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Mode et sport à Paris
La classe de 1ère Bac Pro Métiers du Commerce et de la Vente en visite dans la capitale.
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Les objectifs de Pauline
La kayakiste est logée à la résidence d'hébergement du lycée si elle s'entraîne à Angers.
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Benjamin et la bulle sécurité
Le gendarme est aussi un ancien élève du lycée, il a parlé de son expérience aux 2MTL.
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Eddy, la passion de la photo
Le photographe a rencontré les 3è Prépa-Métiers dans le cadre du travail autour des JO.
Dernière ligne droite avant les Jeux
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L'athlétisme est le sport olympique N°1 mais 47 disciplines seront sous le feu des projecteurs à Paris. Nos lycéens en 2nde Bac Pro Commerce, 2nde et 1ère Bac Pro Logistique-Transport et CAP IMTB1 et 2 sont les artisans de ce numéro spécial JO.

N° 28 - Mai 2024 | www.lyceejosephwresinski.fr |

La dynamique des métiers autour des Jeux
Les Jeux sont bien plus que de simples événements sportifs.
Symbole d'unité et de compétition sportive à l'échelle mondiale, les JO sont bien plus que cela, ils exigent une logistique impeccable, un accueil chaleureux et des relations commerciales dynamiques pour une organisation sans faille. Les métiers de la logistique jouent un rôle crucial dans la planification, le transport et la distribution des équipements sportifs aux fournitures alimentaires, garantissant ainsi le bon déroulement des compétitions.
L'accueil, quant à lui, revêt une importance capitale pour offrir une expérience mémorable aux athlètes, aux spectateurs et aux délégations. Des professionnels de l'accueil formés à l'écoute, à la gestion des foules et à la résolution rapide des problèmes sont indispensables pour créer une atmosphère conviviale et sécurisante.
Parallèlement, le secteur commercial du pays hôte est dynamisé par les JO, offrant une plateforme exceptionnelle pour promouvoir les produits locaux, l'artisanat et la culture du pays hôte. Les commerçants, les entreprises, les sponsors trouvent dans les Jeux une opportunité unique de mettre en valeur leurs produits et services. C’est la richesse de cette dynamique des métiers préparés au lycée Joseph Wresinski que nos élèves ont pu appréhender autour de leur projet cette année. Pour couronner ces activités et en lien direct avec notre actualité, plus de 130 jeunes du lycée se rendront à Paris pour soutenir les athlètes paralympiques à la rentrée prochaine ! Anthony BELANGE.
Hamidou, parmi les six relayeurs
Hamidou est l'un des six relayeurs de la flamme olympique proposés par le Département 49. Sa présidente, Florence Dabin, explique "on voulait mettre en lumière ces jeunes que l'on accompagne, c'est une jeunesse qui s'engage, je crois que c'est une belle reconnaissance pour eux". C'est un message fort pour Hamidou, repéré lors de la cérémonie du Meilleur Apprenti de France (MAF). C'est comme ça qu'il a été choisi porteur de la Flamme Olympique dans le département du Maine-et-Loire.
Ancien élève en CAP Mode
Hamidou Maiga, 19 ans originaire de Bamako au Mali, vit dorénavant dans la cité de la Gautrèche à Cholet. Hamidou est un ancien élève du lycée Joseph Wresinski en CAP Mode. Il a validé ses deux années avec à la clé une médaille d'argent au concours départemental du Meilleur Apprenti de France. Son père refusait pourtant qu'il aille à l'école où l'on enseigne le français, il passait son temps dans les rues avec ses copains à coudre ou faire du sport. Antoine et Théo (2MRCC).
Eddy, le photo-manager des JO
Reporter photographe spé-cialisé, Eddy travaille pour des agences de presse mais aussi le comité national Olympique et sportif français. Lors de son parcours, il a pu rencontrer Bolt, Nadal, Mbappé, Riner. Ce métier l'a attiré par son côté artistique, l'autonomie, l'adrénaline qu'il procure, les rencontres qu'il permet et le sport. Il n'y a pas de journée-type mais en amont il y a la préparation du reportage où il faut connaître les athlètes, les demandes des clients, la demande d'accréditation.
Il faut arriver 2h avant le début de la compétition pour reconnaître les lieux, les positions, tester sa transmission wifi. Ensuite, faire des photos pendant un match avec des envois directement depuis le boîtier photo puis un complément à la mi-temps et à la fin du match.
Après un match, il y a encore 2h de travail pour faire les compléments et les légendes. Sur les JO, cela fait des journées de 18 à 20 h. Pendant les JO, il sera photo-manager au stade Olympique. Mélanie et Julie (2MRCC).
Thomas et les valeurs de partage
Thomas, 32 ans est un ancien joueur de basket, coach de l’équipe de basket féminine en Nationale 2 : le LMB.
"Ce qui me caractérise dans mon parcours c’est qu’au-delà d’être un entraîneur, je suis un développeur de club et c’est ce qui fait qu’aujourd’hui j’arrive à porter la flamme"
Pour devenir porteur de flamme, Thomas n’a pas eu besoin de poser sa candidature car les maires des 4 communes où se situe son club ont posé sa candidature pour valoriser le dynamisme du sport. Pour ce qui est du parcours, il ne sait pas encore où il va porter la flamme. Il a reçu des mails tous les mois sur la sécurité et les informations importantes, les valeurs de l’olympisme et du sport et ce que ça représente d’être porteur de flamme. Pour Thomas, "porter la flamme c'est transmettre les valeurs de l’olympisme, du partage, du dépassement de soi". Pendant les JO, on a l’impression que tout s’arrête dans le monde, il voit ça comme un moment qui réunit le monde. La flamme permet de faire le lien entre les années, une flamme qui ne s’éteint jamais .De son côté Thomas s'entraine à tenir le délai en faisant des simulations pour trouver le bon équilibre de vitesse. Sur ce relais de 200 m qu'il doit faire en 4 min, il sera accompagné d’une sécurité, car la flamme est importante. Enora et Margo (2MRCC)
Pierre, pour l'amour du sport
Pierre Coquerie 35 ans, responsable d’affrètement chez Jolival, pratique le vélo, la natation et la course à pied.
Comment avez-vous été choisi pour devenir porteur de flamme ?
Mon frère a fait la démarche l’année dernière pour me faire plus ou moins une surprise car il connait mon attachement à ces évènements, j’aime le sport, que ce soit amateur ou de haut niveau et sachant que les JO à Paris ça n’arrivera pas d’autre fois.
Serez-vous accompagné pour porter la flamme ?
Je ne sais pas si je vais être accompagné sur les quelques mètres que je vais parcourir.
Où allez-vous vous entraîner ?
Je ne vais pas m’entraîner spécifiquement, car je fais déjà du sport, j’ai déjà la condition physique, l’idée n’est pas de courir comme en compétition, mais de vivre le moment.
Enora et Margo (2MRCC).
La passage de la flamme, un évènement
C'est une première pour l'Anjou, la flamme olympique traversera le département fin mai.
La flamme ne passera pas dans toutes les communes de France. Le ticket d'entrée pour le passage dans un département est de 180.000 euros, c’est le cas du Maine-et-Loire qui mise sur l'évènement.
La flamme dans le 49 passera dans 6 communes différentes aux alentours d’Angers : Montsoreau, La Romagne, Chaudefonds-sur-Layon, Saint-Florent-le-Vieil, Le Lion-d’Angers, Baugé-en-Anjou ainsi que Angers pour terminer la journée.
Le circuit
Ils iront à La Romagne (commune se situant au nord d’Angers), agglomération connue pour abriter la Stella (centre de préparation dédié au tennis de table). Le Lion d’Angers sera aussi dans la boucle, connu mondialement pour ses compétitions équestres.
Au fil de son parcours de Marseille à Paris, la flamme olympique sera à Angers le 28 mai 2024. Un relais de 6 kms dans l’agglomération angevine est prévu ainsi qu’une cérémonie officielle accompagnée d’animations sur son trajet.
Le départ de la flamme se fera à 18h10 du stade Josette-et-Roger Mikulak au lac de Maine et son arrivée aura lieu en fin de journée. Le chaudron olympique sera allumé à 19h30. Les points de passage seront la place Rochefoucauld via le boulevard de Bon Pasteur, le pont de la Basse-chaîne, les boulevards du Roi-René, Foch et Ayrault.
Les 4 relayeurs
Parmi les 30 relayeurs à Angers, la ville a pu en choisir 4 "officiels". Il s’agit de Claire Supiot, para-nageuse de l’équipe d’Angers, Claude Cherré, président de l’office municipal des sports Amandine Brossier, athlète, Cynthia Catrouillet, agente de la ville et championne d’Europe de tennis de table. Cet évènement est également l’occasion de valoriser le sport à Angers.
Lylou et Lalie avec
Gabin et Lucas (2MRCC).
Les anges gardiens de la flamme
Benjamin Allusse fait partie des gendarmes retenus pour la sécurité. Il s'entraîne pour être fin prêt le jour J.
A deux reprises, nous avons rencontré Benjamin Allusse, ancien élève de notre section Logistique et Transport aujourd’hui gendarme près de Bordeaux. ll fait partie du groupe des forces de l’ordre qui sécurisent la flamme olympique tout au long de son parcours. Il nous a expliqué la responsabilité qui leur incombe.
La flamme olympique est le symbole des J.O depuis l’Antiquité. Elle traversera la France pendant 85 jours. Pour avoir cette chance, le prix du passage de la flamme dans sa ville est de 180.000 €. Pendant le passage de la flamme, il y a un protocole de sécurité tout au long de son trajet jusqu’à Paris. L’organisation des forces de l’ordre nous a été expliquée par Benjamin qui fait partie de l’équipe retenue pour l’occasion. 200 forces de l’ordre seront présentes. Trois gendarmes et trois policiers se trouveront devant et derrière le porteur. Ils ont été préparés à toutes les éventualités, dans un camp d’entraînement situé à Versailles, dans les Yvelines. Les forces de l’ordre sont entraînées de manière à courir 10 à 15 km par jour tout au long du parcours. La flamme effectuera les étapes en France du 8 mai au 26 juillet. Tom B. (2MTL).
La sécurité aux JO
Le vendredi 26 juillet, les JO de Paris 2024 débuteront et la sécurité sera primordiale.
30 000 gendarmes et policiers seront mobilisés contre toute attaque terroriste, crise sanitaire ou cyber-attaque. La sécurité constitue un enjeu majeur pour cet événement planétaire. Selon Gérald Darmanin, Ministre de l'Intérieur, « Il faut 25 000 agents de sécurité privés en plus ». Ainsi, un grand périmètre sera mis en place pendant les épreuves contre toutes ces formes d'attaque.
Ce périmètre se situera au plus près des lieux de compétition. Les contrôles concerneront l’entrée des épreuves, la vérification des billets et des sacs et la fouille corporelle. La menace est si forte que la Pologne va envoyer des militaires pour aider à sécuriser les JO (une coopération internationale).« Une force opérationnelle composée de nos soldats, avec des chiens renifleurs, sera déployée à Paris » précise le ministre de la Défense polonais.
Arthur et Bastien (1LT).
Treize millions de repas prévus
13 millions, c’est le nombre de repas prévus soit l’équivalent de 10 coupes du monde de football et près d’un mois de repas distribués par les Restos du cœur. Sodexo qui gère la restauration prévoit 40 000 prestations par jour et 3 500 places dans le restaurant.
Du 18 juillet au 11 septembre 2024 la restauration sera gérée par 1.000 employés sept jours sur sept et 24 heures sur 24. Pendant près de deux mois les effectifs de Sodexo devront réussir à tenir un sacré rythme. La restauration sera gratuite pour tous les athlètes du village olympique qui comptera 15 000 athlètes. Sodexo va tenir le « plus grand restaurant du monde ». L'entreprise a pris trois engagements : une alimentation 100 % certifiée, 80 % de produits français et 80 % de produits labellisés.
Maël et Lenny (1LT).
Les chevaux viendront par les airs
Les chevaux qui participeront aux différentes épreuves des JO, seront conduits en vans, depuis leurs écuries jusqu’à l’aérogare. Les principaux aéroports européens spécialisés dans ce type de transport sont Roissy, Liège, Francfort, Amsterdam et Ostende. Sur les 350 chevaux qui participeront aux épreuves olympiques, 20 % voyageront par avion, deux par palettes ou écuries volantes, ce qui équivaut à la classe affaires pour les humains. Avant d’être débarqués au terminal aménagé spécialement pour les équidés, les animaux seront logiquement soumis à un contrôle vétérinaire approfondi. Leur confort et leur sécurité seront assurés par des palefreniers volants. Les épreuves d’équitation des JO se dérouleront du 27 juillet au 6 août 2024 dans le parc du château de Versailles. 200 cavaliers et cavalières s’affronteront dans 3 disciplines différentes : le saut d’obstacles, le dressage et le concours complet, à titre individuel et par équipes.
Tom et Morane (1LT)
Des lits en carton pour les sportifs
Non, vous ne rêvez pas ! Ce sont bien des sommiers en carton qui seront mis à disposition de tous les athlètes lors des JO de Paris 2024.
Modélisés par l’entreprise japonaise Airweave mais fabriqués en France, ces lits sont reconnus comme « anti-sexe », pour éviter tout échange intime entre les sportifs. 300. 000 préservatifs seront par ailleurs distribués aux athlètes. En réalité, les sommiers en carton sont prévus pour supporter le poids de plusieurs personnes, le Directeur Général d’Airweave, Montokuni Takaoka promet « qu’en s’y mettant à 5 personnes », le lit résiste. Le matelas de ce lit est « respirant et résistant à la pression du corps. » selon le Parisien du 13 juillet 2023.
Sommeil et performance
Il est divisé en 3 parties modulables de différentes fermetés, ce qui permettra aux athlètes de les ajuster à leur guise. L’entreprise affirme que « le sommeil est une des composantes de la performance. » (Le Parisien du 28/02/2024). Fabriqués à 16.000 exemplaires et à partir de 80 % de matières recyclables les sommiers seront recyclés à 100 % en France. Ces lits mesurent 90 cm de large pour 2 m de long. Une extension à 2,20 m est également prévue pour les plus grands athlètes. Ces sommiers de 25kg sont livrés en 36 parties qui arrivent à plat. Pour les monter, il faut les plier puis les assembler pour arriver au résultat final réputé confortable.
Gabin et Valentin (1LT).
Les déplacements des athlètes
Paris a prévu de mettre en place 150 lignes de transport en commun pendant les Jeux Olympiques. Cela correspond à un bus chaque minute au départ d’Aulnay-sous-Bois, où se situe le village olympique. Dès mars-avril 2024, les lignes de transport ont été déviées. Il est à noter également que 500 000 spectateurs et participants seront à transporter chaque jour, voire parfois 1 à 1,5 million de voyageurs supplémentaires attendus certains jours.
La RATP invite les Parisiens à télétravailler et à reporter leurs déplacements pour éviter l’engorgement des transports. De plus, 30 personnes ont été engagées à Paris pour calculer les flux des voyageurs. Pour ce faire deux fois plus de recrutements ont eu lieu concernant les chauffeurs de bus et de métro (4900 CDI dont 2900 chauffeurs de bus et 280 chauffeurs de métro).
Léo et Romain (1LT).
Impact écologique des transports
Les Jeux Olympiques rassemblent à chacune de leurs éditions des personnes du monde entier. Il est important de s’interroger sur l’impact environnemental des transports lors de cet événement mondial.
Les organisateurs recommandent aux spectateurs l’utilisation des transports en commun. Ils mettent en place des aménagements temporaires pour les déplacements à vélo et à pied.
La place de l'électrique
Cela favorise l’utilisation de véhicules électriques et hybrides. Ils utilisent aussi un système de gestion du trafic intelligent, c’est-à-dire une application qui permet de comparer les différents moyens de transports permettant d’arriver le plus rapidement sur les lieux des épreuves.
Quant aux athlètes, chaque fédération sportive les fait venir en avion, lesquels seront immobilisés à l’aéroport de Paris le Bourget.
Les sportifs iront aux épreuves en bus afin de préserver leur sécurité.
L'empreinte carbone des JO 2024 à Paris sera moitié moindre que l'édition précédente de Tokyo. (Source : Paris2024.org).
Quentin et Gabriel (1LT)
La valise des sportifs
La kayakiste Pauline Freslon emporte dans sa valise un maillot de l'équipe nationale d'Espagne, son porte-bonheur. Elle prend sa montre ainsi que son chargeur. Pauline a aussi des vêtements confortables (short, t-shirt) mais aussi une gourde pour s'hydrater, des tongs et une paire de lunettes de soleil. Voici pour elle la valise idéale pour être dans les meilleures conditions. En ce qui concerne les kayaks et pagaies ? Ils sont acheminés dans une remorque à l'arriere des bus.
L'athlète Ludivine Aubert emporte dans sa valise une trousse de toilettes avec ses faux-cils qu'elle porte lors des grandes compétitions ainsi que des accesoires cheveux (Brosse lissante, perruques...). Elle prend des bougies et allumettes si elle ressent le besoin de prier. Elle emporte aussi dans sa valise ses pointes pour mieux adhérer au sol et ses chaussures de running et naturellement sa tenue pour courir.
Rose et Aurore (2MRCC).
Louise Maraval, une âme de relayeuse
Le 4 avril, Louise Maraval a échangé avec les classes de 3PM2 et 2LT sur sa carrière de sportive et ses projets olympiques.
Louise Maraval est née le 31 juillet 2001 à la Verrie en Vendée (49). Elle réside à Nantes où elle est étudiante en Master 1 Management du Sport (STAPS). Elle pratique l’athlétisme, sa spécialité est le 400 m haies. Elle court pour le club de l'Entente Sèvre et pour la France dans les compétitions internationales.
Son objectif en 2024 est la qualification aux JO de Paris dans sa discipline et aussi en relais 4x400m.
Durant l'été 2023, elle a terminé 4ème aux championnats du monde d'athlétisme en 4x400m mixte à Budapest, en Hongrie. Peu de temps avant, elle a été vice-championne d'Europe U23 sur 400 m haies en Finlande et championne de France U23 et élite dans cette même discipline. Louise a toujours eu une âme de relayeuse : « depuis les catégories jeunes avec mon club, j’apprécie de partager cet effort à plusieurs. Il me correspond bien, et j’aime le fait que rien ne soit jamais fini avant l’arrivée ». Cette capacité à performer avec le 4x400 m, elle s’est construite : « J’ai intégré le collectif la première fois aux Europe juniors. C’est une expérience qui me plaît particulièrement, je le partage avec d'autres filles comme l'Angevine Amandine Brossier ».
Ruben (2MRCC).
La kayakiste Pauline Freslon doit patienter
Pauline Freslon, grâce à son incroyable parcours est en route pour se qualifier aux JO.
Pauline est venue rencontrer et échanger avec les jeunes des classes de 3PM1 et 3PM2.
Pauline a toujours fait du kayak car son papa était moniteur de kayak. C'est ce qui lui a donné l’envie de pratiquer ce sport. Résultat, grâce à beaucoup d’entraînement, elle est aujourd'hui une des meilleurs kayakistes du monde. Elle a obtenu sa première licence à 18 ans. Malheureusement, aujourd'hui, personne ne sait qui sera qualifié pour les JO. Il faut encore passer des tests.
Elle a acheté son premier kayak à 17 ans grâce au baby-sitting qu’elle a fait. Sa toute première course était en slalom et cela a été un vrai désastre. Il n’y avait rien qui allait. Sa jupe ; qui a pour objectif d'empêcher l’eau de rentrer dans l'embarcation était trop grande ce qui faisait prendre l’eau à son kayak. Pauline Freslon préfère la course en ligne au slalom car elle s’amuse plus, elle y trouve plus de sensation, sa meilleure expérience est de s’être entrainée avec l’équipe espagnole. Aubin et Jérôme (2MRCC).
Ludivine Aubert, le rêve américain
Interview en anglais de l'athlète Ludivine par les 1AGORA en visioconférence avec les Etats-Unis.
Ludivine a commencé par les épreuves combinées puis c’est sur le 400 m qu'elle a trouvé sa voie. Elle se débrouillait bien sur les haies, courait assez vite et avait beaucoup d’endurance par rapport aux autres. Au début son objectif c’était de "tout gagner et de participer aux Jeux Olympiques". Mais aujourd'hui ses objectifs ont changé. Elle veut se développer mentalement et physiquement pour participer aux JO de 2028 et surtout donner le meilleur d’elle-même. Le principal conseil qu'elle donne aux jeunes athlètes qui aspirent à suivre ses traces, est simple : « Faites de votre mieux quoi qu’il arrive, croyez en vous et allez jusqu’aux bout des choses. » Ludivine ne vit pas de son sport. Elle est étudiante à l'Université de Manhattan au Kansas State University. Elle reçoit des aides de quelques sponsors mais touche surtout une bourse pour ses études. En 2021 Ludivine est devenue vice-championne du monde juniors du 400 mètres haies. Alexis et Timéo (2MRCC).
Les sponsors des JO
Les sponsors des JO 2024 sont nombreux et variés.
On retrouve des marques mondialement connues comme Coca-Cola, Toyota, Samsung, Visa, Alibaba, Décathlon et bien d'autres encore.
Ces sponsors contribuent financièrement à l'organisation des Jeux et bénéficient en retour d'une visibilité mondiale grâce à cet événement sportif prestigieux.
Gagnant-gagnant
Les sponsors aux JO jouent un rôle crucial dans le soutien financier des événements. Ils permettent de financer les infrastructures, les équipements et les activités liées aux jeux olympiques.
Grâce à leur soutien, les athlètes du monde entier peuvent participer à ces compétitions. Les JO leurs permettent de promouvoir leurs marques et leurs produits à un large public.
C'est une relation gagnant-gagnant qui contribue à la réussite des Jeux.
Noah et Romane (1LT).
Le palmarès olympique de Matéo Bohéas
Matéo Bohéas sera t-il médaillé à Paris, comme à Tokyo ?
Les 1ASSB et les 2AEPA ont eu le privilège de discuter avec Matéo Bohéas, un pongiste français de niveau international dans la section handisport. Il est né en 1996 et est originaire de la région nantaise.
Matéo a un pied bot de naissance. C’est une malformation du pied non visible à l’œil nu qui touche la cheville gauche. Elle est bloquée, et son mollet gauche à moins de force qu’une personne normale et cela empêche sa mobilité totale. Il est issu d’une famille de pongistes. Il a commencé à taper la petite balle à l’âge de 5 ans avec son père en coupant les pieds de la table de ping-pong pour qu’elle soit à sa taille.
Durant sa scolarité, il a été en sport études à Nantes en Pôle espoir et à l’âge de 14-15 ans il a commencé en handisport. Il a été aussi au lycée Chevrollier et joue pour les Loups d'Angers. En valide il est classé dans les 150 premiers français et en handisport, 3ème mondial dans sa catégorie. Il consacre 15 à 20h par semaine à son sport et le week-end, il est souvent en compétition.
Il a fait des études en filière STAPS pour être prof d’EPS. Depuis 2020 il a son diplôme et est maintenant employé par le Ministère des Armées.
Son meilleur souvenir reste pour le moment les Jeux paralympiques de Tokyo, en 2021, où il avait décroché une médaille d'argent. Sa qualification pour Paris 2024 est officielle depuis mi-avril.
Maxime et Siann (2MRCC).
Cécile, le plaisir avant tout
Cécile a expliqué son parcours et sa motivation aux 1LT et CAP IMTB1.
Licenciée à l’Entente des Mauges, Cécile Jarousseau (29 ans) a remporté son 1er titre de championne de France de cross-country à Cap-Découverte, le dimanche 10 mars 2024. Elle témoigne : « Dans la dernière boucle, j’étais toute seule, je savais que derrière, c’était peut-être loin mais ça pouvait revenir. Assumer ce statut-là, c’est la première fois, en tout cas sur les championnats de France. Le public m’a vraiment aidé, j’entendais partout : “Allez Cécile !”. C’est une dinguerie ! Je n’avais jamais vécu ça d’une manière aussi intense. »
Après avoir longtemps couru avec la triathlète Léonie Périault, Cécile a attaqué à quelques kilomètres de l’arrivée et n’a plus jamais été inquiétée. Cécile habite à la montagne à Font-Romeu, à force de s’entraîner sur des chemins avec du dénivelé elle est à l'aise le cross.
Malgré la distance qui la sépare de l'Anjou, Cécile est restée fidèle à son club de l’Entente des Mauges où tout a commencé. Pour elle, le plaisir de courir est primordial, elle aime aussi son nouvel équilibre avec son travail dans un internat la nuit et en café-librairie l'après-midi, un emploi du temps bien rythmé ! Nathan et Isaac (2MRCC).
Une journée pleine de découvertes à Paris
Chloé en 1ère Bac Pro Métiers du Commerce et de la Vente raconte son expérience.
Le 26 mars dernier, les 1MCV ont visité les Galeries Lafayette, le jardin des Tuileries et le Musée des Arts Décoratifs où se tenait une exposition sur la Mode et les JO. Rencontre avec Chloé qui a participé au voyage.
Comment a été organisée cette journée ?
« L'idée est venue de la classe et des professeurs ; nous avons vendu des brioches pour financer ce voyage et les activités. »
Quelles activités avez-vous faites ?
« Nous avons visité les Galeries Lafayette où nous avons vu les terrasses, les archives et le dôme (le plafond) qui est superbe.
Plus tard nous avons pris le métro direction le jardin des Tuileries et par la suite nous avons visité le musée des Arts Décoratifs et l'exposition sur le sport et mode. »
Qu'avez vous appris au musée des Arts Décoratifs ?
« On a pris connaissance de l'histoire des sports. Autrefois ils pratiquaient les disciplines dans des tenues pas très pratiques.
Le musée nous montre l'évolution des différents sports comme la gym, le badminton et le football.
Nous avons pu découvrir aussi que beaucoup de marques de luxe s'inspirent du sport. »
Maêlys et Lou-Ann (2MRCC).
Le créateur des tenues des JO
Stéphane Ashpool, designer, est le créateur des tenues des athlètes français qui participeront aux Jeux Olympiques de Paris.
Né en 1982, il a grandi dans un quartier de Pigalle où il a installé un 1er terrain de basket en 2007. Il ouvre la même année une 1ère boutique de vêtements baptisée "Pigalle", de sa marque de streatwear "PigalleParis". Son objectif était de créer quatre tenues officielles : pour les représentations, les podiums, les visites officielles et l’entrainement. La teinte principale est l’écru pour éviter des teintures trop chimiques. Il veut produire le plus possible en France, mais aussi en Espagne, au Portugal et un peu au Maroc.
Le designer est là pour bousculer les conventions. Il a réinterprété le drapeau français en éclaircissant le rouge et le bleu pour donner du rose et du turquoise. Il a rencontré la judokate Clarisse Agbegnenou et l’escrimeur handisport Maxime Vallet.
Marie et Mélanie (2MRCC).
Le look des sportifs français
Les tenues ont été imaginées par Stéphane Ashpool, créateur de mode et ancien sportif (portrait à lire ci-contre).
Les deux tiers des vêtements sont créés au Maroc et au Portugal et le reste à Romilly-sur-Seine. Depuis l’appel d’offre remporté par Le Coq Sportif en 2019, la marque française collabore avec les équipes de Paris 2024. Stéphane Ashpool a créé un dégradé de bleu, blanc et rouge rappelant naturellement les couleurs du drapeau français. Berluti habillera également les équipes de France lors des cérémonies de remises des médailles. Au total 1300 tenues vont être créées pour les athlètes.« Mes inspirations pour les trois dotations c'était de les rendre lumineuses par une couleur blanc cassé et représenter la diversité des corps, des sports, mais surtout la culture en France. » précise Stéphane Ashpool.
Inès et Léna (2MRCC)
L'équipe des réfugiés sera en Normandie
La ville de Bayeux accueillera cette délégation de trente athlètes du 15 au 18 juillet.
L’équipe des réfugiés pour les Jeux Olympiques de Paris 2024 sera composée d’une trentaine athlètes originaires de 12 pays différents et vivant dans 23 pays d’accueil. Les athlètes représentent 13 sports différents. C’est la ville de Bayeux (Département du Calvados ) qui se transformera en centre d’entraînement pour les accueillir du 15 au 18 juillet 2024 avant l’ouverture du village olympique afin de faire connaissance entre eux et de créer un esprit d'équipe.
Arnaud Tanquerel, premier adjoint en charge de l’environnement, du sport, des loisirs et de la jeunesse, correspondant environnement de la ville de Bayeux nous explique pourquoi la ville de Bayeux va les accueillir « Il y a 2 ans, il y a eu un appel à candidatures à travers le label Terre de Jeux, pour recevoir des équipes internationales, l’équipe des réfugiés nous a tous de suite intéressée, nous étions 30 à candidater pour recevoir l'équipe »
La ville de Bayeux a accueilli il y a 80 ans de cela, en 1944 suite à la libération, des réfugiés et des blessés de la guerre 1939/45. En tout entre 60 et 80 personnes vont être accueillies en juillet par des représentants de la ville et des membres du comité des jeux olympiques. Ce chiffre correspond aux athlètes et à leurs accompagnateurs. Bayeux et Caen les accueilleront dans leurs infrastructures pour les entraînements. Le Département et la Région participent financièrement pour les déplacements des équipes.
L'équipe des réfugiés est composée de sportifs identifiés par le Comité International Olympique. Ce sont des sportifs boursiers qui viennent des 4 coins du monde. Leur pays est en guerre et ils ne peuvent pas concourir sous sa bannière. C'est une équipe créée depuis les JO de Rio en 2016 et très suivie par la presse pour les histoires difficiles des sportifs. Cela donne du sens aux JO pour la tolérance, pour la politique et permettre aux athlètes de s'épanouir malgré les difficultés. "Le rôle qui nous incombe, c'est surtout la gestion des visas des athlètes et de la logistique de transport avec la réservation de billets de train et d'avion" conclut Arnaud Tanquerel. Alice et Eloa (2MRCC).
La vitrine de la boutique pédagogique
Site Atrium, la section commerce se met aux couleurs des JO.
Les 1ères BAC PRO Métiers du Commerce et de la Vente travaillent le merchandising et préparent un concours de vitrines pour l'année des JO. Il y aura deux gagnants qui pourront présenter leurs idées Pour ce qui est de leur inspiration et des techniques utilisées, ils sont partis une journée à Paris dans des grands magasins comme Lacoste ou les Galeries Lafayette.
A Paris, ils ont visité des boutiques qui ont réalisé des défilés de mode et des expositions de leurs tenues.
Le choix des thèmes est imposé ou tiré au sort. C’est un sport par vitrine, deux sports seront ainsi mis en avant sur les deux vitrines de la boutique pédagogique. Pour le matériel, ils sont autonomes dans la recherche et la créativité. Le code couleur est choisi par les élèves en fonction du sport retenu. Leur professeur aimerait que les gagnants du concours postent sur instagram leur réalisation afin qu’elles soient mises en avant. « Les élèves auront environ 15 jours pour effectuer la préparation de leur vitrine et la sélection se fera ensuite pour une mise en avant du travail des jeunes dans la boutique pédagogique »a déclaré Mme Douillard. Simon et Mathis (2MRCC).
Festival Premiers Plans
Le Festival s'est mis à l'heure des Jeux avec une programmation de films en lien avec le sport. Des sportifs sont venus parler de leur parcours comme Abdoullah Aït-Bella, sportif paralympique de la Team Anjou 2024 qui a évoqué son handicap et l'adaptation en long métrage avec le film « De toutes nos forces » sur des moments de sa vie. A 24 ans, il se présente pour les Jeux 2024 en para-badminton. Les TAO ont pu assister à cette séance, super moment d'échange ! Loona (2MRCC).
L'hymne olympique
L'hymne a été créé par Spiros Samaras (musique) et Kostis Palamas (paroles) qui figuraient parmi les plus grands artistes grecs de la fin du XIXème siècle. Il fut joué pour la première fois lors de la première Olympiade à Athènes en 1896. Avant 1960, chaque Olympiade avait son propre hymne. Ce n'est qu'à partir des J.O. de Rome que l'hymne de Samaras est adopté comme hymne officiel. En effet, en pleine Guerre Froide, cela évitait une influence d'un camp en particulier. On joue l'hymne dans des circonstances précises. C'est à dire au moment où on allume la flamme et pour les athlètes qui courent sous le drapeau olympique (lorsque leur pays est en guerre par exemple).Ibrahim et Mohamed (IMTB1).
Les valeurs du sport
Les valeurs des Jeux Olympiques sont celles du sport, c’est-à-dire l’excellence, le respect et l’amitié.
L’excellence illustre le fait de donner le meilleur de soi-même. Dans les Jeux Olympiques, les sportifs qui concourent sont des athlètes de haut niveau.
Le respect signifie être honnête, être humble, ne pas humilier les adversaires, être loyal, solidaire, tolérant.
L’amitié dans le sport est primordiale pour que tout se déroule au mieux pendant les grosses compétitions comme les Jeux Olympiques.
Lukas et Nathan (IMTB1).
Les devises des Jeux
Il existe plusieurs devises pour les JO. La première « Citius, Altius, Fortius » qui veut dire « plus vite, plus haut, plus fort », fut imaginée par le père Henri Didon et proposée par le baron Pierre de Coubertin à la création du Comité international olympique en 1894. La devise fut modifiée le 20 juillet 2021, et devient alors « Citius, Altius, Fortius – Communiter » qui veut dire « Plus vite, plus haut, plus fort – ensemble ». Les jeux paralympiques ont aussi leur devise : « Spirit in motion », qui se traduit par "Esprit en mouvement ". Cette devise a été adoptée à l’été 2004.
Naël, Nathaël, Chérif (IMTB1)
Torche en acier recyclé
La torche sera allumée le 16 avril en Grèce et arrivera à Marseille le 8 mai. Elle rejoindra Paris pour l’ouverture des Jeux le 26 juillet, après avoir traversé la France à la main de 11000 coureurs bénévoles entre avril et juillet 2024. La torche ne doit pas dépasser 70 cm de haut et 3,5 cm de large et peser au maximum 1,5 kg. Elle sera de couleur champagne en référence aux couleurs des médailles d’or et de bronze. Cette année la torche a été fabriquée en France avec de l’acier recyclé pour réduire l’empreinte carbone. 2000 exemplaires seront fabriquées : 1500 pour les jeux olympiques et 500 pour les paralympiques. Jashanpreet et Besmelah (UPE2A).
Les anneaux, tout un symbole
Le symbole paralympique a été créé par l'agence Allemande Scholz et Fiends. Il fut officiellement approuvé en Avril 2003.
Le symbole des jeux paralympiques est composé de 3 agitos respectivement rouge, bleu et vert s'encerclant sur fond blanc. Chaque agito (ce qui en latin signifie "je bouge") symbolise le mouvement en formant ensemble une figure ressemblant à un croissant.
Cinq continents
Le symbole olympique exprime l’activité du mouvement olympique et représente l’union des cinq continents et la rencontre des athlètes du monde entier aux Jeux Olympiques. Chaque couleur représente les 5 continents, le vert l'Océanie, le noir l'Afrique, le jaune l'Asie, le bleu l'Europe et le rouge l'Amérique.
Aodrenn et Victor (IMTB1).
Le design des médailles
Les médailles sont imaginées autour de trois inspirations : la France, le symbole de la tour Eiffel et le rayonnement des Jeux Olympiques.
A chaque olympiade, des médailles différentes sont créées. Ainsi, pour les Jeux de Paris, c'est le joailler français, Chaumet du groupe de luxe LVMH qui les a imaginées. Ce travail s'est fait en lien avec des athlètes dont Martin Fourcade, quintuple champion olympique français de biathlon et président de la commission des athlètes. Le centre des médailles représente un hexagone, symbole de la France. Il est fabriqué avec de l'acier qui vient de la Tour Eiffel. Celle-ci est aussi présente à travers les six clous en référence à ses rivets. De plus, des rayons partent du centre, symbolisant le rayonnement planétaire des JO. Sur l'autre face de la médaille, on retrouve la déesse Athéna pour la médaille des JO et Louis Braille pour les jeux paralympiques. Karim et Mohamed (IMTB1)
La place de la France dans l'histoire
La France est classée 6ème au total des médailles, toutes éditions des JO confondues.
La participation de la France aux Jeux olympiques de l'ère moderne débute aux Jeux de la première olympiade en 1896 à Athènes.
Après les Jeux Olympiques de 2022, la France totalise 889 médailles (264 en or, 296 en argent et 329 en bronze) en 53 participations aux Jeux Olympiques (29 fois aux jeux d’été et 234 fois aux jeux d’hiver).
Record à Pékin en 2008
Toutes éditions des Jeux Olympiques confondues, la France se classe 6ème dans le classement des médailles olympiques par nation derrière les États-Unis, la Russie, l'Allemagne, la Chine et la Grande-Bretagne.
Concernant le nombre total de médailles, les Jeux d'été de Pékin en 2008 ont permis d'établir un record de 43 médailles. Huit ans plus tard aux Jeux de Rio en 2016, la France atteint 42 médailles, tout près du record.
L'escrime en tête Aux Jeux olympiques d'été, de 1896 à 2020, l'escrime est le sport qui a rapporté le plus de récompenses aux sportifs français.
L'escrime a obtenu 123 médailles dont 44 en or et 43 en argent, suivi par le cyclisme avec 93 médailles dont 41 en or et 27 en argent.
Les IMTB2.
Comment circuler à Paris ?
Pour les JO, les touristes viendront des quatre coins du monde.
Pour l’occasion, la compagnie Air France proposera des offres à tarifs réduits sur les billets d’avion. La SNCF fera de même pour les voyageurs désirant se déplacer en train. La RATP a mis à disposition une carte avec les lignes de métro, tramway et RER qui seront les plus impactées durant cette période. Plusieurs stations de métro seront fermées aux voyageurs pour éviter les erreurs de destination et conduire les passagers directement sur les sites olympiques. Navettes Pour les bus, Paris travaille actuellement avec les établissements assurant l’exploitation des transports en commun pour augmenter le nombre de véhicules mis en service et les pouvoirs publics songent à mettre en place des navettes pour rejoindre certains sites de compétition plus difficilement accessibles. Rubens et Soumaya (1LT).
Nouvelles infrastructures à Paris
Pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, de nombreuses infrastructures ont été construites. Mais beaucoup existaient déjà comme les stades de football de Nantes, de Lyon, de Marseille, de Bordeaux, de Lille, de Saint-Étienne mais aussi le Parc des Princes et le Stade de France. D’autres bâtiments ont vu le jour notamment en Seine-Saint-Denis (93) où est sorti de terre un énorme centre aquatique pour accueillir toutes les épreuves de natation, de plongeon et de water-polo. Au nord de Paris a également été construite l’Arena, Porte de la Chapelle, comprenant 8 000 places. On verra s’y dérouler les épreuves de badminton et de gymnastique artistique. Il ne faut bien sûr pas oublier le village olympique qui va accueillir 9 000 athlètes et leurs staffs. Après les JO, ce village va être transformé en logements de location pour plus de 3 000 personnes. Quant au centre aquatique et à l’Arena, ils sont appelés à accueillir des grandes compétitions nationales ou internationales.
Simon et Adrien (1LT).
