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Rencontre avec Stéphane Moulin
Quatre élèves de seconde SPVL ont rencontré l'entraîneur d'Angers-SCO, Stéphane Moulin au centre d'entraînement de la Baumette. Confidences.
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Prof à Dubaï
Lucie Roulière, enseignante au lycée Wresinski l'an passé, a changé d'horizon. Elle enseigne désormais dans un lycée libanais francophone, à Dubaï.
Tous à table au tout nouveau self !
Le nouveau self du lycée a ouvert ses portes le 6 novembre. En plus de nouveaux locaux, il propose de nouveaux menus.
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Chauffeur de l'année 2017
L'Angevin Mickaël Moitel, de l'entreprise Ageneau, a été désigné « Chauffeur de l'année 2017 » par le magazine France Routes, en juin dernier, sur le circuit Bugatti, au Mans.
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TAO c'est le pied !
Depuis la rentrée, le lycée propose un nouveau bac professionnel : le Bac Pro TAO, Technicien en appareillage orthopédique.
Les élèves de la première promotion nous disent leur sentiment.
N° 15 - Janvier 2018 | www.lyceejosephwresinski.fr |
240 lits dans la résidence d'hébergement
La rentrée a vu la résidence d’hébergement ouvrir ses portes aux élèves internes de Joseph Wresinski, Les Buissonnets, le Sacré Cœur et Saint Martin.
Cette magnifique réalisation dispose de 240 lits et nous nous félicitons de sa conception, de sa réalisation, moderne, agréable et spacieuse. Les jeunes semblent apprécier ce nouvel espace. Certes, à la rentrée, il a fallu s’armer de patience, pour que l’ensemble des prestations soit réalisé et opérationnel. Une équipe d’encadrement s’est constituée sous la houlette d’Anne Delahaye, responsable de l’internat. Ils sont cinq adultes se partageant la gestion des élèves le soir, entre études, aide aux devoirs, surveillances et veille la nuit.
Sous ce bâtiment, la restauration a ouvert ses portes au retour des vacances de La Toussaint pour l’ensemble des élèves du site Sainte Marie, pour ce qui est du déjeuner.
Cette résidence d’hébergement est une belle réussite. Elle prendra son envol définitif lors du transfert des élèves actuels du site St Serge dans cet environnement. Parallèlement, la deuxième phase a débuté. Elle va donner naissance sous 18 mois environ aux bâtiments administratifs et pédagogiques. Nous tenons ici aussi à remercier l’ensemble des entreprises qui nous ont suivis sur ce dossier, respectant les délais tout en donnant le meilleur pour permettre aux élèves d’avoir de belles conditions pour travailler et se restaurer.
Je profite aussi de ces quelques lignes pour remercier les élèves et enseignants du lycée qui ont participé activement à l’écriture de ce nouveau numéro.
Je vous souhaite à tous une très belle année 2018, synonyme de sourires, de bonheur et d’espoir.
Thierry MAINGRET
Le 15ème !
Le P’tit Bavard vient de souffler ses 15 bougies. Depuis la parution du N°1 en janvier 2011, les journalistes en herbe ont abordé des sujets variés, sur la vie du lycée en particulier, mais pas que ! . Sous la houlette de Louis Coquin (ex-reporter à Ouest-France) de 2011 à mai 2017, les apprentis journalistes sont depuis la rentrée accompagnés par Claude Saulais, qui a travaillé comme chef de rédaction au Courrier de l’Ouest. Chaque semaine il donne de son temps auprès d'une équipe élargie à trois classes inscrites sur le projet (COIF2, 2SPVL et 2LT) et bientôt une 4ème, les 2TAO qui viendront proposer des articles en anglais.
Un vent de changement souffle donc à la rédaction de Wresinski avec aussi un nouvel outil de travail, la salle de rédaction virtuelle sur le site journaldeslycees.fr : de nouvelles perspectives pour un journal au format numérique en plus de la version papier.
Le comité de rédaction.
Le self nouveau est arrivé !
Depuis le 6 novembre, un self flambant neuf accueille élèves, professeurs et personnels.
Afin de connaître le ressenti des élèves, nous avons interrogé un panel de plus d’une centaine d’élèves. 96 % d'entre eux sont satisfaits des nouveaux locaux. 84 % préfèrent les nouveaux menus aux anciens. C’est donc le côté positif de ce nouveau self.
« Le pain est meilleur »
En revanche, pour 80 % des élèves la nouvelle organisation du self n’est pas satisfaisante en raison des contraintes liées aux déplacements et surtout à l’attente. Certains commentaires reviennent souvent. Du positif surtout : « les locaux sont propres, agréables, on s’y sent bien », « la nourriture est meilleure », « il y a une amélioration dans la présentation des entrées et des desserts » et « les pains sont bien meilleurs qu'avant ».
Quelques commentaires négatifs concernent l’organisation : « le temps de pause le midi est parfois réduit à cause de l’attente », « il n’y a pas assez de distributeurs d’eau » et « les poubelles sont parfois saturées ».
Après celui des élèves, nous avons voulu connaître le point de vue de nos professeurs et des personnels. Ils se disent « satisfaits car le lieu est lumineux et agréable, avec la vue sur le parc. Les gourmands peuvent-ils se reservir ? interrogent certains. Enfin, les assistants d’éducation et certains élèves trouvent qu’il y a « une phase de rodage encore pour les trajets vers le nouveau self car pour l'instant les surveillants doivent courir à droite et à gauche ».
Félise et Prescillia COIF2
Freddy Lafuie, un chef en cuisine
Après avoir interrogé les utilisateurs du self, nous avons voulu en savoir plus auprès du nouveau chef de cuisine.
Comment se passe l’organisation de l’équipe de cuisine ?
« Le personnel est présent de 6 h à 21h. Nous avons deux équipes en une (6-15 h et 11-21 h avec les pauses intégrées). À 6 h, l’équipe du matin démarre avec la préparation des petits déjeuners et celle qui termine à 21 h prend en charge les dîners. »
Comment se fait le choix des menus ? Et le pain est-il du jour ?
« Je m’occupe de la composition des menus. Je travaille avec des fournisseurs pour cela. Ensuite les plats sont préparés au jour le jour. Le pain est du jour. Nous avons trois livraisons, une le matin, une le midi et une le soir. Donc le pain est frais. La commande est ajustée selon la consommation des élèves. »
Faites-vous des menus spéciaux ?
« Oui, nous avons notamment des plats adaptés pour les élèves qui ont des allergies, c’est une obligation. »
Félise et Prescillia COIF2
A la découverte des cantines du monde
Que mange t-on dans les cantines scolaires ? Réponses glanées à travers le monde.
Irlande - C, 17 ans, Kenmare
« Nous avons une cantine mais nous pouvons apporter nos repas. Le temps pour manger étant moins long qu’en France, on mange moins à midi et plus le soir. L’heure du repas change d’une famille à l’autre mais reste tôt (vers 17h30). Nos mets typiques en Irlande sont le « irish stew » (ragoût d’agneau), « cabbage potato »et plein de poissons. Je pense qu’apporter son repas peut réduire le gaspillage car on aime forcément ce que l’on emmène à l’école alors qu'on peut ne pas aimer la cantine. »
Chine - A, 18 ans, Shanghaï
« Notre petit déjeuner est très copieux « riz et pain de viande ». On l'achète dans la rue. Les repas scolaires sont constitués de riz et de bouillon. Il y a peu de viande et de dessert. Les repas typiques sont « xiaolongbao » (sorte de raviolis) et « le canard laqué ». En hiver, on mange des fondues chinoises. Il y a peu de gaspillage car tout monde prend ce dont il a besoin. »
Argentine - B, 24 ans, Buenos Aires
« Comme en France, il y a des restaurants scolaires. Les prix sont abordables. Mais on peut aussi acheter nos repas en dehors de l'université. Le menu comprend du pain et comme plat principal du cassoulet ou des lentilles accompagnés d’un fruit. Pour ce qui est de la nourriture, tout le monde gère pour réduire les restes. Par contre, le restaurant utilise des assiettes et des couverts en plastique ! Il y a beaucoup de gaspillage au niveau de l’emballage. »
Ecosse - A, 37 ans, Aberdeen
« Toutes nos écoles ont des restaurants scolaires. Nos mets typiquement écossais sont le « Haggis » (panse de brebis farcis) le « shortbread » (gâteaux de beurre), le « porridge » (céréale d’orge cuite dans du lait ). Dans la cantine de ma fille, on demande aux enfants ce qu'ils vont manger le jour même pour ajuster les quantités, et éviter le gaspillage. Je pense qu’il y en aurait moins si les enfants apportaient leurs repas. »
Dorian et Alice COIF2
1ers plans, c’est maintenant !
Temps fort de la vie culturelle du début d’année à Angers, le Festival n'a pas son pareil pour révéler les premiers films des réalisateurs européens.
Ce Festival permet de faire découvrir le patrimoine du cinéma grâce à des rétrospectives mettant en valeur la diversité du cinéma européen. Chaque année, les ateliers accueillent une vingtaine de jeunes réalisateurs européens. L’objectif est de leur apporter un soutien au moment de leur passage du court métrage à leur premier long métrage. Ce festival de cinéma qui a lieu chaque année en janvier a vu le jour en 1989 à l’initiative de son actuel délégué général, Claude-Eric Poiroux.
30ème édition en 2018
En 2017, Lambert Wilson était le président du jury des longs métrages et Laurent Larivière celui des courts métrages. Pour cette 30e édition, qui se déroulera du 12 au 21 janvier 2018, les spectateurs pourront notamment assister à une rétrospective Pedro Almodovar.
Julien et Mathieu 2LT
Une rentrée Accroche-Cœurs
Laurence Aline, responsable du pôle culturel d’Angers, raconte l’histoire des Accroche-Cœurs créés en 1999.
Comment choisissez-vous vos thèmes ?
« Jusqu’en 2015 on faisait appel à des intervenants : la compagnie Jo Bitume (jusqu’en 2009) et Aqua Viva. Depuis 2016 nous avons repris la programmation à la mairie. Jacques Humbert s'en charge. Nous faisons des recherches sur Internet et nous allons dans les festivals pour imaginer la scénographie. »
Quel est le but du festival ?
« Promouvoir les arts de la rue sur le territoire. C’est un événement festif à la rentrée pour divertir les Angevins. C’est un vecteur économique car nous travaillons avec beaucoup d’entreprises de la région et aussi avec des personnels qui interviennent sur le festival (80 techniciens angevins). »
Où trouvez-vous l’argent ?
« C’est une volonté politique d’offrir aux Angevins un moment festif pour la rentrée. C’est gratuit pour eux, mais cela a toutefois un coût et c'est donc de l’argent public. »
Margot et Lauryne 2 SPVL
La vie australienne de Maxence
Depuis 2016, Maxence Bélouard vit sur le continent océanien. Pour vivre en tant que Français en Australie c’est très simple. Il faut obtenir un visa et payer la somme de 450 dollars australiens (300 euros). En général, 99 % des demandes de visa faites par des Français sont acceptées.
« A la suite de retours très positifs d’amis et après avoir passé deux ans à Londres, j’avais envie de soleil, et comme, je parlais anglais, l’Australie répondait à mes attentes. » explique Maxence Bélouard, originaire de la région parisienne.
Sur le modèle américain
Pour lui, l'aspect financier n'a pas été négligeable :« Le salaire minimum net en Australie est de 18,50 dollars de l’heure ce qui équivaut à peu près à 13 euros, pas très loin du double de la France. C’est un des gros avantages de ce pays. »
« Le fait de ne pas parler anglais, ajoute t-il, complique certaines démarches administratives. Il faut savoir qu’il y a tellement de Français en Australie que l’on peut très bien avoir une vie sociale sans parler anglais. On peut même exercer des « petits » boulots sans avoir de contact avec les autochtones. »
« En Australie, les paysages sont bien différents de ceux de la France. Les grandes villes sont construites sur le modèle américain. Le centre des villes est assez peu habité. On peut prendre la route pour admirer la campagne et aussi le désert, et ce à perte de vue. »
Julien C. et Théo 2 LT
Mickaël Moitel meilleur conducteur 2017
Mickaël Moitel des transports Ageneau, a été sacré conducteur de l’année 2017.
« Fils et neveu de routier, je connais le camion depuis que je suis né ». Conducteur de 44 ans et résidant à Vern-d’Anjou, Mickaël Moitel travaille depuis douze ans dans le groupe Ageneau, à Saint Barthélémy d’Anjou. Il possède toujours ses 12 points sur son permis de conduire et heureusement car c’était l’une des conditions nécessaires pour défier plus de cent conducteurs venus de toute la France participer au « Challenge du meilleur conducteur », organisé cet été sur le circuit Bugatti du Mans. Après un questionnaire, les participants ont été suivis en temps réel de mai à juin grâce à un boîtier installé dans chacun de leur camion. Ce dernier analysait le freinage, la consommation, la capacité du chauffeur à anticiper sa conduite…« Ce challenge a été une belle aventure car j’ai vraiment pu mesurer mes compétences. Cela a été une belle remise en question. Une telle expérience m’a aussi permis d’apprendre à gérer mon stress. J’ai éprouvé une réelle fierté à représenter mon entreprise » déclare le vainqueur.
Un défi valorisant
Mickaël Moitel a gagné une semaine d’immersion dans une entreprise de transport canadienne, basée près de Montréal. « C’est le rêve de toute une vie. Découvrir ces magnifiques paysages, conduire sur la neige, rencontrer des confrères canadiens ». Pour le récompenser de cette victoire l’entreprise a équipé son camion d’une rampe de phares de trompes et d’enjoliveurs chromés.
Mickaël travaille dans la livraison à domicile pour les particuliers en France. Il livre et dépose devant la porte du client. Ce routier est donc habitué aux manœuvres difficiles, ce qui l’a aidé lors de la finale du concours sur la piste du Bugatti. « Ce fut une belle journée placée sous le signe de l’entraide et de la motivation, valeurs que nous défendons chez Ageneau Group », déclare Charlène Jaunay Ageneau. « Ce type de défi permet de valoriser la profession et tout particulièrement le métier de conducteur » ajoute Philippe Ageneau.
Thimoty et Cyril, 2LT
Le combat de Maxime
Maxime, 16 ans, a été victime d'un accident de scooter, fin août 2016. Depuis, il se bat pour remarcher. Il témoigne.
Fin Août 2016 à Sully dans le Centre de la France, Maxime un jeune adolescent de 16 ans, a été victime d'un accident de scooter. Il explique : « mon accident s'est très mal passé mais je suis en tort. J'étais en scooter. Un manque d'attention de quelques secondes et j'ai grillé le « cédez le passage ». La voiture n'a pas pu m'éviter ». Son accident l'a plongé dans un coma de plusieurs semaines. A l'annonce de l'accident, ses parents étaient très inquiets.
Il se bat pour remarcher
Quand il s'est réveillé il s'est rendu compte qu'il ne se souvenait plus de rien et qu'il ne pouvait plus parler ni marcher. Il est toujours resté fort malgré tout. Depuis un an et demi, il est à l'hôpital : « J'aimerais bien remonter un jour sur un quad plutôt qu'un deux roues » confie t-il aujourd'hui. Le 8 novembre 2017, il s'est levé pour la première fois depuis son accident, grâce à une machine. Aujourd'hui, il se bat toujours pour remarcher un jour.
Enora et Chloé COIF2
Stéphane Moulin face aux élèves
L'entraîneur d'Angers SCO s'est prêté de bonne grâce au jeu de l'interview.
Quel a été votre parcours scolaire avant d'entraîner à haut niveau ?
« J’ai arrêté mes études en terminale pour me consacrer à ma carrière de footballeur. Ensuite j’ai passé mes diplômes pour devenir entraîneur. »
Comment avez-vous ressenti votre nomination à la tête de l’équipe pro ?
« J’ai tout d’abord été surpris, flatté. Ma 1ère année s’est plutôt bien passée. Sachant que nous étions interdits de recrutement, il a fallu s’adapter. »
Qu'avez-vous ressenti lors de la montée en L1 ?
« L'émotion était très forte. C’était un bonheur car la L1 c'est le graal du football français. »
Et lors de la coupe de France l’année dernière ?
« C’était particulier. Nous avons démarré cette compétition sans avoir trop d’ambition, mais nous nous sommes pris au jeu. Ça a été un moment très fort en émotion et différent de la montée en Ligue 1. Jouer au Stade de France n’est pas donné à tout le monde. Même si nous avons perdu, c’était merveilleux. »
Quels sont vos objectifs pour cette année ?
« Comme chaque année, se maintenir en L1, pour faire une 4e saison successive. »
Quelle est votre relation avec les joueurs ?
« Bonne, même si nous ne sommes pas copains. C'est une relation sincère et confiante. Ce n’est pas toujours facile pour eux, car je dois faire des choix qui ne les satisfont pas toujours. »
Quel club aimeriez-vous entraîner si vous n’étiez pas au SCO ?
« Le FC Barcelone pour sa philosophie de jeu. »
Noah, Noémie, Mathieu, Quentin 2 SPVL
Le ciel comme limite
Le parkour, aussi appelé art du déplacement, est une discipline née dans les année 90 dans la banlieue parisienne.
Ses pratiquants sont les Yamakasi, un petit groupe de jeunes de cette banlieue. La discipline prend le nom de parkour grâce à David Belle. Gymnaste et acteur il tourne dans des films qui feront la gloire de cette discipline.
Erwan et Enzo (2SPVL)
Luke Fitzgerald espoir de l’EAB
Luke Fitzgerald est né au États-unis, à Cleveland. Dans sa jeunesse il jouait au football américain. Il aimait ce sport qu'il a pratiqué jusqu’à l'âge de 15 ans. Il a dû arrêter car il n’y avait pas de football dans son école. Comme il mesurait 2,03 m il s’est mis au basket et il a apprécié. Quelques années après il a joué au niveau professionnel en temps qu'ailier fort. Il a joué en Australie de 2009 à 2011. Il est ensuite parti en Allemagne, à Francfort en professionnel B. Il est alors rentré en France à Toulouse, en N2 et récemment, il a signé à l'EAB en N2 également. Il estime que « c’était beaucoup plus dur » pour lui d’apprendre la langue française. Il lui a fallu s'adapter, « car les règles changent énormément entre le basket européen et le basket américain. » Il espère jouer tant qu'il le pourra au niveau professionnel.
Manuel et Simon 2 SPVL
Des élèves de Wresinski en Roumanie
Alexis et Amandine témoignent de leur séjour en Roumanie.
Pourquoi ce voyage ?
« C’était un voyage solidaire qui consistait à réaliser des activités avec des orphelins, des jeunes d’un village, des personnes âgées. »
Cela vous a plu ?
« Je pense que cette question est propre à chacun, mais dans l’ensemble ce voyage fut réussi pour la plupart d’entre nous, élèves de TSPVL. »
Qu'avez vous fait pendant ce séjour ?
« Nous avons proposé des activités adaptées à chaque public, fait des visites touristiques et culturelles et enfin nous avons eu des temps libres afin de profiter des boutiques, et des paysages. »
Quelles sont les conditions de vie en Roumanie ?
« Dans les différentes familles, ils vivent avec le strict minimum mais il donnent tout ce qu’ils ont quand ils accueillent un voyageur. Mais on trouve aussi des villes très développées, avec une population aisée. »
Comment s'organise les orphelinats ?
« Ce sont des établissements qui accueillent des jeunes de 0 à 18 ans quotidiennement. Certains n'ont plus de parents et sont donc vraiment orphelins, mais d’autres enfants connaissent les leurs sans pouvoir habiter avec eux, car les familles sont trop pauvres. »
Quentin B. et Titouan 2 SPVL
La nouvelle vie d'une prof angevine à Dubaï
Lucie Roulière, professeure au lycée Wresinski l’an dernier, enseigne aujourd'hui à Dubaï dans un lycée libanais francophone. Elle nous fait part de son expérience.
Décrivez-nous votre école
« L'enseignement va de la maternelle au lycée. Il y a 1 300 élèves environ, tous francophones. »
Comment s'organisent les journées à Dubaï ?
« En 8 périodes de 50 minutes. Les élèves travaillent du dimanche au jeudi, sauf le mercredi après-midi où ils font des activités. Leur week-end se déroule les vendredis et samedis. En tout, ils ont 38 heures de cours. Les journées commencent à 7 h 50 par 5 minutes d’hymnes (libanais, émirien, français) et se terminent à 15 h 30. »
Y a t-il beaucoup de différences avec l’éducation en France ?
« Oui. Les élèves, dans mon établissement, apprennent trois langues (le français, l'anglais et l'arabe). Ils portent un uniforme : polo blanc et short bleu marine pour les garçons, et jupe-short bleue marine pour les filles. Ils ont également une tenue adaptée pour le sport. Il n'y a pas de self : les élèves emmènent leur lunch box et déjeunent dans une grande salle de l'école.
Les jours fériés et les vacances scolaires ne sont pas les mêmes qu'en France. Les jours fériés sont ceux du calendrier musulman, particulièrement celui des Émirats Arabes Unis. Il y a également quelques jours fériés par rapport au Liban. Pendant la période du Ramadan, tous les cours se terminent à 13 h 15. Les écoles à Dubaï sont très chères : 6.000 € l’année . »
L'expérience de Lucie Roulière pourra sans doute faire des émules. Selon « Courrier International » (juillet 2016), « des milliers de postes d’enseignants sont à pourvoir aux Émirats arabes unis. Les conditions de travail y sont souvent avantageuses. »
Tiffany, Maëlle COIF2
« Je préfère la France »
Ils cherchent un avenir. Bien souvent au péril de leur vie. Aboubacar, élève au lycée d’origine guinéenne est l’un d’eux.
Aboubacar âgé de bientôt 20 ans vient de Guinée. Il est arrivé en France il y a deux ans. Joueur de football à l'Intrepide d’Angers en DRH, il est à 100 % supporter du Real Madrid. Dans son pays, il avait des « problèmes personnels et familiaux » suite au décès de son papa. "Il y a de très grosses différences avec la Guinée. La France est belle et accueillante, j’aime être là ».
Pauline et Clara COIF2
Margot ange gardien
Margot, jeune lycéenne à l’humour débordant est en formation Bac pro SPVL. Elle nous raconte son quotidien dans la peau de Mimie Mathy.
Quand on croise Margot on est immédiatement frappé par sa bonne humeur et sa joie de vivre. Certains la considèrent « légèrement différemment », mais c'est surtout pour faire attention à elle. Elle témoigne du fait que les lycéens sont plus « matures et plus réfléchis » que les collégiens.
Le lycée a mis en place des moyens pour qu’elle se déplace jusqu’au self et à l’internat. Un fauteuil roulant lui a été prêté et elle est aidée par ses amis.
Au quotidien il est « assez difficile » selon elle, de s'adapter et de vivre dans sa situation. Il faut aussi qu'elle s'habitue aux dispositifs qui lui sont proposés : une chaise agencée pour elle et aussi l’ascenseur. Ses salles de cours sont toutes au même étage pour minimiser ses déplacements. Elle a toujours quelqu’un, enseignant ou élève pour l’aider à déplacer ses chaises et porter son plateau.
Comparée à d’autres jeunes atteint de nanisme elle n’a pas besoin d’énormément de dispositif médical. Bien que son handicap soit reconnu elle n’en fait pas forcément de cas et elle le vit plutôt bien.
Léa et Faustine COIF2
Élie, sportif de haut niveau
Elie, élève de seconde SPVL, est atteint d’une hémiplégie et d'une paralysie cérébrale. Ce qui ne l’empêche pas de pratiquer sa passion, le tennis de table à haut niveau. Le handisport permet à toutes les personnes de pratiquer un sport. Le terme handisport signifie que les règles du sport ont été aménagées pour qu’une personne ayant un handicap moteur ou sensoriel puisse y participer.
Élie pratique le tennis de table depuis quatre ans. Il a joué pendant deux ans à Baugé en valide et joue maintenant depuis deux ans dans le club « Angers Vaillante ».
Il y a 10 classifications différentes dans le tennis de table handisport.
De 1 à 5 ce sont des personnes en fauteuil roulant et de 6 à 10 ce sont les personnes qui ont la capacité de jouer debout. Élie est classé 8.
Aujourd’hui il joue en nationale 3 (3e division française).
Il participe au championnat de France jeune en tant que valide également. Il s’entraîne deux heures par jour pendant quatre jours par semaine dont deux entraînements le mercredi,1 h avec des personnes valides et 2 h en handisport.
Ils sont actuellement 6 licenciés en tennis de table handisport à la Vaillante.
Anna, Hannah, Elie et Thomas (2SPVL)
TAO, c'est le pied !
Depuis la rentrée, le lycée ouvre ses portes à une formation unique dans l'Ouest.
« Tout le monde ne se chausse pas du même pied » En effet le nouveau bac professionnel T.A.O (Technicien en Appareillage Orthopédique) s'installe au lycée. Ce bac professionnel forme des élèves destinés au secteur de l'orthopédie. Ces élèves viennent de villes différentes : Angers bien sûr mais aussi Poitiers, Rennes, ou Rouen. Cette formation se déroule sur trois ans.
Ils pourront devenir responsable d'atelier, responsable d'équipe, technicien qualifié en production... dans des entreprises d'appareillage sur mesure, dans les hôpitaux, les centres de rééducation, les ateliers voire dans une O.N.G (Organisation non gouvernementale). Il est possible de poursuivre ses études en faisant un B.T.S. podo-orthésiste ou encore un B.T.S. prothésiste-orthésiste. Les élèves de la première promotion nous donnent leur sentiment.
T.A.O, c'est quoi ?
« Nous faisons du dessin professionnel avec l'aide d'un logiciel. Cela nous permet à moyen terme de réaliser un projet autour d'une maquette. Nous faisons également de la métallerie, de l'anatomie. Cette matière est plus approfondie que la biologie. Nous faisons aussi de la technologie, une discipline qui n'a aucun rapport avec la techno du collège. C'est en relation avec le travail d'atelier et les différents matériaux que l'on peut voir et utiliser en orthopédie. »
Pourquoi avoir fait ce choix ?
« Pour le côté aide à la personne mais aussi pour améliorer les conditions de vie des personnes portant des prothèses. On est content quand une personne va mieux grâce à notre aide. » Avec cette formation le lycée Joseph Wresinski est donc le sixième lycée à proposer cette formation en France. Alors pourquoi pas vous ?
Louis et Quentin 2 LT