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Sommaire
1. Quels seront les sports proposés aux JO ? : page 2
2. Les sports et icônes sportives présents aux JO : page 3
3. Du combat sportif au combat pour l'égalité : page 4
4. Jeux Olympiques, Paralympiques et leurs dérives : page 5
5. L'organisation et les polémiques des JO : page 6
6. Revue de presse internationale et débats : page 7
7. Mise au point sur la situation internationale pendant les Jeux Olympiques : page 8
Bonne lecture !
Good reading !
N° 17 - Avril 2024 | http://renaudeau.paysdelaloire.e-lyco.fr/ |
Edito
En 1924, après ceux de 1900, la ville de Paris accueillait les Jeux Olympiques pour la seconde fois. Un siècle plus tard, Paris a une nouvelle fois la chance de les recevoir, cette fois-ci accompagnés des Jeux Paralympiques. Les Jeux Olympiques sont le prolongement de la tradition des Jeux Olympiques de la Grèce Antique et sont des événements sportifs internationaux majeurs, rassemblant des milliers de personnes lors des dix-sept jours de la compétition. À cette occasion, le journal Forum y a dédié une édition bilingue francais-anglais avec la participation des Premières de la classe DNL Histoire-Géographie/Anglais et d'élèves de Terminale EPPCS.
The Olympics games are : 41 olympics sports, 41 olympics venues and 20 paralympics venues,150,000 new jobs. But, above all, it's an event that brings people together. During the two weeks of the Olympics and the ten days of the Paralympics, the whole world will look towards the city of Paris where the greatest athletes in the world will compete to win gold medals.
In this edition, there will be press reviews from several countries about the competitions and other articles mixing geopolitics and the Olympics, without forgetting interviews of athletes who will participate to this edition in Paris at the Olympics and Paralympics Games, this summer.
Good reading, bonne lecture !
Agathe Barré, Jeanne Le Louër, Lily Pineau
Corrected by Joséphine Mai
Le breakdance : un sport additionnel aux JO qui ne fait pas l'unanimité
Un peu d'histoire
Né dans l’effervescence des fêtes de quartier du Bronx, et issu de la culture hip hop, il se démarque par sa dimension acrobatique, ses figures au sol ainsi que par le rôle clé joué à la fois par le DJ et le MC (maitre de cérémonie) lors des battles. Ces dernières années, la Battle of the Year pour la compétition en équipe et le Red Bull BC One en individuel ont été les deux circuits porfessionels internationaux majeurs.
Lors des Jeux de Paris 2024, la compétition de breaking sera composée de deux épreuves, une masculine et une féminine, qui verront respectivement 16 B-Boys et 16 B-Girls.
Le breaking a fait son apparition au programme des Jeux Olympiques de la Jeunesse Buenos Aires, en 2018, qui est une compétition sportive du même genre que les Jeux olympiques, mais réservée aux jeunes de 14 à 18 ans. La France recherche ainsi le même succès qu'a rencontré cette discipline lors de ces JO.
On suivra notamment Ali Ramdani, connu sous le pseudonyme de B-Boy Lilou, qui est une figure importante du breakdance français, très connu pour avoir remporté à deux reprises le célèbre Red Bull BC One.
Des réactions mitigées
Cependant, de nombreux internautes ont eu des réactions négatives suite à cette annonce :« Et pourquoi pas la valse, le tango, etc... N'importe quoi ! » a ainsi commenté un internaute du Figaro.
De plus, le breakdance a été ajouté comme sport additionnel, c'est-à-dire qu'il est disputé pendant la durée d’une olympiade sans la garantie de se maintenir comme discipline additionnelle lors des Jeux suivants, ni même de devenir un véritable sport olympique. Cependant, les sports additionnels choisis par la France sont le surf, l'escalade, le skateboard et le breakdance mais lors des Jeux de 2028, tous deviendront des sports olympiques à part entière excepté le breakdance.
Ainsi, Los Angeles ne veut pas du breakdance pour les JO de 2028. Charles Ferreira, président de la fédération française de danse, a réagi : « C’est quand même une triste nouvelle pour nous. Au vu du travail entamé depuis des années par les fédérations et de l’engouement du public, on avait espoir que le breaking soit reconduit. Mais ce n’est pas le choix qui a été fait ». « Cela nous booste quelque part. On va continuer à travailler, fédérer, organiser et la discipline continuera à se développer ». « Tout ce qu’on a fait, on ne l’a pas fait pour une échéance à court terme. On s’est assuré qu’il y ait un héritage durable », a précisé M. Ferreira qui espère désormais que le breaking fasse son retour olympique à Brisbane (Australie) en 2032.
Les sports additionnels
Autrefois, jusqu’au début des années 2000, un sport pouvait être discipline de démonstration : il était disputé pendant la durée d’une olympiade sans la garantie de se maintenir comme discipline additionnelle lors des Jeux suivants, ni même de devenir un véritable sport olympique. Dans la plupart des cas, ces disciplines de démonstration avaient un lien culturel avec le pays d’accueil. Toutefois, le terme de sport de démonstration n’existe plus depuis le début des années 2010. On parle désormais de sports additionnels. Pour plus d'information sur le breakdance, on vous conseille de regarder "Remember the name : Victor Montalvo".
Line Boulenger, Léna Poitou
L'escalade sportive aux Jeux Olympiques
L'escalade a été retenue parmi les 4 sports additionnels : une nouveauté, mais un choix tout à fait légitime ! Open up the game !
Depuis les années 1980, l’escalade connaît un engouement croissant. Des grimpeurs emblématiques comme Patrick Edlinger ont contribué à populariser cette pratique, notamment à travers des ascensions spectaculaires sans corde dans le Verdon. En février 2019, le documentaire "Free solo", qui mettait en lumière l'escalade périlleuse sans assurage, a remporté un Oscar, soulignant ainsi l'intérêt grandissant pour cette discipline.
Les étapes de la reconnaissance
L'histoire de l'escalade démarre en 1990, lorsque l'Union internationale des associations d'alpinisme (UIAA) et le Comité international olympique (CIO) reconnaissent l'escalade comme discipline sportive. L'UIAA organise alors les premières compétitions internationales. En 2007, la création de la Fédération internationale d'escalade marque une étape majeure, permettant au CIO d'associer l'escalade au Mouvement olympique. Pour les Jeux de 2024, le Comité d'organisation de Paris propose au CIO d'intégrer l'escalade en tant que sport additionnel, aux côtés du breakdance, du skateboard et du surf.
Escalade et alpinisme : un sport différent ?
Autrefois considérées comme une seule et même discipline jusqu'aux années 1960-1970, l'escalade et l'alpinisme se sont progressivement distingués en tant que "sports à part", éloignés des valeurs traditionnelles du monde sportif et de ses compétitions.
Un aboutissement atteint
Dans les années 1970, l'escalade libre entame un processus d'autonomisation vis-à-vis de l'alpinisme, affirmant sa propre identité en tant que discipline distincte. Pour les grimpeurs de cette époque, imprégnés des valeurs anticonformistes héritées de la révolution culturelle de mai 1968, l'idée de compétitions officielles ne trouve pas écho. Cette logique de distinction a façonné l'histoire des pratiques ascensionnistes.
Pourtant, à la fin des années 1980, divers indicateurs attestent du rapprochement de l'escalade avec les normes du sport compétitif. Devenue un sport de compétition à part entière, l'escalade voit alors l'émergence de compétitions officielles et d'athlètes de haut niveau, notamment grâce à l'organisation d'événements internationaux tels que la Coupe du monde d'escalade.
Ces initiatives ont largement contribué à populariser l'escalade en tant que sport compétitif. C'est pour cela aussi qu'aujourd'hui, les spectateurs des épreuves d'escalade aux JO peuvent s'attendre à voir des athlètes affronter des murs verticaux en utilisant force, agilité et technique.
Lou-Ann Mariette, Alenzo Moser
Choix des sports aux JO, vers un renouvellement ?
Le choix du CIO
Aux Jeux Olympiques, les sports sont choisis par le CIO (Comité International Olympique). Il examine chaque sport qui a un statut de « sport olympique ». Le sport doit réunir plusieurs critères : le nombre de pays qui pratiquent ce sport, sa présence sur plusieurs continents, sa popularité et sa diffusion dans le monde, ses caractéristiques techniques, ses infrastructures, son image (la fédération ne doit pas être sous le coup d'une enquête pour corruption ou dopage par exemple), ainsi que son potentiel de croissance et de développement dans le futur.
Quels sports aux JO 2024 ?
Pour les Jeux Olympiques de 2024 se tenant à Paris, nous retrouvons des sports bien connus du grand public comme le basket-ball, le football ou encore le 100m mais aussi des sports moins connus et moins médiatisés comme le tir ou le trampoline. Les JO 2024 de Paris ont décidé de proposer au CIO l’inclusion de quatre nouveaux sports : le surf, l'escalade, le skateboard et le breaking.
Vers un renouvellement
Le CIO a décidé de faire le choix de sports jeunes, créatifs, spectaculaires et en phase avec leur époque. Il a donc comme volonté d'attirer un public d'adolescents et de jeunes adultes. En effet, en France, 76 % des 18 - 24 ans déclarent être impatients à l'arrivée des Jeux Olympiques et Paralympiques à Paris. Les enjeux peuvent être nombreux : dans un but commercial, afin de rajeunir le public des Jeux Olympiques (marketing oblige ! ) mais aussi dans le but d'inciter les jeunes à pratiquer une activité physique, car c'est un enjeu de santé publique.
A l’heure actuelle, 28 sports seront à l’affiche de ces JO de Paris et 4 sports de plus avec ces sports dits "jeunes".
Chris Busson, Eliott Cozic
Une épreuve de surf au centre des questionnements aux JO de Paris
Une solution trouvée pour maintenir l'épreuve de surf à Tahiti.
Une nouvelle tour ?
L'épreuve de surf au JO 2024 aurait pu ne pas avoir lieu en raison de la dégradation des coraux à Tahiti en Polynésie. Mais une solution a été trouvée pour maintenir cette épreuve de surf pour les Jeux Olympiques en France, à Teahupo'o, a indiqué Moetai Brotherson, le président polynésien le lundi 11 décembre 2023. La nouvelle tour sera prête au mois de mai. De plus, les travaux ont commencé à la fin du mois de février.
L'épreuve maintenue à Teahupo'o
Le président polynésien a annoncé dimanche 10 décembre à Tahiti que l'épreuve de surf des Jeux olympiques 2024 allait pouvoir être maintenue à Teahupo'o. Le site est depuis des mois au centre des discussions entre les autorités, les organisateurs des JO et les populations locales pour ne pas nuire à l'environnement. À l'issue d'une réunion avec les associations environnementales, Moetai Brotherson a indiqué que la solution qui a été adoptée permettra "que les JO se tiennent ici et que la WSL (World Surf League) maintienne une étape annuelle du tour mondial".
Les travaux malgré de nombreuses tensions
Le remplacement d’une tour en bois par une structure en aluminium pour les juges est source de tensions depuis des mois. Lors d’essais techniques le 1er décembre, une barge prévue pour l’installation de cette nouvelle tour aurait brisé, selon l'AFP, du corail, poussant le gouvernement polynésien à mettre en pause les travaux. Mais Moetai Brotherson a présenté le dimanche 10 décembre comment les travaux vont aboutir à une tour fonctionnelle le 13 mai, quelques jours avant l’étape du tour mondial de la WSL. Cette compétition permettra de tester la structure avant l’épreuve des Jeux olympiques 2024 à Paris.
Des compromis pour une épreuve réussie
Aujourd'hui, des tensions sont toujours très présentes en raison de différents facteurs. La question de la dégradation de l'environnement est toujours au coeur des discussions puisque nous ne savons toujours pas si cette tour causera peu voire aucun dégâts dans l'Océan Pacifique. De plus, la sécurité des juges et des athlètes doit être la plus sûre possible afin qu'ils puissent accéder et rester dans cette construction sans aucun danger pour eux. Grâce à cette structure, des images exceptionnelles vont pouvoir être prises sur cette épreuve de surf.
Ethann Bacle, Clément Meunier
Antoine Dupont présent dans le groupe de rugby à 7
Antoine Dupont : sa volonté de participer
Dès la fin du Mondial de rugby 2023, Antoine Dupont avait annoncé son souhait de participer aux JO : « C'est quelque chose qui est très motivant, le fait de jouer des Jeux olympiques quand on voit l'engouement que ça peut susciter. Se dire qu'on a une partie de notre sport qui y figure et en plus de les jouer à Paris », avait-il confié à RTL dès décembre 2022. Ce n'était une surprise pour personne, mais simplement une officialisation : Antoine Dupont a été retenu pour jouer sa nouvelle saison avec l’équipe de rugby à 7 en janvier dernier. En point de départ à cette nouvelle aventure, le demi de mêlée toulousain avait ainsi été officiellement convoqué par le sélectionneur Jérôme Daret pour participer au premier stage de préparation à Marcoussis.
Quelles performances !
Ayant depuis participé aux tournois de rugby à 7 à Vancouver et Los Angeles, Antoine Dupont s'est très bien intégré. Star du rugby à XV qui veut briller aux Jeux Olympiques de Paris cet été, Antoine Dupont a la lourde tâche de s'intégrer dans un effectif déjà établi et performant, lui qui a fait ses débuts avec le 7 de France à Vancouver. Le Toulousain et emblématique capitaine du XV de France, remplaçant, a trouvé une excellente façon de plaire à ses nouveaux coéquipiers en marquant l'essai de la victoire dans le temps additionnel d'un quart de finale âpre face à l'Irlande (12-5).
Après un très bon tournoi à Vancouver avec une troisième place, le 7 de France a continué son ascension au tournoi de Los Angeles qu'il a remporté face à la Grande-Bretagne (21-0). Une victoire historique. S'il n'est pas le patron sur le terrain comme à XV, Antoine Dupont a pris une place majeure en seulement deux semaines dans l'effectif du 7 de France. "Mon rôle c'est juste joueur de l'équipe. Je suis encore en apprentissage, je ne vais pas faire de grands discours alors que ce n'est que mon deuxième tournoi avec eux", a-t-il humblement assuré.
Quelques complications pour Antoine Dupont ?
Antoine Dupont a cependant dû quitter provisoirement ses nouveaux coéquipiers. Remis à la disposition du Stade Toulousain pour disputer la rencontre de la 19e journée face à l’UBB le dimanche 24 mars dernier en Top 14, Le Toulousain a dû reprendre ses marques, passant à nouveau du rugby à 7 au rugby à XV. Bien qu'absent pour la préparation des JO à Hong-Kong, Antoine Dupont sera de toute façon réquisitionné par l'Équipe de France à 7 pour disputer le tournoi de Madrid du 31 mai au 2 juin. Pas d'inquiétude donc, nous attendons son retour prochainement.
Louis Vincent, Quentin Poudray
Certains sportifs français font planer le doute sur leur participation aux JO
Le monde du sport est en ébullition alors que les JO se profilent à l'horizon.
Des nouvelles sensationnelles ont émergé, révélant l'engagement massif des icônes sportives mondiales pour participer et soutenir l'événement sportif le plus attendu de l'année. La quête de victoire lors des JO est un objectif majeur pour beaucoup d'athlètes. Cet objectif donne envie à certains athlètes comme Kylian Mbappé ou Antoine Griezmann dans le football de participer aux JO. Cependant, il existe des cas plus spécifiques avec Antoine Dupont dans le rugby ou bien Victor Wembanyama dans le basket-ball.
Une envie d'accomplir son rêve
Lors des JO, les sélections de football doivent remplir un quota maximum de 3 joueurs âgés de plus de 23 ans pour faciliter l'intégration des jeunes dans les équipes nationales. Ce quota divise et crée une concurrence particulière entre les joueurs pour devenir sélectionnables. Néanmoins, la participation ne repose pas uniquement sur l’envie du joueur mais aussi sur l’accord du club car la compétition n'est pas au programme du calendrier FIFA, comme le rappelle très bien Kylian Mbappé. « Les JO ? J’ai toujours dit que c’était un rêve. Mais je ne forcerai pas, et je resterai à la disposition du club, parce que ce n’est pas une compétition FIFA ». Après l'annonce de son départ à la fin de son contrat au PSG, son avenir semble se dessiner au Real Madrid qui a cependant interdit la participation des joueurs français du club aux JO. Cela pose donc un dilemme pour Kylian Mbappé et pour la suite de sa carrière. Le parisien est aussi attendu, sauf pépin de dernière minute, pour l’Euro 2024 disputé en Allemagne (du 14 juin au 14 juillet). Malgré ces nombreuses difficultés pour participer aux JO, cela reste un rêve et une ambition pour de nombreux athlètes, car cela leur permettrait de glorifier leurs carrières. Griezmann l’évoque dans le Figaro : « Ce serait l’un de mes plus beaux rêves. Vous imaginez, porter le maillot de l’équipe de France, à Paris, aux Jeux olympiques, pour un rendez-vous planétaire… Cela file des frissons »
Un calendrier dantesque
« Dans sa tête, il veut les jouer. Après, une saison c’est tellement long, il faut être très prudent par rapport à ça » a déclaré Vincent Collet, sélectionneur de l'équipe de France de basket-ball, lors d’une émission sur RMC. Les propos de Vincent Collet illustrent très bien le cas de Wemby (joueur de NBA drafté à la première place) : lors d’une saison, les équipes de NBA disputent en moyenne 82 matchs. C’est un rythme infernal que doit subir le jeune prodige français. Sa participation aux JO de Paris n’est donc pas actée en raison de son temps de repos qui serait réduit. Les Spurs peuvent tout à fait faire comme l’an passé et garder Wembanyama pour travailler et le préserver. Tout comme Wemby, Antoine Dupont possède un calendrier très chargé : en plus de participer aux compétitions nationales et européennes, comme le Top 14 et la Championscup, il doit aussi préparer les JO de Paris. Cette préparation va être impactée par le changement de discipline, passant du rugby à 15 qu’il pratique depuis tout petit au rugby à 7. Antoine Dupont a participé à la tournée Américaine de rugby à 7 à Vancouver d'abord (du 23 au 25 février) puis à Los Angeles (du 1er au 3 mars) où il a remporté le tournoi. Suite à cette tournée le français sait désormais qu'il participera aux JO et aura la possibilité de ramener une médaille pour la France.
Lucas Chupin, Lucas Onillon
Basket-ball : après 80 ans, le règne des Américains va-t-il se terminer ?
Les États-Unis, multiple champion olympique et mondial.
Depuis 1936, l’équipe des États-Unis de basket-ball a remporté, notamment grâce à LeBron James, Kobe Bryant, Stephen Curry ou encore Michael Jordan, 16 titres olympiques sur 19, à quoi s'ajoutent une place de second et deux places de 3eme. De plus, ils prennent 12 podiums sur 19 aux Coupes du Monde, dont 5 titres. Ce qui donne ainsi, toutes compétitions confondues, 31 podiums sur 38 et 21 victoires internationales.
La raison de cette puissance américaine
En basket, les États-Unis sont connus pour être l’une des ligues les plus importantes du monde grâce à la NBA (National Basketball Association). A sa création en 1946, la NBA se voit nationalisée dans tout le pays, ce qui popularise encore plus le basket. Au départ, il n'y a quasiment que des joueurs américains qui jouent dans cette ligue. Puis, très vite, la ligue devient populaire dans le monde en raison de son niveau qui, pour l’époque, était très avancé comparé aux autres pays. De plus, les États-Unis vont prendre à cœur les Jeux Olympiques dès l’ajout du basket-ball aux JO. Cela commence dès les Jeux de 1936 (Berlin) à partir desquels les américains vont remporter sept fois de suite les JO. Cela s’explique par un niveau plus développé des Américains. Au contraire, les championnats occidentaux n’ont jamais réellement séduit le peuple américain car le pays les considère comme moins intéressants sur le plan compétitif mais surtout sur le plan économique. La raison peut être aussi que les équipes NBA n’autorisent pas certains joueurs à participer à d'autres évènements pour limiter les blessures dites inutiles. Pour autant, les Etats-Unis ont toujours réussi à avoir une certaine aisance lors de compétitions internationales et ont remporté de nombreux titres.
La course à la première place
Malgré la facilité déconcertante des Etats-Uniens à remporter des titres internationaux, depuis quelques années déjà, on observe une hausse de la concurrence et des difficultés de victoires pour l'équipe des USA, comme par exemple des défaites contre l'Argentine, la Lituanie et le Brésil, des équipes auparavant plus simples à battre pour une équipe telle que les Américains. Ces jeux olympiques seront l'occasion de vérifier si le niveau mondial au basket s'équilibre mais également si les compétions internationales sont plus incertaines.
Clément Saintier, Malik Lokmane
L’élégance et la stratégie de l’escrime à l’honneur aux JO
L'escrime : une pratique ancienne
Alors que les Jeux Olympiques de Paris débuteront dans quelques mois, l’escrime, qui combine l'élégance et la stratégie, apparaît comme l’un des sports les plus intéressants et emblématiques de cette édition. Initialement militaire, l'escrime devient un sport olympique aux JO d'Athènes de 1896, et la pratique s'étend aux femmes aux JO de Paris il y a un siècle.
L'élégance et la technique des compétitions d'escrime
Les compétitions d’escrime aux Jeux Olympiques de Paris 2024 offriront un spectacle alliant élégance et technicité. Elles seront divisées en trois disciplines principales : fleuret, épée et sabre. Chacune a ses spécificités. Le sabre permet de toucher avec toutes les parties de la lame (pointe, trachant et dos) sur la partie haute du corps, ce qui rend des duels dynamiques. Le fleuret exige une grande agilité car seule la pointe est utilisée. Les athlètes vont concourir en individuel ou en équipe.
Des athlètes emblématiques : Enzo Lefort et Mariel Zagunis
Enzo Lefort est un escrimeur français né le 29 avril 1991 à Reims spécialisé dans le fleuret, une arme d’estoc de convention avec la caractéristique d’une lame à base carrée. Il a déjà représenté la France aux Jeux olympiques et remporté plusieurs médailles aux championnats du monde et d’Europe. Il a un grand palmarès avec 5 premières places aux Championnats de France. À Paris, il vise sa première médaille olympique individuelle : "Paris 2024, c'est la chance d'une vie, d'une génération" déclare-t-il. Quant à la sabreuse américaine Mariel Zagunis, elle est une figure emblématique de l'escrime moderne. Elle a remporté deux médailles d'or olympiques en sabre individuel aux Jeux de 2004 et 2008. Son expérience, son talent et sa détermination font d'elle une athlète à surveiller de près lors des prochains Jeux Olympiques.
Thomas Guichard, Samuel Rubio
Rudy Gobert, from Renaudeau to NBA
Rudy Gobert est un basketteur français, évoluant outre-Atlantique, dans le championnat de NBA. Il défend également les couleurs de l'équipe de France depuis 2014. Le pivot de Minnesota a effectué son cursus jeune dans le centre de formation de Cholet Basket, et a fait son parcours de lycéen dans le lycée Renaudeau.
1-Comment l’organisation des Jo 2024 de Paris est-elle perçue aux USA, et sont-ils aussi importants et suivis qu’en France ?
"Yo ! Alors question 1 l’organisation des JO. Les JO, c’est un évènement planétaire et qui est très suivi aux USA. Tous les sports sont regardés car ils sont tous diffusés sur les grandes chaînes nationales. Pour le basket, qui est l’un, voire le sport dominant aux USA, c’est suivi de très près. Pour les joueurs pros comme moi c’est totalement différent des autres campagnes nationales, comme par exemple la Coupe du monde ou encore l’Eurobasket qui sont beaucoup moins suivis. Aux Etats-Unis le rayonnement des JO est très grand."
2- Suite à la dernière campagne en équipe de France aux championnats du monde, comment abordes-tu personnellement et collectivement les prochains JO en France ?
"La dernière campagne a été clairement une déception, nous visions la plus haute marche et nous n’avons même pas atteint les quarts de finale. Cela a été comme une claque pour nous, mais malgré ça, peut-être que l’équipe en avait besoin. Cet échec amène des remises en question individuelles et collectives et ça nous pousse à progresser et revenir plus fort pour l'été prochain où nous reviendrons plus fort."
3- Comment as-tu géré tes débuts en NBA et ton intégration à Utah s’est-elle bien passée ?
"Mes débuts en NBA, il y avait une adaptation à faire au début, bien sûr : tu es dans un autre pays, et de passer du championnat de France à la NBA. Je me suis surtout concentré sur le travail : chaque jour travailler plus afin de devenir plus fort, devenir meilleur et poursuivre mon rêve. J’ai été très bien accueilli, je n’ai jamais manqué de rien, mais même si ma famille est loin, quand tu es concentré sur tes objectifs, ça se passe bien."
4- Comment gérais-tu l’équilibre sport-étude dans tes années au lycée Renaudeau ?
"L’équilibre sport-étude ne rime pas avec beaucoup de temps libre, donc j’essayais de me coucher tôt le soir, de bien dormir, pour pouvoir étudier comme il faut, et être en forme aux entraînements pour progresser. C’est une routine pas facile pour tout le monde mais quand tu sais où tu veux aller, tu es prêt à faire ces sacrifices-là et puis tu t’y habitues. J’ai quand même pris beaucoup de plaisir dans cette routine."
Léopold Roux, Pierre-Louis Boissié, Fabien Huchon, Mathieu Paineau
Corrigé par Lorette Guinhut, Daphné Boudard, Charlotte Delalande
Les tenues vestimentaires aux Jeux Olympiques : un combat au féminin
Les tenues et les spectacles sportifs doivent être créés par les femmes, pour les femmes.
Le départ
Les femmes ont dû se battre pour pratiquer elles aussi une discipline sportive, et leurs tenues font partie de leur combat. Au début, elles pratiquaient avec de longues robes, mais rapidement elles se rendront compte que cela n'est pas pratique. Les tenniswomen seront les premières à renverser les règles. Suzanne Lenglen a ainsi joué, lors d'un match, bras nus et chevilles découvertes dans les années 1920 : ce fut le début du mouvement féministe. Alors que le débat d'avant était une question de praticité, aujourd'hui s'ajoute le problème de la sexualisation systématique des corps féminins.
Un point de vue conservateur
Malgré la prise de parole et l'indignation des sportives, le sujet n'est pas encore compris et accepté de tous. En 2004, le président de la FIFA, Sepp Blatter a dit : "Les femmes devraient avoir des shorts plus serrés pour créer une esthétique plus féminine et ainsi augmenter la popularité du sport". Il met en avant le plaisir du spectateur avant le confort des athlètes. L'esthétique des joueuses est pour lui plus intéressante que leurs performances sportives. Cependant, cette opinion n’a pas impacté les sportives, et elles continuent de se battre. Récemment, les joueuses norvégiennes de beach hand aux championnats d’Europe en juillet 2021 n’ont pas porté la tenue réglementaire. Elles ont décidé de porter un short à la place du bikini qui leur est dédié. Cette décision leur a coûté une amende de 1500 € chacune. Le même mois, une équipe de gymnastes allemandes décide de porter une combinaison intégrale lors des épreuves. Une question nous taraude : les sportives sont-elles les seules à se soucier de leurs tenues vestimentaires ?
Vers une avancée sociale
En 2023, Nike montre que les sportives ne sont pas les seules à se préoccuper de leur confort. La marque a dévoilé des shorts avec des protections menstruelles pour le Mondial Féminin 2023. "Just do it", "Vous n'avez qu'à le faire" étant le slogan de cet équipementier du sport, cette phrase motive les femmes dans leur combat ! Aujourd’hui, c'est un progrès, on peut en parler et s'indigner librement. Mais il n’y aura de changement que si une décision est prise au sujet de ces inégalités. Par exemple, pour les choix vestimentaires, une des solutions pourrait être d’arrêter la comparaison entre les hommes et les femmes. Malheureusement, les enjeux économiques comme les sponsors et les médias sont omniprésents dans le domaine sportif, et plus encore lors d’événements importants comme les JO 2024. Le sujet du choix vestimentaire pour les sportives fait encore débat et elles ne sont pas prêtes à baisser les bras. Mais quand ce débat cessera-t-il ? Les femmes pourront-elles un jour arrêter de devoir se battre pour leurs droits et leurs libertés ? Depuis le début, elles se battent pour des droits qui leur appartiennent et qui devraient être normaux. Leur détermination, leur courage et leur force font d'elles de vraies sportives. « Je ne suis pas la prochaine Usain Bolt ou la nouvelle Michael Phelps. Je suis la première Simone Biles. » : la gymnaste nous partage ces mots inspirants qui pourront motiver plus d'une jeune fille à surmonter les préjugés et les stéréotypes inculqués par la société. Il ne reste plus qu'à voir ce que les JO 2024 réservent à nos sportives... en espérant que nous pourrons dire que nous n'avons pas fait marche arrière et que des progrès se font ressentir.
Lynn Dragoun, Irina Lucas-Tisseau
Boxe anglaise, le KO des JO
La boxe anglaise amateur se pratique en un contre un. Les règles y sont strictes afin de préserver la santé et la sécurité des pratiquants. Les coups interdits sont les coups portés derrière la tête, dans le dos et en dessous de la ceinture.
La boxe amateur se distingue de la boxe professionnelle de part le temps des combats, 3 rounds de 3 minutes en amateur contre 8 à 12 rounds de 3 minutes en boxe professionnelle. S'ajoute à cela le rembourage des gants qui sont moins épais en boxe professionnelle. La boxe anglaise amateur n'est pas rémunérée : c'est pour cela qu'elle n'est pas médiatisée et que les meilleurs boxeurs avec de l'expérience ne participent pas aux Jeux Olympiques.
Lors des Jeux Olympiques de Paris 2024, 13 catégories de poids seront au programme. Conformément à la volonté du Comité International Olympique d'atteindre la parité hommes-femmes, le nombre de catégories sera plus équilibré que jamais : sept chez les hommes, six chez les femmes. Les nations qui seront à surveiller lors de ces JO sont les Etats Unis, le Brésil et Cuba. Les français seront derrière Makan Traoré déjà 3 fois champions de France en junior en moins de 71kg. Par ailleurs, 7 autres français se sont qualifiés pour les JO 2024 dont Davina Michel et Billal Bennama, Wassila Lkhadiri, Amina Zidani, Estelle Mossely et Sofiane Oumiha.
Noah Biguet, Angelo Figueria
The Olympics seen by the American and English press today
Les Jeux Paralympiques sont traités de différentes manières selon les pays et le type de presse.
First of all, it's a common knowledge that the Paralympic Games are still less present in the press than the classic edition, despite a growing popularity with the comming of the 2024 Games in Paris.
In fact, sports fans are more interested in the Olympic Games, and we can observe that the able-bodied athletes have a bigger fame than the disabled ones. Nevertheless, it is getting to an end, with the democratisation of the Paralympic Games on television, by an equal diffusion time as the Olympic Games, and the massive arrival of the sponsors, which are trying to get a better image of themselves and to combine it with the strong human values that these Games represent.
The Olympic and Paralympic Games in the English press
In the BBC, the sequences about the Olympic and Paralympic Games are mainly dedicated to the sustainable developpement. The accent is put on the ecological side of these Games by promotting the new way to organize them.
Then, we can also find articles about north-irish triathletes, showing their feats and highlighting the diversity in sports.
The Olympic and Paralympic Games in the American press
The newspaper USA Today presents articles about the opening ceremony by announcing an amazing event.
These articles also tell us about the modifications that the city of Paris has had to make to allow an easier access to disabled people.
Gabriel Debois-Chevalier, Valentin Picard, Valentin Grannec
12 jours pour célébrer des athlètes d'exception
Le paralympisme tout aussi essentiel que les Jeux olympiques 2024 de Paris.
Les Jeux paralympiques, c'est quoi ?
Une compétition multisports similaire aux JO mais avec et uniquement des athlètes touchés par un handicap physique, mental ou visuel.
Ils se dérouleront du 28 août au 8 septembre 2024 à Paris. 22 sports sont au programme pour 23 disciplines et sur les 11 jours de compétitions 549 épreuves seront disputées. 4400 para-athlètes seront présents cet été. Depuis la création des jeux paralympiques à Rome en 1960, le nombre d'athlètes augmente, leur visibilité dans les médias est plus importante, ils attirent des spectateurs toujours plus nombreux. Donc, le nombre de personnes en situation de handicap pratiquant un sport ne cesse d'augmenter.
Des athlètes paralympiques extraordinaires
Des para-athlètes arrivent à s'imposer et à se faire connaitre pour inspirer et donner espoir aux gens comme par exemple aux jeunes en situation de handicap.
On peut citer Jason Smyth (athltéisme) qui est l'athlète paralympique le plus rapide de l'histoire, Daniel Dias (natation) : 40 médailles d'or et une joie de vivre communicative ou encore Nélia Barbosa (paracanoë) qui veut se venger de sa deuxième place à Tokyo pour qu'il n'y ait plus personne devant elle aux JO de Paris. Ibrahim Hamadtou joue lui au tennis de table avec sa bouche et son pied, il a lui aussi beaucoup marqué les esprits.
Ces athlètes ont réalisé de grandes prestations en rapportant des médailles à leur pays, en surpassant leurs limites et en battant les stéréotypes liés au handicap.Les Jeux paralympiques ont un rôle primordial dans l'inclusion et le regard sur le handicap en général en partie dans les pays hôtes ; ils permettent énormément d'avantages aux personnes en situation de handicap grâce à leurs performances sportives !
Les performances de ces personnes en situation de handicap redéfinissent ce qui est humainement possible, ils sont une source d'inspiration pour tous et les ambassadeurs du changement. Ils portent un message d'encouragement pour la population à se dépasser même quand cela va mal, ne rien lâcher car beaucoup de ces sportifs sont handicapés à cause d'un accident par exemple.
Les para-athlètes, une source d'inspiration pour tous, tout est possible !
Tiago Benedito, Yann Amon
Le dopage aux Jeux Olympiques
Un fléau qui menace la pratique du sport.
Les Jeux Olympiques, bientôt d'actualité en France, sont un sujet de société. Cependant certains tricheurs ne respectent pas toutes les règles et se permettent de contourner les obligations des Jeux. Pour ces sportifs, prendre un produit dopant, c'est choisir la facilité.
Ce problème qui remonte aux premières compétitions du XXe siècle continue d'exister, et ce, malgré les actions mises en place. On retrouve encore beaucoup de résultats positifs aux contrôles antidopage parmi les athlètes qui, pour certains, sont prêts à tout afin de remporter la 1ère place.
Le contrôle du dopage
Un produit dopant remplit au minimum 3 critères ; l'amélioration de la performance, le risque pour la santé, et le bafouage de l’éthique du sport. Un tel produit serait détecté positif aux contrôles réalisés par les organismes en lutte contre cette pratique.
Ces organismes, justement, ont des techniques bien à eux pour résoudre ce problème. Si vous participez à une compétition nationale ou internationale, vous pouvez faire l'objet d'un contrôle anti-dopage : des échantillons de votre urine ou de votre sang sont alors prélevés par un personnel de contrôle formé afin de détecter la présence de substances.
Il faut néanmoins garder en tête que ces contrôles de routine ne sont pas les seuls : vous pouvez très bien faire l’épreuve, et si jamais votre résultat est jugé trop bon ou trop au-dessus des compétences sportives moyennes, vous pourrez alors être contrôlés.
Les répercutions
Pour les spectateurs aussi il est question de tromperie : il ne faut pas oublier que cela ne touche pas que les sportifs ! Imaginez voir votre athlète préféré, admirer sa performance et découvrir qu'en réalité ce n’était qu'une illusion, et qu'il n'était pas honnête avec vous ! Vous serez alors tellement déçu que vous ne voudrez plus croire en la capacité physique des sportifs. Des fraudes comme celles-là dénaturent le sport et ses valeurs.
Nous espérons donc que pour les JO de Paris, les sportifs seront plus sincères avec nous, avec les autres, et bien sûr avec eux-mêmes.
Tessa Fazilleau, Elisa Charrais
Abdoullah Aït Bella, a mindset made of steel
Nous sommes un trio de joyeux lycéens parti à la rencontre d'un badiste à l'ambition démesurée et à l'histoire unique : Abdoullah.
Can you quickly introduce yourself ? I'm Abdoullah,a 23 top badminton athelte, currently 11th in the world. My project is to qualify myself for Paris 2024. I'm also studying. I've got a degree in communication management. I'm also deputy president of an associative start-up, called "les nuanciers", that helps jobseekers to become more eloquent and self-confident. I also give talks on determination and bouncing back from failure.
Does your disability have a big impact on your daily life ? When I was younger, it was like a millstone, because when you grow up with a disability, you come up against some pretty dumb kids. I was very shy, I was put aside a lot. But when I got to 8th/9th grade, I wanted to be the best everywhere. At the beginning, I was more focused on my studies. But one day I went to badminton whith my dad, and I just loved it, and that's how it started.
Is this the first time you've qualified for the Olympics ? I've been playing badminton for 4 and a half years now. I think if I'd started younger, I'd be in the top 8. But it's a great adventure, it's a path where you get to know lots of people. If I hadn't done this, I wouldn't have met you. There are so many opportunities available to me today. If I don't make 2024 today, I know that there's 2028, there's 2032 and I know that this is just the beginning.
About your handicap, have you always had it or was it the result of an accident ? It was a medical error. It's the result of my birth, where I had a tearing of the brachial plexus.
Is representing your country at the Olympics a source of anxiety or pride ? When your travel you realize how lucky you are to be in France. Education is mostly free, and if you want to do top-level sport, most of the training and the structures are free too. In France today, we're lucky enough to have this open-mindness that allows us to have normal education and a level of equality at the beginning to be able to launch out into life. So yes, I'm very proud to represent France and its values, it's an honor.
Do you think the Paralympics Games get enough media coverage ? With Paris, there's a real desire to showcase paralympism. I know that France TV is going to emphasize this aspect. More and more, paralympic athletes are making a living from their sport. I think it's an important first step. Media coverage is progressing well, thanks to Théo Curin and others.
Do you have any sporting idols you'd like to meet or have already met ? Honestly, I don't idealise people, except for my father, because he's a strong figure, someone who gave everything for his family and who passed on to me the values that got me where I am today.
Do you think France is doing enough for disabled sport ? The ministerial branch of sport in France puts a lot of ressources into 2024 Olympics since 2 years. In other countries, it's different. In India, an athlete who wins the Games wins 4 million rupees, and their competitions are paid by the State. For us, it's not so much, we have to find sponsors on our own. But we're luckier on other topics ; in India you can see a person without a leg playing on crutches on a pitch, whereas we have prostheses. We're not the last, but we can always do better.
Do you have any particular ideas/desires to improve the image of disabled sport ? All para-athletes have strong stories. Because you're planting seeds, people are going to feel interested and you're going to explain to them how you got through it. By sharing your story, you're motivating other, and I don't think there's anything more beautiful.
Axel Bouchet, Luka Lefort, Charlet Cantereau
Des polémiques autour des Jeux Olympiques 2024
Dans moins de 100 jours, les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 débuteront dans la capitale. Cependant, des polémiques apparaissent, tels que le prix des billets des transports en commun qui augmente fortement, ainsi que des problèmes liés à l’environnement.
Un clivage économique
Lors des Jeux olympiques et paralympiques « Un forfait spécial, appelé passe « Paris 2024 » », va voir le jour du 20 juillet au 8 septembre 2024. Ce passe permettra à ses détenteurs de pouvoir se déplacer partout en île-de-France de façon illimitée. Cependant, son prix reste excessif : 16 euros la journée, et 70 euros la semaine, soit le double d'un passe Navigo classique. De plus, le ticket de métro n'est pas épargné par la hausse des tarifs : il va en effet doubler, passant de 2 à 4 euros. L’objectif est de faire payer les visiteurs plus cher pour financer le surcoût que représente l’augmentation du nombre de trains et de métros durant cette période. De plus, les voyageurs subiront une autre déconvenue : pour des raisons de sécurité, les touristes resteront dans l'incertitude quant à leur moyen de transport le jour de la cérémonie d'ouverture, qu'ils souhaitent y participer ou au contraire quitter la capitale.
Un débat écologique
De plus, les Jeux olympiques représentent un défi pour l’environnement. En effet, la construction de certaines installations olympiques nécessite une destruction d’habitats naturels, ce qui entraîne une perte de biodiversité. C’est le cas à Teahupo’o près de Tahiti, là où se déroulent les épreuves de surf. La tour qui va accueillir les juges des épreuves représente une catastrophe pour l'écosystème marin. Ainsi, les coraux sont directement impactés. Une fois les fondations installées en décembre 2023, le président de la Polynésie, Moetai Brotherson, avait promis de faire réviser le projet initial afin de minimiser les effets sur l'environnement marin. Malgré cela, on a quand même pu constater des dégradations flagrantes.
Sans compter qu'avec la venue des touristes, l’augmentation du trafic entraînera des émissions de gaz à effet de serre. Malgré l’objectif de Paris 2024, qui est d’avoir des Jeux olympiques "verts", cet événement causera 1,56 million de tonnes équivalent CO2.
Alors, à quand des JO véritablement "verts" ?
Sarah Dixneuf, Lou Gaborit
Les JO de Paris : un regard sur les intérêts pour la capitale
Cent ans après l'olympiade de 1924, la capitale française se prépare de nouveau à accueillir le monde pour célébrer le sport, la culture et l’excellence athlétique.
Paris, ville emblématique, se prépare à accueillir les Jeux Olympiques de 2024, ce qui suscite un intérêt croissant quant à l'impact que cet événement mondial aura sur la capitale française. Des chercheurs de l'Université de Paris-Est ont étudié les répercussions diverses que pourraient avoir les JO sur la ville de Paris.
Leurs observations se concentrent sur de multiples aspects comme l'aménagement du territoire, le tourisme et les implications économiques et environnementales. L' objectif est de comprendre comment ces Jeux Olympiques influenceront la dynamique urbaine de Paris et la vie de ses habitants.
Paris se métamorphose pour les JO
L'aménagement du territoire constitue une partie importante de cette étude. Les chercheurs ont évalué comment les infrastructures sportives contribueront à façonner la physionomie de la ville à long terme. Les JO entraîneront en effet plusieurs aménagements majeurs, notamment la rénovation et la construction de sites sportifs tels que le Village Olympique. De plus, des améliorations des transports en commun et des infrastructures urbaines sont prévues pour faciliter la circulation des athlètes et des spectateurs.
Des attentes économiques et touristiques
Les retombées économiques sont également scrutées de près, avec l'espoir que les Jeux stimuleront l'économie et créeront des opportunités durables pour les entreprises parisiennes. De plus, le tourisme, inévitablement amplifié par l'événement mondial, représente un aspect clé de l'analyse. Les chercheurs s'attendent à une affluence touristique record. Ils se penchent sur les moyens de maximiser les avantages tout en minimisant les impacts négatifs sur l'environnement et la vie quotidienne des citoyens. Enfin, l'Université Paris-Est évalue le soutien populaire en mesurant les attentes et les préoccupations des parisiens face à l'organisation de ces Jeux.
À mesure que les Jeux Olympiques se rapprochent, cette étude approfondie offre une perspective précieuse sur les opportunités et les défis qui attendent la ville de Paris, soulignant l'importance de comprendre pleinement l'impact de cet événement mondial sur la ville et ses habitants.
Yanni Gaborit, Roxy Gazambert Bathey
JO : quelle situation faite aux sans-abris ?
L'aide de l'Etat prévue favorise-t-elle vraiment les sans-abris ou ne permet-elle pas à l'Etat de soigner son image ?
Le gouvernement a lancé un plan de transfert des sans-abris et des migrants de l’Île-de-France vers plusieurs provinces. Ils seront déplacés vers des sas d'accueil temporaires dans toutes les régions, à l'exception des Hauts-de-France et de la Corse, dans le but de désengorger les centres d'hébergement d'Île-de-France.
Le problème de l'hôtellerie à Paris
Olivier Klein, ancien ministre chargé de la ville et du logement en France, assurait début mai 2023 devant l'Assemblée Nationale que de nombreux hôteliers ne souhaitaient plus accueillir ces publics précaires avant les nombreuses arrivées de la clientèle pour la Coupe du monde de rugby en septembre dernier . C’est la même chose aujourd’hui avant cet événement sportif mondial. Les hôteliers ne souhaitent plus accueillir les personnes précaires puisque les Jeux olympiques de 2024 représenteraient une grande source de revenus, très rentable pour eux. Près de 5000 chambres ont été perdues pour l'hébergement d'urgence pour les JO 2024 dans la région parisienne.
Bruz, un lieu d'accueil inadapté ?
La ville de Bruz dans la banlieue de Rennes devrait accueillir des sans-abris et des migrants sur un terrain qui est juste à côté d’une voie ferrée. Le maire de cette ville a réagi à cette nouvelle en assurant que le site était dangereux et pollué et qu’il ne serait pas digne d’accueillir ces personnes. Les habitants de cette ville affirment qu’il y aurait de nombreux terrains qui seraient accessibles et plus adaptés pour ces personnes.
Des sans-abris expulsés d'Unibéton
Pour des associations françaises, ce mouvement du gouvernement vise à « nettoyer » la ville de Paris afin qu’elle ait une image soignée vis-à-vis des autres pays.
Le plus grand squat de Paris, connu sous le nom d'Unibéton, a été vidé en avril 2023. Environ 400 personnes, principalement originaires du Tchad et du Soudan, ont été expulsées du site qu'elles occupaient depuis trois ans. La zone qu’elles occupaient est destinée à faire partie du village olympique pour les Jeux de Paris 2024. Des hébergements leur ont été promis, mais cette promesse n’a pas été tenue et a donc fait que ces personnes se sont retrouvées à la rue.
Manon Heuzard, Romane Guéguen
Natation au Triathlon : la Seine de la discorde
« Elle sort de son lit, tellement sûre d’elle. La Seine, la Seine, la Seine » Célèbre musique de Vanessa Paradis, mais la Seine pourrait-elle sortir le triathlon des Jeux olympiques ?
Le triathlon : une épreuve très attendue
Le triathlon est un sport composé de 3 disciplines (course, nage, cyclisme). Pour les Jeux Olympiques d'été, les athlètes devront normalement courir sur les Champs Élysées pour ensuite faire un saut dans la Seine (du pont Alexandre-III devant les Invalides vers le pont de l’Alma), enfin ils termineront leur course sur le Champs de Mars en vélo.
La Seine : trop de pollution
La Seine est le lieu où beaucoup d'athlètes aimeraient nager avant l'arrivée du triathlon. Mais de nombreux problèmes menacent cette possibilité car le fleuve serait trop pollué et rempli de bactéries. La compétition fait beaucoup polémique malgré de nombreuses rumeurs ainsi que des tests pour connaitre la propreté de l'eau. Des problèmes persistent encore à 4 mois du début de cet événement. Cet évènement peut donner espoir aux Parisiens de s'y baigner.
Les problèmes de cette bactérie
La principale bactérie présente dans la Seine est la Escherichia Coli qui cause des crampes abdominales ainsi que des diarrhées aqueuses et sanglantes, des nausées, de la fièvre, des vomissements. Cette bactérie est présente à cause de déjections dans les eaux usées qui terminent dans la Seine.
Une histoire d'amour et d'eau fraîche
Dans les années 40, la France connait un été très chaud et il n'est pas rare de voir des parisiens se baigner dans la Seine malgré l'interdiction de 1923. En 1941, la France traverse une grande vague de chaleur avec 31°C à l'ombre à Paris. Les bords de la Seine sont alors transformés en plage et beaucoup de parisiens et de touristes viennent s'y baigner car les piscines refusent beaucoup de monde. Au fur et à mesure des années, les gens s'y baignent de moins en moins. Jacques Chirac s'empare du sujet en 1988, et promet durant sa campagne qu'il irait se baigner dans la Seine, mais lors de son mandat, il ne le fera pas car la Seine deviendra pleine de bactéries.
Des mesures de nettoyage
Anne Hidalgo, maire de Paris, a promis de faire en sorte que l'eau de la Seine soit propre pour l'événement. Pour cela, 4 chantiers différents sont prévus avec un coût d'environ cent millions d'euros. Ils débuteront par la mise en place des rayons UV dans la station d'épuration de Seine-Saint-Denis afin de nettoyer l'eau des bactéries entérocoque et E.coli, puis la création de bassin de stockage dans les sous-sols pour stocker la pluie, ainsi que des interdictions pour les péniches de verser leurs eaux usées dans le fleuve et enfin la mise en place d'assainissement dans les maisons près de la Seine.
Victor Rimbaud,Thomas You
Quels sont les enjeux économiques des JO ?
Le 13 septembre 2017, le CIO a voté à l’unanimité et à main levée en faveur des jeux d’été à Paris en 2024. Ils devraient être suivis par 13 millions de spectateurs et 4 milliards de téléspectateurs. Pour réussir ces Jeux, de nombreux paramètres entrent en ligne de compte : budget, emplois, transports, sécurité, infrastructures, environnement.
Le financementPour l’organisation de ces JO, il faudra mettre des moyens conséquents. Lors de la candidature, le budget était de 6,9 milliards d’euros qui ont été portés à 7 milliards lors de l’établissement des premiers budgets du COJOP (Comité d’Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques). Après une révision, il a été élevé à 8,8 milliards d’euros afin de contribuer à tenir l’équilibre du budget.
Celui-ci est réparti en 2 domaines : une partie est prise en charge par SOLIDEO (société de livraison des ouvrages olympiques) qui finance 64 infrastructures nécessaires au bon déroulement des jeux : village des athlètes, sites de compétition et d'entraînement. La création du centre aquatique olympique contribue à un héritage durable. En effet, ce bâtiment restera ouvert après le déroulement des Jeux Olympiques et Paralympiques. Ce qui va générer des bénéfices après les JO. SOLIDEO dispose d’un budget total de 4,49 milliards d’euros. La seconde partie est prise en charge par le COJOP qui, lui, s'occupe de l’organisation événementielle des jeux : la sécurité, les ressources humaines, le marketing.Les jeux financent les jeux
Quand il s'agit de coût, nous pensons automatiquement "impôt JO". À ce questionnement, le président de la République a promis que « les Jeux financeraient les Jeux ». Le cabinet du ministre de l'Economie précise : « C’est sûr qu’il n’y aura pas d’impôt JO identifié. Politiquement ça ne passerait pas mais automatiquement quelqu’un va payer à la fin, c’est le contribuable. Mais au passage, de nouvelles infrastructures, des investissements de modernité sont créés. Cela pourrait être reporté sur la taxe foncière, par exemple ». Après les Jeux de Montréal en 1976, un impôt JO avait été instauré pendant vingt ans pour financer les sites olympiques. D’ailleurs, les villes candidates pour organiser les Jeux se font moins nombreuses : « La course aux Jeux fait moins rêver. Les coûts l’emportent largement sur les motivations et les bénéfices économiques et sociaux escomptés par les JO » selon le ministère de l'économie et des finances.Léa Maciag, Solenn Ingremeau
The Olympic Games, “du coq à l’âne”
Au sein de l'océan médiatique entraîné par les Jeux Olympiques, une plateforme tire son épingle du jeu dans les débats suscités par l'évènement : Twitter. Entre piques sur l'apparence de la mascotte et enthousiasme face à la présence de Snoop Dogg en tant que présentateur, la vague d'internautes se déchaîne pour ajouter son grain de sel à chaque particularité des Jeux 2024 !
The Olympic Games of Paris 2024 will start soon, but the internauts have already opened the hostilities. Since a few months controversies, conspiracy theories, funny contents, and photomontages haven't stopped to set the internet on fire.
Polemics about the insalubrity led by loads and loads of memes or the use of videos of rats to denounce the lack of sanity within Paris streets, between bitter comments and wacky images, are the most surprising of the internet polemics just in front of your eyes.
It's also been a few months since the mascot of the Olympics and Paralympics has been revealed and it has not failed to create very varied reactions. Some can be described as taunts and others as…special. In fact, people expected to see a rooster, the animal symbol of the hexagone, as the official mascot but to the great surprise of the entire world, the Paris 2024 Design team made a revolutionary decision.The name of the Paris 2024 mascot is Olympic Phryge, based on the traditional small Phrygian hats that the mascots are shaped after. The name and design were chosen to represent allegorical figures of the French Republic.
« It's the symbol of freedom, and it's also a very strong message linked to the revolution that we want for those games. We want those games (to be) a big success », says Tony Estanguet, who is the president of the organizing commitee Paris 2024.
However the reaction of people all around the world at the reveal was totally unexpected. The answers to the video tweet of Paris 2024 revealing the Phryges went so far as to give a nickname to our dear cap, calling it « Olympic Crynge », while manifesting a deception of not having the French rooster instead.
But this is not the more surprising. To understand what we are dealing with, look a bit closer at the mascots. Don’t you notice anything ?
The Vagina Museum of London, a hub dedicated to vaginas, vulvas and the gynae anatomy, does ! They made a post to explain the likeness between the French mascots and a… clitoris. Indeed, there are loads of tweets that compared them, which deserved an entire article from euronews, an international media. This contributes to raising a wind of criticism and mockery sent by foreigners on Paris and its Games.
But this is not the only thing that made people talk about the choice made by the organization council.
Except for rare sarcastic comments “does France let you smoke ?” “Hello Snoop Dogg , be careful with your breakfast, your lunch and your dinner, the food in France is very bad in that period.” One thing about the presence of Snoop Dogg as a commentator during the Olympics is certain : everyone seems excited to see the singer joining the commentators' bench. A pleasant surprise for everyone, that such a famous artist decided to feast an event that he qualifies as “the most epic Olympics ever”.
Although an unexpected coming, it must be remembered that the rapper had already met a huge success by presenting the 2021 Olympic Games with the actor Kevin Hart. Paris 2024 shall be full of surprises with all those peculiarities crazier than each other, as teased as acclaimed abroad.
Axel Kouamé, Alice Le Gall
Corrected by Joséphine Mai
Opinion of the foreign press about the Olympic Games
You problably already know what French people think about the organization of the event, but do you know what is told about it in foreign countries ?
Many controversies...
The Olympic Games planned for 2024 in Paris are a big deal for a lot of newspapers and media. The organization is a hot topic. Since the French government announced changes for the capital city, some announcements created controversies : the treatment of homeless people, for example, is seen as a "social cleansing", according to different associations interviewed by Euro News. Another preoccupation is the price of the tickets. In an interview in the British newspaper The Guardian, Sebastian Coe, the president of the International Association of Athletics Federations (IAAF), has given a warning about the potential risk to have empty seats during the Games, because of expensive prices. However, the biggest disatisfaction is mostly for the Parisians. As stated by the Swiss journal Blick, the reason of this is the price of the tickets for the metro. The normal cost of 2.80 euros will almost double, to be set at 4 euros. The extra-money is meant to develop the infrastuctures in Paris and Région Île-de-France.
With a foreseen budget of 6.8 billion euros, the Paris Olympic are planned to be extremly expensive. Especially knowing that, in events like this one, budgets are often exceeded. For instance, in 2012, London spent 11 billion euros over the initial budget of 4.8 billion. It can also be added that the prices of the hotels will become very expensive. It has been set at 2,018 euros. The less expensive one is in the 20th arrondissement, a district at the edge of the city. The closer you get to the heart of the city, the more expensive the rent will be. Tourists have therefore no choice and will have to pay an expensive price no matter where they stay.
... But also positive impacts
But despite all those issues, the Olympic Games in Paris can be considered as an opportunity to make Paris a "green city". That is what Rowan Moore explains in an article of The Guardian. Indeed, today, Parisians lose an average of 38 minutes in traffic per day and 9 cars out of 10 contain only one person : the driver. In addition to the project called "plan-baignade", which is the cleaning of the Seine, other objectives come along. We can mention the pedestrian friendly Champs-Elysées, which count a lot of bike paths.
Another positive impact of the organization of this event may be the creation of jobs in 2024. In fact, according to the impact study carried out by the CDES, nearly 5,000 jobs are expected to be created for the oragnization of the competition (split between organization, tourism and construction).
We also asked for some informations about the way citizens see this event in foreign countries such as the United Kingdom or Brazil. But the event is not the current priority due to the ongoing conflicts.
To conclude, we think the organizors will overcome all the challenges mentioned which are hypothetical and will find the initial budget enough to finances the organization of the event.
Neilina Garcel, Chaïma Lemrabet, Freya Lubuela Mangenge, Imane Hazaz
Other countries' views on the Olympic Games
The point of view of India and Argentina.
The 2024 Olympic games are organised in France, and we are proud of it. But what do other countries think about it ? What is the buzz around this event across the world ?
Nous nous sommes intéressées à comment les Argentins et les Indiens considèrent et vivent les Jeux Olympiques. Voici deux interviews de personnes ayant été confrontées à ces différents points de vue et qui nous en ont fait part.
Argentina's point of vew
At first, we're gonna talk about the Olympics from an Argentinean point of view. We interviewed Simon, a 16 years old Argentinean boy. He is on a school exchange in France in our highschool, Renaudeau but unfortunaly he recently returned to Argentina because it was the end of his exchange. We asked him about the scale of the Olympic Games in Argentina.
According to him, except for the football, they don't talk a lot about sports and the Olympics in Argentina.The TV channels don't broadcast the Olympics a lot, but they can see it on the networks. Argentina has participed since 1900 but has never organised the Olympic Games. But Simon thinks that there isn't the infrastructure fort it. Despites he loves sports, the Olympic Games do not particularly interess him.
India's point of view
According to the testimony of a young woman named Juliette, who has travelled in India for three months for her school, here is what she can say about the way the Olympics are seen in India. During these three months, she hasn't heard about the Olympics. In India, one of the most famous sports is cricket and it's not an official olympic discipline. Moreover, not long ago there was the world cup of cricket, so Indians were focused on that, they didn't pay much attention to the Olympics.
In fact, India is not a great nation in the Olympics, with only 35 medals since 1900 while France has 888 since 1886 and 77 for Argentina since 1900. So we can see that France is more present in this competition.
These countries are both part of the global South, while France is part of western Europe. They have different sports cultures. France's culture is oriented towards most sports. North countries use the Olympics as an event to improve their image and relationships, using the soft power. Whereas India and Argentina have a culture that is more focused on their most emblematic and national sports. In fact they have other priorities, such as their economic development and the improvment of their livelihood. So their enthusiasm is different about the Olympics because they don't have the same goals. Their cultures are more focused on their national sports such as cricket and football, while France is globally interested in sports.
Lilou Triolet-Barrillère, Nyla Bonnet
Chinese Taipei and the Olympics
Geopolitic issues of Taiwan's participation at the Olympics
Découvrez la pression géopolitique sous laquelle Taïwan se trouve, l'empêchant de participer aux JO.
Under the Olympic spotlights, the Chinese Taipei team's marvellous performance at the Olympic Games attracted the admiration of the world. Despite diplomatic challenges and hurdles, Taiwanese athletes showed extraordinary determination and wrote a new page in the history of Taiwanese sport.
In the context of the Olympic Games, Taiwan competes under the name "Chinese Taipei", reflecting the geopolitical complexities the island faces. Taiwanese athletes are united under the Olympic flag and proudly represent their country. But despite this little triumph, the diplomatic pressure of China on Taiwan does not stop and Taiwan is still fighting to leave this burden behind.
An imposed false identity
"Chinese Taipei" is not really representative of Taïwan, in fact if you had not read the introduction first, you couldn't know that it was the Taiwanese team's name. This is because the PRC (People Republic of China) decided that Taiwan should participate under this name to insist on this affiliation. To have a better understanding of this situation, we have to go back in time.
Origins of this diplomatic pressureAll of this was caused by the disagreement of the PRC concerning the participation of Taïwan (officially called Republic of China, ROC). Indeed the PRC withdrew from the Olympics from 1952 to 1958. But that is not all, because in 1959 the PRC took a significant decision : they retired themselves from the Olympic movement and all federations governing Olympic sports.
Professor Dong Shouyi, a member of the International Olympic Commitee from the PRC, resigned. In the meantime, some protestations were heard in the PRC against the participation of the ROC.
During the Olympics of 1976, the ROC was not permitted to participate to the Montreal Summer Games, as long as they insisted on the name of Republic of China, because the host country, Canada, recognised the PRC as the only legitimate government of China. Consequences and reactionIn 1981, an agreement was signed in Lausanne by Juan Antonio Samaranch, the president of the International Olympic Commitee and Shen Chia-ming, the president of the Chinese Taipei Olympic Commitee (CTOC). The agreement specifies the name, flag and emblems of the CTOC.
Nowadays, the effects of this decision are still persisting and the opinions are very different. It makes the detachment of that name very difficult.
Sammy Charron
Corrected by Amreen Armand and Joséphine Mai
L'inclusion des athlètes russes et biélorusses : un sujet de débats
Le Comité International Olympique (CIO) face au mur, la priorité est désormais d’éviter un scénario cauchemar.
Le CIO entre deux chaises
A 3 mois des Jeux Olympiques de Paris, le cas de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, depuis le 24 février 2022, pose question sur l'organisation de cet événement. Le CIO, soucieux de préserver l'universalisme du sport, emprunte des chemins dangereux entre la nécessité de tirer les conséquences de "l'agression" russe et la volonté de garantir l'accès aux compétitions à des athlètes qui n'ont pas à endosser la responsabilité de la guerre.
Une annonce qui continue de faire parler
Depuis le 8 décembre 2023, l’annonce tant attendue du CIO a fait clore les débats : les athlètes russes et biélorusses seront bien présents sous bannière neutre aux JO de Paris. Toutefois, celle-ci ne cesse de faire parler et a amené, dans la foulée, la Russie à dénoncer ces mesures comme "discriminatoires". D’après le ministre russe des sports, Oleg Matytsine, cette décision va "à l’encontre des principes sportifs".
Du côté Ukrainien, son ministre des sports par intérim, Marviy Bidniy, explique ne pas vouloir de Russes et Biélorusses aux JO 2024, estimant leur drapeau neutre "tâché de sang" et redoutant que le sport ne serve à "des fins de propagande militaire". Cependant, plusieurs ukrainiens ont exprimé leur souhait d’affronter et de battre les Russes sur les terrains de compétition.
Des athlètes ukrainiens présents en masse
La proportion d’athlètes reste indéterminée avec un retour plus ou moins strict selon chaque fédération. A l'heure actuelle, 11 athlètes individuels semblent participer dont 6 détenant un passeport russe et 5 un passeport biélorusse, et suivront des disciplines telles que la lutte, le cyclisme, l’aviron et la natation.
Parallèlement, une soixantaine d’ukrainiens se sont déjà qualifiés : cette question était cruciale et a longtemps inquiété l’instance olympique par peur de voir la délégation ukrainienne absente ou affaiblie, ce qui aurait rendu politiquement plus délicate encore la présence de sportifs russes, même sans hymne ni drapeau.
Y'a de quoi se prendre la tête
A ce stade, on percevait une situation indémêlable. D’un côté, l’Ukraine disait qu’elle refuserait de participer en présence d’athlètes russes. De l’autre, la Russie, en cas d’exclusion, menaçait de lancer un réseau de compétitions concurrent aux JO qui pourrait séduire les pays émergents, ce qui aurait signé l’acte de décès de l’olympisme moderne.
Alors, pour sauver le monde sportif, la priorité a été de n’empêcher quiconque de participer à ces disciplines sportives qui rassemblent, mais avec certaines restrictions.
Emma Suaudeau
Is sport a political issue ?
Since 24 February 2022, the war between Russia and Ukraine has been raging. The participation of these 2 countries in the Olympic Games remains uncertain.
Par le passé, les JO ont de nombreuses fois marqués l'hitoire. A l'heure de la guerre en Ukraine, le sport est une fois de plus au centre des conflits.
Externals advices
Bannished from the world sport by the International Olympic Committee, Russians could return to competitions under the « neutral » banner. The IOC sent its invitations for the 2024 Olympic Games to 203 national committes. Among these commities, 34 countries denounce the decison to allow Russian athletes to participate. Latvia, Lithuania, Poland and Denmark signed a letter in which they had declared that they would boycott the Olympics if Russian athletes were allowed to compete. While some sports organizations have already boycotted Russian atheltes such as the tennis tournament of Wimbledon, the IOC has finally advised that Russian athletes will be able to participate. Ukraine considers the IOC to be a « promoter of war ».
Two opposing visions
The Ukrainian president issued an ultimatum : "As long as the war continues, we will have to chose between hosting Ukrainian athletes or Russian athletes at the Olympic Games". Some Russian athletes have declared their support to the war in Ukraine and to President Putin. Some have even emblazoned their T-shirts with the "Z", the symbol of the war in Ukraine, as the Russian gymnast Ivan Kuliak did at a World Cup event in 2022. The national gymnastics federation paid the price and was the subject of a disciplinary investigation. However, not everyone in Russia agrees with this alleged refusal ; some athletes want to take part in these Games, for which they have trained hard for years. Vladimir Putin has expressed his desire to organise his own sporting event following the Paris 2024 OG. Five major countries, from Brazil to China, are expected to take part. The President of the IOC, Thomas Bach, reacted : "It cannot be up to governments to decide which athletes can take part in which competitions. We have not seen a single comment from these governments about the participation of athletes whose countries are involved in the sixty other wars in the world". Banning Russian athletes from taking part would be a violation of the principle of non-discrimination enshrined in the Olympic Charter. If Russian athletes win at the Olympics, they will receive individual medals. However, Russia as a nation will not receive collective awards or official recognition. Russian athletes will be rewarded for their personal achievements, but they won’t be able to officially represent their country on the podium. A dilemma arises between moral issues and sporting fairness. It will be for the IOC alone to make the final decision.
A French opinion
The vision of French people regarding the participation of Russia in the OG is contrasted. A part of the population and the president believe that athletes from Russia should be allowed to compete as long as they adhere to the rules and regulations. It can be a good opportunity to let them participate with a "neutral flag", because it would be unfair not accepting some athletes because of their country. On an interview, Anne Hidalgo said :" we will not parade a country that is attacking another and pretend it doesn't exist". President Macron finally accepted Russians to participate but without the Russian flag, otherwise "it would mean we support them".
Manon Gislier, Elie Lampin, Lilwenn Blatier, Louise Aubineau, Lutèce Bodet