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SOMMAIRE
Au programme de ce deuxième numéro 2024 du Loquidy
Page 2 - Histoire-Géographie
• Nantes occupée entre fiction et réalité !
• Yelowstone : volcan et zone de non-droit
Page 3 - International
• Dans la tête des outsiders
• La gastro-diplomatie part à la conquête de vos palais
Page 4 - Hors-normes
• Les théories du complot
• Vos résolutions pour 2024
• En route vers le futur : l'I.A. star du tech
Page 5 - Vie du Loq'
• La vie secrète des profs n° 2
• Ce trio de choc presque invisible et partout à la fois
Page 6 - Spécial Collège
• Le futur vu par les 6èmes
• Les sixièmes dans le futur
Page 7 - Spécial Collège
• On se fait juger par les collégiens
• Les 3èmes sous le signe du vivre ensemble
Page 8 - Sports
• Norge, vi kommer
• Comme sur des roulettes
• Arkea Ultim Challenge
Page 9 - Sports
• Deux athlètes français sur la route des J.O.
Page 10 - Culture
• Dino joue la « mélodie nantaise »
• Décryptez les mystères de votre cerveau
Page 11 - Le grand jeu de l'été
Page 12 - Curiosités
• Un territoire à défendre, becs et plumes
• La B.L.O

N° 5 - Avril 2024 | www.loquidy.net |
L'équipe de rédaction :
Mathilde Arnou
Leonor Boittin
Illia Bukhonenko
Hannah Coicaud
Eline Corrigou
Jean De Rosny
Rose Destremeau
Marguerite Firouz-Abadie
Antoine Izart
Juliette Martin
Judith Oulhen
Hugo Terny
Henri Tertrais
Nantes occupée entre fiction et réalité !
Mais pourquoi des drapeaux nazis sur le théâtre Graslin en janvier ?
En 1941, la France perd la guerre avec ses alliés et découvre que le IIIe Reich a créé un sous-marin indétectable, qui est une machine à voyager dans le temps. C'est le synopsis de Deep, une série télévisée française, créée par Aurélien Molas. Le tournage de Deep a eu lieu de janvier à février 2024 entre Nantes et Port-Saint-Père. À Nantes, des scènes ont été tournées sur le bateau militaire Maillé-Brézé, ou encore au cours Cambronne. Des décors des années quarante La ville de Nantes avait prévenu que « le théâtre Graslin ou le château des Ducs de Bretagne porteront les signes du régime nazi, avec des drapeaux, etc... Des figurants et acteurs seront également en tenues militaires, avec des armes factices ». Les symboles nazis déployés dans le centre-ville provoquent la surprise, et la consternation, alors même que la Mairie s'était exprimée dans un communiqué... La réalité de l'occupation nantaiseLes Nantais découvrent, en 1939, les premières affiches de mobilisation. Le pays est de nouveau en guerre ! Après une période sans combat de septembre 1939 à mai 1940, l’Armistice entre la France et l’Allemagne est signé, la France est séparée : au sud la zone libre et au nord, la zone occupée par les Allemands, Nantes en fait partie. La Kommandantur dirige donc la vie quotidienne. Nantes vit à l’heure de Berlin, horloges et montres sont avancées d’une heure. Imaginez un peu le bazar que cela a dû représenter ! Mais les Nantais ne se laissent pas faire : des actes de sabotage sont perpétrés. Après un attentat par trois jeunes communistes en 1941, 48 otages sont exécutés, ce sont les tristement connus 50 Otages. C'est un tournant. Le général de Gaulle nomme Nantes « compagnon de la Libération ». De nombreux procès ont lieu. A ce moment-là, la peur règne en maître ! La plupart des réseaux résistants dans le département, touchés par de nombreuses arrestations, sont démantelés. Enfin libres ! Après le débarquement en Normandie, les Allemands quittent Nantes, en août 1944. L’ensemble du territoire n’est cependant pas libéré. La région de Saint-Nazaire est prise par les troupes américaines et les Résistants qui ne peuvent franchir les lignes allemandes. Il faudra attendre mai 1945 pour que Saint-Nazaire soit libérée.
Antoine I.
Yellowstone : volcan et zone de non-droit
Derrière un paysage à couper le souffle, un parc américain aux redoutables pièges.
Si vous avez déjà entendu parler du parc national de Yellowstone situé au Nord-Ouest des Etats-Unis, c’est peut-être grâce à la série éponyme au succès retentissant et au casting cinq étoiles, avec à l'affiche Luke Grimes (American Sniper) ou encore Kelsey Asbille (Teen Wolf).
Les aventures de la famille Dutton menée par John, un homme redoutable prêt à tout pour protéger son ranch des politiciens et des promoteurs immobiliers, a conquis le coeur de millions d'Américains. La renommée du show est aussi due aux magnifiques paysages que l'on peut observer au cours des 5 saisons, tourné en partie près du parc. En 2023, la série a été récompensée d'un Golden Globe du meilleur acteur pour Luke Grimes et a été largement saluée par la critique.
Le parc en lui-même est aussi célèbre pour être le seul du pays à s’étendre sur trois États (le Wyoming, l’Idaho et le Montana), et occupe près de 9000 km², soit la superficie de la Corse.
Volcan atomique
L'éruption du volcan de Yellowstone éradiquerait très probablement toute forme de vie sur Terre. Malgré l'infime probabilité que la majestueuse Caldeira se réveille avant des millénaires, l’image d’un volcan explosif capable de cracher plus de 1 000 gigatonnes de matière volcanique dans l’atmosphère n’est pas forcément des plus rassurantes.
Et le parc recèle encore de nombreux autres secrets…
Un nouveau Far West
En 2005, Brian C. Kalt découvre au sein du parc la "Zone of Death", 130 km² où tous les crimes resteraient impunis. En effet, le VIe Amendement de la Constitution américaine garantit l'accès à un procès juste et équitable à travers la sélection d'un jury neutre, mais il ne s'applique pas dans cette zone ! Il s'agit d'une brèche constitutionnelle phénoménale qui permettrait à n'importe quel criminel de sévir en toute impunité. Kalt publie un essai "The Perfect Crime" pour inciter le gouvernement à réparer cette faille, avant qu'un crime majeur n'y soit commis sans peur de répercussion.
Cependant, les parlementaires ne semblent pas s'intéresser à vouloir régler le problème, jusqu'à ce que Mike Belderrain se retrouve par hasard dans la "Zone de la Mort" et tue illégalement un élan. Il est alors poursuivi en justice. Il tentera de faire annuler son procès pour braconnage en plaidant l'illégalité de l'affaire, en s'appuyant sur les travaux de Brian C. Kalt. Si Mike pensait avoir trouvé un argument qui tue, sa défense n'a pas convaincu les juges.
Hannah C.
La gastro-diplomatie à la conquête des palais
Quand la planète entière veut riposter à l' American Way of Life...
Méconnue alors qu’elle joue un rôle essentiel dans les relations internationales, la gastrodiplomatie désigne l’utilisation de la culture gastronomique d’un pays à des fins diplomatiques. Ce terme, assemblage de gastronomie et diplomatie met en lumière le pouvoir de la nourriture lorsqu'il s’agit de rassembler les peuples autour d’une table.
Concept développé dans les années 2000, cette forme de diplomatie permet d’améliorer les relations entre diplomates et chefs d'État, tout en faisant rayonner le pays sur la scène internationale. Théorisé dans les années 2000, ce concept ne date certainement pas d’hier. En effet, de nombreuses personnalités se sont appropriées cette forme de diplomatie au cours de l’histoire. C’est notamment le cas de Talleyrand, diplomate du roi Louis XVIII, qui s’est rendu célèbre par sa phrase « Donnez-moi de bons cuisiniers, je vous ferai de bons traités ».
Dans un monde remodelé par la mondialisation, phénomène d’interconnexion économique, culturel et politique, les enjeux soulevés sont importants. Les conséquences de ce phénomène sont nombreuses, rendant tous les pays inter-dépendants, amplifiant également les inégalités.
En lien avec cette mondialisation, on remarque une diffusion massive de l’American Way Of Life. Cette américanisation du monde représente un danger, car elle ne laisse finalement que très peu de place à la diversité culturelle. Ainsi, la gastro-diplomatie apparaît comme une arme face à cette homogénéisation culturelle, représentant des cultures entières à travers une assiette.
Soucieux de faire perdurer leurs traditions culturelles, de nombreux pays s'emparent de cette forme de diplomatie. Un des exemples emblématiques est l’initiative menée par le gouvernement thailandais en 2002. La Thaïlande a ainsi utilisé sa cuisine afin de promouvoir son image à l’étranger. Pour cela, Bangkok a financé l’ouverture de restaurants thaï dans le monde, passant de 5 000 à 10 000 restaurants en 10 ans. Cette explosion du nombre de restaurants thailandais s'inscrit dans sa stratégie du développement du Soft Power. Elle mise particulièrement sur ses atouts culturels, Food, Fashion, Festivals, Fighting, Film, plus connus sous le nom de « 5F ».
De cette manière, l’outil gastro-diplomatique fait partie intégrante de son approche. La Thaïlande n’est pas un cas isolé et de nombreux autres pays se sont activés aux fourneaux.
Leonor B. & Mathilde A.
Dans la tête des outsiders
Les correspondants nous racontent tout sur leur séjour nantais.
Avec les voyages scolaires, le Loquidy offre chaque année à ses élèves l’opportunité de découvrir de nouvelles cultures. Tous rentrent avec des souvenirs inoubliables de leurs échanges. Mais qu'en est-il de leurs correspondants ?
"I wanna go to Loquidy again !"
Nos correspondants ont adoré le Loquidy, tous pour des raisons bien différentes.
Une correspondante italienne Sofia Colnago a adoré le principe de la Ruche qu'elle appelle « la caféterie », étonnamment. Pour elle ce lieu est convivial et donne la chance aux élèves de pouvoir travailler avec leurs amis, ce qu'elle ne peut pas faire dans son lycée en Italie.
Vouloir revenir, mais pourquoi ?
Quelle que soit leur nationalité, tous nos correspondants nous ont fait part de leur désir de revenir très prochainement en France.
Nos correspondants coréens, quant à eux, nous confient « En France, vous avez la chance de pouvoir choisir vos cours ce que le système coréen ne permet pas, et certains enseignements sont complètement inconnus et nous paraissent très intéressants, c'est le cas des enseignements de SES ». En effet pour les Coréens parler de politique en cours était inenvisageable, mais il trouve cela très utile et enrichissant. Mais ce qu'ils ont préféré dans nos cours c'est la participation des élèves : « Chez vous en France, l’enseignant demande l’avis des élèves et les pousse à participer aux cours », car en Corée, ils n’ont pas autant d’occasions de s'exprimer lors de leurs cours.
Nantes sous un nouveau regard
« J'ai adoré Nantes » s'enthousiasme la Coréenne Minja Kim. « Et tout particulièrement mes amis français, et la nourriture ! Je n'ai jamais aussi bien mangé de ma vie ». Minjae a confié également avoir été « très surprise par l'architecture et par les paysages de la région nantaise », très éloignés de ceux de son pays.
Hannah C. & Juliette M.
Vos résolutions
Grâce à vos réponses au sondage du précédent numéro, nous avons pu créer les personnages qui mériteraient leur place sur le merveilleux panneau d'interdiction au portail d'entrée.
Le garçon bannissable sort de chez le coiffeur une belle coupe casquette bien droite #paresoleil, un cargo bien resserré aux chevilles, qui sort de sa soirée fortnite sur le groupe classe.
Il est toujours accompagné par sa copine, raie sur le côté, avec le Darel piqué à maman, et qui débarque tout juste d'une petite pause clope à l’arrêt de tram #endétente.
La dernière recrue c'est leur PP, dossard de sport à la main, coupe mulet, petite jott sans manche, #commercialchezrenault, airforce noires, et qui déteste faire cours les fenêtres fermées.
Juliette M. Eline C.
En route vers le futur : l'I.A. star du tech
Quand la technologie, l'imagination et d'incroyables innovations se rencontrent pour façonner demain.
Le Consumer Electronics Show (CES 2024) de Las Vegas a une fois de plus attiré l'attention du monde entier cette année avec une exposition impressionnante de technologies de pointe, d'innovations révolutionnaires et de discussions passionnantes sur l'avenir numérique.
L'événement annuel, qui s'est déroulé du 8 au 11 février au Las Vegas Convention Center, a rassemblé des milliers de participants, des start-ups aux géants de l'industrie, pour présenter leurs dernières créations et discuter des tendances technologiques émergentes. Cette édition du CES a été particulièrement marquée par une réflexion profonde sur l'impact social, économique et environnemental des avancées technologiques.
Les robots ont incontestablement volé la vedette cette année, avec une gamme diversifiée de créations allant des robots domestiques aux assistants de santé avancés. Des sociétés telles que RoboHome et CareBot ont présenté des prototypes impressionnants de robots domestiques capables d'effectuer une multitude de tâches ménagères, tandis que des entreprises comme MediCareTech ont dévoilé des robots de soins médicaux destinés à assister les professionnels de la santé dans les hôpitaux et les maisons de retraite.
En outre, l'intelligence artificielle (IA) et l'apprentissage automatique ont continué à être des sujets brûlants, avec des applications allant de la conduite autonome à la personnalisation des expériences des utilisateurs. Des entreprises telles que DriveSense et MindCraft ont présenté des avancées significatives dans le domaine de la conduite autonome, tandis que des géants de la technologie comme FutureAI ont dévoilé des solutions d'IA révolutionnaires pour la personnalisation du contenu et des services.
Illia B.
Les théories du complot : entre fantaisie, désinformation et réalité
La résurgence de la théorie de la Terre plate
Dans l'univers complexe des théories du complot, la réapparition récente de la théorie de la terre plate a captivé l'imagination de nombreux partisans.
Malgré les preuves scientifiques indéniables démontrant la sphéricité de la Terre, un nombre croissant d'individus adhèrent à cette croyance archaïque, alimentant ainsi une controverse persistante.
La puissance de la désinformation
Derrière la fascination pour les théories du complot se cache un phénomène plus profond : la désinformation.
En effet, la propagation de récits fantastiques et souvent infondés est souvent alimentée par des stratégies de manipulation de l'information. Cette désinformation peut avoir un impact significatif sur la perception du public et contribuer à semer la confusion dans le débat public.
Une autre rumeur affirme que les loutres dirigent secrètement le monde, mais avec une mission des plus inattendues.
Ces loutres bienveillantes auraient pour objectif de répendre la joie et la détente à l’échelle mondiale. Des loutres infiltrées organiseraient secrètement des séances d'aquagym pour soulager le stress mondial. Avec une part de raison cela parait tout à fait absurde et invraisemblable.
Or...certaines personnes profitent de leur notoriété pour nous convaincre en exposant des théories abracadabrantesques. On se croit rarement concerné, pourtant ce phénomène n'est pas rare.
A Nantes un nouveau rebondissement dans l'affaire Dupont de Ligonnès :
Dans ce contexte, l'ouvrage « Xavier mon frère presumé innocent », de Christine Dupont de Ligonnès offre une analyse absurde sur cette affaire nantaise que l'on connait tant. Selon elle son frère serait innocent. Réalisant son livre avec une belle analyse, Christine Dupont de Ligonnès tente de convaincre en exposant une théorie irréelle de façon rhétorique.
C'est une vieille méthode comme le sophisme à l'Antiquité, mais parfois suffisante pour s’attirer des partisans. Il faut être vigilant face à ces comportements délibéréments frauduleux.
Éclairer la voie vers la vérité
Il est essentiel de faire preuve de discernement face aux théories du complot et à la désinformation qui les accompagne. En adoptant une approche critique et en recherchant des sources d'information fiables, nous pouvons nous prémunir contre les pièges de la désinformation et prendre des décisions éclairées.
Henri T.
Ce trio de choc presque invisible et partout à la fois
Alvaro et l'équipe de maintenance, nos héros de l'ombre, veillent sur le Loquidy afin d'assurer notre survie
Il connaît le lycée comme sa poche, pas étonnant, il est l'un des plus anciens du Loq ! Vous l'apercevez parfois à bord de sa voiturette, dans le bâtiment comme dans les jardins, c'est M. De Carvalho, mieux connu par son prénom : Alvaro.
Au Loq, il a de nombreuses activités : cuisine, jardins, électricité, informatique... Aujourd'hui il est entouré d'Emeric Rousseau et Yonass Salomon, l'équipe de maintenance. « Ce métier est comme une passion et est moins difficile car je suis entouré de jeunes » nous confie-t-il. Rapide comme l'éclair
Grâce à l'équipe de maintenance, plus de problèmes au quotidien ! Une fuite pendant la nuit ? Cette dernière est réglée avant même qu'on arrive. En effet, l'équipe de maintenance, règle tous vos problèmes sans même qu'on ne la voie passer à l'action. Et tout ceci, c'est pour nous. « Notre but est d'assurer votre sécurité et votre bien-être » souligne Alvaro .Un travail physique !Les missions sont nombreuses et variées : ampoules à changer, toilettes à déboucher, problèmes de domotique... Les journées sont bien remplies et la réactivité primordiale tant il y a d'imprévus...Pendant l'interview, Alvaro a même été appelé car un enseignant ne pouvait plus ouvrir une porte !
Si les réparations éclairs font partie de leur quotidien, certaines sont plus lourdes. « Un jour, nous avons dû reboucher une canalisation de 7h jusqu'à 2h du matin ! » raconte-t-il. Heureusement qu'ils sont là !
Des futurs changements au Loquidy ?De nombreux projets de travaux existent, mais malheureusement, ils doivent rester secrets. Nous pouvons vous en dévoiler une petite partie. Le bâtiment du XVIe siècle, derrière le bâtiment musique va être rénové... Dès octobre prochain, vous y découvrirez le pôle des arts. Plus besoin de courir, la musique et l'art plastique seront réunis au même endroit !
Vous l'aurez donc compris, ce métier « invisible » est indispensable pour la survie du Loquidy alors n'hésitez pas à remercier l'équipe de maintenance si jamais vous l'apercevez !Marguerite F. & Mathilde A.
La vie secrète des profs n° 2
Monsieur Muggianu, professeur de français voulait être libraire et footballeur au club Cagliari en Sardaigne. Il a aussi travaillé dans des maisons d'édition oùil lisait les manuscrits. Il a fait un master en lettres classiques spécialisé dans la traduction du grec ancien et a travaillé en Autriche et à Paris.
Madame Bassot voulait être prof de SVT depuis toujours, puis a été ingénieure dans la recherche dans une entreprise de pétrole. Ensuite, elle a travaillé dans le tout premier ministère de l’environnement. Enfin, voulant retourner dans la pédagogie elle a travaillé dans les éditions Nathan pour finir dans l’enseignement de SVT depuis 7 ans.
Comme elle adorait parler, Madame Moreau voulait devenir avocate plus jeune. Mais, durant sa scolarité, un de ses profs d’anglais lui a transmis la passion pour cette profession qui est maintenant la sienne. Elle a passé une partie de ses études au Maroc et est venue en France pour son master.
Surveillante éducatrice aujourd'hui, Madame Brachet était préparatrice en pharmacie, elle adorait le contact avec les gens mais avait besoin de plus de temps pour ses petits-enfants, c’est pour cela qu’elle fait ce métier aujourd’hui.
Connue pour ses accessoires extraordinaires de mode, Madame Lalaude, professeure d'anglais, rêvait avant, de travailler dans la mode et d'organiser des défilés,... Sans surprise !
Monsieur Boulhol, le chargé de communication du Loquidy, voulait être présentateur télé sur l'émission « le juste prix », il a été animateur dans des villages vacances (responsable d'animation puis directeur). Il participait aussi à monter des spectacles !
Dans l’idée de devenir pilote de chasse, Monsieur Durand a fait une prépa scientifique mais est finalement parti vers le métier de professeur de maths.
Monsieur Le Boudec est devenu ingénieur mécanique. Il avait prévu de devenir professeur après mais ce n'est que 4 ans plus tard que notre professeur de physique se jette dans les études nécessaires et arrive au Loquidy.
Monsieur Châtelain était ingénieur dans l’industrie, mais il est devenu professeur car il ne trouvait plus trop de sens à son métier.
Madame Daugeard a fait un bac scientifique pour devenir orthophoniste, mais elle n'a pas pu, car elle habitait à Caen et ses parents ont refusé de l'envoyer à Nantes. Notre directrice s'est réorientée vers une fac Maths-Physique, mais son niveau en physique était « déplorable » selon elle. Mme Daugeard se lance alors dans des études d'informatique puis devient analyste pendant 4 ans à Paris, elle développait des applications pour les banques et les assurances. Elle obtient un diplôme de gestion et passe un concours qui lui permet de devenir enseignante en éco-gestion-informatique-management ! Notre directrice nous a expliqué qu'elle s'est beaucoup cherchée mais comme elle le dit : « Il faut mieux se connaître pour mieux communiquer avec les autres. »
Antoine I. - Mathilde A.
- Marguerite F.
Le futur vu par les élèves de 6ème
Texte
Les sixièmes dans le futur...
Un problème, des solutions : nos jeunes collégiens sont là pour sauver notre avenir !
Les 6èmes A, C , D, E et H ont été invités par Mme Grenon et Mme Cléro à imaginer la ville en 2050. Un exercice difficile qui a amené à des réflexions et des échanges captivants. “Un incroyable projet" qui les a beaucoup inspirés...
Il répond au sujet « Habiter la ville de demain ». Répartis en groupes, ils ont réalisé de belles affiches afin de présenter leurs thèmes.
Des solutions à nos problèmes
Embouteillages, manque de logements, pollution... les élèves devaient trouver des solutions aux problèmes urbains actuels. Ils ont aussi assisté à une conférence avec une géographe prospectiviste pour conclure ce beau projet.
Des élèves ont d'ailleurs été félicités pour leurs remarquables idées.Des idées fantastiques
Parmi eux, Anouk (6A) travaillait sur les moyens de déplacements. Elle a exposé l'idée de l'Urban Loop, un petit train qui s'alimente de l'énergie qu'il produit en roulant et qui pourrait être très utile plus tard grâce à ses faibles dépenses énergétiques.
D'autres ont aussi été remarqués. Léonor (6A) a eu l’idée de créer des logements avec d'anciens conteneurs de bateaux. Ces derniers, empilés et aménagés, pourraient ainsi fournir de véritables habitations, pour un prix modique !
Jules et Pierre-Louis ont pensé à faire des habitations en bois et en verre, recouverts de végétation sur les murs et de panneaux solaires sur les toits.
Moins de voitures dans le futur !
Violette, une élève, a trouvé le projet « très original ! ». D’autres ont trouvé cet exercice futuriste, c’est le cas de Pierre-Louis qui s’est senti projeté dans l’avenir. Ce projet était incroyable à tous points de vue.
On leur a demandé comment ils voyaient la ville du futur, les réponses ont fusé. Les sixièmes plein d’espoir pensent : « ce sera mieux que maintenant, car on recyclera plus », « il y aura moins de pollution », « il n'y aura plus aucune voiture ».
Ces réponses optimistes nous montrent l’importance de ce genre de projet au collège notamment l’impact que peuvent avoir ces réflexions sur notre avenir !
Antoine I. & Marguerite F.
Les 3èmes sous le signe du vivre ensemble
Comme chaque année, les classes de troisième ont un projet qu'elles doivent présenter pour clôturer leurs merveilleuses années au collège au sein du Loquidy.
Sous plusieurs formes, ils vont présenter des valeurs essentielles du vivre ensemble qui leur ont été inculquées par leurs professeurs.
Ce projet est un aboutissement pour les élèves qui travaillent dessus depuis le début de l'année.
L'imagination au pouvoir
Si le fond est connu, les élèves ont toute latitude quant à la forme. Ils se doivent d'être imaginatifs pour représenter leurs idées de façon créative et originale. Pour cela, tous les moyens sont bons : utilisation d'un drone pour tourner un clip, interview de personnalités connues, exploitation de leurs talents d'acteur pour tourner des court-métrages et de leurs talents de paroliers pour écrire des slams. Cependant les élèves ne sont pas seuls à s'investir dans ce projet, ils sont accompagnés de leurs professeurs principaux et de l'équipe pédagogique de la vie scolaire. Leur encadrement est bienvenu pour la création des projets
Du sens dans ce projet
« Le vivre ensemble doit être appris et compris par tous » selon M.Thomas, responsable vie scolaire collège. Selon lui, il est donc important que chacun participe et s'implique au maximum pour donner un sens à chaque action dans leur vie autant scolaire que chez eux. Il nous affirme aussi que « les années collège-lycée sont essentielles pour se préparer au futur, et pour apprendre a savoir se comporter en communauté ».
Pour Elouane un élève de 3F, « la vidéo qu'on a créée avec mon groupe sur le harcèlement sur les réseaux sociaux, m'a permis de prendre conscience de l'importance de ce sujet et la gravité de ce que certains vivent ». « Je trouve ça intéressant et important qu'un maximum d'ados comme moi puissent prendre conscience de ces sujets qui m'ont beaucoup choqué ».
« Je trouve que l'investissement que les 3èmes portent à ce projet montre la maturité et la volonté de grandir de certains » nous affirme Mme Le Meliner, sa professeure principale.
Pour conclure Timoté de Dieuleveut un élève de la 3B nous confie que, « ce projet nous permet de faire passer un message important à nos camarades, et d'en apprendre plus sur le vivre ensemble grâce aux projet des autres classes ».
Eline C. & Juliette M.
On se fait juger par les collégiens !
Attention, tous nos faits et gestes sont remarqués.
Les interactions entre collégiens et lycéens sont souvent teintées de mystère et de fascination.
Quels sont les véritables sentiments des élèves du collège à l'égard de leurs aînés du lycée ?
Nous avons mené une enquête pour découvrir ce que les collégiens pensent vraiment des lycéens.
Admiration et inspiration
Pour beaucoup de collégiens, les lycéens représentent un objectif de vie.
Leurs succès scolaires, leurs exploits sportifs, par exemple au rugby, et leurs talents dans plusieurs activités extra-scolaires suscitent l'admiration.
La plupart des collégiens nous décrivent comme drôles, grands et beaux (particulièrement les Premières, sans offenser personne !).
Une aura de maturité
L'une des perceptions les plus courantes est que les lycéens sont plus matures que les collégiens.
Leur présence dans des environnements plus grands et plus complexes semble leur apporter une certaine sagesse.
L’autonomie qui leur est donnée rend jaloux nos collégiens qui aimeraient, par exemple, pouvoir manger des frites à la Ruche, ou encore sortir leur téléphone sur la cour. Ils trouvent également que nos repas à la cantine sont meilleurs que les leurs.
Appréhension et intimidation
Pourtant, tous les avis ne sont pas aussi positifs.
Certains collégiens avouent se sentir intimidés par les lycéens. Leurs apparences plus adultes et leur statut d'aînés peuvent sembler imposants. De plus, les plus jeunes se sentent jugés par les lycéens qui ont tendance à mal les regarder..
Une représentation incomplète
Malgré les différentes opinions, il est important de noter que la perception des lycéens par les collégiens est souvent basée sur des stéréotypes et des observations superficielles.
En réalité, les lycéens sont une communauté variée avec ses propres défis et préoccupations.
Les enjeux auxquels ils sont soumis à la fin de leur scolarité leur imposent une pression sur leur travail qui peut par moment les rendre désagréables et stressés. Mais ils sont quand même aimables et fun 86 % du temps.
La transition attendue
Beaucoup de collégiens attendent avec impatience le moment où ils deviendront eux-mêmes des lycéens.
Pour eux, cela signifie non seulement un passage à une étape supérieure dans leur éducation, mais aussi une chance de s'affirmer et de se découvrir.
En effet, d’après eux, les lycéens seraient plus ouverts, avec moins de jugement. Ils ont également hâte d’y aller puisqu'ils pourront choisir leurs spécialités.
Les opinions des collégiens sur les lycéens sont diverses et complexes, allant de l'admiration à l'intimidation. Cependant, il est clair que les lycéens jouent un rôle important dans l'imagination et les aspirations des élèves plus jeunes. Et vous les lycéens, que pensez-vous de nos collégiens ? Rose D.
Bateaux futuristes
Plongez dans l'excitation de la voile océanique avec l'Arkea Ultim Challenge 2024.
L'Arkea Ultim Challenge 2024 est une course autour du monde qui met en compétition des trimarans de classe Ultim. Ces voiliers spectaculaires sont parmi les plus grands et les plus rapides du monde, avec des designs innovants et des technologies de pointe.
Le départ de l'édition 2024 de l'Arkea Ultim Challenge a été donné dans un climat de suspense et d'anticipation à Brest, en France. Les spectateurs et les passionnés se sont rassemblés sur les quais pour voir les mastodontes des mers s'élancer dans cette aventure maritime épique. Parmi les concurrents, des noms légendaires de la voile étaient présents, aux côtés de nouveaux venus désireux de faire leurs preuves.
Cette compétition est un terrain de jeu pour l'innovation technologique dans le domaine de la voile. Les équipes rivalisent pour développer des designs de bateaux plus rapides, mais en même temps plus solides, des voiles plus efficaces et des systèmes de navigation plus avancés pour gagner un avantage concurrentiel.
L'Arkea Ultim Challenge attire une couverture médiatique significative, à la fois dans les médias spécialisés en voile et grand public. La course est suivie par des millions de personnes à travers le monde, attirées par le suspense, l'adrénaline et les prouesses technologiques des concurrents.
Illia B.
Norge, vi kommer
Tous les deux ans, l'Eurogym attire environ 5000 gymnastes de 21 pays dans une ville européenne. Cette année, c'est en Norvège, à Bodo, à la lisière du cercle artique, que les sportifs s'affronteront pendant une semaine dans des épreuves de gymnastique artistique et rythmiques masculines et féminines.
Cela sera une expérience unique car il n'y aura que quelques heures de nuit et les températures ne dépasseront pas les 16 degrés.
Plusieurs équipes françaises y participeront, notamment deux club nantais, Léo Lagrange et le club de Carquefou qui regroupent quelques élèves du Loquidy.
Il ne s'agit pas d'une compétition mais d'une vraie expérience humaine et d'une rencontre sportive qui a pour but de créer une réelle cohésion entre les gymnastes et de découvrir des nouvelles personnes ainsi que de nouveaux paysages.
Ce voyage permet d'inculquer des valeurs telles que le partage, la cohésion mais aussi l'implication des jeunes dans des projets pour financer le voyage avec la participation à des marchés ou encore la vente de produits divers.
Judith O.
Comme sur des roulettes !
C'est un sport qui allie vitesse, danse, et patinage. Ce sport est peu connu et pratiqué à haut niveau dans peu de pays. En France, ils sont 11 187 licenciés et c'est dans les Pays de la Loire qu'il y en a le plus. Beaucoup de disciplines existent en lien avec le patin à roulettes à 4 roues, comme le roller artistique, le roller danse, le rink hockey, le roller derby et d'autres. Le roller artistique peut être pratiqué tout seul, en couple, ou en groupe.
Pour le pratiquer, il faut être précis, les moindre détails comptent et peuvent changer une performance. « C'est un sport passionnant et qui transmet toutes les valeurs du sport : la rigueur, l'esprit d'équipe et de compétition, la gestion du stress, le respect, la détermination... » dit Maélie, une entraineuse.
Pendant 1 an, les patineurs préparent leurs programmes pour les compétitions régionales, les nationales et pour les meilleurs, les compétitions internationales. Lors des compétitions, ils reçoivent une note technique et une note de prestation.
« Il ne faut pas être étonné qu'au début on passe plus de temps au sol que sur nos patins mais il ne faut pas que les chutes vous fassent peur, elles font parties du sport ! » rappelle Juliette, une patineuse. Alix vous explique que « Vu que nous sommes dans un petit club, ce qui est génial, c'est de très vite avoir la possibilité d' entrainer et donc de partager notre passion avec les plus petits. Et à force, le patin devient notre deuxième famille ! »
Mathilde A.

Deux athlètes français sur la route des J.O.
A 2 mois des J.O., Laura Valette, double championne de France du 100 mètres haies, et Valentin Lavillenie, expert en saut à la perche, nous partagent leur quotidien.
Comment se déroule votre préparation pour les J.O. ?
Valentin : Je me suis fait opérer en septembre suite à une blessure, et c’est encore long avant de savoir comment mon corps va réellement, mais pour l'instant je suis assez content de ce que je fais. Pour ce qui est de mon quotidien, je commence par déposer mon fils chez la nounou. Ensuite j’ai 1h de prépa physique pour travailler le renforcement musculaire, puis j’ai un programme d’entrainement avec mon coach. Je m’entraîne entre 1 et 2 fois le matin et 1 fois l’après-midi tous les jours de la semaine sauf le dimanche.
Laura : Je n’ai rien changé par rapport à ces dernières années, je fais environ 10 entraînements par semaine avec en plus : le kiné, la psychologue, le diététicien et tout ce qui est essentiel à la vie d'un sportif. Par ailleurs, cette année, on va partir en Floride pendant 3 semaines pour préparer les JO.
Laura comment te sens-tu à l'idée de représenter ton pays lors de ces J.O. en France ?
Laura : Je suis très heureuse que le sport et en particulier l’athlétisme soient mis en avant et c’est cool si ça peut véhiculer de belles valeurs et montrer la beauté du sport. En plus, d’être soutenue par le public ça provoque une petite excitation et ça nous fait vibrer nous les sportifs !
Concernant le fait de représenter mon pays au J.O, j’estime que c’est quand même moi qui ai mérité ma place, surtout dans un sport individuel, car vous n'imaginez pas à quel point c’est compliqué de se qualifier avec notre fédération. Donc même si c'est vrai que représenter son pays est toujours quelque chose d'incroyable, je dirai que je me représente d’abord moi et tous mes proches qui m’ont aidée.
Qu’est-ce que cela signifierait pour vous de remporter une médaille olympique à domicile ?
Laura : Remporter une médaille d’or serait incroyable mais aussi improbable parce le niveau mondial a beaucoup augmenté. Le sport n'est pas dans la culture française et ça se ressent d'autant plus en athlétisme, cela fait très longtemps qu’il n’y a pas eu de médailles sur le 100m haies.
Mais je pense que trouver une place en demi-finale et aller jusqu’en finale serait déjà ouf !
Valentin : Ça serait un énorme kiff et une récompense après des mois, des années de travail et de sacrifices, de certains moments où tu fais passer ta vie personnelle au second plan. L’objectif serait de réellement partager cela avec les personnes que j’aime..
Quels sont vos objectifs personnels pour les J.O. ?
Valentin : Mon premier objectif est de me qualifier aux J.O. et de revenir à mon meilleur niveau. Ensuite, uniquement les faire ne m’intéresse pas, il faut les faire et réaliser la meilleure prestation possible. Je veux aller en finale et après je ne me mets pas de limites, je me prépare pour battre mon record. Que je le batte de 5 cm ou de 15 peu importe, il faut juste faire le taff .
Laura : J’espère aller plus loin qu’à mes J.O. de Tokyo qui ne s’étaient pas forcément bien passés (élimination dès les séries). Je vais essayer d'atteindre les demies puis de tout donner pour accéder à la finale. Comme je le disais précédemment, le niveau mondial est tel qu’il faudrait battre le record de France pour pouvoir se glisser en finale. Ça sera compliqué mais il ne faut pas s’empêcher de rêver pour autant donc on verra bien...
Valentin quels sont les défis auxquels tu fais face en tant qu’athlète et comment les surmontes-tu ?
Valentin : Les difficultés, ce sont les blessures et les moments où tu es moins bon. Pour les surmonter il ne faut rien lâcher, et si tu vas au bout des choses tu arriveras à tout surmonter. Parfois il y a des moments où tu es moins bon, et ces moments vont t’aider à progresser pour revenir meilleur.
Comment vous préparez-vous mentalement à la pression des J.O ?
Laura : Je pense que la pression est en amont des J.O. Il faut d’abord penser à la qualification avant de penser à la façon dont on va se sentir pendant ces J.O. Après une fois qu’on y est, je dirais que la pression est uniquement positive. Mais pour l’instant on essaye de prendre les choses comme elles viennent et de vivre l’instant présent.
Valentin : Je dirais que je me prépare pour les J.O comme je me prépare pour toutes les compétitions, j’essaye de donner le meilleur de moi-même. Je sais que si je suis prêt il n’y aura pas de pression. Je ne veux pas laisser des personnes externes impacter ma performance. Heureusement, j’ai la chance d’avoir un bon entourage, un coach, un préparateur physique, un préparateur mental, mais avec eux, on bosse pas sur la pression. Je me dis que la pression n’existe pas si tu fais le taff correctement.
Auriez-vous un message à transmettre aux jeunes générations avant ces J.O. en France ?
Valentin : Le message que j’ai envie de faire passer aux jeunes c’est de kiffer ce qu’ils font, que ce soit du sport, de la musique, de l’art... Le plus important c’est d’apprécier et de faire tout à fond, d’aller au bout des choses et de se donner les moyens de réussir. Si tu aimes quelque chose, il faut le faire à 100 %. Que tu sois le meilleur du monde ou pas, le plus important c’est de prendre du plaisir et d’être heureux dans ses études et dans sa vie...
Laura : Le message que j’aurais à faire passer c’est vraiment de regarder les J.O. que ce soit à la télé ou en vrai, moi c’est comme ça que j’ai été inspirée. Je les incite à trouver cette petite flamme, à suivre notre exemple et je leur souhaite de briller un jour sur des J.O. En plus, des J.O à la maison, ça n'arrive pas si souvent et je pense qu’il va y avoir une ambiance de fou ! Quand je vois l’ambiance qu’on arrive à mettre pour un mondial de foot je me dis que ce serait assez incroyable de faire la même chose sur des J.O.
Aussi ce que je voudrais transmettre aux jeunes c’est de ne jamais rien lâcher, de toujours persévérer pour aller au bout de ses rêves et de toujours y croire car des petits miracles peuvent arriver et des opportunités peuvent se présenter. Il faut donc être prêt physiquement et mentalement pour pouvoir les saisir.
Hugo T.- Judith O.- Jean de R.
Décryptez les mystères de votre cerveau
Vous avez très certainement déjà entendu parler d'idées reçues sur le cerveau humain qui peuvent sembler pour le moins étranges : mémoire hors-norme, ralentissement du cerveau avec l'âge, voire télékinésie, les exemples sont nombreux et souvent loufoques.
C'est pourquoi je vous propose de déconstruire ou nuancer cinq de ces mythes les plus tenaces.
1. Nous n'utilisons que 10 % de notre cerveau.
FAUX : repris par les plus gros blockbusters, séries et romans de sciences fictions, ce mythe est probablement le plus présent dans l'imaginaire collectif depuis des décennies, pourtant, nous utilisons bien à 100 % nos capacités cérébrales !
Les différentes zones fonctionnant de manière intermittente, le cerveau est donc toujours en activité.
2. Les jeux vidéos sont mauvais pour le cerveau.
FAUX : la pratique régulière de jeux vidéos permet de développer une meilleure coordination, d'acquérir des réflexes plus rapides et entrainent le cerveau à trier les informations sonores et visuelles pour prendre des décisions plus rapidement.
A noter qu'il a été prouvé que certains jeux trop violents ont un impact nocif sur le cerveau (stress, anxiété...), et que consommés avec excès ils peuvent conduire à une forme d'addiction.
3. L'hémisphère gauche est associé au langage et le droit aux émotions.
FAUX MAIS...: les deux hemisphères sont complémentaires et indissociables, mais une différence se trouve dans la façon dont ils traitent l'information : le gauche par petits bouts, le droit de façon plus globale.
4. Nous perdons nos neurones en vieillissant.
VRAI MAIS...: la dégénérescence massive au fil des années de neurones liés à des fonctions fondamentales, telles que la mémoire ou le langage, peuvent conduire à des maladies comme Parkinson ou Alzheimer.
Cependant, en 1998, il a été constaté que tout au long de la vie, des cellules souches se spécialisent en neurones, mais elles ne suffisent pas à pallier la perte.
5. Plus le cerveau est gros, plus on est intelligent.
FAUX : le volume du cerveau n'est en aucun cas lié à l'intelligence d'un individu.
En revanche, les connections neuronales évoluent et se complexifient avec l'apprentissage d'une langue ou d'un instrument de musique... sans pour autant impacter la forme ou la taille de ce dernier.
Autrement dit, l'intelligence est plutôt définie par la capacité d'une personne à s'adapter et à faire face à des changements.
Hannah C.
Dinu joue la « mélodie nantaise »
Cette célébrité qu'on connait tous sans vraiment la connaitre !
Vous avez sûrement déjà dû entendre cette jolie mélodie de violon autour du Passage Pommeraye ou de la Place Royale. Nous avons voulu en savoir plus sur ce mystérieux personnage au look atypique. Nous sommes donc allées l'interviewer. Après un léger malentendu sur la langue qu'il parlait, nous avons fini par nous comprendre et voici ce que nous avons appris.
Âgé de 73 ans, Dinu Vancea Andrei, est passionné par la musique et vient de Roumanie. A cause du système politique, il est parti et est arrivé en France le 6 mars 2006, avec la volonté de devenir connu. En rejoignant un groupe de musique pendant 1 an, il a pu concrétiser son rêve et entrer brièvement dans le monde du spectacle.
« J'adore mon public »
Arrivé à Nantes, il a commencé à jouer dans la rue et est devenu connu, son public l'encourageant de plus en plus. Sa femme l'a rejoint en 2012. Ancien employé d'un restaurant au côté de son épouse, Dinu est aujourd'hui retraité et passe ses journées à jouer de la musique et choisit ses endroits en fonction du monde et de la météo. Si jamais vous le croisez, n’hésitez pas à prêter attention à lui ou sa mélodie car son but est de rendre les gens heureux par sa musique, il assure : « mon coeur se contente de la mission de ma vie ».
« C'est toute une histoire »
La manière dont la musique est venue à notre fameux musicien est très belle, et preuve d’amour. Lorsqu’il avait 6 ans, Dinu vola le violon de son père, musicien, afin de s'amuser ! Découvrant cela, sa mère le frappa et le gronda car il avait cassé une corde et lui, tout triste, se réfugia dans les bras de son père. Étonnamment ce dernier lui pardonna et l’encouragea même à jouer du violon en lui en achetant un trois jours après !
« J'ai cru que j'allais aller en prison »En 2016, un commerçant du passage Pommeraye appela la police car le musicien faisait trop de bruit. Cela tourna mal lorsque ce dernier, ne comprenant pas le problème, refusa de payer l’amende donnée. Cette affaire alla très loin en justice. Il nous confie : « J'ai cru que j'allais aller en prison ». Mais Dinu a été soutenu par beaucoup de personnes le considérant comme « un hommage pour la ville de Nantes » et gardait espoir : « Mon espérance est la musique ». Heureusement, tout rentra dans l’ordre et il continue encore aujourd’hui à faire danser les petits enfants dans les rues, ce qui lui procure un grand bonheur.
A la fin de notre interview, il était tellement heureux qu’il a voulu qu’on lui imprime la photo ci-dessus. C’est ce que nous avons fait. Enfin, il conclut : “Merci le public ! “ Marguerite F. & Mathilde A.
LE GRAND JEU DE L'ÉTÉ
Vous les connaissez adultes, mais saurez-vous les reconnaître lorsqu'ils étaient enfants ou adolescents ?
Texte
Bien plus redoutable et secret que la CIA
En 1993, une organisation anti-système bidouillait les Barbies pour contrer les stéréotypes. Trente ans plus tard, la BLO fait encore trembler Mattel...
Les rires fusent à table, les conversations s’entremêlent. En ce réveillon de Noël 1993, les enfants n’attendent qu’une seule chose : les cadeaux. Les petites filles espèrent recevoir leur Barbie, les petits garçons leur G.I Joe. La BLO en a décidé autrement... Ce qui devait être un moment de partage se transforme très vite en incompréhension totale.
"Donnez-moi ce pistolet pour que je puisse tirer sur des cocos" Barbie Ado
Alors que les enfants s'amusent avec leurs nouveaux jouets, ils se rendent très vite compte que les boîtes vocales de leurs figurines ont été trafiquées, de telle sorte que G.I Joe fait son après-midi shopping, d'une voix fluette, tandis que Barbie planifie sa vengeance et tire sur des cocos (communistes) d'une voix de soldat.
La panique s'empare de chaque famille, on crie à l'infamie, au terrorisme. Le scandale prend alors une ampleur nationale, occupant une grande part de la scène médiatique. Selon les termes de NBC Nightly News, la jeunesse américaine a été piégée, mais elle n'est certainement pas la seule. Les magasins de jouets semblent aussi dans la tourmente, et Mattel s'abstient de tout commentaire.
Quelques jours plus tard, cette action est revendiquée par la Barbie Liberation Organization (BLO), une société secrète jusqu'alors inconnue du grand public.
Ses objectifs sont multiples, mais l'organisation souhaite avant tout dénoncer les stéréotypes de genre et critiquer le consumérisme, en marquant les esprits. Chose plutôt réussie !
Les activistes sont sous les feux des projecteurs. Avec plus de 300 jouets concernés, difficile de passer inaperçu.
Ainsi, l'organisation figure dans le New York Times et apparaît dans des émissions, telles que The Tonight Show.
En août dernier, à l'occasion de la sortie du film Barbie, la B.L.O a refait une apparition sur la scène médiatique.
Ses activistes ont fait un canular, en laissant penser que Mattel lançait une nouvelle gamme de poupées, faites à base de champignon. Cela peut sembler fou et franchement peu crédible, mais cette annonce a été reprise par plusieurs médias, d'ordinaire sérieux.
Chimère de Mattel, la BLO a ainsi resurgi du passé, alors qu'on la croyait disparue. Mais quand frappera-t-elle à nouveau ?
Leonor B. & Antoine I.
Un territoire à défendre, becs et plumes
Zoom sur une guerre atypique
En 1932, alors que la Première Guerre mondiale n’est plus qu’un lointain souvenir pour la Septième Batterie Lourde du Régiment royal de l’Artillerie australienne, un nouvel ennemi fait son apparition : l’émeu.
Pour ceux qui l’ignorent, l’émeu est un oiseau se rapprochant de l’autruche, que l’on retrouve uniquement sur le territoire australien. Mesurant près de 2 mètres pour 50 kg, il est le deuxième oiseau le plus grand au monde. Avec un tel gabarit, il est dans l’incapacité de voler. De plus, fait intéressant, il est représenté sur le blason de l’Australie avec le kangourou, animaux phares du pays et qui ont la réputation de ne pas reculer, symbolisant ainsi le progrès.
L’émeu, un voisin encombrant
Jadis tapi dans l’ombre, l’émeu s’apprête à mettre à feu et à sang le territoire australien. Plus menaçants que le Boche, surnom également utilisé par l’armée australienne à destination des soldats allemands, l’ émeu va très vite devenir le pire cauchemar des fermiers australiens. Anciens soldats pour la plupart, ces vétérans ont bénéficié d'une mesure gouvernementale leur offrant un terrain dans l'ouest à condition qu'ils le cultivent.
Mais en novembre 1932, l’Australie fait face à une sécheresse inhabituelle, poussant les émeus à s’attaquer aux terrains agricoles, afin de trouver de l’eau et du grain. Dans le plus grand secret, une alliance entre lapins opportunistes et émeus voit le jour. En effet, ces oiseaux moches à longues pattes dégradent les barrières des culture, afin d’ouvrir la voie pour leurs alliés à quatre pattes.
L’Australie leur déclare la guerre !
Face à ces attaques répétées, Sir Pearce, le ministre de la défense promet aux agriculteurs de ne pas céder le moindre terrain. La guerre est déclarée ! L'un des bataillons lourds du Régiment royal de l’Artillerie est envoyé au front.
Au grand désespoir des fermiers et soldats impuissants, les émeus choisissent de battre en retraite et se dispersent. L’armée australienne déploie alors ses éclaireurs pour affronter une horde d'émeus. Les militaires, déterminés à reprendre le contrôle, optent pour une tactique de contournement. Mais les émeus, flairant le piège, se divisent en petits groupes mobiles, rendant leur capture difficile. L’armée australienne enchaîne les échecs à de multiples reprises, faute de matériel performant. Vaincus, les soldats australiens se retirent.
Ce n’est que 20 ans plus tard qu’une solution au problème est trouvée, avec la mise en place de barrières plus résistantes et d’un système de prime pour chaque émeu abattu.
Jean de R. & Leonor B.