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Cuisine et salon séjour en commun
Hébergement avec deux chambres
Mini-entreprise pour un maxi projet
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N° 30 - Avril 2025 | www.lyceejosephwresinski.fr |

Un souffle nouveau pour demain
C'est la trentième édition de notre journal. Trente temps forts, truffés d’idées, de mots, de regards posés sur le monde.
Et pour cette trentième, nous avons choisi de braquer les projecteurs sur un thème qui, plus que jamais, nous rassemble, nous interroge, nous engage : la transition écologique.
Si le mot est sur toutes les lèvres, ici au lycée, il est surtout dans les mains, les esprits et les projets de nos élèves. Ce numéro met à l’honneur celles et ceux qui agissent, inventent, transforment.
Car oui, changer le monde commence souvent par une idée simple, née entre deux cours, nourrie par des rencontres, portée par l’énergie d’une classe et de leurs enseignants.
Parmi les projets emblématiques que vous découvrirez dans ces pages, impossible de ne pas citer la métamorphose de la remorque frigorifique en logement d’urgence. Ce n’est pas qu’un défi technique, c’est un acte solidaire, une réponse concrète aux enjeux du climat et de la précarité. Ce numéro est donc un cri calme mais ferme : celui d’une jeunesse qui refuse d’attendre, qui s’implique et qui prouve que l’écologie est un engagement concret.
Bonne lecture, et surtout, belle inspiration. Anthony BELANGE.
Chérif : « un projet d'envergure »
Il a 18 ans et il aimerait travailler plus tard dans le domaine de l'immobilier.
Dans la mise en oeuvre des travaux, il s'est occupé d'installer les tasseaux de bois dans la remorque pour pouvoir fixer les plaques de bois en OSB.
« Ceci a permis de créer les cloisons des différentes pièces : les deux chambres, le salon-séjour-cuisine, la salle d'eau, les WC et le local technique. »
Mini-entrepreneur
« Je me suis porté volontaire pour intégrer la mini-entreprise. Nous devons prendre des décisions en équipe et rester en lien avec les partenaires du projet. Par exemple, nous avons voté et choisi, entre plusieurs artistes, le style que l'on préférait pour la fresque extérieure sur le thème du végétal. Ce qui m'a plu c'est l'esprit collectif, de s'organiser ensemble, de décider. Et puis c'est un projet solidaire pour d'autres jeunes en Anjou. »
Ce qui plaît à Chérif, c'est aussi le côté unique : « C'est un projet d'envergure et il n'y a pas beaucoup d'autres lycéens qui ont la chance de faire un gros travail comme celui-là. Je souhaiterais maintenant pouvoir aller parler de ce que l'on a fait pour que d'autres lycées comme nous en France puissent faire des projets solidaires similaires. Ça fait grandir et ça rend fier. » Chloé (PSR1).
Karim, le couteau suisse
Comme Chérif, Karim a intégré la mini-entreprise pour être décideur dans le projet « La Casa des Ados ».
« Je m’appelle Karim, j’ai 20 ans. J’ai choisi la filière IMTB pour travailler dans le bâtiment, car j'aime tous les domaines du métier d'agent de maintenance comme l’électricité, la plomberie et la peinture. Après mon CAP, j’ai comme projet la vie active ou l’apprentissage en plomberie.
Un projet de A à Z
« On a fait les plans puis on a passé toutes les gaines électriques. On a installé des tasseaux pour poser des cloisons. On a fabriqué des meubles : deux lits, deux bureaux, une table basse et une banquette. On a monté des meubles de cuisine, installé une cabine de douche et on a aussi fixé et raccordé des radiateurs. Avec Ibrahim, j'ai posé le parquet. Chacun fait son travail et après on s’aide. Nos partenaires matériaux sont Brico Dépôt, Diot PGM, Articonnex. Ce sont nos fournisseurs pour le bois, l'électricité, la plomberie, la peinture, le parquet et l'installation de la cuisine. La remorque va servir à héberger deux jeunes mineurs en danger coupés de leur famille. Ils seront comme chez eux, c'est plus spacieux que certains bungalows en camping. » Chloé (PSR1).
Naël
Il s'appelle Naël, il a 17ans et il a choisi la fillière IMTB car cela lui permet de toucher un peu à tous les métiers manuels. Ce qui le motive c'est le rendu final : « on travaille sur ce projet depuis plusieurs mois. Il a fallu chercher les matériaux, mais aussi imaginer comment aménager la remorque de façon à créer de beaux espaces intérieurs. Ce qui me plaît dans cette filière c'est de toucher à tout. Dans la classe, on a chacun des rôles particuliers. Moi j'ai fait les lits en hauteur et les cloisons. Cela servira à des jeunes de notre âge, ça donne du sens. »
Lisa (PSR1).
Nathan
Nathan a 17 ans. Selon lui, la filière « est un regroupement de métiers intéressants, on a 17 h par semaine en professionnel. On aménage la remorque de manière à ce qu'elle soit habitable. Elle va servir à des adolescents qui pourront vivre à l'intérieur. Il y a plusieurs partenaires autour de ce projet : Brico depôt, Diot PGM , Articonnex. Pour monter la remorque nous avions besoin de compétences en électricité. » Ce qui plaît à Nathan dans sa filière, c'est qu'elle conduit à des métiers très différents. Mais son projet ultime est de devenir joueur de hockey sur glace professionnel. Lovejeet (PSR1).
Nathaël
Nathaël a 16 ans. Il a choisi la filière IMTB pour découvrir les différents métiers du bâtiment. La remorque, c'est une source de motivation pour lui car il veut « aider les jeunes en situation de danger ». La remorque va servir à des adolescents suivis par le Département (Protection de l'enfance). Les élèves travaillent sur la mise en oeuvre concrète de ce projet depuis le début d'année. Il leur a fallu d'abord imaginer l'aménagement intérieur, avant de passer à la partie pratique et donc à la construction proprement dîte. Les aménagements sont principalement décidés en réunion de la mini-entreprise.
Hugo (PSR1).
Aodrenn
Aodrenn, 18 ans, a choisi cette filière pour aborder les métiers du bâtiment. Il aime le travail sur le projet de la remorque : « Au moins on aide des jeunes et il y a beaucoup à apprendre. » Toute la classe travaille sur ce projet depuis plusieurs mois. Les élèves ont réfléchi aux différents aménagements sur plans, ensuite les meubles ont été montés dans l'atelier et enfin dans la remorque. Ce logement va servir à abriter deux jeunes dans le besoin. Aodrenn a décidé de poursuivre sa formation après son CAP en intégrant le titre professionnel en apprentissage au sein du lycée. Chloé (PSR1).
Ibrahim
« Je m'appelle Ibrahim et j'ai 17 ans. J'ai choisi cette filière pour les métiers que j’aimerais faire à l’avenir. Mes motivations pour ce projet très important de remorque solidaire consistent d'abord à contribuer à l'hébergement de deux jeunes en situation de danger au niveau familial.
Je travaille sur le projet depuis le début de l'année. « Nous avons commencé par voir comment nous pourrions l'aménager. » dit-il. « La filière IMTB me convient. Je peux dire que ce qui me plaît le plus, c’est la plomberie. J’aimerais en faire mon métier à l'avenir. Dans le cadre de ce projet, j'ai également touché à la peinture. »
Forhad (PSR1)
Victor
« Je m’appelle Victor, j’ai 17 ans et je suis en formation CAP IMTB. Je suis motivé par le projet de remorque parce que je veux apprendre. On y travaille depuis plusieurs mois. »
« On a commencé par les plans de l’intérieur et les commandes de matériaux. Ensuite, on a posé les fenêtres et les portes.
La remorque, une fois aménagée, servira à des jeunes en difficulté.
Après mon CAP je souhaite continuer les études et je vais me diriger vers le bac pro TEB (technicien étude bâtiment) en particulier pour l'option assistant en architecture. » Djibril (PSR1).
Mohamed
Mohamed a choisi cette filière parce qu'il voulait travailler dans le bâtiment.
Pour lui, cette remorque est un beau projet qui permet d'aider des jeunes en situation de danger au niveau familial.
Avec ses camarades il y travaille sans relâche depuis un an et demi.
Selon lui « c'est un beau métier ». Il aime bien s'occuper des différentes spécialités du BTP.
Dans ce projet de remorque, ils ont commencé par retirer la ferraille qui se trouvait à l'intérieur, ensuite ils ont fabriqué les différents meubles.
Hugo (PSR1).
Lukas
Il s' appelle Lukas. Il a 17 ans. Quand il était petit, il bricolait énormément. Ce qui l'a motivé dans ce projet de remorque, c'est d'aider des jeunes qui ont des difficultés familiales. « En première année de CAP nous avons commencé à faire les démarches et à trouver des partenaires. Cette année, nous avons reçu les matériaux nécessaires à la construction de la remorque ». Ce qui plaît à Lukas dans sa filière, c'est qu'ils ne sont pas nombreux. L'année prochaine, Lukas veut faire un Titre pro en alternance dans la même spécialité. Emy (PSR1).
La mini-entreprise face aux élus
Les mini-entrepreneurs de “La Casa des ados”, ont présenté leur projet à l’Hôtel du Département devant la Commission ressources et qualité du service public présidée par Xavier Testard. Cette commission réunissait autour de la table, dans la salle des Abbés, de nombreux élus conseillers départementaux. Ce temps d'échanges a aussi permis de présenter le travail accompli. Apolline, Maëlle et Karim ont expliqué leur projet de recyclage et réhabilitation d'une remorque frigorifique en un logement d’urgence mobile pour jeunes mineurs en danger. Ils ont pu présenter leurs plans et les choix d'aménagement décidés en mini-entreprise.
Prochaine étape : le Salon régional Entreprendre pour apprendre le 20 mai 2025.
Maëlle (TTEB)
et Apolline (TAGORA).
Discovering Jersey and visiting schools
Beginning of march, fashion and hairdressers classes met English students in Jersey.
We went on a school trip to Jersey from the 3rd to the 7th of March with the fashion and hairdressers classes. we took the ferry boat from Saint Malo to Jersey. We stayed in a hotel of Saint Brelade.
We had four appartments of seven students with a kitchen. Students had to buy their food and had to prepare their meals.
It was wonderful. We visited two schools, one middle-school, one vocational high school.
We had a challenge in hairdressing with English students.
On thursday, we had a treasure hunt on the island to discover historical points. We had to talk to English people, it was a lot of fun.
We ended our trip doing a little of shopping in Saint Helier.
We had a really good time !
The fashion and the hairdresser's classes (CAP MMV2 & COIF2).
Un projet interfilières au lycée
Plusieurs filières ont participé au projet "La Casa des ados".
Les Terminales Métiers de l'Accueil ont réfléchi à l'organisation de l'inauguration du 29 avril au lycée : visuel, réception des officiels, exposition photos. La classe de CAP AAGA a fait la mise au propre.
Les CAP Production Service en Restauration ont géré le service du buffet sucré et des boissons lors de l'inauguration.
Quant à la filière CAP Métiers de la Mode et du vêtement, elle a fait la coupe du tissu pour les coussins et les banquettes. Mme Jacob explique : « Il a fallu s'adapter et mettre leur savoir-faire de couturière pour une activité de tapissier ». Apolline et Maëlle.
La customisation à l'atelier en filière Mode
Créativité et partage entre générations : une recette gagnante
Les CAP1 Métiers de la Mode et du Vêtement ont mené un atelier intergénérationnel en customisant des vêtements aux côtés de personnes âgées. Ce fut un vrai moment d'échange, de transmission et de créativité où chacun a pu apporter sa touche personnelle.
Sur le thème des couleurs et motifs du printemps, ils ont fait preuve d'une collaboration pour un résultat plein d'originalité. Mme Jacob, enseignante de la filière reconnaît un bel engagement de ses élèves : « ils ont été à l'écoute pour répondre aux souhaits de nos invités ». L'association partenaire, la Mission Jeunesse Aînés de Beaucouzé a apprécié le rendez-vous proposé à ses adhérents. Il sera même renouvelé au mois de mai. Grâce à cette initiative, utiliser des vêtements que l'on pourrait jeter, les recycler et en créer de nouveaux c'est aussi penser à la planète ! Les CAP MMV1.
Entretien avec Julia
Ingénieure à l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie, Julia Meyer a répondu aux questions des Terminales Logistique Transport sur les ressources et les mobilités dans le cadre d'une séquence géographie avec M.Delort. Ils l'ont interrogé sur plusieurs sujets pour avoir son opinion sur le transport à l’hydrogène et les alternatives aux énergies fossiles ou sur les outils existants (sites, applis) pour modifier notre mode de vie de façon motivante.
Ils lui ont aussi demandé de pronostiquer l’avenir des métiers de la Logistique et du Transport.
Enfin, ils l'ont interrogé sur les voitures électriques." A écouter sur lpjw.fr (Joki Radio). Les TLT.
Tri et recyclage des matériaux
Les 1TAO (Technicien en Appareillage Orthopédique) se sont rendus sur le site Brangeon à Cholet pour connaître le devenir des matériaux utilisés dans le cadre de leur formation.
La visite proposée par Amélie Lefort et Claire Moulin du Groupe Brangeon a été très enrichissante et instructive.
Au coeur des 30 hectares dédiés à la gestion et à la valorisation des déchets, ils ont pu voir comment ils sont triés, traités, réutilisés. Ce fut l'occasion de découvrir les métiers et les enjeux de la valorisation des déchets de leur formation professionnelle. Les 1TAO.
La SPA a besoin de vos dons
Adèle (TMA) a interviewé Véronique, bénévole depuis 10 ans comme responsable jeunesse de la Société protectrice des Animaux Autonomes et promeneuse de chiens.
Quel est le nombre d’animaux abandonnés ? « Nos chenils sont pleins, on dénombre 150 chiens et quelques chats et les raisons sont multiples : animal trop agité, trop agressif... »
Que faites-vous des animaux qui ne trouvent pas de famille ? « On les garde jusqu’à la fin de leur vie au refuge ou ils partent dans des familles d’accueil mais aucun animal n’est euthanasié pour cette raison ».
Comment prévenir des abandons ? « En organisant des interventions auprès des jeunes, en faisant visiter nos locaux, en expliquant l’importance d’avoir un animal et les responsabilités qui en découlent »
Et vos besoins ? « Des couvertures, jouets, croquettes, dons en argent pour subvenir aux dépenses de stérilisation, de maintenance des structures, entretien des espaces... ». Interview complète au CDI.
Audrey.
Brangeon renouvelle sa flotte
Lors d’un échange avec M. Denis Bonsergent responsable du parc matériel chez Brangeon, celui-ci nous a confié que « l’entreprise de transport et de recyclage des déchets cherchait à renouveler la flotte de poids lourds. »
L’entreprise familiale dont le siège social se situe à Mauges-sur-Loire a pour objectif de renouveler sa flotte à hauteur de 40 % chaque année en solution alternative.
Les raisons de ce changement sont les coûts, la préservation de l’environnement et l’usure à long terme comparé aux véhicules gazole.
Les prix des véhicules aux solutions alternatives sont très élevés à l’achat mais deviennent rentables à un certain moment, après une courte durée. Un pari sur l'avenir et un choix éco-responsable.
Enzo et Pierre (1MTL).
La livraison par drone
La livraison de colis par drones n'est plus de la science-fiction. Amazon et la Poste le font. Qui n'a jamais rêvé de recevoir son colis 30 minutes après l'avoir commandé ? C'est la promesse aboutie de Prime Air, le service de livraison par drone exploité par Amazon. Quant au groupe français la Poste, il opère depuis fin janvier 2024 avec la livraison de colis par drone dans le Vercors. Cette livraison s'effectue 2 fois par semaine à partir d'une camionnette permettant le décollage du drone en toute sécurité. Initiées par le groupe La Poste, ces lignes ont permis de démontrer l'intérêt de la technologie drone pour livrer dans des sites isolés. Source La Poste / Amazon mars 2024.
Pape et Emir Yoan (1MTL).
Green Log, une logistique plus verte
Créée en 2019, Green Log est une entreprise éco-responsable qui façonne l’avenir du transport durable. Julien Urbain en est le fondateur et dirigeant. Elle compte actuellement 5 entrepôts dans toute la France. Green log fait partie des nombreuses entreprises qui adoptent des pratiques plus durables, c’est même l’une des premières des Pays de La Loire. Cette entreprise se différencie en effet par son engagement énergique pour un avenir plus vert et plus responsable.
Pour commencer, nous avons pu interroger un chef d’équipe de l’entreprise, Emeric Martin. « Nous utilisons des matériaux recyclés ou naturels tout en essayant de bannir l’utilisation du plastique ». Ils remplacent par exemple le film par du papier Craft. Le fait d’avoir plusieurs agences en France permet de faire moins de trajets pour les transporteurs et donc d’avoir une empreinte carbone plus faible. Ils travaillent avec de plus en plus de clients et de transporteurs qui ont les mêmes valeurs qu’eux, ce qui favorise une chaîne logistique cohérente avec des valeurs écologiques.
Les objectifs à long terme sont de mieux sensibiliser les employés en travaillant avec l’entreprise Veolia, pour notamment mettre plus de poubelles de tri et bennes. L’entreprise tient ainsi à obtenir la certification RSE et à promouvoir un contrôle chez Bicorps. Green Log souhaite également installer des panneaux solaires autour du site.
Dans un monde où le réchauffement climatique prend de l’ampleur, Green Log incarne donc une vision éco-responsable et plus durable pour façonner le monde de demain.
Ibrahim et Mamadou (1MTL).
Une révolution dans les airs
Dans l’aéronautique, plusieurs avions n’utilisent pas d’énergie fossile comme les planeurs qui eux se servent des vents ascendants pour voler. Des prototypes tels que Solar Impulse, déjà opérationnels, prouvent la faisabilité de cette innovation. Pour mieux comprendre les enjeux et perspectives de cette technologie, nous avons rencontré Éric Lenoir, président du Comité Régional Aéronautique des Pays de la Loire.
« Les avions solaires sont des appareils électriques alimentés par l'énergie solaire, captée grâce à des cellules photovoltaïques qui produisent de l'électricité », explique-t-il. « Un exemple marquant est l’avion Hélios, créé en 1999. Plus récemment, en 2016, Solar Impulse a accompli un tour du monde, démontrant tout le potentiel de cette technologie. » Il nuance cependant : « L’avenir de ces avions dépendra des progrès technologiques, de la conception d’accumulateurs plus performants, de matériaux innovants et de l’augmentation de la vitesse et de l’autonomie. » Selon lui, « il faudra attendre 30 à 50 ans pour voir des applications commerciales se concrétiser ». Les avantages de ces appareils sont indéniables : une décarbonation totale des vols, une réduction significative des nuisances sonores. Mais la gestion des batteries soulève des préoccupations liées à la sécurité, risques de surchauffe ou incendie. L’énergie solaire appliquée à l’aéronautique reste une perspective révolutionnaire, promettant de transformer durablement notre manière de voyager dans les airs.
Eliott et Evan (1MTL).
Le très important dernier kilomètre
Le dernier kilomètre désigne la dernière étape de la livraison d'un produit à un client.
La livraison du dernier kilomètre par La Poste depuis un centre de distribution ou un point relais jusqu'au client final est une phase cruciale de la logistique. Elle influence directement la satisfaction du client et représente souvent une part importante des coûts de livraison.
Jean-Louis Carrasco, Directeur Logistique Urbaine, explique comment l'entreprise maintient ses objectifs de réduction des émissions de CO₂ malgré l'augmentation des livraisons.
Défi et enjeux
« La Poste développe des projets ambitieux pour une logistique urbaine responsable, en s’appuyant sur les efforts pour optimiser la livraison du dernier kilomètre tout en respectant ses engagements environnementaux.
Des innovations existent pour optimiser le dernier kilomètre. La Poste utilise une flotte de véhicules électriques et de vélos-cargos pour réduire son empreinte carbone.
L'optimisation des itinéraires est réalisée grâce à des algorithmes prenant en compte le trafic, la météo et les priorités de livraison.
Beaucoup de livraisons échouent à cause des destinataires absents, ce qui génère des coûts supplémentaires. En ville, la circulation et le stationnement posent un problème, tandis qu'en zone rurale, les longues distances augmentent les coûts. »
Source ; La Poste. Alpha (1MTL).
L'avenir du transport maritime
Alors que le monde fait face à des enjeux environnementaux majeurs, le secteur maritime cherche des solutions pour réduire son empreinte carbone. L'une des idées les plus originales qui refait surface est l'utilisation des cargos à voiles, une alternative écologique aux navires classiques. Autrefois utilisés de manière courante, les cargos à voiles ont été largement supplantés au XXe siècle par les navires à moteur, plus rapides et plus puissants. Dans un contexte où la lutte contre le réchauffement climatique est plus urgente que jamais, cette technologie vieille de plusieurs siècles connaît un vrai retour en force. Aujourd'hui, plusieurs projets de navires à voiles modernes voient le jour, grâce à l'innovation technique. Ces cargos ne se contentent pas de réutiliser les voiles traditionnels. Des matériaux modernes, comme des voiles en composites ultra-légers, permettent d'optimiser leurs performances tout en réduisant la consommation de carburant. C'est notamment le cas du projet Neoline. Milan et Cedano (1MTL).
Aviation : de nouveaux carburants
L'aviation contribue pour environ 2,5 % des émissions de CO2 mondiales, selon l'Organisation de l'Aviation Civile Internationale (OACI). Ce chiffre peut paraître faible en comparaison d'autres industries, mais il est en augmentation constante. Le nombre de passagers aériens double tous les 15 à 20 ans, entraînant une croissance des émissions. Le kérosène, principal carburant utilisé dans l'aviation, est dérivé du pétrole, une ressource fossile non renouvelable. Son utilisation est responsable d'une grande part des émissions de CO2. Le SAF utilisé principalement par les avions à réaction est un nouveau carburant durable, 65 % plus faible en rejet CO2 que le kérosène. Il est essentiellement composé d’hydrocarbure, de carbone et d’hydrogène.
Des solutions ? Parmi celles-ci, le biocarburant, produit à partir de matières organiques telles que les huiles végétales et les algues. Mais aussi l’hydrogène qui va produire seulement de l’eau en tant que sous-produit. Le GNV (Gaz Naturel Véhicule) rejette lui moins de gaz à effet de serre qu’un carburant classique. Le GPL (Gaz de Pétrole Liquéfié) est utilisé principalement par les véhicules routiers mais plusieurs applications aéronautiques sont en cours d’évaluation. Enfin, le BTL (Biomasse To Liquid) transforme le Biomasse en carburant liquide.
Célia et Mathys (1MTL).
Sensibilisation aux déchets
Julie Hubert, agente de sensibilisation gestion et réduction des déchets auprès d'Angers Loire Métropole est intervenue en mars auprès de la classe de 2MRCC.
Objectif : une sensibilisation pour consommer autrement. L'industrie de la mode émet 4 milliards de tonnes de CO2 par an à l'échelle mondiale "c'est plus que le trafic maritime et aérien réunis". Aujourd'hui, nous avons produit une quantité de vêtements suffisante pour habiller toute la planète jusqu'en 2100. Une marque de vêtements de la fast-fashion sort au moins 36 collections par an (contre 4 pour les marques classiques). L'ultra fast-fashion sort des collections tous les jours. Pour se débarrasser de ses vêtements, il faut favoriser l'économie circulaire avec les ressourceries, les bornes Apivet ou Croix-Rouge, le J place imbach ou encore la revente en ligne (Vinted).
Il est urgent d'adopter des modes de consommation éco-responsables. Les 2MRCC.
Les Terminales LT découvrent Air France
La compagnie aérienne recrute dans plusieurs filières, des postes sont à pourvoir !
Dans le cadre d’un projet de chef d’œuvre, la classe de TLT était à Paris afin de découvrir les métiers de la logistique et du transport dans les milieux aériens et fluviaux.
Air France-KLM ne cesse de recruter dans des domaines variés. Pour donner suite à un bac professionnel en gestion/administration, commerce ou logistique/transport. plusieurs métiers sont envisageables selon les filières
Tout d’abord dans le domaine de l’administration, il y a le poste de Responsable qualité méthodes et projets paie qui consiste à contrôler la qualité des opérations financières.
Puis dans le domaine de la logistique et du transport il y a plusieurs types de postes tels que gestionnaire d’emprunts pour la gestion des différents équipements en cas de besoin. Il y a aussi le métier de préparateur module, c'est celui qui va gérer et préparer les pièces mécaniques d’avion. Le technicien planning chantier avion contribue lui à préparer et piloter les chantiers.
Enfin, pour la filière commerciale, le métier de "Revenue growth manager" ou "Pricing manager" a pour but de définir et piloter la stratégie tarifaire d’Air France-KLM (compétitivité tarifaire). Si un de ces postes vous intéresse et que vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à consulter les offres :
https://recrutement.airfrance.com/offre-de-emploi/
Léo, Quentin, Adrien et Gabriel (TLT).
Le stop-motion vous connaissez ?
« Ce sont des petites vidéos réalisées avec plein d'objets et de matériaux. Nous avons imaginé une histoire en nous inspirant de nos stages. Nous avons préparé le story board en dessinant et décrivant des saynètes » expliquent Fiona et Maissa « Et nous avons ramené des objets inutilisés de chez nous : legos, pâte à modeler, laine, tissus, perles, gommettes, carton, feuilles de différentes couleurs, kaplas... »
Mme Poulain, PP en 3PM2 apprécie le travail fourni :
« J'aime voir mes élèves en activité avec de la coopération, de la créativité, du partage. »
Raconter une histoire
L'intervenante Emmanuelle Gibault témoigne : « Le cinéma d'animation est passionnant, on est pas limité au réel pour raconter des histoires, chacun se met en état de création et se rend compte que c'est possible ». M.Beucher, PP de 3PM1 de conclure : « c'est un vrai travail d'équipe ». Fiona et Maïssa (3PM2).