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N° 2 - Juin 2025 | https://www.lycee-maritime-nantes.fr/ |
Une année riche !
Alors que l’année scolaire touche à sa fin, nous pouvons tous être fiers du chemin parcouru. Cette année encore, les élèves du lycée maritime ont fait preuve d’un engagement remarquable, tant dans leur travail que dans leur participation à la vie de l’établissement. Les projets n’ont pas manqué : qu’ils soient techniques, sportifs ou environnementaux, ils ont permis à chacun d’apprendre autrement, de découvrir, de s’exprimer et de s’investir dans une dynamique collective.Les nombreuses sorties pédagogiques, en mer comme à terre, ont offert des expériences concrètes. Grâce à elles, les apprentissages ont pris tout leur sens, nourris par le réel et par les rencontres. Les équipes pédagogiques et éducatives, que nous remercions vivement, ont su accompagner les élèves dans ces aventures formatrices avec exigence et bienveillance.Le lycée maritime a une nouvelle fois démontré sa vitalité, son ouverture, et sa capacité à former des jeunes compétents, curieux et responsables. À toutes et tous, bravo et merci. Et à ceux qui voguent vers de nouveaux horizons : bon vent !
Alban Salmon, Directeur
Des tournois mémorables
Le Lycée Maritime Jacques Cassard en Ébullition avec Deux Tournois Sportifs Mémorables !
Le lycée maritime Jacques Cassard a récemment vibré au rythme de deux compétitions sportives électrisantes : un tournoi de baby-foot et un tournoi de football. Élèves et professeurs se sont rassemblés pour soutenir leurs champions, dans une ambiance survoltée et pleine de surprises.
Le Baby-Foot s’embrase
Le tournoi de baby-foot a transformé le lycée en véritable terrain de jeu. Des équipes dynamiques, composées d’élèves motivés, se sont affrontées dans des matchs serrés où chaque coup de poignée pouvait faire basculer la victoire. Les retournements de situation ont tenu les spectateurs en haleine, tandis que les joueurs démontraient leurs prouesses techniques et leur esprit d’équipe. Après des duels acharnés, ce sont les secondes CGEM qui ont décroché la première place, suivis par les premières Pêche, qui ont assuré une belle deuxième place.
Le Tournoi de Football : une finale inoubliable
De son côté, le tournoi de football a démarré le 4 mars avec un match d’ouverture opposant les secondes CGEM aux terminales CGEM. Ces derniers, vice-champions de la précédente édition, étaient les favoris. Et ils ont affirmé leur supériorité en remportant leur premier match sur un score sans appel de 4-0. Les matchs de phase de poules, d’une durée de 15 minutes, ont offert un spectacle équilibré avec des scores serrés. Les rencontres de classement se sont quant à elles prolongées 30 minutes avec une mi-temps. Le match le plus marquant de la compétition a été la grande finale, où les premières CGEM ont réalisé l’exploit de battre les tenants du titre 3-0. Ce triomphe des challengers restera gravé dans les mémoires ! Les premières EMM ont quant à elles complété le podium en terminant à la troisième place.
Un Rendez-vous Incontournable en 2026
Ces deux tournois ont prouvé une fois de plus à quel point le sport peut rassembler et faire vibrer une communauté. Entre suspense, adrénaline et fair-play, chaque élève a vécu une expérience unique. Rendez-vous l’année prochaine pour une nouvelle édition encore plus palpitante !

Le projet KISS : un trimaran au cœur de la pédagogie maritime
C’est au hasard d’un déjeuner au lycée des Sables-d’Olonne que l’idée a germé : le proviseur du lycée maritime Jacques Cassard découvre l’existence du projet KISS, un programme original lancé par l’association Les Glénans. Objectif : permettre à des lycées techniques et maritimes de construire un trimaran pédagogique à partir d’un kit fourni. Séduit par le projet, le proviseur dépose un dossier de candidature. Grâce à l’atelier de construction mécano-soudée déjà existant au sein de l’établissement, ainsi qu’à la spécialisation “bac pro voile”, le lycée est sélectionné. Dix kits étaient disponibles pour toute la France, et celui de Jacques Cassard fait partie de la deuxième vague de construction. Le projet, évalué à 45 000 €, est entièrement financé par des partenaires de l’association, sans coût pour le lycée. Il inclut : le kit complet du bateau, une semaine de navigation à l’école des Glénans pour les élèves de TCGEM et, à terme, une grande régate inter-lycées prévue au printemps 2026. Une fois le trimaran terminé, il appartiendra au lycée et sera utilisé pour des activités pédagogiques, notamment les cours de voile des classes de seconde. Il sera probablement stocké au port du SNOS à Saint-Nazaire. Ce projet s’inscrit dans une démarche plus large de décarbonation du transport maritime. En formant des élèves à la voile dès le lycée, l’établissement répond aux attentes des armateurs de cargos à voile (comme Neoline ou TOWT), qui cherchent des marins déjà initiés à la navigation douce. En parallèle du projet KISS, le lycée développe aussi son implication dans la course au large, participe à des événements comme le Spi Ouest-France, et renforce son identité autour de la transition écologique. Un projet technique, éducatif et engagé pour former les marins de demain
Arthur BLANLOEIL
Plongée au cœur du salon de l’Agriculture
Immersion au salon de l'Agriculture : entre tradition et avenir des filières maritimes.
Du 24 février au 3 mars 2025, Paris a accueilli le Salon International de l'Agriculture, un événement incontournable qui rassemble chaque année plusieurs centaines de milliers de visiteurs. Cette édition a eu une saveur particulière pour moi, puisque j’ai eu la chance d’y participer non pas en tant que simple visiteur, mais en tant qu’animateur du stand des lycées maritimes.
Sur le stand des affaires maritimes, chaque lycée maritime s’est relayé afin de promouvoir les métiers de la mer, mettant en lumière la richesse et la diversité des formations proposées. C’était une première expérience pour moi, et j’avais pour mission de présenter les différentes matières enseignées dans nos filières : pêche, cartographie maritime, renseignement maritime, et maintenance navale à distance.
Une approche concrète pour captiver les visiteurs
Les démonstrations pratiques ont suscité un grand intérêt parmi les visiteurs. Ramendage, ou réparation de filets de pêche, matelotage, avec la réalisation de nœuds marins, et outils de navigation étaient mis en avant, offrant un aperçu concret des savoir-faire essentiels dans le domaine maritime.
Un moment fort : rencontres et discussions de haut niveau
Parmi les temps forts de cette expérience, ma rencontre avec le Président de la République restera gravée dans ma mémoire. J’ai également eu le privilège de dîner avec le Ministre de la Mer, dans un cadre plus intime, où nous avons échangé sur les grands enjeux du monde maritime : transition écologique, modernisation de la flotte de pêche, évolutions des formations et attractivité des métiers maritimes.
Valoriser un secteur prometteur
Participer au Salon de l'Agriculture m’a permis de mesurer pleinement l’importance de promouvoir les métiers de la mer et de valoriser nos formations maritimes. Ces professions, à la croisée de l’innovation et de la tradition, sont essentielles à l’avenir du secteur et méritent d’être mises en lumière.
Une expérience enrichissante qui renforce ma conviction que les filières maritimes ont un rôle crucial à jouer dans l’avenir économique et écologique de notre pays.Mathis CORNAILLE
À la rencontre de Monsieur Coste
Un passionné du monde marin au service des élèves
De la recherche en forêt à l’enseignement en classe Monsieur Coste a suivi des études en biologie marine, jusqu’à un bac+5. Son parcours professionnel est aussi riche que varié : coopération en Guyane à l’Orstom (Office de la recherche scientifique et technique outre-mer) pour étudier l’impact d’un barrage sur la faune aquatique, guide écotouristique en forêt amazonienne, puis travail dans l'importation, et le commerce de poissons exotiques. Suit l’enseignement. « J’aime transmettre mes connaissances, non pas pour me mettre en avant, mais parce que je pense qu’on respecte mieux ce qu’on comprend », confie-t-il.
Un enseignement vivant et connecté au réel Dans sa salle, chaque objet raconte une histoire. « L’idée, c’est que quand on entre ici, on ne soit pas juste face à un tableau, mais qu’on sente une petite évasion. » Son approche pédagogique vise à éveiller la curiosité, dans un environnement vivant et inspirant.
Une vraie passion pour la mer Navigateur depuis ses 24 ans, Monsieur Coste a silloné les Antilles sur un voilier en acier. « J’ai toujours voulu naviguer sans dépendre du carburant, pour rester libre et respecter l’environnement. ».
Un engagement total Il enseigne plusieurs matières dans toutes les classes du lycée. « Cela me permet de faire des ponts entre les disciplines. » Même s’il avoue parfois se mélanger les prénoms.
Un soutien au journal Il se dit enthousiaste : « C’est une super idée. Je vous soutiens à 100 % ! ». Nous remercions Monsieur Coste d’avoir accepté notre proposition.Noah PROU LE GALOUDEC,
Lenny AGBAGLA
Maël l'apprenti marin de Nantes
A Nantes se trouve un lycée tourné vers la mer. Maël, élève de puis 5 ans nous raconte :
Le lycée Jacques Cassard : un lycée de qualité
Maël évolue dans sa formation, avec chaque année des stages à bord des navires. « J’ai pu faire cinq stages très différents, du chalutier à Pornic jusqu’au brise-glace au Groenland », explique-t-il avec enthousiasme. Une diversité d’expériences rendue possible grâce à l’accompagnement des enseignants et aux formations adaptées qui préparent le plus possible à la réalité.
Encadré par des professeurs, souvent du milieu , Maël a pu acquérir des compétences tout en bénéficiant d'un matériel de pointe. "On a la chance d’avoir des nouveaux simulateurs et du bon équipement.", souligne-t-il.
Des stages marquants et épanouissants
Son préféré reste celui sur le Commandant Charcot, brise-glace de la compagnie Ponant, qui l’a mené jusqu’au Groenland. Une aventure folle, malgré une blessure survenue lors d’une manœuvre. « Malgré l’accident, ça reste mon meilleur stage. Voyager aussi loin, à mon âge, c’est incroyable ! ».
Ses expériences lui ont permis de s'orienter dans la mécanique et la conduite des machines. « Ce que j’aime, c’est la recherche de pannes, comprendre comment fonctionnent les moteurs. »
Un environnement propice à l’épanouissement
Maël apprécie l’ambiance familiale et la cohésion qui règnent au sein de l’établissement. « Les amitiés créées ici sont fortes. Même en changeant de section, l’intégration se fait facilement. On avance ensemble, avec un bon esprit. »
Grâce aux formations du Bac pro et la ormation continue qui ont toutes pour but de nous aider à trouver notre voie. Maël envisage un BTS Mécatronique naval au lycée pour devenir officier chef de quart machine.
Mehdi RATIER
La pêche au chalut !
Dans ce nouvel article, nous vous présenterons le fonctionnement du chalut et sa réparation.
« Le chalut comment ça marche ! »
Le chalutier traîne au fond de la mer un filet pendant environ 3 heures. Le chalut comporte des chaînes qui raclent les fonds ce qui effraient les poissons. Lorsque les poissons remontent, ils sont pris au piège dans le chalut. Ce type de pêche est assez compliqué car il y a souvent de la casse.
L’apprentissage pour être opérationnel à bord
Afin de réparer la casse, nous avons des cours de ramendage. Nous apprenons à fabriquer des mailles. Il en existe plusieurs avec des noms tels : mailles espagnoles ou bien des placards. Nous savons aussi faire des épissures.
Cette pêche permet de capturer beaucoup de poissons mais de moins bonne qualité qu’à la pêche à la ligne. Suivant les profondeurs, les poissons diffèrent. Au fond : turbot, raie, sole, au milieu : merlan, merlu, dorade ou bien encore cabillaud enfin thon, espadon, maquereau.
Vivement le stage !
Noan TREVES,
Quentin AVERTIS
Une sortie à la Turballe pour les pêcheurs
Du 4 au 5 mars 2025, tous les élèves de la section pêche du lycée, accompagnés de monsieur le directeur et de trois professeurs, ont participé à une sortie pédagogique. Au programme : visite de la criée de La Turballe, rencontre avec des marins pêcheurs, des représentants du COREPEM ainsi que du parc éolien.
Maintenant, personne ne crie à la criée
Hébergés au centre de vacances La Marjolaine, le réveil à 3h30 fut difficile pour certains, mais indispensable pour assister à la criée. Monsieur Bourmaud nous a expliqué tout le circuit de vente des poissons. Ceux-ci sont triés par qualité et par taille en catégories E, A et B. Les acheteurs peuvent faire des offres à distance, et nous suivions les ventes sur un écran.
Rencontres sur le port
Nous avons visité L’Aquilon, un chalutier de 17 mètres. Son capitaine et ses matelots armaient le bateau pour le chalut pélagique.
Un moment a été réservé à la présentation du COREPEM (Comité Régional des Pêches Maritimes et des Élevages Marins des Pays de la Loire). Ce comité joue un rôle essentiel dans notre future vie de marins pêcheurs.
Après un bon déjeuner en terrasse, la visite du centre de maintenance du champ éolien nous a permis de mieux comprendre les règles de navigation dans cette zone. Par exemple, il est interdit d’y pêcher au chalut, la vitesse est réduite à 12 nœuds, et les navires de plus de 25 mètres n’ont pas le droit d’y passer.
Une sortie à refaire !
Baptiste HILAIRE
Des paquebots inspirants
Avec la classe de 2CGEM du LPM Jacques Cassard, dans le cadre de notre matière Exploration, nous avons visité le Musée d’Arts de Nantes pour découvrir l’exposition Paquebots, le jeudi 23 janvier 2025.
L’histoire fascinante des géants des mers
Intitulée "1913-1942 Paquebots, une esthétique transatlantique", cette exposition nous a plongés dans l’univers des paquebots, véritables icônes du voyage maritime. Grâce à une guide passionnée, nous avons découvert comment ces navires ont inspiré de nombreux artistes et illustré une compétition commerciale acharnée.
Des paquebots, bien plus que des bateaux
Ces navires étaient de véritables lieux d’art et de prestige, où étaient exposées des œuvres (peintures, laques, mobilier, vaisselle) et où les célébrités aimaient se montrer. Lors de ces croisières transatlantiques, il était possible de croiser Charlie Chaplin ou de grands écrivains.
Un héritage qui fait rêver
Ces traversées ont marqué l’imaginaire collectif et ont inspiré cinéastes, écrivains et photographes. Ce luxe d’antan nous a transportés dans une époque fascinante.
Antoine LEGAC
La baleinière, un héritage vivant au Lycée Jacques Cassard
Les baleinières, embarcations rapides et maniables, ont joué un rôle clé dans la chasse à la baleine entre le XVIIIe et le XIXe siècle. Conçues pour approcher les cétacés en haute mer, elles étaient indispensables aux équipages, leur permettant de capturer ces géants marins lors d’expéditions périlleuses. Aujourd’hui, elles incarnent un savoir-faire maritime ancestral.
Au Lycée Maritime Jacques Cassard, une baleinière perpétue cet héritage. Plus qu’un simple outil pédagogique, elle est un symbole de tradition et de transmission. Les élèves y apprennent non seulement les techniques de navigation, mais aussi l’importance de la préservation des océans et des écosystèmes marins. Ce lien entre passé et avenir est essentiel pour former les marins de demain, conscients de l’impact de leur métier sur l’environnement.
Thomas CARDAUT-VIVIER,
Tyméo FONTAINE,
Maël FONTAINE
Exercice évacuation d'un navire
Le 16 janvier 2025, nous les élèves de seconde CGEM, avons participé à un exercice d’évacuation à Saint-Nazaire à bord du JLD Leititia, un catamaran de 25,75m de long et de 10,20m de large et qui est composé d’un équipage de trois personnes (le commandant, un matelot et un chef mécanique). Il est propulsé par deux moteurs Caterpillar d’une puissance de 200w chacun. Suite à l’agrandissement et le changement de catégorie du navire, de nouvelles règles ont été mises en vigueur. C’est pour cela que la compagnie, Atlantique Marine Services, nous a invités à participer à un exercice d’évacuation obligatoire pour l’armement du navire. Nous avons donc accepté d’aller avec nos accompagnateurs à Saint-Nazaire pour effectuer l’exercice. Pour cet exercice nous avons dû suivre une vidéo montrant les consignes de sécurité et les actions à réaliser (enfiler le gilet de sauvetage et évacuer le navire). Le navire devait être évacué en moins de 24 minutes. Nous avons évacué le catamaran via deux radeaux de sauvetage. L’évacuation ayant été exécutée dans les temps, selon l’agent du BV (Bureau Veritas), le capitaine nous félicita de notre calme et de notre sérieux lors de l’opération. Nous avons eu l’occasion ensuite de visiter la salle des machines et assister à une manœuvre du navire.
Enzo GRAZINI,
Valentin VERRY
Le Tu'aro Ma'ohi
À la découverte des sports traditionnels polynésiens de Tahiti
Très populaires, les sports traditionnels font partie intégrante de la culture mā’ohi. Plus de 700 Polynésiens, répartis sur les cinq archipels, possèdent une licence de sports traditionnels et participent au Heiva tu’aro, un festival annuel qui se tient au début de l’été. Les compétiteurs, hommes et femmes, concourent en tenue traditionnelle, généralement en pareo.
Je vais vous présenter deux sports que je pratique.
La course de pirogue
(Te hoera’a Va’a)
Le va’a, ou pirogue polynésienne, est un symbole fort de la culture tahitienne. Autrefois utilisée pour la pêche et les déplacements inter-îles, elle représente aujourd’hui la compétition sportive et la solidarité communautaire.
Préparation du coprah
(Te panaraa haari)
Cette activité demande une grande dextérité, car elle peut être dangereuse. Chaque équipe, composée de trois candidats, doit fendre, ouvrir, extraire et mettre en sac la pulpe de 200 noix de coco, avec pour seuls outils une hache, une lame recourbée et des sacs en toile de jute.
Une fois les noix coupées, nous les transportons par bateau vers les usines de Tahiti.
Courage et bon entraînement !
Pautea TAHARIA