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Les MFR à la page !
Pages 2 à 6
Édito et innovations
Édito sur un élan littéraire qui se poursuit ! Suivi d'actualités de MFR au coeur de la nouveauté : de l'action, de la culture, de l'émotion, du challenge, et de l'innovation au service de jeunes volontaires et dynamiques !
Pages 7 à 11
Prix Littéraire : la Genèse
Dossier spécial "Prix littéraire des MFR". Focus sur un évènement culturel, avec témoignages de fondateurs et ce qui a marqué ses 20 ans d'histoire, jusqu'à cette vingtième édition, au Centre Culturel René d'Anjou.
Pages 15 à 19
Quoi de neuf ?
De la formation dans le secteur de la petite enfance à celle destinée à la production de petits plats mijotés, en passant par les activités culturelles et les échanges avec des acteurs du territoire, jeunes et adultes font part de leurs expériences. Une richesse à découvrir !
Pages 12 à 14
Si on en parlait ?
Prix littéraire 2025. Des auteur.e.s et une lectrice de terminale nous font partager leur vécu, leurs émotions, lors des rencontres de la journée du 27 mars dernier.
Pour clore ce dossier : à vos stylos pour de petits jeux d'esprit sur cet évènement littéraire !

N° 28 - Juin 2025 | www.mfr49.org |
L'élan littéraire des MFR de Maine-et-Loire
20 ans de prix littéraire.
Dans le paysage éducatif et social de notre département, les Maisons Familiales Rurales (MFR) de Maine-et-Loire se distinguent par leur modèle pédagogique unique, alliant formation par alternance et développement personnel.
Elles sont souvent perçues comme des piliers de l'apprentissage professionnel en milieu rural, mais elles sont pourtant bien plus que cela. Quelles que soient les filières agricoles, artisanales ou de services, les MFR proposent aux élèves, depuis 20 ans et à chaque rentrée scolaire, de découvrir ou redécouvrir le plaisir de la lecture en participant à un évènement culturel : Le Prix littéraire des MFR.
Les vertus de la lecture
Les MFR possèdent cette capacité à repenser les approches éducatives, à stimuler la curiosité des jeunes et à leur offrir des outils pour comprendre et interagir avec leur environnement familial et social.
C'est dans ce terreau fertile que la littérature, loin d'être une discipline figée, se réinvente chaque année avec de nouveaux auteurs et nouveaux livres.
Les MFR, par leur proximité et leur cadre familial, créent un environnement propice à cette rencontre de la lecture avec nos jeunes, parfois éloignés des parcours classiques. Ils découvrent alors le plaisir des mots, la puissance d'une histoire, l'esprit critique dans le choix de leur livre préféré. Ce prix littéraire est un véritable levier pour développer l'expression personnelle, le partage d’idées, et la compréhension des autres.
En cultivant le goût de lire et de choisir, les MFR de Maine-et-Loire ne forment pas seulement de futurs professionnels ; elles accompagnent l'émergence de citoyens éclairés, capables de discernement, d'adaptation, d’imagination et de créativité. Ils seront les innovateurs de demain, porteurs d'une culture enrichie par le pouvoir des mots.
Bertrand Lécrivain, Président
Fédération départementale
des MFR et CFP de Maine-et-Loire

Une formation dans l'air du temps
La MFR/CFA de la Bonnauderie a organisé une formation modularisée en un an.
Elle s'adresse à « 11 élèves ayant déjà un CAP boulanger ou pâtissier », explique Erwan. Le contenu change, il y a « beaucoup de visites, des projets de groupes avec une entreprise fictive créée de A à Z », ajoute-t-il.
Une vision différente
Cette méthode permet « d'aborder les choses différemment d'un CAP classique et en étant en petit groupe, c'est idéal pour apprendre », complète Paola. « Si cela était à refaire, je le referai sans hésitation », conclue-t-elle.
Erwan Mizandeau, Paola Romero
MFR Cholet
Des veillées pleines de positif
Les veillées à la MFR/CFA La Bonnauderie sont organisées autour de la positivité avec une nouvelle positive par jour.
Elles sont composées d'activités variées, « comme de la couture, jeux de société, films, création de bougies... » expliquent Juliette et Aïda. De plus « elles suivent l'actualité » ajoute Rose.
« Elles permettent de rassembler différentes classes, découvrir des thèmes comme l'écoresponsabilité et le Vendée Globe », termine Rose. Cette grande variété concerne les sports, la culture générale et permet ainsi d'apprendre beaucoup de choses « et de sortir de la routine des cours », conclue Rose.
Tout cela permet l'ouverture d'esprit, de se relaxer, de rencontrer de nouvelles personnes, d'oser. Ainsi ces veillées, surtout celle du jeudi soir « sans téléphone et la plus longue en contenu », explique Rose, font parties des grands temps forts de l'établissement.
Rose Grégoire, Juliette Rorteau et Aïda Blais
MFR de Cholet
Un vrai jardin méditerranéen
Ces dernières semaines, ça a bougé à la MFR ! Dans le cadre du chantier-école, une trentaine de jeunes en formation se sont retroussés les manches pour créer… un vrai jardin méditerranéen ! Oui, vous avez bien lu : cactus, palmiers, pierres, oliviers – le tout en plein cœur de notre établissement.
Les élèves en formation paysagère et en Productions Horticoles ont œuvré ensemble pour imaginer, construire et planter cet espace 100 % sud. Entre coups de pelle, réflexions sur l’agencement, et rigolades entre camarades, c’était du concret, comme en entreprise !
« Ce projet, c’est l’occasion de mettre en pratique ce qu’on apprend en cours. Cela aura été, entre autre, l'occasion de proposer un jardin à faible besoin en eau. Et franchement, c’est super motivant de voir le résultat de nos mains ! », nous confie la classe de CAPa.
Le jardin est déjà devenu un petit coin de calme et de fierté pour nous tous. Cette expérience a permis à chacun de prendre confiance, d'agir en équipe et de développer ses compétences. Et qui sait ? Peut-être que d’autres espaces verts comme celui-ci verront bientôt le jour à la MFR !
La classe de Première
Productions HorticolesMFR de Chalonnes
Apprendre autrement, c’est possible !
Ici, on apprend autrement, et franchement… ça change tout !
Les classes de 4e et 3e d’orientation pro, c’est pas comme ailleurs.
Déjà, on a une pédagogie flexible : on bouge, on travaille en petits groupes, parfois dehors, parfois en salle. Et oui, la classe en extérieur, c’est pas une blague ! Quand il fait beau, on sort les z'tool, les cahiers… et c’est parti pour une leçon au grand air. Franchement, ça donne envie de s’y mettre.Autre truc super cool : dans notre classe, il y a Tsuki, une chienne trop mignonne et super calme. Elle fait partie du quotidien. Elle nous apaise, et sa présence rend l’ambiance plus zen. Un vrai plus pour rester concentrés. Et puis il y a aussi une salle de sport à disposition. On peut se défouler, se détendre, ou juste prendre soin de nous. Ça change de rester assis toute la journée ! Sans parler des temps de services qu’on fait pour devenir plus autonomes, s’organiser, et surtout… se préparer à la vie pro.
« On ne fait pas que du scolaire, on apprend à devenir des adultes », explique Pablo, en 3e.
À la MFR, on se découvre, on teste des métiers, on gagne en confiance. Bref, une vraie passerelle entre le collège classique et le monde du travail. Une chose est sûre : « Ici, nous ne sommes pas juste des élèves, nous sommes des jeunes qui avancent ».
Maxence, Jules, LouanneMFR de Chalonnes
Découverte des terroirs viticoles
Florent Deslandes, pédologue, avec la classe de terminale Bac pro "Conduite Gestion de l'Entreprise Viti-Vinicole".
De la théorie
La matinée a été consacrée à l'approche théorique du sol (structure, composition...) et a été suivie, l’après-midi, par de la pratique dans les vignes du domaine Belargus où plusieurs fosses ont été creusées.
A la pratique
Augustin Fromageot, pédologue et géologue sur le domaine, nous a rejoint afin d’analyser, avec son collègue et les élèves, la géologie du sol et ses différents horizons.
Des carottages ont ensuite été réalisés par les élèves. La journée fut très enrichissante.
Mieux connaitre les sols permet d'aider la vigne à s'adapter à son milieu. En conséquence, les viticulteurs doivent faire des choix techniques qui permettront au système racinaire de la vigne de bien s'implanter dans le sol.
Bac Pro viticole
MFR de Chalonnes
Salem meilleur apprenti de France
Salem Bahi, apprenti de la MFR-CFA de Brissac en première année PSR (Production Service en Restauration) est devenu le meilleur apprenti de France au concours interne au sein du réseau "Boulangerie Feuillette".
Pour remporter la victoire finale, il a affronté, lors d'une épreuve de 5 heures, 11 autres candidats. Les critères de notation étaient un questionnaire sur l'enseigne Feuillettes (fournisseurs, recettes, techniques de mise en rayon, histoire du groupe et de son fondateur Jean-François Feuillette).
Salem a également été jugé sur la réalisation et la présentation d'une salade César. Bravo à lui pour cette belle réussite.
Les boulangeries Feuillette accueillent depuis de nombreuses années des stagiaires ou des apprentis de la MFR-CFA de Brissac.
Aujourd'hui, le réseau Feuillette compte plus de 80 boulangeries dont plus de la moitié en franchise et de nouveaux projets de développement sont à l’étude.
Cependant, Jean-François Feuillette aime à rappeler que la limite du développement est et sera toujours le maintien de la qualité.
Salem Bahi,
élève de CAP PSR1
MFR-CFA de Brissac
Regards croisés sur la laïcité
Les élèves de première canin-félin organisent une soirée débat sur la laïcité.
Un projet collectif
Pendant plusieurs mois, la classe s'est questionnée, a étudié, appris, fait des recherches sur un sujet qui touche les Français. Le résultat de ce travail s'est traduit par une soirée débat sur le thème de la laïcité, qui s'est tenue le 3 avril dernier.
Retour sur l'organisation
La classe s'est divisée en plusieurs groupes afin d'organiser cette soirée. Les élèves ont levé des fonds, loué une salle auprès de la mairie des Hauts d'Anjou, invité les habitants, familles et professionnels. Ils ont également réalisé la communication autour de l'évènement, fait appel à un service de sécurité. « Ce projet m'a appris à organiser un évènement et à dépasser ma timidité », indique Enola, qui faisait partie du groupe animation de la soirée.
Animation de la soirée
La soirée, menée par Julien Estival, animateur de l'association Un pas de côté, a abordé l'histoire, les lois et les religions en France. Trois intervenants étaient également présents : le prêtre Vianney Bouyer, le président de l'association RALI (Islam) , Jamel Rouichi et Jonathan Berdugo, président de l'ACCI (association israélite) d'Angers. S'en est suivi un moment de partage durant lequel le public a pu poser ses questions ou faire des remarques. Les parents d'élèves et élèves de la MFR ont applaudi le travail effectué. « Nous avons appris beaucoup de choses sur la laïcité et nous aurions aimé en apprendre encore plus », témoigne Bérénice Robert, mère d'une élève de terminale. La soirée a pris fin avec un buffet convivial.
Les élèves de première
MFR de Champigné
Patricia, toujours positive !
Véritable couteau suisse et icône de la MFR CFA de Brissac, Patricia Madrange est secrétaire depuis 19 ans. Elle a également été comptable pendant 10 ans, référente santé sociale en charge de la cellule harcèlement et, depuis peu, facilitatrice certifiée en discipline positive (2 en région Pays-de-la-Loire pouvant intervenir auprès des équipes MFR).
Son rôle est de favoriser l'apprentissage en développant respect, entraide et responsabilité.
Dans le contexte de la MFR de Brissac, elle accompagne l'équipe pour redéfinir un cadre ferme mais rassurant. Elle recherche des solutions pour ne pas laisser un formateur seul face à un apprenant qui refuse les règles.
Elle met également en place des ateliers auprès des jeunes pour travailler la confiance, les compétences et qualités.
Patricia, pourquoi vous intéressez vous à la discipline positive ?
J'aime travailler auprès des adolescents et trouver des solutions pour les aider au mieux.
Pensez-vous que les élèves ont plus de besoins qu'auparavant ?
Ils ont surtout besoin d'être rassurés sur le fait d'avoir des qualités et de trouver de l'écoute et de la bienveillance.
Partricia MADRANGE,
Secrétaire et
Facilitatrice en discipline positive
MFR-CFA de Brissac
1ère édition du concours « Sécateur d'or »
Entretien avec Jérémie, formateur à la MFR de Beaupréau, pour découvrir ce projet.
Mais qu'est-ce que le Sécateur d'or ?
Le Sécateur d'or est un concours à destination de la classe des 1ères Aménagement Paysager. Il a pour but d'aider les jeunes à monter en compétences, se professionnaliser, renforcer leur estime de soi... Quatre équipes de quatre élèves, coachés par un formateur de la filière paysage, ont aménagé un espace de 25 m² sur le thème de "Jardiner autrement".
Quel temps passé sur ce projet ?
Les jeunes avec les moniteurs ont eu une trentaine d'heures pour imaginer, concevoir et réaliser ce carré. J'ai réfléchi seul au projet, puis j'en ai parlé aux collègues de la filière. Estimer le nombre d'heures est impossible.
Quelles réactions ont eu les jeunes ?
Au début, ils étaient enthousiastes à l'idée de faire ce concours. Puis au milieu de la progression, ils ont eu du mal à se projeter. A la fin du projet, les jeunes étaient satisfaits de ce qu'ils avaient réalisé. Il y avait un bel esprit d'équipe, tant chez les jeunes que chez les moniteurs.
Les autres réactions...
Les moniteurs, les parents, les partenaires, les patrons, les membres du CA ... tout le monde était content, satisfait et agréablement surpris.
Autres points à ajouter...
La remise des prix s'est effectuée à l'issue de l'assemblée générale de la MFR. Quel que soit le classement, les jeunes étaient contents de leur place. Comme l'a précisé l'un d'eux, Nolan : « Je n'ai jamais reçu autant de diplômes en une soirée ! ».
Suite aux retours positifs, j'ai le souhait de réitérer ce concours et de le faire perdurer dans le temps. Il a permis aux jeunes de gagner en maturité, de les faire évoluer, d'apprendre. Objectifs atteints ! Durant tout le projet, il y a eu une bonne entente et c'était plutôt bon enfant.
Propos recueillis par
Mathéo Cormerais
1ère Bac Pro AP
MFR Beaupréau
Des boulangers en herbe
Dans le cadre d'un cours sur la "Transformation des produits agricoles", les élèves ont participé à un atelier de réalisation de pain. Ils ont mis du levain, du sel, la farine et de l'eau. Ensuite, ils ont pétri la pâte. Puis, ils ont fait le rabattage de cette pâte, ils l'ont façonnée. Le pain a été précuit. L'activité a été réalisée avec un ancien boulanger, Louis, heureux de partager son savoir-faire.
Pour Emma, « Fabriquer le pain avec toute la classe était trop bien ! J'ai appris plein de nouvelles choses ». Les jeunes ont pu déguster leur pain chez eux, en famille.
Maéva MORILLON, 3ème
MFR Beaupréau
Vive le bien-être résidentiel !
Depuis près d'un an, grâce aux travaux, la MFR de Chemillé a été au cœur de nombreuses innovations. Ces dernières vont permettre une amélioration de la vie résidentielle des jeunes durant leur formation.
Les travaux réalisés présentent deux innovations majeures. Tout d'abord, la mise en place d'un self permettant une meilleure répartition des services, plus de convivialité durant les repas mais également une meilleure gestion des déchets en rendant les jeunes plus responsables sur leur consommation alimentaire. Depuis la mise en place de la nouvelle salle, les jeunes sont ravis de leur espace de repas et l'apprécie grandement comme l'explique Thomas, élève de bac pro : « La nouvelle salle est un super investissement, elle est spacieuse et beaucoup plus calme ! »
Les jeunes ont également pu prendre possession de leurs nouveaux lieux de vie résidentielle. En effet, depuis janvier, tournois de foot, parties de billard et de baby-foot sont de rigueur. La mise en place du City stade et du nouveau foyer leur ont permis de passer du temps ensemble, se défouler et s'aérer l'esprit entre eux mais également avec l'équipe vie résidentielle et pédagogique.
Les élèves,
MFR de Chemillé
Échanges avec les anciens combattants
Les jeunes 3ème de la MFR sur le devant de la scène.
Les élèves de la MFR rendent hommage aux anciens combattants
Le 8 mars dernier, à Angers Place Leclerc, les élèves de la classe de 3ᵉ de la MFR Les Sources ont pris part à la cérémonie commémorative en hommage aux morts civils et militaires de la guerre d’Algérie, ainsi que des conflits au Maroc et en Tunisie. Une journée marquante, vécue avec respect par les jeunes.
Une cérémonie pour se souvenir
La matinée a commencé au monument aux morts, en présence d’anciens combattants, d’élus et de nombreux habitants. Plusieurs élèves ont été directement impliqués en se retrouvant dans le carré officiel de la cérémonie. « J’ai eu l’honneur de tenir le drapeau. J’étais stressé, mais aussi très fier », raconte Jules. Une minute de silence a suivi les discours et le dépôt de gerbes.
Découvrir une partie de l’Histoire
Cette commémoration a permis aux élèves d’approfondir leur connaissance de la guerre d’Algérie. Les échanges avec les anciens combattants ont donné une vraie dimension humaine à cette histoire. En plus de cette journée commémorative, les élèves ont eu la chance d'accueillir à la MFR Daniel Vileboux, président des Anciens combattants d'Algérie, venu partager ce qu'il a vécu dans sa jeunesse.
Une émotion partagée
Pour beaucoup, cette journée a été un moment fort. « C’était très touchant de voir les anciens combattants émus. On sentait que ça comptait vraiment pour eux », témoigne Dylan. Loin d’une simple sortie scolaire, cette participation a permis aux jeunes de ressentir la portée symbolique et affective de la mémoire collective.
Un geste citoyen important
En s’engageant dans cette cérémonie, les élèves ont montré qu’ils étaient sensibles à la mémoire et à l’histoire. « C’est important de ne pas oublier. On doit continuer à faire vivre ces souvenirs », affirme Clément. Pour eux, ce geste citoyen est aussi une manière de contribuer à la paix et au respect entre les générations.
3ème 1 Sécurité
MFR Les Sources La Meignanne
Nathalie m'aide à mieux comprendre
Je m'appelle Tom, je suis élève apprenti et je vous présente Nathalie, mon AVS.
Apprenti en première année de CAP maintenance des véhicules de transport routier (CAP1 MV VTR), je rencontre des difficultés scolaires.
Les semaines où je suis à la MFR, je suis aidé en cours par une auxiliaire de vie scolaire (AVS).
Accueil et inclusion
Les missions de Nathalie sont d’aider à l’accueil et à l’inclusion scolaire les élèves qui en ont besoin.
Elle m’aide à comprendre les consignes en les reformulant, réexplique d’une manière qui me permet de mieux comprendre.
Elle soutient les formateurs en prenant du temps pour m’expliquer, lever les blocages, me pousse à m’appliquer à écrire, limiter mes erreurs d’orthographe.
Elle est aussi présente durant les devoirs et les examens.
Une aide mutualisée
Nathalie peut intervenir sur plusieurs classes de la quatrième à la terminale.
Elle explique bien, elle est à l’écoute et attentive.
Elle nous explique nos erreurs et nous donne des conseils pour éviter d’en faire.
Une réussite
Je tiens à remercier l'AVS qui m’a accompagnée durant mon année de troisième, qui a su me rassurer pour le passage de l'examen, m’expliquer beaucoup de choses dans les matières où j’avais du mal.
Je garderai aussi de Nathalie un bon souvenir.
Tom, apprenti en CAP,
MFR Montreuil Bellay
Dossier spécial Prix Littéraire des MFR 49
Le Prix littéraire : Vingt ans d'histoire et d'émotions à découvrir !
Une attention légitime
Voilà maintenant plus de 20 ans que le Prix littéraire parcourt le temps et l'espace du réseau des Maisons Familiales Rurales de Maine-et-Loire !
Aussi, quoi de plus légitime que de lui consacrer, dans ce journal aiMer FaiRe N°28, une attention toute particulière.
Au sommaire...
Après avoir découvert dans la première page de ce dossier spécial Prix littéraire ce qui constitue les fondements de celui-ci, nous laisserons place aux témoignages de quelques-uns de ses fondateurs. Des temps riches en histoire et en émotions...
Puis, nous vous inviterons à découvrir, dans un pêle-mêle et une double page, ce qui a fait vibrer et voyager les participants de cette grande aventure culturelle.
Nous nous attarderons ensuite sur le prix littéraire 2025. Nous y découvrirons les témoignages des auteur.e.s présent.e.s à cette occasion ainsi que le témoignage d'une jeune de terminale ; une participante assidue aux journées du Prix littéraire qui ne se lasse pas de découvrir et redécouvrir ce qui en fait un succès jamais démenti !
Tester vos connaissances !
Pour clôturer, ce dossier spécial, nous vous invitons à un petit challenge : compléter les grilles de jeux que nous vous proposons en dernière page de ce dossier pour tester vos connaissances.
Toutes les réponses s'y trouvent !
Alors, bonne lecture à toutes et tous !
Michel DUQUENOY
Chargé de mission à la
Fédération Départementale
des MFR de Maine-et-Loire
La genèse d'un prix littéraire départemental
Morceaux choisis : Blandine, animatrice départementale jusqu’en 2022, raconte …
D’une idée à la naissance d’un prix littéraire départemental
Il était une fois une MFR (Gée – Beaufort en Anjou) qui accompagnait ses élèves à la bibliothèque de Mazé chaque semaine. Le directeur de la bibliothèque a suggéré - à l’équipe de la MFR - que les élèves participent au Prix des Incorruptibles. Au cours de l’année 2004-2005, les jeunes de la MFR ont lu et voté mais une seule a pu participer à la remise du Prix à Paris. Déception pour les autres élèves. De cette situation, l’équipe de Gée (Christine, Denis) et la bibliothèque de Mazé (François-Jean) ont proposé à la Fédération Départementale d’organiser un Prix littéraire des MFR. Missionnée sur ce projet, avec Denis et François-Jean, nous nous lancions dans cette belle aventure.
L’organisation du Prix littéraire s’élargit et prend forme
La première sélection de 5 romans jeunesse a été suggérée par les bibliothécaires de Mazé. 10 MFR participent avec une centaine d’élèves.
Le bilan de cette première édition étant très positif, nous avons préparé la 2ème édition dès septembre 2006 en créant un comité de lecture. C’est tout le challenge que nous souhaitions mettre en œuvre : proposer aux adolescents, élèves de l’enseignement professionnel, de s’ouvrir à la culture littéraire et de rencontrer les auteurs.
Avril 2007 : les 5 auteurs sont présents. La seule fois en 20 éditions !
Chaque année, nous essayions d’apporter des nouveautés :
- Mise en place d’une communication avec affiche, marque-page, et création d’un logo en 2008 et à 2 reprises, en 2016 et 2021, avec un artiste local, Téhem puis Fred Sochard.
- Création du Prix du Public (en 2009), destiné aux lecteurs qui ne sont pas élèves des MFR.
- Rencontre avec les auteurs fixée au 4ème jeudi de mars.
- Présentation de la sélection par les bibliothécaires des communes où sont implantées les MFR participantes.
- Accueil des auteurs dans une MFR différente chaque année.
- Mise en place d’activités complémentaires en lien avec la culture le jour de la rencontre (atelier d’écriture, slam, etc).
- Participation de MFR des départements voisins.
- Accueil d’une auteure en résidence (Elise Fontenaille) et l’écriture d’un livre « La beauté du geste » par 110 élèves de 4 MFR.
- Mise en œuvre du quart-d’heure de lecture dans certaines MFR et participation à « La nuit de la lecture ».
De la culture, du voyage et de l’émotion
Combien de fois, les élèves, en rentrant, disaient à leurs accompagnateurs, en parlant des auteurs : « Mais ce sont des gens comme nous ! Ils ont peur eux aussi de ne pas savoir quoi écrire ! Qu’est-ce qu’ils sont gentils et ils nous comprennent ! ». La lecture, au-delà du plaisir et du divertissement, est un moyen extraordinaire de s’ouvrir à d’autres cultures, de voyager dans des lieux, des époques anciennes ou futures, d’exercer un sens critique et exprimer sa propre opinion, développer ses compétences en français, stimuler l’imagination. Bref, la lecture est à consommer sans modération !
Blandine CLOEST(extraits du discours du 27/03/25)
La Bulle, et le prix littéraire prend vie !
Rétrospective sur le Prix littéraire des MFR.
La genèse d'un projet culturel ambitieux
Le Prix MFR a été lancé en 2006. Un projet ambitieux. L’idée est venue conjointement de la MFR de Beaufort-en-Anjou et de la médiathèque La Bulle. Il a pris peu à peu de l’ampleur et a ensuite été piloté par la fédération départementale.
Des bibliothèques, une sélection
Une bibliothécaire participe toujours aux comités de sélections et propose des titres qui lui semblent adaptés. Le BiblioPôle, bibliothèque départementale du Maine-et-Loire, a rejoint le comité du prix MFR en 2013, avec la présence d’une bibliothécaire pour proposer, elle aussi, des titres pour la sélection.
Un partenariat étroit
Plusieurs fois dans l'année, la bibliothécaire de La Bulle accueille les élèves de la MFR de Beaufort-en-Anjou. Chaque premier accueil est dédié à la visite de la médiathèque et à la présentation du prix MFR.
Un prix du public
Pour valoriser ce prix, la médiathèque met en place, chaque année, le prix public. Pour cela, elle achète les livres du prix et sollicite les éditeurs pour multiplier les exemplaires. La médiathèque a également organisé les 10 ans du prix en 2016.
Mathilde BEUREL,
Responsable documentaire
- la Bulle Médiathèque - MAZE
Anaïs Sautier, autrice de « Marseille Bébé »
Engagée et ancrée à Marseille : elle écrit des récits profondément humains.
Anaïs Sautier, autrice de Marseille Bébé, a d'abord exploré divers métiers dans le milieu associatif où elle a travaillé auprès des adolescents en service civique et en insertion professionnelle avec des migrants.
Une vocation découverte
C’est au cours d’un atelier d’écriture qu’elle a découvert sa vocation littéraire. Prolifique, elle écrit principalement pour la jeunesse, en s’inspirant de sa propre vie, de son environnement et des préoccupations des jeunes. Elle anime également des ateliers d’écriture.
Résidant et travaillant à Marseille, son livre « Marseille Bébé » puise son inspiration dans la période du COVID, un moment difficile pour les jeunes, qui ont vécu cette époque de manière variée. Ses personnages sont issus de la réalité des quartiers marseillais où l’espoir persiste malgré les difficultés. « J’aime m’imprégner de mes personnages, les ressentir profondément. », précise Anaïs.
À l'écoute de ses inspirations
« Quand j’écris, je ne connais pas la fin de l’histoire ; je laisse mes inspirations me guider », explique-t-elle. Anaïs Sautier a particulièrement apprécié les échanges qu'elle a eus avec les jeunes lors du prix littéraire. Ils n’ont pas hésité à la questionner sur sa méthode d’écriture, le choix de ses personnages et ses styles littéraires. « Je ne sais pas écrire des livres qui font peur, même si, étant jeune, j’adorais les séries Chair de poule. Je ne serai pas convaincante si j’essayais. Je fais toujours des brouillons manuscrits sur mes carnets et je n’utilise pas l’IA ! » conclut-elle.
Son prochain projet, intitulé « La Nuit Bleue », s'inspire du monde des pompiers, des sirènes, de la police dans les rues de Marseille où les gyrophares illuminent parfois le ciel nocturne.
Valérie Royer
Membre du comité de lecture
du Prix littéraire FD49
MFR Segré-en-Anjou-Bleu
Christine Féret Fleury : 1er prix en 2006
Les MFR ont eu l'honneur d'accueillir Christine Féret Fleury, autrice prolifique et éditrice, qui a remporté le 1er Prix littéraire des MFR en 2006 pour son roman « J’ai suivi la ligne bleue. » Bien qu’elle n’ait pas pu être présente lors de la remise du prix en 2006 en raison d’un lumbago, elle garde un excellent souvenir de cette expérience.
Autrice de plus de 100 livres
Elle s’est d'abord fait connaître pour ses écrits jeunesse, avant de se lancer en 1999 dans la littérature pour adultes. « J’ai écrit plus de cent livres dans des genres variés. Aujourd’hui, je me consacre pleinement à l’écriture. J’ai la chance de coécrire avec ma fille ou d’autres auteurs. Ces collaborations m’apportent de nouvelles perspectives, car chaque auteur a sa propre vision des personnages et de l’intrigue », explique-t-elle. Passionnée par l’écriture, Christine aime également prendre des notes dans des carnets pour ses recherches. « La narration se construit souvent à partir d’une émotion ou d’un événement déclencheur », confie-t-elle, et d’ajouter : « Mon plus beau souvenir reste de savoir qu'une de mes lectrices, profondément touchée par l'un de mes livres documentaires, a décidé de passer son CAPES pour devenir professeur d’histoire. »
Moments précieux de partage
Ravie de cette journée, elle conclut : « J’ai le privilège d’être invitée régulièrement à intervenir auprès des scolaires, ce sont toujours des moments précieux de partage. Je suis enthousiaste de cette belle rencontre avec ces jeunes et j’ai beaucoup apprécié cet échange enrichissant avec vous, les élèves étaient très à l’écoute et curieux. » Son dernier roman, intitulé « Crève cœur » s’annonce prometteur.
Valérie Royer
Membre du comité de lecture
du Prix littéraire FD49
MFR Segré-en-Anjou-Bleu
Anaïs Rabouan : fidèle du Prix Littéraire
Une passion pour la lecture qui ne faiblit pas !
Anaïs Rabouan, élève de terminale Services Aux Personnes et Animation dans les Territoires (SAPAT), à la MFR du Cèdre, participe pour la quatrième fois au prix littéraire. Une rencontre qu’elle ne manquerait pour rien au monde depuis qu’elle a intégré l’établissement. « Je lis toujours les cinq livres proposés par la MFR chaque année, et je viens systématiquement pour échanger avec les auteurs », sourit-elle.
Romans inspirés d'histoires vécues
Passionnée de lecture, Anaïs apprécie tous les genres littéraires, bien que sa préférence aille aux romans inspirés d’histoires vécues. « Je lis entre un à deux livres par semaine, avec toujours de la musique dans mes oreilles. Cela m’aide à me concentrer et à mieux m’immerger dans l’histoire », explique-t-elle.
215 livres dans sa bibliothèque
Sa collection personnelle compte 215 livres, qu’elle aime conserver avec soin. Mais elle pratique aussi les échanges et achète des livres d’occasion, tout en n’hésitant pas à en offrir. Parmi les livres de la sélection de la MFR, deux ont particulièrement retenu son attention. Le premier, « Un garçon c’est presque rien » de Lisa Balavoine (lauréate en 2021), l’a séduit par sa poésie en vers libres et son style d’écriture original. « J’ai vraiment aimé cette façon de raconter l’histoire à travers des chapitres courts et percutants. » Le second, « A corps perdu » de Muriel Zürcher, l’a profondément bouleversée. « L’histoire du personnage m’a tellement touchée que j’en ai rêvé », confie-t-elle.
Une chose est certaine : Anaïs ne lâchera jamais les livres, et sa passion pour la lecture continue de grandir.
Valérie Royer
Membre du comité de lecture
du Prix littéraire FD49
MFR Segré-en-Anjou-Bleu
Jean-Philippe Blondel : Une 3ème fois
Professeur, romancier et voyageur dans l’âme.
Jean-Philippe Blondel, professeur d’anglais à Troyes, sa ville natale, mène une double carrière en tant qu’écrivain, tant en littérature générale qu’en littérature jeunesse. Prolifique, il a publié une trentaine de romans pour la jeunesse et les adultes.
Cette année, il a été choisi pour la troisième fois dans la sélection des MFR, après avoir été retenu pour « Au rebond » et « Brise glace » à deux reprises. C'est la première fois qu'il parvient à se libérer de ses obligations pour rencontrer les jeunes des MFR. « Mes heures de cours rendaient difficile ma présence. Mais cette fois, j’ai fait en sorte de pouvoir être parmi vous », précise-t-il.
Passionné de langues étrangères et de voyages, Jean-Philippe Blondel écrit en s'inspirant souvent de ses élèves et de leur quotidien. « J’ai suivi une classe pendant trois ans, de la seconde à la terminale, et des liens forts se sont créés, notamment à travers les voyages d’étude. Ces derniers m’ont offert un cadeau. C’est pour cela que j’ai écrit « Un endroit pour vivre », un livre qui leur est dédié », raconte-t-il. Ce roman explore la vie des lycéens confrontés à un directeur d’établissement qui, un jour, déclare que le lycée n'est pas un lieu de vie, mais un lieu de travail.
À travers l'Europe
Son livre « Passager de l’été » s’inspire, quant à lui, d’une aventure vécue par sa fille. « Elle est partie avec son ami, un mois en interrail à travers l’Europe, après avoir traversé la période difficile du COVID et cherché à s’évader. J’aurais aimé vivre ce genre d’aventure à son âge, avec la possibilité de voyager librement grâce au pass interrail de 300 €, qui permet de voyager en train en illimité et de loger à moindre coût », explique-t-il. Dans « Passager de l’été », son personnage, Samuel, part à la rencontre des habitants d’Europe pour les interviewer et s’immerger dans leur vie sociale.
Jean-Philippe Blondel est également un grand amateur de voyages, particulièrement en Europe. « J’adore le Danemark et les pays nordiques. C’est pourquoi j’ai écrit ce livre », confie-t-il avec un sourire. Lors de sa rencontre avec les élèves, il a échangé avec certains d’entre eux pour connaître leur pays de rêve.
Lors de cet événement, l’écrivain a été récompensé par le prix du public. « Je suis venu pour cela ! », a-t-il déclaré, tout sourire, en recevant son prix.
Valérie Royer
Membre du comité de lecture
du Prix littéraire FD49
MFR Segré-en-Anjou-Bleu
Ensemble, c'est mieux...
C'était l'intitulé de la première semaine à thème du cycle d'orientation 4e/3e de cette année scolaire.
En début d'année, deux monitrices sont venues présenter de façon originale aux élèves du cycle d'orientation de 4e/3e le thème de la semaine, en jouant un sketch. « On devait deviner le thème et on a trouvé. On a donc travaillé pour apprendre à collaborer ».
Chacun devait trouver sa place au sein du groupe et inventer un scénario. Avec l’aide des intervenants de la compagnie Côté cour, ils ont réalisé des saynètes. Ils ont d'abord fait des jeux pour apprendre à se déplacer sur scène et pour prendre la parole devant les autres. Le jeudi après-midi, ils ont montré leur travail aux élèves sous forme d’une représentation théâtrale. « Ce n'était pas évident de garder son sérieux et gérer son stress devant les autres ! »
Le cycle d'orientation AB
MFR Le Vallon, La Romagne
Discuter sans tabou
À la MFR de la Romagne, une des monitrices est référente Santé Sociale. Son rôle est de discuter avec les jeunes en individuel ou en groupe.
Animation en groupe
Hélène anime des temps de discussion en groupe, dans toutes les classes sur les thèmes de l’adolescence : les conduites à risque, la sexualité, la santé, les troubles du comportement alimentaire, les relations amoureuses, amicales et familiales. Pendant ces temps-là, les jeunes peuvent poser toutes les questions qu’ils veulent. C'est anonyme, donc ils n’ont pas de gêne pour aborder certains sujets, discuter sans tabou et sans jugement. C'est différent des autres établissements… Ce temps-là permet de souffler par rapport aux autres cours et d’apprendre des choses qui concernent les adolescents. Les discussions sont fluides et les règles sont simples.
Entretiens individuels
C'est aussi possible d’aller voir Hélène pour discuter individuellement. Elle écoute et donne des adresses de personnes qui peuvent aider les jeunes si elle-même ne peut pas le faire. Ça leur fait du bien de se confier… Elle peut aussi les aider à communiquer avec leurs parents, comment faire pour leur dire des choses si c’est trop difficile pour eux. « Disons que si on n'a pas le moral ou qu’on vit quelque chose de difficile, on sait qu’on peut aller en discuter avec elle. Ca fait du bien !! ! »
Tom M. et Esteban R. 3e C
MFR Le Vallon, La Romagne
Ouverture d'un CAP Petite Enfance
Depuis septembre, La MFR Le Vallon accueille 18 apprenties en CAP Accompagnant Educatif Petite Enfance (AEPE).
Une formation en petite enfance
Elles sont 18 apprenties, âgées de 18 ans à 28 ans, et elles exercent leur apprentissage au quotidien dans les domaines de la petite enfance (écoles maternelles, crèches, multi-accueils, centres de loisirs et halte-garderie). La formation à la MFR a lieu chaque mercredi ainsi qu'une semaine à chaque période de vacances scolaires. « C'est un rythme que nous apprécions bien. »
Des activités différentes
« Ce début d’année a été marqué, comme le précisent Louise et Rose, par un bel après-midi passé à l’appart chic à CHOLET. C'est un prestataire de coaching en image. » Ce fût pour toutes, un moment de partage et de conseil en image, mais aussi l'occasion d'apprendre à se connaître et faciliter la cohésion du groupe. Un peu plus tard en novembre, elles ont alimenté une mallette de matériels éducatifs pour leurs futures animations auprès des enfants de 0-3 ans : jeux, peluches, perles, livres, etc. Elles ont également organisé une matinée récréative pour les assistantes maternelles du secteur, en partenariat avec le relais petite enfance du CSI Ocsigène, pendant les vacances de la Toussaint.
Des cours variés
Enfin, elles apprécient les cours différents de ce qu'elles connaissaient jusqu'à présent : travail de groupe sur des thématiques variées liées à l'enfance, oral et échange devant la classe, interventions de professionnels de la petite enfance, expérimentation d'activités en extérieur, slam, etc. Elles peuvent ensuite mettre en pratique ce qu'elles ont appris dans leurs structures d'apprentissage. « On a aussi des cours où on doit prendre des notes. C’est varié et cela nous change du lycée. »
Les apprenties AEPE
MFR Le Vallon, La Romagne
Solidaire contre la famine
Afin de contribuer à lutter contre les inégalités, les 3èmes ont apporté leur soutien à une cause.
Dans le cadre d'un projet de classe, les élèves ont organisé une course solidaire au profit de l'association Rêves.
Parrains dans l'effort
Le principe est simple. Elèves et salariés ont participé à une course, chaque tour effectué rapportant un don de la part de leurs parrains.
Comme le souligne Roméo : « Ce n'est pas toujours facile de courir, mais là c'est plus facile de se motiver car on sait qu'on court utilement ». Merci aux 3èmes pour l'organisation de cette belle course.
Les élèves de 3ème
MFR de Doué-la-Fontaine
Mise en place d'un rituel santé
Le lundi à la MFR de Doué, c'est Summer body pour préparer l'été.
Chaque lundi, de 17h45 à 18h45, un créneau est proposé aux élèves pour pouvoir se défouler après les cours.
Du bien-être
Par ce rituel, il s'agit en premier lieu de permettre aux jeunes d'avoir une activité extra scolaire, pour se détendre et pratiquer une activité sportive. Lylou nous dit : « Ce temps nous permet un moment de bien-être, parce qu’on fait du sport et pendant ce temps on ne pense plus à nos problèmes. »
De futurs projets : pour la rentrée prochaine, la salle sera aménagée avec de nouvelles machines, soit achetées, soit offertes par des parents d'élèves. Kyllian propose d’ailleurs « de rapporter du matériel de chez lui ».
Bilan de l'action
De l'avis de tous, ce nouveau service est « vraiment utile, et donne envie. En plus, comme c'est au bon vouloir des élèves, personne n'y voit d'obligation mais plutôt une opportunité. Nous sommes pressés de découvrir la nouvelle salle à la rentrée ».
Classe de 4ème
MFR Doué la Fontaine
Sculpture, place aux émotions !
Abbaye de Fontevraud, des élèves de la MFR de Noyant mettent la main à la pâte.
L'abbaye de Fontevraud
Les classes de seconde SAPAT et Vente ont découvert, les 8 et 30 avril, l’abbaye de Fontevraud.
Au-delà de la découverte de l’abbaye royale et de son musée, les jeune ont pu s’exercer à l’art dans un atelier pratique avec une artiste locale.
Une action éducative ligérienne
M. Roiné, moniteur, a initié cette activité grâce à la mise en place d’une action éducative ligérienne du conseil régional.
Un questionnaire préparatoire a été complété par les jeunes pour les définir sur leurs goûts, leurs centres d’intérêts et leur caractère,…Thème retenu : les masques et leurs émotions.
De la réflexion à la pratique
Le 8 avril fut donc basé sur la découverte du musée et plus particulièrement, des visages de sculpture, des masques funéraires utilisés au cours des âges sur plusieurs continents. Une base de réflexion complémentaire pour passer à la pratique sur un deuxième temps.
Sculpture et créativité
Chaque élève a pu sculpter son masque à partir d’argile et façonner sa création.
A partir d’un support et de leur dossier personnalisé, il ne restait qu’à appliquer de la barbotine puis laisser parler son imagination avec des outils et techniques variées.
Aborder le soi et la relation aux autres
« C’était marrant de plonger les mains dans l’argile et de modeler quelque chose », plaisante Kelly.
Ambre ajoute : « Notre dossier de personnalité nous aidait, avec plein de conseils techniques pour la réalisation ».
Leurs productions seront présentées lors des manifestations à la MFR de Noyant.
De la prison à l'abbaye
La deuxième journée a été centrée sur l’histoire de l’abbaye et ses rôles successifs au cours de l’histoire. Teddy a été surpris par une de ses fonctions : « L’abbaye a été une prison pendant plus d’un siècle dans des pièces appelées des cages à poules ». Un bâtiment impressionnant avec ses jardins et ses cloches que les élèves ont pu faire sonner.
La richesse de l'alternance
Deux jours riches pour chacun et chacune en y intégrant l’alternance avec nos plans d’étude dans le module Enseignement à l'Initiative de l'Etablissement.
Synthèse des articles
de la classe de seconde
promotion 2024 2025.
Les futurs agris à la découverte du caviar
Les secondes CGEA et CAPa 2 ont plongé dans l’univers surprenant de la production de caviar, en mars dernier, au cœur du Périgord.
Immersion aussi gourmande qu’instructive vécue par les jeunes lors d'un voyage d’étude organisé dans le Périgord, du 24 au 28 mars derniers. Si cette région est réputée pour ses paysages verdoyants et sa gastronomie généreuse, elle a surtout réservé une découverte insolite : la filière du caviar.
De la production à l'extraction
Au programme de ce séjour riche en échanges et en découvertes : la visite d’un élevage d’esturgeons, où les apprenants ont pu observer les différentes étapes de production du prestigieux mets, depuis l’élevage des poissons jusqu’à l’extraction et l’affinage des œufs.
Moment fort et insolite de cette escapade : une activité ludique consistant à pêcher à mains nues les mascottes de l’exploitation, deux esturgeons emblématiques prénommés Elon et Donald.
Rires et éclaboussures garantis !
Cette expérience unique a renforcé l’esprit de groupe tout en offrant un contact direct – et un brin sportif – avec les acteurs principaux de cette production d’exception.
« Nous avons réussi à pêcher le plus gros poisson à six ! C'était une expérience drôle où il y avait de la cohésion. » « C'était une bonne expérience, que j'aimerais refaire »
Guidés par un spécialiste, les jeunes ont découvert les exigences techniques et les savoir-faire pointus qu’exige cette filière, tout en partageant leurs propres expériences dans une ambiance conviviale.
Richesse et vocations
Ce voyage a été l’occasion d’élargir les horizons, de réfléchir à la diversification des productions agricoles, et pourquoi pas, de faire naître de nouvelles vocations. Une parenthèse enrichissante, entre tradition agricole et innovation gourmande.
Manon ROBIN, Elève de la MFR de Segré
Clémentine, médaillée d'argent
Clémentine, médaillée d'argent au concours du Meilleur Apprenti de France 2025.
Le 12 avril, Clémentine, élève de 1ère BAC Pro Métiers du Commerce et de la Vente à la MFR - CFA de La Pommeraye, a participé au concours du Meilleur Apprenti de France à Angers, dans les locaux des Compagnons du Devoir.
Une expérience insolite
Durant 3 heures, Clémentine a réalisé une vitrine de 1m80 x 1m50 x 75 cm sur les 3 thèmes : "2035", "une ville de France" et "le bien-être".
Elle a choisi comme ville Saint-Tropez. Elle s’est inspirée de ce thème pour choisir ses vêtements et accessoires autour de la couleur bleu représentant le Sud. Le futur était représenté par des outils digitaux : LED, QR Code, tablette pour l’affichage des prix. Le bien-être, quant à lui, était mis en avant grâce aux matières des vêtements comme le lin et le coton.
Médaillée, meilleure apprentie de France
Son travail a été récompensé par une médaille d'argent aux épreuves départementales. « Je ne pensais pas aller aussi loin. Cette aventure m'a permis de prendre confiance en mon travail et de me dépasser », indique Clémentine. Félicitations !
Clémentine CHÉNÉ,
1ère BAC PRO
MFR de La Pommeraye
Devoir de Mémoire à Oradour
Sur la route du retour d'un voyage d'étude au Pays-Basque, les 64 jeunes des classes de 3ème ont visité le musée du Centre de la Mémoire et le village d'Oradour-sur-Glane, le jeudi 27 mars.
Dans le cadre de l'enseignement d'Histoire, ils ont pu découvrir sur le terrain, les vestiges de la vie quotidienne des années 1940 en plus des actes de barbarie orchestrés par les SS après le Débarquement en France.
« Quand on descend dans le mausolée, ça fait peur, c'est sombre, et puis on voit les noms et les âges des victimes sur les murs. C'est triste. Il y avait même des bébés ! », s'afflige une élève de 3ème.
« Il reste pas grand chose, mais il y avait beaucoup de garages pour un village aussi petit » s'étonne un autre, un peu touché.
Les élèves de 3ème C
MFR de Segré
Vis ma vie de nouveau moniteur
Les six élèves de la classe de 4e de la MFR de Pouancé se sont intéressées à leur responsable de classe, Madame Picaud, tout fraîchement arrivée dans le réseau.
Être monitrice pour vous, c’est quoi ?
Pour moi, être monitrice, c’est accompagner un jeune dans son parcours professionnel et donc, dans son orientation. L’idée, c’est de proposer des modules intégrés dans l’alternance, en s’adaptant un maximum à son niveau scolaire. Jouer sur plusieurs dimensions, humaines, scolaires et professionnelles, est vraiment passionnant !
Quel métier faisiez-vous avant ?
J’ai travaillé dans l’administratif ainsi que la vente. Ce que j’ai le plus apprécié dans mon expérience professionnelle, c’est mon travail dans une torréfaction (transformation du café) et de vendeuse en épicerie fine. Ce que je n’ai pas beaucoup apprécié, c’est d’être derrière mon bureau toute la journée, car je suis une personne très active.
Quelle formation suivez-vous ? Quelle est sa durée ? A quoi sert-elle ?
Cette formation s’appelle la formation pédagogique, elle dure 2 ans. La première année, on découvre les ficelles du métier. La seconde année est dédiée à la rédaction d’un mémoire sur l’activité et la fonction fondamentale du moniteur en MFR. En effet, cette formation est incontournable car elle me permet de développer des compétences professionnelles dans le cadre de l’alternance.
Automne, Elsa, Maëlys,
Eloann, Jade et Alicia - 4e
MFR de Pouancé
Ca bouge en cuisine !
Rencontre avec Marie-Pierre, impliquée activement dans la vie de la MFR de Pouancé
Depuis quand travaillez vous à la MFR de Pouancé ?
Je travaille à la MFR de Pouancé depuis le mois de février 2016, cela fait donc 9 ans maintenant. A l’origine, j’ai été embauchée pour faire le remplacement d’un arrêt de travail. J’ai finalement décroché un CDI de 36 heures hebdomadaires. En parallèle, je travaille comme aide ménagère chez une personne âgée tous les lundis.
Que faisiez-vous avant ?
J’ai commencé à travailler à 15 ans et demi au super U de Pouancé, dans le cadre de mon CAP vente. J’y suis restée pendant 26 ans ! Malheureusement, ma carrière s’est arrêtée lorsqu’un nouveau patron est arrivé. J’ai décidé de quitter mon poste à cause de lui. Ce choix n’a pas été facile pour moi, car j’appréciais le contact avec les gens.
Aimez-vous côtoyer les jeunes ? Pourquoi ?
J’apprécie le contact avec les jeunes car j’aime discuter avec eux, tout particulièrement lorsqu’ils ont quelque chose à me confier.
Quel est votre statut à la MFR au sein de la cuisine ?
Je fais le travail d’une maîtresse de maison sans avoir le statut de ce dernier. Je suis en effet agent de collectivité et cela me convient parfaitement !
Automne, Elsa, Eloann,
Maëlys, Jade et Alicia - 4e
MFR de Pouancé
À l'heure andalouse !
Du flamenco au patrimoine angevin, un voyage interculturel inoubliable pour les jeunes de la MFR Le Cèdre.
Dans un sens...
C’est une belle histoire de rencontres et de découvertes qui a marqué cette année à la MFR Le Cèdre de Saint-Barthélemy-d’Anjou. Tout a commencé avec le départ de nos élèves pour l’Espagne, une première expérience Erasmus+ pour beaucoup d’entre eux. Logés dans des familles espagnoles, ils ont eu l’opportunité de découvrir un mode de vie différent, d’échanger et de créer des liens forts avec leurs correspondants.
Puis dans un autre...Un mois plus tard, du 22 avril au 3 mai, la MFR a eu le plaisir de recevoir, à son tour, un groupe de 15 jeunes espagnols. Hébergés dans les familles françaises, ils ont pu s’imprégner de la culture locale et visiter les trésors patrimoniaux de l’Anjou : abbaye de Fontevraud, Loire-Odyssée, château de Brissac, château d’Angers, tapisserie de l’Apocalypse et musée des Beaux-Arts.
Ce que nous en retenons
Cet échange Erasmus+ est un projet innovant. Cela a été bien plus qu’un simple séjour à l’étranger : c’est une expérience humaine qui a marqué tous les participants. Pour beaucoup, c’était une première immersion dans une autre culture, un défi linguistique et une aventure personnelle. Les jeunes de la MFR ont ainsi découvert l’importance de s'adapter et de la curiosité dans un environnement nouveau.
« Ce séjour m’a permis de sortir de ma zone de confort et de voir que les différences culturelles sont une vraie richesse », témoigne Louis. Cette aventure restera gravée dans les mémoires, et illustre parfaitement la mission de la MFR : accompagner les jeunes à s’ouvrir au monde et à construire leur avenir avec curiosité et confiance.
Classe de 2nde GTMFR Le Cèdre
Des 4ème partagent leurs talents !
A la MFR de la Charmille, les activités d’éducation socio-culturelles ne manquent pas ! En témoignent ces quelques activités novatrices entre 4ème et une école primaire.L’Atelier « Land Art »
Après avoir réalisé une carte mentale sur le Land Art, des groupes élèves de 4ème ont conçu leur propre Land Art. Des créations artistiques affichées pendant plusieurs semaines à la MFR pour le plus grand plaisir de l’équipe.
Avec l’Ecole primaire
Pour expérimenter, concevoir et réaliser différentes formes d’expression artistique, les élèves de 4ème ont créé des cartes de vœux tout en expérimentant l’origami. Après s’être entraînés, ils ont invité des élèves de CE1 à les réaliser. Des élèves ravis de partager ce moment et de repartir avec leur création. Ils ont ensuite préparé des ateliers de création de mandalas, de crackers et d’un escape game. Des activités propres à développer l'imagination, la créativité et le sens de l’organisation. Des activités bien appréciées ! « J’ai bien aimé les différentes activités avec la classe de CE1 parce que l’escape game a permis de s’écouter et de travailler des choses comme les maths mais sous forme de jeux et de faire des activités avec nous qu’ils n’ont pas l’habitude de faire », précise Mallaury.
Les ateliers « Théâtre »
À la MFR La Charmille, les ateliers théâtre, organisés en collaboration entre les cours d'Éducation Socioculturelle (ESC) et de français, ont permis aux élèves de développer leurs compétences tout en s'amusant. Une occasion pour eux de s'exprimer différemment, de travailler en équipe, tout en développant des compétences linguistiques et d’aisance à l'oral. « J’ai bien aimé le théâtre. On apprend à s’écouter. On est au centre de l’attention pendant les saynètes. On pouvait se mettre avec qui l’on souhaitait », nous précise Yannis.
Après plusieurs semaines de séances hebdomadaires, de travail par petits groupes, ils ont préparé des saynètes présentées à la fin de chaque séance. « Le théâtre, j’ai bien aimé car ça nous a permis de jouer un rôle qui n’est pas le nôtre au quotidien et de prendre confiance en nous devant un public. », indique Mallaury.
Un travail de qualité mis en évidence lors du spectacle de l’Assemblée Générale du 3 avril !Les ateliers Marionnettes
La réalisation de projets artistiques se poursuit avec la création de marionnettes. Pour les réaliser, les élèves ont été invités à collecter des bouteilles vides, des bouchons, des boutons, des tissus abîmés ou troués. Une règle : être inventifs pour créer ces marionettes à partir de matériel de récupération. Une occasion de faire découvrir leurs talents de couturiers et de se produire en spectacle devant une classe de maternelle enthousiasmée !
Classe de 4ème
Dans les Mauges, ça mijote local !
Former les chefs de demain dans les Mauges.
Une initiative savoureuse prend forme : une plateforme logistique visant à rapprocher producteurs locaux et services de restauration collective.
Un projet porté par Mauges Communauté pour encourager une alimentation de qualité, locale et durable.
Au cœur du territoire, et déjà actif grâce à l'équipe de restauration livrant les certains restaurants scolaires du secteur, le centre de formation "Le Petit Bois Chauvigné" s'inscrit dans cette dynamique.
L'objectif ?
Des repas sains, savoureux, et bien ancrés dans le territoire.
Pour qui ?
La restauration scolaire, les maisons de retraite ou tout autre service de restauration collective.
Devenir acteur du changement
La formation Cuisinier-Gestionnaire en Restauration Collective (CGRC) est au coeur de cette transformation. Ce titre professionnel de niveau BAC prépare des professionnels capables de piloter un service de restauration collective de A à Z : élaboration des menus, gestion des approvisionnements, production culinaire, encadrement des équipes.
Les compétences acquises permettent de :
- Valoriser les produits locaux,
- Concevoir des menus équilibrés,
- Répondre aux besoins nutritionnels spécifiques,
- Intégrer les principes du développement durable.
Des formation courtes pour aller plus loin :
- Équilibre alimentaire,
- Élaboration de menus,
- Menus végétariens,
- Introduction à la diététique
- Cuisine santé,
- Cuisine responsable et gaspillage alimentaire.
Ces modules s'adressent aux professionnels de la restauration collective souhaitant se perfectionner ou élargir leurs compétences en lien avec les enjeux actuels : alimentation santé et respect de l'environnement
Une cuisine plus saine, plus locale, plus responsable
Grâce à la synergie entre la formation CGRC, les nouveaux modules courts et les initiatives locales, nous formons des professionnels engagés pour une restauration collective moderne, durable et ancrée dans son territoire.
Une belle manière de mettre les pieds dans le plat... local !
Les inscriptions sont ouvertes :
contactez-nous au :
02 41 64 15 65 ou
cfp.jallais@mfr.asso.fr
