
Pour avoir un rendu optimal, mettez votre affichage à 100 % (Ctrl + 0).

N° 6 - Janvier 2025 | www.loquidy.net |
AU SOMMAIRE
Page 1 :
L'écologie au Loquidy
Page 2 : Média - Technologie
HugoDecrypte, communication ou information ? ♦ Comment TikTok espionne nos vies
Page 3 : Histoire - Culture
L'histoire du manga ♦ La jeunesse animée des profs
Page 4 : La vie au Loquidy
Les bons plans des Loquidyens ♦ Les pires excuses de retard ♦ Les Terminales débarquent en Normandie
Page 5 : La vie au Loquidy
Que la montagne est belle ♦ Boostez vos notes ♦ JO 2024 : profs et élèves au rendez-vous
Page 6 : Santé
J'irai au bout de mes rêves ! ♦ Les secrets de la mémoire
Page 7 : International
Dual Diploma, une option pour l'avenir ♦ La jeunesse américaine au coeur du vote
Page 8 : Sports
Nantes, lieu d'essor du cricket français ♦ Paris 2024 : un nouvel élan pour le handisport et ses athlètes
Écologie, une école en harmonie !
Quand petits gestes riment avec grands changements.
Bienvenue dans notre lycée E3D, où même les moutons sont éco-délégués ! Chaque classe choisit ses éco-délégués, cette année sur le niveau sixième nous en avons 4 : deux filles et deux garçons, des élèves motivés qui agiront concrètement cette année pour un avenir plus vert.
Les initiatives écologiques sont variées et originales.
Par exemple, nos moutons, véritables partenaires à quatre pattes, broutent le gazon et entretiennent les espaces verts de manière naturelle. En matière de gestion des déchets, le tri sélectif est rigoureusement appliqué, réduisant les plastiques au minimum et favorisant un usage responsable du papier.
Sur le toit du lycée, notre station météo nous permet de suivre les tendances climatiques locales, on sort les parapluies aujourd'hui ? La biodiversité est aussi au cœur de notre projet : avec l’installation de ruches et de nichoirs, nous accueillons abeilles et oiseaux. Qui aurait cru que notre lycée deviendrait un véritable petit écosystème ?
Grâce à toutes ces actions, notre lycée incarne le développement durable et devient un modèle pour d’autres établissements. Ensemble, élèves, professeurs, moutons et même les oiseaux, nous prouvons chaque jour que des initiatives locales et accessibles peuvent faire une vraie différence.
Cyprien M. et Antoine T.
Hugo Décrypte, communication ou information ?
Hugo Décrypte donne-t-il son avis politique à travers ses vidéos ?
Dans un monde où l’information circule à une vitesse fulgurante, il faut faire un distinguo entre la communication et une information fiable. On connaît tous le célèbre Hugo décrypte, journaliste pour certains, youtubeur pour d'autres... mais tous se renseignent auprès de lui pour être au courant des dernières actualités. Mais est-ce que notre icône de l'information est réellement neutre ?
Hugo Décrypte s'est rapidement imposé comme un outil incontournable pour les jeunes en quête de compréhension de l'actualité. Grâce à ses vidéos courtes et percutantes, il parvient à rendre des sujets complexes accessibles à tous. En simplifiant des informations souvent difficiles à saisir, il incite les jeunes à développer leur esprit critique. De plus, il leur fournit des clés pour trier les événements et obtenir des infos simples sur l’actualité. Cette approche séduit un large public, désireux de rester informé sans se perdre dans le jargon des médias traditionnels.
Consensus positif
Nous avons effectué un rapide sondage au sein de l'établissement et les avis sont unanimes.
Avis élèves : « Les informations sont courtes et simplifiées, les sources diversifiées. J'apprécie le fait que ça touche un public large. » Léonie B. 1ère. « C'est un bon moyen de vulgarisation, mais les informations ne sont pas assez développées. Je pense que c'est bien de diversifier nos sources » Valentine M. Tale. « C'est intéressant car tous les sujets sont abordés, c'est très facile de s'informer car il est présent sur de nombreuses plateformes » Victor N 1ère.
Neutralité politique ?
L'éternelle question d'un traitement médiatique neutre soulève des débats. Bien qu'Hugo prône une approche objective, certains de ses choix d'angles et de thématiques laissent transparaître une sensibilité engagée. Dans un monde saturé d'informations, il incarne une voix qui résonne avec les préoccupations de sa génération. Cela soulève des interrogations sur la manière dont il choisit de présenter les faits et les sujets qu'il aborde.
Au final, Hugo Décrypte ne se limite pas à relayer des faits bruts ; il façonne une nouvelle manière de communiquer l'information. Par son style dynamique et engageant, il invite chacun à devenir acteur de sa propre compréhension des enjeux contemporains. Toutefois, cette approche attractive n'empêche pas le libre arbitre. Il est essentiel de garder à l’esprit que l’information doit toujours être analysée et confrontée à d’autres sources pour garantir une vision complète et équilibrée des événements.
Lévi M. et Victoire D.
Comment TikTok espionne nos vies
Une application chinoise vous piste dans la vraie vie et sur le web.
Au coeur de TikTok, une application mobile de partage de courtes vidéos, se trouve un algorithme très sophistiqué qui analyse les interactions des utilisateurs pour proposer un contenu qui les captive. En d'autres termes, ce qui apparaît sur votre fil d'actualités TikTok n'est pas une coïncidence mais le résultat d'une analyse approfondie de votre comportement. Vos likes, vos partages, vos commentaires, et même la durée de vos visionnage influent sur le contenu proposé.
Un fonctionnement simple
L'algorithme fonctionne selon un système de points qui évaluent chaque vidéo selon plusieurs critères. Par exemple, plus vous regardez une vidéo jusqu'à la fin (un critère noté sur 8 points), plus celle-ci a de chances d'être recommandée à d'autres utilisateurs partageant les mêmes centres d'intérêts que vous. Si vous la revoyez plusieurs fois (noté sur 10 points), l'algorithme en déduit que vous avez un intérêt particulier pour ce type de contenu. Quant aux interactions comme les commentaires (4 points), les likes (2 points) ou les partages (6 points), elles influencent également la viralité de la vidéo.
Une application addictive
L'objectif est de rendre les utilisateurs dépendants. Une fois que TikTok a cerné vos goûts, il vous propose des vidéos toujours plus captivantes, au risque de vous faire perdre la notion du temps.
Mais au-delà de ça, les informations recueillies sont utilisées pour afficher des publicités ciblées. En analysant les métadonnées des vidéos, comme les hashtags, les légendes ou encore les chansons utilisées, TikTok peut recueillir une foule d'informations pour les vendre à des tiers pour des campagnes publicitaires.
La question de savoir si TikTok « espionne » ses utilisateurs est légitime. Bien que l'application ne se limite pas à un simple piratage, elle collecte néanmoins une quantité de données bien au-delà de ce qui est nécessaire pour son fonctionnement. Le gouvernement chinois, pourrait théoriquement avoir accès à ces informations, ce qui alimente les préoccupations liées à la sécurité nationale. Plusieurs pays, comme les Etats-Unis et l'Inde ont d'ailleurs interdit l'application sur les appareils gouvernementaux. A titre de comparaison, des applications similaires comme Instagram et Facebook marchent de la même façon mais elles sont considérées comme plus sûres grâce à leur étiquette occidentale.
Antoine T. et Cyprien M.
L'histoire du manga dans toutes ses pages
Longtemps dénigré, ce courant de bandes dessinées parti du Japon inonde aujourd'hui nos salons.
L'histoire du manga remonte aux estampes japonaises d'Hokusai, à la fin du XVIIIe siècle, et à son compatriote et concurrent Hiroshige au début du XIXe. Si l'on remonte un peu plus loin, on retrouve les premières traces de ceux-ci avec les emakis, littéralement des « rouleaux peints », de Genji Monogatari datant du XIIe siècle. Vers les années 1820, apparaît le terme « manga ». Il est issu des katakanas « man », dessin ou image, et « ga » qui signifie divertissant ou exagéré. Plus précisément « manga » signifiait « esquisse rapide » ou « dessin dérisoire » d’après le professeur de japonais M. Conreur. Notamment ces deux peintres ont initié « La Manga ». Ce courant artistique reprenait le même style qu'ils avaient employé pour leurs estampes au XVIIIe siècle.
Un manga en perpétuelle évolution
Mais alors, étant donné que ce que l'on voit aujourd'hui ne sont pas des estampes, d'où vient ce style si particulier ? En effet, c'est pour des raisons économiques et pratiques qu'aujourd'hui c'est en noir et blanc. Ils sont donc moins chers et plus rapides à produire en grande quantité. Le côté monochrome les rend aussi beaucoup plus rapides à dessiner.
Le style que l’on voit aujourd’hui commence à émerger au début du XXe siècle. C'est l’arrivée de nombreux auteurs abreuvés par les cartoons de Walt Disney qui ont initié la forme moderne du style. De plus, l’occupation que subit le Japon par les Alliés (France, Angleterre et États-Unis) après la seconde guerre mondiale a également fait bouger les lignes.
Cette forme initie notamment les bulles de dialogues et le découpage case par case. Tezuka est ainsi le premier auteur à avoir vu son manga adapté à la télévision avec Astro Boy. « C'était du jamais vu avec Akira » souligne M. Le Brun.
Raphaël C.
La jeunesse animée de nos profs
Les profs de français nous conseillent beaucoup trop de livres à lire, mais que lisaient-ils quand ils étaient petits ?
Vous les voyez tous les jours mais, vous êtes-vous déjà demandé ce qui a bercé leur enfance ? Nous l'avons fait pour vous et avons découvert quelques pépites. Grâce à eux, nous nous sommes replongés dans notre lointaine enfance !
Et oui, nos profs de français ne lisaient pas que des classiques.
Un peu de Chair de poule de Robert Lawrence Stime pour Madame le Méliner, alors que pour Madame De Longvilliers, nous partons résoudre des enquêtes avec Alice détective de Caroline Quine
Cependant, certains ont trouvé leur vocation dès le plus jeune âge, comme Monsieur Bescond qui lisait Le tour du monde en 80 jours.
Il faut croire que certaines de leurs lectures sont devenues des classiques, comme le Club des cinq, les bibliothèques roses et vertes que l’on connaît et qui font maintenant partie de nos propres bibliothèques.
Certains préféraient les BD, mais ce n'est pas si mal que ça, c'est de la lecture. La preuve, Madame Daugeard a pu atteindre son poste de directrice grâce à Lucky Luke !
Pour d'autres, les lectures étaient un peu plus poussées ou l'âge plus avancé, comme par exemple avec Messieurs Fournier, Barreau, et Cayuela Fernandez.
Du côté de la télé, les dessins animés faisaient déjà fureur à cette époque.
Connaissez-vous les Minikeums, ces stars de la télévision que Madame le Méliner aimait tant ?.
Vous avez sûrement entendu parler de trois lycéennes choisies pour protéger le monde des méchants. Figurez-vous que Madame De Longvilliers les connaît aussi sous le nom des Totally-Spies.
Prenez vos billets, nous partons découvrir le monde.
Nous nous échappons au Japon avec Monsieur Cambon pour découvrir les protagonistes qui ont marqué les années 70 ; Albator, Goldorak et Son Goku.
Désormais, destination l’Espagne ! Pour nous faire découvrir la culture étrangère, nous pouvons compter sur Monsieur Cayuela Fernandez et La Familia Telerin.
Nous avons aussi retrouvé Madame Bouré à Saint-Petersbourg avec Tom Sawyer en train de réaliser de nombreuses bêtises.
Nous n'allons pas vous raconter des histoires comme le Père Castor, mais Monsieur Fournier regardait Bugs Bunny en répétant « Euh...Quoi d'neuf, docteur ? ».
N'oubliez pas de vous divertir en lisant ou relisant ces classiques de leur enfance.
Maëlie B. et Tiphaine R.
Les pires excuses de retards !
L'adolescence est reconnue comme l'une des périodes où l'imagination est la plus fertile. Démonstration avec le best-of des perles entendues par nos profs et éducateurs :
Risques météorologiques :
« Désolée, Mme Bourré, j’étais à vélo et le vent était tellement fort que j’ai cru que j’allais m’envoler ! » Ah, le vent, ce grand adversaire des cyclistes !
Mister beau gosse :
« Je suis en retard parce qu’après avoir mis mon casque, je devais passer aux toilettes pour me recoiffer. »
Tennis addict :
« Je suis désolé, mais j’étais tellement pris par le match de Roland Garros que j’ai complètement oublié d’aller en cours. » En même temps qui peut résister à une balle de match ?
Pauvre maman :
« J’ai enfermé ma mère dans la maison avec mes clés et j’ai dû la libérer en escaladant le portail. »
Rendez-vous au Sommet :
« Je suis désolé, mais j’avais un rendez-vous avec le Président de la République. » Il semblerait que le Président a vraiment justifié l’absence de l’élève…comme quoi ça vaut le coup de sortir une telle excuse non ?
On attend avec impatience les nouvelles idées de votre imagination pour divertir les profs devant la machine à café !
Lily V. et Victoire D.
Les Terminales débarquent en Normandie
Deux journées intenses et mémorables qui ont permis aux élèves d'enrichir leurs connaissances et d'apprendre à mieux se connaître.
Le 24 septembre et le 1er octobre, les 370 élèves de Terminale se sont rendus en Normandie pour une journée. L'objectif pour les élèves était de découvrir et de visiter les lieux emblématiques du Débarquement, en lien avec leur programme d'histoire de l'année.
Même si le réveil à 5h du matin a été dur pour certains, les Terminales ont profité de cette journée riche en découvertes. Ils ont visité le cimetière américain de Colleville-sur-Mer, ainsi que le musée du Débarquement à Arromanches, des lieux regorgeant de souvenirs du 6 juin 1944. Puis, ils ont pu admirer un panorama sur la Manche, à la pointe du Hoc et se balader sur la plage d'Arromanches les Bains, plage sur laquelle un port artificiel a été construit pour assurer l'intendance et garantir le succès des opérations. Impressionnant ce cimetière ! La visite du cimetière américain a particulièrement marqué les élèves. En effet, ce lieu de mémoire leur a fait prendre conscience du nombre vertigineux de victimes à la suite du Débarquement. « J'ai été impressionnée par le nombre de tombes dans le cimetière. » explique Clara, élève en Terminale H.Une journée mémorable pour les élèves
Cette sortie était aussi placée sous le signe de journée d'intégration. Pour rendre la visite plus vivante, les Terminales devaient présenter, par petits groupes, un des lieux visités à leur classe.
Malgré une météo peu clémente, les élèves ont retenu beaucoup de positif de cette journée : « La visite du cimetière américain était super et très impressionnante. J'ai bien aimé la visite du musée du Débarquement car j'ai pu apprendre beaucoup de choses même si c'était un peu long. » explique Baptiste, élève en Terminale D.
Léonie, élève en Terminale D affirme « J'ai beaucoup aimé Arromanches avec la visite du musée ainsi que me balader sur la plage depuis laquelle on peut voir le port artificiel construit pendant le Débarquement par les Alliés. La journée a été enrichissante. »
Cette sortie leur a permis de cultiver leur esprit de solidarité qui peut s'avérer important avant d'attaquer leur prochaine bataille : obtenir le bac.
Zoé L B.
Les bons plans des Loquidyens
En galère pour trouver où déjeuner, nous avons plein de bonnes idées pour se régaler !
Lumberjack, en bas du lycée vers Petit Port : pizzeria sympa et pas chère avec à la carte des quarts de pizza allant de 2,20 € à 3,50 € un plein de saveurs en été ou en hiver !
Également Bagelstein près de chez HEMA, des bagels personnalisables avec un menu à 10 € avec votre carte de lycéens ou collégiens.
Bar à pom, crêperie pas chère, rue du calvaire : sur place ou à emporter des galettes et des crêpes croustillantes entre 3 à 10 €.
Musées, cinémas, concerts spectacles... Il y en a pour tous les styles ! Êtes-vous au courant que les musées de Nantes offrent l'entrée gratuite aux lycéens ! Il est temps d'aller explorer le Château des Ducs de Bretagne, le Musée d'Histoire Naturelle, le Chronographe, le Musée Jules Verne, ou de vous égarer parmi les collections des Beaux-Arts. Pour une expérience originale, laissez-vous surprendre par le Lieu Unique !
Bénéficiez de prix réduits pour explorer le cinéma au Cinéville ou au cinéma La Concorde avec le Pass Culture. Les amateurs de musique à Nantes ont l'embarras du choix pour assister à des concerts : entre Décadence, proche du Loq', et La Bouche d'Air, les scènes locales n'attendent que vous !
Envie de découvrir une pièce de théâtre ou un spectacle unique ? Visitez La Ruche ou Le Cyclope pour des spectacles qui vous plongeront dans des mondes captivants. Ne perdez plus de temps, découvrez tout ce que Nantes a à proposer !
Hermine D. et Lily V.
Boostez vos notes : 4 astuces pour réussir
Il est important de bien s’organiser pour réussir à apprendre vos cours afin d’optimiser votre productivité et réduire votre stress.
La mémorisation : mémoriser mécaniquement les cours sans en comprendre le sens, limite la réussite. Il est donc conseillé de comprendre avant d’apprendre !
Un espace de travail bien organisé est essentiel pour favoriser la concentration. En effet, un bureau dégagé permet de maintenir un esprit clair sans déconcentration et d’améliorer son efficacité.
Un agenda bien tenu avec des listes courtes et claires est le meilleur outil pour une meilleure organisation. Lorsqu'il est bien structuré et agréable visuellement les priorités sont plus faciles à planifier, et nous gagnons ainsi du temps.
Les flashcards sont une méthode très pratique pour apprendre. Il s’agit de morceaux de papier sur lesquels une question est écrite d’un côté, et la réponse de l’autre. Cette réponse peut prendre la forme d’un schéma, d’une date, d’une formule, d’un mot, d’une phrase ou d’une définition. S’auto-évaluer pour mesurer l’avancement de ses connaissances est essentiel.
La boîte de Leitner est une stratégie très efficace, D’après la vidéo intitulée « Mieux apprendre et étudier » : le principe est d’utiliser une boîte divisée en cinq compartiments. Les flashcards commencent dans le premier compartiment et, en cas de réponse correcte, elles passent au compartiment suivant. Plus on avance, moins on révise souvent la carte, par exemple deux jours plus tard, puis une semaine, etc. Cela permet d’adapter la révision en fonction de ses progrès.
Maintenant, vous avez toutes les clés en main pour réussir sereinement votre année !
Hermine D., Victoire D. et Lily V.
Que la montagne est belle
Saviez-vous qu'il y a de la croûte continentale au coeur de la raclette ?
La croûte océanique, comme son nom l'indique est la croûte terrestre sous l'océan. Mais alors que vient faire cette partie d'océan au milieu du pays de la raclette ?
C'est ce que nous sommes partis élucider avec les autres élèves de première spécialité SVT. Direction le lieu en question : les Alpes.
Quatre jours au contact de la nature pour apprendre davantage sur le monde de la géologie. Le programme était intense mais instructif. Entre balades et allers-retours en hélicoptère, la raclette était un bon réconfort.
« Nous avons découvert le métier de géologue. »
Levés à 4h du matin le vendredi 11 octobre, 80 élèves de premières spécialité SVT partaient à la rencontre de l'océan alpin. En plus d'y aller pour la beauté des paysages, nous en avons tout de même appris plus sur le monde de la géologie.
Un peu de lecture de paysages pour apprendre à apprécier ces derniers et une longue marche pour partager sur nos expériences de randonneurs ont soudé les troupes.
Malgré le peu d’engouement de la part de certains élèves, nous sommes tous ressortis de ce voyage plus cultivés sur la biologie.
Savez-vous comment identifier une roche ? Il faut pour cela se munir de nos yeux, de nos doigts, et bien entendu de notre geolpoch. Ce cahier nous a accompagné tout du long pour nous informer, nous donner des clés pour répondre à nos questions.
Et oui, le Chenaillet (2500 m) vient de l'océan.
Prenez des affaires chaudes, l’hiver commence à montrer le bout de son nez
Levé matinal autour de 6h30-7h, direction le réfectoire prendre des forces pour la journée. Rapidement, nous sommes partis nous préparer pour aller explorer les environs et ce qu'ils pouvaient nous offrir. N'oublions pas le pique-nique sac-à-dos et une pause bien méritée après les efforts fournis pour gravir le Chenaillet. Observer, identifier, comprendre...
Prenez garde à la chute, sinon direction l'hosto en hélico comme ont pu le tester certains néo-randonneurs à l'équilibre précaire. Pour se réchauffer le soir, direction la salle de billard où se déroulaient de nombreuses parties, approfondies ou non (on est là pour apprendre, ne l’oublions pas). À côté, nous pouvons vous proposer quelques jeux de société accompagnés de chaises musicales pour mettre un peu d’ambiance.
Un super voyage qui se reproduira sûrement les années suivantes.
Maëlie B. et Tiphaine R.
JO 2024 : Profs et élèves au rendez-vous
Élèves, professeurs, surveillants mais aussi membres de l'administration, le Loquidy a vibré, cet été, face aux JO de Paris 2024. C'est ce qui résulte du sondage effectué de septembre à octobre auprès de 283 membres du Loquidy. Ainsi, qu’est-ce qui vous a le plus marqué ? D’après ce sondage, 2 % d’entre vous ont assisté en direct à une ou plusieurs épreuves, tandis que la quasi-totalité les ont suivies à la télévision.
Vos sports favoris, cet été, incluent la natation, le basket, le judo, la gym, le tennis de table, et l'athlétisme dont l'intérêt est souvent provoqué par le prestige des athlètes y participant. Regardées par intérêt ou par hasard en allumant la télévision, les performances des athlètes tels que Teddy Riner, Simone Biles, ou les frères Lebrun, vous ont captivés.
Léon Marchand, star de vos Jeux !
Cependant, celui qui a le plus marqué vos esprits, reste Léon Marchand, dont les victoires ont été citées par 47 % d’entre vous comme les moments les plus bluffants de ces Jeux. La cérémonie d’ouverture a également attiré beaucoup d’attention, souvent positivement, grâce à la diversité de ses scènes spectaculaires sur la Seine. Les professeurs et membres de l'administration ont davantage mis en avant l’unité entre les Français durant les Jeux contrastant avec la division politique de la période.
Lily A. et Zoé L B.
Les secrets de la mémoire
Le palais mental, une technique pour mieux apprendre.
Il existe trois types de mémoire : épisodique, sémantique et sensorielle, qui nous permettent de mémoriser à long terme.
Tout d’abord, la mémoire épisodique est constituée de nos souvenirs. Elle nous aide à revivre des événements passés en détail comme le lieu, la date et même notre ressenti à ce moment. Grâce à elle, nous pouvons nous situer dans le temps et l'espace ainsi que nous projeter dans le futur.
Ensuite, la mémoire sémantique regroupe toutes les connaissances générales que nous savons sur le monde. C’est elle qui nourrit notre compréhension du quotidien.
Enfin, la mémoire sensorielle concentre les organes des 5 sens. C'est celle que l'on mobilise pour l'apprentissage scolaire et elle est très puissante.
En somme, ces trois types de mémoire s'interconnectent pour enrichir notre expérience et notre savoir !
Palais mental
Il existe de nombreuses techniques pour booster la mémorisation. Toutes se valent, mais leur efficacité change en fonction des personnes et de l’information à retenir. La technique évoquée ici est peu connue mais très puissante : le palais mental. Selon Fabien Olicard, mentaliste et youtubeur, c'est “un lieu que vous allez créer dans votre tête où vous allez pouvoir déposer des informations et à chaque fois que vous allez retourner dans ce lieu, les informations vont vous revenir à l’esprit”
Elle était déjà utilisée par les orateurs grecs et latin pour mémoriser leurs discours. On va vous expliquer comment vous aussi, vous pouvez vous en servir. Avant toute chose, pour pouvoir utiliser votre palais mental, il faut le construire. Votre palais mental est en fait un lieu que vous connaissez parfaitement, dans lequel vous pouvez imaginer vous déplacer sans effort. Ce lieu peut être réel ou fictif, peu importe.
Votre objectif va maintenant être de créer un trajet qui passera par différents endroits de votre palais mental. Le plus important c'est que vous fassiez toutes les "étapes" du trajet dans le même ordre, afin de n'en oublier aucune. En fait, le nombre d'étapes dans votre palais de la mémoire va correspondre au nombre d'informations à retenir. Le fait de vous obliger à respecter un chemin par étapes vous permettra de n'oublier aucune information.
Collection d’image
Maintenant que votre palais mental est construit, c'est le moment d'y fixer ce que vous voulez. Le cerveau préfère retenir les images, les choses concrètes (sinon ça revient à apprendre par coeur !) : il faut donc transformer les mots en images. Enfin, il vous suffit juste d'associer chaque information à un lieu. Attention, c'est une technique à utiliser avec modération ! Vous imaginez bien que si vous passez plus de temps à chercher des images et des associations d'idées qu'à lire vos cours, cette méthode ne sera pas d'une grande efficacité...
Salomé G. et Théoline D.
J'irai au bout de mes rêves !
Loin d'être de simple divertissements nocturnes, les rêves jouent un rôle essentiel pour notre cerveau.
Pendant que nous dormons, notre cerveau trie et classe les informations accumulées dans la journée. C’est crucial pour la mémoire et la gestion des émotions.
« Pour les narcoleptiques, leurs rêves plus intenses et parfois hallucinants nourrissent leur imagination et leur permet de comprendre certains aspects de leur vie éveillée » nous confie Laurène Leclair Visonneau. Spécialisée en pathologies du sommeil, cette neurologue, n'est pas un médecin comme les autres et consacre son temps à aider des patients dont les nuits sont loin d’être reposantes. Entre narcolepsie, hypersomnie, parasomnie avec mouvements inhabituels ou encore cas graves de somnambulisme, elle traite des troubles qui bouleversent profondément la vie quotidienne de ceux qui en souffrent.
Le rêve lucide
Le rêve lucide, c’est ce moment où l’on devient conscient d’être en train de rêver. « C’est comme si vous preniez les commandes de votre rêve. Vous savez que vous dormez, mais vous pouvez décider de changer le scénario. C’est un peu comme être le réalisateur de son propre film onirique. »
Bonne nouvelle : tout le monde peut s’entraîner à faire des rêves lucides ! « Essayez de vous réveiller brièvement en fin de nuit, puis rendormez-vous avec l’intention de reprendre là où vous en étiez. Certains, notamment les personnes atteintes de narcolepsie, ont naturellement des rêves plus intenses et contrôlables. »
Comment se souvenir de son rêve ?
Envie de mieux vous souvenir de vos rêves « Tout dépend de ces petits éveils nocturnes », confie Laurène. « Plus vous restez éveillé longtemps après un rêve, plus vous laissez le temps à votre mémoire de le fixer. » Une astuce simple mais efficace : gardez un carnet de rêves près de votre lit. « Noter ce que vous avez rêvé juste après le réveil stimule la mémoire onirique. Plus on pratique, plus on se souvient. »
Théoline D. et Salomé G.

Dual Diploma, une option pour l'avenir
Le bac américain a-t-il plus de valeur que le bac français ?
Le Dual Diploma est un programme qui permet à des élèves non-anglophones d'obtenir un diplôme américain par le suivi de cours en ligne.
Près de 600 établissements sont affiliés en Europe dans 29 pays différents, mais la France est loin devant puisqu'elle représente 40 % du total. Le diplôme délivré à la fin du programme est le même que celui reçu à la fin de quatre années de High School (lycée aux Etats-Unis) qui relève du contrôle continu.
En plus de compétences orales et linguistiques, le Dual Diploma offre un argument de poids sur le CV. Il permet de certifier le niveau d'anglais au même titre que le Cambridge English Certificate.
Différences entre le bac français et américain
Ici, un Américain qui chercherait du travail avec son High School Diploma ne retiendrait pas autant l'attention des recruteurs français qu'un étudiant de chez nous titulaire du Dual Diploma aux États-Unis.
Le bac Américain ne peut pas être comparé au bac français, les enseignements étant trop différents. Les élèves américains seront jugés sur les options prises, les notes obtenues et les établissements où ils ont fait leur cours.
Pour un Français, le Dual Diploma est très valorisé pour des études aux États-Unis, il a même été créé à cet effet , d'autant plus que des accompagnements pour des inscriptions dans des universités américaines sont proposés pour le programme.
Aller à l'étranger, hors États-Unis
On conclut facilement que si des études aux États-Unis sont envisagées, le bac américain peut être considéré comme rentabilisé malgré le prix : 1300 à 2000 € par an sans compter les bourses.
Mais qu'en est-il si le choix des études ne s'oriente pas vers l'ouest ? Prenons Antoine, un Français parti en Suède après le bac pour étudier la médecine : « Le Dual Diploma a certainement joué un grand rôle dans mon admission ». Il soutient que le Dual Diploma lui a « donné une reconnaissance internationale grâce à un niveau d'anglais certifié ainsi qu'une capacité de travail élevée due à la conclusion d'un double cursus. Ça prouve aussi une grande ouverture culturelle avec le suivi de deux parcours académiques très différents ».
Et si on ne part pas
En 2023, 1255 élèves français ont décroché leur Dual Diploma. Seule une soixantaine d'entre eux est partie à l'étranger. Ainsi une très grande partie des élèves qui suivent le programme le font pour l'apport de compétences et de certification à valoriser pour le post-bac.
Timothy R. et Antoine T.
La jeunesse américaine au cœur du vote
Les migrants mangent-ils réellement des chiens et des chats ?
Cette année, les États-Unis ont élu leur 47e président dans un contexte politique particulièrement polarisé. Kamala Harris, ancienne vice-présidente démocrate, affrontait Donald Trump, figure controversée des républicains, dans une bataille électorale qui a captivé le monde entier.
Sofia, une élève du Loquidy, partie en césure cette année au Colorado, nous a partagé les différentes opinions de ses “classmates” américains pendant les élections. Elle raconte : « Les discussions entre élèves étaient souvent tendues, et montraient à quel point la politique oppose ici. Certains disaient même éviter d'aborder le sujet pour ne pas perdre certaines amitiés. ».
Le Colorado divisé entre deux visions
Pour plusieurs lycéens, c’est le candidat républicain, Donald Trump, qui est le centre de nombreux débats depuis le début de l’année. En effet, l'adhésion ou le rejet de celui-ci et des valeurs qu’il incarne divisent. Mais qu’on l’aime ou qu’on le déteste, il y a une chose qu’on ne peut pas lui retirer : il sait faire parler de lui.
Certains sont totalement en désaccord avec ses idées et n'hésitent pas à le dire : « Je déteste Trump, il manque très clairement de sérieux et se ridiculise dans ses discours. Il n'a aucun argument solide », confie un lycéen. Ce rejet de Trump est partagé par une majorité d’électeurs au Colorado, qui lui reprochent un manque de cohérence dans ses idées.
Pourtant, d’autres lycéens montrent un soutien marqué envers le 47e président des Etats-Unis. L'une d'entre eux, par exemple, est convaincue que Trump « pense avant tout aux intérêts du pays et de sa population. » Elle apprécie notamment sa politique d’immigration et estime que Kamala Harris ne possède pas les compétences économiques nécessaires pour gérer le pays.
Le rôle des nouveaux médias
Les réseaux sociaux ont joué un rôle clé dans cette élection, amplifiant les débats et permettant aux candidats de promouvoir leurs idées tout en critiquant leurs adversaires.
Les algorithmes, en suggérant des contenus alignés sur les opinions préexistantes des utilisateurs, ont parfois limité l'exposition à des opinions divergentes. Cette dynamique a renforcé les divisions politiques, particulièrement chez les jeunes électeurs.
Quant aux rumeurs parfois exagérées ou infondées, comme celle affirmant que les migrants se délectent des animaux de compagnie, elles témoignent de la désinformation amplifiée par les réseaux sociaux.
Cette élection a mis en lumière le rôle clé de la jeunesse dans les choix futurs du pays. Avec des convictions variées et des moyens d'expression nouveaux, ils influent directement sur l'issue des votes et des scrutins.
Maëlie B. et Eloane S.
Paris 2024 : Un nouvel élan pour le handisport et ses athlètes
Cet été, les athlètes français en situation de handicap ont brillé avec 75 médailles, dont 19 en or. Comment ont-ils vécu cette expérience ?
Les Jeux paralympiques, créés en 1960 à Rome, offrent aux handi-athlètes la possibilité de concourir au plus haut niveau mondial.
L'été dernier, la France a accueilli ces Jeux à Paris, offrant une visibilité inédite à ces disciplines, souvent négligées par rapport à leurs équivalents olympiques. Cet événement a éveillé un nouvel intérêt pour le handisport, le faisant découvrir à un public plus large.
Une aventure inoubliable
L'équipe de France de volley assis, que nous sommes allés voir à l'entraînement, nous a fait part de son expérience. Pour Gildas Guiheneuf, l’accueil après la cérémonie d’ouverture fut un moment exceptionnel : « Arrivés au village, les volontaires nous ont applaudis. Tout était décoré, c'était incroyable. » De son côté, Thomas Laronce se souvient encore de l’intensité de leur premier match : « Entrer dans l’arène avec la Marseillaise, c’était un moment très fort. »
Ils ont été tous deux frappés par le grand nombre de personnes venues les encourager, bien supérieur à ce dont ils ont l'habitude : « Lors de la Coupe du monde, il y avait à peine 30 supporters. »
Ces athlètes espèrent que ces moments de gloire contribueront à faire avancer la visibilité des sports paralympiques, même une fois l'engouement des Jeux terminé. « On sent que le regard a changé », nous ont-ils partagé avec optimisme.
En attendant, ils encouragent les jeunes à venir essayer ces disciplines, espérant voir émerger de nouveaux talents pour l'équipe de France. Des sources d'inspirationParis 2024 a permis de mettre en lumière les réalisations des athlètes en situation de handicap, montrant leur engagement et leurs réussites. Ainsi, les Jeux paralympiques nous rappellent que chacun peut réaliser de grandes choses, peu importe les obstacles qui se dressent sur son chemin.
Eloane S.
Nantes, lieu d'essor du cricket français
Bien que deuxième sport mondial, le cricket peine à trouver son public en France.
Un terrain gazonné ovale délimité par une corde ; deux guichets à chaque extrémité de la piste centrale ; des battes qui ressemblent à celles du base-ball... Aucun doute possible : ce terrain méconnu en France est destiné à un sport à nul autre pareil : le cricket.
« En Afrique du Sud, c'est une culture » nous partage Anika Bester, joueuse sud-africaine du club nantais. Elle exprime la difficulté de trouver des installations, du matériel, et des adversaires en France, compliquant la pratique du sport.
Qu'est-ce que c'est ?
Le cricket, sport anglophone, ancêtre du baseball, oppose deux équipes de 11 joueurs. Munis d’une batte, deux joueurs frappent la balle qui leur est envoyée tour à tour avant de courir, afin de marquer des points. En parallèle, l’équipe adverse, répartie autour du terrain, s’efforce d’éliminer les batteurs lors de leur course en essayant d’attraper la balle : ils sont appelés les « fielders ».
Entre le lancer, le batting et le fielding, la diversité des rôles au sein d’une équipe permet à chacun d’y trouver son bonheur, même les moins sportifs. C’est le cas de Sabine Lieury, traumatisée par ses cours d’EPS, qui n’avait jamais trouvé de sport lui correspondant avant le cricket. Elle a ensuite rapidement rejoint l’équipe de France.
Les débuts du cricket nantais
Fondé en 2007 par un Anglais, le Nantes Cricket Club accueille des joueurs de toutes origines en passant par des afghans, des indiens, des anglais et quelques français. Ce club, ouvert à tout âge et à tous les niveaux, organise des événements durant toute l’année à son terrain, au Grand Blottereau. Ses joueurs affrontent souvent des équipes venues de France, mais surtout d'Angleterre et des îles anglo-normandes.
Depuis sa création, le NCC forme par ailleurs des partenariats avec des écoles primaires et collèges de Nantes afin de faire découvrir ce sport aux plus jeunes.
Voilà déjà onze ans que le Loquidy propose une option cricket dans son établissement. Elle est encadrée par des entraîneurs anglophones, passionnés, et heureux d'y faire découvrir le sport avec lequel ils ont grandi.
Un futur prometteur
Le cricket cherche encore à se populariser en France. Étant au programme des Jeux Olympiques de 2028 et 2032, les joueurs français espèrent pouvoir d’ici là s’affirmer et briller sur la scène internationale
Lily A. et Eloane S.