
Pour avoir un rendu optimal, mettez votre affichage à 100 % (Ctrl + 0).
Page 8
Rentrée sportive
Les BTSA1 de la MFR de St Barthélémy d'Anjou savourent ce moment paisible.
Souriez, vous êtes masqués
Page 7
Rentrée chamboulée
Le Parc Oriental de Maulévrier offre ses couleurs d'automne aux jeunes de la MFR de Beaupréau.
Page 1
Souriez, masqués
Masques chirurgicaux déco-rés, lors d'une veillée à la MFR de Jallais.

N° 20 - Janvier 2021 | www.mfr49.org |
Inventons demain
Depuis le mois de mars, nous vivons une période compliquée. Beaucoup d'entre nous ont découvert des mots qui ne nous étaient pas très familiers : pandémie, confinement, distanciation, règles sanitaires.
Malgré la complexité de la situation, les Maisons Familiales Rurales ont rapidement et parfaitement réussi à s'adapter aux nouvelles directives gouvernementales. Les équipes pédagogiques sont restées mobilisées jusqu'à la fin de l'année scolaire. Elles ont assuré les cours à distance, le suivi pédagogique et le maintien du lien avec les élèves, les familles et les maîtres de stage et d'apprentissage.
A la sortie du confinement, elles ont dû organiser différemment le recrutement des élèves, sans les habituelles Portes Ouvertes. Elles ont proposé des rendez-vous personnalisés avec chaque jeune et leur famille et ainsi, maintenir au mieux le recrutement.
A la rentrée de septembre, le confinement n'étant plus d'actualité, les MFR ont continué à s'adapter aux nouvelles consignes : règles sanitaires renforcées, vie résidentielle différente.
Les administratrices et administrateurs se sont aussi adaptés et ont découvert une nouvelle façon de participer aux conseils d'administration par visioconférence.
L'équipe de la Fédération Départementale s'est, elle aussi, adaptée et a poursuivi l'accompagnement, mais de manière différente.
Je voudrais terminer par un petit clin d'oeil à notre nouveau logo qui nous dit "cultivons les réussites". C'est en effet ce qui se passe dans nos MFR. Nous avons des réussites dont nous pouvons tous être fiers. Nous devons les poursuivre, les renforcer et les communiquer sur nos territoires : les jeunes, les familles, les adultes, les entreprises, les élus.
Pour notre Fédération et notre réseau, j'ajouterai la phrase : "partageons nos réussites". Ce n'est qu'en étant un réseau créatif, fort et solidaire que nous réussirons tous ensemble notre avenir.
Bertrand Lécrivain Président
de la fédération départementale
Les P.O. 2021 sont prévues les 30 janvier et 20 mars. En fonction de la situation sanitaire, les modalités seront adaptées. Des rendez-vous peuvent être pris dès à présent. N'hésitez pas à nous contacter.

Nouvelle direction à la Fédération
A la rentrée scolaire de septembre, la direction de la Fédération Départementale des MFR et CFP de Maine et Loire a changé.
Jean-François Diot a fait valoir ses droits à une retraite bien méritée, fin 2020.
Son écoute, son soutien et sa disponibilité auprès des directeurs-directrices et administrateurs-administratrices de toutes les associations MFR et CFP de Maine-et-Loire ont toujours été sa priorité.
Carrière bien remplie
Avant de le laisser partir vers de nouveaux horizons, un coup d’œil dans le rétroviseur.
D’août 1986 à août 2004, Jean-François a été moniteur, puis directeur à la MFR de Messac en Ille-et-Vilaine. D’août 2004 à août 2011, il a occupé la fonction de directeur départemental des MFR et du CFA de Mayenne. Puis, d’août 2011 à août 2016, Jean-François a été promu directeur régional des MFR et du CFA de la région Poitou-Charentes.
Suite à la réorganisation administrative des régions et à la création de la région Nouvelle Aquitaine, il est venu, en août 2016, en Anjou pour prendre la direction de la Fédération Départementale. Pendant ces 5 années, Jean-François a œuvré pour que la fédération et le réseau MFR et CFP de Maine-et-Loire retrouvent apaisement et sérénité et puissent regarder avec optimisme vers l’avenir.
Première directrice
Nous avons le plaisir d’accueillir Sophie Gaborieau. Elle n’arrive pas en terre inconnue, puisqu'elle a déjà travaillé dans le réseau MFR dans le Maine-et-Loire.
Sophie a débuté sa carrière en 1996, comme monitrice à la MFR de Saint Michel Mont Mercure en Vendée. En août 1999, et pendant 7 ans, elle a poursuivi sa fonction de monitrice à la MFR de Cholet "La Bonnauderie". Ensuite, d’août 2006 à fin 2015, Sophie a pris la direction de cette même MFR.
Après une parenthèse dans sa carrière au sein du réseau MFR, elle revient en qualité de directrice de la Fédération Départementale. Son expérience et ses premiers mois passés dans ce nouveau poste, nous confirme que Sophie va apporter un nouveau dynamisme aux MFR.
Nous souhaitons une bonne retraite à Jean-François avec plein de projets et nous souhaitons à Sophie une belle réussite dans cette nouvelle fonction de directrice départementale.
Bertrand Lécrivain
Président
de la fédération départementale
Vive le déconfinement !
De mars à juin, les élèves de 3ème de la MFR de Pouancé ont plutôt bien vécu la période du confinement malgré quelques désagréments.
Interminable et ennuyeux
L'attente de revoir leurs chevaux était interminable. Pour d'autres élèves de leur classe actuelle (Seconde Bac Pro CGEH et CAPa palefrenier-soigneur) le confinement leur a semblé infini et ennuyeux. Contre toute attente, l'année de brevet s'est bien déroulée même avec les cours en distanciel. Malgré les couacs avec les connexions internet ou encore avec certains horaires, les cours en visioconférences étaient chouettes et le plaisir de se revoir était au rendez-vous.
Continuité et réussite
Les cours par mail se sont également bien passés. Ils étaient très bien organisés et il n'y en avait pas trop : seulement pour finir les chapitres et terminer le programme. Les visioconférences ont permis de travailler, de poser des questions aux moniteurs, de garder contact malgré les mails, de prendre des nouvelles d'eux et des camarades. Finalement, tous les élèves de la classe ont eu leur brevet, certains, même avec mention !
Pour cette nouvelle année, les élèves espèrent que le confinement total n'aura pas lieu une nouvelle fois, et que l'année ne sera pas encore interrompue.
Lisa, Zoé, Aurore et Sarah Seconde Pro CGEHMFR Pouancé
Le vécu des confinements
Comment l’équipe vit-elle le confinement à La Romagne ? Maureen, Romane, Léa, Thomas, Bilal et Téo ont mené l'enquête.
Un premier confinement...
Lors du premier confinement, les moniteurs avaient beaucoup de craintes et de questions sur une nouvelle méthode de travail à distance. Finalement tout s’est assez bien déroulé dans l’organisation même si la concentration des élèves et les connexions informatiques restaient compliquées. Mais cette période a été très longue et c’était frustrant de ne pas sortir voir sa famille. Les moniteurs préfèrent travailler à la MFR que chez eux, car c’est plus difficile. Ce premier confinement a vraiment été une expérience compliquée que ce soit pour le travail ou pour le mental.
... puis un deuxième !
Puis est arrivé le deuxième confinement, différent du premier. Les élèves sont restés à étudier en présentiel et l’internat ouvert. Les protocoles sont assez stricts et les règles de protection contre le virus renforcées avec distance à table, port du masque toute la journée y compris dans les chambres, etc. C'est bien accepté et respecté même si cela reste difficile. Le port du masque est compliqué pour dialoguer entre élèves et moniteurs. Mais c'est important et efficace car très peu de cas de Covid ont été recensés à la MFR. Ils espèrent que la Covid sera moins présente dans les années à venir pour retrouver la vie d’avant et plus de liberté mais aussi pour ne plus avoir à être inquiet vis-à-vis des membres fragiles de l’entourage. Le quotidien n’est plus le même. Les gestes barrières sont un nouveau mode de vie. Reste à espérer que le troisième confinement n’arrivera pas.
Maureen, Léa, Romane,
Téo, Bilal et Thomas,Seconde Bac Pro SAPAT
MFR La Romagne
Mars 2020... on s'en souviendra
Partir de la MFR un vendredi 13 mars, on aurait dû se méfier.
Les élèves de 4ème ont quitté la MFR pensant revenir en mai, au plus tard. Mais la Covid en a décidé autrement.
Au début du confinement, le rythme à trouver n'a pas été simple pour tous. Les équipements, les outils à utiliser... chacun a fait avec les moyens du bord. Pour certains, le plus dur à gérer ce fut "maman", toujours là pour vérifier le travail donné, les corrections, et s'assurer qu'on n'oubliait rien.
Les parents,
toujours plus
Pour d'autres, la motivation, le fait d'être loin de la MFR, autant de facteurs qui ne facilitaient pas la mise au travail.
Parfois les parents, toujours présents, en demandaient encore plus ! Pour certains ils ne pensaient pas dire, si vite, vouloir revenir à la MFR.
Et puis, surtout, les stages s'avéraient impossibles pour eux car trop jeunes. Ils avaient choisi la MFR pour faire des stages et là plus rien.
Puis, en juin, petite lueur d'espoir... ils ont pu revenir une semaine à la MFR. Le but était surtout de faire le point avant l'été et de renouer tous ensemble.
Ils garderont de bons souvenirs, malgré tout, de cette fin d'année qu'ils ne pensaient pas finir comme ça.
Les élèves de 3ème EAMFR Beaupréau
Regards sur le confinement
Tino, en classe de 3ème C s'est entretenu avec Monsieur et Madame Ferrand. Roger et Mauricette vivent à St Léger-des-Bois depuis 50 ans, dans une maison avec terrain. « Disposer d'un extérieur est primordial », précisent-ils. Ils n'ont jamais vécu une situation si dure ! Compliqué aussi pour le travail : « Maraîchère, impossible de recevoir les clients. Il faut organiser la vente à domicile ». « Les mesures prises par le Président sont trop tardives » dit Roger.
Le plus difficile, c'est la privation des sorties à vélo et les rencontres avec la famille.
Après le confinement Roger ira voir sa maman à l'EHPAD, les seuls échanges aujourd’hui sont téléphoniques, les contacts manquent. « La santé est là, c’est le principal ! », disent-ils.
Mélissa, en 3ème B, a interviewé son frère Alexis âgé, de 11 ans.
Que fais tu pendant le confinement ?
Je lis, réalise mes leçons et joue au foot.
T'ennuies-tu ?
Un peu. Impossible de sortir, voir la famille et les copains, c'est long !
As-tu des craintes ?
La peur d'apporter le virus à ma famille.
As-tu envie de retourner à l'école ?
Oui, un peu, pour voir mes amis. Mais pas trop, les professeurs me donnent des leçons.
As tu des questions sur la situation du coronavirus ?
Savoir quand il se terminera définitivement.
Que feras tu quand on sera déconfiné ?
J'irai voir mes proches, mes grands-parents.
Tino et MélissaMFR Cholet
Covid 19, tout un poème
Covid 19,
Est un virus ultra rapide,
Tel un ballonnement,
Pas du tout hilarant,
Il roule sa bosse,
Dans son carrosse,
Jusqu'au bout du monde,
Il est immonde.
Covid 19,
Est un virus torride,
Soudainement apparu,
Ambitionnant d'être reconnu,
Tel le héros de notre époque,
Il nous interloque,
Fait la Une des journaux,
Il réussit à mettre le chaos.
Covid 19,
Est un virus putride,
Nos chers politicos avilis,
Ont un magnifique alibi,
Pour justifier la dette publique,
Ils font fermer les boutiques,
Le plan de relance coûte cher,
La solidarité est nécessaire.
Covid 19,
Est un virus loin d'être stupide,
Symptomatique, asymptomatique,
Tout cela est traumatique,
Démoniaque et malfaisant,
Il terrorise les gens,
Porter son masque,
Devient automatique.
Covid 19,
Est un virus perfide,
Liya, Rachid, Mamadou ou Anique,
Il frappe partout et quiconque.
C'est un dépravé,
Il veut nous priver de liberté,
Il est bien content,
Qu'on soit en confinement.
Muriel JOUETMFR Cholet
On a dit confinés... pas oubliés !
Pendant cette dure période de confinement, les stages se sont arrêtés brutalement. C'est le vague à l'âme que les jeunes de la MFR ont dû rester à la maison, laissant derrière eux petits enfants et résidents. Mais bien loin d'eux l'idée de les abandonner. Ils leur ont transmis quelques petites pensées à travers des poèmes pour leur dire combien ils les aiment !
« Mes jours passés à vos côtés furent de supers moments partagés. Vous m'avez beaucoup appris, un grand merci, j'en ressors grandi. Je ne vous dis pas au revoir, je passerai vous voir. Merci pour cet accueil dans ce stage tant aimé, je ne peux que vous en remercier. Un beau jour de printemps, on nous annonce le confinement. Un message du président, et voilà, c'est un grand changement. Vous respectez les gestes barrières, vous pouvez en être fiers. Mais attention, retour à la vie ne veut pas dire que le virus est parti. Je vous embrasse ». (Idriss Chartier)
« Permets à mon sourire de t'offrir ma tendresse, pour cacher toute ma tristesse. Permets à mon regard de te dire ton importance, quand tu as accepté ma présence. L'apprentissage est la plus belle des valeurs, vu que l'on apprend avec le coeur. La bienveillance et l'écoute sont des cadeaux précieux, protégés par l'Homme mystérieux.
L'écoute et la disponibilité nous en sommes maîtres, le respect entre nous chaque jour doit renaître. Les mots du coeur sont partagés, avec toi ma chère personne âgée, et pourtant ce n'est pas un message passager. Pour toute ta sympathie et ton énergie, je te remercie ». (Manon Bernier)
A toutes nos structures de stages, merci !Les élèves de la MFR
St Barthélémy d'Anjou
Vous êtes confinés : cuisinez en ligne
Pendant le confinement, le formateur de pratique cuisine de la MFR-CFA de Brissac, Kevin Mercier, a contacté les apprentis pour leur proposer des TP cuisine en ligne.
Les places étant limitées, il fallait répondre rapidement pour en profiter. « Dès que je recevais un mail de la MFR de Brissac, je répondais immédiatement ! », explique Dorian, apprenti en CAP PSR (Production et Service en Restauration). Il a particulièrement apprécié ces Travaux Pratiques en ligne qui lui ont permis de se remettre en condition d'apprentissage et de se remémorer les cours et les techniques apprises jusqu'à ce fameux mois de mars 2020. Il a surtout pu reprendre contact avec les formateurs et les autres apprentis de sa classe. Un lien qui a rendu cette période de confinement plus facile à vivre, Dorian ne pouvant plus se rendre en entreprise.
Avant chaque visio, il fallait préparer les ingrédients, les ustensiles et le plan de travail en fonction de la recette reçue quelques jours auparavant. « Je me suis surpris, car je me suis investi jusqu'au bout, j'ai préparé et aussi remis en ordre. J'ai effectué ma recette de la préparation jusqu’au rangement », précise Dorian. Kevin Mercier leur a proposé des recettes variées : velouté de carottes, asperges sauce mousseline, filet de porc avec ses pommes de terre sautées, cœur coulant au chocolat… Ces TP en ligne ont été de très bons moments de partage afin d’éviter l’isolement. Ils ont été source de communication, de rires. Et bien sûr, « tous ces bons petits plats ont été très appréciés à la maison », confie Dorian.
Dorian, CAP PSRMFR-CFA Brissac
Challenge Art pour tous
Reproduire une œuvre, c'est tout un art ! En cette année 2020, le Challenge Art s'est répandu partout dans le monde, y compris à la MFR Les Sources !
Lors du premier confinement, tous les élèves de la MFR ont eu la possibilité de laisser libre cours à leurs talents artistiques en participant à l'atelier "Challenge Art" organisé par l'équipe de moniteurs. Le but : essayer de reproduire, à l'identique, une oeuvre picturale classique connue, avec le matériel à disposition chez soi.
Chacun son thème
Certains élèves ont réalisé l'exercice avec avec une pointe d'humour et avec les moyens qu'ils ont à leur disposition, comme Emma Ricci : « Au début, j'hésitais à participer car je n'avais pas grand chose à disposition à la maison. Puis, finalement, je me suis motivée car ma soeur avait ce même challenge à faire pour le collège. Alors, j'ai reproduit une oeuvre qui ne demandait pas beaucoup de matériel ». D'autres ont reproduit l'oeuvre avec beaucoup de détails et de finesse comme Clémence Goyer, avec sa copie très fidèle de La laitière.
Pour s'évader
Cet atelier avait surtout pour but de s'évader du travail d'alternance quotidien en proposant aux jeunes de participer au challenge, tout en permettant de faire des recherches sur une oeuvre qui ne leur était pas, ou peu, familière.
Les élèves de la MFR La Meignanne
Une bonne note pour les butternuts
30 kilos vendus ! Malgré les restrictions dues aux mesures sanitaires, les Secondes Bac Pro Technicien Conseil Vente ont réalisé leur premier TP dans la cour de la MFR.
Le projet initial
L’objectif est de mettre en œuvre une action permettant aux jeunes de renforcer leurs apprentissages (contact client, organisation, connaissances produit) ; de développer leurs connaissances commerciales dans le secteur de l’alimentation (saisonnalité, canal de distribution, règlementation).
Un maraîcher a fourni un stock de butternuts cultivés localement. Les élèves ont abordé les notions de filières locales, de saisonnalité, d'environnement.
Un contact a été pris avec la Mairie pour commercialiser les cucurbitacées sur le marché de Brissac. Les Bac Pro ont ainsi proposé aux apprentis CAP PSR de cuisiner les butternuts pour cette vente. Ces derniers ont sélectionné deux recettes : éclairs piment d’Espelette crème de butternut et cookies butternut pépites de chocolat.
Rebondir et s’adapter
Un arrêté communal est venu mettre fin au projet quelques jours plus tôt, interdisant cette vente. Afin d’écouler le stock de butternuts, les élèves et l’équipe pédagogique ont eu l’idée d’organiser une vente aux parents, dans la cour de l’établissement. La communication de l’évènement a été réalisée via mails et réseaux sociaux, sans oublier une information aux classes.
La vente a eu lieu le vendredi 6 novembre, à la sortie des cours. Les élèves, répartis en trois groupes, ont aménagé leur stand de vente aux couleurs de l’automne et ont accueilli les clients de 16h à 17h. Une vraie réussite !
Les Secondes Bac Pro TCVAMFR-CFA Brissac-Quincé
A chacun son art et son chef d'oeuvre !
Pendant le confinement, les activités pédagogiques se veulent aussi artistiques : à Chalonnes comme à Gée, les élèves s'initient à la photographie.
Les pivoines à Chalonnes
Les élèves de la MFR de Chalonnes-sur-Loire ont privilégié la nature. Mathias a choisi une touffe de pivoines du jardin familial et l'a photographiée, chaque jour, pendant une dizaine de jours afin de voir l'évolution : du bourgeon à la fleur épanouie, couverte de rosée.
Le Getty Challenge à Gée
Les élèves de 3ème ont eu pour mission de choisir une oeuvre d'art célèbre et de la reproduire à leur manière en se mettant en scène avec se qu'ils trouvent chez eux. D'abord lancé par le Getty Museum de Los Angeles, ce défi a trouvé de nombreux adeptes à travers le monde, au fil des semaines du confinement.
Ainsi, Antone prend les couleurs du Pop Art de Wharol ; Antonin se met dans la peau de Jean Siméon Chardin par un autoportrait ; Laurine devient "la jeune femme à la toilette" de Berthe Morisot ; Matéo est "le désespéré", œuvre originale de Courbet, de 1845, réinterprétée par le graffeur PBOY sur un mur de Paris en 2019 ; Stessy reproduit "portrait of a young lady" de l'autrichien Eduard Friedrich Leybold, de 1824 ; Valentin est "l'enfant du cadre", célèbre trompe l'oeil du Père Borre del Caso ; le tableau "Madonna et l'enfant" d'Ambrogio Bergognone, en 1523, est réinterprété par Zoé en 2020 et, enfin, Joan devient Van Gogh à travers un autoportrait.
Différents courants artistiques et artistes sont représentés. Un travail parfois surprenant qui a permis aux jeunes d'apprendre autrement. MFR Chalonnes et Gée
Une bulle d'air en plein Covid
Dans le cadre des veillées, des ateliers "relaxation" sont mis en place au sein de la MFR Les Sources.
Tous les mercredis, la classe de Seconde Bac Pro SAPAT profite du temps de veillée pour pratiquer la relaxation : « Cela nous fait ressentir plein d'émotions comme la tristesse, la joie, la colère ».
Un temps pour soi
« Nous faisons de la relaxation avec la tête dans nos bras. Il y a de la musique avec la voix de Valérie qui nous raconte des histoires pour guérir nos émotions », racontent Morgane, Angélina, Kelly et Ilona. Pour Loane, Justine et Elodie, « cela nous fait réfléchir sur nous-mêmes, nos limites et nos faiblesses. Nous sommes dans le noir et nous nous concentrons sur notre respiration, ainsi que sur la voix de Valérie. Sa voix raconte une histoire que chacun interprète à sa manière ».
Un moment attendu
« En raison du covid, de l'anxiété s'est développée chez certains. C'est pour cela que notre monitrice de français, Valérie, a mis en place cette veillée », nous expliquent Océane, Lexane, Morgane et Léa. Pour Morgane, Angélina, Kelly et Ilona, « la relaxation nous aide à ressortir nos émotions (tristesse, joie, colère...) mais surtout à évacuer nos problèmes du quotidien ». Pour certains, c'est une bouffée d'oxygène en pleine crise sanitaire.
Les Secondes Bac Pro SAPATMFR La Meignanne
Covid-19 à la MFR : parlons-en !
Le point positif sur la Covid-19 est que tout le monde s'est mis d'accord pour dire qu'elle nous prive de liberté.
Les inconvénients
Porter le masque toute la journée est oppressant et très fatigant. Il camoufle les sourires et les joies.
La plus grosse déception de ces mesures est le fait de ne pas pouvoir se mélanger avec les autres classes, ni même avoir de contact physique avec les amis pour se saluer. Le virus a fait fermer le foyer, il n'est plus possible de se retrouver autour d'une partie de billard.
Les nouveaux réflexes
Aujourd'hui, la Covid-19 fait partie des habitudes de tous les élèves. Mettre son masque le matin, c'est un peu comme mettre ses chaussettes. Ils le font sans réfléchir. Il y a un an, si on leur avait dit tout ce qu'ils vivent actuellement, ils n'y auraient jamais cru !
Les élèves de 4ème EA
MFR-CFA La Pommeraye
Une rentrée masquée qui chamboule tout
Comment un virus a pu modifier nos habitudes et nos fonctionnements.
Pour cette rentrée, ce qui embête le plus les jeunes concerne le port du masque. Ils ne se sentent pas aussi libres qu'avant.
Dans l'organisation des semaines à la MFR, la vie avec ce virus modifie aussi la pédagogie. Il est plus difficile d'organiser des visites professionnelles. Les jeunes le comprennent bien.
Une bouffée d'air frais
Pour autant, les Secondes option "Nature Jardins Paysage Forêt" ont pu découvrir, en octobre, le Parc oriental de Maulévrier et les Jardins du Château Colbert. Même si la visite est en plein air, le masque reste de rigueur.
Autre point soulevé par les jeunes, les activités en soirée sont plus compliquées à organiser avec toutes les règles sanitaires à suivre. Le soir, le temps est plus long... ils ont hâte d'aller dans leur chambre, lieu où le masque est enlevé. Mais là encore, les règles imposées ne permettent pas d'être avec tous les copains, le nombre par chambre étant restreint.
De nouveaux repères
Point positif dans tout ça : les services moins nombreux pour limiter les contacts et s'assurer du respect des gestes barrières.
Et en stage, le fait de travailler en extérieur permet de souffler davantage.
Pour tous, le souhait reste que l'année ne se termine pas comme elle a commencé.
Les Secondes Pro NJPFMFR Beaupréau
Un rallye d'intégration à La Pommeraye
Début septembre, les élèves de la classe de Seconde Bac Pro SAPAT sont partis explorer la commune dans le cadre de la demi-journée "Vivre ensemble".
Septembre, une rentrée et du soleil, quoi de mieux pour organiser une journée de cohésion ? Les objectifs de cette journée ont été de passer de beaux moments, d'apprendre à se connaître, mais aussi de découvrir la commune de La Pommeraye.
Un peu de compétition
Deux équipes ont été constituées afin de mettre un peu de compétition à tout ça. Chaque équipe a été accompagnée par une monitrice mais l'autonomie du groupe était le maître-mot. Le but a été de suivre des indications d'orientation pour retrouver des points géographiques importants tels que l'église, la bibliothèque, le cinéma, la maison médicale, etc. et recueillir des informations.
Après avoir réussi haut la main le jeu de rallye, les élèves ont pu continuer à s'amuser autour d'un jeu de mime afin de départager les deux équipes.
La récompense pour tous
Une fois l'équipe gagnante désignée, tout le monde a eu le droit à un goûter au soleil avec les autres classes et tous les moniteurs. Boissons fraîches et gâteaux, tout le monde s'est régalé !
Cette journée "Vivre ensemble" a permis de passer un moment sympathique, de rigoler et de partager entre élèves mais également avec les moniteurs. La MFR en gardera un joli souvenir !
Les élèves de Seconde SAPAT
MFR-CFA La Pommeraye
Objectif cohésion !
La rentrée fut rythmée par des temps de cohésion pour chaque groupe. Entre course d'orientation, découverte de la ville d'Angers, chasse au trésor à Terra Botanica, accrobranche ou sortie kayak, il y en a eu pour tous les goûts, sportifs ou moins sportifs !
Découverte d'Angers
Les classes de Seconde et Première Bac Pro SAPAT sont parties jouer les explorateurs dans le centre ville angevin, dans un premier temps, et au lac de Maine, dans un deuxième. « C'est passé trop vite », selon le groupe de Kathleen. Katy et ses camarades ont, elles, trouvé que c'était « une journée superbe ... »
La tête dans les nuages
Les 3èmes et les CAPa2 SAPVER ont joué les "Tarzans". « Facile ! », nous dit Dgiani, « Même pas peur ! », rajoute Enzo. Et voilà nos jeunes perchés en haut des arbres. Rien de tel qu'un peu d'adrénaline, et de quelques sueurs froides pour créer une bonne cohésion de classe !
Chasse au trésor
Les élèves de CAPa1, accompagnés des Terminales STAV ont changé de registre. Ils sont partis à la chasse au trésor au sein du beau parc végétal de Terra Botanica. Chacun était à l'affût du moindre indice pour réussir le parcours. « En plus du côté ludique, cette sortie nous a permis de découvrir de nouvelles espèces végétales. C'était chouette ! », témoignent Lantelme et Léo.
On se jette à l'eau
Les BTSA1, quant à eux, ont pu profiter d'un rallye découverte sur Angers, concocté par leurs formateurs, suivi d'une sortie kayak. Matéo nous confie que « la traversée fut compliquée, il fallait être sportif ! ». Ambiance conviviale et « vue magnifique » aux abords de l'île St Aubin où les jeunes se sont arrêtés pour déjeuner.
Les élèvesMFR St Barthélémy d'Anjou
Une classe unique en 4ème/3ème
Depuis septembre, à la MFR du Vallon à La Romagne, le cycle 4/3 a remplacé les traditionnelles classes de 4ème et de 3ème. Lina et Eva ont interviewé le directeur Alcide Rigaud, tandis que Tya et Anaïs s’entretenaient avec Marie-Laure Fonteneau, l'une des responsables du cycle 4/3.
Pourquoi avoir choisi de mettre ensemble les 4ème et les 3ème dans une même classe cette année ?
Cette décision a été prise par le conseil d’administration, puis par l’ensemble des moniteurs. Il fallait assouplir les effectifs, car on avait peu de 4ème et beaucoup de 3ème. Là, ils sont 19 par classe, 5 à 6 élèves en 4ème et 12 ou 13 en 3ème. Ce choix a aussi été fait pour faciliter l’accompagnement personnel des élèves et développer des projets.
Comment cela se passe-t-il au niveau de la pédagogie ?
Pour les matières principales, les deux niveaux sont séparés et les cours ont principalement lieu le matin, en trois classes différentes (une de 4ème et deux de 3ème). L’après-midi, ils sont mélangés pour les EPI (Enseignement Pratique Interdisciplinaire), le sport, les projets, etc.
Est-ce plus compliqué pour vous d’avoir les 4ème/3ème dans une même classe ?
Pour les moniteurs l’organisation reste difficile car le planning est plus chargé. Le plus compliqué c’est sur le plan pédagogique pour essayer de faire des cours au niveau de tous. Mais ce nouveau projet est positif, avec des effectifs réduits, l’ambiance de classe est dynamique, l’effet du petit groupe entraîne un accompagnement renforcé et les nouveaux élèves se font guider par les anciens.
Est-ce que l’intégration a été difficile pour les élèves ?
Cela s’est très bien passé, ce n’était pas différent des autres années. Les journées d’intégration étaient les mêmes, mis à part les règles de distanciation, et les élèves ne savaient pas qui était en 4ème ou en 3ème, donc ils ont tous joué le jeu.
Quel est le ressenti chez les 4ème/3ème ?
Cela leur permet de mûrir, d’être mieux accompagnés, d’aider les autres. Ce sont des classes avec des niveaux différents. Les élèves participent mieux en petit groupe. Ce qui est pénible pour les 4ème c’est de devoir changer de salle de classe régulièrement. Par contre ça permet de se retrouver avec les 4ème de l’autre classe.
Anaïs, Eva, Lina et Tya, Seconde Bac Pro SAPAT
MFR La Romagne
On vous fait signe !
Dans le cadre des veillées de la MFR de Pouancé, quelques élèves de Seconde se sont lancées dans l'apprentissage de la Langue des Signes Français pour toute l'année scolaire.
La séance se déroule tout d'abord par la présentation personnelle en signant avec ses mains. Ensuite, Isabelle Momméa, l'animatrice, apprend aux jeunes les jours de la semaine, les chiffres, etc. Le tout sous la forme d'ateliers ludiques.
« Les cours de LSF proposés sont intéressants et très instructifs », explique Marine. « Personnellement, j'avais envie d'apprendre la LSF afin de communiquer avec des personnes mal-entendantes mais aussi par curiosité », ajoute t-elle. Laura quant à elle, nous explique « que cela n'est pas très compliqué puisque l'ambiance est agréable et amusante ».
De son côté, Isabelle, qui pratique ce langage depuis cinq ans maintenant, est conquise : « Le groupe est agréable, sérieux et apprend vite. Pour ma part, je me suis lancée dans la langue des signes à la suite d'un accident, lorsque j'étais sapeur pompier volontaire. J'ai dû intervenir auprès d'une personne mal-entendante. J'ai pris conscience de la nécessité de me former pour mieux agir dans ces situations ! ».
Finalement, les ateliers de langue des signes sont plus que formateurs pour les élèves. Sensibilisés, ils peuvent désormais communiquer avec les mal-entendants mais aussi entre eux ! Cassandre, Oriane et LauraMFR Pouancé
« Ok Chorale » à La Rousselière
Les jeunes de Première Bac Pro CGEA (Conduite et Gestion de l’Entreprise Agricole) ont dû s’adapter pour mettre en place leur chorale à la MFR.
Depuis la rentrée, la Covid a changé les habitudes. Dans le respect du protocole, les choristes s'adaptent à cette situation. Quand il fait beau, ils répètent en extérieur, à bonne distance. Quand le temps est maussade, ils intègrent l’atelier de mécanique agricole, seul bâtiment suffisamment grand pour respecter la distanciation physique.
La situation est cocasse, pourtant Alexandre précise : « C’est marrant de chanter dans l’atelier au milieu des tracteurs et du matériel agricole ». Baptiste indique : « C’est sympa la chorale, on se sent plus libres ». Louane renchérit : « Pour les percussions on utilise nos mains (lavées au préalable), ça met du rythme ». Laetitia Lamouche, la professeure de chant, note que « la distanciation ne facilite pas le "faire chorale" mais chaque jeune se sent plus impliqué. Le thème de cette année, choisi par les élèves, est "les héros". Ils sont donc aussi un peu les héros de la chorale ».
Les Premières Bac Pro CGEAMFR Montreuil Bellay
Sensibilisation au monde animal
Avant le deuxième confinement, les élèves de 4ème ont visité diverses exploitations dans le cadre d'un projet lié à l'animal.
Dans le cadre d’un EPI (Enseignement Pratique Interdisciplinaire) sur le thème de l’animal, la classe de 4ème a effectué diverses visites : la ferme La Forge, à Chaudron-en-Mauges, où Sylvia et Jean-Marie Poirier font découvrir leur exploitation agricole ainsi que la fabrication de leurs produits : le beurre, les yaourts, la crème fraîche. Cette visite s’est terminée par une dégustation de beurre et de yaourts. Les jeunes ont beaucoup apprécié cette visite. « C'est la première fois que je mangeais un yaourt fermier. J'ai bien aimé », confie Hugo.
La journée à Ter'anima, à Sainte-Christine, a été riche en expériences. Ils ont découvert des animaux différents (alpagas, chèvres, moutons…) et la médiation animale avec deux lapins et un chien. « J’ai pris sur moi car j’ai peur des animaux mais je suis heureuse d’avoir pu vaincre cette angoisse. J’ai beaucoup apprécié cette journée », confie Sarah.
Pour terminer, ils ont visité la ferme des Millepieds, à Cholet, et ont découvert la production d’œufs.
Ils vont finaliser cet EPI animal en fabriquant un poulailler de A à Z. Ils ont commencé par dessiner un poulailler en 3D en maths ; ensuite ils ont désossé des palettes en bois et les ont poncées. Cette activité se poursuit sur plusieurs semaines.
La classe de 4èmeMFR Jallais
Un Drive pour s'exercer
Le Drive des Bois d'Anjou ouvre et confie un point de retrait à la MFR de Beaufort-en-Anjou et à ses élèves : une autre manière de participer à la vie locale et d'apprendre.
Créé en février 2018, le Drive des Bois d'Anjou est une association locale portée par des habitants, producteurs et artisans. Les produits proposés par les producteurs et artisans de l’association proviennent uniquement de leurs fermes et ateliers. Les commandes se font par une boutique en ligne.
Depuis octobre, la MFR est devenue un point de retrait où les élèves s'initient à l'accueil et à la gestion des stocks et commandes.
La classe de CAPa 2 SAPVER a eu la responsabilité de mettre en place ce Drive et d'accueillir les premiers clients.
L'installation
Il a fallu meubler et agencer la salle : des étagères pour le stockage des produits secs, boissons et autres bocaux ; un réfrigérateur pour les produits frais ; des caisses pour la répartition des commandes et des tables en guise de plan de travail. Enfin, des panneaux d'affichage ont été accrochés à l'intérieur et à l'extérieur.
Les commandes
Les clients passent commande en ligne et choisissent leur lieu de retrait. Il faut ensuite imprimer les bons des commandes prévues sur le site de la MFR. Dans la semaine, les élèves préparent les paniers en répartissant les articles en stock dans des caisses. Le vendredi, les produits frais sont livrés par le salarié du Drive et ajoutés aux commandes, soit directement dans les caisses, soit dans le frigo.
La livraison
La salle choisie pour le Drive donne sur le parking, ce qui facilite la visibilité et l'accès. A l'arrivée du client, les élèves et le moniteur de permanence lui remettent son panier en vérifiant qu'il soit complet. Manola se confie : « C'était intimidant d'accueillir les clients mais après la première commande, c'était plus simple ! ». Pour Medy, également présent à l'ouverture, « c'était stressant d'être les premiers à passer mais j'ai aimé le contact avec les clients ».
Par la suite, toutes les classes seront sollicitées pour participer à ce projet et le faire perdurer afin de participer à la dynamique locale tout en s'exerçant à la vente directe.Les CAPa2 SAPVER
MFR Beaufort en Anjou
Bricoleurs et recycleurs
Les 4ème ont fabriqué le mobilier extérieur de la MFR de Beaufort-en-Anjou. Une occasion pour eux de se découvrir et de s'approprier les lieux, en ce début d'année.
En partenariat avec Mickaël Bru, auto-entrepreneur exerçant à la MFR, les 4ème ont participé à l’aménagement de la cour par la création de mobilier à partir de palettes récupérées.
Divisés en groupes, les jeunes se sont partagés les tâches : désossage des palettes, rénovation du mobilier déjà existant et création d’un nouveau (bancs, tables basses, canapés...). Durant plusieurs temps forts, ils se sont tous retroussés les manches pour s'investir dans un bricolage parfois nouveau. Zoé se confie : « J’ai appris à planter un clou. Avant, je n’avais jamais fait ça ! Je suis contente d’avoir appris des choses ! ».
De la rénovation
Dans le pôle « rénovation », les bricoleurs ont remis en état deux chaises longues et deux bancs en palettes déjà en place sur la cour. Pour cela, ils ont dû repérer les réparations à faire, revisser ou reclouter les parties arrachées ainsi que remplacer les morceaux cassés. Pour finir, les meubles ont été repeints.
Et de la création
Dans les pôles « création », les 4ème ont décidé du mobilier qu’ils voulaient réaliser à partir de photos trouvées sur Internet. Pour cela, ils ont découpé des palettes, ont récupéré des morceaux de bois en bon état, sont allés chercher les outils et chacun s’est mis à l’œuvre. Lucas raconte fièrement : « Avec Mathis et Jovan, on a établi un plan de ce que l’on voulait faire. On s'est mis d’accord et on a découpé plusieurs palettes qu’on a transformées en un canapé pouvant accueillir jusqu’à 8 personnes. Pour aller avec, Ethan et Mathis ont fait une petite table basse. C’est le meilleur espace de détente dans la cour ! ».
Les autres classes profitent également de ce travail. Tous ont apprécié de pouvoir se retrouver en extérieur dans ces espaces dédiés lorsque le temps était encore clément, en ce début d’année scolaire. Les élèves de 4èmeMFR Beaufort en Anjou
Le retour d'un jardin de curé
La lutte des cartons contre les adventices !
Au début, il a fallu délimiter le terrain afin d'avoir un ensemble rectiligne. En principe, ce jardin sera réalisé avec des outils manuels ; pas de motorisation pour rester plus naturel.
C'est un jardin divisé en quatre parties où l'on va répartir différentes sortes de végétaux : des fleurs, des plantes médicinales, maraîchères et aromatiques.
Jardin utilitaire
Le jardin a été bêché, au début, à la main. Mais, avec la dureté du terrain, il a fallu l'intervention d'une main mécanique. En effet, une mini-pelle a travaillé pour retourner le terrain dans les espaces définis. Heureusement, c'était plus agréable pour travailler la terre.
Dans un second temps, un mélange de sable et de terreau a été déposé sur les espaces travaillés. Sur un des carrés, il a été réalisé une expérience en déposant une couche de cartons recouverts d'une couche de feuilles.
Matières organiques
Les cartons et les feuilles vont mettre environ 4 à 5 mois à se décomposer et serviront de matières organiques. Il sera temps, ensuite, de bêcher et de planter les fleurs et les légumes. « C'est curieux de mettre des cartons », s'exclame Casey. « Sur les cartons nous avons dû enlever toutes les affiches et adhésifs ; un travail pas très intéressant », dit Vicktoria.
Plants mélangés
C'est une façon d'assurer la protection contre les nuisibles et un développement harmonieux pour chaque végétal.
Les classes de Seconde et Première Bac Pro Productions Horticoles et MaraîchèresMFR Chalonnes-sur-Loire
Une riche journée de cohésion
Se préparer et s'unir pour le road trip !
Le 3 septembre, une sortie “Riboucle” a été proposée aux élèves de la classe CAPa 2 SAPVER, pour la journée de cohésion.
Depuis le début du mois de février, il est possible de faire le tour du lac de Ribou à pied. Alors, les élèves ont décidé de chausser leurs baskets ! « Nous avions comme objectif de réaliser la Riboucle en partant de la MFR de la Bonnauderie, masqués pour l’occasion ».
Ce nouvel aménagement permet de découvrir un très beau site naturel mais aussi une ressource en eau à protéger.
Les élèves ont apprécié le moment du déjeuner, tous réunis avec l’animation d’un « Loup Garou » par Noah. Certains ont découvert le site et notamment le barrage du Verdon (inconnu même pour certains Choletais !). Même si nous avons pris beaucoup de plaisir, certains élèves sont allés difficilement au bout mais la solidarité était là. Merci aux garçons du groupe pour leurs efforts musclés !
Une élève témoigne : « Cette sortie avait pour objectifs de nous retrouver, renouer des liens après une période si particulière de confinement, se préparer physiquement au road trip prévu à St Chély d’Aubrac, en avril 2021 ».
« Nous avons marché 18 kilomètres, nous nous sommes entraidés et de retour à la Maison Familiale, nous nous sommes sentis plus soudés et très fiers de nos efforts.
La classe de CAPa2 SAPVERMFR Cholet
La journée de la Pomm'
Les élèves de la classe de 4ème EA ont participé à la journée "jus de pomme" grâce à l'association "Fêton'jus", à Saint-Laurent-du-Mottay.
500 bouteilles de jus
Après s'être déplacés dans les locaux de production de jus de pomme de l'association, la classe s'est divisée en deux ateliers pour deux fois plus d'efficacité. Les missions ont été de mettre le jus de pomme en bouteilles, les capsuler et les ranger pour les ramener à la MFR. En 1h45, ce ne sont pas moins de cinq-cents litres de jus de pomme bio que les 4ème ont produits. Les élèves ont impressionné les bénévoles de l'association par leur performance.
Leur marque de fabrique
L'après-midi a été consacré à différentes tâches. Tout d'abord, la création d'étiquettes pour les coller sur les bouteilles. Chaque élève a pu créer la sienne, avec sa propre touche artistique. Il a ensuite fallu les coller sur les cinq-cents bouteilles, puis les ranger au sous-sol. Un réel travail à la chaîne a été mis en place. Cette journée a été appréciée de toute la classe mais également de tous les autres élèves internes de la MFR car ils pourront déguster ce bon jus tous les matins, au petit-déjeuner. Les élèves de 4ème EA
MFR-CFA La Pommeraye
Libre expression
Le graffiti a toujours existé. Ces inscriptions en tout genre sur des supports qui ne leur sont pas destinés n'ont pas attendu le monde moderne pour exister et encore moins la classe de 3ème qui s'est adonnée à l'exercice ! C'est ainsi que les jeunes artistes, munis de bombes aérosols, signent une fresque dans le parc de la MFR.
« Nous voulions donner vie à cet espace », dit Nolan. « Avec beaucoup de couleurs vives », insistent Léopoldine et Jenny. Pour Marina c'est « l'outil idéal pour véhiculer des messages forts. Nous n'avons pas choisi de nous exprimer à travers des mots mais de représenter un paysage tel une carte postale ».« Il faut beaucoup de précision et de dextérité. Les bombes ne sont pas toujours faciles à manier », précisent Chloé et Alan.
La classe de 3èmeMFR St Barthélémy d'Anjou
Biodiversité et détente
Deux nouveaux projets voient le jour à la MFR. Cette année, les jeunes ont choisi d'aménager une allée pavée posée à l'ancienne sur une chape de sable, afin de rejoindre les ateliers.
L'autre projet concerne la création d'une noue, espace qui permet la récupération des eaux pluviales et ainsi apporter de la biodiversité au site. Ce sera aussi un endroit de détente.
BP Aménagements PaysagersMFR-CFA Chalonnes-sur-Loire
La « Carabane » de Montreuil-Bellay
Des élèves de 3ème de la MFR « La Rousselière » ont travaillé sur le projet pédagogique nommé « Carabane », dans le cadre de l’action éducative « Envie d’entreprendre, envie de créer », projet éducatif soutenu par le Conseil Régional des Pays de la Loire.
Le but est de permettre, entre autres, aux élèves de s’initier à la gestion de projet ; apprendre à travailler en équipe ; prendre des responsabilités ; stimuler et valoriser leurs qualités personnelles : créativité, autonomie, esprit d’initiative.
Concrètement, ce projet consiste à recycler une caravane et la transformer en cabane. Pour cela, la caravane a été démontée de son châssis et installée sur une terrasse (plateforme en bois sur plots en béton) construite au préalable. Elle a ensuite été bombée, avec l’intervention d’un grapheur professionnel, pour donner l’illusion d’une cabane. L’intérieur a été aménagé simplement avec la création de quatre assises surmontées de coussins réalisés sur mesure par une couturière de Montreuil-Bellay et l’installation d’une pelouse synthétique.
Cela a permis aux élèves de s’initier à la gestion d’un projet, de découvrir des domaines professionnels pour affiner leur orientation. Benjamin précise que « c’était bien de pouvoir essayer d’autres domaines que l’agriculture et la mécanique, comme la maçonnerie, le bois, la charpente, la carrosserie, la peinture ». A l’avenir, le projet est de planter des arbustes autour de la terrasse.
Cette cabane, sur le site de la MFR, sera à disposition des groupes. François, un des formateurs qui a participé au projet, précise : « La MFR étant aussi un lieu de convivialité et de rassemblement familial le weekend, cette « Carabane » permettra aux jeunes enfants de s’amuser dans un espace leur étant réservé ». Les élèves de 3èmeMFR Montreuil Bellay
Des intervenants à quatre pattes !
Dans son projet pédagogique, Manon Robin, monitrice à la MFR de Segré, a mis en place un outil au service du bien-être des jeunes : la médiation par l'animal.
Le thème d’année étant la bienveillance, les 4ème de la Maison familiale de Segré bénéficient de séances de médiation canine.
Ce dispositif permet de développer l’empathie, d'améliorer la concentration, la confiance en soi, la cohésion de groupe.
Pour le bien-être
Il offre aux jeunes un moment agréable, dans un souci de bien-être.
Les jeunes auront l'opportunité de s'initier à l'éducation canine, la communication non verbale, l’agility grâce à Gandhi et Orka, des chiens de race Samoyède.
Ecouter le coeur du chien
Suite à la première séance, des jeunes donnent leurs avis : « J'ai dit à mes parents que j'avais caressé un chien, alors que j'en avais peur. J'étais contente », témoigne Orlane. Kérim, pense que cette première séance l'a apaisé. Alexis dit « Ce que j'ai le plus aimé, c'est écouter le coeur du chien, j'ai trouvé cela vraiment bien ». Les élèves ont tous hâte de bénéficier des prochaines séances et même avec le masque, leur joie et leur sourire sont visibles en présence du chien. Les séances sont menées en étroite collaboration avec l’association Armauny Médiation Animale, de La Meignanne.
Les 4èmeMFR de Segré
De la Guinée à Chemillé
Loveix Soumahoro est le nouvel apprenti au service restauration de la MFR de Chemillé. Portrait atypique d’un jeune homme au parcours prometteur.
Arrivé en France il y a deux ans, Loveix a fui son pays natal, la Guinée. Après une traversée très compliquée, il a été pris en charge par une association qui l’a accompagné dans son intégration.
L'an dernier, il a été scolarisé en 3ème, à la MFR, ce qui lui a permis d’apprendre le français, de côtoyer des jeunes de son âge, de s'adapter au climat et au mode de vie très différent. Très entouré par ses éducateurs et des associations, Loveix est un bel exemple d'intégration.
Après plusieurs stages, il définit une orientation. « Très vite je me suis montré intéressé par la cuisine. Après quelques stage en boulangerie et en restauration, j’ai décidé de poursuivre dans cette voie », nous confie t-il. Décrit par tous comme consciencieux, dynamique et très investi, la MFR lui a alors proposé un apprentisage en parrallèle d'une formation CAP PSR, à Brissac.
Loveix n'en reste pas moins un jeune de 17 ans. « Le foot est une véritable passion ! J’ai d'ailleurs appris le français en regardant l’émission Téléfoot ! » Avec ses colocataires, Loveix aime jouer à FIFA et admire particulièrement Paul Pogba « même si mon équipe préférée reste le Barça ». Coté musique, son choix va sur le rap avec des artistes comme PNL et Ninho. Les CAPa1
Métiers de l'agricultureMFR-CFA Chemillé
Un stagiaire devenu formateur
Issu d'une formation hôtelière, j'ai décidé, après une expérience dans l'agro alimentaire, de m'orienter dans la restauration collective. C'est ainsi, que j'ai intégré la formation de Cuisinier Gestionnaire au CFP de Jallais, en 2005. Cette formation m'a permis d'acquérir toutes les compétences nécessaires à la pratique du poste de chef gérant. Le métier de responsable de collectivité nécessite tout un panel de fonctions : nutrition, hygiène, économat, RH, production…
Quinze collaborateurs
Après l’obtention de mon titre, j'ai pu mettre en pratique toutes mes connaissances et ainsi m’épanouir en dévelop-pant une cuisine centrale avec une production de cinq-cents repas/jour et une équipe de quinze collaborateurs. Ce titre m'a permis d’obtenir une crédibilité dans le milieu de la restauration collective et a suscité la motivation de vouloir transmettre mes connais-sances. Jury au CFP de Jallais, durant dix ans, c’est tout naturellement que je me suis orienté vers la formation pour adultes. Après avoir suivi un cursus en VAE pour valider mon expérience dans la restau-ration, j'ai obtenu une licence de Direction Gestion & Management en restauration Collective. Afin d’acquérir les méthodes pédagogiques nécessaires au métier de formateur, j'ai également obtenu un titre de Formateur Professionnel pour Adultes. A ce jour, je travaille au CFP de Jallais en tant que responsable de la formation CGRC.Yannick PICHONCFP des MFR Jallais
Le choix prometteur de l'apprentissage
Avec la reforme de l'apprentissage, vingt-huit jeunes sont aujourd'hui apprentis à la MFR de Chemillé. Rencontre avec Teddy, l'entrepreneur et Tristan, l'apprenti.
Teddy Hervé est un jeune entrepreneur agricole qui a obtenu son Bac Pro Agroéquipement il y a 5 ans, à la MFR de Chemillé. Après une expérience enrichissante en tant que salarié en Bretagne, il revient en 2017 à Mazé (49), pour travailler dans l’entreprise familiale l’ETA HERVE. Avec son frère, Il dirige aujourd’hui cette entreprise, de 10 salariés, spécialisée dans tous les types de travaux de récolte. Rencontre avec Teddy, l'entrepreneur, et tristan, l'apprenti.
Comment s’est déroulée votre rencontre avec Tristan ?
Je le connaissais déjà car il effectuait des petits travaux chez un client. Nous l'avons pris en stage pour son entrée en Seconde. Six mois plus tard, nous décidions de lui signer un contrat d’apprentissage.
Pourquoi avoir favorisé la voie de l’apprentissage ?
J’ai été stagiaire car le statut d’apprenti n’était pas possible à cette époque. Ce fut une excellente formation mais je trouve qu’un apprentissage est plus valorisant. Nous avons un contrat qui nous lie et nous le formons comme un salarié. Nous avons fait le choix de le prendre dès le début de sa formation car il grandit et se forme dans notre structure.
Comment vous impliquez-vous dans la formation de Tristan ?
Etre passé par le système des MFR assez récemment est un atout car je connais les attentes de la formation et les pratiques professionnelles à enseigner. Nous sommes là pour répondre à ses questions et pour les rapports de stage comme il est là pour l’entreprise. C’est du donnant-donnant qui est bénéfique à tous.
Pourquoi voulez-vous former des jeunes ?
Il est essentiel de former les jeunes pour remplacer au mieux les futurs départs à la retraite. Nous allons former Tristan pendant 3 ans sur le métier de conducteurs d’engins agricoles mais aussi sur le savoir-faire de notre entreprise. Cela nous permet d’envisager sereinement la relève lors de futurs départs.
Que souhaitez-vous transmettre à Tristan ?
Le relationnel avec le client est primordial. C'est pourquoi nous insistons beaucoup sur le savoir vivre. Nous lui faisons prendre conscience qu’il est maître de son matériel et qu’il doit être suffisamment autonome pour effectuer un chantier. Quant à Tristan, il apprécie d'être salarié.« Être apprenti me permet d'être considéré comme un salarié. Je travaille davantage dans l'entreprise ce qui me fait progresser plus rapidement, notamment en mécanique. Le matériel est performant et bien entretenu. Je peux l'utiliser facilement car ils me font confiance. Mon but est désormais d'avoir mon bac et de poursuivre dans l'entreprise ».
Les Premières Bac Pro AgroéquipementMFR-CFA Chemillé
Auto-graph' pour les 4ème
Les jeunes de la MFR ont participé à un atelier permettant de découvrir les différents outils et techniques de graph', à l'aide de Christopher Henry, un street-artiste angevin.
Les élèves se sont relayés pour créer une fresque de 2m x 2m50. L'activité s'est déroulée en plusieurs étapes. « Dans un premier temps, nous avons pris différents pinceaux de différentes formes pour dessiner l'arrière plan de la fresque », expliquent Sacha et Kyllian.
Tiann et Elias racontent : « Nous avons découvert des techniques comme le marqueur ou les couteaux à peinture. C'était bien, on était libre de faire ce qu'on voulait ».
La seconde étape consiste à réaliser des bandes de peinture de couleur sur le panneau. Tom détaille : « Il y avait du scotch pour les délimitations de couleur pour qu'on puisse faire des bandes bien droites ».
Pour terminer la fresque, les élèves ont dessiné le visage d'une femme. « On a utilisé un rétroprojecteur pour peindre le visage », rapportent Ismaël et Inès.
Une expérience appréciée par tous les participants.
Les élèves de 4èmeMFR La Meignanne
Prix littéraire 2021
La sélection de la 16ème édition a été dévoilée en septembre.
Les membres du comité de lecture proposent - à travers cette nouvelle sélection - des sujets variés, qui amènent de la réflexion, à la découverte de faits de société ou historique.
Lilou, Jeanne et les autres
Au gré des pages, les lecteurs vont faire la connaissance de Lilou et son père envoûtant ; Jeanne, sa tante et leur engagement auprès des migrants dans la vallée de La Roya ; Yasmine qui veut découvrir ce qui s'est passé en août 2016 sur une île bretonne ; Garett et Abigaïl, sa ravisseuse ; Alix et la Cité, ce monde inconnu.
Rencontre avec les auteurs
Même si la situation sanitaire est incertaine pour le moment, les lecteurs lisent activement et espèrent bien échanger avec les auteurs présents le 25 mars 2021, à la MFR de Chalonnes-sur-Loire. Ce sera aussi l'occasion de dévoiler le lauréat 2021 et de remercier les partenaires qui apportent leur soutien pour que cette action culturelle des MFR perdure.
Un nouveau visuel
Un concours est lancé auprès des élèves des MFR pour proposer un nouveau visuel pour le Prix littéraire des MFR en 2022. Le projet retenu sera finalisé avec un illustrateur professionnel et les élèves concernés.Blandine CLOESTFD des MFR
Les élèves dans leur bulle
Des élèves de 4ème et 3ème ont (re)découvert le monde des bandes dessinées et se sont prêtés au jeu de la création.
Un projet remplaçant
les stages
Les élèves de moins de 14 ans ne peuvent pas aller en stage. Pour les remplacer, des projets extra-scolaires sont proposés. Au mois de septembre, les élèves ont été plongés dans le monde des bandes dessinées.
Découverte des BD
et personnages
Les élèves ont d'abord découvert les codes de rédaction des bandes dessinées. Ils se sont intéressés aux personnages emblématiques des BD comme Garfield, les Schtroumpfs, Gaston Lagaffe, et à leurs histoires.
Créer un personnage
et son histoire
Les élèves ont ensuite imaginé un nouveau personnage et son histoire. Par groupe de deux, ils se sont inspirés de personnages existants ou sortis de leur imagination. La difficulté est de créer un personnage et de pouvoir l'animer.
La fierté du travail accompli
La fin du projet a été enrichissante car ils ont vu leur personnage prendre forme et s'animer. Voir un projet personnel abouti est valorisant pour chacun.
Les élèves de 4ème et de 3èmeMFR Champigné