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AU SOMMAIRE : Page 2 : Des questions sur votre orientation ? • Gardiens du Ciel, coulisses des aviateurs - Page 3 : Entretiens blancs : des conseils à l'Apel • 20 en maths, mais à quel prix ? - Page 4 : Semil : une mission humanitaire • Un billet pour l'avenir : les immersions - Page 5 : Chat GPT est-il notre ami ? • Détente et déconnexion : 7 astuces - Page 6 : Ce soir, au programme...• Louise Marcaud suit le fil de ses idées - Page 7 : Loqui'dit nous ton histoire ! - Page 8 : La chorale et nos petits chanteurs • Le routard de nos profs • Le cahier de doléances des élèves - Page 9 : Auschwitz...des destins gravés dans l'horreur • Les jobs d'été, une opportunité à ne pas manquer - Page 10 : Ballet sur glace • Une épopée pour des chaussettes - Page 11 : Jeux « Old School : tes profs version 2080 » • Votre horoscope par les profs - Page 12 : Tous ambassadeurs ! • Les laborantins de l'ombre
C'est l'été : rafraîchis tes journées
Pas un as en cuisine ? Pas de panique, voici des recettes simples pour impressionner.
La salade à emporter :
Ingrédients :
- Un concombre,
- Des garnitures au choix : maïs, crevettes, thon, tomates...
- Une sauce au choix : mayonnaise ou fromage frais type Philadelphia.
Préparation :
Commence par creuser l’intérieur du concombre afin de le transformer en cylindre.
Coupe les légumes et protéines en petits cubes, puis mélange-les avec la sauce.
Incorpore ce mélange dans le concombre, et voilà, tu peux déguster !
Cette salade est idéale pour un repas léger, original.
Le Lassi à la Mangue :
Ingrédients :
- 1 mangue bien mûre
- 200 ml de lait de coco
- 4 à 5 cuillères à soupe de yaourt grec
- Noix de coco râpée (facultatif)
- Glaçons (facultatif)
Préparation :
Coupe la mangue en morceaux grossiers.
Dans un blender, ajoute la mangue, le yaourt grec, le lait de coco, un peu d’eau et les glaçons (si tu souhaites une version encore plus fraîche).
Mixe le tout jusqu'à obtenir une texture lisse.
Verse dans un verre et, pour une touche déco, décore le tour du verre avec de la noix de coco râpée.
Voilà, c’est prêt à te rafraîchir !
Le Cocktail Fruit de la Passion et Menthe :
Ingrédients :
- 1/2 citron vert coupé grossièrement
- Quelques feuilles de menthe
- L'intérieur d'un fruit de la passion
- 1 cuillère à soupe de sirop de sucre de canne (facultatif)
- De l'eau pétillante
Préparation :
Met dans un verre le demi-citron vert coupé, les feuilles de menthe et l’intérieur du fruit de la passion. Écrase bien le tout pour libérer les arômes. Si tu le souhaites, ajoute une cuillère à soupe de sirop de sucre de canne pour sucrer la boisson. Complète avec de l'eau pétillante pour un effet rafraîchissant.
Mélange bien et voilà, c’est prêt à être dégusté !
Hermine D. et Lily V.

N° 7 - Mai 2025 | www.loquidy.net |
Gardiens du ciel, coulisses des aviateurs
Découvrez un échange inédit avec une pilote de chasse de l'armée française !
Un métier d'exception au féminin
À des milliers de mètres d’altitude, là où le ciel devient un terrain de manœuvre, les pilotes d’avions de chasse incarnent un métier d’élite souvent méconnu. Marion Buchet fait partie des rares femmes as du ciel. Restée plus de 20 ans dans ce domaine, elle dirige aujourd’hui un centre de lutte contre la menace cyber dans le secteur aérospatial. Nous avons pu l’interviewer sur sa longue expérience de pilote de combat en tant que femme dans un milieu d’hommes. Les pilotes de chasse ont pour mission de protéger l’espace aérien du territoire français par la défense aérienne illustrée par des attaques air/air avec un avion ennemi, la reconnaissance qui permet d’aller vérifier l’identité d’avions civils ou militaires qui n’ont pas d’identité aérienne et les interventions air/sol, qui consistent à bombarder une zone au sol afin de venir en aide à des équipes à terre. Enfin, les journées des pilotes sont bien remplies constituées entre autres de briefings en escadron, de séances de simulateur, de vols, un peu d’activités purement militaires (sport, cérémonies, marches, tir, ..), et évidemment des cours théoriques.
Ce métier de prestige et d’excellence regroupe 350 pilotes d’avion de chasse ,seules 11 femmes en faisaient partie, en 2025.
Parcours et défis d'une pilote de combat
“En matière de parcours professionnel, je pense qu’on peut arriver à faire à peu près tout ce qu’on veut - bon certes on peut parfois échouer - si on se donne les moyens de se créer les bonnes opportunités notamment en se formant “ déclare Marion Buchet. D’après elle, la sincérité intellectuelle c’est-à-dire reconnaître la vérité et être honnête notamment vis-à-vis des autres est primordiale dans ce domaine et dans beaucoup d’autres. Elle évoque également les défis auxquels elle a dû faire face dans un environnement historiquement dominé par les hommes. "En tant que femme, j’ai dû prouver plus que d’autres que j’étais capable de remplir ma mission. Mais petit à petit, j'ai été acceptée non pas parce que j'étais une femme, mais parce que j’étais une pilote compétente," confie Marion Buchet. En résumé, être pilote d'avion de chasse, c'est embrasser une carrière où excellence, engagement et courage sont indispensables. Pour y parvenir après un bac général, la voie classique est la prépa des Pupilles de l’Air, puis les concours de l’École de l’Air et de l’Espace de Salon-de-Provence. Une fois admis, les élèves-officiers suivent trois années de formation alliant enseignements militaires, académiques et aéronautiques. Ils enchaînent ensuite avec une formation avancée en vol sur différents appareils, passant par des étapes de sélection exigeantes. Seuls les meilleurs poursuivent vers l’entraînement spécifique aux avions de chasse, avant d’intégrer les escadrons opérationnels et de défendre l’espace aérien français.
Hermine L., Lily V., Victoire B.
Des questions sur votre orientation ?
Pro'Loq est LA solution !
Pro'Loq permet aux lycéens de découvrir des métiers ou de se conforter dans leur choix grâce à des conférences. Vous n'avez pas pu tout voir ? Heureusement, nous sommes là ! Vous n'avez qu'à répondre à la question ci-dessous pour découvrir les secteurs qui vous intéressent.
Quel nombre trouvez-vous le plus impactant ?
1. Jusqu'en 2023, plus de 7 millions de personnes ont eu la COVID dans le monde.
2. En 2021, 54 % des entreprises françaises ont été victimes d'une cyberattaque.
3. En 2020 environ 40 000 tonnes de pesticides chimiques ont été vendus en France.
4. En France, environ 4 millions de personnes souffrent du mal-logement.
5. Le plus gros avion du monde peut transporter 853 personnes.
6. Il y a environ 180 meurtres non élucidés par an en France.
1. Comme Mme Marret vous pourriez être séduit par la medecine douce. Plutôt que d’utiliser des médicaments, la médecine douce fait appel à des méthodes comme les plantes, les massages, l'acupuncture, ou encore la relaxation. L'idée, c’est d’aider ton corps à se soigner tout seul, en douceur, et de favoriser ton bien-être global.
2. Comme M.Jauny vous pourriez être intéressé par le secteur de l'informatique. Il concerne tout ce qui touche aux ordinateurs, aux logiciels et aux technologies numériques. Il s'occupe aussi de la sécurité des données.
3. Comme Mme Weber vous pourriez être attiré par le secteur agroalimentaire. Il regroupe toutes les activités qui transforment les produits agricoles en aliments prêts à être consommés. Il est essentiel à notre alimentation, il assure la disponibilité de produits divers.
4. Comme Mme Roch vous pourriez être charmé par le secteur du BTP. Il concerne la construction, la réparation et l'entretien des bâtiments et infrastructures. Il est important pour l'économie et offre beaucoup d'emplois.
5. Comme M.Subileau vous pourriez être interessé par le monde de l’aéronautique, un secteur fascinant où chaque innovation nous rapproche un peu plus du ciel. Travailler dans ce domaine, c’est participer à la création et à l’entretien des avions, hélicoptères ou drones qui relient les gens et les continents.
6. Comme Mme Audran-Ly vous pourriez être seduit par le monde du droit, c’est tout ce qui encadre notre vie en société. Il fixe les règles à respecter, protège nos droits et aide à résoudre les conflits. Derrière ces lois, il existe de nombreuses professions qui veillent à ce que chacun soit traité avec justice et équité.
Salomé G. et Théoline D.
20 en maths, mais à quel prix ?
Stress, fatigue, pression : le quotidien intense des lycéens.
La vie d'un lycéen ressemble parfois à une course contre la montre. Entre les examens, les attentes des parents, des professeurs et celles que l'on s'impose à soi-même, la pression semble partout.
Un stress omniprésent
Aujourd’hui, la santé mentale des jeunes est un sujet de plus en plus débattu. Entre la pression scolaire et les incertitudes sur l’avenir, nombreux sont les lycéens qui ressentent de l’anxiété, voire un épuisement constant. Pourtant, ce sujet reste souvent tabou, et beaucoup hésitent à en parler.
D'après une étude du Parisien nommée "L'anxiété chez les ados", en 2023, près de 50 % des adolescents ressentaient un stress fréquent, voire constant. S’il peut parfois être un moteur, un stress trop présent peut rapidement devenir nuisible : troubles du sommeil, perte de motivation, anxiété accrue... Il est donc essentiel de prendre des pauses pour préserver son équilibre.
Ne pas dormir ne veut pas dire mieux apprendre
Les lycéens dorment en moyenne six à sept heures par nuit, alors que les spécialistes de l'Institut National du Sommeil et de la Vigilance (INSV) en recommandent neuf à dix pour une bonne récupération. Le manque de sommeil affecte directement la concentration, l’humeur et la gestion du stress. Cependant, ces aspects sont souvent négligés face aux exigences scolaires.
Adopter une meilleure organisation et s’imposer une heure de coucher fixe peut avoir des effets bénéfiques. « Avant, je révisais jusqu’à minuit, parfois même plus tard, et j’avais toujours l’impression de ne pas maîtriser mon cours, d'être fatiguée, stressée en permanence. » nous confie Lisa1, une élève de 1ère. « Depuis quelques mois, je me force à me coucher à 22h30 et je me sens beaucoup mieux. En plus, je suis beaucoup plus concentrée quand je révise et j'apprends beaucoup plus vite. »
Trouver un équilibre
Prendre du temps pour soi, pratiquer une activité physique, se détendre en famille ou entre amis sont autant de solutions qui permettent de mieux gérer le stress.
(1) Le nom de l'élève a été changé.
Lily A. et Eloane S.
Entretiens blancs : des conseils à l'APEL
Les élèves de terminales ont pu se projeter dans leur futur en passant des entretiens blancs pour les volontaires un samedi matin de janvier.
Un samedi matin de janvier, 105 élèves de terminale volontaires sont retournés au Loquidy pour passer des entretiens blancs. Face à eux, un jury composé de parents d'élèves recrutés par l'APEL parmi 107 parents postulants.
L'APEL ? Oui avec un seul « P » ,l’Association des Parents d’Elèves de l’Enseignement Libre. Ces 19 parents d’élèves du Loquidy, bénévoles et durement sélectionnés, répartis en commissions pour organiser des événements pour les parents, les enseignants et les élèves ont posé la question "Voulez-vous devenir jury et mettre vos capacités au service de futurs collègues ?" au parents du Loquidy. Tous ont répondu "Oui".
Nous nous sommes rendus aux entretiens blancs des élèves de terminales. .
Au cours de ces derniers, nos aînés ont pu se confronter à de réels entretiens avec des parents d’élèves du Loquidy.
« Ne pas stresser mais stresser quand même »
C'est une élève de terminale, qui nous donne ce conseil un peu contradictoire en sortant de son entretien : « Ne pas stresser mais stresser quand même ». Il faut différencier le stress inutile que l’on se met par “peur” de l’inconnu et le stress bénéfique qui va nous pousser à dépasser nos limites.
Tandis que certains faisaient leur entretien plus ou moins détendu, d'autres le tentaient en anglais. Si l'ensemble des élèves a semblé apprécier l' exercice, les retours des jurys, positifs ou négatifs, leurs ont paru utiles pour envisager leurs prochains entretiens.
Et les jurys dans tout ça ?
Place aux conseils des parents qui nous incitent à être narcissiques sans trop en faire, bien sûr. En revanche, parlez de vous et osez vous vendre, c’est ce qui va faire la différence entre les candidats. Petite précision de dernière minute, votre cours de grammaire est dans une heure. Les fautes d’orthographe sont proscrites dans les CV sous peine de se voir refuser le poste.
Une expérience enrichissante pour les élèves comme pour les parents. On vous donne rendez-vous l'année prochaine pour réitérer l'expérience avec les nouveaux élèves de terminale.
Maëlie B. et Tiphaine R.
Les retours Une organisation efficace
L

Un billet pour l'avenir : les immersions
Connaissez-vous le meilleur moyen de doubler votre moyenne d'anglais ?
Chaque année, c'est une cinquantaine d'élèves de seconde du Loquidy qui émettent le souhait de partir en immersion. Cette année, sur les 55 demandes, c'est 37 lycéens qui viennent de s'envoler pour la destination de leur choix.
Les destinations les plus populaires restent les États-Unis et le Canada, suivis de près par l’Irlande, l’Australie, et même la Thaïlande.
Un projet personnel
Avant le départ, chaque élève passe un entretien afin d'expliquer ses motivations et objectifs. « Le but est de responsabiliser les élèves et de leur faire comprendre que ce projet leur appartient », souligne M. Lainé, responsable des 2nde.
Les immersions ne sont pas seulement un moyen d’améliorer son niveau en langue, elles permettent aussi de gagner en autonomie et en confiance en soi.
Si les immersions se comptent généralement en semaines ou en mois, certains élèves optent pour une césure d’une année complète. Deux élèves de seconde ont choisi cette option pour l’année prochaine, dont l’une au Japon. Cette expérience permet une immersion encore plus profonde dans la langue et la culture du pays d’accueil.
Une expérience sur le long terme
Sofia, élève du Loquidy au Colorado depuis six mois, vit pleinement son rêve américain et encourage chacun à tenter cette aventure unique.
D'autres lycéens confirment son impact positif. « Je suis partie en immersion l’an dernier, et à mon retour, je me sentais bien plus à l’aise en anglais. J’ai aussi rencontré des personnes incroyables avec qui je suis encore en contact », témoigne Eva (1eB).
Pour Mme Mostadi, professeure d’anglais, les bénéfices sont indéniables : « Cela apporte une nette amélioration en prononciation et en vocabulaire. Plus l’environnement est anglophone, plus l’élève progresse. » Selon elle, cette expérience peut permettre une amélioration du niveau de langue de 25 à 100 %.
Comment partir ?
Pour partir, il est possible de passer par des organismes spécialisés comme JEV ou WEP, des échanges via le programme Lasallien ou des partenariats entre lycées. Il faut bien sûr anticiper les coûts, les démarches et les conditions d’accueil. Comptez environ 1000 € par mois, hors billets d'avion.
Avec un tel engouement, ces expériences offrent une opportunité unique d’élargir ses horizons. Alors, pourquoi hésiter ? Allez-y, foncez !
Zoé L. et Eloane S.
Le groupe Semil-JADE, jeunes et engagés !
Mais qu'est-ce donc cette mission humanitaire dont tout le monde parle ?
On le voit sur les écrans, on en entend parler partout, mais qui sait réellement ce qu'est le SEMIL ?
En 2012, un premier groupe SEMIL était parti en Inde afin d'aider les populations locales dans leur quotidien difficile.
Aujourd'hui, c'est au tour de 12 jeunes de Seconde de reprendre le flambeau, sous le nom de JADE (Jeunes Artisans de l'Espoir). Eux partiront au Pérou en juillet 2026.
Mais c'est quoi, concrètement, leurs actions ?
"Sur place, nous allons aider à la rénovation le complexe sportif d'une école lassalienne. Le but est d'aider au maximum la population locale." nous raconte Victhoria Petit, une des participantes du projet.
Comment financer ça ?
Vous avez sûrement vu leur toute première action qui consistait à vendre des porte-clés smiley puis celle des chaussettes à paillettes pour la Fête des Mères. C'est une des multiples initiatives qui vont financer les 40 000 euros de budget total du projet. Entre autres, les jeunes effectuent du démarchage auprès d'entreprises, des ventes de viennoiseries en dehors de l'établissement...
Qu'est-ce que ce projet apporte-t-il à ces jeunes aventuriers ?
"Je vois déjà à travers mon organisation que ce projet nous autonomise. Sur le plan relationnel c'est incroyable car on fonde en équipe le projet de A à Z, c'est comme une petite famille !" explique Victhoria.
Au final, c'est un projet humanitaire qui offre aux jeunes l'opportunité de découvrir une nouvelle culture tout en développant des compétences en gestion de projet tout en travaillant en équipe. Mais ce qui les porte est la dimension humaine et solidaire. Ce projet les transforme, tout en ayant un impact positif sur ceux qu'ils aident.
Lévi M.
Détente et déconnexion : 7 astuces pour reprendre le contrôle de ton temps
Aujourd'hui, les écrans et les réseaux sociaux font partie de notre quotidien. Pourtant, se déconnecter régulièrement peut réduire le stress, améliorer la concentration et libérer du temps pour soi. Voici quelques conseils simples à appliquer !
1. Fixe des limites de temps
Utilise des applications de gestion du temps pour surveiller ton usage des écrans. Programme aussi des moments sans écran : pourquoi ne pas consacrer une soirée par semaine à un livre, un podcast ou tout simplement à ton travail ? Fixe-toi aussi des périodes d'une semaine, voire même un mois sans utiliser un réseau social particulier comme Instagram, par exemple. Organise des activités alternatives qui peuvent t'occuper et te détendre pour te faire oublier pendant un temps ton téléphone comme la lecture ou le sport
2. Crée des zones sans écran
Interdis les écrans dans certaines pièces, comme ta chambre, par exemple pour favoriser un meilleur sommeil. En effet, les ondes transmises par ton téléphone empêchent le bon fonctionnement de ton cycle de sommeil donc mets ton téléphone dans une autre pièce
3. Désactive les notifications
Réduis les interruptions en limitant les notifications de ton téléphone laissant apparaître seulement tes notifications essentielles. Opte pour le mode "Ne pas déranger" pendant des périodes définies.
4. Fais du tri dans tes applications
Supprime les applications inutiles et les abonnements qui ne t'apportent rien de positif, par exemple limiter les réseaux sociaux, Instagram peut suffire en enlevant Tik-Tok. Moins d'applications, c'est aussi moins de tentations !
5. Fais des pauses régulières
Utilise la règle des 20-20-20 : toutes les 20 minutes, regarde un objet à 20 mètres pendant 20 secondes pour reposer tes yeux,car les écrans limitent ton temps de réaction et ta bonne capacité visuelle.
6. Communique autrement
Préviens tes proches que tu vas moins être connecté et privilégie les rencontres en personne ou les appels vocaux pour éviter d'être dépendant des réseaux sociaux. En effet, la plupart du temps, nous avons du mal à nous déconnecter parce que nous avons peur de briser le lien social, mais si nous prévenons nos proches, il n'y a plus d'excuses...
7. Lance-toi un défi de déconnexion en groupe
Essaie un "jeûne numérique" d'une journée, d'un week-end ou plus avec tes amis. Tu pourrais être surpris des bienfaits que cela apporte !
En appliquant ces conseils, tu retrouveras du temps pour toi, pour tes amis et pour des activités enrichissantes. Alors, prêt à relever le défi ?
Hermine de L.
Chat GPT est-il notre ami ?
Pourquoi l'IA a changé le monde ?
L'intelligence artificielle (IA) transforme profondément nos sociétés, de l'automatisation des tâches à la révolution des industries. À la croisée de l'innovation technologique et de l'éthique, elle soulève des enjeux passionnants qui façonnent notre avenir.
Cela pourrait paraître évident, mais avez-vous remarqué que ce début d'article a été entièrement rédigé par une intelligence artificielle ? Ce phénomène met en lumière le double aspect de l'IA : d'un côté, son potentiel incroyable pour faciliter notre vie quotidienne, et de l'autre, les défis majeurs qu'elle présente. En effet, alors que l'IA poursuit son développement, elle suscite à la fois émerveillement et inquiétude. Nous allons donc explorer les avancées récentes de l'IA, ses dangers potentiels, et comment des initiatives comme le projet Stargate tentent d’offrir des solutions pour un avenir technologique plus sûr et éthique.
Le développement de l'Intelligence Artificielle
L'intelligence artificielle est l'un des domaines les plus fascinants et prometteurs du XXIe siècle. Utilisée dans divers secteurs, de la santé à l'éducation, en passant par la finance, l'IA transforme notre quotidien. L'apprentissage automatique, la reconnaissance vocale et la vision par ordinateur sont quelques exemples des avancées majeures qui ont été réalisées ces dernières années. Cependant, comme toute technologie puissante, l'IA comporte également des risques, notamment en matière de sécurité, d'éthique et de vie privée.
Les dangers potentiels de l'IA
Si l'IA offre des avantages indéniables, elle soulève également des préoccupations importantes. L'un des principaux dangers est le risque de biais algorithmique. En effet, les systèmes d'IA sont entraînés à partir de données collectées, souvent issues de sources humaines, ce qui peut entraîner des discriminations invisibles dans les décisions prises par ces technologies. De plus, l'automatisation croissante risque de remplacer de nombreux emplois, créant des tensions sociales et économiques. Enfin, l'IA peut également être utilisée à des fins malveillantes, comme la création de deepfakes, ou encore dans le cadre d'attaques informatiques complexes.
Le projet stargate
Le projet Stragate, développé par OpenAI avec le gouvernement américain vise à construire une superinetelligence artifiielle.Cela soulève de nombreuses inuuiétudes quand aux riques potentiels d'une IA dépassant l'intelligence humaine. Si mal encadrée, une IA superintelligente pourrait prendre des décisions aux conséquences imprévisibles pour l'humanité. Le débat sur l'hétique de l'IA est plus que jamais d'actualité.
Lévi M. et Timothy R.
Louise Marcaud suit le fil de ses idées
La créatrice de mode se dévoile sur son parcours et ses inspirations.
Bonjour Louise, peux-tu te présenter brièvement ?
Je suis créatrice de mode et fondatrice de ma marque éponyme. Je vis à Paris, où je développe mes collections et travaille sur différents projets artistiques autour de la mode, du design et de l’expérimentation textile.
Parles-nous de ton métier, quelle formation as-tu suivie ?
Mon métier consiste à imaginer, concevoir et produire des vêtements en accord avec ma vision esthétique et ma recherche sur la matière et la coupe. J’ai toujours été attirée par l’univers du vêtement, mais c’est lors d’un stage chez un maître tailleur que j’ai découvert l’exigence de ce métier, ce qui m’a donné envie d’aller plus loin. J’ai ensuite suivi une formation en design de mode, qui m’a permis d’affiner mon approche et d’apprendre les techniques nécessaires pour lancer ma propre marque.
Depuis quand sais-tu que tu souhaites faire ce métier ?
Je savais que je voulais faire un métier créatif, mais au lycée, je n’avais pas encore une idée très précise. J’hésitais entre plusieurs disciplines comme le design, l’architecture et la mode. Finalement, c’est en explorant différents univers que j’ai compris que la mode me permettait de réunir tout ce qui me passionne : la structure, le volume, la couleur et l’expérimentation.
Quand as-tu créé ta marque ? Y-a-t-il des risques dans l’entrepreneuriat ?
J’ai lancé ma marque il y a cinq ans. Bien sûr, il y avait une part d’appréhension, car l’entrepreneuriat comporte toujours des risques : financiers, créatifs, logistiques... Il faut savoir tout gérer, de la création à la production, en passant par la communication et la gestion d’entreprise. Mais c’est aussi ce qui rend l’aventure excitante. Il faut être passionné et prêt à s’adapter en permanence.
Est-ce que tu penses que ton métier est un métier d’avenir ?
Oui, car la mode évolue et doit répondre à de nouveaux enjeux, notamment écologiques et éthiques. Les consommateurs sont de plus en plus sensibles à la qualité et à l’histoire derrière un vêtement. Il y a donc une place pour des créateurs qui proposent des alternatives durables et réfléchies.
Quels conseils donnerais-tu à un jeune qui souhaite se lancer dans l’entrepreneuriat ?
Ne pas attendre que tout soit parfait pour se lancer ! Il faut évidemment bien réfléchir à son projet, mais l’expérience s’acquiert en faisant. Se créer un réseau est aussi très important : échanger avec d’autres entrepreneurs, rencontrer des professionnels du milieu… Et surtout, il faut être prêt à travailler dur et à surmonter les moments de doute.
Vous pouvez suivre son travail sur son site internet https://www.louisemarcaud.com et sur Instagram (@louisemarcaud) où elle poste des photos de ses créations.
Zoé L B.
Ce soir, au programme…
L'atelier théâtre du Loquidy forme les comédiens de demain.
Devenir comédiens, sûrement le rêve de certain.Les petits 6ème devenus grands comédiens Un petit tour chez les 6ème du Loquidy pour ouvrir notre culture théâtrale. Ils ont répété un peu de Corneille pour à s’échauffer pour ensuite répéter leur pièce de cette année.
Pour certains le théâtre est leur futur métier (et oui, des 6èmes sont plus avancés dans leur orientation que certains d’entre nous). Pour d’autres, la timidité prend le dessus et pour la parer, le théâtre est arrivé : c'est un moyen de s’exprimer, ou d’apprendre à articuler et parler plus fort ou même de se défouler. Que ce soit lors des portes ouvertes ou par la fratrie, les nouveaux comédiens du Loquidy sont ravis de cette proposition et ont hâte de vous montrer leur travail. Cette option est proposée en 5ème, 4ème et 3ème.
Bel Air ou Passage, à vous de choisir...
L'atelier théâtre vous est aussi proposé au lycée, mais cette fois-ci il faut faire un choix entre la troupe exclusivement féminine cette année de M. Bescond, ou celle, mixte, de M. Fautrad. A l'origine, il n'y avait qu'une seule troupe, celle du Loquidy, mais le. Le nombre de comédiens croissant, M. Fautrad s'est alors proposé et ce sont alors créées les troupes Passage et de Bel AIr en rapport avec les travaux du passage Bel Air à cette époque. Et pourquoi cet atelier ?
Certains élèves ont intégré les troupes simplement parce qu'ils étaient internes, cette petite activité occupant bien leurs soirées. D'autres sont venus pour des raisons diverses et variées qui les ont amenés à s'exprimer.
Les dates à ne pas oublier
Pour admirer nos futurs comédiens professionnels, on vous donne rendez-vous, le 27 mai à 19h pour le groupe de 5ème, le 10 et 11 à 19h pour les deux groupes de 4ème et 3ème, le 2 juin à 20h pour la troupe du Passage (lycée) et le 3 juin à 20h aussi pour la troupe du Bel Air.
Maëlie B. et Tiphaine R.
Loqui'dit nous ton histoire !
Et si nous remontions le temps ?
Pendant près de 10 mois, le Loquidy devient notre deuxième maison mais savez vous ce qui s’est passé aux fils des siècles entre ces murs ? Des chevaliers à l'aéromodélisme en passant par les bombardements, on vous explique !
Le nom “Loquidy”
Eh bien en fait, personne ne sait vraiment d'où vient ce nom. Peut-être que son étymologie vient du latin “locus dei”, qui signifie “maison de dieu”, car des archidiacres ont longtemps été en possession du domaine. Ou alors du breton ”logic”, “petit lac” car un grand lac existait tout près du lieu, même s' il fut asséché avec la construction du boulevard Michelet. Enfin, Loquidy signifierait peut être “lieu planté de châtaigniers” car un aveu de 1662 dit qu’une grande pièce du bâtiment était appelée comme cela. Il y a donc plein d’étymologie possible, à vous de choisir votre préférée !
Le blason
Pour savoir quelle est l'origine du blason, il faut tout d’abord en connaître un peu plus sur l’histoire du lieu en général. En 1092, la Seigneurie du Loquidy était un endroit où les chevaliers venaient s'entraîner à la joute. Au bout de l’allée de la Quintaine, bien plus longue à l’époque était exposé un blason : celui du Loquidy.
Pour ce qui est des éléments du blason, en 1931, le directeur avait prononcé ces vers : “ Lions rampants et chevron d'or C'est une leçon de vaillance ; Sur fond d'azur, étoile d'or. C'est la foi, base de l'espérance. Loquidy, c'est Bel Air encor. L'amour est plus fort que la mort”. Notre blason exposé partout est donc toujours le même depuis près de 9 siècles !
Pendant la guerre
Entre 1939 et hiver 1943, le Loquidy traverse des années sombres : une partie de l’école devient un hôpital militaire allemand. Malgré l’inconfort, les élèves continuent à apprendre, serrés dans les salles restantes. La guerre frappe fort : un professeur est arrêté, un ancien élève pris en otage, et les bombardements de 1943 laissent des traces. Mais dès le départ des troupes, grâce à l’aide des profs, des anciens et des grands élèves, la vie scolaire reprend peu à peu son cours.
Le hall “Bel Air”
Le nom de ce hall est une référence au passé du Loquidy.L'Établissement Bel-Air a grandi au fil des ans, mais a fermé en 1905 suite à la loi de séparation des Églises et de l'État. Le bâtiment est aujourd'hui occupé par le collège Victor Hugo. Après la Première Guerre mondiale, les anciens élèves ont voulu rouvrir l'établissement. En 1920, un projet de rachat de la propriété du Loquidy, à Saint-Félix, est lancé et se concrétise en 1921. Le loquidy remplace Bel-Air.
Gros plan sur 1926 …
La construction de notre lycée se termine en 1926. Il est dirigé par M. Pierre Marie Gautier qui a un seul objectif : apprendre à ses élèves “tout ce qui peut leur être utile pour l’exercice de leur profession et le bien de leur âme”. M. Gautier. Le loquidy ne voulait surtout pas être élitiste, bien au contraire. Il s’inspirait de valeurs chrétiennes en mettant l’accent sur l’accueil de chacun, avec ses qualités et son potentiel. L'idée était de faire grandir les élèves, pas de les trier. On ne les sélectionnait pas selon les notes, mais on croyait en la motivation et en la capacité de chacun à progresser. Même avec un niveau moyen, si un élève avait envie d’apprendre, il avait sa place.
… Et sur 1970
Entre 1965 et 1973, sous différents rectorats,de nombreux aménagements façonnent progressivement la physionomie actuelle du Loquidy. Les classes primaires sont progressivement supprimées au profit du dédoublement, d’autres classes.
De nombreuses activités parascolaires sont proposées (marionnette, philatélie,aéromodélisme, théâtre,cinéma,cinéma club),et des aménagements (billard, babyfoot,bar). Ce qui est amusant c’est qu’à cette époque l'équipe de volley était meilleure que celle de rugby !!
L’histoire du Loquidy est bien trop riche pour se résumer en quelques lignes. Ce que vous venez de découvrir n’en est qu’un aperçu, car chaque jour, ceux qui y vivent continuent d’en écrire les pages !
Théoline D. et Salomé G.
Le cahier de doléances des élèves du Loquidy
À l’attention de la direction et des responsables : les élèves ont pris la parole. À vous de les entendre.
Les demandes des élèves du Loquidy ont été nombreuses et variées. Les élèves ont exprimé des souhaits, allant des améliorations pratiques aux idées plus ambitieuses.
Une machine à café qui fonctionne vraiment !
Cette demande est revenue plusieurs fois, probablement car la machine ne sort pas toujours le café attendu, ce qui crée des frustrations parmi les utilisateurs qui espèrent une boisson chaude à toute heure de la journée.
La ruche à emporter
Les élèves réclament un service à emporter à la cafétéria. La Ruche à Emporter permettrait de profiter des burgers et autres plats à emporter, pour manger où vous voulez.
Plus de sorties culturelles ou sportives
Il y a une demande pour organiser davantage de sorties culturelles ou sportives interclasses. L'objectif serait de renforcer la cohésion de l'ensemble des élèves.
Plus de confort dans les halls !
Nous demandons l’ajout de canapés dans les différents espaces pour créer des lieux de détente agréables pour tous.
Un espace pique-nique pour midi
Installez des tables afin que nous puissions profiter de nos repas dehors dans de meilleures conditions.
Ces suggestions montrent l’implication des élèves pour améliorer leur quotidien. Nous encourageons donc les responsables à les considérer sérieusement et à réfléchir aux actions possibles pour y répondre. Ensemble, rendons le Loquidy encore plus agréable pour tous.
Antoine T. Cyprien M.
Le Routard de nos profs
Découvrez votre prochaine destination, en suivant les pas de vos professeurs !
Première étape : l’Afrique !
Vous voulez des vacances au Soleil ? Ne cherchez plus ! Mme Mostadi conseille le Maghreb pour y découvrir les déserts à dos de chameaux ou les villes de terre cuite. Et M. Barreau recommande de partir en safari au Kenya afin d’observer les paysages « à couper le souffle » ou en Égypte au pied des pyramides. Tous deux ont été accueillis avec « bienveillance et sympathie » par les populations locales.
Deuxième étape : Direction l’océan Indien !
Avec l’objectif de bronzer au soleil sur les plages de sable blanc et se rafraîchir dans « les eaux turquoises », Mme Bremond et Mme Lalaude ont apprécié les plats locaux pendant leurs vacances à l’île Maurice.
Partons en Asie pour la troisième étape !
Bien accueillie par les vietnamiens, Mme Le Meliner se remémore son temps passé à enseigner sur place. Elle garde en mémoire les « sublimes paysages », mais aussi un mode de vie très différent de celui de la France.
Quatrième étape : retour en Europe !
Le décor change mais les paysages restent tout aussi époustouflants. Direction l'Islande avec Mme Tiphaigne qui s’émerveille devant les volcans, fjords, geysers, cascades et aurores boréales islandaises. Entre treks en montagne et baignades dans des sources thermales, la nourriture n’est cependant pas à la hauteur de ces activités « extraordinaires ».
Le clou du spectacle : suivez Mme Bouré pas plus loin qu’en Bretagne ! Cette fois-ci, vous ne serez pas déçus par la nourriture : Kouign-amann, caramel au beurre salé, crêpes et galettes, mais aussi plateaux de fruits de mer sont au menu. Finalement, pas besoin de partir loin pour profiter de l'authenticité !
Zoé L B. et Lily A.
La Chorale et nos petits chanteurs
Cette année, la direction du Loquidy et la professeure de musique Mme Douet ont réitéré l'expérience de l'atelier Chorale d'une heure chaque mardi. Sous la baguette de la professeure de musique, 29 élèves de la 5e à la 3e donnent de la voix. Multi-niveaux, l'atelier chorale l'est à double titre. D'abord parce qu'il mixe les âges, ensuite parce que les talents sont eux-aussi disparates.
Les participants ont deux objectifs : participer à une sortie scolaire pour aller écouter un concert à la Cité des Congrès, et animer de leurs chants la soirée des talents sur le thème « Les États Unis » qui se déroulera le 19 juin.
De la musique certes, mais aussi des principes !
Les choristes du Loquidy ne sont pas seuls pour leurs chansons. Ils ont le privilège d’être aidés par M. Marchand, qui maîtrise un arc polyvalent d’instruments, Mme Chapeau à la basse et certains parents d’élèves volontaires pour compléter l'orchestre. Ce qui n'empêche pas l’atelier d'être ouvert aux « vrais » musiciens de temps en temps, voire à certains professeurs quand l'occasion se présente.
Si toutes les voix ne sont pas acceptées d'office dans la chorale, ses dirigeants invitent les postulants à se faire connaître, soulignant qu'il n'y a aucune honte à y participer.
Chacun ses raisons après tout.
Si certains chanteurs avouent « venir pour apprendre », d'autres sont là aussi pour « le partage des valeurs », « le plaisir » ou encore « le respect de groupe ». Toujours pas convaincu ? Alors laissez les élèves de l'atelier vous faire part de leurs retours expériences. Leurs avis sont unanimes : ils pensent que l'atelier est en majorité « cool » et que le fait que les niveaux soient rassemblés est « sympa ».
Certes, ces points positifs n'empêchent pas certaines fausses notes, comme les horaires de l'atelier qui empêchent les élèves de déjeuner avec leurs amis, ou encore les bruyants travaux du pôle art, nuisant à l'harmonie nécessaire. Mais tous soulignent l'avantage d'être en petit comité et l’importance de leurs sorties scolaires que ce soit à l'opéra ou au concert. Et ils tiennent aussi à préciser l'importance que porte Mme Douet aux élèves du groupe, véritablement « aux petits soins » pour eux.Raphaël C.
Les jobs d’été, une opportunité à ne pas manquer
À l'approche des vacances d'été, pour gagner un peu d'argent ou à acquérir de l'expérience. Les jobs d'été offrent une multitude d’opportunités.
Pourquoi travailler l’été ?
Travailler pendant l’été permet aux jeunes de gagner un peu d’argent pour financer leurs projets, partir en vacances ou devenir plus autonomes. C’est aussi l’occasion de découvrir le monde du travail, d’enrichir son CV et de développer des compétences utiles comme la ponctualité, le sens des responsabilités ou le travail en équipe. En plus d’être une source de revenus, un job d’été est souvent une expérience formatrice et humaine très enrichissante.
Où chercher ?
Les jobs d'été sont souvent proposés dans des secteurs comme l’hôtellerie-restauration, la vente, l’animation, l’agriculture, ou encore le baby-sitting. Les plateformes en ligne comme Indeed, Jobaviz ou Pôle Emploi sont de bons points de départ pour trouver des offres adaptées aux jeunes. Certaines entreprises locales ou commerces de proximité affichent aussi leurs annonces directement en magasin ou sur leurs réseaux sociaux.
Quelles sont les démarches à suivre ?
Les jeunes de moins de 16 ans doivent obtenir une autorisation parentale et veiller à respecter les horaires de travail imposés par la loi. Pour ceux de 16 à 18 ans, il existe des règles spécifiques concernant le type de travail et le nombre d'heures. Renseigne-toi également sur les droits du salarié, tels que la rémunération, la sécurité et les congés. Si on te propose de travailler au « black », c'est à dire sans être déclaré, sache que c'est illégal, et que l'absence de contract n'oblige pas l'employeur à respecter ses engagements (il peut par exemple te prévenir au dernier moment que tu ne travailles pas aujourd'hui). Ce n'est donc pas le mieux pour toi.
Conseils pratiques
Sois proactif : commence tes recherches tôt pour avoir plus de choix. Rédige un CV simple mais complet, même sans expérience : mets en avant tes compétences, ta motivation et tes activités extra-scolaires. Utillise tes contacts, sois entreprenant dans tes recherches, plus tu postuleras plus tu auras de chances d'être pris.Prépare-toi à un entretien ou à un coup de téléphone avec ton employeur : sois ponctuel, bien habillé et prêt à expliquer pourquoi tu veux travailler et ce que tu espères en retirer.
Cyprien M. et Antoine T.
Auschwitz ...des destins gravés dans l'horreur
Auschwitz, c’est un million de morts, des chambres à gaz, des expériences inhumaines… Mais derrière ces chiffres, il y a des visages, des noms, des survivants porteurs d’une mémoire brisée. Ce sont leurs mots, leurs souvenirs, qui nous plongent dans l’indicible.
Les tatouages de l’enfer
Dans le camp, tout commence par un numéro. Dès leur arrivée, les déportés sont dépouillés de leur identité et marqués à l’encre indélébile. Mais ce que beaucoup ignorent, c’est que seuls certains prisonniers recevaient ce tatouage : principalement les détenus envoyés au travail. Ceux qui allaient directement aux chambres à gaz n’avaient pas le droit à cette inscription.
Lale Sokolov, tatoueur du camp et héros du livre Le Tatoueur d’Auschwitz, se souvient du regard vide de ceux qu’il devait marquer. Il savait qu’il écrivait sur leur peau un destin qui ne leur appartenait plus. Pour lui, tatouer devenait une forme de survie, mais aussi un acte de résistance silencieuse : parfois, il appuyait moins fort pour qu’avec le temps, le tatouage disparaisse plus facilement.
Quand la vie s'accroche dans l'horreur
Stanislawa Leszczyńska, une sage-femme polonaise déportée, a défié les ordres du camp en aidant des mères à accoucher sans pratiquer les infanticides exigés par les nazis. Elle aurait mis au monde plus de 3 000 bébés. Mais la plupart d'entre eux ne survivaient pas : soit ils étaient tués à la naissance, soit ils mouraient de faim et de froid. Cachés et sauvés par des prisonnières plus chanceuses, quelques rares enfants ont vu la liberté : une mère, sentant sa fin proche, confia son nouveau-né à une codétenue en lui murmurant : « Dis-lui que je l'aimais. » Cette femme risqua sa vie pour dissimuler l'enfant et le faire survivre. Ce dernier a réussi à quitter le camp vivant, devenant l'un des rares miraculés de cette tragédie. Dans cet enfer, certains détenus inscrivaient leur nom sur de petits morceaux de papier qu'ils glissaient dans leurs vêtements, espérant que leur identité ne disparaisse pas avec eux. D'autres volaient discrètement de la nourriture pour les plus faibles ou confectionnaient des poupées en chiffons pour les enfants encore présents. Lors de fouilles après la guerre, un message gravé dans un mur a été retrouvé : « Nous étions ici, nous avons souffert, nous avons aimé. » Un rappel cruel que même dans l'horreur absolue, l'espoir tentait d'exister.
La musique des condamnés
Auschwitz avait son propre orchestre. Mais cette musique ne réconfortait pas, elle rythmait la mort. Les musiciens devaient jouer lors des appels interminables, à l’arrivée des convois et même à l’entrée des chambres à gaz.
Helena Dunicz Niwińska, violoniste survivante, racontait comment elle jouait pendant que des milliers de personnes étaient envoyées à la mort. Un jour, un SS lui ordonna d'interpréter une valse joyeuse, alors que les cris d’enfants résonnaient en toile de fond.
Les musiciens étaient parfois épargnés temporairement, mais leur sort restait incertain. Anita Lasker-Wallfisch, violoncelliste, fut sauvée de la chambre à gaz parce qu’un officier découvrit qu’elle savait jouer du violoncelle.
Après Auschwitz, la survie fut un autre combat. Beaucoup de survivants furent accueillis avec indifférence ou hostilité. Une survivante confia : « Nous avons survécu physiquement, mais mentalement, nous ne sommes jamais vraiment sortis du camp. »
Victoire de B.
Ballet sur glace : l’art en mouvement
Entre chorégraphies envoûtantes et performances collectives, une discipline qui glisse vers la reconnaissance.
Le ballet sur glace est une discipline du sport de glace qui mêle harmonie, tempo et créativité. Patiné en équipe, il permet une grande liberté d’expression chorégraphique et narrative, sans limites sur le nombre ou le type d’éléments techniques. C’est un sport où chaque mouvement raconte une histoire.
Une reconnaissance croissante
Bien que peu connu du grand public, le ballet sur glace connaît un essor croissant, notamment aux États-Unis et en Europe. En France, la discipline peine encore à se faire une place face aux autres sports de glace plus médiatisés comme le patinage artistique ou le hockey. Pourtant, l’intérêt grandit, porté par des clubs locaux.
À Nantes, plusieurs groupes de loisirs permettent aux amateurs de découvrir cette discipline. La ville peut aussi compter sur deux équipes engagées en compétition : Les Rayo'Nantes (catégorie Open Mixed Age) et Les Passio'Nantes (catégorie Open +15). Ces équipes s'entraînent régulièrement pour participer à des événements régionaux et nationaux, mêlant technique et mise en scène.
Une histoire liée au patinage artistique
Le ballet sur glace trouve ses origines dans le développement du patinage artistique au début du XXe siècle. Mais c’est dans les années 1960 qu’il commence réellement à se structurer, en parallèle du succès populaire de grands spectacles comme Holiday on Ice ou Ice Capades. Ces shows spectaculaires contribuent à faire émerger une nouvelle forme d’expression sur glace.
Au fil des décennies, la discipline s’institutionnalise. Elle est officiellement reconnue par la Fédération française des sports de glace depuis 2012, ce qui marque une étape clé dans son développement. Grâce à cette reconnaissance, des compétitions officielles sont organisées à l’échelle nationale et internationale, permettant aux patineurs et patineuses de toutes les générations de se produire et de progresser.
Que l’on soit passionné de danse, amateur de patinage ou curieux, le ballet sur glace séduit par son côté artistique et collectif. À Nantes comme ailleurs, les clubs accueillent volontiers de nouveaux patineurs. Alors, pourquoi ne pas venir chausser les patins ?
Maëlie B. et Eloane S.
Une épopée pour des chaussettes
L'achèvement de l'uniforme de l'équipe de rugby.
Chaque année, les élèves de première en option rugby sont chargés d'un projet. Les projets vont d'arbitrer un match, à faire les photos de l'équipe. Un de ces projets consistait à créer des accessoires pour l'équipe. Des maillots ayant été faits par un groupe d'élèves 2 ans plus tôt (que vous pouvez retrouver dans l'article du Loq'qui dit janvier 2023), Thomas Sagniez, un des porteurs du projet explique : « On s'est dit qu'on allait faire des shorts et des chaussettes pour qu'on ait une tenue complète. »La première étape du projet consiste à designer ces shorts et chaussettes. Aux vacances de la Toussaint commence une réunion avec l'équipe qui aboutira au résultat en photo.
Trouver un sponsor
Il leur faut maintenant trouver des sponsors, étape nécessaire qui s'avérera périlleuse, pour payer les quelques 2000 euros que coûte le projet. Le sponsor, une entreprise, devra faire un virement qui sera considéré comme un don et sera défiscalisé. De plus, toute l'équipe s'engage dans une petite contribution financière, faisant passer le montant total à payer pour l'etreprise de 2000 euros à 200.
Malgré cet avantage, la recherche de sponsor n'est pas de tout repos. Plusieurs membres de l'équipe partent à la recherche d'un pillier financier. Le premier doit vite se retirer car son offre expirait en 2025. Suite à cela, un coéquipier arrive à avoir l'accord de son père. Mais depuis février, l'affaire traîne et n'avance plus ce que déplore Thomas. « Il oublie à chaque fois de lui en parler, dit il faisant référence à son coéquipier chargé de relancer son père. »
Le moral dans les chaussettes, Thomas reste plutôt confiant lorsqu'il affirme d'un ton ferme que bientôt ils pourront :« acheter les shorts et chaussettes, ou au moins des chaussettes ».
Timothy R.
Votre Horoscope par les profs !
Amour, amitié, santé, travail : vos profs ont sorti leur boule de cristal pour voir votre avenir…
BELIER (par M. Cambon)
Amour : Partage • Amitié : Partage • Travail : Plaisir • Santé : Equilibre
TAUREAU (par Mme Lalaude)
Amour : Foncez tête baissée • Travail : Eviter les véhicules motorisés • Santé : Mettez de la couleur dans votre vie !!!
GÉMEAUX (par M.Bricaud, Mme Bremond, M.Fournier)
Amour : beaucoup de poissons dans l’océan • Amitié : En trois mots : confiance, sincérité, fidélité. • Travail : Si Saturne est alignée avec Pluton avec ascendance de Mars, alors vos exams se passeront bien. • Santé : gardez le rythme !
CANCER (par Mme Lacambra, M. Barreau)
Amour/Amitié : Que cette année vous apporte une vie épanouie, de partage et de fidélité • Travail : Le travail c’est la santé et la santé c’est le travail car il ne faut pas voir le travail comme une contrainte • Santé : Souhait sincères de bonne santé pour vous et vos proches
LION (par M. Lusson)
Amour : Cela va se finir car il n’y aura pas eu phase avec lune • Amitié : Une amitié va rapidement prendre forme • Travail : beaucoup trop de travail • Santé : bonne santé !
VIERGE (par M. Vidal)
Amour : surtout du bonheur et de l’épanouissement c’est important ! • Amitié :Avant tout, prend bien soin de tes proches • Travail :L’important c’est de bien s’investir • Santé : Faites des diagnostics médicaux !
BALANCE (par M.Fautrad)
Amour :”la mesure de l' amour c’est d' aimer sans mesure” • Amitié : ”qu’un ami véritable est une douce chose “ • Travail : Labor improdus omnia vincit • Santé :Mens sana in corpore sano.
SCORPION (par M. Biotteau)
Amour : Tu recevras le meilleur de l'être aimé si tu es plein de délicates attentions pour lui • Amitié : Fais toi confiance et tu sauras les véritables amis qui te veulent du bien • Travail : Il conviendra que tu travailles suffisamment et alors tu profiteras pleinement de la vie • Santé : Profite de l’été pour donner la pleine mesure de la santé qui t’accompagne au quotidien
SAGITTAIRE (par M. Bescond)
Amour : Vous trouverez l’amour là où vous ne le cherchez pas • Amitié : Un vrai ami est celui qui te tend la main même quand t'en a pas besoin • Travail : travaillez pour les autres comme vous travaillez pour vous • Santé : aérer votre esprit comme vous aérez votre corps
CAPRICORNE (par Mme Boulay)
Amour : Une relation unique, absolue, où sont liés éros philia et agapè • Amitié : peu d’ami mais fidèles • Travail : vous serez rentier dans 10 ans • Santé : Juste un verre de vin rouge et deux carreaux de chocolat noir (90 %)
VERSEAU (par Mme Tiphaigne, Mme Kervadec-Glais)
Amour : attention à la dépendance ! • Amitié : accepter toutes les invitations • Travail : vous ne serez pas toujours reconnu pour ce que vous faites • Santé :Prenez plein de vitamine D
POISSON (par M. Clero)
Amour : la rencontre de Pluton et d’Uranus doit être appréhendée avec la plus grande prudence • Amitié : ce que vous ressentez n’est pas toujours ce qui est • Travail :l’intensité de vos émotions sera peut-être mal comprise par certaines personnes de votre entourage • Santé : Vous savez que votre bien-être dépend aussi de votre capacité à prendre de la hauteur sur vos tracas
Théoline D. et Salomé G.
Jeu « Old School : tes profs version 2080 »
Filtre « vieux » activé : reconnaitras-tu tes profs sous leurs rides numériques ?
Filtre vieux activé. Reconnaîtras-tu ton prof sous ses rides numériques ?
Les laborantins de l'ombre
Pas besoin d’aller bien loin pour trouver un métier hors du commun, les laborantins, souvent oubliés, sont pourtant essentiels à la vie scientifique du lycée.
Une aide bienvenue
De 7h45 à 18h, M. Priol et Mme. Le Collen répartissent les classes dans les neuf labos de l’établissement en fonction du matériel demandé par les professeurs, préparent, installent et rangent environ 80 TP par semaine, et gèrent le budget pour que rien ne manque dans les trois salles de stockage. Entre produits chimiques et verreries, nos professeurs de sciences eux-mêmes se mélangent les tubes à essais. « Sans nous, ils sont perdus » sourit M. Priol. Leur organisation est bien rodée : les professeurs remplissent des fiches ou envoient des mails pour annoncer le programme de leur séance et les laborantins vont alors préparer les salles en fonction des demandes.
Cependant, cette organisation pourrait être chamboulée par la construction des nouveaux laboratoires. Entre les labos du haut et du bas, la répartition risque d'être plus compliquée à mettre en place pendant la durée des travaux.
Une orientation tardive
Nos deux laborantins n’avaient pas pour projet de faire leur métier dans un lycée. Issu d'un Master en Biologie, M. Priol n'a eu qu'à traverser la rue en sortant de sa fac de référence pour trouver un travail. Parcours quasi similaire pour Mme Le Collen qui sortait, elle, de fac de Biologie.
Un métier à challenge
Dans peu de temps se dérouleront les épreuves pratiques des bacs des spécialités scientifiques. « C’est le moment où il y a le plus de challenge » nous confie M. Priol. Avant le jour J, ils doivent tester et vérifier le matériel. Entre nouvelles expériences inventées par les profs et les élèves perdus dans les couloirs, tous deux apprécient le contact avec les élèves, toutefois moins présent qu’avant la réforme.
Si vous voulez les rencontrer, rendez-vous au deuxième étage entre les bâtiments B et C.
PS : Prenez le temps de les remercier car sans eux vos sciences seraient bien moins ludiques car comme ils nous l'ont si bien dit : « C'est important de manipuler »
Merci à ces laborantins pour cet interview et qui, avec seulement deux évacuations en 17 ans, évitent que l'établissement parte en fumée.
Lily A. et Tiphaine R.
Tous ambassadeurs !
Apparemment le ministre de l'Europe et des Affaires Étrangères a la cote auprès des jeunes !
Le 31 mars dernier, six groupes d'élèves du Loquidy ont participé à la finale du concours de jeunes ambassadeurs et ambassadrices.
Un record pour notre établissement qui s'était déjà illustré l'année dernière avec un groupe pour le lycée et un autre pour le collège.
C'est une tradition depuis 2017, chaque année, ce concours rassemble collégiens et lycéens autour d'un moment clé de l'histoire du monde.
Lancé par le Ministère de l'Europe et des Affaires Étrangères, il a pour but de valoriser l'éloquence et l'originalité dont les élèves doivent faire preuve dans une courte vidéo de 5 minutes.
À la suite d'une sélection faite par des diplomates, politiciens, professeurs et historiens, la finale regroupe la crème de la crème des élèves pour les confronter directement face au jury.
À la clé, les lauréats des premiers prix sont reçus au Quai d'Orsay à Paris pour une entrevue avec le ministre des affaires étrangères.
Du côté du Loquidy !
Bien sûr les élèves ont leurs propres raisons d'y participer. La majorité prône une occasion de s'améliorer et une opportunité de gagner de l'expérience ou du savoir.
Mais les plus insolites, eux, le font par jeu, par revanche sur les années passées, ou simplement dans l'espoir de décrocher un bonus pour Parcoursup.
M. Colas, l'un des représentants du projet souligne que l'objectif reste de jouer une situation historique à partir d’un dossier d’extraits d’archive et de se mettre dans la peau d’un diplomate de l’époque.
Les ambassadeurs du Loquidy ont décroché une première et une seconde place pour ce qui est du collège, et une seconde place pour le lycée.Raphaël C.