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Velkommen til Danmark !
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Dans le cadre d’un échange, nous sommes 5 élèves à avoir adopté le mode de vie des élèves danois pour une dizaine de jours.

N° 2 - Juin 2022 | https://carcouet.paysdelaloire.e-lyco.fr/ | Carcouet44 |
Coups de coeur
Visiter, regarder, lire : découvrez les recommandations de nos rédacteurs !
Un parc : la Carrière
Ce joli parc se situant autour d’une étendue d’eau se trouve à proximité de Bellevue. Il s’agit d’une ancienne carrière, c’est-à-dire d’une exploitation de roche à ciel ouvert, permettant d’offrir un cadre coloré au splendide jardin méditerranéen s’y trouvant. Vous pourrez vous y balader, y pique-niquer, retomber en enfance grâce à l’aire de jeux, apprécier les adorables moutons, prendre de magnifiques photos, profiter des différents évènements se déroulant dans la salle de spectacle à proximité, manger à la guinguette street-food "Les Nantais" tout en vous amusant… en quelques mots, passer du bon temps !
Une émission : Pop Corn
Rendez-vous tous les mardis soir, à partir de 20h, sur Twitch.tv/Domingo pour votre dose de bonne humeur ! Vous y retrouverez Domingo, aussi appelé “PA”, streamer s'improvisant animateur et chroniqueur pour la soirée. Ce dernier est toujours accompagné de trois invités, différents toutes les semaines, même si l’on reconnaît quelques habitués. Il s’agit d’une émission très libre où le mot d'ordre est “bonheur”. Toutes les semaines, Domingo vous propose un point sur l’actu, de passionnantes chroniques, ainsi qu’un échange avec un invité spécial, tels que Pierre Niney, le Palmashow, et bien d’autres. L’émission se conclut sur un jeu impliquant parfois les viewers, qui reste en constant échange avec les personnes sur le plateau grâce au tchat. En bref, une émission idéale pour nourrir sa culture générale tout en passant un bon moment, dont vous pouvez trouver les replays sur YouTube !
Une fiction : La voleuse de livre de Markus Zusak
La Mort est une personne étrange, tout du moins dans ce roman. Elle est fascinée par les survivants, comme Liesel Meminger, qui par 3 fois l’a croisée. Nous suivons l’histoire de cette petite fille qui grandit dans l’Allemagne nazie par le biais de la Mort qui se prit de curiosité pour la Voleuse de livres. Entre insultes allemandes, vols et drames enfantins, Liesel tisse des liens et captive l’attention de chaque personne qui la rencontre. Les personnages hauts en couleurs nous surprennent toujours agréablement par leurs évolutions. En effet, chaque personnage pourrait être une personne réelle. Le point fort de ce roman est son écriture à la fois poétique et simple. Le personnage de la narratrice est tout aussi développé que celui de Liesel et permet à l’auteur de donner un point de vue à la fois innovant et touchant sur la Mort. Ce roman m’a particulièrement plu pour sa description de la population allemande durant la 2nde Guerre mondiale et du deuil. Il ne faut surtout pas se laisser impressionner par la taille du livre, ou vous passerez à côté d’une magnifique histoire. Pour ceux qui ne se sentent pas de lire les 632 pages du roman, l'adaptation du roman en film vous permettra de découvrir la touchante histoire de la Voleuse de livres.
Louna BOUCHOT
et Clarisse CLERC
Les news du lycée
On vous raconte les événements récents du lycée depuis la dernière édition du P’tit Couët.
A voté !
Les concours de lecture au CDI sont terminés. C'est Blue Period, de Yamaguchi Tsubasa qui remporte le Prix Manga Senseï. Le prix littéraire est remporté par Fabien Toulmé pour L'Odyssée d'Hakim.
Rencontre avec une écrivaine
Les 1ère G3 ont eu l’honneur de rencontrer Élise Fontenaille, autrice d’Eben ou les yeux de la nuit. Ce roman met en lumière le massacre dont les Hereros, tribu de Namibie, ont été victimes dans un contexte de colonisation et qui est considéré comme le premier génocide du XXème siècle. En plus de partager la mémoire de cet évènement parfois oublié, l’autrice a également explicité aux élèves son métier et le processus d’écriture.
Un défi relevé !
Vous avez peut-être remarqué ce grand puzzle coloré au CDI ? Chaque élève volontaire pouvait s’amuser à en poser une pièce, dans l’objectif de le compléter au plus vite. Ce challenge collaboratif a été vite réussi, les 1000 pièces ont été assemblées en seulement 4 jours ! Par ailleurs, si vous disposez d'un puzzle de plus de 1000 pièces et que vous ne savez pas quoi en faire, n'hésitez pas à en faire don au CDI, pour en faire profiter tout l'établissement !
Les lycéens enquêtent
Les T-HHGSP2, dans la continuité de leur programme portant sur la mémoire de la Shoah, ont travaillé sur la rafle du 15 juillet 1942 à Nantes. Ils se sont alors rendus plusieurs fois aux archives départementales, ainsi qu’à la synagogue de Nantes, dans l’optique de retrouver des noms et d’enquêter. Ayant retracé l’histoire des juifs raflés le 15 juillet et constaté une absence de lieux de mémoire dans l’espace publique nantais, les terminales sont invités à présenter leur projet devant le recteur et le directeur du mémorial de la Shoah.
"Unique en mon genre"
Le mardi 24 mai, une soixantaine de lycéens ont eu la chance de regarder le documentaire "Unique en mon genre", en présence de la réalisatrice, Pascale Fournier et de plusieurs protagonistes du film. Ce documentaire de France 3 retrace l'histoire de plusieurs personnes transgenres durant leurs transitions, des moments joyeux aux adieux déchirants. Cela a permis aux lycéens de faire la connaissance des bénévoles de NOSIG (Nos Orientations Sexuelles et Identité de Genre), association nantaise se trouvant au 3 rue Dugast Matifeux.
N’hésitez pas à nous faire part de tout autre évènement via la boîte à idées disponible au CDI !
Louna BOUCHOT,
Clarisse CLERC,
Léane BOUCHIERE
et Elvire GUIMAS
Et si on rêvait d'Europe ?
Le concours
Depuis trois ans, le lycée Carcouët participe à la Compétition européenne de Statistiques organisée par Eurostats. Le concours se déroule en deux étapes, une nationale et une européenne, auxquelles peuvent participer tous les lycées français. La phase nationale est divisée en deux parties : trois QCM où 74 équipes ont été sélectionnées, dont cinq de Carcouët, puis une étude de données devant être restituée sous forme de diaporama. Pour cela, les équipes disposaient d'une base de données de 27 tableaux envoyée par l'Institut National de Statistiques et des Études Économiques.
Carcouët au second tour !
Cette année, seules 53 équipes ont rendu leur présentation sur le thème des effets de la crise sanitaire sur les risques économiques et sociaux. Seul, le travail rendu par le lycée Carcouët a obtenu la première place du concours, devant le lycée international de Bangkok ! Nous sommes donc qualifiés pour participer à l'étape européenne pour laquelle il faut rendre une vidéo en anglais répondant à la question : "What do official statistics tell you about the environment in your country ?" Le jury étudiera les présentations au mois de mai et les résultats seront disponibles début juin. Bon courage à notre équipe et affaire à suivre...
Elvire GUIMAS
et Romane GAUTIER
Les langues à l’honneur au lycée !
La dixième édition de Tire Ta Langue vient de se tenir au lycée Carcouët. C'est une animation annuelle promouvant la diversité et la richesse culturelle de l’établissement organisée par le lycée Carcouët. Elle permet aux étudiants de partager et découvrir les diverses cultures du monde. On a pu cette année entendre de l’italien, du vietnamien, de l’arabe, du roumain, du mahorais, de l’araméen, du kurde, de l’anglais… grâce à cette journée animée par les élèves, pour les élèves. Ainsi, on retrouve plusieurs ateliers à tous les étages du lycée, où les élèves, guides pour la journée, vous font voyager et découvrir leurs cultures, que ce soit par des affiches, des photos, les tenues traditionnelles, des objets représentatifs… mais aussi en contant leur propre expérience, tout en vous apprenant quelques mots. S’il s’agit d’une réelle découverte pour les intrigués, c’est également une expérience très enrichissante pour ceux qui présentent leur culture. Un véritable « Wakati wa fouraha », un moment de pur bonheur, comme le décrit dans sa langue natale, le mahorais, Anaïs ayant passé la plus grande partie de sa vie à Mayotte. Elle explique : « voir les gens autour de moi sourire en nous écoutant, c'était magique ! »
Clarisse CLERC
Les 1ères ST2S ont un projet avec l'association "Et ma douche ?"
La situation des sans abris
Selon la fondation Abbé Pierre, en France il y a plus de 300 000 sans abris, dont des femmes qui deviennent de plus en plus nombreuses dans les rues. Les causes qui les ont amenées à la rue sont multifactorielles (perte de logement, précarité, divorce, rupture familiale...). De ce fait les femmes sont plus exposées aux risques comme les agressions. Mais qu'ils soient hommes ou femmes, l'accès à l'hygiène et à l'eau est une difficulté majeure quand on vit dans la rue.
"Etmadouche ?" c'est quoi ?
Etmadouche ? C'est une association composée d'une équipe de bénévoles qui fait des maraudes les lundi, mardi et jeudi dans un camping-car aménagé, dans Nantes, pour proposer aux sans abris des douches, kits d’hygiène, serviettes et vêtements propres.
Les missions de "Etmadouche ?"
- donner accès à l' hygiène à des personnes qui en sont privées, dans le respect de leur dignité
- créer un lien social
- assurer une veille sanitaire tout en accompagnant les sans abris sur le chemin de l'insertion (action visant à faire évoluer un individu isolé ou marginal vers une situation caractérisée par des échanges satisfaisants avec son environnement) et la réinsertion sociale et professionnelle.
Le 17 janvier 2022, notre classe a eu le plaisir d’échanger avec Mme DROUIN, fondatrice de l’association, dans le cadre d’un travail collectif sur les SDF.
La visite du camping-car aménagé nous a permis de visualiser et de concrétiser l’ampleur et la qualité du travail réalisé par les bénévoles de l’association auprès de ce public en difficulté sociale et vivant à la rue.
C’est pourquoi nous avons tous décidé de monter un projet de collecte de produits d’hygiène au sein du lycée .
Cette opération s’est déroulée du 2 au 6 mai sur l’heure de midi.
42kgs de produits ont été récoltés et restitués à l’association le lundi 30 Mai.
Cette opération à été un gros succès !
Michel Bryan NIANGOUNA-BAKOUKA
Odysséa 2022 : des BTS Tourisme dans la course
De bon matin, l'équipe était ponctuelle, heureuse et motivée. Le rose était naturellement de rigueur en signe de soutien pour la lutte contre le cancer du sein. "Aucun prix ou classement nous concernant", résume Christelle Beuget, professeure de GIT. "Néanmoins, nous avons représenté le lycée Carcouët avec fierté. Un tel événement est plutôt festif et surtout très fédérateur pour la classe". Une première participation en petit comité, vivement encouragée par la direction, qui pourrait être reconduite à plus grande échelle l'an prochain !
Solidaires !
Les étudiants se sont attendus et encouragés mutuellement. Jeanne a parcouru ses 5 kilomètres béquilles au poings. Gurvan courait 10 km. "La course a été éprouvante, mais dans le bon sens du terme. J'espère pouvoir la refaire l'an prochain pour soutenir les femmes".
Grâce à la mobilisation de 11 000 participants, ce sont 92 900 € qui ont été collectés et seront reversés à trois acteurs locaux de la lutte contre le cancer du sein : l'ICO Centre René Gauducheau, Comité de Lutte contre le cancer 44 et l'association coup de coeur de la ville de Nantes, Madame S. Et leur professeur d'ajouter : "Avec émotion, les étudiants ont pu observer que des participants couraient pour une parente ou une amie. Sur les Tee-shirt rose, épinglées, les images de combattantes guéries, atteintes d'un cancer ou parties trop tôt : autant d'hommages et de raisons d'être présent lors de cet événement."
Christelle BEUGET
Les jeunes de Carcouët en librairie
"Jeunes en Librairie" est un dispositif mis en place dans le but de faire découvrir les métiers et la chaîne du livre aux élèves, tout en leur donnant accès aux livres et surtout l'envie de lire.
La classe de Première G3 a participé à ce dispositif porté par leur professeure principale Mme Chapel et les professeures documentalistes du lycée : Mme Chupin et Mme Le Bigot.
Rencontre avec
Stéphanie Trouillard
Ainsi, ils ont pu dans un premier temps rencontrer l'autrice et journaliste à France 24, Stéphanie Trouillard le lundi 17 janvier 2022. En effet, en amont de cette rencontre, la classe de Première G3 a pu découvrir le travail de cette autrice, notamment ses deux web documentaires : Le sourire d’Auschwitz et Si je reviens un jour. De nombreux élèves en ont également profité pour lire la BD adaptée de Si je reviens un jour. Lors de cette rencontre, les élèves ont notamment pu écouter Stéphanie Trouillard raconter son parcours, son travail, ses recherches ainsi que ses différents projets comme celui sur son livre Mon oncle de l'ombre : enquête sur un maquisard breton. Pour finir, plusieurs élèves ont réalisé des travaux qui ont pu prendre la forme d'affiche, de poème ou dessin. À cela, Stéphanie Trouillard se dit : " (...) encore une fois très touchée de découvrir ce que certains élèves avaient préparé pour ma venue (...) " dans un post sur son compte Instagram @stbslam.
Les coulisses d'une librairie
De plus, les élèves de Première G3 sont allés en sortie à la librairie Durance le lundi 21 mars 2022. Accompagnés de Mme Chapel, Mme Chupin et Mme Le Bigot, la classe a été découpée en deux groupes. Cela leur a permis de découvrir plusieurs aspects du monde du livre, de l'édition, des métiers du livre ainsi que bien évidemment la librairie dans laquelle ils étaient accueillis. De cette manière, chaque groupe a pu échanger avec une libraire sur son métier, ses études, la chaîne du livre, mais aussi le monde éditorial. Chaque groupe a également pu visiter la librairie avec la directrice adjointe, Delphine Ripoche. Pour finir, chaque élève a déambulé dans la librairie Durance afin de choisir un ou plusieurs livres qu'il pourrait s'offrir avec le "chèque lire" d'un montant de 20 euros.
Rencontre avec
Élise Fontenaille
Enfin, les élèves de Première G3 ont dernièrement, le 3 mai 2022, rencontré Élise Fontenaille. Elle est notamment l'écrivaine d'Eben ou les yeux de la nuit, ouvrage faisant partie du prix littéraire de Carcouët. En effet, lors de cette rencontre, la classe a de nouveau été divisée en deux groupes pour pouvoir échanger durant une heure avec Élise Fontenaille. Elle a alors raconté son métier à ces élèves. Elle a répondu à leurs questions, et ce, tout en ponctuant son récit d'anecdotes avec des maisons d'édition et aussi des anecdotes plus personnelles notamment alors qu'elle écrivait. En amont de cette venue, les élèves avaient préparé des chroniques radio qui pour certaines, ont pu être écoutées par Élise Fontenaille elle-même. La classe a été très contente de cette rencontre et nombreux étaient ceux qui avaient préparé des cadeaux pour cette autrice.
Kadiatou TRAORÉ
Velkommen til Danmark !
Dans le cadre d’un échange, nous sommes 5 élèves à avoir adopté le mode de vie des élèves danois pour une dizaine de jours.
Le début d’une belle aventure
Après avoir pris deux avions puis un train, nous avons retrouvé nos correspondantes à Odense, leur ville de résidence, située en plein centre du Danemark, sur l’île de Fionie. Tout de suite, il nous a fallu prendre nos marques dans ce pays où la langue nous semble si éloignée, malgré quelques consonances germaniques. Heureusement, la grande majorité des Danois parlent un anglais fluide et accessible, rendant la conversation agréable.
Une promenade en ville
Rapidement, nous avons visité Odense, ville natale d'Hans Christian Andersen, célèbre conteur. Il s’agit d’un lieu idéal pour se balader grâce aux jolis chemins pavés. Le paysage nous surprend par la multitude de bâtiments faits de briques rouges, bien qu’on retrouve certains magasins familiers, tel que “Netto”. Par ailleurs, la majorité des lycéens travaillent dans des supermarchés après les cours, à partir de l'âge de 16 ans, pour gagner en indépendance, sans omettre que le coût de la vie est plus cher au Danemark. Ils aiment aussi se rendre en plein centre-ville en fin de journée pour aller se détendre au café.
La vie au lycée
Nos correspondantes étudient à Mulernes Legatskole, équivalent du lycée en France. Néanmoins, le système scolaire danois se différencie du nôtre sur plusieurs points. Ce qui nous étonne d'abord, c'est la liberté des lycéens, qui, munis de leurs ordinateurs, peuvent travailler où ils le souhaitent dans l’établissement. Ils sont d’ailleurs bien plus proches de leurs enseignants, qu’ils appellent par leurs prénoms, au point de parfois être conviés à dîner chez eux. L’ambiance en classe est également plus conviviale, puisqu'ils gardent les mêmes camarades pendant toute leur scolarité au lycée. On retrouve cette atmosphère lors du temps du midi, qui s’effectue en classe, et où les élèves apportent leur repas.
Quelques mots danois
Pour saluer, on dira “hej”, se prononçant “hey”, puis pour dire au revoir, on doublera le mot : “hej hej”. Si vous passez un bon moment avec vos proches, famille ou amis, il s’agit d’un “hygge”, qui se prononce “hoo-geuh”, et donc d’un instant “hyggelit”.
Clarisse CLERC
Bon plan : la Maison de quartier
Le mercredi 6 avril, nous avons eu l'occasion de visiter la Maison de quartier du Breil. Cela nous a alors permis d'échanger avec Vanessa, en charge de la ludothèque ainsi qu'avec Tahir Thiam, le directeur de la structure.
La Maison de quartier propose aux habitants de nombreux services afin de faciliter la vie aux alentours. En effet, ce lieu dispose d'un coin informatique, une cuisine ainsi qu'un espace jeune et des salles de réunions. Cela permet de créer un lien entre les habitants quand ils s'y réunissent.
Là-bas, il y a une quinzaine de salariés qui sont prêts à vous accueillir et vous guider afin de profiter pleinement des espaces à votre disposition.
Vanessa, à la tête de la ludothèque, a pris le temps d'expliquer le rôle que la ludothèque occupe au sein du quartier. Créée en 2007, elle est ouverte le matin pour la petite enfance et dans l'après-midi pour les familles. Pour seulement 6,40 € par an avec l'association Accord, vous avez la possibilité de louer de nombreux jeux comme des jeux de société mais aussi de construction.
Des événements, comme un festival de jeux vidéo ou encore des jeux de sociétés, ont lieu fréquemment, et sont ouverts à tous.
Si vous souhaitez vous aussi participer à la vie de votre quartier et devenir bénévole au sein de cette maison, vous pouvez les contacter par téléphone : 02 40 76 08 54 ou sur les réseaux sociaux via Facebook.
Elvire GUIMAS, Kadiatou TRAORÉ, Élise PINÇONNET
5 Gestes qui Sauvent
En cas d'incendie, comment protéger les autres et soi-même ?
En étant les premiers maillons de la chaîne, on a le droit, mais surtout le devoir de se protéger et de protéger les autres. La deuxième intervention des pompiers nous a permis d'acquérir des gestes de secours qui peuvent nous sauver lors d'un incendie. Nous aimerions les partager avec vous.
- Si vous voyez de la fumée sortir d'une porte, vérifiez qu'il n'y a personne à l'intérieur de la pièce sans entrer, puis fermez rapidement la porte.
En utilisant un tissu sur votre main vérifiez la température de la porte, criez afin de déterminer si quelqu'un se manifeste, si personne ne répond fermez vite la porte.
- Ne stressez pas, contrôlez vos émotions
La peur est normale, ce qui est important, c'est de ne pas laisser ces émotions vous vaincre, de prendre sur vous et d'agir de façon réfléchie.
- Alertez les personnes au tour de vous
Appuyez sur l'alarme incendie si vous trouvez dans un établissement, afin de prévenir tout le monde. Si vous vous trouvez à l’extérieur, veillez à ce que personne n'approche le feu.
- Appelez le 18, le 112 ou envoyez un message au 114, en fournissant toutes les informations expliquant la situation
Ces numéros sont toujours à votre disposition afin de demander secours. Pour cela, il faut communiquer à vos interlocuteurs de façon claire et précise, votre nom, où vous vous trouvez, avec qui, le nombre de personnes blessées s'il y en a.
- Ne pas avaler la fumée
La fumée est un danger sous-estimé, en effet 3 inspirations de fumée sont suffisantes pour nous tuer.
Il est important de se mettre en sécurité pour éviter les dangers d'un incendie ou d'une autre situation d'urgence et il existe une multitude de gestes à adopter.
Soyez prudents, soyez courageux.
Ihsan LAKSIOUER
et Akouba GUIZA
Visite des pompiers au lycée Carcouët
Une intervention riche et pleine d'enseignements.
Le 17 décembre 2021, au lycée Carcouët, la classe de terminale STMG 2 a reçu, tel un cadeau de noël en avance, une visite de deux officiers, des sapeurs-pompiers de Loire-Atlantique.
Dans le cadre du projet "citoyens engagés" de la classe, le Commandant Buaud (dirigeant la caserne de Saint-Herblain) et le Capitaine Lhermet (relations collèges-lycées), sont intervenus afin de nous exposer leurs engagements et de répondre à nos questions dans un second temps.
Un amour incompris
Expliquant en détail les aspects de leur travail, dont la grande majorité sera consacrée à secourir les personnes, les deux officiers ont insisté sur l'amour de leur métier. Ainsi, les deux hommes nous ont relaté les avantages et les inconvénients du métier.
Les deux héros, qui ne se considèrent pas comme tels, ont appuyé sur le fait que leurs familles ne les comprennent pas toujours.
Toute personne ordinaire se pose la question : "Suis-je prêt à me mettre en danger pour sauver la vie des autres ?"
Le commandant ainsi que le Capitaine nous ont confié leur passion pour le métier de sapeur-pompier. Selon eux le mot approprié pour décrire leur métier serait plaisir, car ils nous ont énoncé que plus qu'un devoir ou un travail, pour les deux maîtres du feu le métier de pompiers correspond plus que tout à un énorme plaisir qu'ils exécutent avec grande joie et bienveillance.
18, 112 (par téléphone)
114 (par SMS)
Ils ont insisté sur une utilisation réfléchie de ces numéros, car ils reçoivent entre 1500 et 2000 appels au quotidien pour seulement 200 interventions effectuées.
Chers Lecteurs, vous souhaitez vous engager au service des autres ? C'est très simple, il suffit d'être apte physiquement, détenir le Diplôme National du Brevet, résider dans un environnement proche de la caserne et être volontaire, bien sûr. Enfin, pour exercer la profession de capitaine, il faut être titulaire d'un BAC+3 et passer plusieurs concours.
Ihsan LAKSIOUER
et Akouba GUIZA
Partenariat entre le lycée et l'IME : un lien social riche en construction
Ce partenariat entre l’Institut Médico Éducatif Armor et la section ST2S a vu le jour en septembre 2019 : le but est de nous rencontrer entre élèves et lycéens autour de projets afin de nous connaître, de créer du lien social, de mener des actions collectives, d’apprendre la citoyenneté par la différence et de travailler sur nos représentations du handicap, et notre future orientation professionnelle...
L' IME Armor
Cet établissement proche de notre lycée accueille 204 jours par an, des jeunes de 12 à 20 ans présentant une déficience intellectuelle qui peut être légère ou plus sévère associée ou non à des pathologies dont les Troubles du Spectre Autistique (TSA), les maladies rares, le handicap sensoriel ou moteur.
Des projets et des rencontres régulières tout au long de l'année
Les différents projets réalistes et inclusifs menés prennent des formes différentes comme la création de courts métrages et livres adaptés avec Nicolas (enseignant spécialisé), les marches de nettoyage dans le parc de la Chézine avec Mathieu et Jacqueline. (Éducateurs spécialisés), des temps de rencontres autour de jeux, de visites...Pour cela, nous communiquons.
Le makaton, un outil pour communiquer
Lors de notre visite à l’IME, nous avons découvert que le personnel et les adolescents communiquaient entre eux à l’aide de signes gestuels et d’images, en plus du langage oral. Nous nous sommes fait expliquer cette méthode par Mathieu. Cette méthode permet à chacun d'établir une communication, de mieux se parler au quotidien, d’améliorer la compréhension entre tous, et d’optimiser l’intégration sociale.
« Le makaton est un programme d’aide à la communication et au langage constitué d’un vocabulaire fonctionnel utilisé avec la parole, les signes et/ou les pictogrammes. » En voici quelques explications simplifiées que vous pouvez retrouver sur la photo et le site suivant : https://www.makaton.fr/
Un moment de convivialité au lycée
Le vendredi 25 mars, 4 jeunes (Sofian, Antoine, Raphaëlle et Florian) sont venus au lycée. Nous les avons emmenés avec Mme Brunet, visiter le CDI, le parc, le gymnase. Ils ont pu voir une petite représentation de step par des élèves de notre classe : ils ont vraiment adoré. Nous avons terminé cette visite sur un moment convivial autour d'un goûter. Les jeunes étaient très heureux d'avoir pu découvrir à leur tour notre quotidien et nous aussi fiers de leur montrer notre lycée.
Soraya, Maelys, Melina, Alina, Alice, Mariama, Axelle,
Mmes Brunet et Thuin
Anglais Monde Contemporain
La spécialité Anglais Monde Contemporain (AMC) propose une ouverture sur le monde anglophone grâce à l'étude de l'actualité à travers des sujets variés et en lien avec le monde qui nous entoure. Durant vos deux années d'enseignement, des thèmes sur l'écologie, identitaire ou encore géopolitique sont proposés.
Les supports utilisés sont multiples : articles de presse, vidéos et reportages, couvertures de journaux, poèmes. Contrairement à la spécialité Langues Littérature et Culture Étrangère (LLCE), l'enseignement est moins littéraire.
Cette spécialité s'adresse à des personnes qui aiment l'anglais et qui souhaitent approfondir leur culture anglophone. Les tâches orales sont nombreuses et le travail en groupe est privilégié. Une élève de Terminale nous confie : "Mon attrait pour l'anglais m'a poussé à choisir cette spécialité, et c'est ce qui me pousse aujourd'hui à poursuivre mes études dans les langues !"
Mais n'ayez pas peur ! Le niveau d'anglais importe moins que la volonté et la motivation pour réussir. Au contraire, choisir cette spécialité peut même vous aider à améliorer votre niveau de langue.
En ce qui concerne les épreuves de terminale, elle sont divisées en deux parties : la première est une synthèse de trois documents (articles, caricatures, extrait de livre...) sur 16 points ainsi qu'une traduction ou une transposition (synthèse d'un des trois documents en français) sur 4 points. Cette première épreuve dure 3H30, tandis que la partie orale dure 20 minutes. Durant ces 20 minutes, vous serez amenés à présenter à votre examinateur deux portfolios que vous aurez préparés au cours de vos années de première et de terminale.
La curiosité, l'ouverture d'esprit et au monde sont les maîtres-mots de la spécialité AMC.
Kadiatou TRAORÉ
et Élise PINÇONNET
Humanité Littérature et Philosophie
La spécialité Humanité Littérature Philosophie (HLP) croise deux enseignements : la littérature et la philosophie. Ainsi, les heures de spécialité sont divisées équitablement entre les deux matières. Cet enseignement permet d'acquérir une grande culture générale grâce à la diversité des thèmes abordés, allant du langage jusqu'aux représentations du monde en première, puis s'étendant de la recherche de soi à la violence et l'histoire en terminale. Les sujets sont étudiés à travers toutes les époques, de l'Antiquité à aujourd'hui.
L'HLP propose donc une introduction à la philosophie dès la Première, tout en continuant à perfectionner certaines connaissances acquises en cours de français. En effet, cette spécialité permet réellement d'améliorer ses capacités rédactionnelles, mais également orales, de part la production de discours par exemple.
Par ailleurs l'épreuve en fin de terminale, vous amènera à composer un essai après avoir répondu à une question d'interprétation à l'aide d'un texte soit philosophique, soit littéraire.
Néanmoins, malgré les préjugés, cette spécialité, bien que littéraire, n'engage ni à être un grand lecteur, ni à être poète. Tout le monde peut y trouver sa place !
Clarise CLERC
et Élise PINÇONNET
Histoire-Géographie Géopolitique Sciences Politiques
Si vous voulez partir à la découverte du monde et le comprendre, la spécialité HGGSP peut vous intéresser !
Dès la Première, vous aborderez les relations internationales et la politique des États de différents points de vue. Vous vous pencherez sur divers sujets allant de l'étude des frontières aux différentes façons de faire la guerre et la paix aujourd'hui, en passant par les enjeux de la conquête spatiale. Les élèves doivent s'intéresser à l'actualité nationale comme internationale, que l'HGGSP permet de mieux comprendre. Vous développerez votre culture générale ainsi que vos capacités rédactionnelles en découvrant et analysant le monde. De plus, vous serez capable d'argumenter, ce qui est essentiel dans beaucoup de matières au lycée. L'épreuve finale du baccalauréat consiste en une étude critique de documents et une dissertation portant sur les thèmes étudiés en Terminale ; mais pas d'inquiétude, nous sommes préparés tout au long de l'année ! Grâce à l'HGGSP, de nombreux débouchés s'offrent à vous : classes préparatoires, écoles de management ou de commerce, IEP, licences ou encore BUT, tout est possible !
Clarisse CLERC, Adrien SALVAT
et Léane BOUCHIERE
Mathématiques
La spécialité mathématiques est la plus choisie de toutes les spécialités disponibles. Elle est faite pour ceux qui apprécient les sciences, qui sont intéressés et ou veulent faire leur études dans ce domaine. Elle permet d'accéder à des études en classe préparatoire de science, en école d'ingénieurs, en licence de Mathématiques, ou de préparer un BUT de science... De plus elle possède de nombreux liens avec d'autres spécialités comme SES, Physique-Chimie, NSI, SVT et d'autres.
Le programme de cette spécialité est dense, ce qui ne doit pas faire peur. De nombreuses notions sont abordées comme les fonctions de degré 2, la trigonométrie, la géométrie dans l'espace, les probabilités, les suites, un peu de python... Il y en a pour tous les goûts.
Un avis d'élève de Terminale sur cette spécialité :
« La spécialité math est très intéressante et permet de développer un esprit de réflexion et de synthèse, je conseille à tous les secondes et les premières de continuer les maths » Anonyme
Matis BESTEL
Numérique et Sciences Informatiques
La spécialité NSI pour Numérique et Science de l'Informatique. Cette spécialité est toute nouvelle, datant de 2020. Elle se destine principalement aux personnes intéressées par le numérique et l'informatique bien sûr mais aussi par les mathématiques, car les mathématiques interviennent souvent en informatique ou encore aux personnes intéressées par les nouvelles technologies. Elle permet de développer ses capacités en informatique, d'apprendre des bases de code de programmation comme le Python, le HTML ou encore de travailler sur la notion d'algorithme. Cette spécialité peut être très utile si vous avez un projet d'orientation dans le numérique en général mais elle permet aussi d'acquérir une culture générale dans de nombreux sujets ainsi que des méthodes de raisonnement même si vous ne vous dirigez pas vers des métiers du numérique.
Un avis d'un.e élève suivant la spécialité en Terminale :
« C'est une matière intéressante et enrichissante, qui va évoluer au fil des années. Mais il faut vraiment aimer pour s’y accrocher. Néanmoins ça nous apporte plein de choses. » Anonyme
Matis BESTEL
Physique-Chimie
La spécialité Physique-Chimie est faite pour ceux qui apprécient les sciences. Cette spécialité est réputée difficile certes mais loin d'être impossible avec du travail régulier. Cette spécialité vous apportera, comme les autres spécialités scientifiques, un raisonnement scientifique, des méthodes, des connaissances utiles pour vos études supérieures en sciences. En effet cette spécialité ouvre la voie vers des études en licence de sciences, des études d'ingénieurs, des classes préparatoires...
Avec en général un TP par semaine, cette spécialité ne consite pas seulement en cours théoriques, il y a aussi de la pratique avec des expériences variées. Le programme se concentre autour de 4 grands thèmes :
-Constitution et transformation de la matière
-Mouvements et interactions
-L'énergie et ses conversions
-Onde et signaux
Les mathématiques sont aussi présentes, principalement en physique mais aussi en chimie.
L'avis de lycéens étudiant cette spécialité à Carcouët :
« C'est une des spécialités les plus intéressantes, il y a des TP incroyables. Bref faut bosser mais on s'y amuse bien » Florian
« L'ambiance est plutôt sympa surtout avec l'effectif qu'il y avait cette année. Le cours est vraiment bien organisé entre cours, Travaux pratiques et évaluations. Prendre cette spécialité, surtout pour les fans de sciences, c'est vraiment le top. Mais il faut vraiment aimer la matière pour en ressentir les bienfaits, parce que 2h vu comme ça c'est long mais avec une matière intéressante comme la PC je peux dire que ça vaut le coup franchement . Sur le ressenti je dirais que après mon changement d'établissement c'est vraiment qu'au lycée Carcoët que j'ai repris goût à la matière. » Anonyme
Matis BESTEL
Sciences économiques et sociales
Pour mieux comprendre la société dans laquelle nous vivons et les subtilités de celle-ci, les SES sont le meilleur choix.
Entre sociologie, économie et sciences politiques, il y en a pour tous les goûts !
En classe de Première, vous travaillerez notamment sur l'individu et sa place dans la société ainsi que sur les processus qui conduisent à la déviance par une approche sociologique. En ce qui concerne l'économie, vous découvrirez la création et le fonctionnement de la monnaie, puis le rôle du marché économique en passant par la concurrence sur celui-ci.
Pendant votre année de Terminale, les connaissances acquises en Première vous seront d'une grande aide pour comprendre le programme. En effet, vous approfondirez les connaissances acquises via l'étude de la structure de la société par l'analyse de grands sociologues comme Karl Marx, père fondateur du communisme.
L'épreuve du baccalauréat consiste, au choix, en une dissertation de 4h sur une question posée ou une suite de 3 épreuves "communes" en 4h également. Mais pas de panique, vous êtes préparés aux différents exercices tout au long de l'année.
Louna BOUCHOT
et Léane BOUCHIERE
Sciences et Vie de la Terre
Dans cette spécialité, nous traitons avec intérêt de nombreuses notions telles que la biologie, la géologie et l'étude des végétaux. Cette spécialité permet de comprendre le monde qui nous entoure ainsi que le passé de notre planète avec le volcanisme et les catastrophes naturelles, ce qui nous explique en même temps le présent. Par la même occasion, nous étudions l'humain dans son ensemble. Il ne faut pas avoir peur de l'aspect purement scientifique, nous réalisons régulièrement des travaux pratiques et des schémas explicatifs. De plus, les professeures restent à notre disposition si nous avons des questions sur les cours ou sur les activités, ce qui permet de s’approprier le vocabulaire et les mécanismes essentiels.
Pour les Premières s’étant lancés dans l’aventure mais qui désirent arrêter la spécialité, pas de panique, seul le contrôle continu compte pour le bac. Pour ceux voulant continuer, voilà le déroulé des épreuves de bac. Tout d’abord, une épreuve écrite composée de 2 parties : la première repose entièrement sur les connaissances acquises en cours, la deuxième sur un raisonnement scientifique grâce à l’étude d’un dossier de documents fournis. Enfin, la dernière épreuve est un Travail Pratique.
Alors chers scientifiques en herbe, n'hésitez pas plus longtemps avant de rejoindre la spécialité SVT !
Elvire GUIMAS
et Louna BOUCHOT
Section européenne anglais
La classe européenne anglais se compose de deux différentes classes avec le même groupe d’élèves. Cette option ajoute deux heures par semaine à l'emploi du temps de la Seconde à la Terminale. Elle permet d’obtenir la mention européenne au baccalauréat, valorisée pour la poursuite des études.
On retrouve d'abord les cours de DNL, ou Discipline Non Linguistique, de deux heures par semaine. Ces cours d'histoire-géographie sont faits majoritairement en anglais et suivent les cours du tronc commun en offrant un regard tourné vers le monde anglophone. Les cours sont dispensés par un professeur d'histoire-géographie.
De plus, l’option DNL permet d’élargir son regard sur les évènements passés en évoquant par exemple les thèmes de l’esclavage, de la guerre froide du point de vue états-uniens, ou encore les diverses catastrophes naturelles.
Les activités réalisées en classe sont également variées puisque les élèves travaillent régulièrement en groupe et réalisent de beaux projets.
Les élèves de l'option européenne ne suivent pas les cours d'anglais avec leur classe du tronc commun mais avec la classe européenne dès la Seconde, ce qui permet une forte cohésion de groupe.
Cette option dure donc trois ans et permet via les cours de DNL et d'anglais de développer sa connaissance du monde anglais et américain, mais également de tous les pays anglophones, comme l'Inde par exemple ! Les barèmes de notation sont les mêmes que pour la classe du tronc commun. Il n'y a donc pas plus d'inquiétudes à avoir quant à son niveau d'anglais et à son accent si l'on est motivé !
L’année de Terminale se conclut par une épreuve orale de DNL portant sur les chapitres étudiés au cours de l’année. Il s’agit d’un oral qui se déroule en deux parties : une préparation au brouillon suivie d'une étude critique de documents orale et une seconde partie de prise de parole face à un professeur de DNL et un professeur d’anglais qui évaluera votre niveau de langue. Le jury vous posera des questions sur les chapitres étudiés dans l'année mais aussi sur les voyages et sorties effectués. En effet, un voyage scolaire est prévu en classe de Première avec les Pays-Bas. La mention européenne est obtenue à partir de la note de 10/20 lors de l'épreuve finale et une moyenne en contrôle continu de 12/20 en anglais. Une très grande majorité des élèves quittent donc le lycée avec la mention en poche ! Même si l'épreuve orale peut faire peur, nous sommes bien accompagnés durant l'année !
Adrien SALVAT
et Léane BOUCHIERE
Mathématiques expertes
Cette option ajoute 3 heures par semaine à l'emploi du temps, tout comme l'option maths complémentaires et l'option Droit et Grands enjeux du monde contemporain.
On ne peut choisir qu'une option en Terminale. Pour pouvoir prendre l'option mathématiques expertes il faut avoir la spécialité mathématiques en Terminale.
Premièrement le programme de cette option des mathématiques sera très utile si vous continuez les mathématiques dans le supérieur. En plus de vous apporter des connaissances, elle vous apportera des raisonnements supplémentaires.
Au cours de l'année vous aurez principalement les matrices, les nombres complexes ( qui ont été retirés de la spécialité mathématiques avec la réforme, et qui ne sont donc pas étudiés sans cette option au lycée à l'heure où j'écris ), beaucoup d'arithmétique, au programme. Pour ne pas décourager ceux qui pourraient être intéressés par cette option qui peut paraître très compliquée, on peut ne être pas très fort en spécialité maths et fort en maths expertes et vice versa, car les programmes sont très différents. Cette option n'est pas forcément très facile mais pas pour autant inaccessible.
L'avis d'élèves faisant Maths expertes cette année :
« L'option maths expertes est super pour les curieux des maths, très différente de la spé on y apprend plein de choses ! Néanmoins ce n'est pas toujours facile il faut s'accrocher ! » Justine
« C'est [...] une matière qui doit sonner barbare pour beaucoup. Elle reste tout de même difficile, après tout rien n'est facile, mais elle est très intéressante. Ça apporte une vision des maths qu'on retrouvera jamais en spé, en tout cas pour moi. » Anonyme
Matis BESTEL
Droit et Grands Enjeux du Monde Contemporain
L'option Droit et Grands Enjeux du Monde Contemporain est proposée aux élèves de Terminale. Cet enseignement optionnel de trois heures hebdomadaires offre un avant-goût du droit ainsi qu’une ouverture sur le monde actuel et passé, permettant sa compréhension.
En introduction, vous pourrez découvrir les caractéristiques et le fonctionnement du droit. Par la suite, de nombreux thèmes seront abordés tel que l'avortement, la gestation pour autrui, l’environnement ou encore la famille. En parallèle, vous serez amenés à créer un dossier sur le thème de votre choix tout au long de l'année qu'il faudra présenter à l'oral après un travail de recherche au CDI.
Cette option s'adresse aux élèves curieux, motivés ou qui souhaitent suivre et découvrir le monde du droit ainsi que ses débouchés. En effet, la classe a effectué une sortie au Palais de Justice de Nantes et a assisté à plusieurs procès en correctionnelle. Cette sortie est proposée chaque année et permet aux élèves de se rendre compte du déroulé d'un procès, du rôle de l'avocat, du procureur, du greffier et des autres acteurs des tribunaux. Cette option n'engendre pas beaucoup de travail personnel, la majorité du travail étant effectué en classe lors des heures de cours, et offre la possibilité d'une ouverture au monde via les nombreuses activités proposées.
Élise PINÇONNET,
Léane BOUCHIERE
et Elvire GUIMAS
Les jeunes et l'actualité : comment les élèves de Carcouët s'informent-ils ?
Près de 48,5 % des élèves passent entre 10 et 30 minutes par jour à s'informer. C'est ce qui ressort de notre enquête réalisée auprès des classes du lycée. Un constat qui casse l'idée que les jeunes ne s'informent plus.
Dans une ère où l'information est omniprésente dans nos foyers, dans nos rues jusqu'à l'épicerie d'à côté, il est important de s'informer, mais surtout de bien s'informer. L'information peut être véhiculée de différentes manières : émissions de TV, radios, presse écrite, réseaux sociaux, il y en a pour tous les goûts. Mais dans notre lycée comptant plus de 1200 élèves, comment nos lycéens et étudiants s'informent-ils ?
Des pratiques digitales
La crise du coronavirus a bouleversé les vies de nombreuses personnes : l'intérêt à l'actualité a alors pris une importance cruciale dans le quotidien des lycéens.
En effet, selon La Génération Numérique lors de son enquête concernant les pratiques numériques des jeunes de 11 à 18 ans réalisée en 2021, des applications telles que TikTok, YouTube ou encore Twitch ont vu leur nombre d'utilisateurs doubler en quelques mois et se maintenir encore sur cette tendance aujourd'hui.
Si l'actualité nous interpelle toujours, nous ne la voyons plus de la même façon. Nous avons plus de vigilance pour l'aborder, étant donné l'avalanche d'informations que nous subissons, notamment à travers les réseaux sociaux.
Et au lycée ?
Devant ce phénomène, nous vous avons alors posé quelques questions concernant le rapport que vous entretenez avec l'information :
Parmi vous, nous avons vu que 95,5 % s'informait mais à des fréquences différentes. La majorité consulte l'actualité plusieurs fois par jour, tandis que d'autres la consultent une fois par jour voire plusieurs fois par semaine.
Cette hétérogénéité se retrouve dans la durée de cette consultation, : 48,5 % des élèves consacrent entre 10 et 30 minutes par jour à l'actualité. La moitié de ces deux tiers y consacrent entre 30 minutes et une heure, l'autre moins de 10 minutes. Cet écart de temps peut s'expliquer par l'utilisation de différents supports qui imposent des durées différentes, sachant que l'on est dans l'ère de la rapidité.
Moins de papier, plus de numérique
Selon notre formulaire, les réseaux sociaux et la télévision seraient les supports les plus consultés pour l'information (90.9 % et 65,2 %), suivis des sites Internet de grands médias et le bouche à oreille qui continue de faire effet (43.9 % et 48,5 %). Cependant, la presse écrite n'est lue que par 19,7 % des élèves. Ainsi, nous avons tendance à passer plus de temps à consulter l'information en regardant une émission sur le téléviseur qu'en allant directement chercher l'information sur les réseaux sociaux.
Mais alors, quelles sont les principales sources d'information de nos élèves ?
Parmi nos 66 réponses, certains noms ressortent du lot : Le Monde et Brut prennent la tête des sources principales (56.1 % pour les deux), le jeune journaliste HugoDécrypte qui est lui aussi un acteur important dans le milieu de l'information (56.1 %) et les journaux télévisés traditionnels comme TF1 ou BFM TV (40.9 %) qui sont toujours prisés.
Ce sondage nous a alors permis de nous rendre compte que les jeunes suivent l'actualité contrairement aux idées reçues, en utilisant différents supports comme les réseaux sociaux, la radio ou la télévision qui n'est pas encore obsolète comme on pourrait le croire.
Cependant, nous constatons que la consultation de la presse écrite papier est faible et cela s'explique par la numérisation abondante de la presse et de la société.
Finalement, en examinant la légitimité de la source et la véracité de l'information par de courtes vidéos ou longues émissions, l'important n'est pas de s'informer mais de bien s'informer.
Samuel RAVARD
Suitkers, des baskets éthiques
Les baskets, ou Sneakers, ont été conçues pour des sportifs de haut niveau et popularisées dans les années 80. Avec des marques de Sneakers comme Nike, Vans, New Balance, Converse, des marques d’origine américaine ou Adidas, Puma, Le Coq Sportif, Lotto, des marques d’origine européenne et pour finir Asics une marque d’origine asiatique, on a l’impression de toujours voir la même chose. C'est pour cela qu'aujourd'hui je vais vous présenter des sneakers d'origine africaine.
Des sneakers made in africa
Cheikh Mbacké Thiam est un artisan sénégalais plus connu sous le nom de cheikh "Dall" qui veut dire chaussures en langue wolof . Ce nom est dû aux créations qu’il fait. Très jeune, Cheikh a commencé par fabriquer des porte-clefs. Beaucoup de gens achetaient alors ça l’a motivé à faire des chaussures pour bébé et enfants puis pour adulte. Beaucoup de gens pensaient que ses créations venaient d’ Europe en raison de leur finesse. C’est alors qu’il décida de travailler avec tout tissu qui lui tombait sous la main comme du wax (un tissu africain), du bogolan ou du cuir en chaussures. Il crée son entreprise en 2013. Alors que d’autres marques comme Nike ou Adidas utilisent des sous traitants, des entreprises souvent situées en Asie qui réalisent tout ou partie à leur place car la main d’œuvre asiatique est vingt fois moins chère qu'en Europe, Cheikh Dall fait tout localement. Son plus grand rêve est d’être au même niveau que des marques connues de chaussures et de céer une marque qui fera le tour du monde.
Des sneakers en wax africain
D’autres entreprises se positionnent de manière éthique sur le marché. Depuis 2015, Panafrica est une marque de mode optimiste qui propose des baskets originales en wax . Le marché du wax est aujourd’hui totalement déréglé en Afrique par l’importation des wax chinois, de moindre qualité et 2 à 3 fois moins cher. Beaucoup d’usines ont dû fermer, faute de pouvoir résister à cette concurrence. C’est pour cela que Panafrica a décidé de travailler avec la société Uniwax, leader ouest africain de l’impression du wax depuis 1968.
Des sneakers Afro-Européens pour costume
En 2019, en Suisse, Yannick Kalala entrepreneur et architecte de formation crée Miggu qui signifie « pieds » en swahili , une marque aux inspirations à la fois africaines et européennes avec pour objectif de promouvoir une conception africaine du style et de la mode dans un format européen. Inspirée de ses origines congolaises, cette marque n’est pas comme les autres puisqu’ elle invente un nouveau concept : la Suitker, c'est une paire à mi-chemin entre la basket de rue et le soulier classique à lacets, ce qui allie confort et élégance. Yannick Kalala a pour volonté de mettre la masculinité en valeur. « Les hommes n’investissent dans un produit que lorsqu’ils sont convaincus que peu de personnes auront l’identique » affirme le créateur de 34 ans. Son expérience d’architecte l'a beaucoup influencé pour créer sa marque, il dira même « Les médecins soignent l’intérieur du corps mais l’architecte soigne ce qui abrite le corps ».
Michel Bryan NIANGOUNA-BAKOUKA
Aider des quatre coins du monde
Comment aider ses compatriotes lorsque l'on vit à l'étranger ? Interview de Vlad Khorenko.
Vlad Khorenko, Ukrainien, est réfugié aux Etats-Unis depuis 2014. Il y a créé avec sa femme I care Ministries. Cette association souhaite apporter son soutien avec l'église orthodoxe dont les Khorenko sont membres.
Une impression de déjà-vu
Il y a 8 ans, alors que la guerre au Donbass fait rage, à l’Est de l’Ukraine, Vlad Khorenko se demande que faire. Une menace certaine plane sur sa terre natale, et il s’inquiète grandement pour son nouveau-né et sa femme enceinte. C’est ainsi qu’ils prennent la décision de fuir le pays pour se construire un avenir plus certain aux États-Unis, à San Diego, près de la frontière mexicaine. Aujourd’hui, il se reconnaît dans les réfugiés ukrainiens ne cherchant que la paix et un futur plus radieux pour leurs enfants. Lui aussi est passé par le Mexique avant d’atteindre les États-Unis. Mais de nos jours, la douane américaine a pour obligation de laisser passer les réfugiés ukrainiens, qui seront alors garantis d’être protégés par le gouvernement pendant 1 an.
Rendre service hier
et aujourd'hui
Après avoir fondé une entreprise stable et florissante, Vlad Khorenko souhaitait fonder une association pour venir en aide à tous ceux connaissant une situation similaire à celle qu’il a vécue. Il refuse que d’autres personnes subissent la faim et la soif dont lui et sa famille ont fait l’expérience. C’est pourquoi, il y a 3 ans, il a officiellement fondé I care Ministries. Aujourd’hui, les bénévoles sont constamment actifs. Ils aident les familles ukrainiennes à trouver un logement, mais surtout, ils leur offrent de la nourriture, de l’argent et toutes les premières nécessités.
Aider en étant sur place
L’association exprime sa profonde reconnaissance envers les conducteurs qui risquent leur vie pour sauver des personnes se trouvant dans des zones en guerre. Elle remercie également l’Église, fortement présente en Ukraine, qui aide et accueille les réfugiés. Ces derniers faisant preuve d’une grande entraide pour survivre.
Apporter son soutien
Nous pouvons tous agir à notre échelle, selon Vlad. Tout d’abord, nous nous devons de rendre compte de la réalité et de la gravité de la situation : il y a la guerre en Ukraine. Alors, nous pouvons décider d’aider ceux qui la subissent, que ce soit en s’informant, en partageant sur les réseaux sociaux, ou en faisant un don, matériel ou monétaire, aux différentes associations, nous pouvons faire quelque chose. Mais qu’importe si nous souhaitons agir ou non, Vlad Khorenko nous invite tout du moins à « pray for Ukraine » !
Clarisse CLERC
L'Île de Nantes, de l'industrie au Nouveau Centre
Histoire brève de l'Île de Nantes, un quartier qui trouve un essor nouveau depuis une vingtaine d'années. Visite guidée des chantiers navals au Hangar à bananes, des fumées des usines aux vélos en libre service.
En partant du lycée Carcouët, en marchant 10 minutes jusqu’à Beauséjour, puis en prenant la ligne 3 pendant environ 20 minutes ; nous arrivons dans un quartier moderne, parsemé de grands immeubles, de bureaux, et de petits commerces, le tout sur les côtés de rues très dégagées.
Mais, comme chaque Nantais le sait, la réalité d’aujourd’hui n’est pas celle d’hier, et de nombreuses années furent nécessaires pour que le quartier de l’Île de Nantes, autrefois abandonné par l’activité industrielle, renaisse de ses cendres, pour devenir aujourd’hui : un “nouveau centre”.
Le quartier industriel devient une friche (1950-2000)
Il y a environ 70 ans, l’activité de l’Île de Nantes (alors Île Beaulieu) était en plein essor. Les chantiers navals à l’ouest de l’île employaient des milliers de personnes, et l’usine Béghin-Say tournait à plein régime. Seulement, à partir des années 60, face à la concurrence étrangère et à cause de la suspension des subventions publiques, les chantiers se sont mis à fermer un à un. Le dernier chantier, Dubigeon, ferma ses portes en 1987, laissant toute la partie ouest de l’île à l’abandon. Dès lors, cette partie de l'île se transforme en une friche industrielle inhabitée, sans activité économique.
Les rénovations
(années 2000)
La réflexion sur l’aménagement de cet énorme espace inoccupé en plein milieu de l’aire urbaine commence au début des années 1990, sous le mandat de Jean-Marc Ayrault, alors maire de Nantes. C’est notamment lors de ces réflexions (qui dureront une dizaine d’années) que sera trouvé le nom “Île de Nantes”. Pour amorcer les rénovations, la mairie fait appel à plusieurs entreprises et experts (architectes, urbanistes, paysagistes…) pour collaborer dans l’élaboration du projet. Nantes Métropole signe alors en 2003 un partenariat avec Samoa, avec pour objectifs de :
- construire un “nouveau centre” métropolitain au coeur de la ville
- redonner à la Loire une place centrale dans la ville et renouveler la trame d’espaces publics
- “construire une ville mixte, pour tous, dans la diversité des populations et des usages”
Les rénovations les plus importantes se font à l’ouest, avec la réhabilitation et la transformation des anciens sites de constuction navale, pour créer le “Quartier de la Création”. Le tribunal judiciaire est également construit en 2000, et le centre et l’est de l’île accueillent de nouveaux bâtiments, des bureaux, des habitations… À l'ouest et au centre, les hangars sont transformés et réinvestis, à l’instar du hangar à bananes, ou du jardin des fonderies.
Signe d’un nouveau dynamisme, l’île est également l’hôte de l’école d'architecture et de celle des Beaux Arts. Elle est à présent un nouveau pôle urbain et économique, en plus du centre-ville, et le récent projet du CHU s’installe dans la continuité de cette nouvelle réalité.
L'Île aujourd'hui
Aujourd’hui, les quartiers anciennement en friche sont devenus des quartiers “branchés” (anciens chantiers navals). L’Île est très prisée économiquement et accueille de nombreux évènements culturels. Le quartier accueille peu de familles, mais principalement des jeunes actifs. Il est très attractif, puisque sa population augmentait de 2,2 % par an entre 2006 et 2011 (source : Insee). Cette attractivité est facilitée par une politique de logement, car 45 % des logements construits sur l’Île sont des “logements sociaux et abordables” (source : iledenantes.com). Mais beaucoup reste encore à faire sur cette île en changement permanent, qui va maintenant accompagner la vie de l’aire urbaine d’une toute autre façon qu’il y 30 ans.
Brieuc LEFORT
Le BAFA, plus qu'une formation !
Si vous souhaitez travailler, vous lancer dans la vie active c'est le moment. Le BAFA est, de nos jours, l'une des seules méthodes pour pouvoir travailler à partir de 17 ans. Au delà d'être une méthode, c'est une véritable aubaine.
Le Brevet d'Aptitude aux Fonctions d'Animateur est accessible à toutes les personnes âgées de 17 ans révolus au premier jour de la formation. Cette dernière se déroule en trois étapes : un premier enseignement théorique d'une durée de huit jours, puis un stage pratique de minimum quatorze jours et enfin un approfondissement théorique, soit généraliste, soit spécifique à un thème. Pour chaque session vous serez évalué sur vos capacités à gérer un groupe, proposer des activités ou encore participer à la vie collective.
Les enseignements y sont divers, on y apprend par exemple à encadrer une animation ou bien même à la mettre en place. Pour cela, nous avons construit une chenille d'activités (ci-joint photo) regroupant les conditions nécessaires pour monter une activité.
Le BAFA est une formation payante mais de nombreuses aides sont possibles. En effet la CAF, la mairie de votre ville mais aussi le e-pass jeune peuvent vous permettre d'en financer une grande partie. Pour vous inscrire aux parties théoriques, il vous suffit de passer par un organisme tel que les Francas ou encore CEMEA. Pour le stage pratique vous pouvez contacter la mairie de votre commune afin de travailler dans un centre de loisirs ou lors d'une colonie de vacances. Ainsi de nombreuses possibilités s'offrent à vous pour vous inscrire à la formation. Alors n'hésitez pas plus longtemps avant de vous lancer dans l'aventure et passer le Brevet d'Aptitude aux Fonctions d'Animation !
Elvire GUIMAS
Retours sur la 1ère édition du P'tit Couët : Qu'avez-vous pensé du premier numéro ?
C'est avec plaisir que nous vous avions présenté le 1er numéro du journal Le P'tit Couët en début d'année et force est de constater que ce plaisir fut partagé !
En effet, après tant de travail et d'acharnement, ce projet a pu voir le jour grâce à l'investissement des rédacteurs et des enseignants . Mais l'existence même du journal n'a pas de sens sans votre implication et vos retours !
« Le journal est un moyen de découvrir de nouvelles choses ». « Ce que j'aime dans ce journal, c'est que nous lisons des choses autres que l'actualité », « Nous découvrons ce que les élèves du lycée aiment faire et font. », « Des coups de cœur culturels à la découverte des sols avec l'article sur l'archéologie, il y a un peu de tout et ça c'est chouette » ont expliqué des élèves du lycée.
Et puis pour d'autres, « J'aurai aimé lire plusieurs pages », « Je n'apprécie pas trop le design du journal » voire « j'ai pensé à "La Petite Couette" comme nom, vous avez manqué un petit jeu de mot ».
Des avis positifs à ceux qui le sont moins, on les accepte tous et vous en remercie grandement. N'hésitez pas à glisser vos idées et réflexions dans la boîte à idées au CDI !
Samuel RAVARD
Le cinéma, à la croisée des chemins
Le 14 mars 2020, les cinémas français s’arrêtaient une première fois suite à la pandémie comme tant d’autres lieux essentiels et s'avançaient ainsi sur un véritable chemin de croix.
Les services de streaming, farouches adversaires des salles obscures, ne s’y sont pas trompés à l'époque et ont aimablement offert de remplacer ce vieux loisir. Glorieux hier, les grands studios sont devenus alors des proies faciles. En 2021 c'est le studio Metro Goldwyn Mayer qui est passé dans le giron d'Amazon pour 8,45 milliard de dollars, semblant sonner le glas de tout une époque.
MGM, créé en 1924, avait offert au cinéma : « Autant en emporte le vent », « Ben-Hur », « 2001, L’odyssée de l’espace »…. Imaginer découvrir ces œuvres majeures sur un téléphone portable assombrit la journée de tout amoureux du septième art.
Retrouver des couleurs
Alors, au sortir de cette traversée du désert, en mai 2022, c’est Cannes et sa croisette qui tente de redonner des couleurs à toute une profession.
Comme un symbole, c’est un acteur-producteur combattant cette évolution, qui revient, après 30 ans d’absences, présenter "Top Gun Maverick".
Si l’homme, affilié à la scientologie restera pour cela toujours critiquable, Tom Cruise, l’acteur, conserve la volonté et le pouvoir d'offrir une expérience digne du grand écran. Sa présence assure au film une belle audience au cinéma avant une fin inévitable sur le petit écran. Ainsi le spectateur a encore rendez-vous avec l'évasion au cours d’une séance qui, souhaitons le, ne sera pas la dernière.
Stéphane ROHRER

Si Carcouët m'était conté
On trouve sur le Net de nombreuses informations sur ce qui fut naguère le château du Grand Carcouët. Il tenait la place qu’occupe aujourd’hui notre lycée. Un très beau site, très bien documenté, lui est consacré.
Le site est consultable sur la page :
https://docplayer.fr/118722-Si-carcouet-m-etait-conte.html
On insiste peu, cependant, sur le fait que ce lieu chargé d’histoire a appartenu, durant de nombreuses années, à une grande famille d’armateurs nantais : la famille Viot. Laquelle compta parmi ses membres, dans un arbre généalogique fourni, un dénommé Jacques Viot.
Jacques Viot
Jacques Viot, né et mort à Nantes (1898-1973), est un romancier et scénariste de films aussi célèbres que Le jour se lève et Orfeu Negro. Il se tient très tôt proche des surréalistes, dont il expose les œuvres : celles de Max Ernst, de Joan Miro ou encore du nantais Pierre Roy. Associé à la galerie de Pierre Loeb dont il est le secrétaire, il fréquente la plupart des grands noms de l’avant-garde littéraire et artistique du début du siècle dernier. Il s’adonne également à la poésie dont Jean Cocteau et Tristan Tzara reconnaissent spontanément la qualité.
Comme Benjamin Péret, Jacques Baron, Jacques Vaché, Claude Cahun, quatre surréalistes “nés à Nantes, comme tout le monde”, selon l’expression consacrée de L. Aragon, et comme d’autres noms célèbres , surréalistes eux aussi, en résidence ou de passage dans la ville (André Breton, Théodore Fraenkel, André Pieyre de Mandiargues), Jacques Viot contribue à l’histoire littéraire, artistique et, pour tout dire, mythique de Nantes.
Nantes, ville surréaliste !
Un lycée Surréaliste ?
Il en faut peu alors pour que notre imaginaire ne franchisse le gué de l’Histoire. Avec Jacques Viot, aussi lointaine puisse être sa parenté avec Alexandre Viot, le propriétaire du Château de Carcouët, n’est-ce pas un peu de ce surréalisme que le lycée Carcouët porte avec lui ?
Disons-le alors tout haut : Carcouët, lycée surréaliste ?
Christophe LE NAGARD

