La crise sanitaire mondiale, et particulièrement européenne, a stoppé net la dynamique de mobilité européenne des MFR de Maine-et-Loire. Si au premier confinement de mars 2020, les apprenants de seconde année du CAPA SAPVER de la MFR de Gée ont tout juste réussi à terminer leur séjour professionnel en Irlande, les MFR de La Pommeraye et de La Romagne ont reporté puis annulé les voyages de mars/avril des premières Bac Pro SAPAT, prévus respectivement en Suède et à Malte. Malheureusement, cette situation prévaudra encore jusqu’à juin 2021, et aucune des mobilités prévues cette année, tant pour les apprenants que pour les personnels, n’a pu être entreprise par les MFR.

Enfin la reprise en 2021/2022 ?

Mais maintenant, les mobilités futures de l’année scolaire 2021/2022 sont dans toutes les têtes des référents Mobilité ! En effet, si les espoirs portés par beaucoup se confirment, les frontières des pays européens pourront de nouveau être franchies dans le courant de l’année scolaire prochaine. Les MFR, qu'elles soient ou non parties prenantes du consortium fédéral de mobilité européenne, peaufinent leur agenda scolaire pour y inclure les mobilités prévues de longue date, et pourquoi pas rattraper le retard pris en 2020/2021 si les jeunes sont encore présents.

A cet égard, il importe que les futurs participants soient dès maintenant sensibilisés à ces départs, commencent à « penser » leur séjour, et que les éventuelles barrières psychologiques à la mobilité, parfois accentuées par la peur de la COVID, puissent être levées dans la douceur. Et pour cela, quel meilleur antidote à cette peur du départ - souvent le premier à l’étranger hors contexte familial -, que d’écouter ceux qui sont déjà partis, et en sont revenus ( !), plus aguerris, plus autonomes et plus confiants en eux, au point de pouvoir en raconter les moindres détails, et d’en valoriser tous les bénéfices ! (voir article de la MFR de Segré, page 3).

Des cofinancements européens sécurisés

Malgré tout, cette année aura été fructueuse dans un certain sens pour les activités de mobilité. En effet, le consortium fédéral a obtenu l'accréditation Enseignement et Formation Professionnels auprès de l'Agence Erasmus+, qui lui permet de prétendre à des cofinancements européens jusqu'en 2027. 

A coup sûr, sous réserve de l'amélioration attendue des conditions sanitaires et pour peu que les pays et les maîtres de stage européens soient de nouveau disposés à accueillir de jeunes Français, les prochaines années verront de nouveau les jeunes des MFR de Maine-et-Loire sillonner l’Europe pour échanger, apprendre et s’enrichir de multiples rencontres !

Pascal CluseauFD des MFR

Cette année de formation se terminera dans quelques semaines.

Elle aura été une année atypique avec des contraintes sanitaires inhabituelles (port du masque, distanciation physique, cours à distance, …) et des activités réduites ou annulées (sports, rencontres, veillées, voyages …).

Nous remercions nos équipes pédagogiques pour avoir maintenu la mobilisation des jeunes dans leur découverte du savoir et du savoir être ainsi que dans l’apprentissage de l’autonomie à la vie d’adulte.

Malgré cette année particulière, de nombreuses actions ont été menées à bien, montrant les capacités d’adaptation des équipés pédagogiques et des jeunes.

Par exemple, le 4^ème forum de la citoyenneté a été organisé en mode virtuel avec la création de vidéos et de visioconférences permettant des échanges riches et variés par caméras et micros interposés.

Le prix littéraire a lui aussi été maintenu avec une remise de prix, là encore, en mode virtuel.

Ces nouveaux modes de communication changent notre rapport à l’autre, mais permettent, malgré tout, à nos jeunes de découvrir le monde avec ses richesses et ses difficultés.

Malgré les incertitudes actuelles, nous avons pu trouver un juste équilibre entre la sécurité sanitaire de chacun et la liberté individuelle et collective pour regarder vers le futur.

Nos centres de formation continuent d’être au cœur de nos territoires et des préoccupations des conseils d’administration de nos associations.

Par le passé, les grandes crises ont fait naître, très souvent, une furieuse envie de vivre.

Avec la vaccination et la fin de la pandémie que nous espérons proche, les prochaines années s’annoncent pleines de promesses avec le retour de la vie sociale et culturelle, des rencontres, des sorties, des voyages.

Bertrand Lécrivain

Président de la fédération départementale des MFR et CFP de Maine-et-Loire

Nos 3èmes Portes Ouvertes auront lieu le samedi 28 mai, sur rendez-vous et avec entretien et visite personnalisés. 

Les élèves de 3^ème, Bac Pro CGEA (conduite et gestion d'une entreprise agricole) et CAP EPC (équipier polyvalent du commerce) ont vécu une semaine européenne, du 22 au 26 mars, à défaut de pouvoir aller en voyage d’étude. « Nous avons décidé, avec toute l’équipe encadrante, de proposer des activités ludiques, liées aux voyages européens, puisque malheureusement, les élèves n’ont pas pu aller en Angleterre, Espagne ou Allemagne comme il était prévu dans leur scolarité », précisent les formateurs de langue, Anne Gallagher et José Ortiz, aux élèves des différentes classes.

Escape Game

Ils ont pu améliorer leurs connaissances en langue par le biais de jeux divers tels que « Escape game » où ils se sont beaucoup investis. Océane souligne : «  Les élèves de 3^ème ont eu l’intervention d’une Anglaise qui a parlé de ses origines et de son métier de traductrice ».

Ailleurs

Quant aux Secondes CGEA, ils ont échangé avec Adrien Taugourdeau, Gwénola Suteau et Gauthier Boullais, anciens élèves de la MFR, sur leurs différents séjours européens voire internationaux. Ils ont mis l’accent sur la richesse de découvrir « l’ailleurs » et la nécessité de ne pas mettre de côté l’anglais qui est une langue universelle quel que soit le pays.
Un moment persuasif qui a permis aux élèves de se préparer pour le stage agricole en Allemagne, l'année scolaire prochaine, en partenariat avec ERASMUS. Les jeunes ont trouvé « très intéressantes les rencontres ! ».

Voyage culinaire

Le cuisinier Bruno Cotin, a adapté les menus en suivant certaines traditions culinaires européennes.

Une semaine particulière mais concluante pour tous... dans l’ensemble.

Les élèves de la MFR de Segré

« Nous sommes arrivés, le lundi matin, habillés en uniforme : chemise blanche, cravate et pantalon ou jupe foncé. Même les moniteurs avaient joué le jeu ! », se souvient Syrian. Les élèves ont décoré leur classe avec des fanions britanniques et se sont rendus à l'assembly au rythme du God save the Queen. Là, M. Rigaud, le directeur, a prononcé un discours en anglais. « Enfin, il a essayé ! », précise Diego. «  C’était plutôt drôle ! », rajoute Chloé. Mme Cala', l’une des monitrices d’anglais, a lu le planning et les menus en anglais. « Ça nous a permis d’apprendre du vocabulaire », confie Ugo. Ce fut alors le moment de voter pour choisir le plus bel uniforme et l’English Week était lancée !

Chloé se souvient : « Nous avons goûté des spécialités anglaises comme le fish and chips ». Le mardi matin, ils ont eu le droit de se lever un peu plus tard pour partager l’English Breakfast avec les copains demi-pensionnaires. L’après-midi, ils ont découvert le célèbre tea-time, équivalent de notre goûter français.

Le reste de la semaine s’est déroulé sur le thème de l’Angleterre dans presque tous les modules (films en V.O., activités variées, etc.). En français, ils ont fait des recherches sur des auteurs anglais célèbres pour un exposé ; en maths, ils ont fait les conversions de mesures britanniques.

Le vendredi, les vainqueurs du concours du plus bel uniforme se sont vus remettre un petit cadeau souvenir. Et ce fût l’heure de se dire Good Bye ! 

Les 4èmes des groupes C et DMFR La Romagne

Les valeurs olympiques

Les 4èmes se sont investis avec leur moniteur, Matthieu Robert, sur l'olympisme et plus particulièrement les jeux paralympiques en vue de l'arrivée des JO à Paris en 2024. L'occasion de découvrir l'histoire et l'origine des JO. Belle préparation également pour la journée du Forum de la Citoyenneté afin de partager avec tous leurs impressions.

Inscription à la gazette olympique et c'est parti ! Histoire : lancement du handisport 1948, puis 1960 associé avec les JO. Depuis 2012, meilleure connaissance du public avec un enjeu sportif mais aussi pour un changement du regard auprès de la société des gens atteints de handicap. Un challenge : mieux vivre ensemble.

Un moment de partage

Ensuite, les 4èmes ont pu s'initier au handisport avec le cécifoot. « Une expérience enrichissante », s'exclame Orlane. Intervention également d'une jeune sportive non-voyante de 15 ans, Cloé Assati, qui pratique l'athlétisme et l'équitation et souhaite faire les jeux paralympiques. « J'ai été impressionné qu'elle fasse du sport avec un handicap », nous confie Angélo.
Ces temps forts ne vont pas s'arrêter là : une journée découverte du handisport est prévue ainsi que l'intervention de Claire Supiot. Cette nageuse a participé aux JO de 1988 à Séoul en tant que valide. Elle se tourne vers le handisport en 2016 après avoir été diagnostiquée atteinte de la maladie de Charcot-Marie-Tooth et décide de préparer les jeux paralympiques de 2024.
Tous ont découvert le dépassement de soi et la bienveillance. Vrai temps fort également la journée du 18 mars : présentation enjouée aux autres classes des MFR et un foyer où résonnent encore les couplets de la Marseillaise...
Les 4èmesMFR Segré

En septembre, les membres de la Commission Education Citoyenneté chargés d’organiser la quatrième édition du Forum Citoyenneté ont réfléchi à deux scenarii en privilégiant – bien sûr – celui du rassemblement des 300 élèves au Théâtre Foirail de Chemillé. En janvier, la situation sanitaire toujours incertaine, oblige à « activer » le plan B : le Forum Citoyenneté innovera dans sa forme en espérant qu’il n’y aura pas de confinement le 18 mars. Les actions préparées par les jeunes seront filmées et présentées aux élèves des autres MFR en visioconférences.

Diversité des thématiques

La citoyenneté s’appuie sur des thématiques très variées. Les élèves des treize MFR participant au Forum Citoyenneté ont choisi de mettre en lumière le harcèlement scolaire, le handicap, les discriminations, le développement durable, la lutte contre la précarité, le secourisme.

Des partenaires impliqués

Pour enrichir la réflexion et préparer l’action présentée aux autres jeunes des MFR, des associations ou collectivités territoriales interviennent auprès des élèves. Cette année, ce fût ACVS 49, Loisirs Puriels, le Comité Départemental Olympique, Uni-Cités, Cocycler, Horizons Bocage, la communauté de communes Brissac-Loire-Aubance, Les restos du cœur.

La semaine Citoyenneté

Au cours de la semaine du 15 mars, les élèves concernés par le Forum ont visionné les vidéos réalisées par les autres jeunes et préparé leur intervention en visioconférences le jeudi 18 mars. Même si les connexions ne furent pas toujours à la hauteur des espérances, les jeunes ont apprécié les échanges avec les autres groupes. Ils sont satisfaits d’avoir pu mener leurs projets jusqu’au bout malgré la situation sanitaire du moment. Avec leurs moniteurs, ils ont su s’adapter, innover.

Trois actions sont développées dans les articles de cette double page. Ils témoignent de la richesse de ce qui s’est vécu lors de la semaine de la Citoyenneté.

Blandine CloestFD des MFR

Sensibiliser et expliquer

Olivier Laurandeau, président et fondateur d' Agir Contre le Harcèlement Scolaire (ACVS 49) vient rencontrer les élèves pour les sensibiliser au harcèlement. Avec des vidéos, des témoignages et des échanges riches et parfois touchants, les jeunes entendent puis s'expriment sur ce sujet : « Toutes ces souffrances, ça nous a choqués », exprime Marie. Arthur explique que « ça nous a touchés car tout le monde a été un jour harceleur, victime ou témoin ».

Agir en s'exprimant

Olivier Laurandeau revient quelques semaines plus tard pour commencer à travailler sur un clip de sensibilisation. Avec son aide, les jeunes choisissent leur scénario, leurs textes et leur mise en scène.

Un peu plus tard et avec de l'entraînement face caméra, chaque élève de la classe est filmé disant un mot ou une phrase sur ce qu'est, pour lui, le harcèlement. Après un montage, le clip est prêt !

Zoé raconte : « C'était bien. J'espère que la diffusion de la vidéo aidera des jeunes à parler. » Léa ajoute : « J'espère aussi que les harceleurs comprendront certaines choses ».
Une belle récompense

Grâce à ce clip choc, la MFR et ses élèves ont reçu le prix "Bien Vivre Ensemble" décerné par ACVS 49. Une récompense flatteuse pour un travail pris à coeur par l'ensemble des jeunes.
Au delà de la récompense, ce fut également des moments enrichissants, de partage, de prise de conscience et aussi de libération. Mattéo en témoigne : « Cela m'a aidé à m'ouvrir, à en parler avec les autres ».
Les élèves de CAPa 1 SAPVER

MFR Beaufort en Anjou

Les vingt-quatre élèves de Seconde Conduite et Gestion d'une Entreprise du Secteur Canin et Félin, accompagnés de moniteurs et de bénévoles, ont participé à la collecte nationale des Restos du Coeur, au Super U de Châteauneuf-sur-Sarthe, le 5 mars dernier. Cette action a été présentée aux autres MFR lors de la Journée de la Citoyenneté le 18 mars.

Avec des bénévoles

Début février, Gilles Fusil, président de l'antenne des Restos de Châteauneuf et Marie Legendre, vice-présidente, se sont déplacés à la MFR pour rencontrer les jeunes. Lors de cette intervention, ils ont échangé sur le rôle des Restos et le statut de bénévole.

La Collecte nationale

Le 5 mars, quatre groupes de six élèves se sont relayés de 9h à 16h. Chaque groupe était encadré par deux bénévoles et un moniteur. Les élèves ont distribué des flyers à l'entrée du magasin, récupéré et trié les produits donnés à la sortie (produits alimentaires et d'hygiène). Au total, 1,3 tonne a été collectée les 5 et 6 mars.

Et si on recommençait ?

Les jeunes ont apprécié participer et ont été pleinement investis car ce projet leur tenait à cœur. « C'était intéressant », s'est exclamée Abigaël, à la sortie de la navette. Alexis a trouvé cela « très enrichissant ». Pour Jade l'objectif de cette action était plutôt altruiste : « Je souhaitais donner le sourire aux gens ». Ils aimeraient d'ailleurs renouveler l'expérience dans les prochaines années et participer à la collecte des "bébés du Cœur", en décembre.

Les élèves de SecondeMFR Champigné

Qui a dit que le métier de conducteur d’engins agricoles était un métier d’homme ? Rencontre avec Kenza, Clémence et Eliana, en 3^ème à la MFR de Chemillé, qui s’orientent en BAC PRO agroéquipement. Bien que très différentes, une chose les réunie, la passion du monde agricole !

De la coiffure au tracteur

« J’ai choisi l'alternance pour découvrir le métier de coiffeuse !  nous confie Kenza.  Finalement, l’initiation à la conduite de tracteur à la MFR a été une révélation ». Après plusieurs stages en exploitation agricole, elle s’épanouit pleinement et rêve désormais de devenir chauffeur en ETA. Et à ceux qui la découragent, elle combat les préjugés : « Il n y a pas de métier masculin et de métier féminin ! »

Une transmission familiale

Fille d’exploitants agricoles, Clémence est elle aussi une passionnée. « Au départ, j’étais intéressée par l’élevage de vaches laitières. » Les stages lui ont permis d’affiner son choix et de découvrir son attrait pour les machines agricoles à travers la conduite et la mécanique. « Mon rêve serait d’avoir une exploitation céréalière et de m’associer avec mon futur conjoint. »

La découverte

Rien ne destinait Eliana à exercer un métier agricole. « J’ai découvert ce métier seule, personne ne m’a influencée et aujourd’hui on m’encourage même ! » Bien que très déterminée, elle craint d'être en difficulté face à certaines activités physiques. Elle se sent toujours très bien accueillie par ses maîtres de stage. « J’aimerais plus tard être ouvrière agricole ou reprendre une exploitation »

Avec autant de motivation, souhaitons à ces jeunes filles un avenir radieux ! Kenza, Clémence, Eliana3ème MFR Chemillé

L'établissement propose des formations adultes CQP (Certificat de Qualification Professionnelle) Vendeur Conseil : en produits biologiques, caviste et nouvellement crémier-fromager.

Ces formations se déroulent sur un an, d’octobre à fin septembre, en alternance, avec deux journées en formation à la MFR-CFA et le restant de la semaine en entreprise. Elles permettent aux adultes en reconversion professionnelle pour la majorité, d’acquérir les compétences et les pratiques indispensables à la bonne tenue d’un point de vente, et ainsi de s’épanouir professionnellement dans un commerce spécialisé.

En alliant d’une part la théorie (connaissance des produits, modes de production et de conservation, la gestion globale du point de vente, les règles d’hygiène et de sécurité…), la pratique et la mise en application directe en milieu professionnel, ces formations sont un réel atout pour devenir un professionnel opérationnel, polyvalent et compétent dans la spécialité recherchée.

Noëlle témoigne

« La formation fut très intéressante et enrichissante. Elle m'a permis de maîtriser les connaissances requises pour travailler en magasin, développer mon savoir-faire et mon savoir être. L'alternance m'a permis d'être tout de suite en milieu professionnel afin de mettre en pratique ce que j'ai appris en cours et d'être davantage à l'aise avec le client. J'ai beaucoup aimé pouvoir rencontrer des professionnels maraîchers, éleveurs, viticulteurs... Nous sommes confrontés à la réalité du terrain et ceci permet de mieux connaître les agriculteurs et leurs produits dans la région », déclare Noëlle, ancienne stagiaire.

Un nouveau CQP Manager d’Unité Commerciale du Commerce Alimentaire de Détail ouvrira en octobre prochain. Il permettra à toute personne désireuse de gagner en responsabilité, voire de créer son propre point de vente, d’acquérir les savoirs et les compétences nécessaires pour devenir un bon manager et gestionnaire.Noëlle et Léonie Bodin MFR-CFA La Pommeraye

Les élèves de terminale Bac Pro CGEA de la MFR de Segré ont expliqué le métier d’agriculteur aux enfants de primaire de l’école de Villemoisan.

Impatients et curieux

Présentation de l’exploitation de l’EARL Cultilait de Villemoisan : sous-groupes, supports visuels, audio, livrets explicatifs, jeux ou quizz. Les enfants ont découvert la vie des animaux, le matériel et les cultures. Puis la salle de traite et son robot. « Pour les enfants c’était une demi-journée riche de découvertes ludiques. Ils étaient très impatients et curieux. Les élèves de Bac Pro ont su s’adapter et répondre avec clarté », précisent les institutrices dont la directrice Mme Cousin. Enfin, ils ont partagé un goûter avec du lait issu de l’exploitation laitière.

Montrer le métier

M. Rouger, un associé de l’EARL, pense « qu’il est nécessaire de montrer notre savoir-faire aux enfants afin de leur faire comprendre le rôle d’une exploitation agricole ». « C’est une expérience intéressante et valorisante. La transmission aux enfants est importante car nous les avons sensibilisés sur ce métier et peut-être donné l’envie de l’exercer plus tard. Le travail en amont demande de la rigueur, de l’organisation et aussi être en accord avec toute la classe », ajoutent certains élèves de la classe terminale.Les Bac Pro CGEAMFR Segré

Dans le cadre d’un plan d’étude, les élèves de la classe de 3^ème ont présenté leur structure de stage sous la forme d’un support original. Chaque jeune a pu évaluer ses camarades lors de leur passage à l’oral. Ceci a permis un classement des cinq supports les plus originaux.

Les gagnants ont obtenu une médaille. « Ça change des rapports de stage écrits et j'ai pu montrer ma structure de stage en utilisant différents matériaux. Ça m'a plu car j'aime créer », a confié Emma, la gagnante, à sa formatrice Me Violleau.Les 3èmesMFR Jallais

Le 25 et 26 janvier, Arthur Merlet, Meilleur Apprenti de France boulanger en 2016, est venu partager son savoir-faire aux élèves de 2^ème année de Brevet Professionnel.

Une production

Au programme : du pain pétri à la main, du pain au levain, du pain nutritionnel, du snacking et des viennoiseries crées par lui-même à l’occasion de ses concours. Malgré la Covid 19 et les protocoles à respecter, cette intervention fut très bénéfique car elle a permis aux jeunes de découvrir des techniques inédites. Le « partage » était le maître mot de ces deux jours.

Ils se souviendront de petits détails qui trouveront place aussi bien dans leurs vies professionnelles que pour l’obtention de leur examen !

Un bon souvenir !

Malgré la quantité de productions au programme, le buffet était largement à la hauteur de ce que les élèves pouvaient espérer d’un meilleur apprenti de France en boulangerie. Les élèves, comme le CFA, en garderont un très bon souvenir !

EnzoMFR-CFA Cholet

Témoignage d’un élève qui présente son cursus pour devenir mécanicien poids lourds.Peux-te présenter ?

Je m’appelle Nathan, j’ai 17 ans, je suis apprenti dans une entreprise de travaux publics. J’ai fait 4^e et 3^e à la MFR de Montreuil-Bellay, puis 2 ans de CAP mécanique automobile. Aujourd'hui, je suis en terminale CAP mécanique poids lourds.

Je voulais être apprenti en alternance, car on a moins de cours théoriques et on apprend en entreprise. Ca permet d’avoir de l’expérience. 

Quel est ton métier ?

Je suis mécanicien Poids Lourds. C'est beaucoup d'entretiens et de réparations de véhicules légers, de poids lourds et de travaux publics. Ce qui est intéressant, c’est de faire des réparations sur toutes sortes d’engins. 

Quels conseils peux-tu donner à ceux qui cherchent un apprentissage ?

J’ai cherché longtemps, en faisant des stages, en contactant les entreprises et c’est grâce au bouche à oreille que j’ai trouvé un contrat d’apprentissage. Alors, ne lâchez rien ! Il faut croire en soi et persévérer. 

Nathan, CAP2 MV VTR
et J-F CADOTZ

MFR Montreuil-Bellay

Née aux Pays-Bas, arrivée en France en 1998, Anne-Marie Poirier, gérante du Haras du Chêne, est l'archétype du maître de stage qui a su faire son empreinte dans son milieu.

Comment avez vous découvert votre passion pour le monde du cheval ?

Je viens d'une famille d'amoureux du cheval. C'est mon frère qui m'a donné des cours d'équitation. Je me suis dirigée vers le concours de saut d'obstacles et rapidement, il a su me piloter pour que je gagne des compétitions.

Pourquoi venir en France ?

On m'a dit que monde du cheval a une place importante dans la région des Pays de la Loire. Alors, après des études de management dans les eaux et territoires et un voyage professionnel, je me suis décidée à venir dans cette région.

Et que s'est t-il passé ?

Je suis tombée amoureuse de cet endroit... et d'un homme, qui est devenu mon mari : Yann Poirier. Le premier jour de mon arrivée, il m'a emmenée aux courses et j'ai eu le coup de foudre ! Il m'a ensuite enseigné les rudiments du débourrage et du pré-entraînement, et ça a été une révélation !

Pourquoi cette discipline alors ?

Yann a été le premier à enseigner cette discipline et s'est battu pour la faire reconnaître par la Fédération. Ce travail a été soutenu par au moins six ministres. Aujourd'hui, malgré sa disparition en 2015, il m'a légué cet héritage et je veux le transmettre à mon tour.

Quel conseil donneriez-vous à un jeune stagiaire cavalier ?

L'équilibre avec le cheval, rester calme et stable, patient, et agir comme avec un enfant : il faut de la coopération.

Fanny et Théo MFR Pouancé

Atelier pâtisserie

En pâtisserie, le formateur a prêté des tabliers et charlotte pour les filles et une toque pour les garçons. Les élèves ont fait la pâte à brioche et après l’avoir laissée reposer, ils l'ont versée dans les moules à brioche à tête. Ils les ont mis au four et les ont sorti avant leur déjeuner. Auparavant, les 4èmes ont commencé le fond de la tarte citron meringuée et la crème au citron.

Les élèves, très motivés, ont terminé leur tarte. Avec le reste de la pâte, ils ont fabriqué des sablés de la forme qu’ils voulaient. Ils ont préparé des entremets choco-noisette et des parchemins disposés sur leur production afin de les décorer. Les élèves ont fait une présentation de toutes leurs préparations pour que le formateur les notent. Pour finir, l'hygiène étant très importante, ils ont nettoyé les plans de travail, fait la plonge, passé le balai, lavé le sol avec le jet d’eau, et ils sont partis se changer, contents de cette découverte.

Atelier boulangerie

Les élèves de 4ème ont passé une agréable journée avec les CAP2 en boulangerie. Ces derniers étaient fiers de leur faire découvrir leur métier de bouche. Ensemble, ils ont préparé plusieurs sortes de pain, ainsi que de la brioche tressée et différentes viennoiseries.

Cette séance de travaux pratiques avait pour but de faire découvrir et présenter ce métier de bouche aux plus jeunes avec l'idée de la transmission du savoir et la valorisation des plus expérimentés. Le travail de groupe, par 4 ou 5, a été très apprécié car il permettait les échanges, l'apprentissage par la communication orale et l'observation. De plus, chacun a pu mettre la main à la pâte, c'était du concret, ce qu'ils ont adoré ! La dernière étape consistait à présenter le travail réalisé sous les encouragements des apprentis CAP. Etape importante, car un jury notait le travail de chaque jeune. Fort de cette expérience, une autre date est prévue. Les élèves de 4ème referont un après-midi TP pour préparer des galettes qui seront vendues, l’argent sera versé aux "Restos du cœur". Tous les ans la MFR-CFA la Bonnauderie réalise des ventes pour aider les personnes en difficulté.

Marie et KévinMFR Cholet

Chaque semaine, Marion, maîtresse de maison, propose un thème différent pour animer les repas. Elle se présente tous les lundis matins, à l’accueil, pour annoncer le thème de la semaine. Parfois, elle se déguise comme pour le nouvel an chinois. De quoi mettre les jeunes tout de suite dans l’ambiance , avec leur maîtresse de maison souriante et toujours dynamique.

La Saint-Valentin

Depuis le début d’année, elle a fait voyager les élèves à travers la décoration de la salle à manger et ses plats, en fonction des thèmes abordés comme les pays, les couleurs de l’automne, le Vendée globe, la vie en rouge…. Pour ce dernier, la décoration était composée de citations et d'un petit quizz sur la Saint-Valentin. « Nous pensions que la France comptait 520 personnes se prénommant Valentin, » confient Merwann et Lorenzo, élèves de 3^ème. En fait, plus de 10 000 personnes portent ce prénom. Les repas ont pris la couleur du rouge, chaque jour, avec betteraves rouges, pizza, panna cotta…. Pour le thème des pays, Marion avait préparé un jeu sur leur nombre d’habitants. Les jeunes ont bien participé et ont beaucoup appris.

Producteurs locaux

Pour la préparation de ses repas, Marion souhaite toujours travailler avec les producteurs locaux. Certains sont fidélisés comme le GAEC La Basse Cour, à la Poitevinière (œufs frais), et le GAEC Augereau (fruits), Le Chaudron de lait, à Chaudron (Yaourts, fromages blancs bio)…. « C’est très important de faire travailler nos producteurs locaux, de valoriser leur travail, de faire découvrir aux jeunes des produits frais et sains », confie Marion, très motivée pour mener à bien sa mission du « bien manger ». Classe de 3èmeMFR Jallais

Depuis janvier, à La Romagne, les 4^ème-3^ème préparent les repas du soir en EPI restauration.

Une fois par semaine, pendant 4 heures, les jeunes préparent différents plats servis au repas du soir. « On a fait des crumbles, des tartes pizza, des galettes des rois », précise Kayla.
L’hygiène est très importante. En arrivant, les élèves changent de masque, enfilent une charlotte et un tablier et se lavent les mains. A la fin, ils lavent la vaisselle et leur plan de travail.
Cet EPI apprend à être autonome, patient, persévérant. Il faut aussi être soigneux et minutieux surtout quand on pèse les ingrédients ! En plus on travaille le français, les maths et la physique chimie ! « C’est ça qui me plaît », précise Kévin. Thaïs trouve le principe original : « Ça me donne des idées pour refaire chez moi ». Tess ajoute : « J’aime bien ces plats parce que ce sont les élèves qui les ont préparés ! » 4ème-3ème des groupes A et BMFR La Romagne

« La loi EGAlim est une loi pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur de l’agroalimentaire et pour une alimentation saine, durable et accessible à tous » : voici la définition commune formulée par les stagiaires CGRC (Cuisinier Gestionnaire en Restauration Collective)

Un des objectifs de la loi 

« Renforcer la qualité sanitaire, environnementale et nutritionnelle des produits au sein de notre future structure » , d'après Carla, future gestionnaire en formation.

En résumé Il faut que nous puissions proposer dans nos futurs menus, d'ici le 1er janvier 2022 : 50 % de produits « de qualité et durables » dont 20% de produits bio ou en conversion.

Autre date à retenir, à compter du 1er janvier 2025 : nous ne devrons plus utiliser de contenants en plastique à usage unique, comme par exemple les barquettes individuelles présentes sur nos lignes de self.

Depuis novembre 2019, au sein des structures de stage dans le milieu scolaire, nous devons proposer au moins un menu végétarien par semaine à nos convives.

Pour qui ?

Si nous sommes amenés à obtenir un poste au sein de crèche, restauration scolaire, nous serons garants de l'application de cette loi.

Les stagiaires CGRCCFP des MFR Jallais

A tour de rôle, les CAPa réalisent un stage avec Sabrina, la maîtresse de maison de la MFR.

Les élèves n'ayant pas encore vécu cette expérience interrogent leurs camarades :

On fait quoi en stage cuisine ?

On prépare les plats avec Sabrina pour les élèves présents et le vendredi, c'est le CCF de restauration collective.

Comment se déroule une journée de stage ?

D'abord, on s'habille avec une tenue professionnelle adaptée. Ensuite, on met une charlotte et on se lave les mains. Après ça on peut commencer à cuisiner.

Est-ce que c'est compliqué ?

C'est plutôt simple : Sabrina nous donne une recette, on va chercher les ingrédients et ensuite elle prépare avec nous. On ne peut donc pas se tromper car on cuisine ensemble !

Comment se passe le CCF ?

Sabrina choisi une recette que nous avons déjà réalisée dans la semaine et cette fois nous devons la refaire seul, en respectant bien les règles d'hygiène et de nettoyage. Si tu as bien suivi pendant la semaine, il n'y aura aucun problème !

En plus, on peut rapporter ce qu'on a fait chez nous !

Les CAPa1 SAPVER

MFR Beaufort en Anjou



Dans le cadre de la loi EGalim, la restauration collective scolaire mène une expérimentation pendant deux ans : proposer un repas végétarien au moins une fois par semaine aux convives dans le but de diversifier l'apport de protéines et de développer de nouveaux goûts auprès des enfants et des adolescents. Avec beaucoup de pédagogie pour certains groupes, les maîtres et maîtresses de maison proposent un menu sans viande, ni poisson, crustacés et fruits de mer.

Odile, maîtresse de maison de la MFR-CFA de Cholet dévoile, la recette des lasagnes végétariennes. Les élèves en raffolent !

Recette pour 5-6 personnes (habituellement réalisée avec des proportions pour 100 personnes) : Plaque de lasagnes : 170 g. Béchamel : 100 g de beurre, 100 g de farine, 1 l de lait, sel, poivre. Garniture : 600 g de tomates concassées (ou fraîches l'été), 200 g de concentré de tomate, 50 g d'oignons, 250 de courgette, 100 g de fromage râpé, herbes de provence, sel et poivre. Réaliser une béchamel, beurrer ou huiler un plat à gratin et disposer des plaques de lasagnes. Répartir la moitié de garniture et de la béchamel, remettre des lasagnes, garniture et béchamel. Saupoudrer de fromage râpé et cuire 35 minutes à four chaud (200° - Th 7). Bonne dégustation.

Odile Boissinot MFR Cholet
et B. Cloest

Le projet consiste à mettre en place et planter un verger constitué de vingt-deux arbres fruitiers d'espèces différentes. Ainsi, cerisiers, abricotiers, pruniers, pêchers ou encore nectariniers ont trouvé leur place au milieu d'autres essences moins connues du public comme le nashi ou le kaki.

Des thématiques diverses : biologie, citoyenneté, développement durable.

Ce projet s'est inscrit dans une Action Educative Ligérienne soutenue par la région Pays de La Loire et faisait suite à la mise en place d'un jardin en permaculture.

En tant qu'acteurs-citoyens responsables, les élèves ont pu s’approprier de façon concrète les enjeux du développement durable.

Les prochaines étapes seront d'entretenir cet espace et de rencontrer l'apiculteur qui s'occupe du rucher afin de mieux comprendre l'importance de nos insectes pollinisateurs.

Les élèves de 4èmeMFR Montreuil Bellay

Les élèves de BP (Brevet Professionnel) menuiserie de la MFR/CFA de Champigné ont visité l'arboretum du lycée Jules Rieffel, à Saint-Herblain (44). Ils étaient accompagnés de leur formateur de menuiserie, Jacques Bedout, et d'un enseignant du lycée, Emmanuel Bedout.

Le jardin en mouvement

Le principe du jardin en mouvement est de laisser pousser de manière naturelle les végétaux et d'intervenir très peu pour entretenir les espaces et favoriser le développement de la biodiversité. Par exemple, s'il y a un arbre couché, on le taille pour créer un banc et on laisse ensuite la végétation repousser naturellement. Ainsi on utilise les événements qui se produisent pour créer un espace naturel. L'arboretum du lycée est divisé en plusieurs parcelles présentant chacune une grande diversité de végétaux, ce qui offre des paysages riches et très variés. 

Une expérience enrichissante

« Ce qui était intéressant, c'est de découvrir les différentes essences de bois », explique Alexandre Bouin. Les jeunes ont apprécié de pouvoir échanger avec d'autres élèves du lycée, de se retrouver dehors dans la nature, et de découvrir l'aspect vivant des matériaux qu'ils travaillent.

Les élèves de BP menuiserie

MFR-CFA Champigné 

Ce premier épisode raconte notre projet : créer une collection ampélographique, c'est-à-dire une sélection de plusieurs cépages. Dans un premier temps, l'étude du sol a révélé un sol argileux. Cela signifie que le sol va être très difficile à travailler en été et en hiver, la terre va garder l'eau ce qui peut entraîner des risques de maladies. Avec des engins motorisés, le sol a été nivelé.

La collection de cépages

Dans cette collection des cépages ont été choisis non seulement de France mais aussi des pays européens comme le Portugal, l'Italie, l'Espagne, la Suisse. Pour les cépages français dix pieds de gewurztraminer, de riesling, de sylvaner, de pineau gris ont été plantés.

On vous présente ici un rang de raisin de table. Suite au prochain épisode...

Classes de 2nde et 1ère viticoleMFR Chalonnes sur Loire

« Dans le cadre de notre option pratiques culturelles, la commande qui nous a été faite est claire », dit Valentin, « Nous devons réaliser un ensemble de mobiliers destiné au foyer des 3èmes afin d'améliorer encore et toujours le cadre de vie des élèves ».

1ère étape : la conception

Après avoir découvert les différentes techniques pour travailler le carton, les designers ont imaginé et dessiné les futurs meubles et ont réalisé des maquettes réduites de leurs créations.

« Cette première approche n'a pas été simple », confient Elina et Léo. « Il faut être précis et attentif afin de respecter les cotations données ». Nos techniciens en herbe ont utilisé de grands cartons d'emballage, récupérés ici et là. « Le choix, la taille ou le sens des cannelures des cartons est important afin d'avoir une belle finition », précise Luan. « Et également une bonne solidité » confirme Adéla.

2ème étape : la réalisation

Les concepteurs ont assemblé et réalisé les différentes étapes de finition : produit antifeu, imperméabilisation du carton, kraftage des angles et des accros, enduit de lissage et ponçage, peinture et vitrification.

Créer des meubles et recycler le carton en respectant l'environnement, il n'y a rien de tel pour sensibiliser les élèves qui vont faire un carton cette année avec ce projet !

Valentin, Elina, Léo, Luan et Adéla, Seconde GTMFR St Barthélemy d'Anjou

En décembre, les élèves de 3ème 3 ont appris à sublimer l'osier.

Avec l'aide de leur monitrice Florence, les élèves se sont rendus dans la commune de Saint-Martin-du-Fouilloux pour récolter de l'osier à l'aide de sécateurs. Ils ont découvert qu'il existe plusieurs variétés. Le jaune est la variété qui a été récoltée pour l'atelier.

Après avoir coupé l'osier, les élèves ont fait plusieurs paquets qu'ils ont attachés pour former des bottes. Une fois rangé dans le camion, le tout a été ramené à la MFR pour pouvoir les retravailler en suivant les conseils de Florence, leur monitrice. Elle leur a appris à tresser l'osier. "J'ai appris quelque chose que je ne connaissais pas", déclare Ayoub. Avec l'osier, nous avons fabriqué un nid pour les oiseaux ainsi que des paniers pour mettre des fleurs et des fruits. Cette activité a beaucoup plu ! "C'était super bien, j'ai adoré", affirme Moussa.

Classe 3ème 3 MFR La Meignanne

A la MFR de Brissac, travaux manuels et matières générales ne font qu'un.

Lors de leur EPI (Enseignements Pratiques Interdisciplinaires) "Matériaux", les 3èmes ont fabriqué un arbre d'orientation. Ce fut l'occasion de mettre en pratique les disciplines étudiées en classe. Les maths pour le calcul de la surface d'une planche, le français pour la rédaction de textes expliquant leurs projets d'orientation. Textes qui ont ensuite été saisis en cours d'informatique. L'art plastique pour dessiner la forme du fameux arbre. Les élèves de 3ème ont particulièrement apprécié de pouvoir travailler ensemble et de s'entraider. Ceux qui savaient ont pu expliquer aux autres comment prendre les mesures et découper la planche, tout en respectant les consignes de sécurité.

Les 3èmes MFR Brissac

Depuis octobre dernier, la maison familiale propose un enseignement facultatif : "Découverte du makaton".

Cette méthode complète la parole par un signe (geste) et/ou un pictogramme (image). Elle favorise et stimule le développement de la parole auprès de personnes fragilisées (enfants, adultes, seniors) souffrant de troubles de la communication.

Chaque séance d'une heure, qui a lieu une fois par semaine après les cours de la journée, accueille un groupe de 10 élèves de la classe de première Bac Pro SAPAT.

Au cours des échanges en appui sur leurs expériences personnelles et professionnelles, les jeunes développent leurs compétences de communication bienveillante dans une utilisation fonctionnelle.

Ce temps de partage et de découverte est apprécié par les élèves qui, en sortant de cet enseignement, sont fiers de venir transmettre les signes qu'ils ont appris aux formateurs et aux autres élèves.

Elèves de Première SAPATMFR-CFA La Pommeraye

La classe de 4ème et 3ème a cru que la pandémie était finie ; ils ont enfin pu faire du sport . «  C'était très agréable  », a reconnu Landry.

Cela a permis aux jeunes de pratiquer une activité sportive avec les règles sanitaires actuelles dans des bonnes conditions.

La structure Anjou Sport Nature de la Jaille-Yvon est venue faire découvrir des activités de plein-air comme le VTT, le tir à l'arc, l'escalade, la course d'orientation et des mini-raids. « Les animateurs sont vraiment très sympas et c'était une bonne organisation », s'exclame Estéban.

Pierrick et Florian, animateurs à Anjou Sport Nature, ont pu faire découvrir l'activité VTT en réalisant des figures et en manipulant l'engin. Pour le tir à l'arc, les consignes sont plus strictes mais c'était très agréable de retrouver un groupe de jeunes pour pratiquer.

On ne peut plus faire grand chose, alors découvrir d'autres activités c'est chouette. De l'escalade et un koh-lan-Jaille sont prévus en juin. Ces activités sont attendues avec impatience.

La classe de 4ème-3èmeMFR Chalonnes sur Loire

L'objectif principal de la formation BTSA Développement et Animation des Territoires Ruraux à la MFR le Cèdre est la conception et la conduite des projets de service.

Lors de la 1ère année de formation, la commande de la Mairie de St Barthélémy d'Anjou portait sur la réalisation d’un diagnostic pour comprendre les freins de la population au développement du vélo. Après plusieurs échanges avec le groupe, les élus ont retenu l'idée d’une manifestation au sein de la commune pour sensibiliser et informer à la pratique du vélo.

Naissance d'un projet

Ainsi est donc né le projet de 2ème année qui cible trois publics.

Avec les seniors : leur redonner de la motivation à la pratique du vélo en ville, en lien avec le CCAS Pierre Rabhi.

Avec les enfants-familles : Sensibiliser les CM2, accompagnés de leurs parents à la pratique du vélo en mettant en place des activités pédagogiques et ludiques, en lien avec la police municipale.

Avec les étudiants de l’école d'ingénieurs (ESAIP) : Informer pour les aides financières avec des partenaires (FUB, place au vélo, Vianova…) et inciter au port des équipements de sécurité.

La Covid continue
de tout dévaster...

Malheureusement, ces évènements n’ont pas pu avoir lieu en février, contexte sanitaire oblige. Pour pallier, « un dossier nommé “Clé en main” doit être rédigé et remis à la municipalité pour une action future » exprime le groupe qui espère que ces projets pourront aboutir. Pour éviter les regroupements, des solutions ont été apportées comme une vidéo de sensibilisation qui pourra être vue par le plus grand nombre.

Les élèves de BTSA 2 DATRMFR St Barthélémy d'Anjou

Le projet

Début janvier, la classe de troisième d'enseignement agricole s'est lancée dans un nouveau projet, en partenariat avec le dirigeant du camping de la Pommeraye, qui est situé à quelques pas de la MFR. Il consiste à penser puis aménager l'espace des différents animaux du camping (chèvres, alpagas, moutons, etc.) en construisant des structures destinées à leur épanouissement et leur bien-être. L'objectif est de rendre l'espace visuellement plus attractif et agréable pour les clients du camping, mais aussi pour que les animaux puissent s'amuser et s'y sentir bien.

Les missions

Après avoir visité le camping et les différents enclos, la classe s'est lancée dans la recherche d'informations sur les animaux, comme leurs habitudes de vie, puis ont imaginé des aménagements qu'ils pourraient créer. Ils ont présenté leurs différentes idées pour que Mr Thomas puisse décider du projet. Le choix final a été : la création de deux bascules, d'une «  caverne » avec des brosses pour que les animaux puissent venir s'y frotter et enfin la contruction d'un pont. Les élèves ont réalisé des fiches techniques pour connaître les dimensions des structures, le matériel nécessaire, le coût, afin de mener à bien ce projet. Des maquettes ont été réalisées par les élèves pour se projeter plus facilement.

La fabrication

Il ne reste plus qu'à se relever les manches pour construire et installer les structures. Durant les prochaines semaines, les élèves iront fabriquer eux-mêmes les différentes structures, dans le hangar du camping. L'objectif est que tout soit prêt pour le mois de juin afin d'accueillir au mieux les vacanciers cet été.

Les élèves de 3ème EAMFR-CFA La Pommeraye

En formation, les réseaux sociaux sont de véritables alliés, tant au niveau de l’entraide que de l’enrichissement professionnel.

Comment nous aident-ils dans notre quotidien ?

Le plus utilisé au sein de notre groupe est Whatsapp grâce à sa discussion instantanée. Il permet de créer un lien solide entre nous, autant professionnel qu’amical.

Ses atouts ?

Il s'agit d'un outil d’entraide durant les révisions : chacune pose ses questions, expose ses doutes ou partage ses réussites. C'est un moyen d’expression simple pour les personnes réservées. Cependant, cette messagerie peut avoir un aspect envahissant. Heureusement, chacune est libre de participer ou non à la conversation.

Quel outil pour cette fin de formation ?

LinkedIn prend une place grandissante dans notre quotidien : outil de veille et de recherche d’emploi, il permet de constituer notre réseau professionnel et de rester à l’affût d’opportunités. Tout comme Facebook qui nous permet de suivre l’actualité des entreprises. Quelques réticences se font cependant sentir, quant à sa complexité d’utilisation et à la protection des données personnelles.

Les réseaux sociaux sont-ils si bénéfiques ?

Les bons côtés l’emportent largement, notamment pour la pérennité du lien nous unissant.Le groupe Assistante de Gestion des Petites EntreprisesCFP des MFR Jallais

En janvier, les élèves du cycle d’orientation (4^ème/3^ème) ont réalisé des vidéos Tik Tok en cours d’ESC.

Tik Tok est un réseau social très apprécié des jeunes. Il permet de réaliser des vidéos en musique très facilement.

Les élèves, par petits groupes, se sont donc mis en scène et ont créé une présentation puis ils se sont filmés et ont publié leurs vidéos pour faire de la pub pour les portes ouvertes. Ils ont pu ainsi présenter les locaux ou une journée type à la MFR.

La MFR a bien un compte Facebook, mais ce sont plutôt les parents et les anciens élèves qui le consultent. En effet les jeunes utilisent d’autres réseaux sociaux aujourd'hui, et Tik Tok fait partie de leurs favoris. Cela s'est beaucoup développé depuis le premier confinement.

Si la MFR veut attirer les jeunes, elle doit être au top. Ces vidéos avaient donc pour objectif de toucher un maximum de jeunes et leur donner envie de venir aux portes ouvertes.

Les 4/3 du cycle d'orientation ABMFR La Romagne

Lise, formatrice de la MFR, a mis en place des activités pour rendre les mathématiques plus ludiques.

Elle est elle même en formation pour obtenir sa qualification pédagogique.

Deux activités...

Tout d'abord, elle a créé, avec les élèves de 3ème, un jeu de l'oie. Aucune difficulté n'a été rencontrée dans la conception de cette première activité.

Puis un escape game s'est mis en place. Elle a rencontré quelques difficultés... mais le résultat final a répondu à ses attentes.

Ressenti des élèves

Les jeunes de la classe de 3ème EA de la MFR de Beaupréau ont apprécié ces deux activités.

Pour le jeu de l'oie, le seul bémol c'est qu'ils y ont souvent joué ! Comme le dit Ethan : « On en a trop fait ! »

Par contre ils ont adoré créer le jeu de l'oie. Lise, la formatrice, leur a donné les consignes et ensuite ils avaient carte blanche pour créer les cases, les calculs... tout ce qu'il y a dans le jeu.

L'escape game les a énormément intéressés. Le fait de chercher les indices a été très apprécié. Ils n'ont pas trouvé les épreuves difficiles. Le tout était d'être méthodique. Lors de l'épreuve certains prenaient des initiatives à l'image de Raphaël, Quentin et Naël « Bon là les gars on reprend ce que l'on a trouvé pour faire le point. » Ce qui permettait au groupe d'avancer.

Ces activités restent un moment de travail différent. Pour certains, ces outils leur ont permis d'apprendre à calculer différemment. A conserver !

Titouan et Matis 3ème EA

MFR Beaupréau

En ce début d'année scolaire, l'annonce de l'annulation du spectacle de Noël par Henri Germond, directeur, résonne comme un coup de tonnerre dans les oreilles et dans la tête des élèves de 1ères Bac Pro SAPAT qui se voyaient déjà sur le devant de la scène. Outre le côté festif de ces saynètes montées intégralement par les jeunes de Première, le spectacle permet aussi d'obtenir une précieuse note pour le Bac. Il faut donc réagir, rebondir. Selon le principe de Darwin, les élèves s'adaptent à ce nouveau challenge. Ils soulèvent alors les problématiques principales et réfléchissent aux solutions envisageables.

De la pensée à la réalité

L'objectif du module étant la création artistique, les élèves ont alors choisi de faire avec les moyens du bord et de donner une nouvelle vie à des déchets recyclables, tout en envoyant des messages forts. Les groupes se sont formés, les idées ont fusé et les oeuvres ont vu le jour les unes derrière les autres : des poissons en carton pour dénoncer la pollution des océans, des arbres en boîtes de conserve, des branches en plastique et des feuilles en papier... autant d'idées diverses et variées. Mais les thèmes sur l'écologie ne sont pas les seuls abordés, des faits de société sont également travaillés. « Nous sommes motivés par ce projet, car le thème nous plaît et nous voulons passer un message fort contre la violence », disent Jessica, Pauline, Cheyenne et Théo.

La réalisation artistique

La pensée n'a pas de limite contrairement à la technique et au temps alloué, à l'image de Stessy, Eden et Jade pour qui « la réalisation de notre projet sera longue et complexe ». Heureusement, la synergie du groupe permet de palier ces problèmes. Les séances s'enchaînent, les œuvres prennent forme. Les questions techniques laissent la place au doute comme pour le groupe de Samuel, Loanne, Louane et Emma qui s’inquiètent de la clarté de leur message : « J'aurai dû modifier ça, ajouter d'autres éléments... »

Le bilan est positif sur de multiples points comme par exemple, l'esprit de groupe. « Nous avons aimé pouvoir travailler en groupe, avoir un projet en commun », disent Fiona, Clara, et Marion.

En attendant l'oral final, les œuvres seront exposées au regard de chacun. Ainsi, à défaut d’une représentation physique, la promotion des Premières laissera une trace artistique de son passage pour leurs successeurs.

La classe de 1ère Pro Athènes MFR St Barthélémy d'Anjou

Dans le cadre d’un projet d’animation avec Florian, animateur de l’AFOCAL, les élèves de la classe de 3ème 3 de la MFR Les Sources ont pu participer à un atelier pour parler de leurs parcours avant d’arriver en France, tout ça à travers des ateliers graffitis.

Choisir son art

Florian est venu les rencontrer pour proposer la réalisation d'un graffiti sur leurs histoires de vie, leurs arrivées en Europe, puis en France. « Nous aurions pu choisir autre chose, comme écrire des textes, chanter, organiser une journée festive ou autres, mais nous avons préféré traduire notre histoire à travers ce mode d’expression. Nous avons choisi cela car le graffiti est un moyen de délivrer un message et notre message est de dire que nous avons réussi à partir de notre pays, que cela n’a pas été facile, mais que tout est possible pour une vie meilleure. C’est aussi l’occasion de remercier la France pour son accueil. »

Découverte du graffiti

Les élèves ont d’abord été voir différents tags sur Angers, puis ils ont chacun cherché un blaze (leurs noms, surnoms ou pseudos). Ils se sont ensuite entraîné à le grapher sur une feuille dans un premier temps. Puis grâce à Vincent, un grapheur professionnel, ils ont pu s'entrainer sur du film plastique tendu entre deux poteaux.

« Durant les prochaines séances nous allons raconter notre histoire à Florian et imaginer ce que nous allons grapher. Notre projet prend forme et nous avons hâte ».

Classe de 3ème 3MFR La Meignanne

Quand les élèves ne peuvent aller à la médiathèque "la Bulle" de Mazé , la "Bulle" vient à eux…

Simon Lamouret est venu à la rencontre des élèves de 3ème avec ses planches originales de BD, ses livres et son artographe, outil pour projeter les dessins en réalisation.

Ses univers graphiques

Il a raconté comment il construit ses ouvrages : c'est en Inde, en côtoyant les ouvriers du bâtiment que ses histoires ont germé. A partir de l’artographe, il a montré la création des univers graphiques. D’ailleurs, Paul et Thibault disent avoir été surpris « qu’il utilise des formes telles que des fruits ou des objets du quotidien pour dessiner les visages de ses personnages et qu’il faille autant de croquis avant d’arriver au dessin final ».

Simon Lamouret a évoqué son projet sur lequel il travaille en résidence. Florent retient de ce projet « qu’il s’est inspiré de la maison de son voisin » pour créer sa nouvelle histoire.

Un moment riche

Les élèves ont apprécié cette rencontre et ont beaucoup échangé. Nohann a pensé que « c’était intéressant de connaître les techniques utilisées et ses voyages ». Thomas dit que « cela a permis de mieux comprendre ce qu’était le métier de dessinateur ». La MFR remercie Vincent pour sa dédicace personnalisée et peut-être que cette intervention suscitera l’envie de se lancer dans la création !

Les élèves de 3ème

MFR Beaufort en Anjou

Pour la deuxième année consécutive, la rencontre avec les auteurs a eu lieu en distanciel. Le 25 mars, les élèves et Anne-Gaëlle Balpe ont échangé en visioconférence ; Christophe Léon étant malade.

En visio

La distance n’a pas empêché la richesse des échanges. L’auteure a partagé avec beaucoup de simplicité son travail d’écrivain, comment elle a écrit « Underlife » en peu de temps (4 mois) pour répondre à une demande de son éditrice, le travail sur la couverture en collaboration avec l’illustrateur. Elle a écrit environ quatre-vingts ouvrages aussi bien des albums pour jeunes enfants que les romans pour les 10-12 ans ou adolescents. Elle a précisé comment elle vit cette période où la situation sanitaire ne lui permet plus de rencontrer le public, d'aller sur les salons mais se dit 'privilégiée' car les activités prévues en 2020 ont été rémunérées.

Les lauréates

Le Prix Littéraire des MFR est décerné à Anne-Gaëlle Balpe pour « Underlife » et le Prix du Public à Claire Mazard pour « Je te plumerai la tête ».

Un nouveau visuel

Le concours organisé auprès des groupes volontaires a permis à la classe de Terminale Bac Général et Technologique de la MFR de Saint Barthélémy d’Anjou de finaliser leur esquisse avec Fred Sochard, illustrateur angevin. La nouvelle affiche sera dévoilée à la rentrée.Blandine CloestFD des MFR

S'exprimer facilement

Les comédiens de la Compagnie du Poulpe, basée à Chemellier, sont intervenus auprès des 4ème, 3ème, CAP1 Production Service et Restauration et Bac Pro Technicien Conseil Vente en Alimentation. En début d'année, ils ont facilité la cohésion des différentes classes. Des ateliers pour s'exprimer plus facilement devant le groupe, mais aussi pour apprendre à écouter l'autre, leur ont été proposés.

Des ateliers très utiles

Selon les artistes en herbe, le théâtre permet de prendre confiance en eux et d'être plus à l'aise face à l'autre. C'est très utile lorsqu'on se retrouve dans le milieu professionnel, lors des stages dès 14 ans pour les 4ème ou 3ème, devant un client à renseigner dans un magasin pour les Bac Pro TCVA, ou encore face à un client à servir pour les CAP PSR !
Prendre confiance

Très appréciés des élèves, les ateliers autour du regard, de la posture professionnelle, du maintien corporel aident les jeunes à se sentir mieux dans leur corps à un âge où ce n'est pas toujours très facile. « C'est aussi une autre façon de gérer son stress, de se libérer et de vaincre sa timidité », selon Aurélien.

Les Secondes Bac Pro TCVA

MFR-CFA Brissac