"Le projet est transversal, en français et en anglais. Il permet aux étudiants de découvrir le chemin de fer et l'écriture journalistique", décrit Christelle Beuget, professeure de communication. Au CDI, Ludivine Chupin accueille les deux enseignantes, dont medame Le Goff, professeure d'anglais. Les étudiants ont pour mission d'écrire, de mettre en page et d'illustrer un journal de 4 pages. Les thèmes abordés les concernent directement : "Qui sont les étudiants de BTS Com' ?", "24 heures avec un étudiiant", "Nouveau référentiel". Deux groupes se chargent des publicités : la première valorise le CDI qui nous accueille chaleureusement. La seconde est un clin d'oeil au BDE (Bureau Des Etudiants), réactivé cette année à l'initiative de Léa Garreau (2ème année de BTS Communication). Pour finir, Mallaury et Célia collaborent sur un dessin de presse original.

Par ailleurs, la classe profite de deux belles opportunités. Curieux, Eric De Grandmaison, journaliste reporter, vient à la rencontre des étudiants. Il leur présente le métier et ses expériences de photojournaliste de guerre. L'échange est captivant ; les questions des jeunes communicants fusent.

Deuxième surprise : l'interview d'une célébrité ayant étudié dans notre lycée. Clément, Benjamin et Félix se lancent dans une quête aux contacts. C'est Linda Hardy, Miss France 1991 et comédienne, qui leur répond et accorde, en classe, une interview d'une heure au téléphone. Moralité : "Tout est possible à qui veut essayer !"

Ancienne Miss France et comédienne, Linda Hardy a étudié au Lycée Carcouët. Elle nous consacre une heure de son temps, par téléphone, et répond à nos questions.

Linda garde de bons souvenirs du lycée Carcouët. Particulièrement studieuse, elle sortait assez peu sur Nantes. Nous écoutons néanmoins quelques anecdotes. Elle obtient son Bac Scientifique et pense d'abord devenir pédiatre. Le souvenir de 3 professeures de Carcouët reste gravé dans sa mémoire : notre échange serait donc l'occasion d'un clin d'oeil. La comédienne nous confie : "J'ai vraiment des souvenirs incroyables de ses profs de maths, physique et philosophie. Voyez à quel point ça peut être puissant d'être face à des gens qui ont envie de transmettre et qui aiment leur métier". Au cours de l'entretien, Linda Hardy nous livre de précieux conseils pour notre vie d'étudiants et notre vie professionnelle. Elle souligne l'importance de suivre son instinct et de ne pas se laisser intimider : "Ce qui nous empêche de demander, c'est la peur d'avoir un refus. Mais cela touche notre ego. Il ne faut pas en avoir peur. On m'a dit plus de NON que de OUI dans ma carrière au cinéma. Pour être convaincant, il faut être passionné, et c'est valable dans tous les domaines, y compris dans la communication. De la passion, un objectif : voilà la recette de votre réussite".

Benjamin Souffleur, Félix Seznec, et Clément Pincebourde

"Vous êtes des anciens élèves du lycée Carcouët. Pourriez-vous nous apporter votre témoignage ? Qu'est-ce que le BTS Communication vous a apporté ?". Quelques mots sur LinkedIn ont suffi à collecter les impressions d'anciens étudiants de BTS Communication au lycée Carcouët.

Julia Buffa  : "Le BTS communication m’a permis d’acquérir des connaissances théoriques et pratiques mais aussi les bases de la communication. Elles me sont encore utiles aujourd’hui." Julia se dit plus à l'aise en 3e année d’études supérieures "puisque je maîtrisais déjà beaucoup de notions (conduite de projet). Mon école actuelle (SciencesCom) nous pousse à travailler en groupe le plus possible. Si je devais comparer avec le BTS, je dirais avoir 2 ou 3 fois plus de travaux à effectuer à plusieurs."

Lisa Lohier  : "Le BTS m'a apporté une expérience professionnelle grâce aux stages et la connaissance du milieu de la communication, avec lequel je suis potentiellement amenée à travailler dans l’audiovisuel".

Alix Delattre  : "Grâce à mon BTS j’ai acquis des compétences en commerce, communication, management, droit et économie. C’est une formation très générale et enrichissante. C'est une formation courte qui permet d’étudier plusieurs domaines. En BTS, j’appréciais l’accompagnement des professeurs et la proximité avec la classe. C’était bien plus simple pour apprendre et progresser, ce qui l'est moins dans le cas de grandes écoles car nous sommes 100 par promotion."

Charelle Nkuansambu,
Mina Mahri
et Mohamed El khadri

Our high school is at the heart of the Val de Chézine, you can enjoy the parks during lunch breaks or after the courses, you can have a good nap, meet with friends, practice sports like running, work with music or read a book. There are many ponds, but you cannot swim in them. The Dervallières swimming-pool welcomes you to take a dip or three.The school is served by several bus lines such as 54 and C6 which take you to the city center. The C20 line or the tramway 3 are nearby Lycée Carcouët. It is therefore easy to access for students who do not own a car. Nevertheless, there is a parking lot and many free parking spaces around the school for young drivers. Lycee Carcouet is a 5-minute drive from Atlantis, and has many shops nearby (bakery, fast food, gym, supermarket). It is a good alternative for those who do not wish to eat at the school restaurant.

The school is a secure place with an access card reserved for students. There are several corners for relaxation and work, such as the library where you can read, but also work thanks to the various resources available (computers, books, printers...), or the students' common room and the cafeteria for pleasant moments.

Manon Perrier
and Anna Jouannic

Charge mentale & manque de sommeil

“Il fallait s’y prendre à l’avance et gérer votre temps”, répète l'enseignant exaspéré. Martin (nom d'emprunt) est fatigué d'entendre la même rengaine. Plus facile à dire qu’à faire ! Entre l'angoisse de ne pas s'être trompé d'orientation, les examens, la multitude de devoirs, les tâches ménagères et le bouleversement que peut causer un changement de vie, les étudiants sont souvent en proie à un fort stress. La journée type d’un étudiant ressemble à ceci : réveil brutal d’une nuit trop courte, 7h de cours, courses, retour chez soi, manger, nettoyer, gérer ses comptes (trop justes), puis prendre son service de 4h chez Macdo®… Et les (très nombreux) devoirs dans tout ça ? Obligé de les faire de 22h jusqu’à tard dans la nuit. Dans un emploi du temps étudiant, peu de place pour les loisirs. Martin, 19 ans, est éreinté.

Si seulement ! Mais comment être en forme ? Martin subit une quantité toujours plus grande de devoirs et de projets à rendre avec des délais serrés. Dés la rentrée, le jeune homme a très vite compris que ses études ne seraient pas compatibles avec son job étudiant ! Mais que faire ? Epuisement, mauvaises notes, stress : il en paie le prix fort !

Source de stress N°1 : les difficultés financières

Le porte-monnaie d’un étudiant ressemble à une véritable passoire. Sitôt reçu sitôt écoulé ! Comme tout le monde, Martin cumule les frais : loyer, courses, transports, abonnements, habillement, études. Pour financer cela, Martin aurait 3 options : les bourses, l'aide des parents ou le job de 15 heures. "Loin de constituer une nouvelle lubbie, beaucoup d'étudiants travaillent par nécessité. Le budget d’un jeune est restreint, au point que certains réduisent leur portion quotidienne de nourriture pour ne pas finir le mois dans le rouge ! Chaque histoire est différente, mais la précarité étudiante existe. Pour bon nombre d'étudiants en BTS, travailler pendant ses études est nécessaire", confirment nos 3 rédactrices. Disclaimer : Il existe des aides pour ceux dans le besoin (Crous).

Source de stress n° 2 : la santé

Besoin d'un médecin ? Mallaury témoigne : "J'ai du prendre un rendez vous avec un médecin de Font Romeu pour avoir un arrêt de maladie et un arrêt de travail". Trouver un médecin quand on étudie loin de chez soi : Un vrai jeu de piste ! Quant au jeune campagnard qui se trouve seul dans un 9m2 en pleine ville, Nantes de surcroît, il a effectivement de quoi paniquer !

Une note positive !

La vie d’étudiant n’est pas toute noire : la rencontre de nouvelles personnes, l’apprentissage de l’autonomie, la liberté… Et surtout, les soirées BDE et les tarifs étudiants !

Norah Holive,
Capucine Texier,
et Maëlle Le Néouanic

Le programme, en place depuis 2009, se transforme dès la rentrée 2023. Le but est de former les futurs communicants aux supports existants, innovants et/ou en devenir.

Le référentiel du BTS Communication a été modifié plusieurs fois depuis sa création en 2009. Quelles seront donc les différences entre les deux versions 2009 et 2023 ?

A l'origine, le référentiel était basé sur un système de cinq unités de formation. Le nouveau référentiel de 2023 propose six unités de formation : la structure même du programme change. Quid des emplois du temps en première et deuxième année ?

Ensuite, le nouveau référentiel met davantage l'accent sur les compétences numériques, notamment en ce qui concerne l'utilisation des outils numériques et logiciels dans la communication. Il tend à développer chez les futurs professionnels la stratégie digitale, le marketing digital et les derniers outils de mesure des performances.

Ce dernier permet d'améliorer le développement des compétences relationnelles, en encourageant les étudiants à développer leur capacité à travailler en équipe, et à communiquer efficacement. Une nouvelle option facultative "Entrepreunariat" voit le jour. L'engagement étudiant demeure et permet d'obtenir des points supplémentaires.

Enfin, le nouveau programme met l'accent sur l'acquisition de compétences professionnelles pratiques, telles que la rédaction de contenus, la création de supports de communication visuelle, la gestion de projets de communication et l'organisation d'événements.

En résumé, la réforme du BTS Communication met davantage l'accent sur les compétences numériques et relationnelles, ainsi que sur l'acquisition de compétences professionnelles pratiques pour préparer les étudiants à travailler dans un environnement de communication en constante évolution.

Emma et Maëlys