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Un projet humanitaire en Espagne

N° 29 - Janvier 2025 | www.lyceejosephwresinski.fr |
Les routiers ont livré des dons à Valence
Huit élèves de la section conduite routière du lycée ont livré des dons aux victimes des inondations de Valence du 9 au 14 décembre 2024.
Quand la solidarité prend la route, elle ne connaît pas de frontières. Du 9 au 14 décembre 2024, huit élèves de la section Conducteur Transport Routier de Marchandises du lycée ont parcouru 2 500 kilomètres pour livrer des dons aux victimes des inondations à Valence, en Espagne. Ce projet solidaire est né après l’annulation d’un transporteur qui devait initialement s’occuper de la distribution des dons. Le lycée a alors pris l'initiative de confier cette mission aux élèves, qui ont ainsi eu l'opportunité de mettre en pratique leurs compétences logistiques.
Témoignage des élèves
Les dons, collectés par les collèges Sainte Émilie de Candé, Saint Joseph de Longué et Notre-Dame du Bretonnais Cholet, comprenaient des vêtements, des produits d’hygiène et de la nourriture, et ont été remis aux sinistrés de la région de Peporta. En plus de leur rôle humanitaire, ce voyage a permis aux élèves de CTRM de se confronter à la réalité du transport longue distance, en gérant l'organisation du trajet et la logistique des livraisons. Un projet qui a non seulement apporté de l'aide, mais qui a aussi été une bonne expérience professionnelle. L'application Polarsteps a permis de suivre en temps réel le groupe.
Lundi 9/12 - "Après notre arrivée au château de Larunque, nous avons profité de la piscine. Puis, place à la préparation du repas : purée et jambon. Entre la purée récalcitrante et un jambon qui mettait une éternité à cuire, on a vite compris que le dîner serait plus long que prévu !"
Mercredi 11/12 - "L'après-midi, nous avons visité une orangeraie où les producteurs nous ont offert un repas. Ensuite, nous avons participé au lavage des oranges, une tâche assez conviviale. Enfin, nous avons aidé à charger trois palettes d’oranges destinées au collège de Candé, une super activité de groupe !" Ce séjour, bien plus qu'une simple mission, a montré à quel point la solidarité peut rapprocher les gens, même à des kilomètres de distance. Tom et Maëva (2AGORA).

Autant de graines à semer pour l'avenir
Dans ce numéro, découvrons des initiatives sociales & solidaires.
Des projets au lycée, nés de la volonté de mettre l’humain et l’environnement au cœur de nos actions, témoignent d’une prise de conscience collective.
Les acteurs de l’Economie Sociale et Solidaire, qu’ils soient des entreprises, des associations ou des citoyens engagés, nous montrent qu’un autre modèle économique est possible, un modèle où l’intérêt général ne cède pas au profit individuel.
Ainsi, notre supérette solidaire « Joki Shop » accueille régulièrement des bénéficiaires en grande précarité. Autre projet marquant cette année : avoir relevé le défi d’aller livrer à Valence l’aide humanitaire récoltée par 3 collèges.
Sans solution avec nos partenaires à cause du volume important de dons récupérés, nos enseignants en conduite routière ont « embarqué » avec eux 8 élèves de 1ère Bac Pro pour ce périple d’une semaine jusqu’aux familles sinistrées par les intempéries.
Nous n’oublions pas la récolte des jouets, le stand friperie, et toutes les autres actions qui rayonnent au lycée autour de l’ESS. En mettant en lumière ces exemples concrets, notre journal souhaite vous inspirer et vous encourager à vous engager à votre tour. Car l’ESS, c’est avant tout une question de valeurs : le respect de l’environnement, la solidarité, la coopération. En ce sens, les projets mis en avant dans ce numéro sont autant de graines à semer pour un avenir plus juste et plus durable. Chacun d’entre nous a un rôle à jouer pour faire de ce monde un lieu où il fait bon vivre, ensemble.
Angélique MENARD et
Anthony BELANGE.
Pour ou contre le camion électrique
La tendance à l'électrique s'accentue dans les domaines du transport. Et les camions ?
POUR : "C'est largement faisable pour la collecte sélective", comme pour le ramassage des poubelles explique M. Macé professeur de conduite routière au lycée et ancien conducteur poids lourds. En moyenne, le camion électrique émet 85 % de CO2 en moins sur son cycle de vie par rapport au camion à moteur diesel (info trouvée sur www.bump-charge.com). Stéphane Guyard, conducteur routier chez T.P.S (Travaux Publics Service) à Ligné dans la Loire-Atlantique explique qu'il faut penser à la planète et à l'écologie pour les futures générations." Au niveau de la pollution c'est mieux" et plus écologique confirme Philippe Paboeuf, conducteur routier chez Loire Vendée Infrastructures. Un camion électrique relève d’un avantage financier intéressant, le prix de l'électricité est moins cher que le prix du carburant en ce moment (Source : Digmoov). "C'est pas mal pour le centre-ville dans le sens décarbonation " selon Ludovic Grolleau chez G.L.T. Matéis et Nathan (2CTRM)
CONTRE « Les moteurs électriques, c’est bien sur une trottinette, sur un vélo... sur les voitures c’est déjà limite mais alors sur un camion c’est ridicule. » exprime Daniel Paboeuf conducteur routier de 59 ans chez Guyon Transports à propos des camions à motorisation électrique.
Mais ce n’est pas le seul à penser ça, Ludovic Grolleau, conducteur routier de 47 ans chez GLT nous dit « pour la distance c’est encore un peu limité parce que pour les recharges les premiers bémols ce sont les batteries qui ne sont pas assez puissantes, il n'y a pas assez de point de recharge. » Nous avons aussi interviewé un chef d’entreprise, Bruno Quintin : « Il ne peut être lié qu’avec des contraintes tarifaires en lien avec la volonté du client ». « En général, on a un véhicule électrique parce que le client nous le demande. »
L'ensemble des conducteurs routiers interrogés sont assez unanimes au sujet des camions électriques.
Sofien et Elouan (2CTRM).
L'économie de l'électrique
L’avis du professionnel Christophe Danel, référent technique Scania :
Ce qu’il conseille à ses clients c’est « d’utiliser des technologie matures, qui sont maîtrisées comme le gaz ou le B100. Ce sont des biocarburants pour remplacer les moteurs diesel. Selon lui, il faut éviter d’aller sur des technologies trop compliquées ou qui posent trop de contraintes d’exploitation, comme des véhicules type hydrogène ou électrique parce que ce n’est pas comme une automobile. Avec les camions, on emmène des grosses quantités de batteries. Il faut donc des bornes très puissantes pour les recharger, ce n’est pas forcément simple de trouver, installer, raccorder des bornes en fonction de la configuration des ateliers.
Il est donc conseillé de faire cela petit à petit car tout le monde n’est pas prêt à payer son produit 5 % ou 10 % plus cher ».
« C'est un risque à prendre pour les entreprises d’acheter des véhicules "écologiques" ?
« Oui, le premier risque c’est que cela bouleverse un peu les habitudes dans l’exploitation. Si on évalue au départ l’usage du type de véhicule qu’on va avoir, par exemple l’autonomie du véhicule, la charge utile, la possibilité de faire le plein ou le coût de l’énergie,on peut avoir des variations du coût de l’énergie. Cela peut être un poste qui permet d’équilibrer le modèle, si on achète de l’énergie pas très chère et que le véhicule est plus cher. »
Noah et William (2CTRM).
Camions sans chauffeurs ?
D'après les informations du site Man Truck, les camions autonomes sont des véhicules de transport de marchandises qui utilisent des technologies avancées pour se déplacer sans intervention humaine directe.
Ces camions sont équipés de systèmes de conduite autonome, permettant de gérer la conduite de manière automatisée sur la route, tout en respectant les règles de circulation et en réagissant aux obstacles et aux changements de la route.
En résumé, les camions autonomes représentent une avancée technologique majeure dans le secteur du transport, avec un potentiel pour améliorer la sécurité, l'efficacité et réduire les coûts.
Brieuc et Aaron (2CTRM).
Du changement dans les sports
Les sports automobiles changent de mécanique et de règles.
Formule 1 :
Les règles technologiques comme les modèles de 2026 intégreront des systèmes électriques de pointe qui tripleront la production d’énergie, ils n'utiliseront pas le même carburant. Il sera entièrement durable avec une pierre angulaire de la réglementation 2026. Tous les composants du carburant devront provenir de sources durables. Le DRS ( (Drag Reduction System ou système de réduction de la traînée, sert a réduire la trainée aérodynamique) réduira l'empreinte carbone dans l'atmosphère.
MotoGP :
Le championnat vit une période de changements. La réglementation va évoluer pour davantage de spectacle, moins de coût et des courses plus durables.
Karting :
Les entreprises passent à l'électrique au lieu du thermique. Cela fait moins de bruit, pollue moins, demande moins d'entretien pour nettoyer tout en ayant un meilleur rendement. Maëlan et Miguel (2CTRM).
C'est une révolution sur la piste
Les 24 Heures Camions, événement au circuit Bugatti du Mans, mêle performance et endurance avec des camions de course spécialement conçus. Inspirée des 24 heures du Mans, cette compétition se distingue par l’utilisation de camions, mais quels changements ont marqué son évolution ?
Innovations technologiques
Les camions de course ont connu de nombreuses innovations, comme l’introduction des freins à disque, l’injection moderne et des châssis améliorés, renforçant ainsi la sécurité et les performances. Cependant, les règles restent strictes, interdisant les systèmes électroniques d'aide à la conduite et imposant des boîtes de vitesses manuelles pour une gestion humaine des rapports.
Plus éco-responsable
Depuis 2022, les concurrents utilisent un carburant alternatif, faisant des 24 Heures Camions la première série mondiale à adopter un carburant non fossile. Le championnat de France Camions est même le premier à passer au bio-carburant. Les équipes ont également signé une charte éco-responsable pour réduire leur empreinte carbone et promouvoir des pratiques durables.
Une compétition en évolution
Interrogé, M. Pirault, directeur du développement de Wheels Racing, souligne que « ces innovations allient performance, sécurité et respect de l’environnement. » Carlos et Timéo (2CTRM).
Le camion électrique Man
Man eTGX la production et fabrication de A à Z
Le Man eTGX est le tout nouveau camion électrique du constructeur allemand Man Truck.
Une production ancrée dans la durabilité
La production du Man eTGX est centralisée dans l’usine de Munich, site historique de Man. Cette usine a récemment été transformée pour intégrer une nouvelle chaîne de production dédiée au camion électrique. Le processus de fabrication repose sur des technologies avancées et met l’accent sur plusieurs points : l’intégrité du module média, le montage des batteries haute tension, l’unité de puissance électrique.
Une technologie à la pointe
Au sein de l’usine de Nuremberg sont composées les batteries, le cœur du Man eTGX avec sa batterie électrique de dernière génération.
Elle offre une autonomie de 800 kms.
Une adaptation
Malgré leurs ressemblances extérieures, les camions électriques ou non ont des différences, surtout au niveau de la fabrication. Ainsi, une partie de la production n’est réalisable qu’avec des collaborateurs qualifiés et formés pour l’occasion.
À la sortie de l’usine c'est un monstre de puissance qui en sort développant 643 chevaux avec un poids de 12 tonnes et une consommation de 120kwh/100km qui équivaut à 13,48l/100km.
Clément et Léon (2CTRM).
Des camions pour les déchets
Brangeon Recyclage est une entreprise locale spécialisée dans la gestion des déchets et leur recyclage.
Elle fait partie du groupe Brangeon, une société familiale créée en 1919, qui se concentre sur plusieurs domaines, notamment la collecte, le traitement et la valorisation des déchets, ainsi que les services de logistique et le transport.
Brangeon recyclage traite tous les déchets : « Aujourd’hui on travaille essentiellement pour des collectivités. On a des déchetteries ou des centres de traitement de valorisation […] On les gère mais elles appartiennent aux collectivités.
Parfois on gagne des marchés et parfois on en perd » explique M. Dany Couilleau responsable de la formation du personnel roulant chez Brangeon.
L'entreprise Brangeon travaille principalement avec Angers-Loire-Métropole. Elle compte 26 déchetteries professionnelles, réparties dans 9 départements, principalement dans le grand Ouest. Anna et Côme (2CTRM).
Quand le Père Noël est vert...
Rencontre avec Florent Guérif, animateur socioculturel de formation. Il a intégré le Secours populaire il y a 5 ans au poste de responsable de la permanence d'accueil et de solidarité.
La fédération départementale compte 5 salariés et 850 bénévoles. Noël, au Secours populaire c'est d'abord la campagne des « Pères Noël Verts ». Un père Noël qui aide le père noël rouge afin que ce dernier n'oublie pas les plus défavorisés. Ils proposent des cabarets et des places pour le cirque. Ils organisent aussi un repas, le réveillon de l'amitié, au parc expo. A leur actif également des collectes de jouets. Le Secours populaire ne se résume pas à une aide alimentaire. L'association aide aussi à l'accès à la culture, aux vacances, et apporte son soutien aux familles les plus pauvres lors de la rentrée scolaire. On trouve les boutiques solidaires ouvertes à tous, au 34 rue des noyers, la Pop affaire au 21 bis boulevard Daviers et à Trélazé, au 85 avenue de la République. Ces boutiques permettent à tous d'acheter à petits prix et aide l'association à récolter des fonds. Le Secours populaire français a été fondé à Angers en 1945 et la fédération départementale en 1970. Son slogan : « Tout ce qui est humain, est nôtre ! » Un principe que M. Guérif résume ainsi :« Une association qui ne fonctionne qu'avec des bénévoles est importante pour la solidarité ! ». Honorine et Caroline (2AGORA).
Apivet ou l'insertion par le vêtement
Donner une seconde vie aux vêtements, tout en permettant la réinsertion de personnes en difficulté : telle est la mission que s'est fixée l'association Apivet.
Issue du Secours Catholique, Apivet (Association Pour l'Insertion Par le Vêtement) a été créée en 1995. L'association répondait au besoin d'aider les personnes en difficulté.
Apivet est aussi une entreprise d’insertion qui accueille des personnes éloignées de l’emploi pour leur redonner un statut de salarié en organisant un marché du vêtement d'occasion.
La responsable du magasin du quartier Montaigne à Angers, Marie-Claude Emeriau, a décidé de travailler chez Apivet car cela faisait écho à ses études, à son corps de métier et qu'à ses yeux, la notion d’aide à la personne est très importante.
La proportion des vêtements revendue directement est de 5 % avec une clientèle de 50 à 90 personnes par jour. Il y a plus de 150 entrepôts à Angers.
Nous avons recueilli deux témoignages de clientes. Mme Anne-Isabelle Ragueneau, cliente régulière d'Apivet et enseignante au lycée en français et histoire-géographie : « J'utilise les services d'Apivet d'abord pour préserver les ressources environnementales. C'est aussi un moyen de réinsertion du personnel qui y travaille. »
Mme Lucile Le Cardiec, autre utilisatrice d'Apivet et également enseignante documentaliste au lycée : « J'aime bien y aller avec mes filles car elles aiment la seconde main et ce n'est pas cher : 4 € la robe pour le nouvel An. Le personnel est très aimable. Le linge est propre et repassé. On a l’impression d’acheter du neuf. » Au lycée, il y a une borne de dépôt devant le site Atrium.
Angéline et Chloé (2AGORA).
Titi Floris, un transport solidaire
Titi Floris est une Scop, entreprise dont le principe est d’associer des salariés au projet d’entreprise. La dimension sociale de la société est le transport et l'accompagnement de personnes en situation de handicap, avec des véhicules adaptés vers leurs écoles ou les ESAT (Etablissement et Service d’Accompagnement par le Travail). Le personnel de Titi Angevin est composé de 10 administratifs (responsable d’agence, référent d’exploitation, assistant d’exploitation, gestionnaire de la flotte de véhicules, gestionnaire du transport à la demande, conducteur accompagnateur).
Parmi les 170 conducteurs en Maine-et-Loire, nous avons rencontré Delphine : « J’ai décidé de travailler chez Titi Floris pour me sentir utile, faire un métier qui a du sens. Les fonctions sont diverses, les relations privilégiées avec les usagers et les conducteurs, et la prise d’initiatives encouragée. Les Titis m'apportent une diversité d’expérience et de nouvelles compétences. Nous arrivons à faire des bénéfices en facturant les transports aux établissements, et en louant des véhicules hors période scolaire et week-end. Les qualités requises sont la rapidité d’adaptation, la réactivité, la maitrise de l’outil informatique, la polyvalence, la curiosité, l'écoute et la bienveillance ». Les partenaires de Titi sont surtout des collectivités et des associations et les garages pour l’entretien des véhicules. Elisa et Inès (2AGORA).
Afodil, la solidarité en action
L'association Afodil, fondée en 1992, à Angers, se concentre sur l'accompagnement des personnes en situation de précarité. En plus des 37 salariés, l'association bénéficie de l'aide de nombreux bénévoles qui apportent leur soutien dans diverses activités. Chaque année, l'Afodil accompagne environ 1000 personnes, en leur offrant des services variés. Concernant le permis de conduire, l'Afodil propose des formations adaptées pour aider les candidats à se préparer à l'examen. L'association organise également des actions de soutien aux familles, telles que des conseils sur les démarches administratives et l'accès aux droits. Ces initiatives contribuent à améliorer la qualité de vie et à promouvoir l'égalité des chances au sein de la communauté.
Romane et Lilou (2AGORA).
Du pain pour les animaux
Le projet de récupération du pain pour les animaux a été mis en place au printemps 2023 par Audrey, éducatrice de vie scolaire au lycée, en lien avec les éco-délégués. Un enseignant, M.Touret, et Alexandre de la vie scolaire récupèrent l'équivalent d'un sac poubelle de pain que les élèves ne mangent pas, pour le distribuer aux animaux en fin de semaine.
Alexandre prend le pain pour ses voisins qui possèdent une trentaine de poules et M.Touret prend le pain pour ses animaux : des chèvres, des poules, des cochons.
Ce projet est important pour éviter le gaspillage de la nourriture. Il nous apprend également la solidarité avec les personnes qui ont besoin de nourriture pour leurs animaux et pour pas qu'ils payent en plus.
Dorian et Timothée (2AGORA).
Une appli numérique anti gaspi
Too good to go est une application numérique pour lutter contre la gaspillage alimentaire. Elle permet aux utilisateurs d'acheter des produits frais à prix réduit, des invendus alimentaires auprès de commerces locaux tels que des boulangeries, supermarchés, restaurants ou épiceries.
La Maison Besnard à Trélazé est une boulangerie artisanale bien connue dans la région pour ses produits de qualité, qu’ils soient issus de la tradition boulangère ou pâtissière. Cette boulangerie utilise cette application qui choisit les prix en fonction du panier et du nombre d'articles. Depuis, le gaspillage a diminué.
Monceau Fleurs autre enseigne française spécialisée dans la vente de fleurs et de plantes, connue pour ses boutiques ouvertes sept jours sur sept et ses compositions florales accessibles, utilise également cette application pour réduire le gaspillage des fleurs.
Jeanne, étudiante en fac de psychologie à Angers est, elle, une utilisatrice de l'application depuis deux ans : « grâce à To good to go, je fais des économies et je trouve que les produits sont de plutôt bonne qualité ». Jeanne n’a pas changé sa façon de consommer pour autant. Elle aime « faire des économies de temps en temps tout en évitant le gaspillage alimentaire car cela est rapide via l’application. »
Lola et Maëline (2AGORA).
Les bons paniers de Maud
« Un documentaire que j'ai visionné au cinéma a été le déclic qui m'a poussée à lancer l'AMAP 'Aneth'. » confie Mme Merceron, enseignante au lycée en Logistique Transport et collaboratrice de l'association. Nous avons eu le plaisir de rencontrer cette fondatrice de l’AMAP "Aneth", une association qui œuvre pour rapprocher les producteurs locaux et les consommateurs. L’AMAP fonctionne sur un modèle de contrat d’un an, où chaque membre reçoit un panier hebdomadaire de produits locaux, sans possibilité d’annulation.
Les paniers proposés contiennent une variété de produits : légumes, viande, fromages, œufs, fruits et agrumes, tous issus de l’agriculture biologique certifiée.
Ils proviennent directement du département, soutenant ainsi les circuits courts et l’économie locale. Actuellement, l’AMAP regroupe entre 40 et 50 adhérents, tous engagés dans cette démarche éco-responsable.
Madame Merceron conseille aux lycéens de privilégier les produits biologiques et locaux pour soutenir l’agriculture durable et contribuer à un mode de consommation plus responsable. Malo et Mathieu (2AGORA).
Une proposition culottée
Rencontre avec Philippine, éducatrice de vie scolaire, en charge du projet culottes menstruelles au lycée.
Qu'est ce qu'une culotte menstruelle ? Une protection hygiénique qui est réutilisable. Elle est fabriquée comme une culotte traditionnelle mais elle est lavée à la machine et réutilisée.
En moyenne, combien de temps peut-on porter une culotte menstruelle avant de la changer ? Ça dépend des marques mais entre 8h et 12h.
Est ce que cela est une demande des élèves ou une idée de votre part ? C’est venu du lycée. Une subvention de la région a permis à ce projet de voir le jour.
Quelle est le but de proposer des culottes menstruelles ? D'abord sortir de la précarité menstruelle pour raison financière, mais aussi une raison écologique.
Qui cela concerne t-il ? Cela concerne principalement les élèves de 1ere année, mais peut être étendu à d’autres classes en fonction du stock.
Depuis quand distribuez-vous les culottes ? C’est la 3e année qu’il y a des distributions.Emma et Yasmine (2AGORA).
Des cheveux pour Octobre rose
Collecter des cheveux pour faire des perruques : une initiative cruciale pour offrir aux personnes malades du cancer une chance de retrouver un peu de leur identité. Rencontre avec Séverine en charge du projet Octobre rose au lycée et Sabrina K, coiffeuse à Angers.
Quelles associations bénéficient de ces dons de cheveux ?
L’association Fake Hair Don't Care permet de récolter des cheveux afin de les utiliser dans la fabrication de perruques. D’autres organisations, comme Solid’hair, adoptent un modèle différent : au lieu de fabriquer des perruques, elles revendent les cheveux collectés et utilisent les fonds pour aider les patientes à financer l'achat d'une perruque.
Les perruques sont-elles entièrement gratuites pour les patientes ?
Malheureusement non, il reste des frais liés à la fabrication des perruques. Certaines associations appliquent une grille tarifaire en fonction du revenu fiscal des patientes.
Comment la collecte peut-elle contribuer à la sensibilisation au cancer du sein ?
Elle joue un rôle important dans le soutien moral et émotionnel des patientes. Pour les proches d’une personne malade, faire un don de cheveux devient une manière de contribuer à la lutte contre la maladie, en apportant un soutien tangible et symbolique.
Charline et Mendy (2AGORA).
Une grande collecte de jouets et vêtements
Projet des terminales « Accompagnement Soins et Services à la personne », une collecte aura lieu sur les sites Forum et Atrium durant le début de l'année 2025.
Au sein du lycée, une collecte de jouets et de vêtements est organisée chaque année depuis deux ans pour apporter de la joie aux familles défavorisées.
Trois élèves de la classe de terminale ASSA, Nina, Annaëlle et Lola ont choisi comme sujet de chef d’œuvre la collecte 2024/2025.
Cette année, la récolte démarre après Noël contrairement aux années précédentes.
Avec la Croix Rouge
Les élèves ont choisi l'association " La Croix Rouge" pour donner les jouets et vêtements récoltés au lycée.
« Nous sommes en filière bac pro accompagnement soins et services à la personne, et nous avons à coeur de venir en aide aux personnes dans le besoin » témoignent Nina, Annaëlle et Lola (TASSA).
Nous avons interrogé des élèves et des adultes du lycée pour savoir s'ils avaient envie ou prévu de faire un don de jouets ou de vêtements.
Mme Bodineau, enseignante de la filière a prévu de donner des doudous, tandis que Mme Ferrero et Mme Dauvé ont confié pouvoir donner des vêtements. Lola et Louise (2AGORA).
Le trésor est dans la friperie du lycée
Une friperie ouvrira prochainement au lycée. Une initiative des terminales Commerce.
Les élèves de terminale MCV (Métiers du Commerce et de la Vente) ont imaginé la création d'une friperie en octobre. Cette idée a germé dans l'esprit d'Hugo, de Charly, de Simon et d'Elio pour devenir un véritable projet.
La proposition de vendre des vêtements usagés a été acceptée par leurs enseignantes, Madame Zmany et Madame Douillard. L'objectif était de créer un concept en lien avec l'environnement. Pour eux, la collecte d'articles de seconde main est une idée intéressante et qui est en lien avec l'écosystème. L'idée et sa mise en pratique seront conservées à long terme par la MDL (Maison des lycéens). Les créateurs attendent de ce projet de pouvoir récolter des fonds pour l’association Greenpeace qui favorise l'environnement et qui possède une antenne située au sud d'Angers. Greenpeace est une organisation non gouvernementale internationale engagée dans la défense des causes écologiques. L'association est présente dans plus de 55 pays à travers le monde.
Les élèves de terminale organisent tout cela en collaboration avec certains membres de la Maison des lycéens. Ils font régulièrement des réunions pour réussir à réaliser ce concept ensemble.
Les lycéens arrêteront la récolte dès le 16 janvier. « Ensuite nous procéderons pendant deux semaines au tri des vêtements » expliquent les élèves-créateurs.
Lancement le 6 février
Pour, par la suite, être en mesure de les mettre en vente. Ils feront appel à la classe de CAP Mode pour assurer le repassage.
La friperie ouvrira le 6 février 2025. Elle se situera sur la cour Forum en dessous du préau le midi de 11 h 30 à 14 h. Les vêtements seront vendus entre 1 et 5 euros en fonction de leur état.
C'est le moment de faire de bonnes affaires, tout en ayant un impact positif sur la planète !
Alicia et Lison (2AGORA).
La supérette, au coeur de la solidarité
Joki Shop la supérette solidaire du lycée aide les personnes qui sont dans le besoin. Elle vend des produits d'hygiène, des jouets et des produits alimentaires.
Joki Shop : une supérette solidaire au cœur de l’économie sociale du quartier.
Au lycée, une initiative unique a vu le jour : le Joki Shop, une supérette solidaire à destination des élèves et des familles dans le besoin. Ce projet novateur, porté par les élèves eux-mêmes, allie apprentissage et solidarité.
Un fonctionnement
"vie réelle"
Inauguré le 16 mars 2023, le Joki Shop est né de l’idée de l’ancien directeur de l’établissement, désireux de soutenir les familles en situation de précarité financière. « La supérette propose des produits alimentaires, d’hygiène, des vêtements, des jouets et bien d’autres articles essentiels à des tarifs très réduits, rendant ces produits accessibles à tous » explique Monsieur Franck Bernier, enseignant chargé du CAP EPC.
« Les élèves jouent un rôle actif en sélectionnant les produits et en veillant à leur mise à disposition sur les rayons de notre épicerie. »
Les produits disponibles proviennent de diverses sources : les banques alimentaires, des dons d’associations. Ils sont ensuite redistribués au prix symbolique de 24 centimes le kilo. Ce fonctionnement repose sur un groupe de 16 élèves, qui gère la supérette par roulement de 8 élèves. Joki Shop est actuellement ouvert le mardi de 10h à 16h.
Une expérience formatrice
Au-delà de l’impact social, cette initiative est également une expérience enrichissante pour les élèves participants. M. Bernier affirme que « le Joki Shop permet aux jeunes de développer des compétences en gestion et en organisation, tout en cultivant des valeurs d’entraide ».
Le projet, qui a nécessité 18 mois de préparation, est également une source de fierté pour les élèves, qui y voient l’aboutissement d’un engagement collectif » ... et la preuve qu’il est possible d’allier apprentissage et solidarité. Louane et Clémence (2AGORA).