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N° 16 - Mai 2018 | www.lyceejosephwresinski.fr |
Vers de nouveaux horizons ...
Les horizons s'élargissent en s'ouvrant aux différences culturelles. Dans ce numéro, partons à la découverte d'autres modes de vie ...
Pojechaliśmy do Polski*
Gdansk, Torun, Varsovie : les élèves de 1ère Bac Pro de la section ASST, leurs enseignants et leur guide franco-polonais M. Rewerski sont partis du 4 au 11 avril en Pologne. L’objectif de ce séjour ? "Découvrir différentes structures du domaine sanitaire et social et des monuments historiques" témoigne un groupe d' élèves. Solidarnosc, camp de concentration du Struthof, station balnéaire de Sopot sur la Baltique, échange et ateliers au centre médico-social de formation professionnelle de Torun, visite de l’hôpital pédiatrique de Varsovie, cimetière juif et Musée de l'insurrection : la semaine fut dense et riche d'informations. La classe de 1ère ASST
Ouvrez-vous !
« Ouvrez-vous aux autres, ouvrez votre esprit aux différences culturelles, sociales. Accueillez comme il se doit nos camarades, et apprenez d'eux. Enrichissez-vous des expériences des autres, et partagez la vôtre auprès de tous ceux que vous rencontrez.
Ayez le goût de l'échange, car les horizons s'élargissent en se conjuguant ».
Clémence Le Borgne, angevine expatriée en Chine résume par ses propos tout l'esprit de ce nouveau numéro du P'tit Bavard : favoriser l'ouverture aux autres, développer une culture internationale.
A nos côtés, Fanch Juteau le dessinateur de presse a accompagné les élèves en les amenant à réfléchir sur leur ouverture au monde via l'actualité. Claude Saulais, journaliste référent poursuit son travail auprès de nos lycéens. Les 2TAO concrétisent cette ouverture en proposant des articles in English !Bonne lecture !
Le comité de rédaction
Mobilité et avenir professionnel
Une nouvelle édition du P'tit Bavard vous arrive. Je tiens tout d’abord à remercier élèves et enseignants pour avoir participé à la rédaction des articles de ce journal du lycée, donnant vie et sens aux projets envisagés, aux initiatives proposées, aux témoignages réalisés.
Cette nouvelle édition a pour thématique l’ouverture à l’Europe, et plus encore, au Monde, à travers les séjours organisés, les récits apportés. Il s’agit là d’une belle ouverture à l’international, déclinée de différentes manières.
Cette découverte nous donne l’orientation à venir du lycée, afin de valoriser la mise en place de la DNL, les partenariats à venir, la mobilité que nos jeunes doivent intégrer pour envisager leur avenir. Je vous laisse sans attendre tourner les pages de ce journal, espérant que ces articles vous emmèneront vers d’autres lieux et vous feront rêver d’ailleurs. T. MAINGRET
Embarquement pour Jersey
Les élèves de CAP CRM1 (conduite routière) et CAP OL2 (opérateur logistique) ont découvert ensemble l’île anglophone à travers un rallye linguistique les 24 et 25 avril.
Lors de ce séjour pédagogique, les élèves ont fait étape à Saint-Malo, lieu d’embarquement pour JERSEY et lieu d’hébergement en auberge.
Le groupe a été divisé sur certaines activités en fonction des objectifs professionnels.
Les « routiers » ont pu s’exercer à la conduite de nuit (départ à 4h du matin) et retour en conduite de jour sur un itinéraire longue distance.
Les OL2 ont fait étape à Pleudihen pour visiter l’entreprise C-LOG (Spécialiste de la Supply-Chain E-Commerce).
La découverte de Jersey, de ses côtes, de sa ville principale, Saint Hélier a ravi les élèves et leur a permis d'exercer leur anglais.
La vie réunionnaise de Sam
Sam est l'amie d'une élève du lycée. Elle vit à la Réunion. Rencontre.Quelle est la différence entre la métropole et la Réunion ? La Réunion c’est une île, et il y a la plage partout, il fait chaud toute l’année. Mais l'inconvénient, c'est que tout est plus cher. Un paquet de pâtes à 1 €50 chez vous à Angers coûte 3 € ici.
Comment vois-tu ton avenir ? Je suis attachée à mon île, mais je rêve d’habiter en métropole ou aux États-Unis. J'aimerais quitter la Réunion, j’ai l’impression de tourner en rond. Je veux découvrir le monde !
La scolarité est-elle la même ? Y-a-t'il de grandes écoles à La Réunion ?Oui, le programme est le même, la Réunion c’est une région de la France. Nous avons des écoles ici, pour devenir infirmière, architecte... mais bon comment dire, c’est mieux de faire ses études ailleurs.
80 % des jeunes partent de la Réunion après le bac.
Quelles sont les traditions ou coutumes ? C' est une île qui porte bien son nom, on réunit les cultures et les religions. Comme tradition on a le Maloya, c’est une danse héritée de l'époque des esclaves. On partage des repas qu’on appelle des Carry, c’est de la viande avec de la sauce, c’est très bon.
Iris et Elouen (2SPVL)
Maria, entre Angers et Cancun
María Jaber habite à Playa Del Carmen près de Cancun, au bord de la mer des Caraïbes. En 2015/2016, María a vécu dans une famille française près d’Angers. Elle était scolarisée au Lycée Sainte Agnès en 2nde.
Maria a trouvé les journées au lycée trop longues en France : « au Mexique, on a des cours de 7 à14 h, ce qui permet de faire de nombreuses activités après les cours ». Elle nous décrit une journée type : « à 6 h je me lève pour être à 7 h en cours.Nous avons deux recréations de 30 minutes pour manger et se détendre. Ensuite, à 14H, je peux faire du yoga, de la natation, du football américain ou profiter de la plage. Après, je rentre, je fais mes devoirs, on dîne et je vais me coucher ».
Petits déjeuners copieux
María préfère la relation professeurs/élèves au Mexique, car les interactions sont nombreuses. Au Mexique, les examens ont lieu tous les deux mois et comptent pour 30 % dans la moyenne.
L’expérience qui l’a le plus surprise : « les repas, surtout les petits déjeuners parce qu’au Mexique ils sont très copieux (des œufs, des pancakes, des fruits, des céréales) par rapport à La France ». « Les plats typiques sont les tacos, les quesadillas, les frijoles, les tortillas avec du fromage, des tamales avec de la viande dedans et une feuille végétale autour ».
Louisa et Tristan (2SPVL).
Un stage dans les cuisines de l’Elysée
Kevin, élève l’an passé en ULIS dans la classe de Mme Touzanne, a travaillé auprès de Guillaume Gomez chef cuisinier à l’Elysée depuis une vingtaine d'années.
Kevin Meslet, 19ans et Elodie Canale, 18 ans, élèves à l’Institut médico-éducatif aux Ponts-de-Cé, ont vécu une aventure hors du commun à Paris en février dernier. Ils ont travaillé du 12 au 16 février dans les cuisines du palais présidentiel. Accompagnés par Josélita Boukobza, éducatrice spécialisée à l’IME Europe, ils ont rejoint la capitale le dimanche afin d’être opérationnels pour le début du stage le lundi : « 7h30-15h, tel était notre rythme de travail quotidien » raconte les deux jeunes gens.
En arrivant le matin, inutile de dire qu’il fallait montrer patte blanche : « Nous devions présenter notre carte d’identité et notre badge pour franchir les grilles. On conservait nos documents pendant toute la durée de notre service, on les récupérait en partant l’après-midi ».
Parmi les 22 personnes qui officient dans les cuisines de l’Elysée, chacun son rôle.
Pendant le stage, Elodie a travaillé aux plats chauds. Elle a assuré« l’épluchage et la découpe » tandis que Kevin s'occupait de la préparation des légumes.
Des légumes pour Mme Brigitte Macron
Le couple présidentiel a-t-il des exigences culinaires particulières ? « On devait mettre plus de légumes dans le plat chaud de Madame Macron » précise Elodie, « c’était la consigne, autrement rien de spécial, de la nourriture variée ». Kevin et Elodie n'ont pas eu l'occasion de servir le Président à sa table. Leur travail consistait spécifiquement à la préparation en cuisine « mais nous avons côtoyé leurs gardes du corps ! ».
En revanche, ils ont apprécié les bords de Seine, eux qui sont plus habitués aux bords de Maine, et n'ont pas manqué d'effectuer certaines visites incontournables quand la météo était au rendez-vous et la fatigue pas trop présente. « Nous avons vu l'Arc de Triomphe, la Tour Eiffel, le musée du Louvre et sa pyramide ». Une semaine bien remplie pour les jeunes stagiaires qui devraient tous les deux entrer en CAP Agent polyvalent de restauration à la rentrée prochaine.
Un formidable Big Bazar au théâtre Chanzy
C'était la dernière séance, et le rideau sur Chanzy est tombé...
Le spectacle annuel des élèves, professeurs et personnels du lycée a eu lieu le 22 mars au théâtre Chanzy à Angers. Ce fut une édition particulière, chargée d’émotions pour les organisatrices Anne Delahaye, Véronique Audouin et toute l’équipe qui les accompagne. Le théâtre va entrer prochainement dans une phase de travaux, l’avenir de la fête du lycée est à ce jour un point d’interrogation. Les élèves ont encore pris beaucoup de plaisir à monter sur scène pour le plus grand bonheur des spectateurs, parents et amis venus nombreux pour applaudir les talents.
Aux dessins citoyens avec Fanch Juteau
Fanch Juteau dessinateur de presse angevin a accompagné et servi de guide aux élèves de 2nde LT pour la visite de l'exposition à l’Hôtel de département, à Angers.
« Un dessin de presse permet de faire passer un message sur l’actualité, la caricature donne une idée et fait réfléchir ». Dans ses dessins, Fanch fait passer des messages de paix, il met en avant la liberté d’expression. Après les attentats de Charlie Hebdo, Fanch fait référence au jeu « Où est Charlie ? », il y représente place du Ralliement à Angers des personnalités de la vie locale (le maire M. Béchu), des symboles de la République (Marianne) au cœur de la manifestation de soutien aux journalistes et dessinateurs tués par des terroristes.
Fanch explique qu’un dessin de presse nécessite trois étapes : la définition du sujet, la construction du personnage au crayon et enfin les rapports de proportions entre les personnages mis en évidence sur le dessin. Les élèves de la classe ont pu s'essayer à leur tour sur des thématiques de leurs choix et vous exposent ici leurs dessins. Maxime B. et Erwan B. (2LT)
À VOS MARQUES, PRÊT, PARTEZ !!!
Pour la 33e année consécutive, le circuit BugattiC du Mans ouvre à la course des 24 Heures du Mans camions. Cette année, cette compétition fait son grand retour avec toujours de belles carrosseries et surtout encore plus de visiteurs. Crée en 1981, soit 58 ans après la création des 24 Heures du Mans voiture imaginée par Georges Durand, la course regroupe des milliers de fans et de curieux venant assister à l'une des trois courses les plus prestigieuses du monde. 55 100 visiteurs y ont d'ailleurs assisté l'année dernière. Cette course accueille également des stands d'entreprises mécaniques venant exposer leurs produits. En 2018, l'épreuve se déroulera le 29 et 30 septembre. Alors si vous êtes curieux et que vous souhaitez découvrir le monde sportif des poids lourds venez au Mans. Louis, Matthieu et Quentin (2LT)
VENDEE GLOBE EN 2020
Dans deux ans, une nouvelle édition du Vendée Globe aura lieu au départ des Sables d'Olonne avec des skippers plus déterminés que jamais. 13 d'entre eux, de nationalités différentes sont déjà invités à participer à cette course emblématique autour du monde. Armel Le Cléach vainqueur de la dernière édition arrivera-t-il à conserver son titre face à des adversaires redoutables ? Timothé, Etienne et Ludwig (2LT)
L'ARMEE AU MALI
Les militaires français sont partis en OPEX (Opération extérieure) au Mali en février 2018. L’idée de doter la force Barkhane de davantage de véhicules blindés de combat d’infanterie, est un signe que la situation sécuritaire se dégrade au Mali. Bryan, Julien, Kenny, Romain
NYC ET LA STATUE DE
LA LIBERTE
Construction : 1886 .
Hauteur : 46,5 m de haut sans le socle et 93 m socle compris
Architecte : Bartholdi Ingénieur : Gustave Eiffel
La statue de la Liberté, en plus d'être un monument très important de la ville de New York, est devenue l'un des symboles des États-Unis et représente de manière plus générale la liberté et l'émancipation vis-à-vis de l'oppression. Aly F. (2LT)
La recette du "vrai" couscous marocain
Ingrédients (pour 4) :
500 g de couscous moyen
500 g de morceau de poulet
1 gros oignon,
3 carottes,
1 navet,
3 courgettes,
2 pommes de terre,
2 tomates,
1 branche de céleri
Sel, poivre
1 c-à-c de paprika
Une pincée de cannelle
1 c-à-c de sauce de tomate
1 grosse poignée de pois chiche
Instructions :
Préparation : 20'
Cuisson : 55'
Dans une marmite (couscoussier) versez l'huile et faites revenir le poulet. Ajoutez l'oignon émincé, faites revenir jusqu’à ce qu'il soit translucide.
Ajoutez les tomates réduites en purée puis les épices.
Ajoutez les légumes sauf les courgettes et les pommes de terre. Si vous utilisez les pois chiche trempés la veille, les ajouter.
Mouillez d'eau, 1l approximativement avant de couvrir.
Quand la sauce commence à bouillir placez le couscous dans le haut du couscoussier. Laissez cuire le couscous à la vapeur durant environ 20 minutes après échappement de la vapeur.
Retirez le couscous et le versez dans une grande terrine. Détachez aussitôt les graines de couscous en mouillant avec de l'eau chaude salée. Aspergez le couscous et frottez entre les mains délicatement. Laissez reposer.
Ajoutez les pommes de terre coupées en quartiers ainsi que les courgettes coupées en 2 ou 3 sans oublier les pois chiches. Placez le couscoussier et laissez cuire le couscous durant 15 minutes environ.
Versez le couscous dans une grande terrine et ajoutez du beurre. C'est prêt !
Le saviez-vous ?
Des experts des pays du Maghreb (Maroc, Algérie, Tunisie) vont étudier le projet de faire classer le couscous au patrimoine mondial de l'humanité de l'Unesco.
Myriam, Mauranne, Jeanne (2SPVL)
Marie, lycéenne de Dakar à Angers
Marie Basseville a grandi en Afrique avant d’arriver à Angers au printemps dernier.
Lycéenne en 2nde ASSB au lycée, la jeune femme imagine son avenirdans le domaine de la santé, « c'est ce qui me plaît ». L’ouverture au monde est une évidence pour elle : « Je suis née au Niger en 2000, j’ai été à l’école au Mali puis nous sommes arrivés au Bénin quand j’avais 9 ans. Ensuite de 13 à 17 ans, j’ai vécu à Dakar où j’ai été scolarisée au collège puis en 2nde ».Marie a ainsi découvert la culture africaine au gré des mutations professionnelles de son père.Le plus difficile en rejoignant l'Anjou a été de « s’adapter au climat ». A Angers on est bien loin des 27°C de moyenne annuelle dont bénéficie la capitale du Sénégal, laquelle jouit d'un micro-climat même si elle est soumise aux alizés et à la mousson.
« Difficile aussi de quitter mes amis du lycée français de Dakar, même si heureusement grâce aux réseaux sociaux, nous gardons contact ». Pour l’instant à part les personnes du lycée, elle connaît peu de gens à Angers : « je m’ennuie parfois. Dakar, c’est une grande ville (NDLR : plus d'un million d'habitants) où l’ambiance est importante. Je sortais souvent pour manger ou danser avec mes amis ».Elle reconnaît que ces expériences de vie et d’immersion dans la culture africaine lui ont appris beaucoup. Elle dit relativiser sur l’aspect matérialiste par rapport aux gens de son âge.
Au lycée français de Dakar
« Je ne me plains pas car j’ai vu ce qu'est la pauvreté en grandissant en Afrique, même si Dakar est une ville développée, loin de l’image qu’ont les européens des villages africains. ».A Dakar, au lycée, elle côtoyait des Sénégalais et des expatriés, des enfants de personnalités politiques « comme le fils de Macky Sall, le président du Sénégal élève en classe Terminale ». Cette vie dans la métropole Sénégalaise avait aussi des inconvénients : « le risque terroriste était présent dans nos vies, un peu moins sur la fin mais quand je sortais avec des amis, j’y allais en taxi et ma mère prenait en photo la plaque d’immatriculation car la peur des faux taxis était omniprésente ».
La richesse des cultures (son père est français et sa mère, burkinabé) lui permet d’avoir un regard optimiste sur le monde d’aujourd’hui. La mobilité fait partie de la vie de Marie qui a aussi trois frères et sœurs plus âgés qui vivent à Paris.

A real challenge for the swimmer
Living with a disease when you are a sportswoman is a real challenge.
Adrien B. : How do you live with your disease ?
Claire S. : When I am tired, it is the sport that tires me not the disease. It brings bravery, tenacity, healthy living.Mathis
Jessica : Have you got a special diet ?
Claire S. : I am 50 years old and I am under the care of a nutritionist. With the Charcot Marie Tooth disease, I must be careful with my muscles. Each nervous fibre dead, can't be regenerated.
I use a walking stick that can be folded. Swimming is the only sport for which you don't need any devices or prosthesis.
We don't have any help, we only have our body.
(*the Charcot Marie Tooth disease is a muscular dystrophy (....)
Symptoms of CMT usually begin in early childhood of early adulthood, but cab begin later.
The toes are always curled. The lower parts of the legs waste their muscle tissue. Loss of touch sensation in the feet, ankles, legs, hans, wrists, arms can appear.
Adrien L. : What is your philosophy ?
Claire S. : Always to give the best. Choosing is renouncing. Living with no regret.
La classe de 2nde TAO
JO 2024 : Angers dans la course
Comme beaucoup le savent, Paris accueillera les Jeux Olympiques en2024. Mais savez-vous que ça commence dès maintenant ? Des délégations étrangères viendront s’entraîner dans toute la France pendant les sept prochaines années.
« Est-ce qu’Angers aura aussi une délégation ? » C’est la question que nous avons posée à M. Mousset qui travaille auprès de Roselyne Bienvenu, adjointe au sport à la ville d’Angers Leur réponse :
« Angers a déposé candidature pour des délégations d’athlétisme, natation et basket-ball. Comme plusieurs autres villes en France, Angers va proposer aux sportifs étrangers d'utiliser ses équipements sportifs ».
Durant les prochaines années Angers risque de bouger !
Delphine et Elsa (2nde LT).
Claire Supiot, a champion swimmer
Will Claire Supiot, the famous swimmer from Angers, take part in the 2020 Paralympic games of Tokyo after the 1988 Seoul Olympic games ?
Loris : Good afternoon ! Why did you choose swimming like sport ?
Claire Supiot : In the seventies, there were people in the summer camp who drowned in the Loire. At that time, I was three years old. It made my family aware of that problem. I thus learnt how to swim at the age of four years and half. That's why I began swimming. I had results at a departmental, regional level, I went to sport-studies, I had results at a national level. It is not a job, we can't live on a swimming job, people like the Manaudous and the Bernards are not so many. I swim the 400 meters freestyle stroke, the crawl and butterfly stroke.
Mathis : Which place has the sport in your life ?
Claire S. : Not far from 70 % of my life. I want to qualify for the Paralympic games of Tokyo in 2020. I am a mum of three children as it is a stepfamily, my partner has also three children, so I had up to six children at home.I get up at 5 :20 a.m to go swimming , to start at 6 :30 a.m at Jean Bouin or Aquavita's swimming-pooI, then I go to work at 8 :15 a.m, then I do two physiotherapist sessions and go back to the swimming-pool for another training. I have from five to eight training sessions a week.
1988 Olympic Games
I took part in the Olympic games of Séoul in 1988 when I was twenty as an able-bodied athlete.
At the moment, I am training to get ready for the 2020 Tokyo paralympic Games as a disabled athlete.
If I succeed, I would be the first French athlete to have taken part in both Olympic Games (able and disabled).
Because I don't wear a prosthesis or any devices, I could take part in both Olympic Games but it is very difficult.
I took a break after the 1988 Olympic Games,to bring up my children, I took up triathlon sport, I rode on my motorcycle.
The disease was not declared yet. I had aquagym lessons, but it was not enough for me.
With my brother, I took part in the interclub competitions and I gradually took up sport. I stopped swimming for 28 years.
La classe de 2nde TAO.
