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Au lycée Renaudeau - La Mode, l'Europe de demain se construit aujourd'hui...
... en s'ouvrant aux autres
Retour sur les expériences d'élèves et d'enseignants en Europe et sur les Erasmus Days célébrés au lycée (p. 4, 5 et 8)
... en découvrant nos valeurs communes
Des animateurs Europe (photo) sont venus rencontrer des lycéens pour leur permettre de mieux connaître l'UE et mieux comprendre nos voisins (lire pages 2 et 3).
N° 11 - Janvier 2019 | http://renaudeau.paysdelaloire.e-lyco.fr/ | 14053 |
L’environnement en Europe
Le réchauffement climatique est un sujet polémique de plus en plus important en Europe.
La Terre se réchauffe et ceci est dû à plusieurs critères :un phénomène naturel mais aussi la pollution des hommes, les émissions permanentes de CO2 par les voitures ou les usines, et les défrichements de grandes forêts, telle l'Amazonie.
Le réchauffement climatique engendre la fonte des glaces, particulièrement de la banquise, et donc de fortes montées des eaux qui risquent de submerger certaines îles ou côtes... Il représente donc une grande menace et c'est pourquoi l'Union Européenne a décidé de prendre certaines mesures, comme la diminution de l'utilisation du diesel, afin d'y remédier car si nous n'agissons en rien, nous risquons malheureusement d'atteindre un point de non retour !
Nous avons interviewé Fabienne Audusseau, professeure d'histoire-géographie, qui nous confie que, selon elle, « il n'y a pas assez de mesures prises contre le réchauffement climatique : on commence seulement à contrôler la pollution des voitures dans certains pays et à produire moins et à instruire les nouvelles générations à faire attention à leurs déchets et à utiliser moins d'éléments chimiques mais ce n'est pas assez ».
Elle pense que si tout le monde y mettait un peu du sien et contribuait en faisant des efforts simples, nous réussirions à améliorer notre situation écologique, car arrivés où nous sommes, nous en aurions bien besoin...
Salomé MADIOU
et Chloé BUSSONNAIS
Les pays européens sont-ils égaux ?
En Europe il y a toujours des inégalités hommes/femmes en ce qui concerne le salaire, l'éducation et la pauvreté en 2018.
Nous avons interviewé des camarades de classe pour leur demander ce qu'ils en pensent. Une élève de seconde 7, Chanelle Taburet, pense que "Les femmes et les hommes sont inégaux au niveau du salaire et de l'éducation."
Une autre élève de la même classe, Marie Gourdon, nous fait part de son avis « Des choses pourraient être évitées si la mentalité des gens était différente. Auu XXIème siècle il ne devrait plus y avoir d'inégalités. Des démarches devraient être mises en place pour pouvoir aider les plus démunis, ainsi que des lois pour pouvoir lutter contre les inégalités. Au niveau de l'éducation tout le monde devrait pouvoir bénéficier du même parcours scolaire. »
Selon le site inégalités.fr, la plupart des pays présentent t de grandes inégalités hommes/femmes. Au niveau de l'éducation, la moyenne des pays est de 3.7 % d'écart entre les femmes et les hommes en sachant que le plus gros taux est de 12.1 % en Suède. En moyenne, en Europe, les femmes gagnent 16.3 % de moins que les hommes. En revanche, au niveau de la pauvreté, les hommes et les femmes sont égaux en Europe.
Kyliana MAYER et
Jehane GOURDON.
L'union, bouclier de la paix ?
Aucune guerre n'a eu lieu entre pays d'Europe depuis la création de l'Union Européenne, mais les désaccords sont encore nombreux.
Le projet d'Union Européenne s'est formé en 1951 avec la Communauté Européenne du Charbon et de l'Acier. Il s'est véritablement concrétisé avec l'UE en 1992. Son but ultime est de réunir les nations pour vivre ensemble et en paix. Entre les pays membres, les frontières sont plus libres d'accès, les échanges commerciaux sont plus nombreux dans le souhait de préparer un futur durable ensemble. Mais est-ce que ces avantages suffisent à maintenir la paix ?
Aucune guerre n'a eu lieu au sein du continent depuis la création de ce traité. Les Français et les Allemands se sont pardonnés. D'après le député Esteban González Pons,l'Europe est bloquée entre différentes menaces : « L'Europe est actuellement coincée au Nord par le populisme et au Sud par les réfugiés qui se noient en mer. A l'Est, il y a les tanks de Poutine et à l'Ouest le mur de Trump ». Il dit que l'Europe est maintenant plus seule que jamais. Le Brexit est pour lui une décision égoïste, et il pense qu'au lieu de déclencher le départ d'autres pays, cela a amplifié leur unification.
Cependant, le Brexit est une preuve que rien n'est irréversible. Les raisons de ce départ sont la volonté de contrôler le pays et ses frontières (migrants) plus indépendamment et de s'ouvrir au marché mondial.
Le Royaume-Uni considère le projet européen comme un échec. Certains pensent que la paix est bel et bien présente certes, mais que l'UE n'est pas son origine. D'après eux, la guerre froide est le déclencheur de cette paix.
Le Brexit, le populisme, des menaces pour la paix ?
La paix en Europe n'est peut-être plus aussi solide qu'avant. Elle a commencé à se fragiliser. Emmanuel Macron a d'ailleurs récemment déclaré dans un entretien accordé à Ouest-France :« Je suis frappé par la ressemblance entre le moment que nous vivons et l'entre-deux-guerres ». Il y a aussi dit que "l'Europe est bousculée par les puissance extérieures" comme les États-Unis, la Russie ou la Chine. Plusieurs autres personnalités politiques veulent nous avertir, pour ne pas perdre cette paix présente depuis la création de l'UE.
Maëva SAUNIER, Virgil POTIER, Louna LY.
Pierre Louis Gastinel, un animateur Europe
Pierre-Louis Gastinel est un des animateurs Europe de la région Pays de La Loire : explications et découverte de son métier.
Pierre-Louis Gastinel est "animateur Europe". A l'occasion des Erasmus days, il est intervenu au lycée Renaudeau. Il explique le concept et les enjeux de son métier.
En quoi consiste votre métier ?
Ce métier consiste à faire des interventions dans des lycées, des collèges et parfois des prisons. Il s'agit d' expliquer la fonction de l'Union Européenne mais aussi sensibiliser le public aux questions, répondre à une demande croissante d'information sur l'Europe et ses enjeux, aborder l'Europe sous l'angle dynamique de la construction communautaire et de l'Europe au quotidien et de la politique agricole, à la demande des enseignants. Les questions européennes se décomposent en plusieurs parties, les voici :
- la construction européenne
- les institutions européennes
- la citoyenneté européenne
- la mobilité des jeunes
- la politique agricole commune
- l’Union Economique et Monétaire
- les Droits de l’Homme et du Citoyen
- la crise migratoire
- le développement durable
- l’Europe du numérique
Depuis quand pratiquez-vous cette activité ?
C'est un métier qui ne s'exerce pas à plein temps, il est souvent pratiqué par des retraités. Je pratique ce métier depuis plusieurs années, depuis le début de ma retraite.
Sous quelles formes ce déroulent les interventions ?
Ces interventions sont sous forme de présentations interactives notamment des jeux ou encore des vidéos selon le temps disponible qui permettent aux élèves de ne pas s'ennuyer.
Quelles qualités faut-t-il avoir pour pratiquer ce métier ?
Pour ce métier il faut être ouvert mais surtout se tenir au courant des actualités très régulièrement.
Comment devenir Animateur Europe ?
Il faut faire une demande auprès des responsables de service pour ensuite les rencontrer puis nous sommes formés par les anciens ayant déjà pratiqué cette formation depuis un certain moment.
Quels sont les aspects négatifs et positifs du métier ?
Le seul point négatif est que les règles ne sont pas toujours les mêmes en fonction de la demande des enseignants. Cependant il y a de nombreux points positifs tels que la possibilité de rencontrer des publics très différents. J'aime mon métier car à chaque intervention les enseignants sont toujours très motivés. Cette profession est très enrichissante. J'ai un grand intérêt pour expliquer les choses.
Qu'est-ce que la Team Europe ?
La Team Europe est constituée de 450 personnes. Elles reçoivent chaque semaine des informations sur l'évolution de l'Europe, elles font environ trente interventions dans l'année mais avant cela il est nécessaire de faire des mises à jour d'interventions.
Travaillez-vous en groupe ?
C'est avant tout un travail de groupe. En effet, un site web est commun entre nous pour partager les informations. Le travail est toujours fait en groupe puis quelques modulations personnelles sont prises. Aucune prise de position politique personnelle ne peut être évoquée.
Comment faire intervenir un Animateur Europe ?
Les enseignants remplissent un formulaire pour faire appel à des intervenants Europe par le biais du Conseil Régional qui finance ces interventions dans le cadre de ses actions éducatives.
Camille TRIKI, Jeanne ROCHER, Célia LARGEAU.
La semaine typique d'un lycéen espagnol
En octobre dernier, Mayleen Adigo, lycéenne française, a participé à un échange avec l'Espagne. L'occasion de découvrir le quotidien d'un lycéen espagnol.
Entre apprentissage et activités pédagogiques, les différences sont nombreuses avec la France. En Espagne, les élèves commencent leurs cours à 8h30 et finissent, du lundi au vendredi, à 14h ou 15h, un cours dure une heure et demie environ. En revanche, sur d'autres aspects, c'est comme les Français. Ils n'ont pas d'uniformes et font aussi des entraînements de préparation aux alertes attentats. Contrairement aux élèves français, ils n'ont qu'une récréation et, chaque année, pour passer au niveau supérieur, ils doivent réussir un examen .Dans quelle ville espagnole se situe le lycée de vos correspondants ?
La ville près de laquelle se situe le lycée est Santander. L'établissement se nomme IES Muriedas.
Quelle est la relation entre professeurs et élèves espagnols ?
Les élèves et les professeurs ont de bonnes relations, ils sont très proches, ils se tutoient et s'appellent tous par leurs prénoms.
En période de fortes chaleurs, les horaires sont-ils aménagés ?
Non, car ils finissent déjà tôt toute l'année. Comme ils n'ont cours que le matin et en début d'après midi, c'est aux périodes les moins chaudes. C'est pourquoi les horaires n'ont pas besoin d'être aménagés.
Aviez-vous une "pause repas" entre les cours ?
Oui, ils mangent un encas entre la seconde et troisième heure de la matinée. Pour le repas du midi, ils ne mangent pas à la cantine mais chez eux. Dans ma famille d'accueil, ils m'en ont cuisiné quelques plats typiquement espagnols.
Le lycée est-il grand ?
Non, j'ai été étonnée. Sa taille n'est pas très imposante.
Il comporte une bibliothèque mais contrairement à nous, lycéens de Renaudeau, il n'y a ni forum ni maison des lycéens.
Quelles étaient les dates de ce voyage entre correspondants ?
Les Espagnols sont venus du 6 au 13 octobre 2018 puis nous y sommes allés du 13 au 19 octobre 2018.
Vos correspondants ont-ils le même âge que vous ?
Ils ont le même âge que nous. Cependant, notre échange s'est effectué aussi avec des Premières et Terminales de section européenne espagnol donc certains étaient plus âgés.
Recueilli par Anouck SACHOT, Jade FONTENEAU,
Quitterie LE ROUX
Le lycée allemand : préjugés et vérités
Lumière sur les préjugés et vérités à propos des Allemands avec l'aide de Dorinne Capovilla, professeur d'allemand dans le lycée.
Les lycéens français ont souvent une idée préconçue sur le lycée allemand, Dorinne CAPOVILLA répond à quelques-uns de ces préjugés.
En Allemagne, moins de cours ?
Ils durent quarante-cinq minutes, c’est pour cela que les Allemands finissent plus tôt que les Français, vers treize heures. Leurs récréations durent aussi moins longtemps. De même, selon les « Bundes Länder », les régions allemandes, la moyenne des vacances scolaires n'est que de douze semaines.
Pleins d'activités après les cours ?
Après treize heures, il n'y a pas d'encadrants ni de structures prévues pour les élèves. C’est un problème puisque les enfants ne savent pas quoi faire l’après-midi, donc ils traînent dans les rues. Certains parents décident donc d'inscrire leurs enfants dans des encadrements privés comme la danse, le tennis. Les "Ganztagsschule" , où les lycéens ont cours toute la journée, sont prévues pour réduire les temps libres. Les cours finissent plus tard : à seize ou dix-sept heures. C’est une réforme exceptionnelle, la majorité des Allemands ne sont pas prêts à ce changement.
Les meilleurs en anglais ?
Un autre préjugé dit que les Allemands parlent très bien anglais. C'est effectivement le cas puisque l’anglais est une langue germanique occidentale. C’est pour cela que les Allemands ont un meilleur accent anglais que nous, les Français.
Que faut-il en retenir ?
Contrairement aux lycées français, les Allemands y entrent à l'âge de onze ans. Après deux ans d'orientation, ils ont le choix entre le Gymnasium (lycée général), la Fahrschule (apprentissage) et la Realsschule, (professionnel). Les lycéens obtiennent leur baccalauréat à dix-neuf ans : das Abitur. Tous les lycées allemands proposent des cours de religion, l'Allemagne n'étant pas laïque. Parfois, dans ces lycées, une semaine est consacrée à un "Projekt", impliquant toutes les matières.
Elsa GANDON,
Margaux ITURRALDE-CHRISTIEN,
Julie PIOU, Angéla TOMAZ
Enseigner à l'étranger, cela donne quoi ?
L'une est italienne, l'autre espagnole et elles partagent leur expérience au lycée... Pourquoi ont-elles fait ce choix ?
Paloma Prado Pichel, professeur d'espagnol depuis 12 ans, et Guiseppina Santangelo, professeur d'italien depuis 7 ans, enseignent en France car l'étude des langues les a toujours passionnées.
Giuseppina Santangelo a "décidé de poursuivre dans la voie de l'enseignement pour pouvoir transmettre cette passion dans ma propre langue." Elle est venue en France pour rejoindre son conjoint. La professeure Paloma Prado Pichel avait déjà un autre métier auparavant mais elle ne se sentait pas épanouie dans celui-ci. Elle a donc décidé de commencer des études de philologie, qui combinent plusieurs disciplines autour des langues (littérature, culture linguistique,langues étrangères...). Au final, elle s'est spécialisée dans l'étude de la langue française mais aussi en ELE (enseignement de l'espagnol comme langue étrangère). "Partir enseigner à l'étranger, c'était, aussi pour moi, une façon de mieux connaître d'autres cultures. J'ai fait une partie de mes études à Paris, ce qui m'a donné le goût pour ce pays !"
Les Français moins sympathiques que les Espagnols
Avant de partir pour la France, Paloma Prado Pichel, avait quelques clichés sur notre pays... "Il y a de nombreux clichés répandus sur les Français en Espagne. Par exemple, qu'ils peuvent être moins "sympathiques" ou plus froids que les Espagnols, ce que je pense souvent, même s'il y a évidemment des exceptions. Que tout ce qui vient de la France est "chic", ce qui est parfois vrai. Mon préféré, c'est l'organisation laïque de la société, avec les droits humains au centre." Alors que Guiseppina Santangelo n'avait pas de clichés car elle s'intéressait à la culture asiatique, plus particulièrement au Japon.
En arrivant en France, les deux professeures n'ont pas eu de mal à s'intégrer. Guiseppina Santangelo a dû faire des petits boulots pour apprendre la langue française. Contrairement à Paloma Prado Pichel, qui avait déjà pris des cours de la langue en Espagne. De plus, "Au niveau culturel, il y a beaucoup de ressemblances entre l'Espagne et la France. Le plus difficile a été, et est, le fait de ne pas pouvoir voir ma famille espagnole plus souvent."
"C'est une belle expérience que j'ai envie de poursuivre."
Elles viennent d'un pays différent mais elles ne regrettent pas cette expérience qu'elles vont poursuivre durant les années à venir...
"Venir en France m'a permis d'avoir un travail que j'aime et surtout adapté à mes diplômes, mais aussi de créer ma propre famille, qui est évidemment le plus important pour moi. Mais l'Espagne me manque souvent, et il faut que j'y retourne tous les ans pour me sentir bien" conclut Paloma Prado Pichel.
"C'était une belle opportunité pour moi, et à ce jour c'est une belle expérience que j'ai envie de poursuivre" renchérit Guiseppina Santangelo.
Marie G., Eve B., Maëlys B.
Les symboles de l'Europe
Parmi les symboles de l'Union Européenne il y aentre autres, la devise, l'hymne, et le drapeau.Unie dans la diversité
« Unie dans la diversité » est la devise de l'Union Européenne. Créée le 1er novembre 1993 par l'Allemagne, l'Italie, la France, les Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourgelle a été utilisée pour la première fois en 2000.
Elle caractérise la manière dont les Européens se sont rassemblés, en créant l'Union Européenne, pour agir en faveur de la paix et de la prospérité, s'enrichissant ainsi des diverses cultures, traditions et langues du continent.
Cette devise nous rappelle que tous les Européens doivent être à la recherche d'un idéal à atteindre qui peut devenir un programme si nous nous en donnons les moyens. L'objectif fixé est que cette devise puisse devenir un état de fait politique dès que possible.
L'Ode à la joie
« L'Ode à la joie » est l'hymne Européen. Elle est utilisée lors des cérémonies officielles de plusieurs organismes internationaux européens. Il s'agit d'un arrangement d'environ 2 minutes du thème musical de l'Ode à la joie, c'est le quatrième mouvement de la Neuvième symphonie écrite en 1823 par L.V. Beethoven. L'hymne a été traduit dans toutes les langues des pays de l'Union Européenne :« Tous les hommes deviennent frères où ton aile nous conduit. »
Drapeau de l'Union Européenne
Le drapeau de l'Union Européenne est composé de 12 étoiles dorées sur un fond bleu. Les étoiles symbolisent les idéaux d'unité, de solidarité et d'harmonie entre les peuples d'Europe.
Le nombre d'étoiles n'est pas lié au nombre d'États membres, bien que le cercle soit symbole d'unité.
Tu ne t'en rends peut-être pas compte mais ces symboles sont au quotidien avec toi ! Et oui, la monnaie unique européenne, ou l'Euro, porte ces symboles !Eva LOURENCO,
Lounha-Ange GAILLARD,
Océane FEVRIER.
Erasmus, une opportunité à saisir
N'avez-vous jamais rêvé de partir à l'étranger en continuant vos études ?
Le programme Erasmus, fondé en 1987, propose depuis plus de 30 ans des échanges d'étudiants à travers plus de 25 pays d'Europe. L'Islande, la Suisse, le Liechtenstein, la Norvège, la Bulgarie, la Turquie et la Roumanie participent également à cet accord. La France est l'un des pays qui accueille le plus d'étudiants étrangers. Ce programme est accessible aux 6-25 ans, exclusivementpour ceux qui sont scolarisés. Malgré cette large tranche d'âge, les étudiants majeurs sont les plus nombreux à profiter de cette expérience. Aujourd'hui, plus de 3 millions d'Européens ont bénéficié de ce programme. Pour la plupart, ils partent environ 6 mois.
Témoignages
Salomé Trit et Joséphine Dresler sont deux jeunes femmes toutes deux parties à l'âge de 19 ans. Salomé est partie 6 mois pendant le semestre 4 de son IUT information et communication à Malaga en Espagne. Joséphine est partie il y a deux mois à Cardiff (Pays de Galles) pour un séjour d'un an. Salomé voulait gagner de l'expérience et ce voyage pouvait l'aider pour son futur travail. Joséphine, elle, voulait vivre l'expérience Erasmus car l'opportunité de partir à l'étranger au cours de ses études était unique.
Déjà, après seulement deux mois, Joséphine a senti une légère évolution dans ses capacités à parler Anglais ainsi qu'une augmentation de sa confiance en elle. Les deux filles parlent aussi d'une acquisition d'autonomie. En effet, à Cardiff, au Pays de Galles ou encore au Royaume-Uni en général, les cours magistraux sont remplacés par des lectures personnelles appelées "readings" qui servent à préparer ses cours. "Ça fait quand même tout drôle au début. Après, on prend vite le rythme et on finit par s'y habituer." nous dit-elle.
Après son semestre en Espagne, Salomé a senti son anglais et son espagnol s'améliorer. Ce voyage l'a aussi aidé pour sa voie professionnelle. Elle a remarqué, aussi, qu'elle était plus ouverte d'esprit. Cela lui a permis de se connaître davantage elle-même.
Salomé était logée dans une collocation où elle s'est fait des amis étrangers. Joséphine est logée dans un quartier étudiant. Les résidences de l'université étant trop chères, elle s'est tournée vers des propriétaires privés.
Joséphine sort d'un bac ES et d'études de droit tandis que Salomé est maintenant en licence 3 de commerce international après avoir eu un Bac S au lycée Renaudeau.
Elles recommandent, toutes les deux, ce voyage unique qui leur a permis et qui leur permet toujours de gagner de nouvelles qualités et compétences.
La fondation d'Erasmus
En 1971, les ministres de l'éducation de 9 pays de la communauté européenne émettent l'idée d'une coopération dans le domaine de l'éducation. En 1983, le Conseil des ministres de l'Education définit les principes d'Erasmus, un programme dont l'objectif était d'acquérir de meilleures connaissances des systèmes éducatifs en Europe. En 1987, le programme Erasmus est finalement accepté après trois refus.
Comment y accéder ?
Tout d'abord, les élèves doivent être citoyen européen. Puis, pour s'inscrire, ils doivent envoyer une lettre de motivation pour Erasmus et une lettre pour une demande de bourse. Ils doivent aussi posséder deux lettres de recommandation de deux professeurs. Malheureusement, ce programme est très sélectif. Seulement les meilleurs étudiants pourront choisir leur destination, et les moins bons pourront viser les pays les moins demandés. Cependant, le Programme Erasmus est devenu Erasmus + et est destiné à de plus en plus d'Européens. Au lycée, il est proposé chaque année à des étudiants de deuxième année de BTS.
Le saviez-vous ?
Le nom Erasmus vient d'un savant néerlandais Erasme. "Marcheur du savoir". Il sillonna l'Europe au XVe siècle en quête de connaissances.
Noémie AURE, Marthe LALOUX et Salomé PATRIX
L'aventure Erasmus de Simon
Parti de Cholet, il a traversé l'Europe pour atteindre la Bulgarie et rejoindre sa correspondante.
A 17 ans, Simon Leboucher élève de terminale scientifique du lycée Renaudeau, a décidé de participer à un projet Erasmus initié par deux professeures.
Renaudeau va de l'avant !
Le lycée Renaudeau est l'un des rares établissements, hors centre universitaire, qui a mis en place des projets Erasmus pour ses lycéens ce qui a permis à plusieurs élèves de partir à l'étranger.
C'est un programme d'échange dans différents pays européens. Il a pour but d'améliorer l'ouverture culturelle et la connaissance de la langue du pays en question. Le programme Erasmus est présent presque partout dans l'Europe car il y a 33 pays membres sur les 49 pays de l'Europe.
Une découverte mutuelle entre Français et Bulgares
Simon Leboucher a accepté de partager son expérience. Ce projet permet de briser les clichés sur certains pays, « notamment les pays de l'Est qui sont très différents de ce qu'on connaît ».
Le programme Erasmus permet par exemple aux Bulgares de partir étudier en Allemagne pour apprendre l'allemand car en Bulgarie il n'y a presque pas d'universités.
Selon Simon, les Bulgares sont très accueillants, toujours sympathiques et généreux. Ils montrent presque une admiration pour la richesse, la vie et la culture de la France.
« Une occasion en or »
Pour Simon, qui est aussi parti deux mois aux États-Unis et qui parle très bien anglais, « il n'y a pas eu de barrière avec la langue car les élèves bulgares sont très forts en langues et ma correspondante était communicative et extravertie, ce qui a donc rendu les choses plus simple. Et en général les étudiants qui font Erasmus+ aiment rencontrer d'autres personnes. »
Jusqu'à aujourd'hui, il garde contact avec sa famille d'accueil qui était très gentille. Ils s'envoient toujours des messages et des lettres lors des événements importants comme les anniversaires ou le Nouvel An, Noël.
Selon Simon, « c'est une occasion en or que tout le monde devrait expérimenter car le fait de rencontrer des personnes qui ont des points de vue et des mentalités différentes, développe l'intelligence par les questionnements et les points de vues relatifs a chacun. »
Shade E., Enzo L., Bastien B.
Chat entre élèves européens
En octobre, à l'occasion des Erasmus Days, un "chat" a été organisé entre une classe française de première et une classe portugaise.
Devant des ordinateurs, il y avait environ trente élèves, divisés en groupes de deux ou trois. Ils ont "chatté" avec des lycéens portugais à l'occasion des Erasmus Days.
Deux professeurs, Eliette Sireau-Lesot en histoire-géographie et Yohan Le Troidec en anglais, ont organisé cet échange sur une heure de cours .
« Nos enseignants nous ont proposé cette activité pour que l'on sache ce que les Portugais pensaient de notre pays » dit Inès, une élève de la classe.
Les lycéens n'avaient encore jamais participé à ce type d'échange « c'est la première fois, c'est une grande découverte » réplique Camille, une camarade d'Inès.
Des points communs
Sur la plateforme d'échange e-twinning, le professeur rentre les prénoms des élèves. Ils peuvent alors se connecter. Ils arrivent sur un padlet. C'est là qu'ils ont appris qu'ils allaient communiquer avec des Portugais.
Sur le padlet, les élèves français et les Portugais devaient écrire ce qu'ils aimaient dans leur pays.
Les Français ont parlé de la coupe du monde ainsi que de la nourriture comme le pain ou encore le fromage.
Les Portugais, quant à eux, aiment les mêmes choses. Les élèves parlaient en anglais car c'est une langue internationale, et qu'ils pouvaient donc communiquer plus facilement.
Cet échange a permis aux lycéens français de découvrir qu'ils avaient de nombreux points communs avec leurs homologues du Portugal.
Juliette A., Ines T. et Sonia A.
Les voyages scolaires en Europe sont très appréciés
A ce jour, les voyages scolaires sont très appréciés des élèves. Le plus souvent, les voyages se font sous forme d'échange, pour rencontrer d'autres élèves étrangers. De plus, cela permet d'apprendre la langue du pays et d'enrichir sa culture. Le fait que les correspondants viennent dans notre pays, par la suite, leur permet de vivre les mêmes choses.
Place désormais à l'interview de Monsieur René-Jean Piazza, le proviseur du Lycée Fernand Renaudeau - La Mode.
A quoi sert un voyage scolaire ?
Touts voyage dépend du but pour lequel il est réalisé, mais globalement cela permet de découvrir une culture nouvelle... En se confrontant à la réalité, hors de l'établissement.
Les échanges se font-ils uniquement en Europe ?
Les élèves de votre âge sont humanistes. Les échanges dans l'Union européenne sont très forts historiquement et porteurs de sens.
Comment se déroule l'organisation d'un voyage scolaire ?
Plusieurs enseignants donnent des objectifs pédagogiques. Il faut, tout d'abord, prévoir les financements et prévenir les parents, des mois à l'avance, pour que le coût de l'expédition soit moins élevé. Les régions participent également au paiement. Les enseignants doivent prévoir un emploi du temps. Puis, pour finir, il y a un vote en conseil d'administration.
Est-ce-que les élèves peuvent proposer des voyages ou des pays de destination ?
Les élèves peuvent, bien-sûr, proposer des voyages et des destinations via la Maison des Lycéens (MDL) ou grâce au Conseil de Vie Lycéenne (CVL).
Karim MAHAMOUDOU,
Sacha BOUFFANDEAU
et Louise LELIEVRE
Un échange enrichissant avec l'Espagne
Des élèves français et espagnols ont partagé deux semaines ensemble, d'abord à Cholet puis en Cantabrie, dans la banlieue de Santander.
"Le fait de discuter avec des personnes parlant une autre langue est très instructif", affirme Eliott. Il fait partie des soixante lycéens de quinze à dix-huit ans qui ont pu bénéficier de l'échange entre le lycée Renaudeau et l'I.E.S Muriedas. Cela leur a permis de développer des compétences, comme l'écoute et la concentration. La communication peut être difficile. Parler une langue en classe ce n'est pas le même chose qu'avec les familles. Mais avant tout, ce sont de beaux moments partagés qui resteront dans les mémoires. Ces jeunes ont ainsi pu découvrir la culture espagnole (nourriture, mode de vie, scolarité...). Eliott affirme que ce voyage lui a permis d'approfondir l'apprentissage de la langue.
Durant une semaine, les Espagnols ont visité des lieux patrimoniaux afin d'enrichir leur culture de la région. Tout comme les Français, qui ont parcouru la région de Cantabrie. Ils ont découvert des monuments et lieux comme la ville de Santander, visité l'assemblée de Cantabrie, le centre ville, le Caprice de Gaudi, les Pics d'Europe...
Plutôt WhatsApp
Une fois de retour dans les familles, les élèves ont découvert des styles de vie différents. Pour les Espagnols, les Français mangent très tôt car leur repas du midi s'effectuent à 15h et celui du soir vers 22h. Ces différences ont aussi lieu pour les cours. A Renaudeau, les cours finissent au plus tard à 18h tandis qu'à l'IES Muriedas,l'institution de la ville, ils finissent à 14h30. Les Espagnols ont ainsi plus de temps libre pendant leurs après-midi. Ils en profitent alors pour sortir avec leurs amis et pour pratiquer des activités extra-scolaires. Océane a aussi remarqué que les réseaux sociaux n'étaient pas pareils. En Espagne, WhatsApp est beaucoup plus utilisé que Instagram ou Snapchat.
La beauté d'un échange
Souvent, les élèves emmenaient leur correspondant sortir en ville. Ils ont fait des sorties cinéma, laser-game, bowling... Enzo, un élève français, raconte qu'il est parti voir un match de foot de l'équipe de Santander avec son correspondant.pour faire des activités ensemble, par exemple un petit goûter en plein air ou faire du shopping au centre commercial.
Cet échange a été très apprécié. MaëIle une participante, a même très envie de le revivre. Il fut l'objet de belles rencontres et des liens d'amitié ont pu se créer. Les élèves en garderont sûrement un bon souvenir car ils ont pu voir pleins de beaux paysages, faire de belles rencontres, passer du bon temps avec leurs amis français comme espagnols.
Celia, une Espagnole, a beaucoup apprécié l'idée de rencontrer un Français et de partager des moments avec lui. Elle a surtout aimé son dernier jour en France car elle a mangé en ville avec sa correspondante et ses amis, avec qui ils se sont beaucoup amusés. C'est l'un de ses meilleurs souvenirs.
Aujourd'hui encore, certains élèves sont toujours en contact avec leur correspondant. Plus tard, s'ils désirent retourner en Espagne, ils pourront ainsi les retrouver. Après tout, c'est ça la beauté d'un échange.
Célia THIERRY, Mayleen ADIGO et Aurore IBRAHIM.
Apprendre l'anglais en faisant du sport
Du 8 au 12 octobre, lors des Erasmus Days, plusieurs cours ont été donnés en anglais.
Le matin du 9 octobre, sur le terrain du lycée Renaudeau, Stéphane Back, professeur d'EPS, s'adresse en anglais à la classe des secondes 5. Pourtant cette classe fait partie de la section européenne "espagnol". Mais cette semaine n'est pas une semaine comme les autres, puisque des professeurs proposent des cours dans d'autres langues européennes. Les élèves s'échauffent pendant 5 minutes en faisant des tours de terrain. Puis Monsieur Back donne ses explications en anglais. Les élèves n'ayant pas compris s'aident d'une fiche où est écrit le vocabulaire sportif. La classe est divisée en deux groupes de même effectif. L'un effectue du saut de haies et l'autre du saut en longueur.
Une pratique déstabilisante ?
"Personnellement, je trouve que les explications en anglais font que l'on n'arrive pas à comprendre tout de suite ce que veut nous expliquer le professeur. Si l'on ne comprend vraiment pas, le professeur nous explique ce qu'il a voulu dire en français. " explique Maëlle Luçon, élève de seconde 5. La lycéenne avoue que la classe est plus à l'aise avec l'espagnol qu'elle utilise en cours d'histoire-géographie toutes les semaines. En effet, certains sont déstabilisés par l'idée de faire du sport en anglais. Mais pour d'autres, comme Lucas Mimbré, "il est plus facile de commencer par le sport pour appréhender une nouvelle matière en langue étrangère, car cela passe davantage par le physique, et que professeur peut ainsi montrer le nouveau vocabulaire".
Une expérience à répéter
Le ressenti de Stéphane Back sur ce cours est plutôt positif : "Ce cours permet aux élèves de se rendre compte de leur niveau d'anglais. Cela peut les motiver d'utiliser leur langue étrangère dans un autre contexte que le cours classique. Je pense que c'est une très bonne expérience qui est très instructive et également motivante, nous devrions mettre en place ce genre de cours plus souvent pour que les élèves s'y habituent. Cependant, nous perdons quand même du temps de cours car donner des indications en anglais puis ensuite en français ou essayer de se faire comprendre n'est pas facile. Il faut avouer que c'est un cours moins "sérieux" car je donne moins d'explications précises. J'espère leur donner, en faisant du sport, envie de progresser dans cette langue. "
L'avis de l'élève et celui du professeur sont différents mais peut-être que si elle se réitérait plus souvent au cours de l'année, l'expérience serait plus bénéfique. Quant à nous, nous avons pris beaucoup de plaisir à y assister. L'année prochaine, si la semaine Erasmus Days est reconduite, pourquoi ne pas proposer cela à tous les élèves du lycée ?
Yeliz ALTUNTAS,
Marie GOURDON
et Chanelle TABURET
Pourquoi une semaine européenne au lycée Renaudeau-La Mode ?
Tout d'abord, le lycée est actuellement porteur de plusieurs projets Erasmus+. En effet, depuis de nombreuses années maintenant, les étudiants de BTS du lycée de la Mode ont l'opportunité d'effectuer une partie de leur cursus à l'étranger. De plus, depuis deux ans, 15 élèves entrés en seconde en 2016 ont eu la chance de bénéficier d'échanges Erasmus+ avec la Bulgarie, l'Italie et l'Allemagne autour d'un projet commun. Enfin, cette année, ce sont 9 professeurs qui bénéficient d'un programme spécifique autour de l'innovation pédagogique avec des lycées slovène, roumain, ou encore anglais. Alors quoi de plus naturel que de célébrer l'anniversaire du programme Erasmus !
Les sections européennes permettent aux élèves du lycée de bénéficier de cours en langue étrangère, d'un renforcement en langues et d'échanges culturels et linguistiques avec de nombreux pays européens. Dans les cursus technologiques, de nombreuses matières sont coanimées en anglais et les élèves doivent présenter une partie de leur projet dans la langue étrangère. Enfin, le lycée souhaite permettre à un maximum d'élèves de s'ouvrir à l'international.
Mais les Erasmus Days, c'est avant tout pour l'établissement la possibilité de permettre aux élèves de parler d'Europe, de réfléchir à ce qu'est pour eux la citoyenneté européenne et la question de l'Union Européenne. C'est ce qu'ont proposé de nombreux enseignants en anglais en débattant avec leurs élèves autour du Brexit. L'objectif de cette semaine était de permettre à chaque professeur de « mettre un peu d'Europe dans ses cours » comme nous le dit Mme Aurélie DUGUE, professeur d'histoire-géographie porteuse du projet. Ainsi, elle a incité ses collègues à faire des cours en langue étrangère (mathématiques, EPS, histoire, sciences physiques...), ou a organisé le témoignage des élèves participant au programme ERASMUS+ auprès d'autres élèves.
De nombreux projets européens ont vu le jour grâce à cette semaine : elle a été l'occasion par exemple de participer à un Escape Game réalisé par les élèves sur le thème de l'Europe, ou de découvrir l'espace Europe du CDI, mis en place également par des élèves.
Enfin, l'Europe s'est invitée au restaurant scolaire, animé par une équipe de cuisine très dynamique et toujours ouverte à de nouvelles expériences gustatives, allant même jusqu'à proposer un petit-déjeuner anglais aux internes !
Eliette SIREAU-LESOT.
Renaudeau aux portes de l'Irlande !
Encore une fois, un voyage en Irlande se prépare au lycée Renaudeau. Cela fait plusieurs années que les professeurs d'anglais se réunissent pour l'organiser.
Les élèves de première de la section européenne anglais de cette année vont effectuer un voyage scolaire en Irlande en Mars 2019. Une trentaine d'élèves de Renaudeau prendront un avion de la compagnie Ryanair à Nantes pour être accueillis par des familles Irlandaises.
Pendant ce voyage, ils suivront des cours d'anglais dans l'école U-learn et effectueront des visites comme la Guinness Storehouse (découverte du processus de fabrication de la bière), le Jeanie Johnston ship (qui retrace la traversée des Irlandais vers les Etats-Unis), Howth un petit village de pêcheurs au sud de Dublin ou encore le Trinity College, la plus grande université d'Irlande et l'une des plus vieilles au monde. Les élèves auront aussi l'occasion d'aller à Croke Park, le stade des sports gaéliques pour en pratiquer et en apprendre plus sur son histoire. Ils apprendront également la danse et les chants Irlandais.
Le lycée s'est fixé un budget de 500 € comprenant le billet d'avion ainsi que l'hébergement en pension complète en famille d'accueil, mais également les cours d'anglais et de culture irlandaise ou encore les visites. Les organisateurs de ce voyage scolaire sont Mme Rautureau et M. Le Troidec, tous deux professeurs d'anglais au lycée.
Merci à Mme Paul pour ces informations.
Lola DONNIOU, Léna LOISEAU
et Malorie CAILLET
L'Europe dans les médias
Les journalistes sont de plus en plus sollicités par l’actualité européenne. Mais les médias ne couvrent que les grandes actualités de l’Europe. Quelle est donc la communication entre les journalistes et l’Europe ?
Il existe de nombreux sites ou émissions qui traitent des sujets européens ou qui s'intéressent aux pays membres de l'Union Européenne. Mais très peu de médias sont à proprement parler "européens".
Peu de médias "européens"
Il existe très peu de médias à l'échelle européenne et l'Europe n'est pas assez " attractive " et n'attire donc pas la presse grand public et les groupes de télévision. En effet, les chaînes de télévision comme "Euronews" connaissent un bien moins grand succès que les chaînes nationales. C'est ce qu'on a longtemps pensé.
Depuis le vote du "Brexit" en 2016, remporté à 51.9 %, par le camp du " Leave ", l'actualité européenne devient de plus en plus présente notamment avec les nombreuses, longues et complexes négociations qui en découlent. Le Royaume-Uni devrait quitter officiellement l'Union européenne en mars 2019, ce qui a de quoi intéresser encore pour quelques temps les médias à propos de l'Europe.
Les Français sont les Européens (mis à part les Britanniques) les plus favorables à la sortie du Royaume-Uni de l'Union Européenne.
Malgré cela, un Français sur deux pense que le Brexit ne changera en rien la situation économique européenne. En effet, n'oublions pas que le Royaume-Uni n'a jamais été autant impliqué dans l'UE que des pays tels que la France, l'Allemagne ou l'Italie. Cela dit, les Français ne veulent en aucun cas quitter l'Union Européenne.
Le sentiment européen reste à construire
Nous avons pu échanger avec Edouard Maret, un ancien journaliste de Ouest France. Pour lui, la France est un moteur dans l'Union européenne, c'est pour cela qu'il se sent européen. Mais pour beaucoup de Français, l'Europe est en panne, parce qu'ils ont des difficultés à s'identifier comme citoyen.
Pour le journaliste, « c'est normal, l'Europe est en train de se former, mais elle a besoin de temps. » Elle possède une grande valeur économique liée aux échanges commerciaux, et possède aussi une valeur de défense, liée au bouclier de paix, qui, d'ailleurs, engendre des questions : faut-il créer une armée européenne ? C'est la question qu'Emmanuel Macron se pose en ce moment.
Pour le journaliste Edouard Maret, il est difficile d'évoluer à 28 Etats -bientôt 27-, car il faudrait que tout le monde soit d'accord. Mais, selon lui, l'Europe possède aussi des points positifs : « l'Europe va continuer à s'ouvrir, ce qui pourrait améliorer l'avenir des jeunes : peut-être qu'ils auront beaucoup plus l'opportunité d'aller travailler à l'étranger, par exemple » nous explique le journaliste. « Ce qui est bien, c'est qu'il n'y a pas de frontière, ça facilite donc l'échange », nous dit-il, en donnant des idées d'améliorations, comme développer l'anglais dans tous les pays de l'Europe, cela permettrait de faciliter la communication, et de l'approfondir.
« Les journalistes doivent parler de l'Europe »
L'Europe contribue aussi au financement de certains bâtiments, comme des salles de classe, marquées d'un logo européen. « Les journalistes doivent parler de ce type d'action, c'est important pour le développement de l'Europe ».
"Le Brexit va-t-il entraîner d'autres pays à quitter l'Europe ?" est la question à laquelle a répondu Edouard Maret : « on en parle comme d'un "syndrôme du Brexit". Mais il y a toujours des pays candidats pour l'Union Européenne, donc je ne pense pas que d'autres pays pourraient être amenés à quitter l'Union Européenne ».
Enfin, le journaliste nous a expliqué que les médias jouaient un rôle très important dans l'Europe : « les journalistes doivent continuer à parler des soutiens financiers européens à des investissements nationaux, régionaux voire locaux , et des actions auxquelles elle fait face. Il faudrait plus en parler ».
C'est pourquoi notre première expérience en tant que journalistes a été de parler de l'Union Européenne... Et des journalistes !
Agathe LEBRUN-HUMEAU,
Léna BOMME
et Anne-Rose JOUANDON.
Pourquoi pas une seule langue en Europe ?
Nous habitons le même continent mais ne parlons pas la même langue. Les Européens gagneraient-ils à unifier leur langue ?
Chaque pays a une culture, une ethnie, et une langue différente. Ce qui fait que chaque pays est unique. Cependant, plusieurs langues au sein de l'Europe sont de proches parentes. Alors, à l'heure de l'union, pourrait-on franchir une étape supplémentaire et envisager une langue commune à tous ? Quels intérêts ou quels désavantages y aurait-il à construire une union linguistique ?
Nous avons interrogé plusieurs membres du professorat du lycée Fernand Renaudeau à Cholet : trois personnes différentes, des avis divergents mais quelques réticences communes.
Céline Chomienne, professeur d'espagnol
Que pensez-vous d'une langue commune à toute l'Europe ?
Pour ma part une langue commune à l'Europe serait une mauvaise idée car il est bien d'avoir la curiosité de la langue d'autrui, il faut s'intéresser à la culture des différents pays.
C'est intéressant de parler avec une personne étrangère, il faut apprendre différentes langues et chaque langue a son identité et sa propre culture. Utiliser une langue commune pourrait casser l'histoire d'un pays.
Les différentes langues européennes ont-elles un point commun ?
Beaucoup de langues comme le français, l'italien, le portugais ou l'espagnol viennent du latin et on y retrouve des points communs.
Comment officialiser une langue ?
Pour moi une langue devient reconnue avec le commerce. Une langue se propage grâce à l'immigration et aux échanges.
Stéphane Munch, proviseur adjoint
Dans l'absolu, ça serait intéressant de parler la même langue, ça serait plus facile de communiquer. Cependant, il est difficile de supprimer une langue, une langue est l'identité d'un pays.
Les populations ne sont également pas prêtes à se défaire de leurs cultures et cela pourrait créer des problèmes si on forçait les gens à parler la même langue.
Il y a des similitudes entre les langues par exemple l'espagnol et le portugais. Mais peut-être que dans 3000 ans nous parlerons tous la même langue.
Michel Assogba, professeur de mathématiques
Les mathématiques sont une langue universelle, elle ne s'écrit peut être pas de la même façon mais tout le monde peut les comprendre.
L'attachement à la langue et à la culture reste la raison principale des freins à une langue commune, mais peut-être que cette union nous sera apportée par une langue de la raison et non de l'émotion, les mathématiques !
Enzo POIRON,
Louise FRAPREAU
et Claudia FERNANDES.
Are non European interested in the EU ?
L'opinion sur l'Europe d'un Américain enseignant au lycée, in English please !
Debating about the EU is a never-ending story among its citizens, but what do people outside of the EU say and think when asked about it ? Kemo Newsome, a new English teacher at Renaudeau Highschool, from faraway California, will have the hard task to enlighten us about what non European may think about us.
What do you think about the EU today ?
I believe that the EU is more democratic than my country, the USA.
What do Americans think of the EU ?
Unfortunately, the American people don't precisely know what the EU really is.
How are you adapting to the European system ?
I managed to adapt very well to the EU system, I've been living in France for 8 years. I've learned about this country, its symbols and values and the currency as well.
What do you think are the positive and negative aspects of the EU ?
I like the idea of a community of countries that share the same values and regulations. However the military is an issue in my opinion, it should be more efficient.
Do you feel integrated into French society ?
Yes, but I needed time. It was difficult. There is a lot to adapt to, for example, everything is closed on sundays, nobody's outside whereas in my country everything is open and alive !
What are the differences between the American and the French school systems ?
The French school system is great ! However when I first looked at the schedules, I found them quite heavy in comparison to what American pupils are used to.There is cheerleaders training at noon for instance, students get more recess and get to do more sports and activities. In France, it is much more intense with much less breaks !Alicia JORAND, Inès GODET and Anaïs TOMAZ.
Pour Yaël et Robin, c'est l'Amérique !
En Europe, les lycéens ont l’opportunité et la chance de partir en immersion totale pour un approfondissement de la langue anglaise. Yaël et Robin vont traverser l'Atlantique.
Deux élèves de seconde vont avoir le privilège de partir à la rencontre de l'Amérique. Robin Benoist part aux États-Unis durant trois mois, quant à Yaël Pérou, ce sera au Canada et pour un an.
"Ils seront comme des deuxième parents pour moi !". C'est ainsi que Yaël envisage cette rencontre avec la famille, qu'elle côtoiera durant une année au Canada. Pour embrasser ce rêve Américain, la préparation est longue et parfois compliquée. 'Robin prépare son périple depuis six mois et Yaël son séjour depuis plus d'un an et demi.
Plusieurs organisations telles quAFS (American Field Service) sont là pour accompagner les jeunes envieux d'aventure. Ce sont des organisations internationales permettant d'étudier partout dans le monde, dans plusieurs langues.
Pas de problème !
En majorité, ces voyages peuvent être source d'angoisse et d'anxiété. Yaël et Robin eux n'ont aucune appréhension. "Je n'ai pas peur, je connais la langue et cela ne peut être que bénéfique pour moi " explique Yaël. Chacun à sa manière se rassure. Yaël grâce à une de ses amies qui, auparavant, est déjà partie au Canada avec la même organisation. Robin, quant à lui, de nature détendu, se sent prêt et ne se pose aucune question ni avant son départ ni par rapport aux problèmes qu'il pourrait rencontrer.
Depuis toujours, Yaël a une passion pour la langue anglaise et cette facilité la motive pour se lancer dans de telles démarches.
Une fois là-bas, les activités seront multiples mais chacun va devoir garder contact avec son lycée français pour suivre à la fois des cours américains et français. " Le site e-lyco me permettra de recevoir mes cours le soir afin de rattraper le retard que je pourrais emmagasiner. " décrit Robin. Yaël part sur une trop longue durée pour procéder de la même manière et devra redoubler son année de première.
Tous deux en classe européenne au lycée sont de plus en plus impatients à l'idée de saisir cette chance pour progresser.
Et vous, seriez-vous partant ?
Charlotte BOUCHER,
Anaïs RETAILLEAU,
Garance TRICOT.
L'Europe, c'est aussi la découverte de nouvelles saveurs
Du 8 au 13 octobre, pendant la semaine des Erasmus days, au lycée, les élèves ont goûté les spécialités de l'Italie, de l'Allemagne, de la Grèce, de l'Angleterre et du Portugal. Ils ont donné leurs avis. Lisez plutôt !
Au lycée Renaudeau-La Mode, la semaine des Erasmus days a été célébrée du 8 au 13 octobre. Différents menus ont été élaborés pour faire découvrir de nouvelles cultures aux lycéens.
Un jour, un pays
L'Allemagne, le lundi, avec la choucroute de viande ou de poisson. L'Italie, le mardi, avec des pâtes alla carbonara ou bolognaises. La Grèce, le mercredi, avec la moussaka de bœuf. Le Portugal, le jeudi, avec le poulet à la portugaise ou l'Angleterre, le vendredi, avec le fish and chips. Qu'avez-vous préféré ?
Une préférence pour les menus anglais et portugais
La réponse des élèves interrogés est unanime : les menus portugais et anglais ont été les préférés pendant cette semaine Erasmus.
Tout le monde l'a souligné : "Ils étaient très bons !". Même si certains ont trouvé que les menus auraient pu être encore plus originaux , chacun reconnaît le travail du personnel de cuisine. Découvrir de nouvelles cultures gastronomiques a été énormément apprécié et les élèves du lycée Renaudeau en redemandent.
"Bon, d'accord, manger un repas anglais toutes les semaines finirait par nous faire prendre quelques kilos !" a-t-on entendu dire dans les couloirs du lycée !
Nous vous proposons une recette typique d'Angleterre.
L'omelette au cheddar
D'abord, les ingrédients : il vous faut une tige de basilic, 10g de beurre doux, trois tranches de cheddar, un brin de ciboulette, un oeuf.
Ensuite, dans un petit bol, fouettez légèrement les œufs. Incorporez deux cuillères à soupe d'eau, le basilic et la ciboulette ciselés. Puis, dans une poêle, faites fondre le beurre jusqu'à ce qu'il grésille. Versez-y la préparation et remuez délicatement. Faites cuire à feu doux. À l'aide d'une spatule, repoussez la partie cuite vers le centre de la poêle tout en inclinant la poêle et en lui imprimant un mouvement circulaire afin de permettre à la partie non cuite de s'étaler dans les espaces vides. Garnissez la moitié de l'omelette du cheddar. Glissez la spatule sous la partie non garnie et rabattez-la sur la partie garnie.
Servez immédiatement.
Régalez vous de la part de Gabrielle JOUANDON,
Victoire CHARRUAU
et Wendy ABELARD.