et chanteuse, est intervenue pour encadrer ce moment.
Clôture d'une semaine de partage
Pour finir, ce jeudi, s'est organisé un temps jeu de société avec les grands-parents des élèves, en salle de classe C006-C008. La semaine a pris fin après un concert clôture de musique classique avec les résidents de l'ehpad, en Stella.
Baptiste Vollard, 2F


Les cookies au comté et à la noisette, un délice !
Pour une préparation d'environ 15 minutes, ces cookies sont faciles à cuisiner et parfaits pour manger en apéritif. Voici une recette croustillante pour une quarantaine de mini biscuits.
Pour cette recette, vous aurez besoin :
• de 80 g de beurre,
• de 70 g de comté,
• de 115 g de poudre de noisette,
• de 2 oeufs,
• de 150 g de farine,
• d'un demi sachet de levure,
• de 100 g d'emmental rapé,
• d'un petit peu de sel pour assaisonner le tout
1. La préparation
Préchauffer le four à 180°c (thermostat 6). Faire fondre le beurre. Couper le comté en petits cubes.
2. Le mélange
Dans un saladier, mélanger les deux types de farine, la levure, la poudre de noisettes et l’emmental râpé. Ajouter le beurre, les oeufs, les cubes de comté et une pincée de sel en mélangeant bien entre chaque ingrédient.
3. Le dressage
Mettre du papier sulfurisé sur une plaque de cuisson. A l’aide d’une cuillère à soupe, prélever un peu de pâte et la rouler entre vos mains pour former de petites boules. Les déposer sur la plaque en les espaçant bienLes aplatir légèrement avec le dos de la cuillère. Mettre au four et cuire 15 minutes. Les servir tièdes ou froids (mais, bon, ils sont quand même meilleurs tièdes).
P.S : Certains aiment bien rajouter quelques noisettes concasser pour acompagner le tout, à vous de voir !
Alizée Guilloteau, 2J


Le hurling, un sport Irlandais
Depuis toujours le hurling est le sport gaélique Irlandais de référence. Que cela soit sur un terrain, dans un stade, dans un pub ou encore à la plage, les Irlandais ne ratent pas une seule occasion pour jouer ou aller voir un match de ce fameux sport. Ce sport rassemble les Irlandais... C'est l'un des plus vieux jeux sur terrain d'Europe. En effet, ces premières traces écrites remontent à l'époque des Gaels au VII et VIIIes siècles.
Les règles
Il oppose 2 équipes de 15 joueurs dans lesquelles se trouvent un gardien de but, six défenseurs, deux milieux de terrains et six attaquants. Chaque joueur est équipé d'une crosse appelé « camàn » ou « hurley » et mesure entre 75 et 90 cm de long.
Les joueurs doivent se passer une balle appelée « sliotar » afin de marquer. Pour cela, ils peuvent marcher avec la balle dans la main, mais seulement sur quatre pas ou ils peuvent effectuer un solo-run, c'est-à-dire qu'ils courent avec la balle en équilibre au bout de leur crosse. Ils peuvent aussi se faire des passes à l'aide de leur crosse ou la jouer au pied.
Cependant, ils ne peuvent pas ramasser la balle avec leur main alors ils utilisent leur crosse ou leurs orteils.
Afin de gagner les joueurs disposent de deux périodes de 35 minutes séparées par une mi-temps. Si la balle passe au-dessus de la barre horizontale et entre les deux poteaux du but, l’équipe marquante gagne un point, mais si la balle passe dans le but cela équivaut à trois points.
Pourquoi faut-il aller voir un match ?
D'une part c'est un élément clé de la culture irlandaise à ne pas louper. Et d' autre part, les matchs de hurling sont impressionnants : la balle se transmet très rapidement, elle peut atteindre les 100km/h une fois projetée et est souvent envoyée très haut dans les airs.
Cependant, le hurling est un sport violent et brutal et est donc souvent assimilé au rugby. Du fait de la crosse, de l'utilisation des pieds et de la balle lancée à forte puissance les accidents sont nombreux malgré le port du casque rendu obligatoire. De plus, il n'est pas rare que les équipes se bagarrent... Alors âmes sensibles s'abstenir !
Olivia Duval-Pourrieux, 2H


Les Carnets de l'Apothicaire, au cœur de la Chine Impériale
Ayant été un light novel (des romans destinés à un public jeunes adultes qui sont surtout écris sur des sites internets) au Japon puis transformé en deux mangas et plus récemment en anime, Les carnets de l'apothicaire n'ont cessé d'être parmi les animes les plus vus et aimés depuis sa sortie.
Nous allons suivre une jeune apothicaire Mao Mao, qui va se faire enlever afin de devenir servante à la Cité Impériale Intérieure où résident les concubines de l'empereur et qui va petit à petit résoudre des intrigues liés à la cour.
Avant de devenir un anime, Les carnets de l'apothicaire fut une série de light novel écrite par Natsu Hyūga et publiée en 2011.
Ayant remporté un grand succès, il fut ensuite publié par deux maisons d'éditions en manga ! La première version en mai 2017 par l'éditeur Square Enix et une seconde version (appelée Les carnets de l'apothicaire : enquêtes à la cour) en août 2017 par l'éditeur Shōgakukan. Ces deux versions ont rapidement conquises la France en 2021 et 2023.
Les carnets de l'apothicaire :
maintenant en anime ?
Après le succès des lights novels et des mangas, ils sont ensuite adaptés en anime (dessin animé japonais) par les studios Toho Animation Studio et OLM et ont été diffusés d'octobre 2023 à mars 2024. Une deuxième saison est diffusée depuis janvier 2025.
Peu de temps après sa première apparition, il fut salué par la critique, grâce à son univers riche s'inspirant de la Chine Impériale et de la Cité Interdite, à ses personnages bien construits et sa protagoniste hors du commun. La direction artistique est également incroyable, avec de sublimes décors, des couleurs qui mettent en valeurs l'animation et les décors.
Les carnets de l'apothicaire est donc un light novel qui a été adapté en mangas puis en anime. Il nous plonge dans un univers riche au milieu d'intrigues mortelles, s'inspirant de la Chine Impériale.
Manon Poinot, 2C


Freedom Writers : quand les mots deviennent une arme de paix
Réalisé par Richard LaGravenese et sorti en 2007, Freedom Writers (Écrire pour exister en version française) n’est pas simplement un énième film sur l’école ou les banlieues difficiles. Inspiré d’une histoire vraie, le film retrace le parcours exceptionnel d’une enseignante, Erin Gruwell. Plus qu’un simple drame scolaire, le film est une leçon de vie et un appel en faveur de l'éducation comme moyen de changer la société.
Un contexte social
L’action se déroule dans les années 90 à Long Beach, en Californie, une ville marquée par des tensions raciales, la violence des gangs et l’échec scolaire. Le lycée de Wilson High School, autrefois prestigieux, devient cependant un lycée ou les élèves sont répartis par origines, vivent dans la peur et se battent pour survivre, pas pour réussir. C’est dans cet environnement tendu qu’arrive Erin Gruwell, jeune professeure idéaliste, déterminée à faire une différence.
Un pari pédagogique
Dès les premiers cours, Erin est confrontée à l’absence de confiance de ses élèves. Mais plutôt que de baisser les bras, elle redouble d’efforts. Elle travaille en parallèle dans deux autres emplois pour financer des livres et organiser des sorties scolaires. Son objectif ? Montrer à ses élèves qu’ils ont une voix, une histoire, et qu’ils méritent d’être écoutés. Elle leur fait lire Le Journal d’Anne Frank, une œuvre poignante. En retour, elle leur propose de tenir un journal intime, dans lequel ils pourront raconter leur quotidien, leurs douleurs, leurs espoirs. Peu à peu, les barrières tombent. Les élèves, autrefois hostiles, se mettent à écrire, à lire, à s’écouter. Le film montre avec justesse comment la parole libérée permet la guérison. Les élèves d’Erin deviennent, à leur manière, des combattants pour leur propre liberté intérieure.
Un casting et une réalisation juste
Hilary Swank, doublement oscarisée, incarne avec brio la ténacité et la bienveillance d’Erin Gruwell. Face à elle, les jeunes acteurs, pour la plupart peu connus à l’époque, livrent des performances vibrantes d’authenticité. La réalisation de LaGravenese, sans artifices, laisse toute la place aux émotions.
Une histoire vraie
Le film s’inspire directement du livre The Freedom Writers Diary, un recueil de lettres et de journaux écrits par les élèves d’Erin Gruwell entre 1994 et 1998. Depuis, ces élèves ont fondé la Freedom Writers Foundation, une organisation qui continue à promouvoir l’écriture et l’éducation dans les zones sensibles. L’histoire vraie derrière le film donne encore plus de force au récit : c’est un film de réalité, brut et inspirant.
Si Freedom Writers n’a pas eu de grandes récompenses hollywoodiennes, il a reçu un accueil chaleureux du public et a marqué les esprits. Il a notamment été salué dans de nombreux festivals éducatifs et humanitaires. Le film a aussi suscité de nombreuses vocations dans l’enseignement. Son impact est réel, durable. Dans les écoles, il est souvent utilisé comme support pédagogique pour parler de tolérance, d’histoire, et surtout de résilience.
Ce qu’il faut retenir
Il nous rappelle que derrière chaque élève en difficulté, il y a un potentiel, une histoire, un avenir. Il nous dit aussi que l’école ne doit pas se contenter de transmettre des savoirs, mais qu’elle doit aussi écouter, éveiller, révéler. À l’heure où les inégalités persistent, ce film sonne comme un appel à l’engagement. Un message d’espoir porté par des jeunes que la société avait presque oubliés, et par une professeure qui a choisi de croire en eux, envers et contre tout.
Anaïs Feuillâtre, 2C
Adolescence, une série glaçante
Sortie sur Netflix début mars, cette série questionne notre société dans laquelle la misogynie s'accentue.
Sortie sur Netflix le 13 mars 2025, la série britannique Adolescence fait face à un succès fulgurant. Tout commence par la découverte de la jeune Katie retrouvée morte, poignardée à de multiples reprises. L'enquête commence alors et Jamie Miller, un jeune garçon de 13 ans est accusé…
Une prouesse technique
Cette série, en plus d'être captivante, n'a pas la même mise en scène que toutes les autres séries. En effet, chaque épisode est un unique plan-séquence, c'est-à-dire qu'il s'agit d'une prise de vue unique. Ce choix de mise en scène est tout à fait impressionnant, car, d'une part, cela nécessite une énorme organisation et préparation derrière chaque épisode : le script doit être connu, le passage des caméras doit être fluide et se passer sans encombre… Et d'autre part, cela donne une idée de la rapidité des événements et nous procure une réelle immersion dans la série. Le suspense et la tension s'en retrouvent accentués, nous plongeant alors dans un stress permanent.
Une série qui ouvre à la réflexion
Dans chaque épisode, on découvre les différents points de vue de certains personnages de la série. Il n'y a donc pas de jugements, mais une vision nuancée de la situation. De plus, du fait de son jeune âge, la culpabilité de Jamie peut nous être difficile à concevoir et à accepter. En effet, il est moralement difficile de penser qu'un enfant ou un adolescent puisse être capable de commettre un acte aussi grave que le meurtre. Pourtant, cette série nous montre que cela peut bel et bien être possible et nous amène à réfléchir à ce qui a pu le pousser à commettre l’irréparable. La question de la responsabilité se pose : est-ce de la faute des parents qui ont failli dans l'éducation de leur enfant ? Est-ce celle de ses fréquentations ? Ou bien celle des réseaux sociaux ? Ces interrogations sans réponse claire nous invitent à nous questionner sur la société actuelle.
L'impact des réseaux sociaux
Les réseaux sociaux apparaissent comme un facteur clé dans la dérive de Jamie qui l'a conduit à commettre ce meurtre. En effet, Jamie est confronté sur les réseaux sociaux à de nombreux influenceurs profondément misogynes qui promeuvent une vision toxique de la masculinité, fondée sur la domination des femmes par l'homme. Ces discours radicalisent les jeunes garçons les incitant à rejoindre des communautés comme celle des incels (célibataires involontaires) qui tiennent les femmes responsables de leur célibat et développent une haine contre les femmes.
On observe cette influence chez Jamie notamment lorsqu'il affirme qu’on doit être fière de lui parce qu'il n’a pas violé Katie alors qu'il le pouvait et que plein d'autres l'auraient fait. Son raisonnement révèle à quel point sa perception des rapports humains est déformée. Aussi, le fait qu'il répète « je n'ai rien fait de mal » montre qu'il n’a pas honte et ne réalise pas la gravité de son acte.
À l'heure où les groupes misogynes prennent de plus en plus d'ampleur sur les réseaux sociaux, radicalisant davantage de jeunes, cette série peut aider à une prise de conscience collective. L'histoire de Jamie soulève des questions essentielles sur l'éducation, le genre et les réseaux sociaux. Elle a le pouvoir de faire parler et de sensibiliser. D'ailleurs, le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a déclaré vouloir projeter la série dans les écoles afin d'ouvrir le dialogue sur l'influence des réseaux sociaux.
Olivia Duval-Pourrieux, 2H
The Brutalist, un succès injustifié ?
Dans le film The Brutalist, on suit la vie de László Tóth (joué par Adrien Brody), un architecte hongrois survivant de l’Holocauste et arrivé aux États-Unis après la Seconde Guerre mondiale. Le film explore son combat pour imposer sa vision artistique. Il va être confronté à des mécènes désagréables, à différentes pressions culturelles et à ses défis personnels.
Le film a connu un succès phénoménal : 39 nominations dont 22 prix, pourtant je n'ai personellement pas apprécié ce film.
Malgré la beauté incontestable des plans de tournage, The Brutalist m’a quelque peu ennuyée. Sa durée excessive de 3 heures 35 rend le visionnage plus compliqué, avec un rythme lent et des scènes qui s’étirent inutilement. Les thèmes abordés ne m'ont ni touchée ni tenue en haleine. C'est pour cela, je pense, que je n'ai pas su apprécier la longeur du film.
Cette impression est partagée par plusieurs critiques. Jeffrey Wells, de Hollywood Elsewhere, décrit le film comme « suffocant et narcotique », critiquant une narration trop lente et une atmosphère « sombre et déprimante » . Lisa Johnson Mandell souligne que le film semble davantage servir l’ego du réalisateur que le plaisir du spectateur. De même, Pittsburgh Magazine note que bien que le film soit captivant, une version plus concise aurait pu le rendre véritablement exceptionnel.
Personnellement, je pense que The Brutalist est une œuvre visuellement impressionnante mais qui pêche de par sa longueur et son rythme, rendant l’expérience moins haletante.
Titre : The Brutalist
Réalisateur : Brady Corbet
Durée : 3h35 (avec une intermission de 15 minutes)
Distribution : Adrien Brody, Felicity Jones, Guy Pearce, Isaach de Bankolé
Genre : Drame historique, biopic artistique
Sortie : 2025
Lola Duthoit, TH





« La Métamorphose », une leçon de vie
« La Métamorphose » est un roman assez court écrit par Franz Kafka en 1912 et publié en 1915. Cette œuvre est l’une des plus connues avec Le Procès.
Ce roman raconte l’histoire de Gregor Samsa, un jeune adulte enfermé dans une société bureaucratique, qui se réveille un jour dans le corps d’un cancrelat. Cependant, celui-ci a tout de même gardé toute sa conscience humaine.
On peut observer deux types de métamorphose : une première métamorphose au sens physique, Gregor Samsa est emprisonné dans un nouveau corps. On remarque aussi une deuxième métamorphose, celle de sa famille. Celle-ci devient de plus en plus intolérante à sa différence tout au long du récit et va tout faire pour le cacher par peur du jugement.
Le prix Franz Kafka
Franz Kafka (1883-1924) est considéré comme l'un des écrivains majeurs du XXe siècle. Son œuvre est caractérisée par une atmosphère cauchemardesque, sinistre, morose. On peut dire que son œuvre est le reflet de sa vie, ses romans présentant souvent une dimension autobiographique (relations compliquées avec son père, manque de confiance en soi…).
Même si l’auteur n’a pas reçu de récompenses lors de sa carrière, il est l’objet d’un prix littéraire : le prix Franz Kafka. C’est la plus grande récompense littéraire de République Tchèque, elle a été créée en 2001 par la Société Franz Kafka de Prague. Ce prix récompense une œuvre littéraire contemporaine exceptionnelle, il est attribué par un jury international.
Une nouvelle vie sur les réseaux sociaux
Depuis le confinement en mars 2020, beaucoup de jeunes ont repris goûts à la lecture notamment grâce au #booktok sur le réseau social Tiktok. Ce hashtag réunit plus de 51,8 millions de publications venues du monde entier.
Les adolescents ont également découvert ou redécouvert des classiques de la littérature comme La Métamorphose de Franz Kafka. De nombreux adolescents ont pu s’identifier au personnage de Gregor Samsa sur certains aspects de sa vie comme la relation difficile avec son père. En effet, il existe plus de 193,6 mille vidéos avec le #kafka.
Cela montre que c’est un auteur qui aborde des sujets universels, qui parlent aux jeunes et qui favorise la réflexion, notamment durant l’adolescence, période où l’on accorde beaucoup d’importance au regard des autres.
Des thèmes forts abordés
Dans La Métamorphose, des thèmes forts sont abordés. Le regard des autres, le rejet de sa famille ainsi que la peur de ne pas être apprécié sont au centre du récit.
Franz Kafka évoque le mal être ressenti lorsque l’on est différent.
La Métamorphose peut faire réfléchir sur certains aspects de la vie, que cela soit par rapport aux efforts que nous pouvons faire pour nos familles ou encore pour changer de personnalité et être intégré dans la société.
Le roman possède beaucoup d’interprétations. Tout le monde peut s’identifier à au moins une scène du récit.
L'œuvre dispose également d’une dimension autobiographique. En effet, le personnage de Gregor Samsa (similitude avec le nom de Franz Kafka) est le reflet de sa relation avec son père, que l’on peut retrouver dans Lettre au père, lettre d’une centaine de pages rédigée en 1919 et publiée en intégralité en 1952.
Une oeuvre moderne
Même si La Métamorphose date du XXe siècle, elle reste une œuvre moderne, avec des sujets encore d’actualités qui touchent les nouvelles générations. Cela reste une œuvre abordable qui est à la portée de tous et peut être lue facilement.
Au lycée Charles Péguy, la thématique de La Métamorphose a été exploitée durant la troisième édition du Festival ciné-théâtre 2025.
Nous vous conseillons vivement de lire ce livre, il n’est pas très long et nous a beaucoup touché !
Léna Ouvrard, 1H
Opale Richart, 1J

