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Au salon de coiffure
Le Truck aménagé a permis aux lycéennes de la section de proposer des shampoings et des coupes de cheveux pour les bénéficiaires de la Communauté Emmaüs.
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A l'institut de beauté
La beauté n'est pas un luxe. C'est bien tout le sens du projet Truck Beauté. Comme à l'institut, les plus fragiles viennent pour une manucure ou un modelage.
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Un projet interfilières
Douze classes du lycée ont participé au projet Truck Beauté Solidaire, soit 150 élèves. La fabrication et la pose des rideaux ont été assurées par les CAP Mode.
Le Truck solidaire mis en beauté
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Le buffet d'inauguration
Comme tout le projet, l'inauguration a été gérée par les élèves avec un cocktail très réussi. La recette du succès est bien dans la variété des talents au lycée.

N° 26 - Mai 2023 | www.lyceejosephwresinski.fr |
Moumine, un pilier du projet
Moumine est originaire de Côte D'ivoire. Il est passé par l'Italie et est arrivé en France en 2017. L'idée de travailler dans le bâtiment lui est venue par un ami qui lui a fait découvrir le domaine.
Moumine est un élève passionné par le bricolage. On lui a proposé de réaliser le projet Truck Beauté, et cette idée lui a tout de suite plu. Ce jeune homme aime beaucoup aider les gens. Il est généreux, créatif et perséverant malgré sa timidité. Moumine aime l'idée que les personnes du lycée voient ce qu'il a pu réaliser. Le projet du Truck Beauté Solidaire l'a fait grandir. C'était la première fois qu'il réalisait des escaliers entièrement seul ! Il se projette plus tard en alternance dans la maintenance des bâtiments.
Louna et Inès (2ECP).
Charles, le polyvalent
Charles, 20 ans, en CAP IMTB 2 a participé au projet du Truck Beauté Solidaire. « Au départ, je voulais partir en formation de menuisier mais mon père m’a proposé de faire une filière professionnelle généraliste dans le bâtiment ». Charles a été polyvalent dans la réalisation du Truck. Il a beaucoup apprécié ce projet qui a été « une bonne expérience » et l'a fait évoluer. Il avoue cependant avoir été réticent au début. Il souhaite se spécialiser dans la menuiserie après son CAP, pourquoi pas chez les Compagnons du Devoir. Eloïse et Inès (2ECP).
S'ouvrir aux autres en étant solidaire
Nos collaborateurs de demain seront citoyens de ce monde.
La vocation première d’un établissement scolaire ou de formation par voie d’apprentissage est de préparer des jeunes au passage du diplôme qu’ils préparent. Mais si notre mission s’arrêtait à la formation technique, nous n’aurions accompli notre devoir que très partiellement. Former un jeune intègre des dimensions bien plus larges que la préparation à son futur métier. Nous avons le devoir de les sensibiliser aux différents environnements qui le composent.
Parmi les valeurs que nous défendons dans notre projet d’établissement, la solidarité est sans nul doute une des plus fondamentales. Concrètement, à travers des projets portés par plusieurs classes, nos jeunes mettent en œuvre les moyens techniques appris au service d’œuvres solidaires. Après la Remorque de l’Espoir qui offrait un toit aux sans-abris, le Truck Beauté permettra aux plus démunis de la région de Blois de s’offrir des temps pour prendre soin d’eux. La coiffure et le soin esthétique y seront ainsi dispensés. De même, notre Joki Shop, épicerie solidaire implantée au sein de l’établissement, ouvre ses portes chaque semaine à des étudiants et des habitants du quartier en grande précarité. Nos élèves, dans le cadre de leur formation commerciale, accueillent la clientèle. L’esprit solidaire et la culture ne sont-ils donc pas un enjeu majeur pour contribuer à l’évolution d’une société en quête de sens ? Anthony BELANGE.
Ils se sont tous mobilisés !
Douze classes ont participé à la réalisation du Truck Beauté pour Emmaüs Solidarité.
C’est une remorque de 30 m² qui ne ressemble plus à une semi-remorque de transport mais à un Truck Beauté Solidaire. Elle va bientôt permettre aux personnes en situation précaire d’avoir accès à différents soins. Dans cette remorque seront dispensés des conseils de beauté ainsi que de la coiffure et des soins esthétiques. Achetée à un transporteur alors que la précédente avait été offerte, celle-ci a été complétement revisitée par les CAP IMTB2 du lycée. En effet, elle a été transformée de A à Z par les dix élèves de la classe. D'autres classes ont également été invitées à participer à cette expérience unique. Ainsi plusieurs filières du lycée ont porté ensemble ce projet de transformation de la remorque.
Les produits d’hygiène et de beauté tels que les gels douches, les shampoings ou encore les parfums ont été offerts par L’Oréal France qui est un partenaire d'Emmaüs Solidarité. L’extérieur de la remorque a été décoré par un collectif d’artistes, les peintres muralistes de « La Douceur ».
Les 12 classes :
CAP IMTB2, Term TEB AA, 1LT, CAP EPC2, CAP MMV2, CAP ATMFC1, CAP COIF2, 1ECP, CAP PSR1 et 2, 1AGORA, ULIS.
Enzo & Elia (1LT).
Johan
Johan a 19 ans. Il est arrivé au lycée grâce au bouche à oreille : une connaissance qui était auparavant dans cet établissement lui a parlé de la formation en CAP IMTB2. Ayant fait un stage dans le bâtiment, il s'est intéressé à cette filière. Durant le projet Truck Beauté Solidaire, il a pu fixer des étagères, poncer ou encore vernir les meubles. Johan a aimé le travail en équipe malgré sa timidité. Il reconnaît que "le collectif a permis de faire de belles choses". Kenza et Fleur (2ECP).
Sindou
Sindou, 19 ans est né en Côte d’Ivoire. Il est venu à Angers, pour passer son CAP dans la filière du bâtiment. Il a choisi cette spécialité sur les conseils de son entourage. Il a réalisé ce Truck Beauté Solidaire avec ses camarades et avec la passion nécessaire. Il a pris goût à participer à cette construction. Pour l'avenir, il ne sait pas si son orientation vers le bâtiment va se poursuivre. Il se questionne encore mais en tout cas c'est sûr ce fut une très bonne expérience pour lui. Carla et Luana (2ECP).
Boubacar
Boubacar a 19 ans.Il vient de la Guinée Conakry. Il est arrivé en France en 2019. Scolarisé en CAP IMTB2, il a participé au projet du Truck Beauté Solidaire.
« J'ai pu réaliser la mise en place des plaques OSB, la pose du parquet, la pose du ballon d'eau chaude, la peinture et la plomberie ».
Ce qui lui a beaucoup plu dans ce projet, c'est le fait d'avoir réalisé tout type de tâches par lui-même et d'avoir contribué à ce projet de A à Z.
Servane et Léa (2ECP).
Umair
Umair Muhammad a 18 ans. Il vient du Pakistan et est arrivé en France en 2019.
Il est en classe de CAP IMTB2 et a choisi ce lycée pour sa filière Maintenance du Bâtiment.
Il a réalisé toute la plomberie du Truck Beauté Solidaire et il a considéré ce projet comme un véritable investissement.
Umair est un garçon réservé qui ne dévoile pas trop ses sentiments mais à l'avenir, il souhaite se spécialiser en plomberie pour en faire son métier.
Léna et Déborah (2ECP).
Zolian
Zolian vient de Sierra Leone en Afrique de l'Ouest. Il est arrivé en France à l'âge de 16 ans, en 2019, accompagné de son grand frère. Dans son pays d'origine, la langue natale est l'Anglais. « J'ai tout de suite aimé cette section et je souhaite passer un bac après mon CAP. Avec mes camarades, j'ai fait la pose des menuiseries, des plaques OSB et le revêtement de sol ». Il nous a partagé son ressenti : « j'ai beaucoup aimé cette expérience et l'esprit de groupe ».
Lou et Anaïs (2ECP).
Samou
Samou a 20 ans. Il est plutôt réservé et aime finaliser son travail. Il a grandi au Mali, puis il est venu en France par le biais d'une association. Samou est arrivé au lycée Wresinski à Angers dans le but de faire un CAP IMTB. Après son CAP, il souhaite trouver un maitre d’apprentissage. S’il n’en trouve pas, il se dirigera vers une autre filière. Sa formation lui a permis de participer au projet du « Truck Beauté Solidaire ». Il a beaucoup appris sur le projet et sur son métier futur.
Lilou et Lola (2ECP).
Teddy
Teddy a 18 ans. Il vient de l'île de la Réunion et est en CAP IMTB2. Il a pu participer au projet Truck Beauté Solidaire et il a tout aimé : « Cela m'a vraiment plu car c'est pour aider les personnes dans le besoin ».
Dans ce chef d'oeuvre commun, il a fait de la peinture, de l’électricité et puis aussi de la menuiserie.
Ce projet lui a permis « d'apprendre plein de choses et se perfectionner au métier d'agent de maintenance dans le bâtiment ».
Louane et Noémie (2ECP).
Yuvraj
Yuvraj est né à Kaithal Haryana, en Inde. Il a déjà un CAP d'électricien. Yuvraj s'est occupé de toute l'électricité dans le Truck Beauté Solidaire : l'éclairage au plafond, les appliques murales, le branchement de la VMC, les radiateurs électriques ou encore les volets roulants.
Yuvraj apprécie le travail bien fait et il a aimé participer à ce projet d'envergure : « C'est la première fois que je travaille sur un projet comme celui-là, j'ai appris de nouvelles choses. »
Yéléna et Cléo (2ECP).
Aux p'tits soins dans le Truck
Les compagnons d'Emmaüs Angers ont pu bénéficier de soins dans le Truck Beauté Solidaire au lycée.
Rencontre avec deux d'entre eux, Skender et Syzan.
« Je m’appelle Skender, je viens du Kosovo et je bénéficie de l’aide de la Communauté Emmaüs. Je suis arrivé en France plus précisément à Angers en 2016 avec ma femme. Nous avons quitté le Kosovo car ma femme avait des problèmes de santé ».
Et votre avis sur la prestation proposée par les élèves de 1ère Bac Pro ECP ?
Réponse de Syzan, épouse de Skender : « Je suis ravie de la prestation ». Après elle, Skender a pu lui aussi bénéficier des soins. Katell et Elisabeth
(2AGORA).
Joki Shop, l'épicerie solidaire
Pourquoi ce magasin ?
« Cela fait une dizaine d’années que j’ai ce projet en tête pour la filière CAP Equipier Polyvalent de Commerce ».
Quels produits vendez-vous ?
« Des produits alimentaires, , des produits de 1ère nécessité, tous à -75 % ».
Votre chiffre d’affaires ?
« 20 euros » (rire). Le but n’est pas de faire du chiffre, mais d’aider les gens ».
Et vos objectifs ?
« Développer la clientèle, venir en aide à un maximum de personnes démunies ».
Qui sont les clients ?
« Ils passent par une association intermédiaire qui choisit les gens aux revenus très modestes avec un reste à vivre quotidien entre 0 et 10 € ».
Quels sont vos partenaires ?
« Le Pôle Farman, une association du quartier et aussi deux autres associations : Solidarité-femmes 49 pour les femmes battues et Adoma, qui vient en aide à de jeunes migrants ».
Quels sont les horaires d’ouverture ?
« 14h-16h le mardi, sur les cours professionnels des EPC1/EPC2 ».
Propos recueillis par Alexya, Tom et Louca (CAP OL1).
L'espoir mexicain de Jérémy
Jérémy habite à Ecuillé. Il doit aller se faire opérer au Mexique en juin 2023.
Jérémy, a 42 ans. Il est marié et a deux enfants. Il est atteint de sclérose en plaque depuis 14 ans.
La sclérose en plaque est une maladie neurologique qui attaque le système nerveux. Ses symptômes sont une fatigue extrême, des troubles visuels, des troubles de la marche, de l’équilibre et du langage.
La fatigue et le handicap l’empêchent de vivre comme tout le monde. Il peut difficilement travailler ce qui entraîne des pertes d’argent. Il a dû réaménager sa voiture et sa maison. Il ne peut plus jouer au foot avec son fils et a dû arrêter son élevage de chevaux.
L’opération est prévue au Mexique dans la ville de Puebla à « la cliniqua Ruiz ». Le départ est prévu le 28 mai pour une durée d' 1 mois. L’association a été créée avec ses copains (dont une élève de 2nde AGORA) « Solidarité espoir pour Jérém' ». Il lui faut en effet 60000 euros pour l’opération, les frais d'hébergement, d'avion. Il a aussi besoin d’une infirmière à domicile pendant un mois. Les copains qui ont créé l’association avaient pour but de décharger Jérémy des soucis d’argent pour qu’il soit reposé le jour de l’opération. Il se fait opérer au Mexique car le stade de la maladie est trop avancé et il ne rentre plus dans les protocoles français et cette opération n’est pas très répandue. Marilou, Célia et Violaine
(2AGORA).
Solidarité avec le Liban
A la suite de l’explosion au port de Beyrouth, en 2020, le Liban a traversé une grave crise économique.
Antoine et Virginie, deux jeunes étudiants en master d'économie, ont décidé de consacrer six mois pour aider le Liban à travers l’association « Les Chrétiens d’Orient ». Ils ont expliqué leur projet lors d’une visio avec des élèves du lycée. La pastorale du lycée a décidé d’organiser un bol de frites avec la classe de 1ère AEPA. L’argent récolté grâce au bol de frites va permettre à l’association d’acheter des vêtements et de la nourriture aux Libanais. Les deux jeunes Antoine et Virginie sont partis de Toulon en bateau et sont allés à Beyrouth. Ils sont sur place depuis novembre 2022 et viennent en aide aux Libanais chrétiens ou musulmans par des dons concrets. Ils nous rappellent que l’amitié franco-libanaise a toujours existé et que notre soutien est le bienvenu.
Lily-Rose, Leyna, Lise
(2AGORA).
La recette des pastels
Abdul a accepté de nous livrer sa recette pour 30 pastels.
Pâte : 500g de farine, 30cl d'eau, 100g de beurre, 1 oeuf.
Dans un saladier, verser la farine. Dans un autre récipient, battre l'oeuf avec l'eau. Creuser un puits dans la farine et y verser le beurre et une partie de l'oeuf avec l'eau. Mélanger à la main en ajoutant l'oeuf battu jusqu'à obtenir une pâte. Former une boule avec la pâte, la filmer et la réserver au frais pendant 30 minutes.
Farce : 300g de viande hachée, huile d'olive, 1 oignon,1 gousse d'ail, persil, sel, poivre.
Emincer l'oignon et faire revenir dans de l'huile d'olive. Ajouter la viande hachée. Ajouter le persil ciselé et l'ail. Une fois la farce cuite, laisser refroidir.
Former les pastels
Etaler la pâte sur le plan de travail. Découper des disques de pâte, disposer un peu de viande à l'intérieur. Fermer les disques. Faire frire quelques minutes dans l'huile.
Valentin et Keisha (PSR1).
Pastels Wax et Cie
Abdul est un Sénégalais qui a décidé d’ouvrir son restaurant à l'âge de 27 ans, en 2007. Pastels wax & Cie permet de découvrir la cuisine africaine à Angers.
Les pastels sont des beignets farcis. Le wax c’est la décoration du restaurant avec des tissus africains traditionnels. Ici, la clientèle est assez variée avec des étudiants comme des professeurs car il y a une université à côté. La plupart des clients sont français, ils ont assez peu de clients africains. Ils font entre 20 à 25 couverts le midi. Le soir, ils font une vingtaine de couverts. Leur particularité côté épices ? Ils en mettent moins pour s'adapter à la clientèle angevine. Keisha et Valentin (PSR1).
La Pite yaourt kosovar d'Ardian
Ardian a choisi de partager sa recette de la "Pite", un plat d'origine kosovare.
« Ce plat me rappelle des souvenirs. On le mangeait lorsqu'on invitait des personnes à déjeuner à la maison », indique Ardian.
Les ingrédients : 1 kg de poireau, sel, poivre, 1 petit pot de crème fraîche, 2 yaourts nature, 250 g de farine.
La recette : Lavez et coupez les poireaux en morceaux, les plonger dans une casserole d'eau salée, cuire 20 minutes puis égoutter les poireaux, les faire revenir dans une casserole 5 minutes avec de l'huile. Salez et poivrez. Ajoutez les yaourts et la crème fraîche. Mélangez.
Dans un saladier, faire une pâte avec un bol d'eau, le sel, la farine. Avec la pâte faites 10 boules. Étalez 5 boules de pâte en disque. Pour faire un feuilleté, superposer les disques en étalant de l'huile sur chaque disque. Recommencez avec les 5 autres boules de pâte. Sur un des deux disques, dans un plat, versez la farce et recouvrir avec l'autre disque. Huilez le dessus. Cuire au four 30 minutes à 200°C. Quand la pite est cuite cassez le dessus avec une cuillère et arrosez avec un peu d'eau, couvrez avec un torchon.
Sacha et Ardian (PSR1).
Un repas anglais au lycée
Dans le cadre du Chef d’œuvre, un groupe de Terminales Métiers du Commerce et de la Vente devait faire un séjour en Angleterre. Le projet ne s'est pas réalisé alors les quatre élèves ont décidé d'organiser un lunch anglais avec les CAP Production Service en Restaurations le 6 avril lors de la semaine des langues au lycée.
Des plats typiques anglais comme du pâté en croûte et du coleslaw, du chicken pie et des fish and chips, du cheddar, du pudding ont été préparés.
Ambiance so british Les élèves précisent : "Nous allons décorer la salle de restauration avec des sets de table, des drapeaux pour donner au restaurant une autre ambiance." Les professeurs du lycée ont été invités à venir déguster ce repas. Emma et Mathys (CAP PSR1).
Mafé, plat guinéen, façon Hawa
Ce plat est d'origine africaine, et plus précisément de la Guinée.
Hawadjan est de nationalité guinéenne. La recette lui a été transmise par sa mère : c’est un classique du pays. Le mafé est un grand plat qui donne l’occasion de se retrouver en famille quand on est nombreux. « Je sais réaliser le mafé, mon plat préféré, depuis mon enfance, c’est ma mère qui m’a transmis la recette, qu’elle a reçu elle-même de sa mère ».
L’ingrédient secret d'Hawadjan dans sa recette du mafé, ce sont les épices et le piment.
Pour 6 personnes : 1kg de viande de bœuf, 4 oignons, 2 gousses d’ail, 4 patates douces, de l’huile d’arachide pour la viande au début (environ 200ml), 4 carottes, 250 grammes de concentré de tomates, 3 bouillons de cube Maggi, sel, poivre, 2 feuilles de laurier, 2 piments frais, ½ chou blanc (coupé en deux) et 2 tomates fraiches.
Servez chaud avec du riz blanc fait au préalable. Ajoutez de la viande, de la sauce et patates et carottes. Dégustez avec le piment. Bon appétit ! Hawadjan et Sabrin (PSR1).
Delphine Brochu et l'Angleterre
Delphine Brochu est professeur en matière professionnelle de la filière logistique et transport depuis 2004. Elle a vécu une expérience en Angleterre dans une entreprise de transport dénommée Schenker située à Nuneaton, près de Birmingham.
Auparavant elle travaillait en France en tant qu’exploitante/affréteur chez Dascher. Une association de Poitou-Charentes proposait aux jeunes diplômés (BTS ou équivalent) de trouver une entreprise à l'étranger afin qu'ils puissent réaliser un stage et se perfectionner dans une langue étrangère au sein du monde professionnel. Mme Brochu a choisi de partir faire ce stage en Angleterre pour améliorer son anglais.
Elle a d'abord passé trois semaines de remise à niveau, dans une école à Bournemouth.
Son stage s’est déroulé d'octobre 2002 jusqu’à mai 2003. Pendant ces 7 mois elle s’occupait des importations, des saisies de transport et rendez-vous client.
Ce stage lui a beaucoup apporté tant dans le domaine professionnel que linguistique. C'est une expérience humaine très riche et formatrice dans tous les domaines, elle recommande vivement aux jeunes de vivre une telle expérience.
Victor et Théo (1LT).
Fatima, une béninoise au lycée
Fatima Obaonrin est Auxiliaire de vie scolaire au lycée.
Arrivée en France à l’âge de 20 ans (en 1986) pour ses études, Fatima s’installe tout d’abord à Paris pendant deux ans et part ensuite à Laval avant d'arriver à Angers. C’est sa première année dans notre lycée. Son rôle ici est d’aider les élèves dans leur scolarité. Elle aime bien son métier, bien que ce n’était pas ce qu’elle voulait faire au début.
Un pays francophone
Elle est née au Bénin dans la capitale économique, Cotonou. Le Bénin est un pays francophone où l’on parle français même dans les écoles et aussi entre ethnies. Il y a beaucoup d’ethnies qui parlent plusieurs langues (dialectes) comme le fon, le yaouba, le goun, le bariba, l’adja, l’aizo etc…
Leurs cultures sont très différentes, même d’une ethnie à une autre. La nourriture béninoise est plus épicée et pimentée avec beaucoup de friture. Elle garde quelques habitudes culturelles de son pays comme les coutumes alimentaires et cela l'inspire aussi pour l’éducation de ses deux enfants.
Quand elle en a l’occasion, durant les vacances scolaires, elle retourne au Bénin pour retrouver certains membres de sa famille.
Erina et Noémie
(2AGORA).
Florian Drouin, professeur à la Réunion
Il nous raconte cette expérience de trois années sur une île d'Outre-mer.
Florian Drouin est né à Angers. Il a eu la chance de voyager et de vivre sur l’île de la Réunion pendant trois ans. Il était professeur d’EPS dans un petit collège familial et chaleureux perdu au milieu des champs de cannes à sucre.
Êtes-vous parti seul ou à plusieurs ?
« Je suis parti seul. C’était vraiment la grande aventure car je ne connaissais personne sur place. C'était ma première rentrée scolaire. Je n'avais aucune connaissance de ce territoire. Je suis parti avec un petit sac à dos, sans voiture, ni logement ».
Pourquoi êtes-vous parti à la Réunion et pas dans un autre pays ou une autre île d’Outre-mer ?
« J'ai eu à faire un choix de mutation. Je pouvais choisir un DOM-TOM. J'ai choisi la Réunion car une amie avait passé un très bon séjour là-bas. J'avais aussi l’impression que c’était une des îles avec un racisme quasi inexistant pour les métropolitains ».
Y a-t-il eu des inconvénients ?
« La surpopulation et le changement climatique se font sentir plus rapidement sur une île et peuvent inquiéter. L’éloignement vis-à-vis de ma famille et de mes amis en métropole était également réel. L’obligation de prendre l’avion pour en sortir est un vrai problème écologique ».
Qu’est ce qui vous a marqué le plus ?
« Je me souviendrai à jamais des amis sur cette île ainsi que des collègues et des élèves avec qui j'ai passé mon début de carrière. Je me rappellerai de l’île, de sa beauté. Il me reste en bouche le goût du rhum, des litchis, des bonbons au piment et des samoussas ».
Seriez-vous prêt à repartir à la Réunion ou dans un autre pays ?
« Un peu de stabilité fait aussi beaucoup de bien. Je n’envisage pas de partir prochainement et je découvre d'autres régions. J'essaie de ne plus prendre l’avion et explorer des contrées moins lointaines comme le Portugal, l’Espagne ou le Royaume Uni ».
Propos recueillis par Noémie et Elisa (2AGORA).
Solidaires Artisans du monde
Artisans du monde est une boutique dédiée au commerce équitable au service des droits humains et de la planète. Elle est ouverte du mardi au samedi de 13h à 19h, et est située au 74 de la rue Baudrière à Angers.
L’idée de cette association est partie d’une bande de militants créée dans les années 90 pour faire connaitre le commerce équitable sur une invitation de la fédération.
L'Abbé Pierre
Le concept a été lancé par l'Abbé Pierre. Le projet est de faire en sorte que les producteurs soient rémunérés à leur juste valeur. Les produits sont commandés sur une plateforme solidaire, ils achètent à des coopératives dans les pays producteurs. Ils proposent différents produits comme le maquillage, les instruments de musique, de la vaisselle, des bijoux ou encore des produits alimentaires qu'ils commandent en grande quantité, à des prix variés selon l'origine de fabrication et de la qualité du produit.
Les clients sont principalement des particuliers, mais aussi des écoles, lycées, collèges qui peuvent avoir un contact pour organiser des repas exotiques. L'association compte sur ses nombreux bénévoles (entre 25 et 30) lesquels se relaient le matin et l'après-midi sur des créneaux de 3h.
Coline, Emma et Méline (2MRCC).
Gupta, entre la France et l'Inde
Originaire d'Inde, Gupta est venu en France fin 2002 afin de finir ses études par un master en restauration et hôtellerie à l'Esthua, une école supérieure d'Angers. Il a d’ailleurs choisi cette ville car c’est la seule où il a pu suivre ses cours tout en anglais, puisqu’il ne parlait pas français. Chaque région de l'Inde a ses spécialités culinaires. Originaire du Népal, Paritosh Gupta nous a livré quelques spécificités de la cuisine de cette région. « Contrairement aux idées reçues, la cuisine indienne n'est pas pimentée. Elle est plus sucrée que salée et souvent à base de yaourt ».
Apprentissage en Australie
En 1996, Gupta part en Australie pour apprendre la restauration, le tourisme et l’hôtellerie. Son chef, originaire de France, lui apprend la gastronomie française. C’est pour cela qu’il est venu dans notre pays afin de poursuivre ses études. Une fois arrivé, ce qui l'a le plus surpris, c'est le vin. Il a voulu en découvrir plus sur le sujet et il est parti 6 mois à Bordeaux. Il admire également la qualité de vie que nous avons. Il aime aussi la culture, les fêtes... et trouve l’Inde et la France assez similaires. Dans ces deux pays, la famille est très importante ainsi que la croyance, les traditions, l’art.... Il retourne souvent dans son pays d’origine. « Au moins une fois par an, toute ma famille est là-bas. Mais quand je suis en Inde c’est la France qui me manque »
Laurine, Tiphanie et Manon (2MRCC).
Alimentari, c'est l'Italie à Angers
En 2022, Emanuella a ouvert l'Alimentari où elle vend des produits italiens choisis par ses soins et importés principalement de l'Ombrie, la Sicile et les Pouilles. Elle vend des pâtes, de la charcuterie, du fromage, des sucreries et du vin.
Son parcours Emanuella est une Franco-italienne, elle grandit à Rome et à Florence avec de la famille originaire des Pouilles. Elle est ensuite allée à Aix en Provence puis à Angers pour faire des études de droit. Elle a travaillé dans le tourisme avant d'ouvrir son magasin.
Ses produits Elle aime transmettre sa culture à travers son épicerie et elle connaît parfaitement ses produits. Elle est très attentive sur la qualité et la provenance. Ses produits préférés sont les pastilles Leone, les pâtes qui sont fabriquées à 25 km d'où habitait sa grand-mère et ensuite le vin qui vient de chez sa cousine et qu'elle buvait en famille. Ses produits les plus vendus sont les charcuteries, les pâtes et les sauces.
Ses projets Elle veut développer son magasin en proposant « Emma' Foccacie ». L'idée ? Mettre en vente un sandwich chaque jour en lien avec une boulangerie angevine. Elle souhaite aussi partager bientôt ses recettes ainsi que celles de sa famille sur son site grâce à une rubrique « Emma' recettes ». Hugo et Vivien (2MRCC).
En Italie avec Signorini Tartuffi !
Voyage en Italie à travers les saveurs de la truffe avec Frédéric Dubois Signorini.
Tout le monde connaît la truffe, ce produit d'exception qu'on n'a pas l'habitude de manger, mais qui connaît la boutique Signorini Tartuffi ? Son objectif est de revisiter plein de produits du commun, du vin, du sel, de l'huile etc... avec les saveurs de la truffe.
Nous avons rencontré la gérante du magasin qui nous a raconté l'histoire de son créateur. Il est né en Italie où il a rencontré sa femme qui était sicilienne. Sa famille avait des terres en Italie où poussaient des truffes. Ils ont décidé d'importer leur savoir-faire en France, d'abord à Cannes, puis le marché s'est étendu jusqu'à Angers. Aujourd'hui, l'enseigne possède plus de 40 magasins en France. La truffe est un produit synonyme de luxe. Chaque saison, elle est différente : au printemps c'est la Bianchetto, juin juillet c'est la truffe d'été, en automne c'est la récolte de la truffe blanche et en hiver celle de la Mélanosporum. Le prix ne varie pas en fonction de sa couleur mais de la récolte. Dans cette boutique les produits viennent essentiellement d'Italie, excepté le vin français qui est réexpédié pour y apporter les saveurs de la truffe, de même pour le sel. Les produits préférés des Angevins sont la crème de parmesan, le sel à la truffe et l'huile de paillettes ( copeaux de truffes déposés dans l'huile). Des produits à déguster sur place !
Oscar et Charly (2MRCC).
L'Ecosse de Scott Davidson
Scott Davidson né en Écosse à Aberdeen et âgé de 50 ans, est le patron de RubyCom Limited entreprise basée en Écosse. Il travaille en tant qu'expert-comptable là-bas.
Interview par Ruby, sa fille élève au lycée en 2nde Agora.
Le Brexit ?
« Je suis déçu car j'ai perdu certains droits de circulation et de résidence en Union Européenne. Cela est plus compliqué d’échanger avec l’UE (Union Européenne) et d’y trouver du travail.
Les magasins en Écosse sont quasi vides tous les jours ».
Les plats traditionnels ?
« Il existe plusieurs plats typiques en Écosse comme par exemple le Fish and Chips et le porridge (céréales avec du lait) ».
Les fêtes en Écosse ?
« Les Écossais ont des fêtes qui n'existent pas en France. C'est le cas par exemple du Boxing Day : une journée spéciale car cela correspond au jour où les esclaves échangeaient leur place avec celle de leurs maîtres. cela se déroule le 26 décembre ».
La conduite ?
« En Ecosse, les voitures se conduisent à gauche alors que en Europe c'est à droite ».
Interview de Ruby et Dylan
(2AGORA).
Semaine des langues
Durant la semaine du 3 au 7 avril, de nombreux projets ont été menés au lycée. Accueil des ambassadeurs des villes jumelles, des lycéens internationaux, concert de musique cubaine, initiation salsa, tournoi de basket (english speaking only), american game "corn hole".
Le mardi, les TASSB ont animé des ateliers auprès des écoliers. Au programme, des chants et histoires pour initier les écoliers à l'anglais. Avec le matériel mis à disposition par la Bibliothèque anglophone, les "Kit activities", nos lycéens ont initié les petits à l'anglais tout en s'amusant ! Les TASSB.
Let's play in English !
On the 4th of April, the TASSB class greeted a nursery class from St Bernadette’s school.
Twenty-seven children came with their primary teacher to take part in English activities in the school library.There were rhymes, songs, stories and games.
Eva, from the English library in Angers helped the class to read stories and to organize games.
It was a great experience and the children were really happy !
Les TASSB.
Voyage au Comptoir irlandais
Le « Comptoir irlandais » nous dévoile ses secrets. Rencontre dans cette épicerie fine.
Cette entreprise bretonne familiale était une ancienne épicerie essentiellement destinée aux pêcheurs en haute mer. Située sur le port de Brest, elle récupérait des produits irlandais et les vendait dans sa boutique au fur et à mesure des campagnes de pêche. En 1987, l'épicerie est devenue « le Comptoir Irlandais ».
L'Irlande à Angers
A Angers, la demande de produits des clients fidèles Irlandais ou encore Écossais augmente sans cesse. La période de Noël, représente un tiers du chiffre d’affaires de l’année. Avec la pandémie du Covid, l’épicerie a été fermée lors du premier confinement puis le succès est revenu à la réouverture en mai 2021. Les gens étaient contents de retrouver les commerces de proximité. Pendant le deuxième confinement, le commerce est toujours resté ouvert avec l’étiquette caviste.
Une carrière atypique
Le responsable, Marin, a débuté sa carrière dans l’hôtellerie restauration de luxe. Ensuite, il est devenu caviste en région parisienne. Le vin et les alcools en général, c’est sa passion. En se baladant dans les rues d’Angers, ce mur de whisky en vitrine du comptoir, qu’il voyait en permanence, lui faisait de l’œil.
Une promesse faite à lui-même : « Un jour, je tiendrai cette boutique ».
Manon et Alicia (2MRCC).
QK, le paradis des confiseries
L'aventure de « QK Confiserie » à l'étranger, mélange écossais, anglais et irlandais dans un même magasin.
Le fondateur Maxime Tait vient du Nord de la France, il est âgé de 32 ans. Le 17 décembre 2012, il a ouvert sa première boutique de confiseries à Angers. En mai 2013 il en ouvre une autre à Paris, puis à Rennes et à Tours. Les Midlands Maxime de « QK Confiserie » a décidé de faire vivre les confiseries grâce à son histoire. Tout d’abord il a voulu ouvrir une confiserie avec des gourmandises venant de pays différents. Petit, Maxime faisait des allers retours pour aller voir sa famille dans les Midlands. Il appréciait particulièrement ces moments car il a toujours aimé l'Angleterre. Ensuite, Maxime a fait ses études à Angers. Et c'est là que l'idée germe : « Pourquoi je n’ouvrirais pas un magasin ici ? C'est un département test. Tout ce qui marche ici fonctionne partout en France et dans le monde ». Ses produits viennent directement d’Angleterre de villes différentes. Ce sont des fabricants situés à Nottingham et Devon qui réalisent les sublimes et délicieuses pépites de « QK Confiserie ».
Cette boutique angevine reçoit tous types de clients ados, familles, grands-parents avec des petits-enfants « QK Confiserie » est le magasin qui fera toujours rêver les petits et grands. Enola et Bérénice (2MRCC).
Duha a fui les bombardements
Duha DAHMAN, élève en 2AGORA, nous parle de son voyage depuis la Syrie.
Peux-tu nous raconter ta fuite de la Syrie ?
« Mon père écrivait contre le gouvernement Syrien. Nous avons quitté Damas à cause de la guerre et des bombardements. Mon père a pris la décision seul de partir. Des passeurs en moto nous ont permis d'aller jusqu'à la frontière. Un contrôle nous a obligés à quitter ce pays. De la frontière jusqu'à un camp d'hébergement, nous avons marché. Nous sommes restés une semaine. En Jordanie, nous sommes restés trois ans et demi. Nous avons pris le bus avec mes frères, ma sœur, mes parents et des membres de ma famille vers la Grèce. Nous sommes restés quelques heures car nous n'avions pas les papiers, puis nous avons pris l'avion pour la France.
Nous sommes arrivés en juin 2016. Nous avons vécu dans un foyer pour immigrés pendant un mois et nous sommes arrivés à Angers. Le voyage a donc duré quatre ans ».
Qu'envisages-tu à l'avenir ?
« J'aimerais continuer mes études, faire un BTS, aller à la fac. Mais, nous ne pouvons pas retourner en Syrie car nous avons signé un contrat qui dit que nous l'avons définitivement quittée ».
Apolline et Anaë (2AGORA).
Amran et l'Afrique du Sud
Amran Uddin est en classe de CAP IMTB1 au lycée.
Peux-tu te présenter ?
« Je m'appelle Amran Uddin, je suis dans la filière Maintenance des bâtiments au lycée, en 1ère année.
Je suis né en Afrique du sud, j'y ai grandi. Mon père est originaire du Bangladesh et ma mère est sud Africaine ».
Pourquoi es-tu venu en France ?
« Je suis arrivé à Angers en 2019 avec mon frère.
J'habitais Kimberley et nous avons fui une guerre civile ».
Ton pays te manque t-il ?
« Oui car j'avais toujours le sourire et beaucoup d'amis là-bas. Maintenant ma vie est ici, je dois encore m'habituer ».
Abou et Steven (CAP OL1).
Rafaël, de Cordoba vers Angers
Rafaël est né en France, à Angers, mais sa mère est espagnole. Ses grands-parents, ses oncles, ses tantes et ses quatre cousins habitent à Cordoba en Espagne. Il estime que c’est très bien d’être bilingue, « l’espagnol étant la deuxième langue la plus parlée dans le monde ». Selon la mère de Rafaël « cela permet à mes enfants d’avoir une culture plus riche ».
« Je viens d' Andalousie » Rafaël retourne voir sa famille plusieurs fois par an, à Noël et en été : « J'aime faire des balades pour découvrir de nouveaux endroits, et retrouver ma famille, profiter du beau temps ».
Il aime particulièrement la Semaine Sainte :« Cela se passe avant Pâques en Andalousie. C’est une« procesion » composée de "pasos" représentant pour chacun un moment dans la vie du Christ. Il y a également les« zarenos (des personnes portant des costumes de différentes couleurs)) » qui marchent devant les pasos (scènes représentant la vie de Jésus, chaque pasos est un personnage religieux différent) et aussi des musiciens ».
Côté gastronomie, Rafaël aime la « caña de lomo ». C’est une spécialité de charcuterie typique en Espagne. La mère de Rafaël s'est installée à Angers, la famille de son mari étant originaire de la région : « Angers est une ville assez grande et agréable. J’aime la douceur angevine et les balades au Lac de Maine ».
Rafaël et Raphaël (2MRCC).
Catalina Silva est née au Chili
Catalina a 18 ans et est en classe de 1ère AEPA au lycée.
« Je suis née au Chili, je viens de Santiago, la capitale. Je suis arrivée en France à 9 mois. Mes parents ont fait le choix de quitter le Chili à cause de la pollution très présente à Santiago, ville entourée de montagnes. On peut comparer la ville à une cuvette laissant la pollution s'accumuler à l'intérieur. J'étais un bébé hyper sensible à la pollution ».
« J'aime la musique (ma grand-mère chilienne était chanteuse et danseuse), le piano, la guitare, le violoncelle. A la maison, on a gardé des traditions : le 18 septembre, c'est la fête nationale au Chili et on aime cuisiner des plats traditionnels à cette occasion." Steven (CAP OL1).
Kara, trilingue à 16 ans
“Hi, my name is Kara Hartnett, I'm sixteen years old and I've been studying French for ten months.
I was born in Vienna, the capital of Austria, but my father is from Ireland and my mother is from China. So, I come from a lot of countries. English is my first language.”
Kara est trilingue : elle parle anglais, français et allemand.
Elle est partie grâce à l’association AFS : « American Field Service »
Elle a déposé sa candidature sur le site de l'association puis a créé son dossier.
Kara a choisi la France car elle trouvait le pays « très cool ». Elle voulait apprendre la langue française, sa culture et avait une image d'un « pays très beau ».
Cela fait 6 mois qu’elle est arrivée dans le Maine-et-Loire, le 1er septembre 2022 après 15 heures de train. Elle fait toute une année scolaire au lycée Henri Bergson à Angers en 1ère générale. Elle a passé ses 5 premiers mois dans une famille d’accueil dans laquelle il a été difficile pour Kara de s’intégrer. Alors, elle a été accueillie pendant deux semaines chez une personne membre de l’association AFS. A présent, elle habite chez Juliette (élève de 2nde Agora) et s’y plaît parfaitement.
Elle ne trouve pas la langue française difficile à l’oral, elle s’est vite adaptée. Plus tard, elle aimerait travailler dans les langues et beaucoup voyager.
Juliette et Tiphaine
(2AGORA).
Solidarité au Congo pour Lorna
En 2017, Lorna lycéenne en 1ère année de CAP Opérateur Logistique et sa mère Karine ont décidé d’aller au Congo pour découvrir le pays, rendre visite à de la famille et surtout pour apporter aux habitants des vêtements et des jeux.
2 mois à Brazzaville
Elles ont passé deux mois à Brazzaville, la capitale du Congo pays situé en Afrique.
Lorna était logée dans ce qu'on pourrait qualifier de bidonville, avec tout autour des routes qui ne sont pas goudronnées, on y roule sur du sable.
« La douche se prenait avec un seau et une timbale » se souvient-elle « et pour avoir de l’eau potable, nous devions aller remplir les bidons à une fontaine ou au puits ».
Des jeux avec les enfants
Lorna aimait beaucoup s’amuser et rigoler avec les enfants du village, elle prenait soin d'eux en les maquillant ou en les coiffant. « Les enfants jouaient avec des jeux simples, à courir après les oiseaux, ou encore ils imaginaient des jeux avec des noyaux de fruits ». raconte-t-elle. Lorna a surtout découvert les conditions de vie précaires des enfants congolais. Elle se souvient de moments particuliers : « Je me rappelle avoir assisté à une sépulture, de l'ambiance et de la joie, de la musique, c'était différent de nos coutumes ». Lorna est revenue différente de ce séjour qui l'a fait évoluer. Lorna et Moussa
(CAP OL1).
Le passé de Sacha à Kyoto et Tokyo
En 2013, Sacha, élève de CAP Logistique a vécu au Japon.
Sacha et ses parents ont vécu au Japon il y a dix ans.
Son père est professeur de mathématiques à l'Université de Belle-Beille à Angers.
Enseignant, chercheur et docteur en mathématiques, il a été invité dans les universités de Kyoto et Tokyo au printemps 2013.
Il a fait des conférences pour présenter le fruit de ses recherches.
École à Kyoto
Sacha, alors âgé de 7 ans à l'époque, a été scolarisé dans une école japonaise à Kyoto, où il a pu apprendre un peu la langue.
Dans cette école, il a pu se familiariser avec l'écriture japonaise : « J'étais très intéressé et passionné par cette écriture qui est vraiment différente de la nôtre ».
Sacha se souvient de ce voyage « car c'est un pays qui est magnifique par ses paysages, temples, sanctuaires et plats traditionnels ».
Pendant ce séjour, Sacha a pu notamment visiter le « Pavillon d'or », temple bouddhique recouvert de feuillles d'or situé au nord de Kyoto, La Tour de Tokyo, copie de la Tour Eiffel, qui mesure 333 m et la tour "Tokyo Skytree". « Je me souviens être monté au sommet de cette tour impressionnante de 634 m, l'équivalent de 29 étages d'où j'ai pu apercevoir le Mont Fuji ».
Sacha et Olivier (OL1).
Urban le globe-trotter
Urban Portier (Terminale LT) a une passion pour les voyages. « J'ai de la famille à Tunis mais ce que j'aime c'est partir à l'aventure, aller à la rencontre des gens, déconnecter de la vie de tous les jours ». A 18 ans, il a déjà visité 12 pays avec un coup de coeur pour le désert en Arizona « j'ai un souvenir incroyable de me retrouver avec ma famille au milieu des amérindiens ».
Les CAP OL1.
Pierre Delort, sur la route des épices
Le professeur de Lettres au lycée raconte son voyage en Asie.
Quand avez-vous fait ce voyage ?
« Entre 2010 et 2011, durant 9 mois. Nous avons voyagé des rives de la Mayenne jusqu’à l’Himalaya par la route. Les régions traversées sont le Caucase, le Moyen-Orient, le monde indien. 18 en tout je crois. J’ai voyagé avec un grand ami qui était jeune professeur d’histoire-géographie ».
Pourquoi avez-vous eu envie de faire ce voyage ?
« Parce que toute mon enfance avait été bercée de voyages et d’aventures. M’habiller comme les autres, parler, manger, rêver comme les autres. Je voulais un voyage pour changer ma vie et me transformer. On dit que pour un Européen, quand on va vers l’Orient, on va vers son passé… Mais quand tu vas vers l’Occident, (l’ouest, l’Amérique du Nord), tu vas plutôt vers le futur de ta société. Alors pour des historiens, il était évident de s’aventurer plutôt dans le passé, et donc vers l’Orient ».
Comment cela s’est-il passé ?
« On logeait souvent chez l’habitant, on parlait leurs langues autant que possible (j’avais 25 lexiques différents !). On découvrait chaque jour des saveurs, on tombait amoureux mille fois, on a voyagé sur le toit des camions et dans des bus tout cabossés. On a passé Noël à Islamabad, On se levait sur des montagnes qui font deux fois le Mont blanc. On a tissé des amitiés partout où la route nous menait.
Voilà comment ça s’est passé. J’espère que ça vous donnera envie ».
Jeanne et Anyssa (2AGORA).
Maxens roule dans toute l'Europe
Maxens, ancien élève du lycée et titulaire du CAP Conducteur Routier de Marchandises est aujourd’hui conducteur à l’international aux Transports Coquelle. Horaires hors du commun et métier peu commun, c’est une passion qui l’anime au quotidien. Routier depuis peu, il sillonne les routes de France et d’autres pays d’Europe. Départ à 4h du dépôt de son entreprise, marchandises chargées le vendredi de la semaine précédente, Maxens est paré à réaliser 5h de route pour aller livrer son client à Paris. Arrivé chez son client, il se présente, et suit les instructions.
Après sa pause de 45min, il retourne sur la route et fait de nouvelles découvertes. Selon lui : « c’est une belle expérience, pour ceux qui veulent commencer c’est super, j’aime bien partir à la semaine, on voit de nouveaux paysages, de nouvelles cultures, les clients sont agréables. Ça nous apprend à être autonome, on voyage beaucoup, c’est formidable ! », raconte t-il.
A travers l’Espagne, le Luxembourg, la Belgique et la Hollande, l’usage de l’anglais et de l’espagnol est souvent revenu : « C’est facile d’utiliser les langues, j’adore et c’est super » nous confirme-t-il.
Cédric et Killian (1LT).
Opération Aigle
La mission aigle est déployée en Roumanie pour renforcer la posture dissuasive et défensive de l’OTAN. De nombreux militaires américains, hollandais, belges et français ont été déployés à Constanta puis transférés vers Cincu. Parmi les soldats francais, Charles Moreau : « J’ai pris un convoi militaire qui a duré une semaine afin d’arriver à Cincu, dans le cadre de mon travail j’ai alimenté les camps en électricité afin d’assurer une bonne qualité de vie aux soldats américains, belges, hollandais et surtout aux soldats français. J'ai aussi formé des soldats américains sur différentes armes francaises. »
Melvin et Valentin (1LT).
La Serbie et la famille d'Aleks
Aleks, lycéen en 1LT a expliqué à Rodrigue son histoire.
« Ma famille vient de Pec ou Pejë, une ville de Yougoslavie. Suite à la guerre (entre 1991 et 2001), ce pays a été démembré et s’est dispersé dans plusieurs pays : le Monténégro, la Serbie et le Kosovo. Malgré le conflit, mes frères et mes parents sont restés à Pec (à environ 10 km au sud-est de la frontière entre le Monténégro et le Kosovo). En 2004, ils ont décidé de partir en France parce que la vie à Pec devenait trop difficile. Ils ont demandé l’asile auprès de l’OFPRA (Office français de protection des réfugiés et apatrides). Arrivés à Cholet ils ont été au CADA (Centre d’Accueil de Demandeur d’Asile) pendant 6 mois avant de trouver un appartement en centre-ville ». Aleks et Rodrigue (1LT).

Winston Daka, future star du basket-ball
Jeune prodige de 18 ans, il joue en U18 France à l'EAB.
Qui est-il ?
Né le 31 mars 2004, Winston Daka vivait à Mayotte. Dès ses 5 ans il commence le basket en espérant pouvoir un jour jouer à haut niveau. Il a fait ses débuts au TCO Tonic club à Mayotte puis s'est dirigé vers la Réunion au pôle espoir alors qu’il était en 6ème. Le pôle est accessible normalement à partir de la 4ème. Il a été très vite repéré par Angers et a intégré l’équipe des U15 France de l’EAB qui l’a fait monter en niveau et en puissance. A ce jour, il joue en U18 France à l’EAB.
Quels sont ses objectifs ?
« C’est un rêve pour moi » : Winston, comme tout autre joueur rêverait d'évoluer en NBA ou même avoir une place en équipe de France et faire partie des meilleurs. En réalité, il préfère ne pas arrêter les études car il n'a pas de statut pro donc il prépare son avenir au lycée avec un BAC PRO Animation.
Que fait-il quand il rentre chez lui ?
En ce moment, il est sur l’île de la Réunion pour un tournoi de basket qui se déroule tous les ans avec les meilleures équipes des DOM-TOM. Cela lui a donc permis de retrouver sa famille qui vit toujours là-bas. Mis à part les tournois, Winston ne revient pas chez lui de toute la saison car tous les week-ends il a un match à jouer.
Pourquoi Angers ?
« L'EAB a été le premier club à me vouloir ». Effectivement à la Réunion, Winston était au pôle espoir et Angers l’a détecté. Même si l'éloignement est difficile, il sait ce qu’il est venu faire à Angers. L’EAB joue en pro ce qui est totalement différent de la Réunion. Il peut espérer entamer une carrière professionnelle s'il continue.
Arthur, Angelo et Thomas (2MRCC).
L'aventure angevine du 4L Trophy
Deux angevins, David le pilote et Romain son co-pilote ont participé à l'aventure 4L Trophy dans le désert du Maroc du 15 au 25 février.
« Nous l'avons fait pour découvrir des paysages et pour l'enjeu humanitaire ». David et Romain ont profité de cette aventure pour apporter des fournitures scolaires aux enfants du sud marocain. Ils ont préparé ce périple après une recherche de sponsors liés à leurs contacts.
Là-bas, ils ont pu faire de très belles rencontres avec d'autres participants. Le manque de sommeil a été compliqué à vivre. Ils sont sortis de cette aventure, grandis et confiants dans leurs capacités à gérer les problèmes mécaniques.
Lou-Anne et Cloé (2MRCC).
Mamedi d'Angers SCO à Vérone
Lycéen en 3ème prépa métiers en début d'année, Mamedi a été recruté par le club de foot italien de Vérone.
« Mon intégration s'est très bien passée. Il y a cinq français dans le club et ils m'ont bien aidé, alors je me suis rapidement intégré. J'ai trois cours d'italien par semaine, je comprends bien ce que l'on me dit mais je n'arrive pas encore à m'exprimer en italien. »
Intensité du foot italien
Et côté football, comment ça se passe pour toi ? « Ici ce n'est pas vraiment le même style de jeu qu'au SCO Angers. Physiquement c'est beaucoup plus intensif, même aux entraînements, mais tactiquement, Angers c'était bien »
Propos recueillis par CAP OL1.