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Notre avenir, notre liberté
"L'éducation est l'arme la plus puissante pour changer le monde" disait Nelson Mandela, dont l'un des principaux combats était la démocratisation de la scolarité.
En tant que lycéens et étudiants, il est important de se rappeler la chance qui est la nôtre de pouvoir étudier de manière libre, gratuite et sans autres impératifs.
Aujourd'hui, cela n'est pas partagé par tous. Selon l'ONU, plus de 250 millions d'enfants (6-17 ans) n'étaient pas scolarisés et près de 220 millions d'entre eux sont déjà "occupés économiquement", c'est-à-dire travaillent, selon l'Organisation Internationale du Travail.
Ces chiffres risquent de s'aggraver davantage en 2023 face aux multiples bouleversements socio-économiques mais également climatiques, sans omettre la guerre en Ukraine qui connaît un regain d'intensité ces dernières semaines, avec des combats qualifiés, de l'aveu même des belligérants, de particulièrement coûteux en vies humaines.
Des bouleversements qui entraînent invariablement un recul de la scolarité et des avancées sociales concernant les droits et les libertés des femmes et de l'enfant comme l'a démontré la journaliste Margaux Benn, lauréate du prix Albert-Londres, dans ses enquêtes sur le front du Donbass.
Souvenons-nous-en au moment de commencer cette nouvelle année, qui sera peut-être pour certains d'entre nous, l'année de l'engagement ou de l'investissement citoyen dans des causes qui nous tiennent à cœur et qui justement tendent à travailler à une amélioration des situations. Prenons également en compte cette chance qui nous est offerte dans nos orientations pour ceux qui sont concernés par Parcoursup et ses méandres.
La rédaction du Ptit Couët vous souhaite une bonne année à toutes et tous et bon courage pour vos projets futurs.
Malo Gentric-Lepage

N° 3 - Janvier 2023 | carcouet.paysdelaloire.e-lyco.fr |
Cibler ses difficultés pour gérer sa scolarité
Les troubles du neuro-développement peuvent être un handicap mais des solutions existent.
Pourquoi mettre un mot ?
Mettre un mot sur des difficultés, c’est en cibler l’origine. Ça permet de mieux se comprendre, connaître son fonctionnement. Cibler l’origine de difficultés, c’est la possibilité de mettre en place des stratégies adaptées, et donc de mieux appréhender les cours.
Rien ne t’oblige à la nommer, mais si tu en ressens le besoin, voici une liste de différents troubles qui va peut-être t’aider.
Qu’est ce qui existe ?
Chaque année, c’est dix pour cent des enfants qui naissent avec un trouble du neuro-développement. Ça va des "dys-", au trouble du spectre de l’autisme.
LES DYS : Les dys sont une catégorie de troubles qui en regroupent plusieurs.
La dyslexie, le plus connu, va créer des difficultés pour la lecture.
La dysorthographie va affecter l’écrit et pour le calcul c’est la dyscalculie.
Souvent, sont associés des troubles du langage oral (dysphasie), troubles de la coordination (dyspraxie) ou de l’écriture (dysgraphie).
LE TDA OU TDAH : Le Trouble De l’Attention ou Trouble De l’Attention avec Hyperactivité, crée des difficultés à la concentration ou à tenir en place.
Ce trouble peut amener à une organisation compliquée, des erreurs d’inattention, des consignes mal respectées, etc.
TSA : Contrairement aux idées reçues, le TSA (Trouble du Spectre de l’Autisme) n’est pas forcément signe d’une déficience intellectuelle, ni d’absence de communication, ou à l’inverse de petits génies. C’est un trouble très large, à voir comme un spectre. Il peut amener à une mauvaise compréhension (par exemple des consignes), une hypersensibilité sensorielle (la lumière ou le son peuvent gêner la personne par exemple), des difficultés pour s’exprimer, un intérêt très poussé pour un sujet ou bien des blocages (physiques ou mentaux), etc. C’est un trouble qui peut amener à des difficultés très variées.
Évidemment, la liste des troubles existants est bien plus longue, et si vous voulez vous renseigner, nous vous conseillons les sites du CRA du Pays de la loire : http://www.cra-paysdelaloire.fr/
Si je pense avoir un de ses troubles, que faire ?
Tout d’abord, que tes difficultés soient liées à un trouble ou non, ce n’est pas grave. Chaque difficulté est légitime, et la nommer ne dépend que de ton besoin personnel. Si cet article te pose question, voici quelques pistes pouvant t’amener à un diagnostic.
Premièrement, si tu te sens en confiance avec ton médecin traitant, n’hésite pas à lui en parler, il pourra te diriger vers des professionnels adaptés.
Mais toutes les démarches ne t’obligent pas à passer par ton médecin. Si tu ressens des difficultés sur le langage la lecture ou le calcul (les dys) ou bien à l’écrit, il faudra te tourner vers un bilan orthophonique.
Si tes difficultés sont plus sur la coordination motrice, graphique (ton écriture par exemple), ou sur ta perception des lettres, un(e) psychomotricien(ne) ou un(e) ergothérapeute pourront t’aider.
Pour les autres difficultés, que ce soit sur l’attention, la difficulté de compréhension, ou sociale, les neuro-psychologues seront en capacité de t’aider.
Que tu penses avoir un trouble ou non, que tu ressentes des difficultés que ce soit scolaires ou sociales, les psychiatres, psychologues, assistants sociaux peuvent apporter un soutien et t’amener vers des aides.
Et après ?
Les solutions au sein du lycée
Au sein du lycée, plusieurs aménagements peuvent être mis en place. Que tu sois diagnostiqué ou non, chaque difficulté peut être atténuée.
L’infirmière et médecin scolaire seront en mesure de te renseigner.
Lorsqu’un diagnostic est posé, le personnel du lycée peut mettre en place un PAP (Projet d’Accompagnement Pédagogique).
Ça veut dire que des aménagements pourront t’être donnés pour que ta scolarité se passe au mieux. Ça peut aller de la possibilité d’écrire tes cours sur un ordinateur, au temps supplémentaire pour les épreuves, en passant par la reformulation de consignes.
Chaque situation est unique, et différents aménagements peuvent être mis en place en fonction de tes difficultés.
Cibler ses difficultés, c’est apprendre à gérer sa scolarité. N’hésite pas à te rendre à l’infirmerie en cas de questions, ou de te rendre sur le site du CRA Pays de la Loire.
Ou celui du gouvernement : https://handicap.gouv.fr/la-strategie-nationale-autisme-et-troubles-du-neuro-developpement ?source=1cfe601b-4736-44b9-92c5-9a7e24ccaf6c
Gaëtan Blachon et
Clémence Marcenac
Découverte du pays des Anguilles
Des élèves de Terminale ont pu découvrir le Danemark.
Dans le cadre du projet Erasmus+, 20 élèves de terminale ont passé 4 jours au Danemark du 7 au 11 Novembre 2022.
Ils ont été accueillis chaleureusement par leurs correspondants avant de découvrir que le système scolaire danois était bien différent du système scolaire français. En effet, il faut savoir que les élèves danois ont 3 à 4 heures de cours par jour les faisant finir entre 13h et 15h.
C'est d'ailleurs pour cela que les étudiants danois n'ont pas à proprement parler de "pause du midi" mais plutôt une pause de 30 minutes leur permettant de déjeuner. Ils peuvent également grignoter une collation vers 10h, les règles d'établissements étant beaucoup plus souples qu'en France. Les étudiants danois organisent des soirées au sein de l'école avec l'autorisation et la participation du corps enseignant permettant un rapprochement entre les élèves et les professeurs.
Au cours de ce voyage, les élèves français ont pu également visiter un musée dédié à l'écrivain Hans Christen Andersen qui a notamment écrit La Petite sirène en 1837, La Reine des Neiges en 1844 ou encore Le vilain petit canard en 1843. Après cet enrichissement culturel, les élèves du Lycée Carcouët ont pu découvrir le centre-ville d'Odense ainsi qu'un food-truck, soit un restaurant-bar-aire de jeu. Le 10 Novembre, les élèves ont dû quitter les correspondants danois, non sans émotion, et ont découvert la ville de Copenhague regorgeant de richesses telles qu'une statue en hommage à la "Petite Sirène" ainsi qu'une tour offrant une vue d'ensemble sur la ville.
Nous avons pu également rencontrer des étudiants en Erasmus qui nous ont partagé leur expérience dans ce pays. Un des étudiants en école d'ingénieur confie d'ailleurs "ne pas savoir dans quoi s'engager précisément après ses études" tandis qu'une étudiante en droit nous confie "penser en anglais" ce qui selon elle, est le signe qu'elle deviendrait bilingue. Après ces échanges riches, les élèves ont pu profiter d'une dernière soirée à s'amuser en jouant aux fléchettes, au baby-foot ou encore au curling avant de repartir le coeur léger mais avec des souvenirs inoubliables.
Ilyes Bouguerra
LIRE et les jeunes ?!
Mais qui n’aime pas lire ? Aimez vous lire ? Je vais vous convaincre !
Je pense que vous lisez pour apprendre, pour vos loisirs, pour apprendre une nouvelle langue…
C’est à dire qu’on lit en permanence sans même s'en rendre compte tellement c’est naturel.
Mais maintenant parlons du livre, un sujet qui peut être ennuyeux ou amusant ça dépend de l’expérience !
Je suis sûre que vous avez déjà tous lu un bouquin ennuyeux ou au contraire que vous avez adoré sans pouvoir vous arrêter !
Pendant les périodes scolaires, il y a toujours un professeur qui impose dans la liste des fournitures de nombreux livres de poche. Ils vivent malheureusement mal leur vie car ouverts à la préface et fermés à jamais au fond d’un placard…. Mais c’est monstrueux !!
Parmi la quinzaine de lecteurs du lycée Carcouët qui ont repondu au sondage que je vous ai proposé, vous êtes nombreux à me dire que vous lisez pour vous détendre. Principalement grâce aux romans en papier, à l'ancienne bien sûr ! Mais aussi pour vous renseigner sur un sujet, à chacun sa passion alors !
J'ai aussi découvert que vous dévorez les livres 1 à 5 fois par semaine, j'en reste totalement bouche bée.
Vous aimez acheter vos livres neufs bien sûr, mais régulièrement certains d'entre vous empruntent des livres à la médiathèque municipale de votre ville.
Par la suite, je constate que vous empruntez peu au CDI,... Il est peut être temps d'y faire un tour, vous pouvez y trouver la perle rare.
Bon je vous avoue que tout le monde peut se mettre à la lecture, il faut juste trouver "The Book" qui vous fera changer d'avis. Vous allez me remercier ! Plusieurs choix s'offrent à vous :
• Le livre tiré de votre film préféré : Imaginez un livre d’avatar, oups... ça existe
• La bande dessinée de Tintin : Eh oui, tout le monde connaît !
• Le livre de poche au fond du placard par exemple : Il est temps de faire le ménage, je vous conseille vivement ...
Vous allez me dire : Un livre de poche ?? Au sens propre bien sûr, dans vos téléphones !! Une grande concurrence pour les Kindles !!!
• Ou tout simplement une découverte parmi tous ces bouquins que vous avez à disposition au CDI du lycée !
Il y en a pour tous les goûts !
Rien ne vaut un livre attrayant qui donne à réfléchir.
Sarika Chiron Randriamanana

Les COP, un outil institutionnel dépassé ?
La COP 27 de Charm El-Cheikh qui s'est déroulée en novembre dernier a illustré les faiblesses du système onusien et accentué l'écart entre l'attente sociale et la réponse politique donnée à la crise climatique.
"Mieux vaut prendre le changement par la main avant qu'il ne nous prenne par la gorge" annonçait l'emblématique Premier ministre britannique Winston Churchill. Si la réalité du changement climatique est aujourd'hui enfin admise par les dirigeants politiques, il apparaît cependant que la gravité de la situation n'est pas toujours considérée à sa juste mesure.
Aujourd'hui, nos sociétés ne prennent pas le "changement par la main" mais ne font que l'effleurer avec des mesures superficielles et sans réel impact sur celui-ci pour la plupart.
Cet échec de la prise en considération par le politique du changement climatique et de ses conséquences sur la terre est illustré par l'incapacité des "Conferences Of Parties", les fameuses COP, à fédérer la communauté internationale autour de l'objectif commun de lutte environnementale. Le modèle onusien, bien que pionnier dans son domaine et noble par ses objectifs, semble effectivement dépassé par la situation actuelle où se confronte l'impératif de baisse des émissions de C02 avec l'omnipotence d'une croissance économique.
L'ONU et la question climatique, une histoire ancienne
La prise en considération des changements climatiques par l'Organisation des Nations Unies (ONU) n'est pas nouvelle. En effet, dès 1987, l'organisation publie le rapport Bruntland également baptisé "Our Common Future". Ce document fonde l'existence d'une modification des caractéristiques du climat à l'échelle planétaire et expose les fondements du concept de développement durable tel que nous l'entendons encore aujourd'hui. La publication de ce rapport marque véritablement les débuts de l'action onusienne relative au climat, même si les "Sommets de la Terre" , conférences internationales et multilatérales, existent depuis les années 70, sans résultats significatifs cependant.
C'est néanmoins lors d'une de ces rencontres, le Sommet de la Terre de Rio en 1992, que prend forme le programme climatique des Nations Unies avec la signature d'une convention fondatrice, la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) qui régit encore de nos jours l'action onusienne. Il s'agit de la première structure de coopération internationale sur la question environnementale, reconnaissant l'existence et les impacts du changement climatique. Ratifiée de manière quasi-universelle, puisque l'on compte actuellement 195 pays membres de cette convention, 195 "parties".
Sur fondements de cette convention sera élaboré un concept de grandes conférences internationales, en complément des Sommets de la Terre, réunissant l'ensemble des "Parties" mais également des acteurs socio-économiques majeurs, des entreprises et des ONG, pour réfléchir aux réponses et actions à mettre en œuvre dans la lutte climatique. Le concept de COP est né.
La COP 1 a lieu à Berlin en 1995 dans un contexte où les enjeux climatiques apparaissent comme secondaires et où le maître mot reste le développement économique des pays du Tiers-Monde. 27 ans et autant de COP plus tard cette structure peine à évoluer et son bilan reste plus que contrasté. En effet, à l'exception d'accords emblématiques comme le Protocole de Kyoto en 1997 qui prévoit un programme de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour les pays développés (non ratifié par les États-Unis, plus gros pollueur quantitatif de l'époque), et les Accords de Paris de la COP 21 en 2015 où sous l'égide de Laurent Fabius, les "parties" s'étaient entendus pour limiter le réchauffement climatique d'ici à 2100 sous les 1,5°C par rapport à l'époque préindustrielle, le bât blesse pour les COP. Et ce surtout lorsqu'il apparaît que les États signataires ne respectent pas les conditions édictées par les accords en toute impunité, la CCNUCC ne disposant pas de pouvoir coercitif.
De 1995 à aujourd'hui, un modèle en échec
Aujourd'hui, dans un contexte d'urgence climatique plus présent que jamais, il semble impératif pour l'ONU de faire évoluer ses structures dédiées afin de les rendre plus adéquates à la situation. De plus, nous devons nous poser la question de la pertinence de la consultation de l'ensemble des agents économiques lorsque l'on s'aperçoit de la présence de plus de 600 lobbyistes de firmes d'exploitation des énergies fossiles lors de la COP 27, selon un décompte réalisé par trois ONG environnementales.
Le paradoxe pourrait cependant se trouver encore davantage accentué puisque la COP 28 se déroulera à Dubaï, l'émirat ultra-pollueur, qui en plus d'être un des principaux paradis fiscaux de la planète est également le symbole de la surconsommation et du gaspillage énergétique. Selon des informations du Conseil mondial des communications stratégique, le PDG de la compagnie pétrolière nationale de l'émirat sera le président de cette COP.
Cete présence paraît pour le moins surprenante dans le cadre d'une conférence tendant justement à limiter l'utilisation des énergies fossiles...
Malo Gentric-Lepage

Quels médias pour l'écologie ?
Tour d'horizon de médias qui placent l'écologie au centre.
Aujourd’hui, même si on observe depuis quelques années des évolutions dans le bon sens, la plupart des grands médias ont souvent du mal à traiter les sujets environnementaux et écologiques. Si certains sont alarmistes et apeurants, d’autres traitent ces problématiques de manière superficielle, tandis que d’autres encore n’en parlent tout simplement pas. Mais alors, si l’on cherche à s’informer “correctement” sur comment faire face aux défis climatiques, où aller ? Bref tour d’horizon – non exhaustif – des médias qui traitent l’écologie avec la place qu’elle a dans le monde actuel.
Vert, le média
qui annonce la couleur
Média indépendant en ligne créé en 2020, Vert a pour objectif de traiter l’actualité via le prisme de l’écologie. Par des articles en ligne et une newsletter quotidienne forte de 15 000 abonnés en 2022, Vert informe simplement, en fournissant des données, des graphiques et des informations fiables, le tout sur un ton souvent léger et humoristique. A voir et à lire sur vert.eco.
Reporterre, le quotidien
de l’écologie
Média indépendant en ligne créé en 2007, Reporterre a pour principal objectif de porter les thématiques écologiques dans le débat public, via des reportages et la publication de tribunes. Reporterre veut se faire l’écho des luttes sociales et environnementales, et affiche sur son site une “carte des luttes”, une carte de France des luttes pour la préservation des écosystèmes et des territoires naturels. A voir et à lire sur reporterre.net.
Climax, le média
plus chaud que le climat
Média indépendant créé en 2021, Climax publie sur deux formats. Le premier : une newsletter hebdomadaire qui analyse l’actualité écologique de chaque semaine (sobriété, climat, résilience…), le tout sur un ton décalé et humoristique. Depuis peu, le média a aussi lancé un fanzine, qui en est pour l’instant à deux numéros (été et automne 2022). Leur pari : “permettre à tout le monde de s’approprier les questions écologiques à travers l’humour, le sarcasme, et un brin de colère” (source : climaxnewsletter.fr)
Blast, le souffle de l’info
Blast est un média indépendant créé en 2021. Blast est sûrement le plus généraliste de tous les médias de cette liste. Mais si le média aborde pléthore de sujets différents (économie, politique, géopolitique, société, art…) il alloue une place particulièrement importante à l’écologie. Dans ses chroniques, la journaliste Paloma Moritz aborde les sujets qui font l’actualité écologique, en expliquant de manière très claire les termes et les enjeux des phénomènes environnementaux. A retrouver sur blast-info.fr, mais aussi et surtout sur YouTube, sur la chaîne Blast.
Brieuc Lefort
Abandon de l'Arbre aux Hérons : quelles conséquences ?
Pourquoi le projet de l'Arbre aux Hérons a-t-il été abandonné, et qu’adviendra-t-il du lieu qui aurait été le sien ?
Le 15 septembre 2022, Johanna Rolland, maire de Nantes et présidente de Nantes Métropole annonçait l’abandon du projet de l’Arbre aux Hérons. Cette énorme structure métallique censée accueillir les machines de l’Île de l’autre côté de la Loire (à côté du Jardin Extraordinaire) ne verra finalement pas le jour. Des raisons multiples sont invoquées pour justifier cette décision. Tout d’abord, le coût des travaux : d’abord évalué à 52,4 millions € en 2021, il avoisinerait aujourd’hui les 80,4 millions €. La raison ? L’augmentation du prix de l’acier (+56 %), un renchérissement de 13 millions d’euros, et une plus grande complexité d’exécution due à une division des acteurs en charge de la construction. (source : Nantes Métropole). Aussi, Nantes Métropole évoque des raisons d’ordre écologique et social, car la réalisation d’un tel projet dans un contexte d’urgence sociale pourrait être mal perçue par beaucoup. “Un tel projet à 80 millions d’euros ne nous apparaît pas compatible avec ce qui doit être engagé, avec ce qui peut être compris.”, annonce ainsi Johanna Rolland.
Quelles réactions ?
L’annonce de l’abandon du projet a produit des réactions partagées, autant au niveau des citoyens, du conseil métropolitain ou des créateurs eux-mêmes. Beaucoup de citoyens sont attristés d’apprendre que l’Arbre aux Hérons ne sera pas, surtout après des années de promesses. D’autres, au contraire, se félicitent de l’arrêt du projet. “C’est une décision courageuse. L’Arbre aux Hérons était un projet insensé face aux urgences écologiques et sociales auxquelles nous devons faire face.” indique M. Coppey, co-présidente du groupe écologiste et citoyen de Nantes Métropole. (source : stop-arbreauxhérons.fr). D’autres enfin critiquent le “manque d’ambition” de la Métropole. Selon eux, l’Arbre aux Hérons aurait représenté une attraction touristique majeure de Nantes, au même titre que l'Éléphant il y a quinze ans. “Vous viendriez de loin à Nantes pour visiter la gare et l’hôpital ?”, interroge François Delarozière, coauteur du projet de l’Arbre. (source : Ouest France).
Quelles conséquences
pour le lieu ?
Le projet de l’Arbre abandonné ne condamne pas son ex-futur lieu d’accueil à l’abandon. Le Jardin Extraordinaire sera prolongé sur la Carrière Misery, et cette extension devrait même accueillir une rivière. Les travaux devraient commencer dans les mois à venir. Enfin, le bâtiment Cap 44, qui se situe devant la Carrière sera entièrement rénové, pour accueillir la “Cité des Imaginaires”. Cette Cité des Imaginaires accueillera le Musée Jules Verne, et sera plus généralement un lieu centré sur l’univers de Jules Verne et les imaginaires contemporains. Le bâtiment rénové accueillera également des expositions, une bibliothèque et une terrasse belvédère. Mais cet espace (dont la rénovation est estimée à 50 millions d’euros) remplacera-t-il l’Arbre aux Hérons en tant qu’attraction touristique majeure de la ville de Nantes ?
Évolution récente
Fin octobre, le président de la Chambre du commerce et de l’industrie a affirmé que le projet pourrait finalement voir le jour. Comment ? En comptant sur l’investissement des entreprises. Y. Trichard, président de la Chambre du commerce affirme que le projet sera financé à 60 % par des banques et à 40 % par des investisseurs. Même si quelques incertitudes subsistent, cette reprise du projet semble pour le moment en bonne voie, et l’Arbre aux Hérons pourrait finalement voir le jour, sans aucun investissement public.
Brieuc Lefort
Glaces in-cône-nues
Le dessert venu de Thaïlande.
C'est quoi ?
Très peu connues, ces glaces, originaires de Thaïlande, sont formées grâce à des plaques congelées sur lesquelles on verse un mélange de crème et de sucre ainsi que les ingrédients souhaités.
On vient ensuite les mixer et les étaler directement sur la plaque et le froid gèle le mélange. Il ne reste plus qu'à leur donner une forme de rouleau (un moment assez satisfaisant à regarder) et c'est prêt !
Des glaces roulées en France ?
IceRoll, entreprise formée en 2013 par Quentin Bourdonnay et Félix Larchevêque, a rapporté ce concept en France. "J’ai quitté mon école de commerce pour voyager, avec comme objectif de revenir en France pour lancer un projet." ; Déclare Quentin Bourdonnay dans une interview. Le jeune entrepreneur a donc concrétisé son rêve puisque la start-up Ice Rolls voit le jour quelques années plus tard.
Spécialisée essentiellement dans l'évènementiel, l'équipe à diversifié son offre et propose à présent des Food Corner (ou stands éphémères), avec une gamme de produits salés ou sucrés et de boissons pour toutes les occasions. De plus, les glaces, dont les recettes ont été créées avec un artisan glacier, ne contiennent que des produits naturels et de saison.
Vous souhaitez rejoindre la famille Iceroll ?
Si vous êtes majeur et avez un esprit entrepreneurial, ou si vous appréciez la gastronomie, Iceroll souhaite partager son concept en permettant aux jeunes de se lancer en proposant une offre packagée "clé en main" accessible à tous et abordable. Vous serez formés, et vous obtiendrez le matériel nécessaire à la conception des glaces. Sinon, vous pouvez toujours profiter des produits en les dégustant, la prochaine fois que vous irez à Paris.
Si vous êtes curieux, l'entreprise propose des démonstrations sur son site internet : http://www.iceroll.fr/
Un concept original pour un mariage, un anniversaire, où votre prochaine soirée...
Louise Mouquet
Initiation à la « Start-up Nation »
« Ceux qui prendront le risque d'aller trop loin découvriront jusqu'où on peut aller. »
Le 13 avril 2017, pendant les élections présidentielles, le futur président Emmanuel Macron lance le slogan "Start-up Nation" consistant à créer sur 5 ans de nombreuses entreprises innovantes notamment dans le secteur du numérique.
C'est dans cet esprit et dans le cadre de l'enseignement des Sciences Économiques et Sociales que nous avons visité le Mardi 11 Octobre une start-up prénommée 1Kubator.
Arrivés là-bas, nous avons assisté à la présentation d'une start-up soit une entreprise innovante, nouvelle et à fort potentiel connaissant une croissance exponentielle.
Une start-up n'est donc pas rentable car à partir du moment où une start-up devient rentable, elle devient une entreprise au sens classique du terme.
Une start-up a pour objectif de répondre à un problème clé de la vie quotidienne comme par exemple comment rentrer chez soi la nuit sans moyens de transport ou comment aller d'une ville A à une ville B sans véhicule personnel ? C'est ce à quoi les start-up Uber et Blablacar ont répondu notamment.
Afin de résoudre ce problème, plusieurs tests sont effectués jusqu’à arriver à un MVP. Il s''agit d'un modèle fonctionnel répondant directement au problème-clé.
Après cette courte présentation, nous avons été initiés à la notion d'Incubateur qui désigne la structure accompagnant les entreprises dans leur création voir les finançant dans certains cas. Comme le fait notamment la start-up 1Kubator que nous avons visitée.
Après cette longue présentation théorique, nous avons assisté à l'intervention d'un jeune entrepreneur : Louis qui consacre son activité à la vente et revente de vêtements de marque, "Mon travail est d'importer et d'exporter les vêtements à travers des boîtes mystères." Le fait que l'on ne sait jamais précisément ce qu'on va recevoir rendant l'achat ludique.
A travers cette visite, nous avons donc été introduits à l'univers de l'auto-entreprenariat et des start-up permettant d'acquérir des bases solides notamment pour le commerce. Si vous souhaitez en apprendre plus notamment sur le monde de l'entreprenariat, voici quelques éléments vous permettant d'approfondir votre culture.
https://www.1kubator.com/nos-startups
https://bpifrance-creation.fr/moment-de-vie/quest-ce-quune-startup
Ilyes Bouguerra
What will happen to the Commonwealth ?
After the death of Queen Elizabeth II, is it still meaningful to belong to the Commonwealth ?
The Commonwealth countries are a group of former British colonies which have the British King Charles III now as Head of State.Queen Elizabeth II used to be its governor, she was well-liked by her people and reigned for a very long time, so for the Commonwealth, she was the first face of decolonization and a leading figure. For the new generations, cultural heritage is very important and Charles is not liked as much as his mother.
A few countries have already decided to quit the Commonwealth recently, like Antigua-and-Barbuda which became republics after a referendum. For Jamaica, there has been a growing republican sentiment for a few years. As the population's ancestors used to be slaves, and due to the repeated visits of the Royal family overtime , the people claimed louder for slavery reparations but were never responded to by the Royals.
Australia has republican motives too plus cultural ones for the way the Natives were colonized but they haven't said anything about leaving the Commonwealth yet. Moreover, as it is expressed in the word itself , "Commonwealth" is about sharing cultural influence and economic wealth, helping other countries within the organisation. To finish, members of the Commonwealth such as Canada and Rwanda would have the same motives, so we will have to wait and see what they decide.
Sources : The Guardian, BBC News
Noémie Bissonnier
What's going on in Iran ?
How did it begin ? Morality police expanded street patrols to reprimand women seen wearing loose hijabs. Then many people died while demonstrating, both men and women, some people were either injured or missing.
The cause
On September 13th 2022, a 22- year-old Kurdish woman named Mahsa Amini was arrested by the Iranian morality police, and spent three days in a coma before she died . She was hit on the head with a stick and she was also pushed against a car.
The Police denied what happened and said she died because of a « heart failure » although Mahsa Amini's family said she was perfectly fit and healthy.
What is the
"morality police" ?
Also known as Gasht-e-Ershad , it means "guidance patrols". Their mission is to control if people's outfit is conform to the islamic dress code in public.
The Trend
Mahsa Amini's death started a trend on social media ---especially on Tiktok : men and women all around the world, filmed themselves cutting their hair or shaving their head to show solidarity to the Iranian protesters. Now, solidarity is more than needed because the situation is getting worse.
The Figures
According to the NGO Iran Human Rights, at least 448 people have been killed by the regime forces since September, including 51 children.
Louna Gourven et Eli
Source (BBC)
What does inflation represent ?
Last year, with the money you had in your pocket, let's say €50, you could go to the cinema 7 times per year ! Because of the inflation now you can go just 5 times !
Inflation is the loss of buying power of a currency that results in a general increase of prices which is going to last.
It must be distinguished from the increase in the cost of living.
The loss in value of money is a phenomenon that strikes the national economy as a whole (households, businesses, etc.).
Angèle Piton