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N° 23 - Avril 2022 | www.mfr49.org |
Élection avant l'heure...
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Les 4ème instruisent leurs camarades.
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Marius, président élu avec 51 % des suffrages

Le jeunesse au coeur de l'élection
Les jeunes ont des idées et ils mènent des actions.
En quête de réponses
A quelques jours de l'élection présidentielle, les jeunes sont en quête de réponses dans un contexte d’urgence entre les différentes crises actuelles : situation sanitaire, préoccupation climatique et urgence géopolitique.
Il est une idée reçue qui a la vie dure disant que les jeunes ne s’intéressent pas à la politique.
Si on se réfère à la définition du mot politique qui désigne ce qui est relatif à l’organisation de la société, au collectif, et donc au « vivre ensemble », notre jeunesse est bien au centre du jeu.
Des actions concrètes
L’idée d’une fracture générationnelle ne date pas d’aujourd’hui.
De tout temps, comme par exemple dans les années 1968, la jeunesse a exprimé ses désirs d’évolution de la société, ses désirs de liberté, sa volonté d’être acteur de son avenir, ses envies d’apporter de nouvelles idées.
Les jeunes nous impressionnent par leur besoin de s’investir dans le débat politique en interpellant la société et même en la titillant.
Ce dont ils ont besoin, c’est de voir des actions concrètes pour répondre à leurs préoccupations face à l’avenir : intégration du monde du travail, avenir de la planète, développement durable, préservation des libertés, …
Relever des défis
Et ces idées et ces actions, ils ne les attendent pas, ils y ont réfléchi et les proposent.
Il est donc une évidence : l’avenir ne se décrète pas, il se construit grâce au travail, à l’intégration sociale mais aussi grâce au sport, à la culture, aux échanges internationaux.
En lisant les différents articles de ce journal, vous aurez l’occasion de constater que les jeunes sont prêts à relever tous les défis pour leur avenir.
Bertrand LÉCRIVAIN Président de la Fédération Départementale des MFR et CFP de Maine-et-Loire
Lecture facilitée
Les sigles sont nombreux en Maison familiale rurale. Pour fluidifier la lecture, ceux cités dans ce numéro sont développés :
Bac pro MCV : Métiers du commerce et de la vente (page 15)
Bac pro SAPAT : Services aux personnes et aux territoires (pages 10, 12 et 15)
CAP CSHCR : Commercialisation et services en hôtel-café-restaurant (page 8)
DGER : Direction générale de l'enseignement et de la recherche (ministère de l'agriculture) ( page 8)
EPI : Enseignement pratique interdisciplinaire (page 7)
ONACVG : Office national des anciens combattants et victimes de guerre (page 14)
SNEMM : Société nationale d'entraide de la médaille militaire (page 14)
Qui sera le président de la MFR ?
Après une campagne sans coup bas, les électeurs ont tranché.
Les élections sont lancées. Les candidats ont placardé leur affiche sur les murs de la MFR. Les vidéos du programme ont été visionnées par les élèves et le personnel de l'établissement.
Ainsi, chacun avait en main les éléments défendus par les candidats pour faire son choix démocratiquement.
Deux isoloirs
Pour vivre ces élections comme les vraies élections nationales, une salle de classe a été transformée en salle de vote. Un groupe d'élèves a mis en place deux isoloirs. La mairie de Beaupréau a prêté une urne pour l'occasion. Un sens de circulation a été mis en place, protocole Covid, avec le respect des gestes sanitaires. Des bénévoles ont été nommés pour vérifier les identités, pour gérer l'urne et un dernier pour la signature.
Le vote
Tous les élèves sont venus exprimés leur choix. Romain a apprécié : « On a vu vraiment ce que c'était les élections ». Le personnel présent a pu s'exprimer et pour les absents, des procurations ont été réalisées.
Pour le dépouillement, chacun est resté pour suivre l'opération. Des scrutateurs ont été nommés. La présidente de bureau a clôturé le vote. soixante-cinq votants se sont exprimés. Seulement deux votes blancs et deux nuls ont été comptabilisés.
Le résultat final a donné comme candidat Marius Cherbonnier élu à 50,77 % des voix.
Bravo à lui et à toute son équipe de campagne.
Les élèves de 3èmeEA
MFR de Beaupréau
Les élèves partent en campagne
L'organisation pour l'élection présidentielle a démarré à la MFR de Beaupréau.
Pour coller à l'actualité, la classe de 3ème a mis en place une campagne électorale pour élire le président de la MFR.
Des programmes riches
Le programme de Lilian « Avançons ensemble » s'est mis en place avec "des hauts et des bas". Ils ont travaillé sur le versant social des étudiants mais aussi sur la peine de mort et l'augmentation des salaires.
La liste de Lorys « Vivre sereinement » tournait autour de l'équité sur les salaires, la retraite, la création d'espaces verts et plus de reconnaissance des soignants. Pour Lorys, « le programme a été porté surtout par certains du groupe, plus motivés que d'autres ».
« La France forte ! Vert espoir ! » s'axait surtout sur les hôpitaux, l'environnement, les véhicules électriques, les retraites, le coût de la nourriture. Porté par Arthur, il dit que « le travail d'équipe s'est bien passé ».
Un programme « La France travailleuse » se destinait surtout à l'agriculture française. Marius l'a soutenu car il voulait, précise-t-il, « avec mes ministres défendre notre futur métier ».
Pour Goulven, la campagne s'est orientée vers « Rejoignez-nous et les valeurs de la France renaîtront ». Les points abordés touchaient aussi bien la pollution, que la santé, la justice, les salaires et le service militaire.
La seule candidate de ces élections, Mallory, s'est présentée avec pour slogan : « Avec nous, la sécurité est assurée ». Elle souhaitait défendre le travail pour tous, les produits agricoles, l'équité judiciaire, le service militaire et les stages à l'école.
L'entraide entre classes
Pour Lucas, « le travail avec les premières nous a permis de trouver des idées ». Pour d'autres comme Goulven et Alexis, leur soutien a permis l'élaboration des vidéos de campagne, de « mieux travailler la prononciation ».
La campagne était lancée. Restait, pour les jeunes, à convaincre leurs camarades et le personnel de la MFR appelés aux urnes le 11 février.
Les élèves de 3èmeEA
MFR Beaupréau
Stop au harcèlement scolaire
Madame la présidente, Monsieur le président,
Élèves de 3ème à la MFR de Pouancé, nous avons rédigé cette lettre sur le harcèlement scolaire afin d’attirer votre attention sur la situation dans laquelle se trouve notre pays sur ce sujet.
L'état des lieux en France
À l’heure où nous parlons, des enfants sont victimes de harcèlement scolaire.
Les statistiques d’élèves harcelés sont bien trop élevées. Au total, ce sont environ 700 000 élèves qui sont ainsi harcelés chaque année en France, avec des conséquences plus ou moins graves, selon l’Observatoire de la Santé.
Ce harcèlement se caractériser sous différentes formes : physique, psychologique, virtuel, social, sexuel. Tout acte a des répercussions, autant pour la victime que pour le bourreau. Certes, ces actes de violences peuvent avoir de lourdes conséquences psychologiques sur la victime comme de l’angoisse, de la dépression jusqu’au suicide.
La plupart du temps, l’élève ne va rien communiquer sur son mal-être, de ses problèmes dans son établissement. Il va se renfermer sur lui-même. Et dans certains cas, c’est le corps qui va réagir à sa place. Ce qui est très problématique.
Nos solutions
C'est pourquoi nous sommes à même de vous exprimer nos propositions pour changer les choses : S’il y avait plus de sanctions sévères à l’égard des harceleurs et que le personnel (direction, CPE…) des établissements étaient plus présents envers les victimes, ces dernières se sentiraient plus épaulées et beaucoup plus en sécurité. Les victimes oseraient parler davantage et il y aurait peut-être moins de cas de suicide ou de destruction morale.
Les harceleurs doivent être sévèrement punis. Punis de manière à ce qu’ils ne recommencent plus sous peine d’avoir une sanction plus lourde. Ce qui veut dire que l’on ne doit pas juste les menacer, appeler leurs parents ou prévenir le directeur.
Il faut sensibiliser les élèves, faire des interventions régulières et informer, serait d'autant plus bénéfique. Il faut renseigner les parents d’harcelés sur diverses solutions et noms d’associations pour qu’ils puissent aider leur jeune.
En outre, tout personnel d’établissement scolaire devrait être également sensibilisé et formé, afin de réagir davantage et prendre plus au sérieux les appels à l’aide des jeunes victimes du harcèlement.
C’est la raison pour laquelle nous vous demandons d’instaurer des condamnations plus conséquentes à l’égard des harceleurs et de les appliquer à juste titre.
Notre espoir
En somme, nous vous demandons de prendre en compte notre appel et de faire changer le cours des choses. Nous vous supplions Madame la présidente, Monsieur le président.
Nous vous prions de croire, Madame la présidente, Monsieur le président de la République, en nos considérations distinguées.
Léane, Maëlie, Justine et Emma
MFR Pouancé
Pour un ministère du bonheur
Le vrai bonheur ne dépend d'aucun être, d'aucun objet. Il ne dépend que de nous...
Madame la présidente, Monsieur le président.
Nous sommes en classe de troisième et nous vous écrivons pour vous demander de créer le ministère du bonheur, comme cela a été fait aux Émirats Arabes Unis en 2016.
Même si nous sommes d’accord avec cette citation du 14e dalaï-lama qui dit que le vrai bonheur ne dépend que de nous, nous avons préparé une liste qui pourrait, nous l’espérons, vous aider à contribuer au bonheur de chacun.
Liberté
Nous sommes pour la paix dans le monde mais aussi pour avoir la possibilité de faire ce qu’on aime, vivre de sa passion, faire vivre les petits commerces et les petites entreprises locales. Notre bonheur serait de réussir notre projet d’orientation scolaire et professionnelle mais aussi d’obtenir un diplôme.
Égalité
Nous souhaitons qu’il n’y ait plus d’injustice, que l’égalité femme-homme soit moins fragile, que tout le monde ait de la chance, des richesses et un environnement résidentiel de qualité. Nous voulons que tout le monde puisse prendre le temps de vivre ensemble et manger à sa faim.
Fraternité
Nous ne voulons plus de harcèlement. Nous souhaitons à tout le monde d’être heureux dans sa famille et avec ses amis. Nous sommes pour l’entraide et les services dans chaque maison. Nous voulons pouvoir faire de notre mieux en faveur du bonheur.
Merci à vous de cultiver nos réussites. Vive l’alternance et vive la France !
Les élèves de troisième CMFR Montreuil Bellay
Si demain je m'installe ...
A l'aube du premier tour de la présidentielle, les Terminales Conduite et Gestion de l'Entreprise Agricole transmettent leurs propositions au ministre de l'Agriculture.
Dans le cadre des cours de français, les jeunes ont eu la parole. Ils ont apprécié cette activité car ils ont exprimé leurs points de vue et leurs idées. Le contexte agricole actuel étant problématique, ce travail a permis aux jeunes de se sentir écoutés. Du prix !
La plupart des élèves interrogés ont exprimé le souhait de voir revaloriser le produit de base. Stanislas estime « qu'il est important que les agriculteurs ne soient plus dépendants des aides et puissent vivre pleinement de leur production ».
Stanislas et Nicolas évoquent « le fait que les intermédiaires entre le producteur et le consommateur prennent trop de marges et qu'il serait judicieux de leur imposer une limite ».
Yvain et Maxime proposent que « le prix de vente soit négocié et décidé par l'agriculteur, pour permettre une rémunération juste à l'éleveur ».
Accompagnement
Pour leur installation, les jeunes ont besoin d'accompagnement dans leur projet, d'aide à la prise de décision et d'être écoutés.
Ils aimeraient également que le Ministère de l'Agriculture soit plus à l'écoute des problématiques agricoles actuelles comme l'agribashing, les intrusions dans les élevages, le bien-être animal ou la protection de l'environnement.
Il est aujourd'hui important que ce métier d'agriculteur soit revalorisé car selon Asdine, « c'est notre héritage commun et il est indispensable à la survie de l'humanité ».
Les Terminales
Bac Pro CGEA
MFR Segré
Quel avenir pour l'agriculture ?
Alors que le monde fait face à de nombreuses crises, deux jeunes de CAPa 2 Métiers de l'agriculture, partagent leur vision de l’agriculture de demain. Entre peur d’une évolution trop éloignée de leurs attentes et amour de leur métier, ils se confient.
« J’imagine l’agriculture de demain avec beaucoup de nouvelles technologies pour les outils. Les tracteurs disposeront d’options qui permettront de rouler seul. De plus, tout pourra être contrôlé à distance grâce aux caméras. Il y aura des automotrices qui feront les rations toutes seules, des robots qui repousseront l’ensilage à des moments précis, etc. Le métier va considérablement changer car les agriculteurs ne seront malheureusement présents que pour les réparations des robots, pour emmener les tracteurs dans les champs et pour les vêlages en cas de difficultés. Un des avantages est, qu’enfin, les agriculteurs pourront partir en week-end sereinement car le travail sera correctement effectué par les machines. Tout va se moderniser ce qui augmentera considérablement les prix d'achat mais améliorera la qualité de vie de l’agriculteur. Pour ma part, je ne souhaite pas une telle modernisation car je ne veux pas qu’on m’enlève le plaisir de me lever chaque matin pour aller voir mes vaches ! Je ne supporterais pas l’idée de ne servir à rien et que la machine fasse tout toute seule. Évidemment, exercer le métier d’agriculteur me fait peur car j’ai bien conscience que la rémunération est faible et que tous les prix augmentent notamment celui du fuel. De plus, si les engins agricoles deviennent plus chers, peu d’agriculteurs feront face et cela sera la mort de beaucoup de petites exploitations … »
Lucas Chéné
MFR CFA Chemillé
« Concernant l’agriculture de demain, je pense que des questionnements sur l’utilisation des pesticides continueront d'être abordés. Il faudra trouver des pesticides qui ne détruisent pas la faune ni la flore car les insectes, surtout les pollinisateurs, sont très utiles pour la fertilisation des cultures d’aujourd’hui comme celles de demain. De nouvelles cultures pourraient être mises en avant et que des élevages avec des espèces différentes verront le jour. Nous sommes déjà à une époque où le robot remplace en partie l'homme, notamment avec le robot de traite. Dans le futur, il ne serait pas inconcevable qu'on se fasse remplacer dans la majorité des tâches. L’agriculture ressemblerait plus à une grosse entreprise. Je souhaite sincèrement que l’agriculture de demain offre toujours cette liberté de travailler dans une ferme et non dans une entreprise qui ne pense que production. Il faudrait impérativement garder cette convivialité avec nos confrères agriculteurs et que l’entraide perdure. J'aimerais aussi voir plus de jeunes désireux d'apprendre et de se former sur ce monde agricole si merveilleux. Nous espérons tous, qu'un jour, nos produits soient vendus à un prix juste pour que nous puissions enfin vivre de notre métier. Pour terminer, je souhaiterais que nous soyons davantage valorisés pour notre travail et que nous ne soyons plus montrés du doigt comme des gens qui détruisent la nature à coup de pesticides ! »
Baptiste Rochard
MFR CFA Chemillé
Les terminales disent non aux déchets !
Les jeunes en Productions Horticoles vers de nouvelles lois pour l'environnement.
Face aux gens qui préfèrent jeter leurs déchets par terre que dans une poubelle, il faut réagir !
Pour les commerces, une restriction concernant le sur-emballage, développer le vrac dans les grandes surfaces.
Dans les magasins vestimentaires, réduire la production de vêtements pour favoriser la seconde main en recyclant.
Parlons ensuite des déchets énergétiques : éteindre les enseignes des magasins la nuit et installer des détecteurs pour l'éclairage.
On peut aussi utiliser des lieux abandonnés, pour reconstruire sur les fondations et arrêter de construire sur des terres vierges.
Pour recycler, augmenter le nombre de poubelles de tri dans les villes, et sensibiliser la population sur ce qui peut être jeté en déchèterie de manière à les réutiliser.
Pour faire respecter toutes ces nouvelles règles, des sanctions seront appliquées, afin de financer du personnel pour nettoyer les mers et océans.
Il faudrait sensibiliser les générations futures au recyclage et à la gestion des déchets. Elles participeraient au nettoyage des villes et des plages en incluant une formation dès l'entrée dans le système scolaire, pour ainsi prendre les bonnes habitudes et préserver le paysage.
Auxane, Grégoire, Julia,
Loriane et Stacy
Seconde et Première Bac Pro Productions Horticoles MFR-CFA Chalonnes sur Loire
Stop aux déchets : place à la clean walk !
Fin novembre, des étudiants de BTSA DATR 2ème année ont réalisé une marche de nettoyage. Plus de 70 élèves ont été mobilisés et sensibilisés à cette action.
Aujourd’hui il est important de se soucier de la planète avec le réchauffement climatique, l’environnement et tout ce qui est en lien avec le développement durable. La « clean walk », action mise en place par le vidéaste Benjamin Carboni, semblait le projet parfait pour mettre en avant les valeurs défendues à la MFR.
En effet, ce projet nous a tenus à cœur et nous a appris à mener un groupe de jeunes. Nous avons fait cette action avec des élèves de la MFR pour les sensibiliser à cette cause que nous défendons. Les partenaires étaient la MFR le Cèdre et la Mairie de St Barthélémy d’Anjou.
Une action en deux temps
L’action s’est déroulée en deux temps avec tout d'abord, des échanges et de l’information puis une marche de nettoyage.
Le temps d’information s’est composé d’une présentation générale sur l’environnement et les déchets avec un quizz à la fin. Les élèves étaient très investis vis-à-vis de l’événement et ont montré un grand intérêt au projet et aux valeurs de celui-ci. Des questions pertinentes sont ressorties sur ce temps d’échange.
La marche de nettoyage a permis de récolter plus de 100 kg de déchets.
Cette action a été réalisée en partenariat avec la ville de St Barthélemy qui a assuré la logistique en mettant à disposition une trentaine de pinces, des sacs poubelles. Elle a aussi récupéré la "récolte" pour réaliser le tri, au bon endroit.Lettre ouverte au Président
Les étudiants profitent de la prochaine élection présidentielle pour interpeller le ou la futur·e président·e
« Monsieur le Président de la République. Cette action de nettoyage devrait rentrer dans les programmes scolaires. Nous pensons que chaque jeune doit être sensibilisé dès son plus jeune âge à la pollution qui l'entoure. Nettoyer la nature devrait devenir une action citoyenne pour chacun, à réaliser tous les ans dans le cadre de ses études. Si chaque élève, collégien, lycéen, étudiant nettoyait la nature au moins une fois dans sa scolarité, il y en aurait des kilomètres de rues propres et entretenues. »
Les élèves de BTSA2 DATR
MFR St Barthélemy d'Anjou
L'avenir des produits phyto
Les jeunes de terminale Bac Pro Vigne et vin ont réfléchi aux différentes lois qui permettent de réguler les produits phyto-sanitaires sur les productions.
Désherbage des sols
« Je pense possible l'utilisation des produits de désherbage pour lutter contre les ronces et les mauvaises herbes en modérant les doses pour éviter de trop polluer. Il faut avoir des équipements plus efficaces avec des buses anti-dérive, pour être au plus près des mauvaises herbes » s'exprime Firmin.
Traitement des maladies
Pour le désherbage ou traitement, il est important de mettre des combinaisons, gants et masque pour manipuler en toute sécurité les produits.
Alexis explique : « les exploitations peuvent avoir une aide pour l’achat d’une station météo afin de connaître le temps pour réguler les différents traitements biologiques ou non, cela permettrait une meilleure gestion ».
Firmin, Alexis, Kylian et Martin
Terminales Vigne et Vin MFR-CFA Chalonnes sur Loire
Un forum écologique
Les élèves de 4ème ont sensibilisé des classes de l'établissement sur un sujet encore peu discuté en politique.
Un sujet enrichissant
Fin décembre, les 4èmes ont mis en place un forum sur le Développement durable dans le cadre de l'EPI. Ils ont préparé des activités afin que leurs camarades « apprennent des choses qu'ils ignoraient jusqu'à aujourd'hui » explique Raphaël. L’objectif pour Estevan était de « sensibiliser à faire plus de gestes pour préserver la planète » car malheureusement « on n'en parle pas assez ». Ce forum a eu lieu deux fois, touchant un nombreux public, encourageant les apprenants à « surveiller notre mode de consommation et d'alimentation », affirme Eythan.
Un sujet méconnu
Ainsi, ce forum a mis en avant un sujet peu développé dans la campagne présidentielle. Par exemple, pour Mathis, « le gouvernement ne fait rien pour avoir moins de gaspillage », ou encore « qu'il ne réagit pas assez par rapport à ça », estime Louis. D'autres sujets comme « le braconnage dont on ne parle pas assez » pourrait être abordé, d'après Maxime.
Les 4èmesMFR Cholet de la Bonnauderie
Une économie enfin solidaire !
A l’heure d’élire un nouveau président, les jeunes de la MFR de Chemillé se sont intéressés à une nouvelle forme d’économie : l’économie circulaire.
Afin de comprendre le fonctionnement de l'économie solidaire, les jeunes de 3ème se sont rendus au Cercle Pointu, à Chemillé. Cet espace, dédié à une économie collaborative, permet aux entrepreneurs de développer leurs propres entreprises. Ce lieu polyvalent fait office d’espace de coworking, de stockage ou de domiciliation d’entreprises. En tout : quatorze entreprises y sont hébergées et partagent les locaux.
En partenariat avec Horizon Bocage, les jeunes ont participé à trois ateliers pour mieux intégrer le fonctionnement de cette économie du futur.
L’économie circulaire
Cette nouvelle tendance vise à produire des biens et des services durables tout en réduisant le gaspillage des ressources et des déchets. Pour commencer, les élèves ont assisté à une présentation de l’économie circulaire orientée sur le commerce du bois « Pourquoi acheter du bois à l’autre bout du monde alors que nous en avons à proximité ? » Abordé de manière ludique, les échanges ont été riches. Pour mettre la théorie en pratique, les jeunes ont expérimenté le jeu du Robinson qui montre comment on épuise les ressources de la planète à cause de la surconsommation. Ce fut l’occasion de débattre autour du développement durable et du réchauffement climatique.
La création de nichoir
L’atelier bois "La varlope" permet de réunir adhérents, particuliers ou professionnels pour des créations en bois. Dotés de machines et d’outils divers, les jeunes ont appris les techniques pour construire trois types de nichoirs différents. Tous faits à partir de peuplier local, ces nichoirs seront ensuite rapportés à la MFR, déjà refuge LPO.
La scierie mobile
Créée par Horizon Bocage, une scierie mobile valorise le bois local provenant des agriculteurs ou de particuliers. L’association se déplace également pour scier puis revend ensuite aux particuliers. Très curieux de découvrir ce système encore inconnu, les jeunes ont fait un jeu dans lequel ils devaient reconstituer chaque partie de l’arbre puis ont assisté à différentes techniques de découpes.
Cette journée a été l'occasion pour les jeunes de découvrir une nouvelle façon de consommer et de s’interroger sur une économie plus solidaire basée sur l’échange, l’entraide et bien sûr l’écologie !Les 3èmesMFR Chemillé
A la découverte de Paris 2024
Les 4èmes de la MFR de Segré sont lauréats de l’appel à projet de la DGER : Valoriser la dynamique de l'enseignement agricole autour des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024.
Une classe olympique
En lien avec les matières générales, débats, sensibilisation autour de sujets sociétaux, créations artistiques, pratiques sportives diverses, voyage, etc, les jeux olympiques et paralympiques sont omniprésents pour les 4èmes. Ces derniers sont inscrits en « classe olympique » dans le cadre de la labellisation "Paris 2024" de la MFR de Segré, et vivent une année scolaire sous le signe des valeurs sportives. Ils ont vécu la semaine olympique et paralympique du 24 au 28 janvier, en répondant au défi de Thomas Pesquet : 30 minutes d’activité physique par jour. Une initiative portée par Tony Estanguet afin de lutter contre la sédentarité et qui sera un enjeu majeur dans la scolarité des jeunes Français.
Un entraînement avec Cloé
Le 10 février, les élèves se sont rendus au stade à la rencontre d’une athlète non-voyante. Ils ont posé toutes sortes de questions et vécu une séance avec Cloé, sprinteuse et sauteuse en longueur. Atteinte d’une maladie, elle a perdu la vue il y a quelques années. Elle pratique l’athlétisme avec des rêves de participation aux Jeux Paralympiques.
Les élèves, impressionnés par son autonomie et sa joie de vivre, ont pu se confronter à elle. Par ce biais ils ont été sensibilisés à la pratique handisport et ont compris comment le sport peut faire évoluer les mentalités vis-à-vis des personnes en situation de handicap. D’autres sujets sociétaux ont été abordés en classe : le racisme avec Jesse Owens à Berlin 1936, l’égalité des sexes avec Alice Millat, et Paris 2024 qui seront les premiers Jeux paritaires.
Un voyage à Paris
Les 11 et 12 mai, la classe de 4ème partira à la rencontre des futurs sites olympiques. Les élèves débuteront par les Jardins de Versailles où auront lieu les épreuves d’équitation. Ils enchaîneront avec la visite du Stade de France. Le lendemain, ils longeront la Seine et les monuments historiques qui l’entourent, en imaginant les différentes disciplines qui se dérouleront en plein cœur de Paris. Pour préparer ce voyage, chacun travaillera sur la présentation d’un des sites qui sera visité. En art appliqué, une maquette de Paris est également en élaboration pour visualiser l’ampleur de l’évènement.
Les 4èmes
MFR Segré
Des actions solidaires pour vivre ensemble
La Bonnauderie a mené plusieurs actions sur le thème de l'entraide et du groupe.
Soucieux de la Solidarité, les CAP 2B ont organisé une activité avec l'association Loisirs Pluriels.
La cuisine bienveillante
En février, plusieurs enfants ont été accueillis dans le cadre du chef d'oeuvre des CAP 2B Cuisine-Service. Les élèves ont élaboré un carnet de recettes que les enfants de l'association ont réalisé. Les apprenants se sont présentés dans des vidéos et les enfants de l'association également. Une fois le carnet de recettes réalisé, quatre enfants en situation de handicap ont intégré les cuisines pédagogiques pendant une demi-journée. Ce qui a plu aux apprenants dans ce projet, c'est de prendre vraiment conscience de la situation de ces enfants qui sont souvent mis à l'écart.
Une intégration réussie
Le travail fournit a porté ses fruits. « J’ai adoré cet échange avec les enfants, on s’est vite senti à l’aise et j’étais heureuse de leur faire plaisir » avoue Mélia. Pour Ismaël c'est « le fait d’avoir tout préparé avant, nous étions prêts à les accueillir, c’était un super après-midi » qui est important. D'autres enfants viendront prochainement.
Lettre au président
Cette expérience montre qu'avec une adaptation, les enfants en situation de handicap « peuvent suivre une recette comme tout le monde » précise Mélia. Ainsi les jeunes souhaiteraient plus d'opportunités, de valorisation de ces partages, de l'inclusion. Le handicap ne doit pas isoler. Une idée pour les candidat·e·s à l'élection présidentielle.
Les CAP2 CSHCR
MFR Cholet
Nous voulons plus de culture !
Pour les apprentis CAP1 Production Service en Restauration de la MFR de Brissac, la culture c’est « la Connaissance, l’Union, la Littérature, le Théâtre, l’Universalité, le Respect, l’Enrichissement ».
Ils ont accès à la culture par les cours et les animations proposées à la MFR.
Certains d’entre eux vont parfois au cinéma, lisent des mangas, des bandes dessinées ou regardent des films sur internet mais, selon eux, ce n’est pas suffisant.
Pour que les jeunes puissent se cultiver davantage, ils doivent déjà « comprendre ce qu’est la culture », expliquent Nolhan et Lassana. Comprendre son rôle dans la société, comprendre que se cultiver permet le lien social. Comprendre en quoi lire, danser, aller au théâtre, au cinéma, au musée aide à mieux appréhender le monde qui nous entoure. Ils proposent pour cela « d’organiser une Journée de la culture ». Cette journée serait l'occasion de rencontrer des artistes, de discuter avec eux.
Lucie, Rebecca, Théo et Orléna, eux, aiment particulièrement la musique. Ils proposent que l’Etat organise des « concerts à thème » gratuits pour les jeunes, suivis d’un débat afin d’échanger sur des sujets qui les touchent comme l’écologie, la violence, les réseaux sociaux, les relations amoureuses…
Malina, Salim, Marine et Clément accèdent à la culture sur internet (films, concerts, vidéos de vulgarisation). Pour eux, les programmes culturels n'y sont pas assez nombreux. Ils souhaitent que le ministère de la culture « subventionne de jeunes artistes pour qu’ils se produisent plus facilement en ligne ».
Linda, Clément, Léa et Jayson, eux, pensent que la culture passe par le voyage. Ils proposent que les jeunes puissent voyager plus aisément. Ils pourraient disposer d’un trajet en train ou en avion gratuit par an pour aller à la rencontre de jeunes d’autres régions ou d’autres pays. « Mieux comprendre l’autre, sa culture, c’est mieux le respecter », confie Linda.
Les CAP1 PSR
MFR-CFA Brissac
L'accès à la culture vue par les jeunes
Dans le cadre de l'élection présidentielle, les 3èmeB de la MFR de Champigné ont interrogé leurs camarades sur l’accessibilité de la culture aux jeunes.
Ils se sont intéressés à l'accès à la culture des jeunes en milieu rural. Ils ont réalisé un questionnaire en ligne pour interroger leurs camarades sur leur accès à la culture et les difficultés qu'ils rencontrent.
Les élèves sondés
Trente-neuf jeunes ont répondu au questionnaire. Ils sont âgés de 14 à 17 ans avec 61,5 % de garçons et 38,5 % de filles. Les sondés habitent majoritairement en milieu rural (59 %). La majorité de ces jeunes est mobile avec 95 % possédant un moyen de transport facile (scooter, accès aux transports en commun,...).
Les jeunes et la culture
Le sondage a mis en évidence qu'aujourd’hui les jeunes vont beaucoup plus souvent au cinéma (89 %) ou bien regardent des films sur internet (84 %). Ils sont que très rarement amenés à aller dans des musées, salles de concert (5,1 %) et encore moins les conservatoires ou les bibliothèques (2,6 %). Ils y vont avec leurs amis ou leur famille et peu souvent avec l'école. La fréquentation des lieux de culture précédemment cités est tout de même faible. En effet les sondés ont majoritairement répondu qu'ils vont dans ce type de lieux seulement plusieurs fois par an, très peu, plus d'une fois par mois. La distance peut tout de même être problématique pour s’y rendre car la plupart de ces personnes ont entre 10 et 30 minutes de transport (74,4 %) et pour certaines personnes plus de 30 minutes (25,6 %).
Les barrières à la culture
Seuls 18 % des jeunes ont évalué qu’ils avaient un accès insuffisant à la culture. Ce qui les empêche d’avoir accès à la culture est l’argent pour 49 %, le temps pour 39 %, et leur moyen de transport pour 31 %.
En revanche les jeunes pensent que la crise sanitaire ne pénalise pas les accès à la culture.
Le pass culture
Très peu de jeunes (seulement un sur trois) ont connaissance de l'existence du pass culture qui leur est accessible. Ainsi la réalisation de cette enquête aura permis aux jeunes d'avoir connaissance de ce pass. Les jeunes (67 %) indiquent par la suite qu'avoir accès à ce pass devrait les inciter à aller plus souvent dans des lieux de culture.
Ce sondage a donc mis en évidence que les jeunes ont un accès insuffisannt à la culture car ils n'ont pas forcement connaissance des aides financières qui leur sont proposées.
Les 3èmes B
MFR Champigné
Quelle école pour demain ?
Les élèves de 4ème réfléchissent au futur ministère de l'éducation.
« Moi, futur ministre de l'éducation »Dans le cadre des cours de français en 4ème, les élèves ont réfléchi à quoi pourrait ressembler l’école de demain avec un nouveau ministère de l’éducation. En utilisant leurs intelligences prédominantes et leur jeune vécu, ils ont écrit sur différents thèmes : le prof et le cours idéal, le ministre de demain…Certains y ont réfléchi par groupe, d’autres individuellement, comme Mathéo, (intelligence intrapersonnelle) qui était très inspiré.« Moi, ministre de l’éducation, j’aimerais un meilleur suivi scolaire, qu’on s’adapte mieux à chaque élève pour une bonne réussite. Il faudrait plus de cours pratiques et ludiques et surtout responsabiliser les jeunes ». Plusieurs groupes ont choisi un thème et ont réalisé une affiche. Tout leur travail a été mis en commun et informatisé sur un poster très coloré.
Expression écrite appréciée
Chaque jeune a réalisé un écrit : Flavio souhaiterait que les profs aient l’interdiction de faire des devoirs surprise ! Maëva voudrait plus de sorties dans la nature, des ateliers créatifs.« Je formerais des profs compétents, à l’écoute et ayant un bon sens de l’humour », écrit Louis. Hugo, (intelligence naturaliste), quant à lui, autoriserait des animaux pour occuper les jeunes pendant les pauses. Suite à ce travail, un bilan oral a permis à chaque jeune de s'exprimer : « le contenu était diversifié », confie Diégo. Quant à Shanyce, « elle a trouvé le travail du groupe constructif ». Ils ont terminé cette activité en proposant de nouveaux ministères : e-sport, cuisine, animal et ministère des réseaux.
La classe de 4èmeMFR Jallais
Pourquoi sommes-nous nuls en langues ?
C’est la question que les élèves de terminale ont posé à leur monitrice d’anglais à son retour de mobilité à Copenhague quand elle leur a raconté son expérience. Elle est allée en stage dans une école franco-danoise où elle a rencontré de jeunes élèves parfaitement bilingues.
Une fierté mal placée ?
Alors que le français est la cinquième langue la plus parlée au monde, la France se classe seulement à la vingt-deuxième place sur vingt-six pays européens pour l’apprentissage des langues. Les Français ne seraient-ils pas un peu fainéants pour apprendre une langue ? L'éducation familiale a aussi un impact car soit on estime que ce n’est pas une priorité, soit à l’inverse « on met une trop grande pression aux jeunes et on les dégoûte », constate Emeline. De plus, les langues étrangères ne sont pas suffisamment présentes dans notre quotidien, comme à la télévision où les films étrangers ne sont jamais diffusés en V.O. Et la peur du jugement sur leur faible niveau fait qu’ils n’osent pas parler en anglais !
La faute à nos dirigeants ?
La France est le pays dont la part du budget de l’éducation consacré aux langues est la plus faible. Les choix de langues sont limités en dehors de l’anglais, l’allemand ou l’espagnol. L’apprentissage commence seulement en CP. Les classes de collège ou lycée sont trop chargées, il faudrait dédoubler et augmenter le nombre d’heures par semaine.
Des enseignants mal préparés ?
Les élèves, après avoir partagé leur expérience personnelle, font le constat suivant. Pour eux, les cours ne sont pas assez ludiques. Ils sont trop théoriques et on accorde trop d’importance à l’écrit. « Ce n’est pas forcément la faute des profs, c’est la façon dont ils sont préparés pendant leurs études », pense Typhaine. « Il faudrait plus d’oral. Une langue, c’est fait pour être parlée », conclut Camille.
Les terminales Bac Pro SAPAT
MFR La Romagne
Un échange qui en appelle d'autres
Grâce à Erasmus, les Terminales de la Bonnauderie ont visité le Portugal et reçu les Portugais. Un voyage qui donne envie de plus.
Fin novembre, les élèves de Terminales de la Bonnauderie ont eu la chance de se rendre à Vila Nova de Poiares, petite ville du centre du Portugal, pendant une semaine. Ils ont découvert « ce beau pays qu'est le Portugal », confie Pauline. Les élèves ont visité une entreprise de production d'huile d'olive, un atelier de poterie ou encore une école ; et ainsi découvert les traditions portugaises. Tout cela, accompagné par leurs camarades portugais.
Un accueil chaleureux
Les élèves portugais sont venus en France fin janvier. Ils se sont initiés aux méthodes scolaires françaises en faisant des travaux pratiques de cuisine et boulangerie-pâtisserie, ont découvert le château de Saumur, les halles de Cholet... Les élèves portugais ont également découvert les loisirs comme le bowling. Sur la deuxième semaine, ils étaient en stage de cuisine dans différents établissements du choletais. Ces échanges culturels ne sont pas assez mis en valeur pour les apprentis. C'est un souhait des jeunes avec l'élection à venir.
A refaire
Les retours des élèves sont très positifs sur ce voyage. « C'est une très belle expérience », explique Morgane. Ainsi, un autre échange est dans les tuyaux pour la prochaine année scolaire. Les élèves se félicitent de l'existence d'ERASMUS + et ce que peut apporter l'Union européenne en termes d'échange. Plus de communication sur ce programme serait tout de même la bienvenue. Avis à bon entendeur.
Les élèves de Terminales
MFR Cholet
Découverte d'un autre morceau de France
La MFR de la Bonnauderie a accueilli pendant une semaine des formateurs venant de la MFR de Tahaa Huakine, en Polynésie.
Pour la troisième année consécutive, deux formateurs polynésiens ont posé leurs valises à la Bonnauderie pour une semaine. Les élèves, notamment les internes, ont découvert un autre mode de vie lors de discussions.
Un enseignement précis
« Le mode de vie est très dur. J’ai été surprise de savoir qu’il n'y avait que quarante élèves à la MFR mais je suis tellement impressionnée des moyens qu'ils utilisent pour s’en sortir. Les modes de vies ne sont pas les mêmes. C’est intéressant de voir une autre façon de vivre. Franchement, je suis très contente de les avoir côtoyés, j'en garde un bon souvenir ».
Une vie complètement différente
Le contenu et le format des cours sont également très différents. « Ils doivent prendre un bateau ou un avion pour aller sur une autre île pour pouvoir aller chercher de la nourriture. Ils doivent faire de l'agriculture pour pouvoir manger mais le problème, c'est qu'il fait très chaud ». Pour les emplois, « il n'y a pas beaucoup de travail, il n'y en a que dans l'agriculture ».
Constat : une grande différence de vie entre deux territoires pourtant français, malgré la volonté d'équité souhaitée par les politiques. Cela peut être un élément à prendre en compte durant la prochaine élection présidentielle.
Angie Meyroux
MFR Cholet
Les voyages forment la jeunesse
Des élèves de BTSA 2 Développement et Animation des Territoires Ruraux, sont partis de mi-janvier à mi-février en voyage, par groupe ou en solitaire pour découvrir de nouvelles cultures mais aussi travailler bénévolement dans un environnement inconnu.
Nous étions répartis soit en groupe de deux, ou en solitaire. Certains sont partis au Portugal, d’autres en Normandie, vers Béziers (dans le Sud), dans les Orres, en Bretagne ou encore près de Poitiers. Finalement, peu importe la destination, ce qui compte c'est d'être dépaysé, de faire de belles rencontres, de s'enrichir de cette expérience.
Bien que tout le monde ne soit pas parti à l’étranger, ce voyage a permis de décompresser, de découvrir du pays mais aussi les différentes cultures de chaque région et pour le binôme, de découvrir une partie du Portugal. En globalité, nous avions tous apprécié de faire ce voyage mais ce n’est pas toujours facile mentalement de quitter son chez-soi pendant un mois.
Nous sommes tous convaincus que partir en voyage dans le cadre de l’école est une chance extraordinaire.
Lettre ouverte au Président
Monsieur le Président de la République, nous, les BTSA deuxième année, pensons que faire des voyages devrait être une obligation dans toutes les filières ; que ce soit l'occasion de s'ouvrir à autre chose, une source de questionnement pour se lancer dans la vie active. Les voyages permettent une vraie ouverture d'esprit. Si chaque élève, lycéen, étudiant avait l'opportunité, une fois dans sa scolarité, de quitter son chez soi, franchir les frontières, cela ferait de chacun d'entre-nous des citoyens européens.
Les élèves de BTSA2 DATR
MFR St Barthélemy d'Anjou
Immersion professionnelle en Suède
En janvier dernier, les élèves de Terminale SAPAT sont partis trois semaines en Suède, grâce au programme européen ERASMUS +.
Top départ Accompagnés de deux formateurs, les seize élèves sont partis dans la nuit du dimanche 9 janvier.
Ils ont pris le bus pour Paris puis l’avion pour Stockholm, avant d’embarquer dans le train en direction des villes de Sundsvall et d’Harnosand, dans le nord du pays. Le voyage a été long mais ça valait le coup !
During
Le voyage avait pour principaux objectifs l’autonomie des élèves, l’apprentissage de l’anglais dans la vie quotidienne et la découverte du milieu professionnel dans le service aux personnes et aux territoires en Suède.
Durant les trois semaines, la journée, les jeunes se rendaient en stage dans différentes structures telles que dans une école maternelle, un lycée international, une bibliothèque, un restaurant grec, une salle de sport, etc. Une fois la journée de stage terminée, ils profitaient de leur temps libre, le soir et le week-end, pour visiter la ville et faire des activités.
La mobilité pour tous
Les élèves en sont revenus fatigués mais heureux des souvenirs qu’ils garderont. Les objectifs ont été remplis pour l’autonomie, mais l’anglais reste encore à travailler ! Sans l'aide du programme ERASMUS +, mis en place par l'Europe, cette immersion n'aurait pas été possible. Il semble important que chaque élève ait le droit à la mobilité dans son cursus scolaire, afin de découvrir d'autres cultures, partager des savoir-faire et apprendre les langues internationales.
Marie témoigne : « Je n'avais jamais voyagé à l'étranger sur une longue durée. Le programme ERASMUS + m'a permis de vivre une expérience unique. J'ai pu découvrir le pays, leurs plats, leurs traditions, leur culture. Je pense que cette immersion professionelle m'a fait grandir ».
Amélie Perthué et Manon Jeuland
Terminale SAPAT et monitrice
MFR-CFA La Pommeraye
A vous de jouer
Porter un regard sur l'élection présidentielle peut aussi se faire en jouant.
Les élèves de la classe de 4ème vous proposent la grille qu'ils ont créée.
Horizontal
2 - Chef de l'État français
4 - Espace clos permettant l'anonymat du votant
6 - Permet d'évoquer les idées des candidats
7- Personne élue à l'Assemblée nationale
9 - Fait de ne pas aller voter
10 - Temps passé au pouvoir par une personnalité politique
Vertical
1 - Régime politique avec une personne élue au pouvoir
3 - Il en faut 500 pour se présenter à l'élection présidentielle
5 - Moment pour voter
8 - Au nombre de 12, ils se présentent à l'élection 2022
Classe de 4èmeMFR Cholet
Nos mesures prioritaires
Ils ont 14, 15, 16 ans et sont élèves en classes de 4ème-3ème, CAP ou Bac Pro. Ils livrent leurs souhaits s'ils étaient élus lors de la prochaine élection présidentielle. Entre sérieux, espoir et utopie.
Je créerais
de nouvelles écoles avec des aides pour les personnes atteintes de handicap,
une boutique du PSG, pour rencontrer les joueurs, à la place de l’Élysée.
J’augmenterais
les moyens pour favoriser les échanges scolaires,
les salaires et les retraites en limitant les taxes, les prélèvements,
les exploitations en agriculture biologique.
Je baisserais
les salaires des ministres ou des personnes surpayées,
les coûts pour favoriser l'accès aux soins pour tous,
le prix des carburants.
Je lutterais contre
le manque de logement et les difficultés pour se nourrir dont sont victimes de plus en plus de personnes,
le racisme, les inégalités femme-homme et toutes les formes de discrimination, le terrorisme, les violences physiques et morales,
le réchauffement climatique, la pollution plastique, les voitures polluantes,
la surpêche et l’abattage intensif des animaux,
les abandons d'animaux domestiques,
les fraudes financières.
J’aimerais
stopper les guerres et conflits partout dans le monde,
permetttre aux migrants mineurs d'aller à l'école plus facilement et leur donner des fournitures gratuitement,
développer l'utilisation des voitures électriques,
créer le ministère de l'écoute, de la mode,
donner le sourire aux gens.
Article réalisé avec la contribution d'élèves de Cholet, Doué la Fontaine, Jallais, La Pommeraye, Manon Jeuland et Blandine Cloest
Une bibliothèque plus vivante
L'accès aux bibliothèques de travail et notamment leur attractivité semble à redéfénir pour bon nombre de jeunes. Il faut susciter l'envie pour ces lieux de savoirs.
Le 25 janvier dernier, les élèves de Première de la MFR Les Sources ont été invités à se rendre à la Bibliothèque Universitaire d'Angers. Accompagnés de Laurence Pouliquen, bibliothécaire, ils ont visité le lieu jusque dans ses moindres méandres. Dans le cadre du module documentation, des petits jeux d'initiation à la classification étaient organisés. L'établissement étant avant tout destiné à accueillir des enseignants, des chercheurs et des étudiants, les rayons débordent surtout d'ouvrages à portée scientifique. Il s'agissait pour les jeunes de découvrir le monde de la recherche à travers cette expérience et peut-être faire germer de futures vocations. Pour Marius, ce fut une visite riche en découvertes : « Moi, monsieur, je m'inscris tout de suite ! »
Les plus réticents des élèves ont même été conquis par les lieux, notamment par certains endroits insolites de la bibliothèque. « J'ai adoré l'espace de repos et sophrologie. Il nous faudrait la même chose ! », rapporte Lexane. Pourquoi ne pas marier travail et détente ?
Les élèves proposent donc à l'avenir de rendre les universités, bibliothèques et laboratoires de recherche plus attractifs. Il faut rompre avec l'image austère et inaccessible que ce milieu peut parfois renvoyer. Les locaux devraient être repensés « à l'image de ce qu'il se fait chez Google, avec des toboggans, des flippers et des baignoires de cubes en mousse », explique Lucas. Effectivement, de nombreuses études démontrent que l'environnement de travail est un facteur déterminant pour le développement intellectuel et la rigueur de travail.
Les élèves de Première
MFR La Meignanne
La mémoire sous les drapeaux
Une occasion pour les jeunes d'entretenir le souvenir.
Cette année scolaire a été marquée par l'ouverture d'une classe Défense est sécurité globale au sein de la MFR Les Sources. Cette formation place la citoyenneté et le devoir de mémoire au premier plan. Le 4 mars, les élèves de cette classe Défense et Sécurité Globale se sont rendus au monument aux morts de la commune de la Meignanne pour étudier ce dernier avec le Souvenir Français et la SNEMM et y observer une minute de silence. Pour Léo, « c'était un moment vraiment émouvant et qui donne des frissons ». Puis, ceux-ci ont été initiés à la réalisation de recherches biographiques « afin que la mémoire de ceux tombés pour la France demeure à jamais », précise Nolan.
Pour souligner l'engagement des jeunes, ils se sont vu remettre un drapeau au cours d'une cérémonie organisée, ce même jour, au sein de l'établissement. Suite à la réception de ce drapeau, la MFR en assurera l'exposition, la protection et la présentation lors des commémorations du 11 novembre et du 8 mai.
Lors de cette cérémonie, étaient notamment présents : la délégation militaire départementale, le contrôleur général Hervé Berthouin, le Souvenir Français, la SNEMM, l'ONACVG, les élus locaux et partenaires institutionnels. Le général Jean Philippe Crach, retenu par le conflit ukraino-russe, était représenté par la délégation militaire départementale. « Cela représente beaucoup d'uniformes ! » s'exclame Mariane.
Un devoir collectif
Dans le cadre de l'élection présidentielle, les élèves proposent donc d'inscrire ce devoir de mémoire comme pilier indispensable pour notre pays. Même si la plupart l'ignore, tous les jeunes ont eu au moins un aiëul qui a versé son sang pour que la paix demeure. Pour Tiann, « chacun devrait participer aux commémorations afin que leur sacrifice ne tombe pas dans l'oubli ».
Les élèves de Troisième
MFR la Meignanne
Jeunes, citoyens et engagés
Né en mars 2010 d'une volonté nationale d'impliquer les jeunes dans la société française, le Service Civique permet de découvrir et s'engager dans la vie de la société sur un des dix thèmes prioritaires de la Nation. Les jeunes engagés dans les MFR accompagnent les élèves et apprentis. 10 ans d'investissement dans la réussite des jeunes ont permis de mettre du lien dans les échanges entre ces jeunes.
Engagés dans la thématique "éducation pour tous", les volontaires des MFR de Maine-et-Loire favorisent l’acquisition des fondamentaux de la lecture, de l’écriture, du calcul ainsi que de la méthodologie des apprentissages. Fanny indique « qu'il s’agit d’encourager les jeunes pour leur redonner le goût d’apprendre. ».
Aurélien affirme que « L'accompagnement scolaire sur le travail des plans d'étude consiste à aider les équipes de formateurs dans le suivi personnalisé des élèves, qui le souhaitent ». Enfin, les volontaires en mission de Service Civique contribuent aussi à la mise en place d’actions d’éveil à la citoyenneté, aux valeurs d’égalité et de laïcité, dans le cadre d’ateliers thématiques dans les MFR. Leur engagement constitue un vecteur de la découverte et de l’apprentissage de la citoyenneté. Kévin aime conclure en indiquant que « l'expérience acquise pour préparer des activités de sport, a été un moment fort dans la prise de responsabilité pour l'avenir. »
Aurélien et Fanny MFR Montreuil Bellay
Soirée spéciale Nuits de la lecture
Le 20 janvier, la MFR de la Pommeraye a accueilli, pour la 6ème édition des "Nuits européennes de la lecture", les deux compagnies angevines Métis et Eoliharpe. Comme le thème de cette année était « Aimons toujours, aimons encore ! », ils ont interprété plusieurs poèmes sur le thème de l’amour en ElectrO'Poétic.
La représentation était une performance libre où les spectateurs pouvaient se déplacer et participer en choisissant les numéros des poèmes.
Les élèves de Seconde SAPAT, MCV et des terminales MCV ont assisté au spectacle pendant plus d'une heure. La soirée a été orchestrée par Florent, le musicien, Guillaume, le technicien, Nicolas, le conteur ainsi que Claire, la chanteuse.
Les textes présentés par les compagnies, étaient des textes de Paul Verlaine, Louis Aragon, Andrée Chedid, Alfred Musset, Louise Labé…
A la fin de la représentation, des élèves ont lu des poèmes avec l’aide des artistes.
« J’ai trouvé cette soirée très agréable. A la fin, ils nous ont proposé de partager un poème étudié en classe. J’étais un peu stressé mais quand j’ai commencé à lire le poème au micro, Claire et Nicolas m'ont accompagné et j’ai pu me laisser aller. J’ai pu en lire un deuxième avec plus de facilité. Cela m'a permis de me rendre compte que j’étais capable de beaucoup plus que je ne le pensais », relate Fabrice.
Cette soirée a été suggérée par le BiblioPôle d'Avrillé, partenaire des MFR pour les actions en lien avec la lecture.
Yaëlle et Océane
Seconde SAPAT MFR La Pommeraye
Prix littéraire des MFR
Le 22 mars dernier, cent-cinquante élèves de quatorze MFR ont rencontré trois des cinq auteurs de la 17ème édition.
Des jeunes et organisateurs heureux de retrouver le chemin des rencontres avec les auteurs (les deux éditions précédentes ont eu lieu en visioconférence du fait de la situation sanitaire), une organisation millimétrée, des auteurs et illustrateurs sympathiques, un magicien talentueux et un soleil magnifique : tous les ingrédients sont réunis pour passer une bonne journée. Manon précise : « C'est ma première participation au Prix littéraire. Ce fût une belle découverte. Je n'ai pas lu les cinq livres, mais le fait de rencontrer les auteurs me donne envie de les lire ».
Alyssa a apprécié la disponibilité des auteurs : « Ils ont pris du temps pour nous expliquer comment naissent les histoires qu'ils écrivent, comment ils travaillent, et tout le parcours d'un livre jusqu'à ce qu'il soit en vente. J'ai retenu qu'il faut être patient ! J'ai également apprécié l'activité avec Stéphanie, l'illustratrice ».
Quant à Candice, elle informe : « J'ai hâte de lire le nouveau livre de Lisa. Cette journée m'a donné envie de chercher d'autres livres sur le harcèlement, sujet du roman ».
Et de concert, elles ajoutent : « Nous attendons avec impatience la sélection de l'année prochaine ».
Le Prix des MFR a été remis à Lisa Balavoine pour "Un garçon c'est presque rien" (Ed. Rageot) ; le Prix du Public à Jo Witek pour "J'ai 14 ans et ce n'est pas une bonne nouvelle" (Ed. Actes Sud Junior).
Candice, Manon, Alyssa
Premières Bac Pro SAPAT
et Blandine CLOEST, FD
Le 7ème art à l'honneur
Les secondes et les terminales Bac Pro SAPAT sont allés à la 34e édition du festival Premiers Plans, à Angers, le 25 janvier dernier. Depuis 1989, le festival met à l'honneur des premières oeuvres cinématographiques européennes et permet de redécouvrir de grandes réalisations du patrimoine cinématographique.
Le thème de cette année "l'évasion vers la liberté" a permis aux jeunes de s'interroger sur cette grande notion. C'est également l'occasion de s'intéresser aux lieux culturels de leur territoire. Après une présentation en classe du centre des congrès et de ses fonctions, les jeunes découvrent sur place le nouveau palais fraîchement rénové.
Le premier film sélectionné "Mustang" de Deniz Gamze Ergüven dont l'histoire part d'un simple fait : dans un village reculé de Turquie, Lale et ses quatre sœurs rentrent de l'école en jouant avec des garçons et déclenchent un scandale aux conséquences inattendues. « Quel beau film ! mélange de joie et de pleurs. Pas difficile de suivre cette aventure, malgré le sous-titrage, et de se mettre à la place de ces cinq soeurs », s'exclame Amandine. Ce film a beaucoup ému et captivé les élèves. Il permet de s'interroger sur la notion de liberté et des différences de culture.
Le rideau de fer
Les jeunes terminent leur journée au Cinéma Pathé, après une petite parenthèse historique sur un fragment du mur de Berlin exposé sur le parvis du cinéma. Ils se sont installés pour visionner "Down by Law" de Jim Jarmusch. Autre recherche de liberté, l'évasion d'un trio d'hommes d'une prison de Louisiane. « C'était plus compliqué à suivre et à comprendre, cela nous a moins captivé ». Mais malgré tout, les jeunes ont apprécié cette journée cinématographique qui permet de s'évader du quotidien et d'ouvrir de nombreux débats sur la liberté.Les terminales SAPATMFR Doué en Anjou
