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Bénévole au City Truck

N° 17 - Janvier 2019 | www.lyceejosephwresinski.fr |
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Téléthon, le lycée s'engage
Nous sommes deux fois lauréats !

Quand le "je" rencontre le "nous"
Une nouvelle édition du P'tit Bavard nous parvient, pour notre plus grand plaisir. Son thème : l'engagement.
« Ce nouveau numéro est le fruit d’un travail conjoint d’un groupe d’élèves s’exerçant à l’écriture d’articles de presse et d’enseignants les guidant dans ce travail collaboratif et ces réalisations.
Un grand merci à chacun d’eux pour leur implication, leur détermination et leur engouement.
L’engagement va être au cœur de ce numéro, avec des témoignages de bénévoles, de représentants d’association, … Travailler ce thème de l’engagement est aussi un moyen de sensibiliser nos jeunes à cette notion importante, aux principes qu’il induit, d’amener le « je » à rencontrer le « nous », pour aborder leur vie d’adultes en devenir avec plus d’arguments, plus de chance, car « s’engager, c’est vraiment redistribuer un peu de la chance qui a été la sienne aux moins heureux. » comme l'indique Patrick Poivre d'Arvor dans son livre « Aimer, c'est agir ».
Je vous invite donc à lire ces pages, où vous découvrirez la richesse des articles rédigés, où vous ressentirez la vitalité de nos jeunes lycéens, qui vivent, qui agissent, qui empruntent le chemin de l’engagement, « Si vivre c’est agir, alors s’engager c’est construire sa vie. »
Je vous souhaite à chacun une belle année 2019, faite de joie, de bonheur, de sourires.
Thierry MAINGRET
Joël aide des jeunes à passer le permis
Joël Forget, bénévole à l'AFODIL, aide des jeunes défavorisés de Maine-et-Loire à obtenir leur permis de conduire.
Y a-t-il un âge pour être élève ?
« L’âge minimum est de 18 ans, mais l'association aide des jeunes jusqu'à 26 ans. »
Comment l'association achète t-elle ses voitures ?
« Grâce à des groupes comme Vinci qui sont des mécènes et qui donnent de l’argent. L'association est également financée par la Ville d'Angers et le conseil départemental. »
Combien y a-t-il de bénévoles pour faire la conduite supervisée ?
« Nous sommes une quinzaine dans le département du Maine-et-Loire. »
L’Afodil a toujours été une association ?
« Oui, mais elle emploie aussi des salariés permanents qui eux donnent des cours de conduite, comme le font les autos-écoles. La différence ici, c'est le public auquel ces cours s'adressent. Il s'agit de jeunes défavorisés qui n'auraient pas les moyens de se payer le permis autrement. »
Combien ça coûte aux jeunes candidats ?
« L'adhésion est de 10 €. Et les élèves paient 40 € par trimestre, pour deux fois deux heures de conduite accompagnée avec un bénévole, chaque semaine. »
Avez vous suivi une formation spéciale ?
« Il faut avoir un casier judiciaire vierge, avoir le permis de conduire évidemment et il faut aussi suivre une formation interne de quelques heures. »
Quel est le pourcentage de réussite ?
« Avec moi, c'est 100 % de réussite. » (sourire)
Maxence, Arthur, Mathieu (CRM1).
Dans nos coeurs
Au moment de boucler ce nouveau numéro du journal de notre lycée, comment ne pas rendre un hommage tout particulier à Louis Coquin, pour qui l’engagement a été le maître mot de toute une vie ? Présent de 2010 à 2016 aux côtés des jeunes du lycée pour qu’ils croient en leur capacité de prendre la plume, il savait mieux que quiconque se servir de la sienne pour défendre avec ferveur les causes les plus nobles. Homme de culture, passionné de photographie, il s'est éteint trop tôt, mais son amitié continuera à porter nos élans de journalistes.
Dans ce numéro, les jeunes de 2nde Logistique Transport et CAP Conduite routière sont allés à la rencontre de passionnés pour comprendre le sens de leur engagement. Les CAP Opérateur logistique, eux, se sont livrés à la réalisation de dessins de presse. Merci à Claude Saulais et Fanch Juteau nos intervenants pour leur aide si précieuse.
Le comité de rédaction.
Gaby, commissaire passionné
Mécanicien retraité, Gaby Jaufray, 67 ans, est commissaire de course pour l'ACO (Automobile Club de l’Ouest). Interview d’un homme engagé par passion depuis 33 ans.
Gaby, pourquoi être devenu commissaire ?
« Je souhaitais devenir pilote. Évidement c’était hors de question. Aux 24h du Mans de 1965, je voyais les gars sur les bords de la piste, qui intervenaient sur les véhicules. Je voyais les drapeaux s'agiter et j’en rêvais. »
Comment devient-on commissaire ?
« Il faut déjà avoir la passion du sport mécanique. Ensuite il faut rejoindre l’ACO et passer un examen. Pour cela, on suit une formation pour apprendre à manipuler un extincteur et les drapeaux qui sont plus compliqués, chacun ayant son « code ». La formation dure une journée. »
Vous suivez encore des formations ?
« Oui, tous les 3 ans un séminaire a lieu. Notamment avec l’arrivée des moteurs hybrides, nous avons appris à manipuler les voitures d’une certaine façon. Selon l’origine de l’abandon, on risque de prendre une décharge électrique. »
Vous avez d’autres ambitions ? Monter en grade ?
« Non fini les ambitions ! Je suis trop vieux ! » (rire)
Doryan, Marceau et Maxime (2LT)
L'intégration réussie d'Akram
Akram élève en 2LT partage ses émotions et son ressenti depuis son arrivée en France, en provenance d'Italie.
En quelle année es tu arrivé en France ?
« En septembre 2017. J’avais 16 ans. Je suis venu en avion avec mes parents et mon frère de 6 ans. Nous venions de Milan. Mes parents travaillaient en Italie et ils ont été affectés en France, à Angers. »
As-tu eu un choc à ton arrivée en France ?
« Oui, parce que j’avais beaucoup de mal avec la langue. M’intégrer n’était vraiment pas facile. J’ai aussi perdu de vue mes amis italiens. »
Comment as-tu appris à parler français ?
« L’année dernière j’étais dans une classe spécialisée pour apprendre la langue française, à l'EREA. En fin d’année, j’ai dû passer un diplôme. J'ai quand même eu assez de facilité à apprendre le français. »
Comment ressens-tu les choses un an après ton arrivée en France ?
« Je suis content d’être en France, car je maîtrise assez bien la langue et j’ai réussi à m’intégrer et avoir des amis.
Je me sens à l’aise dans ma classe, au lycée et à Angers. »
Propos recueillis par Yidja (2LT).
Deux projets d'élèves retenus par la Ville
La Ville d'Angers a lancé une bourse aux idées dotée d'un million d'euros. 16 projets ont été sélectionnés. Dont deux imaginés par des élèves de 1ère SPVL.
En amont, une réflexion a été engagée par petits groupes avec nos enseignants, Mmes Allard et Bonneau.Tout a commencé par un rallye photo au sein du quartier de la Doutre, afin d'avoir une vision des futurs projets. Nous devions respecter le cahier des charges de la mairie d'Angers.
Nous ne pouvions présenter que trois projets. A l'issue du vote de la mairie, en juillet, seulement deux de nos projets ont été retenus : le fil rouge comme itinéraire touristique et le chargeur de batterie à pédales. Ce dernier sera mis à la disposition de tous , en plein cœur d'Angers. Il permettra de transformer votre énergie en électricité. En échange de quelques minutes d'effort sur le pédalier, vous pourrez recharger votre portable et en même temps brûler des calories. L'utilisation est simple et accessible à tous.
Reçus à la mairie
Notre second projet retenu par la ville d'Angers concerne le tourisme. Il s'agit de mettre en place un parcours touristique permettant de déambuler au cœur de la ville en ne manquant aucun des monuments remarquables. Le tracé sera figuré par une marque peinte au sol.
Nous avons engagé un plan de communication important dans le centre ville, pour faire connaître nos projets aux Angevins. Et cela a payé. Le 12 novembre, le maire d'Angers, Christophe Béchu, nous a reçus à l'hôtel de ville. Deux élèves de 1 SPVL (Iris et Chloë) ont représenté la classe.
12 ème et 16 ème places
Après un petit moment de suspens nous avons reçu la réponse tant attendue : les Angevins nous ont sélectionnés ! Nos deux projets ont été retenus. Sur 59 projets, seulement 16 ont été sélectionnés pour se partager le million d'euros accordé à l'opération.
Nos projets ont été classés à la 12 ème place pour « le fil rouge itinéraire touristique » et à la 16 ème pour le chargeur de batterie. Les 1 SPVL
A vos crayons lycéens-citoyens !
Le dessinateur Fanch Juteau a accompagné la classe de CAP OL1 pour aboutir à ces deux pages spéciales. Au programme, réflexion sur l'actualité et caricatures.
Bryan, au service de son pays
Bryan, élève de première bac pro logistique transport au lycée Wresinski est un réserviste militaire.
Qu’est-ce que « la réserve » ?
« Les réservistes ont pour mission de soulager les militaires professionnels. Ils viennent renforcer les trois armées ou la gendarmerie sur la base du volontariat. Ils jouent donc les mêmes rôles que les militaires d’active mais peu d’entre eux sont envoyés en opération. »
Quels sont les différents rôles des réservistes ?
« Outre cette réserve dite « opérationnelle », les réservistes contribuent au rayonnement des armées et à la promotion de l'esprit de défense . Ils ne portent pas l'uniforme, mais un grade leur est attribué. »
Pourquoi as-tu voulu devenir réserviste ?
« J’ai voulu m’engager dans la réserve pour avoir un premier aperçu sur l’armée, afin de décider par la suite si je veux m’engager. Etre réserviste n’est pas une contrainte. L’armée nous convoque 25 jours par an, sur nos temps libres.
Quelle formation faut-il ?
Quant à la formation, elle se déroule pendant deux semaines sur les vacances scolaires. Pour s'engager dans la réserve, il faut se tourner vers le CIRFA, le Centre d'Information et de Recrutement des Forces Armées. On peut aussi poster sa candidature sur leur site Clément (2LT)
Laurent gère l'urgence
Laurent PICOCHE est directeur des Ambulances Sud Loire. Urgentiste, « c’est s’engager à prendre en charge le patient dans les meilleures conditions, pour le transporter aux urgences en fonction du bilan qui a été fait ».
Le transport du patient fait partie des missions de Laurent chez Jussieu Secours Trélazé. Pour cela, de nombreuses qualités sont requises. « Il faut être ponctuel pour emmener les patients à leurs rendez-vous dans les meilleures conditions possibles, avoir une conduite souple, adaptée à la pathologie de la personne ».
Pierre (2LT)
Le beau parcours de Christophe
Christophe Jourdon, capitaine de sapeurs-pompiers à Angers, a débuté sa carrière en tant que pompier volontaire. Il raconte son beau parcours.
Depuis combien de temps êtes-vous engagé ?
« Je me suis engagé en 1982 en tant que sapeur-pompier volontaire. Après de 1983 à 1988 j’ai été sapeur-pompier de Paris. Et depuis 1988, je suis sapeur pompier professionnel. J’ai gravi tous les échelons, jusqu’à devenir capitaine »
Quel est votre rôle dans la caserne ?
« Je suis en charge du développement du volontariat et de la citoyenneté et ce depuis un an. »
Pourriez-vous définir ce qu'est l'engagement pour vous ?
« C’est l’acte de toute personne qui, ayant abandonné une position de simple bénéficiaire, met sa pensée et ses actions au profit d’une cause collective.
Selon moi l’objectif est de contribuer à l’évolution de nos cadres de vie en critiquant, en révisant ou en préservant les règles. »
Djino, Yaël et Lilian (CRM1)
Elodie, pompier par passion
Elodie Carot, 37 ans de Tiercé, s'est engagée par passion comme sapeur-pompier volontaire durant huit années. Elle raconte.
Pourquoi êtes-vous devenue pompier volontaire ?
« Je me suis engagée pour la citoyenneté, le besoin d’aider les autres, le secours à la personne en détresse, le fait de s’impliquer au sein de ma commune et pour répondre à des valeurs humaines. Cela me tenait à cœur. »
Comment devient-on sapeur pompier volontaire ?
« Pour être pompier volontaire il faut se présenter au chef de centre de la caserne de sa commune en lui expliquant ses motivations. Si le chef de centre valide, on peut être présenté comme jeune au concours. En cas de succès, l’engagement du sapeur-pompier volontaire dure 5 ans. »
Quelles sont les principales difficultés du métier ?
« Mes interventions les plus compliquées concernaient des enfants en bas âge. Lors d'accidents de la circulation liés à la vitesse ou encore avec des personnes suicidaires. »
Antonin, Mathéo et Théo (2LT)
Julien sécurise le City Truck
Le festival City Truck réunit 75.000 festivaliers durant 3 jours à La Pommeraye (49). Parmi eux, Julien, bénévole chargé de la sécurité.
« Je me suis engagé bénévolement dans le City Truck car j'aime participer aux événements concernant ma ville » explique Julien. « Et en plus c'est un grand festival très réputé. Je suis bénévole depuis la 1 ère année, c'est à dire depuis 2016, et j'y serai évidemment en 2019. Ce n'est pas un engagement qu'il faut prendre à la légère. On doit l'assumer de A à Z.
Mon rôle, pendant ce week-end, est de gérer différentes équipes de sécurité et de superviser le site grâce aux caméras de surveillance. J'ai travaillé dur pendant les 3 jours, de 17 h à 5 h du matin. J'étais non stop en mouvement. J'avais à ma charge 50 personnes employées à la sécurité, plus 20 bénévoles. Il y avait aussi la présence de la gendarmerie mais je n'ai pas le droit de divulguer combien ils étaient durant ce week-end ».
Julien faisait partie des 1500 bénévoles présents au festival lors de l'édition 2018.
Romain, Teddy, Damien (CRM1).
Au coeur du festival avec Céline
Céline 16 ans, lycéenne en classe de 1ère L à Chevrollier s'occupe des jeunes bénévoles du festival estival de Trélazé. Elle est devenue à la fin de la saison 2018 leur coordinatrice. Pour elle, le festival est « plus qu’un simple événement », c’est une activité qui lui apporte « de l’expérience pour la vie active ». Même si elle ne pense pas faire cela toute sa vie, elle s’y est épanouie pleinement. Le festival compte 43 bénévoles âgés de 16 à 25 ans. Grâce au récent partenariat avec France Bénévolat, ils reçoivent un passeport pour attester de leurs compétences : travail en équipe, suivi logistique, autonomie, gestion de l’accueil.
Valentin et Thomas (CRM1).
Christian, une vie de bénévole
Christian Berger responsable de Brissac Loire Aubance cyclo est bénévole depuis 25 ans
Pourquoi vous êtes-vous engagé dans cette association ?
« Car j’ai toujours voulu encadrer des sportifs. J’ai moi-même été coureur amateur. »
Quel rôle avez-vous en tant que responsable du club ?
« Prise des licences, gestion des encadrants et des élèves, et organisation des séances d’entraînement. J’aide aussi à l’organisation des critériums régionaux et départementaux. »
Quel métier avez-vous exercé et souhaitez-vous poursuivre le bénévolat ?
« Je suis aujourd'hui retraité, mais j'ai travaillé dans l'informatique. Je vais poursuivre le bénévolat en tant qu'encadrant pour l'école de VTT, mais plus en tant que responsable. »
Avez-vous déjà été dans d’autres associations ?
« Oui , je m’étais engagé dans une association de foot. J’ai aussi été membre du comité des fêtes de Vauchrétien et du comité départemental de la fédération de cyclotourisme , ainsi que gymnaste. »
Anthime et Tanguy (2 LT)
Trois Scoïstes très engagés
Rayane, Junior et Mohamed Fodé âgés de 16 à 17 ans jouent dans l’équipe des U17 nation et U16 élite au SCO d’ Angers. Le but de ces trois jeunes joueurs est de pouvoir signer un contrat professionnel. Pour eux, le football est plus qu’une passion, c’est un métier. Mohamed Fodé et ses deux autres camarades ont commencé le football dans leur banlieue. Rayane a commencé le football très jeune à Paris. Ils ont été recrutés par des agents. Les Scoïses jouent depuis plus de 11 ans. Dans l’engagement avec le SCO les joueurs savaient qu’ils allaient être partagés entre les cours et l’entrainement. Pour Rayane et Mohamed Fodé l’intégration a été plutôt facile.
Keen et Saleh (2LT)