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N° 1 - Juillet 2023 - Numéro spécial - Plastiques à la loupe | https://carcouet.paysdelaloire.e-lyco.fr/ | Carcouet44 |
Une année riche en découvertes
Des plastiques de l'océan Atlantique à ceux de la mer Méditerranée.
La fondation Tara s'est donnée pour mission d'étudier les océans pour mieux les connaître et les protéger.
En effet on connaît moins les océans que la surface lunaire ! Les analyses génomiques réalisées, lors des premières missions de Tara, à la découverte du plancton ont montré que 90 % des espèces qui le constitue étaient inconnues. Au milieu des ces êtres microscopiques, les scientifiques ont trouvé de nombreux microplastiques ce qui a conduit la fondation Tara à s'intéresser à cette pollution invisible et à son origine.
Après une expédition qui les a mené à nouveau dans toutes les mers du globe, ils ont développé un projet de sciences participatives pour étudier cette pollution sur les littoraux et les berges des fleuves français.
La classe de seconde 1 du lycée Carcouët a participé cette année à cette expérience qui l'a menée jusqu’en Espagne. Dans le cadre d'un échange Erasmus plus, les élèves ont pu échanger avec des élèves de l'IES Sedavi, près de Valence. "Unis par la mer", ils ont pris conscience que tous les microplastiques trouvés dans les océans proviennent de nos déchets qui se désagrègent peu à peu dans l'eau.
Pour stopper cette pollution, une seule solution : diminuer nos rejets et changer nos habitudes ! 175 pays se sont retrouvés à Paris pour préparer un traité contre la pollution plastique qui sera signé en 2024. Ce sont les efforts des scientifiques qui ont permis de montrer l'urgence de cette mobilisation afin de sauver nos océans. Les élèves et les professeurs de la classe de seconde 1 ont contribué modestement à ce travail...
Marine Morandeau,
professeure de SVT
Tara Océan
Un projet engagé contre la pollution.
Tara Océan c'est quoi ?
Tara Océan est un navire de recherche français qui étudie les océans et ses écosystèmes. Le navire à été lancé en 2003 et a effectué plusieurs expéditions scientifiques dans les océans du monde entier.
Cette organisation à but non lucratif a été créée en 2003 par Étienne et Agnès Bourgois pour promouvoir la recherche scientifique et la sensibilisation à la protection de l'environnement marin.
Comment agit-elle ?
Tara Océan agit principalement en effectuant des expéditions de recherches scientifiques dans les océans du monde entier. Pendant ces expéditions, l'équipage de Tara collecte des données sur les écosystèmes marins, la biodiversité, la pollution et le changement climatique. Les données collectées sont ensuite analysées par les scientifiques pour mieux comprendre les océans et leur environnement. Tara Océan contribue également à sensibiliser le public à la protection des océans et à leur biodiversité.
Quel lien entre Tara océan et notre classe ?
Avec Tara Océan, nous avons fait de multiples vidéoconférences pendant lesquelles les scientifiques nous ont expliqué leur projet, tout au long de l'année. Nous avons pu échanger avec eux suite à notre sortie sur la plage de Saint-Nazaire afin de récolter des micro-déchets et des macro-déchets dans le but de les leur envoyer pour que les chercheurs les analysent.
Qu'est ce que ce projet nous a apporté ?
Grâce à ce projet, nous avons vraiment pris conscience de l'impact que la pollution a sur la Terre et principalement sur les écosystèmes marins. Cela nous a poussé à faire de plus en plus attention à notre consommation de plastique.
Il nous a également fait prendre conscience que des personnes se dévouent à essayer de sauver notre planète et à faire de la sensibilisation pour une vie plus longue pour cette dernière.
Farah, Naïla et Soundous
Visioconférence avec un scientifique du projet Tara
Les enjeux écologiques et méconnus du monde marin.
Dans le cadre de notre projet scolaire Tara, notre classe, avec d'autres écoles françaises a pu participer à une visioconférence animée par un scientifique de la fondation Tara, Jean-François Ghiglione.
Nous avons discuté ensemble de la préservation des océans et de la question de la pollution plastique.
La fondation Tara
La fondation Tara Océan est une institution qui développe une science ouverte de l'océan, innovante et inédite. Son but est de prédire, d'anticiper et de mieux appréhender les risques climatiques.
Elle cherche aussi à protéger la biodiversité.
Qu'avons nous découvert ?
Un bateau qui s'appelle TARA, produisant peu de déchets et ayant pour but de sensibiliser. Ce bateau fait des escales dans le monde entier pour éduquer les jeunes générations et le grand public et mobiliser les décideurs politiques. Les scientifiques présents dans le bateau font des prélèvements d'eau et envoient les résultats à des laboratoires qui les étudient.
Un exemple d'expédition
De 2018 à 2021 Jean-Francois Ghiglione a participé à une expédition dans le Pacifique qui s'appelle Tara Pacifique. Il a découvert le Gyre du Pacifique Nord, appelé plus couramment le 7éme continent. C'est une zone où il y a beaucoup d'accumulation de plastique. Ce n'est pas vraiment un continent sur lequel on peut marcher, mais c'est la taille d'un continent. Ce continent de déchets fait six fois la taille de la France.
Pour plus d'informations : https://fondationtaraocean.org/
Samira et Mariama
Un voyage « pas comme prévu »
Une journée à Saint-Nazaire dans le cadre du projet « Plastique à la loupe ».
Nous avions rendez-vous à 7h55 pour prendre le train direction Saint-Nazaire, pour ramasser des déchets. Tout le monde somnolait de si bon matin. Le trajet a duré 1h45, ce qui a permis à tout le monde de bien se réveiller ! Car sinon, on serait très mal partis.
Le voyage en train
Durant ce trajet, Mme Morandeau, professeure de SVT, nous a fourni une fiche dans laquelle nous devions répondre à des questions tout au long de la journée en rapport avec Saint-Nazaire, Nantes, la Loire et le projet Plastique à la loupe. Fiche que la moitié de la classe a perdu !
Visite du bunker
Arrivés à Saint-Nazaire, nous nous sommes rendus dans un ancien bunker occupé par les allemands durant la Deuxième Guerre Mondiale. A l'intérieur, nous avons pu apercevoir des impacts de balles sur les murs. Ensuite, nous sommes montés au dessus du bunker pour voir le pont de Saint-Nazaire avec une sorte de longue vue qui permettait de voir le pont en plus gros : sa longueur et son architecture nous ont impressionné. Nous avons aussi vu les constructions des bateaux de croisières qui n'étaient rien comparé à celui de Jeff Bezos.
La promenade
Nous avons fait un petit aparté par "Le Petit Maroc", un quartier de Saint-Nazaire dont le nom fut donné dans les années 30, en raison des marins bretons qui y vivaient et qui se rendaient sur les côtes marocaines pour aller pêcher. Avant cela, son nom était "le Vieux Saint-Nazaire".
Notre voyage à Saint-Nazaire, ville qu'on ne pensait pas être si impressionnante, nous a permis de nous cultiver. Le trajet n'était pas vain car les grandes marées nous ont déposé des déchets.
Tani, Mohamadou, Manyl et Mohamed
Une mission micro-déchets bien arrosée
Petites mésaventures pour grands aventuriers.
Le 13 octobre 2022, les élèves de seconde 1 du lycée Carcouët sont allés dans la ville de Saint-Nazaire, afin de réaliser une collecte de déchets dans le cadre de leur projet « Plastique à la loupe ».
En immersion vers la pollution
Les élèves ont pris le train aux environs de 8h30. Après un voyage de 45 minutes, ils sont enfin arrivés à Saint-Nazaire. Une fois sur place, ils ont brièvement visité la ville à travers une balade jusqu'à la base sous-marine où ils ont retrouvés un guide. Le guide leur a raconté l'histoire de la ville à travers différents endroits. Les élèves, émerveillés, ont rempli un questionnaire avec les informations qui leurs ont été données.
Une petite plage pour de grands aventuriers
Vers midi, la classe est allée pique-niquer sous un préau face à la mer. Ensuite, les élèves se sont parés de bâches, pelles, seaux, gilets jaunes, et d'un mètre, afin de commencer la collecte de déchets sur la plage. Malheureusement, la météo n'était pas au rendez-vous ! En effet, ce jour-là, la ville a connu de fortes pluies et beaucoup de vent. Il faisait froid, ce qui a rendu la tâche ardue. Certains collectaient les micro-déchets, et les autres les macro-déchets. Ce fut une aventure rocambolesque, surtout si on évoque le fait que certains n'avaient pas de cirés, et que personne n'avait de bottes ! Une fois le prélèvement suffisamment important, des plaintes et des grognements se sont fait entendre. Les élèves et les professeurs ont repris la route vers la gare, dans la joie et la bonne humeur ! Nous laissons imaginer aux lecteurs l'état des élèves dans le train du retour.
Madie et Aliza
Moins de déchets dans la mer !
Découverte : Saint-Nazaire une ville portuaire.
Quelques informations
Saint-Nazaire est une ville portuaire située a l'ouest de la France. Elle compte aujourd'hui plus de 70 000 habitants. Sa superficie est de 46,79 km2. Son grand port maritime est utilisé de façon commerciale, il est situé en bout d'estuaire de la Loire. Nous y trouvons des constructions mécaniques et métallurgiques, agroalimentaires, aéronautiques. Il fut construit pendant huit ans, avec d'importantes modifications au fil des années. Il est à présent compté comme l'un des plus grands ports de France, se plaçant dans le top cinq, après Dunkerque et suivi de Rouen.
Déroulement de la journée
C'est le 13 octobre 2022 que notre classe de seconde est partie a St-Nazaire. Pour y aller, nous avons pris le train. Une fois arrivés, dans la matinée, nous avons parcouru la ville dans la joie et la bonne humeur, malgré le temps qui n'était pas au rendez-vous.
Nous avons trouvé un abri où nous nous sommes entrainés par groupe afin d’être efficaces pour le ramassage des déchets. Il pleuvait encore, alors nous avons mangé notre pique-nique, qui nous a redonné de la force. C'est alors que nous nous sommes dirigés en direction de la plage, certains sous des bâches, protégés partiellement de la pluie ! Arrivés sur le sable, nous avons délimité une zone que nous avons par la suite inspectée. La classe était séparée en deux, une partie s'occupait de ramasser des macros-déchets et l'autre s'occupait des micros-déchets, pour les analyser. Ce travail minutieux accompli, nous sommes rentrés fatigués, trempés, mais heureux d'avoir contribué au projet Tara.
Clémence et Nyla
Histoire de la base navale
Créé avant le début de la Seconde Guerre Mondiale, le port de Saint-Nazaire est l'un des plus vaste de la côte Atlantique française. Avec une longueur de 301 mètres, prés d'un demi-million de mètres cube de béton a été coulé pour ériger cet élément stratégique de la bataille de l'Atlantique .
La Construction du port
Les travaux débutent en février 1941 et s' achèvent seulement 16 mois plus tard.
Saint-Nazaire a eu un commerce florissant mais après la Guerre, le quartier de la base a été laissé peu à peu à l'abandon.
Le port dans l'Histoire
Aujourd'hui encore, le port de Saint-Nazaire reste le plus important dans l'histoire. On en parle même dans le romans de Maupassant Pierre et Jean.
Le port aujourd'hui
En 1994, la municipalité de Saint-Nazaire décide de lancer le projet "ville-port" destiné à réhabiliter la zone de la base qui n'est plus alors qu'une vaste friche industrielle.
Aujourd'hui, environ 33,6 millions de tonnes de marchandises transitent dans le port. Il est le quatrième port de France et le premier port agroalimentaire. Il obtient la première place du négoce de bois.
A ce jour Saint-Nazaire est devenu une ville attractive grâce à ses 20 plages et ses nombreux sites à visiter .
Rayene, Aïssata et Asma
Connaissez-vous vos couleurs ?
Savez-vous trier
vos déchets ?
Les poubelles de couleurs sont utilisées pour le tri sélectif des déchets.
En France, le code couleur pour les déchets courants est le suivant : la poubelle verte pour le verre, la poubelle jaune pour le plastique et les emballages, et la poubelle bleue pour le papier et le carton.
La poubelle noire, grise ou marron, est utilisée pour les déchets non-recyclables.
Il est important de respecter le code couleur pour faciliter le tri des déchets et aider les hommes et les femmes qui travaillent.
Cela permet de séparer les déchets recyclables des déchets non-recyclables et de faciliter leur traitement.
Pour le tri des déchets, il est également possible d'utiliser des couleurs pour identifier les différents types de déchets.
Par exemple, le jaune peut être utilisé pour le papier et le carton, le bleu pour le plastique et les emballages, le vert pour les déchets verts ou biodégradables, le rouge pour les déchets dangereux et le noir pour les déchets non-recyclables.
Alors, connaissiez-vous
vos couleurs ?
Maintenant, plus d'excuses pour ne pas trier vos déchets !
Axel, Daniel et Tiago
Dans les coulisses du tri des déchets
Début Novembre, nous sommes allés visiter l'usine Arc-en-ciel, située à Couëron.
Début de la visite
Dès le début de la visite, nous avons pu observer des camions déposer beaucoup de déchets dans l'usine. La visite a alors réellement commencé. Nous avons observé que les objets étaient triés dans de différents convoyeurs trieur en fonction de leur composition et de leur taille. Mais ce n'est pas tout, nous avons remarqué que malgré l'automatisme des machines dans l'usine quelques ouvriers y travaillent pour les tâches les plus précises, comme trier les petits déchets et vérifier le triage des autres convoyeurs trieurs.
Ce que nous avons appris
Nous avons pu jouer à des jeux éducatifs qui nous ont appris le monde du recyclage. Par exemple quels types de déchets sont associés aux différentes poubelles de tri. Dans cette journée nous avons pu découvrir comment marche une usine de tri. Nous avons aussi appris que malgré la mise en place des poubelles de tri, beaucoup de déchets se retrouvent dans les mauvaises poubelles. La prévention et l'éducation sont nécessaires. Cette visite nous a permis de comprendre la gestion des déchets de notre ville et les problèmes que l'usine rencontre avec le surplus et les défauts de notre système de consommation comme la surproduction. La visite s'est terminée sur un pique nique avec la classe.
Joy, Isidore et Belahouel
L'art du recyclage
Ramassage raté
Durant notre sortie à Saint-Nazaire, nous sommes allées à la plage dans le cadre du projet "plastique à la loupe", mais aussi dans un but artistique. Le but était de créer des objets utiles pour donner une seconde vie aux objets ramassés.
Malheureusement, nous n'avons pas pu récolter une quantité suffisante de déchets pour nos objets. Est-ce que cela veut dire que les gens sont propres ? Pas du tout ! La plage avait été nettoyée avant notre arrivée ! De ce fait, il ne restait majoritairement que des micros déchets, rien d'exploitable pour notre projet.
Système D
Avant l'arrivée de nos correspondants venus de Valence, nous avons pu débuter la création de nos objets, mais chez nous, par groupe de deux.
À l'aide de déchets ménagers recyclés, nous avons créé des objets utiles, pour leurs donner une seconde vie. Par exemple, nous avons fabriqué des porte-savons, des nichoirs, des pots de fleurs, des rangements, trousses, arrosoirs, boîtes à souvenirs, tirelires, peluches.
Comme quoi, il suffit de peu de choses pour être créatif !
Honetro et Anissa
Info intox
Selon notre guide touristique, les murs de la base sous-marine de Saint-Nazaire ont été construits pendant la Seconde Guerre mondiale par des travailleurs forcés sous l'occupation Allemande. Ceux-ci ont été exploités pour protéger les sous marins Allemands des attaques alliées pendant la guerre.
Les constructeurs de ces murs étaient des espagnols arrêtés ou des fuyards d'un régime politique incarcérés dans des camps de travaux forcés.
Ces murs étaient tellement solides qu'ils ont résisté à de nombreuses attaques et bombardements. Cependant, dans la ville, des rumeurs se sont répandues. On dit que ces murs abritent encore aujourd'hui des secrets de guerre ou des mystères cachés.
Radioactivité
"Attention il ne faut pas toucher les murs !" nous prévient notre guide. Une de ces rumeurs qui circule raconte que les murs sous-marins de la base auraient été contaminés par des substances radioactives lors d'expériences secrètes menées par les nazis. Certains prétendent même que des effets néfastes de cette contamination pourraient se faire ressentir de nos jours. Encore un mystère non résolu !
Info ou Intox ?
En fait, Les rumeurs concernant ces murs radioactifs sont faussées, c'est un mythe.
Mais il y a aussi une part de fait réels dans cet article. Par exemple, il y a bien eu des travaux forcés : il s'agissait d'espagnols républicains forcés par les autorités allemandes à la construction des murs de la base.
L'armée française a aussi du être forcée à construire une base sous-marine solide permettant de résister à des raids aériens, des bombardements par les alliés.
C'est pour cette raison qu'aujourd'hui la base est classée site historique et touristique.
En conclusion, les rumeurs concernant la contamination radioactive des murs de la base sous-marine de Saint-Nazaire ne reste que des mythes. Cependant il est vrai que des travailleurs forcés, notamment des républicains espagnols, ont participé à la construction de ces murs pendant la Seconde Guerre mondiale.
Gadji, Soann et Yassine
Qu'avons-nous fait avec les déchets ?
Après avoir ramassé les déchets à Saint Nazaire, nous avons suivi les différents protocoles envoyés par la fondation Tara. Les chercheurs auront ainsi de nouvelles données.
Pour commencer, nous avons séparé les déchets en trois catégories : les macrodéchets ( > 2cm), mésodéchets et les microdéchets( < 2cm).
Tri des macrodéchets
Une première partie de la classe a étudié les macrodéchets, qui ont été ramassés à la main sur la plage. Ils les ont classés par catégories sur une feuille blanche. Des cercles désignaient les différentes catégories : verre, plastique, tissu ou déchets provenant de la pêche. Puis, ils les ont pris en photo et les ont envoyés à la fondation TaraOcean. Ce protocole est conçu pour connaître l'origine des déchets les plus fréquents sur les plages, pour alerter le gouvernement et limiter leur production.
Tri des méso et microdéchets
La deuxième partie de la classe a étudié les méso et microdéchets. Le protocole consistait à utiliser l'eau pour les ramasser dans un seau. Les déchets étaient donc uniquement constitués de plastiques. Enfin, l'ensemble des données a été compilé dans un tableur qui a été envoyé à un laboratoire du CNRS, ainsi que les mésodéchets pour une analyse chimique. Ce que cherchent les scientifiques est de déterminer l'origine de chaque déchet.
Notre travail leur sert à créer de nouvelles bases de données. Les classes peuvent se faire de nouvelles expériences : cela s'appelle de la science participative et nous sommes fiers d'y avoir participé !
Yasmine, Téa et Zéphinoë

Les résultats de notre collecte de plastique
Observez avec nous les résultats de notre expérience à Saint-Nazaire avec la fondation Tara.
Sept mois après notre prélèvement à Saint-Nazaire, la fondation Tara nous a envoyé les résultats nationaux ainsi que ceux de notre site.
Les déchets retrouvés
Parmi les déchets que nous avons retrouvés, on observe plusieurs tailles et types de matériaux.
Les macrodéchets sont les plus visibles car ce sont les plus gros ! En effet, leur taille dépasse 2.5 cm, c'est pour cela que nous en avons retrouvé pas moins de 194 par 100 mètres (la médiane en 2021 était de 210 déchets pour 100 m de plage) ! Ces macrodéchets collectés sont majoritairement composés de plastiques, ils représentent 66 % de nos macrodéchets, soit plus de la moitié, et si nous observons de plus près leur typologie, sur le podium des déchets les plus fréquents, on retrouve en troisième position les déchets issus des activités maritimes comme la pèche, juste derrière les contenants rigides, et en pôle position, les sacs et emballages souples.
Mais les macrodéchets ne sont que la partie visible de l'iceberg, en effet on retrouve également des mésoplastiques (5-25 mm) ainsi que des microplastiques (1-5 mm) que l'on collecte plus difficilement à cause de leur petite taille. En totalité nous en avons trouvé 380 par 100 mètres (pour une médiane de 467 pour 100 m de plage en 2021). Ce nombre est composé à 75 % des mésoplastiques et 25 % de microplastiques. 76 % de ces derniers sont du plastique dur et les trois quarts sont très dégradés signe qu'ils ont passé beaucoup de temps dans l'eau. La quantité des méso et microplastiques est plus importante que celles des macrodéchets et on retrouve ce résultat sur toute la France. Comme l'expliquent les chercheurs de Tara : "L’essentiel de la pollution plastique est une pollution de petite taille, faite de petits morceaux qui se dispersent facilement et sont donc très difficiles à collecter".
Quelques macrodéchets phares
Dans notre top 5, on trouve les emballages fins, les paquets de chips et confiseries, suivis par les petits sacs plastiques et les contenants de boissons. Parmi les macroplastiques cibles, nous avons ramassé 4 mégots par 100 mètres, ainsi que 16 contenants de boisson par 100 mètres.
... et leurs origines possibles
Les quantités importantes d'emballages souples retrouvés (60 pour 100 m de plage) pourraient provenir des déchets laissés après leurs pique-niques par les nombreux usagers de la plage du petit Traict. En effet cette plage est située au coeur de la ville de Saint-Nazaire et de nombreux citadins viennent s'y détendre. A proximité on trouve plusieurs restaurants et des ventes de nourriture à emporter. La ville, consciente du problème a installé plusieurs poubelles pour inciter au ramassage des déchets.
1 an passé et des progrès !
Nous avons eu accès aux résultats d'un collège qui a effectué un an avant nous des prélèvements sur la même plage, à peu près à la même période, en octobre.
Nous avons pu comparer leurs résultats aux nôtres pour essayer d'observer et de comprendre les potentielles évolutions.
En premier, la typologie de plastique a changé entre ces deux années, contrairement à celle de 2022 qui était en particulier les sac et emballages plastiques, en 2021 c'était surtout des PUU (plastiques utilisés pour les tuyaux des sanitaires). On remarque une très forte amélioration du côté des mégots retrouvés, en effet en 2021, 230 par 100 mètres ont été récoltés contre seulement 4 par 100 mètres en 2022 ! Cette diminution de mégots ramassés peut être due à un sensibilisation plus forte d'années en années ou à un nettoyage plus efficace de la plage.
Marine et Clémentine
L'incroyable lac de la Albufera
L'écosystème d'un lac d'Espagne situé à Valence.
La formidable classe de seconde 1 du lycée est partie à Valence pour un échange scolaire avec des Espagnols. De multiples lieux ont été découverts !
Découverte du lac
Lors de ce voyage, ils sont allés sur le lac de la Albufera. C'est un lac naturel d'eau douce, anciennement d'eau salée, qui est à présent protégé. Le lac s'étend désormais sur 2 100 hectares, auquels s'ajoutent 14 100 hectares de zones inondables consacrées à la culture du riz, plus la bande de littoral qui la sépare de la mer. Au total, cette zone de 21 120 hectares abrite une grande variété d'espèces aquatiques, animales et végétales, ainsi qu'une multitude d'oiseaux spectaculaires. Incroyable non ?!
Une rencontre époustouflante
Les élèves, avec leurs correspondants espagnols, ont découvert, avec des guides, le lac en barque. C'est un site naturel extraordinaire ! Une température agréable amplifiait le sentiment de bien-être. Ce lieu nous a déconnecté de la réalité durant un tour d'environ 45 minutes. Les élèves étaient constamment entourés de volatiles de toutes espèces confondues, comme des flamants roses, des canards et des mouettes. La biodiversité de cet environnement est étonnante ! Il y a aussi une tour de garde pour contempler l’immensité du lac et l'étendue des roseaux majestueux.
En épilogue
Les élèves des secondes ont donc découvert un lac magnifique durant ce voyage scolaire. Ce lieu les marquera sûrement durant un long moment, en leur donnant peut-être envie d'y retourner (ce qui est déjà le cas pour certains). Ce lieu magnifique où le calme règne est à visiter absolument !
Nohlan et Maële
Valencia, un viaje bajo el mar
Suivez la classe de seconde 1 dans son voyage sous la mer à l'aquarium de Valence.
Dans le cadre de notre voyage en Espagne, nous avons eu la chance de visiter le septième plus grand aquarium d'Europe : l'Océanografic de Valence !
Des espèces diverses
Cette activité nous a permis d'approfondir le projet « Unis par la mer ». Lors de cette journée, nous avons pu voir de nombreuses espèces animales sous marines dans leurs différents milieux de vie, comme des bélugas et des drôles de pingouins dans la zone arctique, ou les mystérieux requins et les tortues dans des eaux plus chaudes. L' incroyable expérience d’apercevoir des requins était encore meilleure car nous sommes passés dans des tunnels qui nous donnaient l'impression de nager avec eux, c'était super captivant. Nous avons également pu observer de nombreuses espèces de méduses, des élevages de petites méduses roses en passant par les grandes bleues ou les phosphorescentes !
Les dauphins font leur show
Dans l'après-midi, nous avons eu la chance de pouvoir assister à un impressionnant spectacle de dauphins qui a été beaucoup apprécié par notre classe, surtout parce que le public était invité à participer au spectacle ! Nous avons fait un kahoot avec des questions sur les dauphins qui nous ont permis d'en apprendre plus sur cette espèce, comme le fait que les orques et les dauphins font partie de la même famille. De plus, la grande gagnante a pu se rendre auprès des dauphins et participer au spectacle, durant lequel, les dauphins ont fait des pirouettes et ont nagé avec les soigneurs. Ils nous ont fait vivre un moment inoubliable ! L'avis des élèves sur ce spectacle est unanime : « Ce spectacle était une expérience unique ! Et les dauphins étaient mignons. »
Clémentine Erdeven et
Marine Labedan-Meyer