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Les stages enrichissent la formation

N° 18 - Janvier 2020 | www.mfr49.org |
Les fondations de l'Alternance :
Les stages sont le lien entre les entreprises de nos territoires et nos centres de formation MFR et CFP.
Dans ce nouveau numéro, vous pourrez voir la diversité et la richesse des entreprises du territoire, qui permettent à nos élèves de choisir leur voie professionnelle et de découvrir le monde de l’entreprise.
Cette découverte du monde du travail répond à plusieurs objectifs que nous développons dans nos centres de formation :
- Etre autonome et rigoureux,
- Acquérir de l’expérience sur le terrain pour gagner en confiance et en maturité,
- Pouvoir dialoguer avec le maître de stage et les salariés pour connaître les satisfactions et les contraintes du métier,
- Apprendre à connaître le monde du travail pour s’adapter à ses exigences,
- Développer des compétences et son réseau professionnel,
- Prendre des responsabilités pour renforcer ses aptitudes,
- S’ouvrir à la mobilité en découvrant des entreprises en Europe.
Au début du parcours, les stages d’observation orientent nos élèves vers un domaine professionnel.
Après le choix de la formation, les stages développent leur employabilité, et enrichissent leur expérience et leur CV.
Et en fin de parcours, les stages leur permettent une embauche plus rapide dès l'obtention du diplôme.
De même, les moniteurs et monitrices de nos MFR et CFP vont, eux aussi, faire des stages en entreprise pour prendre connaissance des évolutions et pour adapter les formations dans leurs MFR et CFP aux besoins de celles-ci.
Les entreprises et les maîtres de stage qui accueillent nos élèves participent pleinement à la réussite de nos formations par alternance. Merci à tous les élèves et moniteurs-monitrices pour la réalisation de ce journal et bonne lecture !
Venez nous rencontrer lors des Portes Ouvertes les 1er février et 28 mars 2020 de 9 h à 17 h dans les MFR et CFP de Maine-et-Loire.
Apprendre à apprendre avec nos intelligences multiples
Depuis le début de l’année, les élèves découvrent les huit intelligences multiples à travers des ateliers personnalisés, des supports de cours plus ludiques. Ils connaissent mieux leurs intelligences les plus fortes et les 3ème ont pu travailler en physique, par petits groupes, dans huit ateliers correspondant chacun à une intelligence.
Ce sont les jeunes qui en parlent le mieux !
Jules, Kenzo et Steven ont créé deux boîtes pour classer les atomes et les molécules. Ils ont recherché des noms et les formules chimiques. Comme le dit Jules : « Ca change des cours et on travaille par groupes de trois élèves en fonction de nos intelligences ». Alan et son groupe ont créé des mots croisés avec leur intelligence verbale-linguistique sur le cours de chimie. Ainsi, huit groupes ont travaillé en même temps sur le cours de physique et ont créé un support ludique qui sera réutilisé pour des révisions. Chaque jeune aura la possibilité de passer dans chaque atelier. Maïlys avant de commencer a été surprise que la formatrice, Mme Legrand, leur fasse confiance pour créer un support et les laisse en autonomie. Cette même semaine, durant les corrections d’étude, ils ont trouvé 25 questions relatives au cours de physique et, dès le lendemain, ils ont fait un bingo et ont pu répondre à leurs questions.
Les 4ème, qui ont deux intelligences plus fortes, corporelle et interpersonnelle, ont revu la nature des mots en français sur la cour, en réalisant un jeu de rapidité et en jouant au bingo.
Ces exercices peuvent être adaptés à l'ensemble des cours avec des jeunes de plus en plus acteurs en salle de classe et une équipe motivée pour diversifier ses outils.
4ème et 3ème MFR Jallais

Reconversion professionnelle grâce à Agri'Mouv
Le Centre de formation de Jallais est partenaire de l’Association pour l'Emploi et la Formation en Agriculture, qui coordonne la démarche Agri’Mouv.
J’ai entendu parler d’Agri’Mouv par Pôle emploi lorsque je travaillais sur ma reconversion professionnelle avec l’idée bien avancée de me lancer dans le maraîchage. Les personnes intéressées étaient conviées à une réunion d’informations, organisée par la Chambre d’agriculture et Pôle emploi. Nous pouvions ensuite nous inscrire pour passer une journée « voyage en agriculture » dédiée à la visite d’exploitations du secteur.
Lors de ce « voyage », nous avons rencontré des gens passionnés par leur métier, prêts à transmettre leurs savoirs et partager leurs expériences. Ils nous ont décrit leur travail, les avantages et contraintes de la profession, leurs responsabilités au sein de l’exploitation et en dehors, leur rythme de vie avec leur famille,… Même si je n’ai pas rencontré de maraîcher, j’ai pu découvrir le monde de l’agriculture sous un autre angle que celui auquel je pensais et j’ai été ravie de voir des gens heureux et épanouis. Je me suis également rendue compte que les métiers de l’agriculture nécessitent de l’investissement personnel mais qu’ils permettent aussi beaucoup de liberté. Chaque exploitant peut mettre en œuvre son idéal de l’agriculture. Tout ceci ne se fait pas sans difficulté mais les différents groupements qui s’organisent dans le monde agricole favorisent l’entraide, permettent de surmonter les moments difficiles et créent du lien social. J’ai compris qu’il était primordial de ne pas s’isoler et d’échanger sans cesse avec le monde extérieur à l’exploitation. J’ai découvert un univers riche et beau par les valeurs qu’il véhicule et par sa fonction première de nourrir les Hommes.
Ces rencontres ont confirmé mon souhait de faire partie de l’aventure et d’apporter ma pierre à l’édifice. J’ai, par la suite, voulu me confronter à la réalité du métier et j’ai eu l’occasion de m’exercer quelques mois chez un maraîcher bio. Suite à cette expérience, je me suis inscrite à la formation de technicien agricole du centre de Jallais que j’ai intégrée au mois d’Août dernier. Je suis pleinement satisfaite de ce choix et j’ai l’objectif de m’installer assez rapidement après la fin de la formation.
Julie BOSSARD CFP des MFR Jallais
Agriculture et paysage travaillent ensemble
Des ateliers permaculture, potager et avicole pour que les jeunes en seconde professionnelle "paysage et agricole" réalisent un projet commun.
Les objectifs de ces ateliers sont de mélanger les Bac Pro CGEA et AP, et d'en savoir un peu plus sur les végétaux et sur l'élevage des poules.
Septembre 2018 : constitution de trois groupes répartis entre la permaculture, les grandes cultures et l'aviculture. Puis le projet a pu démarrer tout comme les travaux.
Pour le poulailler, certains jeunes ont creusé pour installer le grillage, d'autres ont nivelé le terrain. En parallèle d'autres jeunes ont créé le pondoir et monté la cabane. L'arrivée des poules a pu se faire, pour le plus grand plaisir des jeunes de la MFR.
Pour la permaculture, la première année, les élèves ont constitué leurs parcelles en y mettant des copeaux de bois, et en délimitant l'espace à l'aide de rondins de bois. Puis ils ont planté des légumes et plantes aromatiques. Eté 2019, les premières récoltes ont eu lieu.
Pour les grandes cultures, les semis sont prévus pour l'automne 2019. A suivre...
Sabine Lelore,1ère Bac Pro CGEAMFR Beaupréau
Accompagner vers l’avenir professionnel
Quel que soit la filière ou le statut, le rôle d’une Maison Familiale Rurale est d’accompagner le jeune ou l’adulte avant et pendant sa formation. Mais l’apprenant n’est pas le seul concerné, loin de là.Une rencontre en amont
Avant même qu’un futur stagiaire, apprenti ou adulte intègre une formation, la MFR-CFA de la Pommeraye propose aux apprenants des demi-journées de formation pour expliquer les méthodes pour démarcher, préparer les entretiens d’embauche, rédiger son CV, convaincre et motiver. Nous jouons même parfois le rôle d’intermédiaires entre des apprentis ou des adultes avec des employeurs recherchant des candidats. Accompagnement indispensable
Une fois le stage ou un contrat établi, nous rencontrons les parents pour les aider à mieux accompagner leurs jeunes dans la formation. Nous organisons aussi des rencontres entre les stagiaires et des maîtres de stage ou employeurs, pour qu’ils évoquent ce qu’ils attendent d’un apprenant en entreprise. Ainsi, nous pouvons discuter de la posture, de l’habillement, du langage à adopter dans le milieu professionnel.
Pendant la période en entreprise, nous suivons le jeune ou l’adulte. Un formateur référent effectue des visites de stage pour s’assurer que tout se déroule bien pour l’apprenant et le responsable en entreprise. Conjointement, nous pouvons faire le point et valider les compétences du jeune, un moment important pour qu’il sache où il en est.Formation des tuteurs
Nous proposons aussi des sessions de formation pour les maîtres de stage, notamment, par rapport à la validation des compétences du jeune et donc des responsabilités à lui confier pour qu’il ou elle soit dans les meilleures conditions de réussite pour l’examen et avancer au plan professionnel.
En fait, dans le parcours d’un apprenant, c’est tout un réseau qui est mobilisé : le centre de formation, les maîtres de stage, d’apprentissage mais aussi les parents.MFR La Pommeraye
La pédagogie des MFR
Une étude : c'est s’interroger, apprendre le métier et questionner les professionnels.
Deux groupes s'interrogent sur la préparation des études, les corrections individuelles et les mises en commun.
Les 4ème apprécient parler de leur stage et rédiger sur l’ordinateur plutôt que sur le cahier. Ils ont un réel besoin d’être accompagnés.« Je suis de plus en plus à l’aise pour interroger mon maître de stage. Par contre j’ai besoin de ma mère pour m’aider à rédiger, résume un élève. « Je pose des questions aussi à mes parents, ça permet de partager mon travail », ajoute un autre. Les temps de correction individuelle sont nécessaires pour eux pour faire le point. C’est un temps aussi pour les aider à mieux maîtriser l’orthographe et la mise en page de leur écrit. « Le moniteur peut m’écouter et me donner des conseils pour mieux préparer mon brevet ». La mise en commun permet aux élèves de se situer et de comparer ce qu’ils vivent. « C’est bien pour connaître ce que mes camarades ressentent sur un lieu de stage et on explique ce que l’on a fait ». Tous ces échanges sont importants et le carnet de liaison, indispensable, facilite aussi la communication entre la famille, le maître de stage ou d'apprentissage et les moniteurs. Quant aux élèves de Terminale, ils ont plus de recul dans les échanges professionnels sur le terrain. Les échanges avec le groupe et lors de la correction individuelle sont, cependant, tout aussi précieux : « Les mises en commun nous permettent de comparer nos pratiques et aussi d’être plus à l’aise aux épreuves orales. Les corrections individuelles avec un moniteur sont toujours nécessaires pour corriger nos erreurs mais aussi faire des liens avec les cours », résument-ils.
4ème et Terminales Bac Pro CGEAMFR Segré
Se connaître pour être apprenti !
Pour le début de formation des apprentis Première année en CAP employé de vente spécialisé et Bac Pro commerce, une journée de cohésion s’est déroulée à la MFR de Segré le 5 octobre 2019 avec plusieurs activités : jeux de connaissance à la MFR, udécouverte de la ville de Segré par un rallye et des temps de partage et de convivialité.
Des jeunes unanimes
Différents objectifs ont été définis par les moniteurs : souder la classe, créer l’ambiance au sein du groupe et apprendre à se connaître. Des jeunes unanimes : « Cette journée m’a aidé à mieux connaître mes moniteurs, mes camarades de classe et à mieux me sentir dans le groupe », dit Kylian. « Cette journée de cohésion m’a aidée à discuter avec des gens dans Segré à l’occasion du rallye, à mieux connaître mes camarades. Comme en entreprise, dans le commerce, il faut savoir s’exprimer et s’ouvrir ! » ajoute Gwendoline.« Durant le quizz dans le centre-ville de Segré, nous nous sommes rapprochés entre apprentis ! Ce fut un vrai travail d’équipe ! » plaisante Romain. Pour Maixent, « la journée de cohésion m’a aidé pour ma formation pour être à l’aise devant une personne, un client et d’engager une conversation ».
Une "super idée..."
« Le rallye était une super idée, cela m’a permis de connaître la ville et son histoire. Pendant le rallye, je suis rentré dans beaucoup de magasins, et cela m’a appris à me sociabiliser ! », avoue Noé.
« Cette journée de cohésion a servi à mieux connaître tout le monde et être solidaire les uns avec les autres. Les jeux et activités à la MFR nous ont tous rapprochés, tout le monde s’entend très bien désormais ! » conclue Tiphanie.
Apprentis 1ère AnnéeMFR Segré
A la découverte de Brissac
En début d’année scolaire, la plupart des jeunes de la MFR de Brissac ne connaissent pas la commune sur laquelle est implantée leur école.
C’est le cas de Clara et Charlotte, élèves en 3ème Alimentation. « Je connaissais le nom Brissac, mais je ne savais même pas qu’il y avait un château ! » explique Clara.
Les élèves ont participé, par groupes, à des ateliers afin de préparer une journée-découverte. Apprendre à manier une boussole, se repérer sur un plan, étudier des vidéos sur Brissac, rédiger un poème, créer l’emblème de son équipe… afin d'être prêts pour le challenge du jeudi.
Le jour J est arrivé. C’est une grande course d’orientation dans la commune, avec des épreuves. Sur l’aire de loisirs du château, c’est un relais déguisements qui attend les équipes. Devant la salle des sports, elles doivent dégommer un chamboule-tout. Sur la place du marché, il faut répondre à un quizz sur Brissac.
L’équipe qui a obtenu le plus de points a été récompensée. Mais l’essentiel, c’est ce que les jeunes en ont retenu. « On a appris à connaître les autres. On a su qu’à Brissac le marché est le jeudi, que son château a sept étages, que ses habitants jouent à la boule de fort… »Clara et Charlotte, 3ème AlimentationMFR Brissac Quincé
Un stage pas comme les autres
Zoom sur le stage collectif réalisé par les étudiants de BTSA DATR.
Un stage collectif
Dans le cadre de notre première année de BTSA "Développement et Animation des Territoires Ruraux", nous avons eu l'occasion de réaliser un stage collectif au sein de la communauté de communes Anjou Loir et Sarthe (CCALS) au nord-est d'Angers.
Ce stage de sept semaines, qui s'est déroulé d'octobre 2018 à janvier 2019, avait pour but de répondre à une commande des élus intitulée "Rentrer en contact avec des personnes âgées isolées et trouver des solutions pour lutter contre cet isolement".
A la recherche de solutions
Pour y répondre, nous nous sommes répartis par bassin de vie en groupes de deux à trois étudiants. Ensuite, nous avons fait des recherches sur les communes, réalisé des enquêtes auprès des habitants, des entretiens avec des acteurs du territoire (maires, associations, Centre Communal d'Action Sociale (CCAS), maison des services publics, cabinet infirmier, commerces...). Tout au long de ce diagnostic, nous avons utilisé des outils et des compétences telles que la méthodologie de projet (hiérarchisation et répartition des étapes d'un projet), le travail d'équipe, découvert la réalité du terrain et adapté une posture professionnelle.
Suite à ces recherches, nous avons soumis plusieurs projets aux élus. Ils en ont finalement retenu deux : un camion itinérant dans le but de proposer des activités dans les communes rurales et d'aller au contact des personnes âgées isolées, puis développer le partenariat avec l'association "Sourires PartÂgés" (basée à Tiercé), sur l'ensemble du territoire de la CCALS. Cette association propose des visites de convivialité chez les personnes âgées isolées.
Une riche expérience
Ce stage nous a permis de développer de nouvelles compétences comme la création et la mise en place de nouveaux projets ainsi que de développer fortement notre autonomie. Avoir réussi à répondre à un besoin territorial nous a valu une belle reconnaissance en tant qu'étudiant en BTSA DATR à la MFR Le Cèdre.
Yohan, Marion, Chloé, Mélanie, Manon, Marine, Wassim BTSA 2,MFR St Barthélémy d'A.
L'agriculture au féminin
La rentrée a vu les effectifs des MFR en augmentation dans les formations agricoles 'conduite d’engins agricoles et grandes cultures céréalières'.
Parmi ces effectifs plutôt masculins, cette année, des jeunes filles intéressées par les métiers de l’agriculture céréalière. Léa et Louane, originaires de Saint Jean de Sauves (86) et Brain sur Allonnes (49) ont choisi le Bac Pro « Grandes Cultures » à la MFR La Rousselière pour devenir agricultrices. Intéréssées par la nature et l'environnement, les jeunes sont très investies dans la formation par alternance. Elles réalisent les différents travaux chez leurs maîtres de stage et découvrent différentes activités agricoles. De l'élevage à la grande culture céréalière en passant par la conduite d'engins, Léa et Louane suivent avec assiduité ce parcours de formation. Elles ont pu découvrir des activités d'élevage en utilisant des matériels adaptés et ont pu se familiariser avec les matériels agricoles plus volumineux utilisés pour la réalisation de travaux liés à l'agriculture. Elles espèrent aller vers la spécialisation en grandes cultures au sein de l'établissement et finir leur formation en apprentissage pour être plus employables à l'avenir. Les jeunes filles apprennent le métier d'agriculteurs, heu, pardon, d'agricultrices avec beaucoup de passion !
Léa et Louane 1ère Bac Pro AgricoleMFR Montreuil Bellay
Le BP ou le Bac, le meilleur choix pour votre formation !
N'hésitez pas à poursuivre votre formation après le CAP. Le groupe de terminal BP Boulanger et Bac Pro Boulanger - Pâtissier de la MFR-CFA La Bonnauderie à Cholet vous donne leurs ressentis pour vous conforter dans votre choix d’orientation professionnelle !
Tout d’abord, pour commencer un Brevet Professionnel, il faut avoir le CAP Boulanger ou le Bac Pro Boulanger – Pâtissier. L’alternance entre le CFA et l’entreprise est un bon moyen pour apprendre autant dans la pratique que dans la théorie.
Partir en BP ou en Bac Pro vous permettra d’acquérir une meilleure expérience de votre domaine professionnel et d’obtenir une certaine maturité et confiance en soi. Vous apprendrez des nouvelles techniques plus complexes.
Grâce au CFA et à votre entreprise, vous apprendrez également à gérer votre organisation dans toutes circonstances.
Avec votre nouvelle expérience vous pourrez gérer une équipe ou une entreprise et même transmettre votre savoir faire !
Suite à l’obtention de votre diplôme de niveau 4, vous aurez une plus grande responsabilité dans les structures, plus le salaire qui va avec.
Il vous sera plus simple de créer une entreprise avec davantage de connaissances en gestion mais également une meilleure confiance auprès des banques et des professionnels du domaine.
L'alternance est une chance pour s'intégrer dans le monde du travail .
ON VOUS ATTEND !!!!!!
BP Boulanger et Bac Pro Boulanger-PâtissierMFR Cholet
L'agroéquipement, plus qu'une passion, un métier !
La MFR de Chemillé propose un Bac Pro agroéquipement qui attire tous les ans de nombreux jeunes passionnés par l'agriculture.
Malgré les difficultés du monde agricole, les jeunes de Bac Pro agroéquipement s’épanouissent toujours autant dans ce domaine. Que ce soit à travers des stages ou en apprentissage, ils continuent de développer leur savoir-faire sous l’œil attentif des professionnels.
Le rythme de l'alternance
Pendant leur cycle Bac Pro, les jeunes effectuent de 16 à 19 semaines de stage par an. Si certains choisissent de se former pendant trois ans dans la même structure, d’autres préférent explorer différents domaines en découvrant d'autres productions et ainsi être plus complémentaires à la fin de leur formation. « C’est aussi un moyen de développer des compétences différentes et de s’adapter à des modes de fonctionnement et d’organisation variés. C’est le meilleur passeport pour être le plus performant et réussir ma vie active », déclare Adrien.
Les structures de stage
Selon leurs préférences, les jeunes peuvent effectuer leur séjour en alternance dans différentes structures comme des entreprises de travaux agricoles (ETA), des CUMA ou des exploitations en polyculture élevage. « Bien que je m’intéresse davantage au matériel, j’ai délibérément choisi d’effectuer un stage d’un an dans une exploitation laitière car j’avais envie de garder le contact avec les animaux », déclare Enzo. Loïs, lui a choisi une exploitation céréalière semencière dans le Maine-et-Loire. « Je participe aux différents travaux d’implantation des cultures, j’effectue le travail de récolte et ensuite le suivi des cultures. Cela me permet de m’améliorer dans ma formation professionnelle tant en agronomie qu’en conduite et réglage de matériels agricoles ».
Les débouchés
Bien sûr, le Bac Pro ouvre aux études supérieures (BTS) et aux formations professionnelles (CQP, CS) même si beaucoup de nouveaux bacheliers choisissent d’entrer dans la vie active. Le taux d’insertion après un Bac Pro agroéquipement est de 98 % et les débouchés sont variés : salarié agricole, chauffeur en ETA, service de remplacement...
Avec des jeunes si passionnés, le monde agricole a de beaux jours devant lui !
Les premières Bac Pro agroéquipementMFR Chemillé
Du stage à l'apprentissage...
Medhy intègre sa terminale Bac Pro SAPAT en septembre 2019 avec l'espoir de gagner un peu d'argent tout en étant formé et en poursuivant ses études. L'envie de gagner de l'argent...
Dans un premier temps, Medhy postule chez MEDI CONFORT pour effectuer un stagede douze semaines pour son année de terminale. Sa candidature est retenue. Lors de son entretien et grâce à l'appui de son établissement, il évoque très vite le souhait de passer en contrat d'apprentissage dès janvier 2020.
Ce contrat sera pour lui l'occasion de poursuivre sa formation en alternance avec une différence importante : il recevra un salaire chaque mois. Etant jeune adulte et devant subvenir à ses besoins ,Medhy affirme que « ce contrat est pour moi l'occasion d'entrer dans la vie professionnelle tout en étant formé et, peut-être, de décrocher un emploi à la fin de ma formation ».Pour l'entreprise, c'est aussi l'occasion de former une personne pour être opérationnelle sur un long terme. Vers l'insertion professionnelle...
Medhy a donc réussi à décrocher dans un premier temps un stage dans cette enseigne, qui va lui servir de période d'essai. Il est très motivé par la mission de cette entreprise : vendre et louer du matériel médical et de confort. Cette société a vocation d'aider les personnes à mobilité réduite à pouvoir rester à leur domicile avec plus de confort et de sécurité. Quelle belle mission pour ce jeune Medhy, qui semble aussi répondre à une demande de territoire : la prise en charge d'une population vieillissante. Son contrat doit prendre effet au 1er janvier 2020. Medhy, Terminal Bac Pro SAPATMFR Doué La Fontaine
Steven découvre l’industrie pour son premier stage en 3ème
Pour sa première expérience en milieu professionnel, Steven découvre l'entreprise de métallerie serrurerie LR (Largeau-Réthoré) à Beaupréau en Mauges.
Il se plaît beaucoup en stage, il réalise différentes tâches : taraudage, ponçage, soudure, ébavurage.
L'avenir par les stages...
Monsieur Réthoré, son maître de stage, se montre très à l’écoute pour l’accompagner au mieux.
Dernièrement, l’entreprise a inauguré un nouvel atelier consacré à la peinture. Steven est intéressé pour le découvrir en juin prochain, pour son dernier stage. « Je ne sais pas encore ce que je veux faire après la troisième mais j’espère que mes prochains stages vont m’aider à choisir », confie Steven à sa formatrice.
Son prochain stage, il le réalisera chez un paysagiste. « J’aime beaucoup aller en stage et à l’école. J’apprends beaucoup de choses qui me serviront plus tard dans ma vie ».
... dans les entreprises Les classes de 4ème et 3ème visitent des entreprises en lien avec la semaine de l’industrie pour leur faire découvrir des métiers méconnus par les jeunes.
Steven, élève de 3èmeMFR Jallais
Perrine travaille les décors de la ville
« Je ne savais pas quoi faire comme stage, alors mes parents m'ont trouvé un stage au service maintenance Ateliers Décors de la ville d’Angers » précise Perrine.
Perrine, élève en 3ème à la MFR La Sablonnière, à Brissac découvre, pendant trois semaines un univers qui lui était totalement inconnu, accompagnée de son tuteur, peintre-décorateur diplômé de l’école Boulle et de deux menuisiers de la ville d’Angers.
Qu'apprends-tu en stage ?
J'apprends à poncer, teinter, peindre aussi bien du bois que du plâtre ou encore du polystyrène.
Pour qui travaille l'atelier ?
L’atelier prépare des décors pour la ville d’Angers, mais aussi pour des théâtres municipaux, des écoles, des lieux publics…
Qu'est-ce qui te surprend le plus ?
Observer comment, d’un simple croquis, on obtient un décor de théâtre en relief, en proportions et tout en couleurs.
Quelle activité préfères-tu ?
Je participe à la création d’un podium pour le championnat de France de natation organisé à Angers. Je ponce, j'applique de la peinture acrylique au pistolet, je pose les enduits. Je découvre aussi des lieux insolites comme le SCO, le théâtre Le Quai pour y installer des décors.
Développes-tu de nouvelles compétences ?
Il faut que je sois précise, patiente, à l’écoute des conseils, créative et concentrée.
Ce stage t'aide-t-il pour ton orientation ?
Oui, beaucoup. Je souhaite travailler dans le domaine de la création artistique ou de la peinture créative. Il me reste à me renseigner sur les écoles qui proposent ces formations.
V. Bazantay et PerrineMFR Brissac-Loire-Aubance
Le travail avec le Végétal : une passion !
La diversité des métiers du végétal permet de s'épanouir au sein de la nature.
Nous agrémentons des jardins avec des plantes ornementales composées de fleurs qui apportent de la couleur dans la vie de tous les jours.
Cela permet de valoriser la biodiversité et la symbiose de la faune et la flore.
Cette créativité est agréable à l'oeil tout en respectant l'environnement.
Il faut être passionné par ce métier car le travail extérieur des jardiniers paysagistes peut être éprouvant à cause des intempéries ainsi que la canicule pour les jeunes en productions horticoles.
Ces métiers sont complémentaires car les jardiniers paysagistes se fournissent chez les horticulteurs afin de réaliser les travaux demandés par les particuliers. « Afin de satisfaire le client le travail réalisé doit être rigoureux et de qualité » dit Raphaël.
Classes de Jardiniers Paysagistes, Productions Horticoles et MaraîchersMFR- CFA Chalonnes sur Loire
Malcolm, à l'abordage de la Loire !
Élève de terminale Bac Pro Services Aux Personnes et Aux Territoires, Malcolm effectue un stage tourisme depuis juin 2018 aux Docks de la Loire, à Saumur. Rencontre.
Malcolm, en quoi consiste ton stage ?
J’ai commencé mon stage aux Docks de la Loire en Juin 2018, une entreprise saumuroise qui propose des balades en bateau sur la Loire. Cela m’a tout de suite plu. Je navigue sur la Loire d’avril à octobre à bord d'un bateau sur lequel nous proposons des croisières. Cela peut aller de la simple balade (environ 55 mn) qui permet de découvrir les environs, à des prestations où nous proposons des dîners ou des dégustations de vin à bord du « Saumur Loire » pendant environ deux heures. Nous effectuons aussi des navettes fluviales. Elles permettent l’aller-retour entre Gennes et Saumur.
Que fais-tu lorsque vous naviguez avec l’équipage ?
J’accueille le public, je m’occupe de veiller à ce que tout se passe bien, que tout le monde ait ce qu’il faut et que les gens se sentent à leur aise. Ça m’arrive aussi de tenir la barre, ce qui n’est pas forcément très simple. C’est quelque chose de très intéressant et enrichissant. J’ai dû apprendre à accoster et à amarrer, par exemple.
Comment fais-tu pour naviguer ? Est-ce que tu as passé le permis bateau ?
Je suis en train de passer le code fluvial pour pouvoir passer le permis dès que j’aurai 18 ans. En attendant, je navigue grâce à un titre de navigation fluviale délivré par le ministère chargé des transports.
Et que fais-tu hors saison lorsque le bateau reste à quai ?
Je suis à la boutique où nous préparons la saison suivante. J’aide pour les devis, la facturation, je participe aux réunions de fonctionnement et j’ai même réalisé un petit communiqué de presse pour Ouest-France. J’ai aussi réalisé un pressbook sur la saison 2019. Mon maître de stage trouve toujours de nouvelles missions qui permettent d’acquérir de nouvelles compétences.
Que faut-il te souhaiter ? Une bonne saison 2020 et une bonne continuation dans mon stage. Il me permettra peut-être de voguer vers une nouvelle passion ou de nouvelles expériences professionnelles.
Malcom et la classe de Terminale Bac Pro SAPAT
MFR La Meignanne
Découverte de l'Irlande pour les Terminales
Dans le cadre d'un projet ERASMUS +, les jeunes de Terminales de la MFR de Beaupréau sont allés trois semaines en stage, en Irlande.
Le projet Erasmus + a pour objectif de sensibiliser les jeunes à d'autres cultures, de les perfectionner dans leurs pratiques professionnelles et dans l'apprentissage de la langue anglaise.
Retour sur trois semaines de stage.
Pour les jeunes paysagistes...
Au début, il a été compliqué de s'adapter à la langue et à leur façon de conduire ! Pour ceux qui étaient en appartement comme Lucas, ils devaient aller acheter leur nourriture, se débrouiller seuls.
Quant au travail sur l'île, dans le secteur du paysage, il est relativement identique. Les travaux effectués étaient du désherbage, de la taille de végétaux, des plantations, du broyage, de la tonte...
Les discussions avec les maîtres de stage n'étaient pas évidentes. Les jeunes se sont rendus compte que leur niveau n'était pas toujours suffisant. Par contre, dans tous les lieux de stage, les capacités professionnelles de chacun ont été très appréciées.
Le week-end, les sorties étaient organisées autour de visites, de la pêche, des magasins... Pas le temps de s'ennuyer.
Pour les jeunes agriculteurs...
Ils ont été en immersion dans des exploitations. Ils ont vu d'autres méthodes de travail. Comme le dit Mélanie : « Au début c'était difficile de s'adapter à cause de la barrière de la langue et des méthodes de travail différentes. Même les horaires de repas étaient différents ! »
Au final ils se sont habitués, ont vécu une expérience géniale et enrichissante.
Mélanie R et Aubin G, Terminales MFR Beaupréau
Mobilité de moniteurs à Malte
Des moniteurs de la MFR de La Romagne en Erasmus + à Malte.
La MFR Le Vallon, membre actif du consortium de plusieurs Maisons Familiales de Maine-et-Loire, se réjouit d’avoir décroché une bourse Erasmus + pour garantir le départ de trois promotions d’élèves sur les deux années scolaires à venir.
Une bourse spécifique
Par ailleurs, l’école a également obtenu un budget spécifique de 4530 euros pour six membres de l’équipe pédagogique.
Il permettra de financer une période de mobilité, comprenant un stage professionnel de cinq jours.
Connaître le milieu professionnel maltais
La première session s'est déroulée du 30 septembre au 4 octobre dernier. Les objectifs de ce déplacement sans élève sont le développement de nouvelles connaissances en vue d’améliorer la qualité de l’éducation, l’acquisition de nouveaux outils et la rencontre avec des milieux professionnels relatifs à la formation des apprenants.
Une destination européenne anglophone
Pour rappel, les élèves de la MFR Le Vallon étudient en alternance pour obtenir un baccalauréat SAPAT (Services Aux Personnes et Aux Territoires).
Le choix d’une telle destination s’explique par le fait que le Brexit ferait de Malte l’un des seuls pays d’Europe avec l’anglais pour langue officielle.
Lorène Cala'
MFR La Romagne
Animons le territoire !
Les jeunes de Bac Pro SAPAT ne se mettent pas uniquement au service de la personne, ils découvrent aussi le territoire qui les entoure.
Pendant notre formation en Bac Pro SAPAT, nous sommes amenés à réaliser des stages, plusieurs auprès de différents publics, et un sur le territoire. Ce stage, que nous appelons stage "animation des territoires" a pour objectif de nous faire découvrir comment une entreprise, une association ou collectivité territoriale par exemple, peut dynamiser son territoire et répondre aux besoins de la population.
Pour ce stage qui dure quatre semaines, nous pouvons être plusieurs sur la même structure de stage... cela permet de joindre l'utile à l'agréable !
Le choix des stages est très varié ce qui le rend très intéressant. Ainsi, dans la classe, certains l'ont fait en mairie, dans une ferme pédagogique, chez un maraîcher qui se déplace sur les marchés, en office de tourisme, des jardineries, un golf, une biocoop, une communauté de communes, un centre de vacances... autant de structures diverses et variées.
Tous ces lieux de stage ont un même point commun : ils répondent aux besoins d'un territoire en proposant des services à la population. Durant ce stage, nous avons pu développer de nouvelles compétences en termes d'accueil, de communication, de gestion administrative, d'organisation... ce qui nous change de l'aide ou soin à la personne. Au départ cela nous surprend car les tâches sont nouvelles mais rapidement, on s'adapte.
Faire ce stage nous a permis de découvrir de nouveaux publics et a pu pour certains permettre d'affiner son projet professionnel. Travailler pour dynamiser un territoire est très intéressant car les activités sont variées. Certains d'entre nous souhaitent continuer leurs études au sein de la MFR en poursuivant en BTSA DATR : Développement et Animation des Territoires Ruraux pour mettre en place des projets et répondre à des besoins concrets de la population.
Les classes de Terminale Bac Pro SAPATMFR ST Barthélémy d'Anjou
Erasmus +, une expérience en plus
Les élèves de Terminale de Bac Pro CGEH de la MFR hippique de Pouancé sont partis un mois en Irlande grâce au projet Erasmus +. Ils ont pu découvrir les méthodes de travail et la pratique de l'équitation, ainsi que la culture et les traditions irlandaises.
Des mots simples et des gestes
Au début, la communication avec les Irlandais a été compliquée. Mais après quelques jours, ils ont su mettre à l'aise les stagiaires en choisissant des mots simples et compréhensibles, en articulant et en faisant des gestes. Le plus difficile reste à pouvoir dialoguer avec le maître de stage, les salariés ou encore les propriétaires des chevaux.
Néanmoins, les élèves progressent rapidement, plus rapidement qu'en cours d'Anglais au sein de la MFR. L'immersion quasi totale, puisque certains élèves étaient ensemble dans la même structure, a favorisé cette progression, avec, à l'appui, l'enrichissement du vocabulaire de base et technique lié au métier du cheval. Toutefois, chacun des élèves a su s'adapter à sa structure et s'acclimater au pays hôte.
Un fossé entre les deux pays
Les élèves ont pris conscience du fossé qui sépare les deux pays : « Les méthodes de travail, les conditions de vie et la manière de traiter les chevaux diffèrent de celles de la France. Dans mon écurie, par exemple, les chevaux étaient mis au box sans passage à la douche ou n'étaient pas pansés correctement, se souvient Ema. En France, dans nos structures, nous portons une attention toute particulière au bien-être de chacun des chevaux avec lesquels nous tavaillons. J'avoue que ce fossé entre nos deux pratiques m'a choquée ».
Tous les élèves partis en Irlande ont constaté que les chevaux n'ont pas un bon mental et sont donc plus compliqués à gérer et à travailler.
Le grand galop pour Marine
« J'ai eu la chance de travailler pour le meilleur entraîneur de galopeurs d'Irlande : Willie Mullins », nous raconte Marine.
La structure était gigantesque, il y avait de nombreuses installations de qualité pour accueillir et travailler 210 chevaux ! J'entraînais quatre chevaux tous les matins, ce qui m'a fait énormément progresser. J'ai aussi eu l'occasion d'aller à Galway accompagner mon maître de stage pour les courses hippiques. »
Malgré les difficultés rencontrées, cette expérience inédite a été instructive et très enrichissante pour tous les élèves de Terminale, qui n'ont eu qu'une hâte : raconter à leur famille et aux autres élèves de la MFR leur vécu dans un pays étranger.
Lorena SABOURIN, Ema BUREAU et Marine MORILLET Terminales Bac Pro CGEH MFR Pouancé
Immersion au coeur du végétal pour les adultes
La MFR-CFA de Chalonnes permet également aux adultes de se former aux différents métiers en lien avec la nature comme : la viticulture, le paysage, l'horticulture, le maraîchage, la pépinière et l'arboriculture fruitière.
C'est pour cela que les agents de la Régie de quartier de Cholet sont venus se former aux métiers du paysage en réalisant de la maçonnerie paysagère, du métrage, de la conduite d'engins (mini-pelle, tracteur). D'autres adultes ont pu se former dans le cadre d'une formation POEC et aux métiers de la vigne et du vin, initiation à la taille pour l'Association ALISE. Ces journées permettent des échanges autour de la vigne et du vin, un monde toujours aussi fascinant.
Mfr-CFA Chalonnes
Nathalie, monitrice sur le terrain...
Afin d’être toujours plus au fait du domaine professionnel des jeunes en formation, des stages sont proposés aux moniteurs de la MFR de Chemillé.
Ainsi, Nathalie Matignon monitrice à la Maison Familiale de Chemillé depuis 28 ans a choisi d’effectuer un stage, pendant trois jours, chez Sébastien Herbreteau exploitant agricole de vaches laitières à Nuaillé et maître de stage de Pablo Charbonnier, élève de 3ème.
Au programme de ce stage, traite, alimentation des bovins, paillage, rabotage sous l’œil bienveillant de Pablo qui, à son tour, est devenu maître de stage.
Cette expérience a été une formidable opportunité pour échanger à tout point de vue « J’ai davantage compris les compétences requises sur le terrain mais également celles demandées aux jeunes en formation ainsi que les attentes des maîtres de stage sur l’accueil de jeunes en stage », nous explique Nathalie Matignon.
Quant à Pablo, il a particulièrement apprécié d’être à son tour tuteur : « C’est valorisant d’être celui qui explique à la monitrice ce qu’il faut faire et montrer l’exemple ». Ce dernier a été à la hauteur de sa tâche et a parfaitement joué son rôle !
Nathalie MATIGNON et Pablo CHARBONNIERMFR de Chemillé
La sécurité en stage
Lors de leur journée de cohésion, les élèves de Seconde Bac Pro CGEA de la MFR de Segré ont eu l’occasion de s’initier à la conduite de tracteur avant le départ en stage.
Trois parcours ont été proposés : pour le premier, reculer un plateau sur quelques mètres ; le second, initiation à la conduite et à la mécanique d’un télescopique ; enfin, le dernier, slalomer entre des piquets avec un outil autoporté.
Nathanaël dit : « J’ai pu conduire deux tracteurs, un avec plateau et le second avec un outil porté. Nous avons aussi été initiés à la conduite du télescopique ». Pour Océane, « C’était la première fois avec un plateau, c’était bien ! » Activité indispensable, selon les moniteurs, pour la sensibilisation à la sécurité en élevage. Secondes CGEAMFR Segré
Le Poids lourd attire les jeunes
Depuis la rentrée de septembre 2019, le CFA "La Rousselière" forme les jeunes en mécanique Poids lourd. Cette ouverture de formation en apprentissage permet aux jeunes sortis de 3ème de découvrir la filière.
Impressions de Maxime en Première année de CAP
J'ai découvert les métiers de la mécanique lors de ma 3ème en mécanique, à la Maison Familiale. J'ai effectué quelques stages dans plusieurs entreprises en mécanique automobile, mécanique agricole et Poids lourd. Parmi tous ces stages, j'ai particulièrement aimé les camions. J'ai pu, accompagné de mon maître de stage, réaliser plusieurs tâches dans l'atelier (vidange moteur, pneumatique...). Le fait de travailler dans un garage m'a sécurisé et les salariés ont toujours veillé sur moi lors de la réalisation de nouvelles activités. Ce dernier stage m'a permis de réfléchir à mon orientation et lors de ma recherche d'entreprise en apprentissage, l'expérience des semaines de stage m'a aidé à trouver une entreprise de Poids lourd. L'équipe du CFA m'a accompagné dans la démarche de signature de contrat d'apprentissage et, aujourd'hui, je suis très heureux de ce que j'apprends. Mon projet dans la filière est construit car, après la mécanique, je passerai mes permis pour travailler chez un transporteur. J'aurai deux compétences : la mécanique et la conduite.
Maxime,CAP1 Véhicules Transport RoutierMFR Montreuil Bellay
Décollage vers une île française du bout du monde
Les terminales de Noyant découvrent un département exotique : la Réunion.
Les élèves de Terminales SAPAT et TCVA se sont rendus à La Réunion du 7 au 17 octobre.
Classés par l'UNESCO
Des visites culturelles incontournables : Kélonia pour la sauvegarde des tortues, l'église de Sainte Rose épargnée par la lave, la fabrique de rhum avec la culture de la canne à sucre. Bien entendu, le Piton de la Fournaise. Enora et Eva se souviendront longtemps de leur marche dans le paysage lunaire.
Des espèces endémiques
Lors des randonnées commentées, ils ont découvert des espèces végétales particulières et spécifiques de l'île. Mathias a été très surpris que la vanille était de la famille des orchidées, et que cette fleur nécessite la main de l'homme pour sa fécondation s'appelant "le mariage".
Une chaleur communicative
La MFR de la Plaine des Palmistes a accueilli les jeunes dans un climat familial. Certains ont été surpris de découvrir un établissement ayant les mêmes règles de fonctionnement, pourtant situé à plus de 10 heures d'avion. Lynn a échangé autour des lieux de stage, Yann a pu comparer les services. Rien de nouveau sous le soleil. Les MFR du bout du monde sont des Maisons Familiales Rurales, avec l'accompagnement et le "Réussir Autrement".
La classe des TerminalesMFR Noyant
Voyage en Grèce pour les Terminales
Une immersion au coeur de la mythologie grecque et des animaux domestiques.
Du 8 au 15 octobre 2019, vingt élèves de Terminale Bac Pro CGESCF (Conduite et gestion d'une entreprise du secteur canin et félin) de la MFR de Champigné ont pris le départ vers la Grèce à la découverte de la mythologie grecque ainsi que la culture de ce pays.
Ce voyage a été une grande découverte pour les élèves comme pour les moniteurs... et un baptême de l'air pour nombre d'entre eux !
Des visites historiques et culturelles
Les élèves ont visité la ville de Delphes avec son magnifique temple d'Appolon, le temple de Poséidon à Sounion et découvert la célèbre Acropole d'Athènes et son musée, riche en histoire.
Lors d'un atelier, les élèves et leur monitrice se sont essayés à l'art du Syrtaki, une danse traditionnelle grecque.
La découverte du secteur canin et félin
C'était également l'occasion pour les élèves en Bac Pro de découvrir les particularités du secteur canin et félin. Au programme : la visite de deux pensions canines et félines de haut standing !
Un environnement bien entretenu et très accueillant pour nos amis à quatre pattes. La découverte d'un cimetière pour animaux domestiques a été surprenante pour tous.
Les élèves ont ensuite assisté à l'exposition canine qualificative pour la Cruft (plus grande exposition au niveau mondial).
Ce voyage riche en découvertes leur laissera, d'inoubliables souvenirs.
Les élèves de Terminale Bac ProMFR Champigné
Livre de recettes pour les enfants malades
En année de Première Bac Professionnel Cuisine, les élèves ont travaillé sur un projet avec le service Oncologie pédiatrique du CHU d’Angers.
Le but était d’élaborer un livre de recettes faciles à mettre en place pour les familles des enfants touchés par un cancer.
Présenté par M Bucelet, la réponse a été positive sans hésitation. On s’est engagé pour la réalisation de ce livre car toutes les raisons étaient valables. On avait tous du temps à donner pour les enfants et aussi les parents, pour qui ce temps convivial est hélas trop rare dans ces situations. Ils ont tous pris plaisir à participer à cette action d’écriture des recettes et sont fiers de ce que le livre a pu apporter à ces familles. Merci à Camille, Angèle, Anaëlle, Susie, Lucien, Louison et à la classe de 1ère Bac Pro qui ont humblement participé à ce projet à dimension humaine.
Le 24 juin 2019, Susie et Annaëlle élèves en 1ère Bac Professionnel Cuisine et les CAPa SAPVER 1ére année sont allés au CHU d’Angers rencontrer les enfants du service d’oncologie.
Après un pique-nique, ils ont préparé quatre ateliers, dont un sur les saveurs de base et les sens (amer, acide, sucré, salé), deux ateliers pratiques et des jeux de société organisés par les CAPA.
Susie : « Je dirigeais l’atelier verrine, il a fallu apprendre à s’adapter aux différents régimes alimentaires des enfants. Ceux-ci venaient d’ailleurs les préparer avec nous. Les verrines comportant un mélange de mascarpone et de fromage blanc en plus de la compote pommes-myrtilles et des biscuits émiettés préparés en amont, il fallait être vigilant aux intolérances au lactose des enfants ».
Annaëlle : « Je m’occupais de l’atelier des brochettes de fruits. Vers 14h30 les enfants sont arrivés, cela faisait un peu étrange de voir des petits si affaiblis. Plus l’après-midi passait, plus nous étions heureux. Chaque enfant était différent. Il fallait adapter notre façon de faire pour ne pas les bloquer et rendre l’atelier ludique ». Cet après-midi a été enrichissant et touchant. Voir des enfants en mauvaise santé se battre pour vivre, c’est très inspirant.
Louison et les élèves de 1ère Bac Pro CuisineMFR Cholet
Le goût de la vie
Comment redonner le plaisir de manger à des jeunes enfants malades.
Les élèves de la Bonnauderie en classe de CAPa SAPVER (Service Aux Personnes et Vente en Espace Rural) et CAP Boulangerie/Pâtisserie et Cuisine, avaient pour projet d’élaborer un livre de recettes pour les enfants atteints du cancer. Cet ouvrage avait pour but de les aider à redécouvrir le goût des aliments et de leur redonner l’envie de manger.
Ce projet a débuté durant l’année scolaire 2017/2018. Les élèves ont commencé par envoyer un questionnaire alimentaire au CHU, sur lequel il était demandé ce que les enfants n’aimaient pas et à l’inverse ce qu’il aimaient. Nous avons analysé ces questionnaires et fait le point sur les recettes que nous pourrions leur proposer dans le livre de recettes. Pendant plusieurs semaines nous y avons mis corps et âme afin que ce projet aboutisse au mieux et plaise aux enfants.
Pour cela nous avons échangé de nombreuses fois avec l’association soleil AFELT (Amis et Familles d’Enfants atteints de Leucémies ou de Tumeurs) et également avec la directrice du service Oncologie Pédiatrique.
Lors de travaux pratiques, des familles, dont leurs enfants ont été atteints du cancer, nous ont rejoints pour préparer et goûter ce que les CAP avaient cuisiné.
Lorsque le livre de recettes a été fini et développé, nous avons rencontré les enfants pour leur donner le livre et passer un après midi avec eux. En parallèle nous avons participé à un concours, où nous sommes arrivés en tête du classement.
Ce projet a permis de découvrir et de comprendre la maladie. Il a beaucoup apporté à tous.
Les élèves de CAPa SAPVER et CAP Boulangerie-PâtisserieMFR Cholet
A Noyant, des acteurs imaginent demain
Les élèves de 3ème ont participé au tournage du film "2069, la croisée des chemins", relatif à l'évolution du territoire.
Les jeunes de Noyant ont oeuvré pour notre planète. Ils ont contribué au tournage d'un film avec le concours de La Paperie, le Centre National des Arts de la rue à Angers. Grâce à ce travail, ils ont pu se projeter dans 50 ans, en imaginant le monde de demain avec les évolutions liées au réchauffement climatique. Marie précise : "J'ai trouvé génial de participer à ce projet. Un film sensibilise encore davantage que des mots, cela choque plus".
"Il faut que tout le monde réfléchisse et agisse"
Également élève de 3ème, Marvyn estime que « Plus tard, rien ne sera pareil. Nous sommes tous conscients de la pollution de la planète. Tout le monde en a profité. Il faut absolument ralentir. Sinon ce sera difficile dans les années à venir. Ce film me plait, nous comprenons qu'il faut changer. Il faut que tout le monde réfléchisse et agisse. Il faut en parler. Mais nous ne sommes pas connus et cela aura sans doute moins d'impact ».
Un vrai travail cinématographique
Les jeunes ont construit les décors, apporté leur contribution aux dialogues et à la mise en scène, et assumé leurs rôles.
Le film a été construit avec cinq classes d'écoles primaires et de jeunes des MFR de Gée et de Noyant. Une partie du film a été réalisée en cinéma d'animation, l'autre partie a été tournée dans les lieux réels, ceux qui sont encore debout et ceux qui pourraient être tombés en 2069. Il a été projeté dans les salles de cinéma de la Communauté Baugeois-Vallée. Ainsi, les parents, les habitants, les élus vont continuer à parler des changements climatiques.
Espérons que ces préoccupations perdurent et que chacun de nos actes quotidiens contribuent à la préservation de notre belle planète. Il y a urgence : ça chauffe !
La classe de 3èmeMFR Noyant
Des élèves qui en font tout un cinéma...
Dans le cadre de l’écriture de son plan climat, la communauté de communes Baugeois Vallée a associé les élèves de 3ème de la MFR de Gée à la réalisation d’un film, tout comme une classe de la MFR de Noyant et de trois écoles primaires du secteur.
Les jeunes devaient imaginer leur territoire dans 50 ans et leur vie sans pétrole. Chaque classe impliquée dans le projet a été à l’origine d’un scénario créé de toutes pièces pour tourner le film 2069, à la croisée des chemins. Ce projet, dont le but était de faire réfléchir les élèves sur leur impact écologique, a été encadré par les artistes de la Paperie. Centre National des Arts de la rue, La Paperie est un espace d'exploration artistique pour les œuvres en espace public.
Un projet, des partenariats
L’association Alisée est intervenue pour sensibiliser les élèves à la consommation d'énergies à travers différents ateliers. La Paperie a ensuite pris le relai pour l’élaboration du scénario, des décors, le tournage du film... Ce travail de longue haleine a demandé un fort investissement des jeunes, jusqu’au tournage de la scène finale pour laquelle l’ensemble des participants des différentes écoles se sont retrouvés en forêt, à un carrefour de 6 chemins bien connu dans le territoire Baugeois.
Manola, élève de 3ème a réagi : « J’ai beaucoup aimé mon rôle en tant qu’actrice ! » Au-delà de l’expérience d’acteurs, les élèves ont pu voir les coulisses de la création d’un film, en passant par toutes les étapes, puisqu’ils ont été pleinement associés au tournage. Comme peuvent le souligner Flavie et Alicia : « On a bien aimé faire les décors, filmer les scènes… Nous avons travaillé pendant de longues journées ».
Des projections publiques ont été organisées par les collectivités pour que les habitants du territoire puissent venir à la rencontre des acteurs et réalisateurs et débattre du sujet.
Manola, Flavie, Alicia, Tiffany, Chloé et Medy
MFR Gée
Prix littéraire et Résidence
Depuis septembre, la quinzième édition du Prix littéraire des MFR a débuté. Sur la base du volontariat, généralement, les élèves et apprentis ont la possibilité de participer à cette action en lisant les cinq romans de littérature jeunesse proposés par le comité de lecture. Le 26 mars 2020, ils rencontreront les auteurs et remettront le Prix au lauréat.
En lice cette année
Les titres suivants ont retenu l'attention du comité de lecture : Celle qui marche la nuit (Delphine Bertholon - Ed. Albin Michel), Direct du coeur (Florence Medina - Ed. Magnard), La vie dure trois minutes (Agnès Laroche - Ed. Rageot), Le jour où j'ai rencontré Murphy (Pascal Ruter - Ed. Samir) et Stolen (Pascale Perrier - Ed. Actes Sud Junior).
Prix du Public
Ce Prix n'est pas réservé qu'aux élèves des MFR. Tout lecteur peut participer par l'intermédiaire d'une bibliothèque partenaire ou d'une MFR. Le vote est possible jusqu'au 11 mars 2020.
Nouvelle action culturelle
Du 25 novembre au 24 janvier, Élise Fontenaille, auteure de littérature jeunesse (et adulte), participe à la première résidence d'auteur itinérante en MFR. Cent quinze élèves de quatre MFR (Chalonnes sur Loire, Doué la Fontaine, Gée et La Pommeraye) participent à des ateliers d'écriture sur le thème "La beauté du geste". Leurs écrits, rassemblés dans un recueil, seront imprimés et remis à chacun ainsi qu'aux partenaires financiers (DRAC, Conseil Régional, Conseil Départemental) et techniques (La Bulle à Mazé, BiblioPôle) qui permettent cette action culturelle.
Blandine CLOESTFD des MFR
Les jeunes des MFR s'initient au théâtre
Une centaine d'entre eux sont entrés dans les coulisses du Festival d'Anjou.
Pour la troisième année, la Fédération Régionale des MFR, en partenariat avec Veolia, a permis à un centaine de jeunes de vivre un moment inoubliable sur le magnifique site du Plessis Macé. Les MFR de La Pommeraye, Montreuil Bellay et St Barthélémy d'Anjou ont, le temps d'un après-midi et d'une soirée, découvert les coulisses d'un festival, rencontré des acteurs, échangé avec le talentueux Nicolas Briançon, Président du festival pour la dernière année.
L'après-midi a été consacré à différents ateliers : travail de mémorisation, ateliers d'expression théâtrale, présentation de l'audio-description par une professionnelle. Autant d'ateliers en lien avec la formation des jeunes et qui ont permis une véritable ouverture artistique. La visite des lieux (château, loges, coulisses ....), la présentation des métiers en lien avec le monde du spectacle (ingénieur du son, technicien pour les lumières ...) ont complété la présentation.
L'avant repas a été l'occasion pour Nicolas Briançon, de présenter sa carrière et introduire la pièce à venir... "Jacques et son maître" de Milan Kundera dont le thème au premier abord pouvait surprendre !
Les jeunes ont été heureux de voir en plein air cette représentation grandeur nature, une première pour beaucoup. C'est indéniablement une vraie ouverture culturelle qui a été offerte auxjeunes de MFR, expérience à renouveler sans aucun doute !.
Des élèves des MFR de Montreuil Bellay et St Barthélémy d'Anjou
Avant d'entrer sur scène...
Pendant le Festival d’Anjou, les élèves ont découvert ce qu’il ne fallait pas faire ou dire sur scène.
Bonne chance : mais ...
Avant de monter sur scène, il est déconseillé de dire « bonne chance ». En effet, il est préférable de dire « merde ». Cette habitude remonte au XVIIIe siècle. A cette époque, les spectateurs venaient en calèche assister à une représentation. S’il y avait beaucoup de crottin de cheval devant le théâtre, c’est que les spectateurs étaient restés jusqu’à la fin de la représentation, signe que le spectacle avait bien marché.
Corde : un mot à ne pas dire
Pendant le spectacle, on ne dit pas le mot corde car, pour les comédiens, cela signifie pendre des personnes, donc ils utilisent le mot gaine pour se repérer sur la scène.
Vert : une couleur interdite
Au XVIIe siècle il ne fallait pas porter de vert sur scène car cette couleur était réalisée à l’aide de produits chimiques. D’ailleurs, Molière est mort sur scène à cause de cette couleur. Par conséquent, le vert est rarement présent sur scène.
Cour et jardin
Ces termes sont en relation avec le jardin des Tuileries car avant la Révolution, les mots utilisés étaient Roi et Reine. Pour se souvenir, le côté Cour est à gauche, comme le coeur.
Seconde Bac Pro Commerce (2018-2019)MFR La Pommeraye