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N° 18 - Mai 2019 | www.lyceejosephwresinski.fr |
A cheval sur le bien-être
"Bien dans son corps, bien dans sa tête", le projet pédagogique à destination des CAP a eu lieu sur le site de la Goupillerie à Soulaines-sur-Aubance à la fin mars, avec en point d'orgue, la randonnée.
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Camille, 5 ans après
Bientôt un film consacré à l'Angevine Camille Lepage, photojournaliste renommée.
"La Gamelle" de Lunchez-vous !
Les élèves ont créé une mini entreprise pédagogique Lunchez-vous ! Son but est de fabriquer la Gamelle.
La classe de première Gestion administration participe au dispositif mis en place par « Entreprendre pour apprendre ». Dans ce cadre, elle a créé une mini entreprise.
L’objectif de « Lunchez-vous ! » (c'est son nom) est de lutter contre le gaspillage alimentaire en privilégiant l’économie circulaire. Elle a ainsi imaginé « La Gamelle ». Il s’agit d’une lunch-box / doggy bag, en fibre végétale, réutilisable et écologique qui permettra aux clients des restaurants d'emporter leurs restes et donc de ne plus gaspiller.
Pour leur projet, la classe a réuni les parents, les professeurs et les membres de la direction du lycée. Lors de cette assemblée, le 22 mars, les élèves ont expliqué leur projet. Des contacts ont pu être donnés par les invités permettant à l’équipe d’avancer dans son projet. Rendez-vous est désormais donné le mardi 21 mai 2019, à la Roche-sur-Yon, pour le salon régional.
Contact :
me.lpjosephwresinski@gmail.com
La classe de 1GA
Des évolutions liées à la fusion à la rentrée
C’est avec un grand plaisir que nous recevons cette nouvelle édition du « P’tit bavard ». Vous allez découvrir au fil des pages bon nombre d’articles rédigés par des élèves, en lien avec l’actualité, les réalités du lycée, les projets réalisés.
Comme vous le savez, l’ensemble des jeunes scolarisés au lycée Joseph Wresinski va être réuni sur un même espace géographique dans des locaux neufs ou réhabilités sur le même lieu à la rentrée prochaine.
La commission « élèves » mise en place pour accompagner au regroupement physique du lycée, a rencontré les délégués des élèves pour les informer d’une part des modalités de la fusion à la rentrée scolaire prochaine, et d’autre part, pour répondre aux questions qu’ils se posent. De nombreuses questions ont été posées, dont une partie sur la restauration future.
Pour aller dans le sens de l’accueil de tous, pour répondre aux différentes problématiques posées, nous allons proposer aux jeunes demi-pensionnaires du lycée, suivant des modalités qu’il nous reste à affiner, un système de restauration différencié.
Ils pourront ainsi déjeuner de manière « classique », au self, avec cinq composantes sur le plateau. Les repas seront confectionnés par l’équipe de restauration du lycée. Ils pourront parallèlement choisir de déjeuner sous forme de « restauration rapide » dans un espace dédié. Chacun aura la possibilité d’équilibrer ses repas. Nous proposerons enfin aux élèves qui le souhaitent un espace où ils pourront consommer les repas qu’ils auront amenés.
La restauration est un moment important dans la journée, où les jeunes peuvent se poser, prendre du plaisir. Cette différenciation proposée est une réponse apportée pour satisfaire le plus grand nombre.
Thierry MAINGRET
En hommage à Camille
A l'heure de boucler ce N°18 du journal, des membres du Comité de rédaction ont pu assister au vernissage de l'exposition « Une fragile poésie », organisée avec la Fondation Leïla Alaoui et l'association Camille Lepage « On est ensemble ». En 2019, la ville d'Angers rend hommage à Camille Lepage cinq ans après sa disparition et plusieurs évènements mettront en lumière cette talentueuse photoreporter qui a payé de sa vie son engagement. Les jeunes journalistes lycéens ont pu échanger avec Maryvonne Lepage, la mère de Camille et ce numéro consacre une page spéciale à cette photojournaliste angevine qui a su témoigner de la dureté du monde à travers la photographie.
Cette édition met aussi en lumière l'engagement associatif des membres des Jardins d'espoirs en Mauritanie et dans la rubrique "Vie du lycée" découvrez de nombreux projets de classes ce trimestre.
Le comité de rédaction
Le stylo qui détache tout
18 élèves de la section Bac Pro gestion administration ont créé une mini entreprise nommée Société détachante gestion administration.
L'objectif de la mini entreprise est de fabriquer et vendre un stylo capable de détacher des tissus comme le coton, le polyester. Son nom : STYL'EXPERT. L'idée est née à la suite d'un vote des élèves. Ils avaient le choix entre un parfum bio, une poubelle de table et un stylo détachant.
Un sondage réalisé au centre ville d'Angers auprès d'environ 90 personnes a ensuite permis de connaître l'avis du public sur ce fameux stylo.
Après des recherches sur Internet, les élèves en ont conclu que la recette magique du stylo combinait le vinaigre blanc, le savon liquide et une huile essentielle pour masquer l'odeur des deux autres produits.
La finalité est de vendre ce stylo entre 5 et 7 € pour boucler un budget global qui est de 100 €.
La classe de 2nde GA
Des ânes et des chevaux pour la confiance
24 élèves, de 16 à 19 ans, de deux classes du lycée ont pris part, fin mars, à une expérience pédagogique sur le site « De l’âne aux traits » à Soulaines-sur-Aubance.
Les élèves de première année de CAP Opérateurs logistique et Agent polyvalent de restauration, des sites de Sainte-Marie et Saint-Serge se sont rendus à la Goupillerie à Soulaines-sur-Aubance, du 25 au 29 mars.
Les propriétaires du site les ont accueillis, les lycéens étaient répartis par groupe de huit par leurs enseignants. Ils ont ainsi concrétisé un projet pédagogique intitulé « Bien dans son corps, bien dans sa tête ».
L'objectif des différentes activités mises en place durant ces quatre jours était de développer la confiance en soi des participants, à travers la relation avec les animaux. C'est ainsi que les élèves ont appris à s'occuper des ânes et des chevaux.
Au programme : brossage, curage des sabots, exercices de slalom, pour terminer par une randonnée de deux heures. Sans oublier l'atelier « Bien être » qui a mêlé yoga et relaxation et qui a été apprécié du plus grand nombre. L'ensemble des ateliers étaient animés par les propriétaires des lieux et par les professeurs.
Au total, une semaine riche et intéressante qui a permis à la majorité des élèves de découvrir un petit monde dont certains ignoraient tout.
Les classes de première année de CAP OL1 et APR1
Du yoga et de la relaxation au menu
Au cours de leur semaine à la ferme, les élèves ont également pu bénéficier de séances de yoga et de relaxation.
L’atelier « relaxation » faisait partie d’un programme en trois temps animés par les enseignants. En premier lieu, les élèves ont appris à se connaître en présentant leur « blason ».
L'objectif était de proposer à chaque membre du groupe un effort de réflexion valorisante sur lui-même avec le symbolisme de fierté inhérent au blason.
Certains ont pu également travailler sur leurs qualités personnelles. Ensuite, les trois groupes ont vécu des moments différents au gré de leur professeur-animateur : création d’un mandala « nature », réflexion sur le stress, exercices de respiration ou encore techniques de yoga. Beaucoup ont apprécié ce temps privilégié.
Pour terminer, en fin de semaine, un temps de restitution était proposé pour faire un bilan de cette expérience inédite. Les classes de CAP OL1 et APR1

Spa de luxe pour les TECP
Début avril, les élèves de la classe de TECP sont parties à Center Parcs, au sud de Saumur, afin d’enrichir leurs connaissances professionnelles. Sur place, elles ont concrètement découvert l’univers du spa et le métier de Spamanager. Elles ont compris les exigences attendues dans la prise en charge de la clientèle, et les qualités requises pour les praticiennes. Elles ont pu faire la différence entre un institut traditionnel et un spa de luxe. « J’ai beaucoup aimé découvrir des prestations comme la cabine de sel, la douche écossaise ou les bains d’immersion » assure Manon. Durant quelques heures, les futures esthéticiennes ont aussi concrètement profité du spa avec un massage « sur mesure » et l’accès à l’espace aqua balnéo.
« Cela me conforte dans mon choix d’orientation. En effet, je voudrais poursuivre dans un CQP SPA Praticien, témoigne Océane, cependant je me suis vraiment rendue compte que l’anglais était indispensable ! ».
La classe de TECP
Job discover
During the second term, the 1st TAO class realized short videos about their work experiences, workshops at Mongazon.
They let us discover the tools they use, the workshop they work in, the prosthesis they make. As Stephen Hawking said : « disability cannot be a handicap. »
During their training, TAO students learn how to make orthopaedic devices of all kind, from corset to prosthesis, including the lift and AFO (Ankle-Foot-Othesis) totally tailor-made. « No arm, no chocolate » (Omar Sy), fortunately, they can make you some ! If you want to watch this, you can go on the website.
1st TAO
Un partenariat avec Angers Nantes Opéra
La section Mode du lycée innove cette année en proposant un projet pédagogique autour de la musique classique. Grâce à ce partenariat, les lycéens ont pu bénéficier de sorties culturelles en lien avec Angers Nantes Opéra. Le projet a démarré avec une rencontre, en novembre, aux archives départementales à Angers. Le temps fort a été le déplacement à Nantes en mars pour assister à l'Opéra "Un Bal masqué" de Verdi au théâtre Graslin (avec une visite des ateliers en prime !).
En participant au concert "Ça va mieux en le chantant !" début avril (sur le thème "Magiciens et fées) chacun a pu écouter puis exercer sa propre voix en la fondant à celles du chœur d’Angers Nantes Opéra. Enfin le dernier rendez-vous a eu lieu fin avril à la Collégiale Saint Martin avec la représentation de "San Giovanni Battista", d’A. Stradella. Les classes de MMV1 et 2
Jamais trop tard pour (ré)agir !
"Pour sauver notre planète, il n'est pas trop tard mais presque" selon le climatologue Jean Jouzel. Il est donc urgent d'agir ! Les classes de 1TAO, 1ECP et 2ASSB ont été sensibilisées à la question de l'urgence climatique par leurs enseignants lors de la journée du 15 mars. Et ils ont des idées notamment pour éviter le gaspillage alimentaire et limiter les déchets dans la cour du lycée.
Des propositions concrètes seront mises en place à la rentrée. Et si le lycée devenait propre ? Et si on s'attaquait au gaspillage à la cantine ? Une journée verte est à l'étude. Elle consistera à nettoyer la cour du lycée pendant une heure d'étude ou de récupération. Chaque classe, à tour de rôle dans l'année, aura cette mission pour que chacun puisse participer à un moment donné au bien être et améliorer l'environnement. Alors prêts à relever le défi ?
La classe de 1TAO
Un concours BD pour les élèves routiers
Sur le thème des dangers de l'alcool, les futurs routiers ont imaginé un scénario.
La classe de CRM1 a participé à un concours BD organisé par l’AFT (Association pour le développement de la formation professionnelle dans le transport) et l'Education nationale.
« Le SAM c’est celui qui ne boit pas ». Ce slogan publicitaire est évocateur pour les jeunes qui vont en soirée.
La participation à un concours BD entre janvier et mars a permis de faire prendre conscience aux élèves des dangers de l’addiction à l'alcool et de tous les dommages que cela peut engendrer.
Grâce aux techniques enseignées par un dessinateur professionnel angevin, Fanch Juteau, les élèves ont expérimenté plusieurs façons de dessiner un personnage de BD.
L'histoire de Joris
Les futurs routiers ont réfléchi à l'histoire par groupe de 3-4 élèves et un vote a eu lieu au sein de la classe pour choisir le scénario le plus adapté.
Boire ou conduire il faut choisir. Dans la BD imaginée par les lycéens, le personnage principal de l'histoire, Joris a bu avant de prendre le volant de son camion. Cette faute professionnelle a entraîné un accident avec de lourdes conséquences.
L'histoire de Joris est tragique et nous montre les risques de l'alcool au volant. La BD est à découvrir dans son intégralité sur le site du lycée. Les résultats du concours seront connus le 15 mai, avec l'espoir pour la classe de remporter un prix.
Valentin et Nathan (CRM1)
Conduite sur neige en Auvergne
« Exceptionnel, génial, enrichissant, fatigant » : 9 élèves de CRM2 sont partis en séjour pédagogique, en Auvergne, au Mont-Dore du 21 au 25 Janvier.
But de la manoeuvre : s'accomoder à la conduite en montagne et aux équipements d'un véhicule lourd.
Pendant 5 jours, les futurs routiers accompagnés de MM. Arnauld, Pasquier et Bertrais ont conduit dans des conditions très particulières. La neige s'était en effet invitée. C'était « ripette » ce qui, dans la bouche de M.Pasquier signifie que la situation était tendue. Avantage de ces chutes de neige, les conditions pour le ski étaient optimales.
Adrien, Clément, Erwan, Valentin (CRM2)
Où sont passés les routiers ?
Les élèves de CAP conduite routière de marchandises ont désormais une nouvelle piste et un nouveau parc pour leurs camions.
Depuis le 26 février, ils n'ont plus leurs camions au lycée mais au nouveau centre de formation Ageneau, à Brain-sur-l'Authion.
Les élèves possèdent désormais une nouvelle salle pour les cours d'enseignement professionnel, tels que l'exploitation et la connaissance des véhicules.
Ils ont aussi une nouvelle piste pour apprendre à manoeuvrer des véhicules lourds.
Ils s'y rendent désormais avec les voitures du lycée. Le vendredi, les futurs routiers et leurs enseignants déjeunent au lycée de Narcé, puisqu'il est plus proche et cela leur laisse donc plus de temps pour les apprentissages.
Charly, Pierre, Valentin,
Waren et Yoann (CRM2)
Photojournaliste, métier à risque
Camille Lepage savait ce qu'elle voulait, elle avait du caractère. Après l'obtention de son Bachelor en journalisme en Angleterre, elle a eu ses premières expériences professionnelles au Danemark, aux Pays-Bas, aux Etats-Unis puis en Egypte, à l'été 2011, au début du printemps arabe. En 2013, elle a décidé d'aller en Centrafrique « pour faire connaître aux yeux du monde les conditions de vie des personnes qui souffrent à Bangui notamment » raconte Mme Lepage. Mais la situation sur place est très compliquée avec un changement de président. A partir d'octobre 2013, c'est un pays "à feu et à sang", une extrême violence règne à Bangui, "une véritable boucherie" confiait alors Camille. Elle vivait en "immersion dans le pays, comme les locaux pour témoigner au plus près des populations, mangeant des haricots rouges et du riz à chaque repas. Aujourd'hui, son travail de photojournaliste est unanimement reconnu par la profession. Un prix "Camille Lepage" est remis au Festival "Visa pour l'image" de Perpignan.
Deux expos à Angers
En 2019, la ville d'Angers rend hommage à Camille Lepage, cinq ans après sa disparition. L’association Camille Lepage et la fondation Leila Alaoui proposent une exposition au printemps : « Une fragile poésie ». Les photographies illustrent aussi bien la vie difficile des populations au Soudan et en République centrafricaine (travail de Camille), que le quotidien des réfugiés syriens au Liban (travail de Leila).
Cette exposition regroupe 20 photographies de Camille Lepage et 20 photographies de Leila Alaoui et elle se déroulera du 9 avril au 12 juin à la médiathèque Toussaint à Angers. Une autre exposition baptisée « Pure colère » propose des photographies de Camille Lepage. Elle se tiendra du 2 mai au 2 juillet à la Galerie Dityvon (Université d’Angers). Un débat ayant pour thème « Quelle information au XXIème siècle ? » aura lieu le 16 mai à 19h, à la médiathèque Toussaint. La classe de 2LT
Camille Lepage, une vie au service de l'info
Maryvonne Lepage, maman de Camille, photojournaliste angevine assassinée en Centrafrique, a rencontré les élèves.
Mme Lepage a retracé le parcours de sa fille qui a grandi à Angers et a été élève au lycée Saint Martin, avant de faire des études de journalisme en Angleterre, à l'Université de Southampton. « Camille était très curieuse, elle avait soif d'apprendre ».
Un film à l'automne
Cinq années après son assassinat, son histoire va être portée sur grand écran. Un film intitulé "Camille" sortira en salle à l'automne prochain.
Le réalisateur de ce film, Boris Lojkine, a souhaité, avec le soutien de Maryvonne Lepage, porter ce projet pour « poursuivre ce que faisait Camille, que l'on n'oublie pas son engagement ».
Le personnage de Camille sera interprété par Nina Meurisse, une jeune caennaise de 31 ans. 80 % du film a été tourné en Centrafrique car "faire un film sur Camille, c'est prendre ce pays très au sérieux" a confié le réalisateur. L’autre partie du film a été tournée à Angers, sa ville natale.
Le réalisateur a voulu recréer au maximum les conditions de travail de la photojournaliste, et sa vie au quotidien dans ce pays ravagé par les conflits. Doryan, Mathéo, Marceau, Théo, Pierre et Alexandre (2LT)
"On est ensemble" pour Camille
12 mai 2014. Une terrible nouvelle arrive de République de Centrafrique : la photographe journaliste française, Camille Lepage est décédée lors d'une fusillade alors qu'elle faisait un reportage.
Peu de temps après cette mort tragique, des proches de Camille, ses parents Guy et Maryonne et son frère Adrien décident de créer une association en hommage à la photojournaliste. Son nom "Camille Lepage - On est ensemble".
Cette association a pour but de poursuivre la mission que Camille s'était fixée en transmettant au monde entier, par la photographie, les informations sur les conditions de vie des populations en grande souffrance et vivant dans des pays en conflit ou dans des pays où les médias se font rares.
Grâce aux dons et aux soutiens, l'association a pu réaliser plus de vingt-cinq expositions pour montrer le travail et le courage de Camille, en France et à l'étranger. Deux expositions sont à découvrir actuellement à Angers.
Lucas (2LT)
Des palmiers contre le sable
Les plantations de palmiers sont d’une grande utilité, cela empêche l’envahissement des villages en retenant le sable. M. Brard, président des Jardins d'espoirs explique : « Les feuilles des palmiers servent à couvrir les toits des ombrières qui protègent les cultures du soleil cuisant de mars à octobre. » Des huttes d'habitation sont couvertes avec les feuilles de palmier car elles sont très isolantes du froid de la nuit et du soleil de l'été. Ils puisent l’eau à 120 m de profondeur pour irriguer les palmiers. La récolte des dattes se fait à la main.
Des hommes très agiles grimpent le long du tronc détachant les grappes de dattes à l’aide d’une machette. Pour gagner leur vie, celles-ci sont vendues au Sénégal pour le conditionnement. Des subventions sont allouées pour replanter de nouveaux palmiers dattiers. »Théo, Julien, Quentin (1LT)
La Mauritanie, pays d'éleveurs
La Mauritanie se situe au sud du Maroc et du Sahara Occidental. Sa capitale est Nouakchott. Le pays compte 4 millions d’habitants.
Il a une superficie de 1.03 millions km². La Mauritanie est une République Islamique. L’ancienne colonie française a été créée en 1960. L’esclavage y a été aboli en 1980. Les Mauritaniens sont principalement éleveurs. Ils élèvent des chameaux, des chèvres, des moutons, et des ânes, pour se nourrir et les vendre au marché.
Ils pratiquent également la pêche, dans l'Atlantique. L’agriculture est développée dans la région bordant le fleuve Sénégal.
Depuis 35 ans une ligne de chemin de fer a été créée pour l’exploitation minière. La « Route de l’espoir » construite en 1965 et rénovée en 2018 relie Nouakchott à Bamako, capitale du Mali. Trois autres routes sillonnent la Mauritanie. Les autres voies sont des pistes praticables uniquement en 4x4. Les Mauritaniens sont pauvres mais restent très solidaires entre eux.
Delphine G, Benoît C, Elsa J (1LT)
La Mauritanie est son défi
Bénévole au sein de l’association "Jardins d’espoirs" avec une vingtaine d’autres membres, Liliane Baradeau apporte son aide aux populations déshéritées du Sud Ouest de la Mauritanie.
Quel regard portez-vous sur le pays ? De 2012 à 2018, année de mon dernier voyage, le pays s'est développé à vitesse grand V (nouvel aéroport, bâtiments hospitaliers, routes, chemin de fer, avions). La situation politique est stable, les élections sont démocratiques. Depuis 2008, le gouvernement adopte une politique pour la santé qui est encore loin d'être au point. Les Mauritaniens sont très accueillants, je suis reçue comme une amie.
Quels problèmes rencontrent le pays ? Principalement la lutte contre la sécheresse et l'approvisionnement en eau.
L'éloignement des villages en brousse est aussi source de difficultés pour l'amélioration de la santé, de l'alimentation et de l'éducation.
Quel est l'avenir de votre association ? C'est une association de petite envergure et qui veut le rester. Elle prouve que cela permet de contrôler constamment les installations et les distributions de matériel. En effet, si nous constatons des anomalies lors du voyage annuel, nous exigeons la remise en état. J'espère retourner là bas en 2020. Un séjour permet de relativiser et de se redynamiser.
Evan, Julien, Marin (1LT)
Un appel aux dons permanent
Tout au long de l'année, les "Jardins d'espoirs" récoltent des vêtements, des chaussures, des sacs à main, du matériel médical, du mobilier... qui seront destinés aux familles en Mauritanie.
Les bénévoles se déplacent dans les établissements scolaires afin de présenter leurs projets et de lancer leurs appels aux dons auprès des enseignants et des élèves. Pour mener à bien ce projet humanitaire, il faut aussi organiser le transport.
Le dernier conteneur expédié contenait des livres éducatifs et des jeux sonores pour les écoles.
Le chargement a été effectué au Plessis-Grammoire pour être ensuite acheminé jusqu'au port de Saint-Nazaire grâce au partenariat avec l'entreprise Brangeon de La Pommeraye.
Enfin, la compagnie maritime CMA-CGM s'est chargée de l'acheminement pour 3200 € environ. Depuis le port de Saint-Nazaire, après 38 jours de mer, le conteneur a rejoint Nouakchott.
Deux tiers des marchandises expédiées ont été distribuées dans la capitale et un tiers par des ONG. Pour aider à la poursuite du développement de ce pays, nous devons à notre tour soutenir ceux qui en ont besoin.
Comme le disait Nelson Mandela : "Vaincre la pauvreté n'est pas un acte de charité, c'est un acte de justice".
Cyril, Thomas, Thimoty, Louis (1LT)
