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Dernière danse avant le départ
Le 30 avril dernier, les terminales étaient sur leur 31 à l'occasion du bal de promo 2018/2019. Une vraie réussite !
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Avant Bruxelles, le Conseil régional
Les 1ères Euro ont présenté leur projet européen au Conseil régional le 7 mai dernier avant leur séjour à Bruxelles.
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Souvenirs des élèves de terminales
Retour sur le magnifique voyage des terminales à Berlin et autres confidences sur leurs années lycée
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L'AS aux épreuves nationales
Après les brillants résultats des athlètes du lycée, la voie est ouverte pour participer aux épreuves nationales. L'occasion de revenir sur les valeurs de l'AS.
Première édition !

N° 1 - Juin 2019 | www.college-lycee-saintjoseph.anjou.e-lyco.fr |
Édito
"Le hublot de Saint-Jo" ou "Clin d’œil du Catamaran" ?
Une histoire de genèses !
L'idée de navigation en terres ligériennes a peut-être inspirée l'architecte du Lycée Saint-Joseph. En 1991, il dessine alors ce projet ambitieux et novateur à La Pommeraye, d'un nouvel établissement à la forme d'un Catamaran. Si les satellites nous facilitent aujourd'hui, la prise de hauteur pour apprécier ce design, les lycéens ont souhaité pour autant, partager la vie qui anime le lycée, en regardant par le "hublot". En septembre 2018, près d'une trentaine de jeunes se réunissent dans le cadre de la Commission de Vie Lycéenne et l'idée d'un journal mobilise un groupe d'élèves et d'adultes. Certains articles sont déjà rédigés par les jeunes et n'attendent plus qu'à être mis en valeur. L'association "Journal Des Lycées" offre cette opportunité d'un journal professionnel et professionnalisant : le projet est aussitôt lancé !
Tout seul on va plus vite, ensemble, on va plus loin !
Ce proverbe africain illustre une nouvelle fois la pertinence à travailler ensemble, à partager et mutualiser les énergies, à prendre le temps d'échanger et de construire, en donnant du sens : "Agir ensemble" n'est-il pas le mot d'ordre du projet d'établissement ? ... parcours Citoyen au travers des articles de presse et parcours Avenir en découvrant le monde professionnel du journalisme, donnent deux axes pédagogiques d'innovation ... sans oublier l'utilisation "d'une salle de rédaction numérique", véritable découverte d'un interface en ligne, comme les pros !
Objectif : développement durable !
Deux mille exemplaires seront imprimés pour l'occasion et pour le plaisir de feuilleter ce "Hublot de Saint-Jo" n° 1. Il sera pour autant partagé en version numérique, autant de fois que les curieux le souhaiteront. Si l'un des objectifs était que les élèves de Terminale puissent garder cette première édition en souvenir, la finalité est bel et bien que les générations grandissantes s'emparent du prochain numéro d'ici Noël 2019 ! Je vous souhaite dans l'immédiat, une très agréable lecture et j'adresse un sincère "merci" à tous les acteurs de ce projet enthousiasmant !
Fabrice SECHET, Chef d'établissement.

Le CVL recrute !
La fin d'année approche et les effectifs actuels de terminale vont bientôt s'en aller.
Pour que le Conseil de Vie Lycéenne perdure il a besoin de nouveaux membres !
Pour rappel, le conseil compte trois commissions : aménagement des espaces ; animation et communication.
Les membres peuvent être de tous niveaux (seconde, première, terminale). Aucune compétence n'est requise si ce n'est de la motivation !
Retrouvez le CVL sur Instagram : cvlstjo
Les "100 jours du bac", un compte-à-rebours festif
Le 19 mars dernier vous avez sûrement croisé dans les couloirs du lycée des élèves aux tenues extravagantes. Ce jour là, les terminales célèbraient les 100 jours les séparant du baccalauréat. Après un pique-nique convivial et un concours du meilleur déguisement remporté par le groupe des touristes, ces derniers nous ont surpris en installant leur campement au milieu du forum. Ceux ci étaient suivis du groupe des princesses. C'est une atmosphère joyeuse qui caractérise cette journée.
Et qu'en pensent les professeurs ? : "Le "percent" est une vieille tradition lycéenne. Pour ma part, je l'ai toujours connu à St-Jo, aussi loin que je m'en souvienne", se rappelle M. Maignant, enseignant l'hist-géo depuis 20 ans à la Pommeraye. "C'est une journée toujours très particulière car les déguisements ne dispensent pas des cours. C'est donc parfois très difficile de garder son sérieux face à une audience composée de schtroumpfs, de carottes géantes, de super Mario ou autre fée arthurienne !".
Camille BRUNEAU T.ESL
Marina PARAI T.ESL
En route pour les épreuves nationales !
Après avoir brillé aux compétitions départementales à Nantes sous le soleil ainsi qu'aux régionales récemment à Angers cette fois-ci sous la pluie, 8 de nos athlètes de Saint Joseph se sont qualifiés pour les prestigieux championnats nationaux qui se dérouleront les 27, 28, et 29 mai prochains sur une piste bleue à Lens !
Les journées, parfois remplies d'émotions mais surtout de partage et de plaisir, permettent de (re)découvrir une cohésion de groupe malgré un sport qui se veut « individuel ». Ainsi, tous les niveaux seront représentés à Lens avec un petit groupe bien soudé encourageant pour toujours pousser au-delà de ses limites, ce dernier oeuvrera sur un large pannel d'épreuves allant du double tour de piste au saut en longueur en passant par le lancer de marteau.
On peut noter parmi notre troupe quelques podiums régionaux : Camille Renou (1eS), championne régionale du 800m en Cadette ; Clément Brevet (2nde), 3e au 110m haies ; Aurélie Guérin et Lisa Salmon (TaleS), 2e et 3e du 800m Juniors et Maud Buty (1eL), 3e au lancer de marteau.
Il faut savoir que l'AS, ce n'est pas seulement de l'athlétisme, de nombreux sports peuvent être proposés, il vous suffit juste d'être motivé et déterminé et bien sûr, d'émettre l'idée à votre professeur.
Participer à ces compétitions c'est aussi acquérir de nouvelles valeurs comme l'entraide et le courage. Alors n'hésitez pas et foncez !
Maud Buty 1LES
Dix ans de Théâtre
Le samedi 9 mars, avaient lieu les 10 ans de l'option théâtre du lycée. Grâce à l'aide de Maxime, ancien élève de l'option théâtre, mais aussi grâce à Danielle Noilethas et Chloé Thorez, toute cette après-midi a été consacrée au théâtre. Des anciens élèves de l'option théâtre avaient été invités pour qu'ils puissent partager ce moment avec nous. Tout d'abord, chaque niveau a présenté la pièce qu'il travaillait. A la fin de chacune d'elles, les anciens élèves pouvaient faire des remarques, des ouvertures de jeu, nous donner des pistes pour les costumes, la mise en scène... Après cela, les élèves ont pu discuter avec les anciens élèves sur leur parcours et ce que le théâtre leur avait apporté dans leur vie quotidienne, mais aussi de ce qu'ils avaient vécu au théâtre. Enfin, après un discours émouvant de Danielle et Chloé, un verre de l'amitié ainsi qu'un petit buffet ont été offerts à toutes les personnes qui étaient là.
Nathan Garreau 24
Un festival de cinéma qui "regarde" l'Europe
Le lycée a, comme chaque année, participé au Festival "Regards sur le cinéma européen". Impressions...
Cette année, le festival organisé par les salles des environs dont celle de La Pommeraye, a projeté devant les élèves les films "Sami, une jeunesse en Laponie" de la Suédoise Amanda Kernell, "Cold War" du Polonais Pavel Pawlikowski et enfin "Leto" du russe Kirill Serebrennikov, pour les élèves de Terminale.
Leto ou un été rock
Un groupe de rock russe dans le Leningrad des années 80, voilà ce que nous a réservé la programmation du festival du cinéma européen. Les terminales ont vu sur grand écran une tranche de la vie du groupe de rock Leto (littéralement “l’été”). Quand Lou Reed nous chante de sortir des sentiers battus, le rock décolle en URSS, comme catharsis d’une rébellion réprimée depuis toujours. Les disques et affiches sont évidemment bannies, mais un réseau souterrain de contrebande a raison de la censure. Les concerts de rock publics sont pris en charge par le gouvernement
Ce film en noir et blanc n’en est pas moins créatif et innovant. Chacun retrouve dans le rock un peu de liberté. Mike se cantonne à son confort dans le rock qu’il maîtrise alors que Viktor veut expérimenter la new wave. Quelle aide mutuelle peuvent s’apporter la fougue de la jeunesse et la sagesse réfléchie de l’expérience ?
Liberté d'expression
Aujourd’hui encore, l’héritage qu’a laissé l’URSS dans la Russie actuelle en termes de liberté d’expression est analogue. Certains passages nous posent question. Quand les paroles sont absentes, c’est là que la réflexion du spectateur entre en jeu. Nous sommes libres de comprendre le film comme nous le voulons, en faisant autant d’hypothèses que nous le voulons. Et c’est là qu’est l’esprit du rock. Ne pas se laisser dicter sa conduite.
Angèle GAUTRON. T.S1 Noémie BOMPAS.T.ESL
Quatre lycéens à Taizé
100 lycéens de Maine et Loire ont vécu huit jours des vacances de février au rythme de la communauté œcuménique* de Taizé.
Quatre élèves de Saint Joseph étaient du voyage. Avec le diocèse d'Angers, ils ont ainsi rejoint 900 lycéens venus de France et d'autres pays d'Europe.
Habituellement fréquentés par des étudiants du monde entier, Taizé fait de la place aux lycéens durant les vacances d'hiver et de la Toussaint. Durant toute une semaine, les jeunes vivent au rythme des offices de prière des Frères (matin, midi et soir).
Ils participent aux diverses activités qui ponctuent la journée : groupes de discussions, carrefours, services, temps de détente.
Au cœur de tout cela : la rencontre, le partage, la fête et le dépassement de ses propres frontières dans un esprit de simplicité.
Fondée dans les années cinquante par Roger Shultz (appelé Frère Roger), la communauté de Taizé rassemble une centaine de frères d'origine catholique, protestante, anglicane… Ils partagent la même règle de vie et une partie d'entre eux vivent dans plusieurs pays d'autres continents.
Pour participer, s'inscrire auprès du responsable de l'aumônerie.
(*) du Grec "oecuménè" : ensemble de la terre habitée. Ce terme désigne la démarche conduite par des chrétiens des diverses Églises pour dialoguer et vivre ensemble ce qu'ils ont de commun.
Jean-Pierre HOUDU
Référent Pastoral

Dernière danse avant le départ
Le 30 avril dernier les terminales étaient sur leur 31 à l’occasion du bal de promo 2018-2019.
Lors de cette soirée organisée au collège par le conseil de vie lycéenne, les 80 élèves et professeurs présents ont dansé et partagé un repas et une soirée conviviale afin de célébrer la fin des années lycée.
Après sept ans passés dans ses murs, pour la plupart, entre Chalonnes et La Pommeraye, les élèves de terminales quitteront donc St-Jo" plein de bons souvenirs en tête, prêts à commencer leur nouvelle vie !
Camille BRUNEAU
et Marina PARAI T.ESL
Les Terminales racontent
A l'aube du grand départ, les élèves de TLES nous livrent les moments qui resteront gravés dans leur mémoire.
Au premier rang du classement, les voyages, "enrichissants" ! A Bruxelles, en Finlande, en mobilité mais aussi le voyage à Berlin en octobre dernier qui "s'est super bien passé, avec de bonnes activités et une bonne cohésion entre élèves et profs", "nous avons eu la chance de faire partie d'une marche qui réalise les rêves des personnes malades, entre la colonne de la victoire et la porte de Brandebourg", "les rendez-vous dans les chambres avec les profs qui surveillent les couloirs", "le concert de Pauline et Thomas", "le comptage de 752 camions en 30 minutes pour occuper le long trajet".
Des anecdotes mémorables
De leurs cours, ils retiendront "les fois où la professeure nous parle de sa passion pour... les écureuils !" ; "ce jour où un chat, caché dans un buisson a sauté contre la vitre juste à côté de ma place, j'ai alors vu sa tête écrasée contre la vitre glisser lentement" ou encore "ce cours de littérature en langue étrangère : après avoir inséré mon double décimètre gradué dans l'orifice nasal gauche de mon voisin de droite, la professeure m'a rouspété et a inscrit un mot dans mon carnet."
Ils nous parlent aussi des longues heures de DS passées en compagnie de Mme Cousseau. Les fameux "Ca y est, ça y est !" de M. Naullet.
Et en vrac : l'euphorie des jours de rentrée, les jours de frites à la cantine, mon 17 en maths, les journées pédagogiques, le forum Notre avenir parlons-en, manger de la compote pomme-vanille entre amis, mettre les chaises sur les tables, les belles personnes rencontrées, la découverte des déguisements le matin du Percent, la chasse au centipède.
Lucie Aigrault
En route vers le baccalauréat 2021
La grande nouveauté de la réforme du lycée, c’est la suppression des trois grandes filières : littéraire, économique et sociale et scientifique. L’emploi du temps des élèves sera donc constitué d’un tronc commun (identique pour tous les lycéens) et d’enseignements de spécialité au choix. Dans le tronc commun, on retrouvera l’histoire-géographie, deux langues vivantes étrangères, l’enseignement moral et civique, l’enseignement scientifique, l’éducation physique et sportive, le français en première et la philosophie en terminale. En voie générale, ces matières représenteront 16 heures. L'enseignement scientifique est une nouvelle matière. Il apparaît dans le tronc commun. Il permettra aux élèves d’étudier les concepts scientifiques essentiels.
Les enseignements de spécialité représenteront 12 heures divisées en trois en première (4 heures par enseignement) et divisées en deux en terminale (6 heures par enseignement). En effet, l’un des trois enseignements de spécialité choisis en première devra être écarté pour n’en garder que deux en terminale. Au lycée St Joseph vous pourrez retrouver les enseignements de spécialité suivants : mathématiques, sciences de la vie et de la Terre, physique-chimie , histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques, humanités, littérature et philosophie, langues, littératures et cultures étrangères, sciences économiques et sociales. Mais d'autres existeront : arts, biologie-écologie, numérique et sciences informatiques, sciences de l’ingénieur, littérature, langues et cultures de l’Antiquité.
Le nouveau baccalauréat
La note finale du baccalauréat se composera à 60 % d’épreuves finales et à 40 % de contrôle continu. Au sein du contrôle continu 10 % de la note seront le reflet de la moyenne générale de l’élève et les 30 % restants seront composés d’épreuves communes. Ces dernières concernent les matières non évaluées lors des épreuves finales (histoire-géographie, enseignement moral et civique, langue vivante A et langue vivante B) et la discipline de spécialité abandonnée en terminale. Il y aura deux épreuves communes sur l’année de première (2e et 3e trimestre) et une sur l’année de terminale (2e trimestre).
Les épreuves finales se composeront d’une épreuve anticipée de français, à l’oral et à l’écrit, au mois de juin de l’année de première. Pour le français, la réforme insiste sur la grammaire et la lecture. Sur l’année de terminale aura lieu une épreuve de philosophie, deux épreuves correspondant aux deux enseignements de spécialité conservés et le grand oral (20 minutes sur la présentation d’un projet préparé dès la classe de première et 10 minutes d’échanges avec le jury). L’éducation physique et sportive sera évaluée sur l’année de terminale.
Interrogations
Cette réforme pose, déjà, des interrogations pour les élèves. La première concerne le choix des spécialités. En effet, très peu d’écoles supérieures ont donné leurs pré-requis pour accéder à leur inscription. L'absence de mathématiques dans le tronc commun a énormément fait réagir. Cependant, Jean-Michel Blanquer, le ministre de l'Éducation nationale, assure que les maths seront présentes dans la nouvelle matière du tronc commun : l’enseignement scientifique.
Cette réforme a été conçue afin de rendre le baccalauréat plus juste et plus équitable, de simplifier une organisation trop complexe et de faciliter la réussite et le passage vers l’enseignement supérieur. Mais il faudra attendre plusieurs années avant de pouvoir en faire le bilan.
Vincent BRUNET 23
Étudiant : apprendre à vivre en autonomie
Corentin Maslard étudie, en licence, à Angers. Il nous parle de sa vie d'étudiant.
Peux-tu nous présenter ta licence ?
Je suis à la fac de sciences de Belle-Beille à Angers, en licence biologie cellulaire microbiologie et physiologie et actuellement en troisième année de licence en science des productions végétales. Alors tout d'abord, en première année de licence, il y a un parcours assez général, pour ma part des cours de sciences et vie de la terre comme au lycée mais en beaucoup plus poussés (biologie cellulaire, biologie chimie ou encore géologie). Au fil des années, on peut se spécialiser dans différents parcours, j'ai donc opté pour une licence en parcours végétal pour m'orienter en phytopathologie. De plus Angers est le pôle européen du végétal.
Si tu devais donner un point positif sur ta licence, que dirais-tu ?
Si vous avez beaucoup de doutes et que vous ne savez pas vraiment vers quel métier vous orienter après le lycée mais qu'un domaine vous plaît, que vous êtes curieux et que vous n'avez pas peur des études, la licence est un bon choix. Je dirais que c'est l'un des points positifs étant donné que la licence est générale et que c'est une poursuite d'études. Cependant, j'entends beaucoup de personnes dire " on n'a pas grand chose à faire en licence " ou " en licence on a beaucoup de temps libre ". Ce n'est pas l'image qu'il faut garder de la fac. Il faut être autonome et bien organisé. Il y a aussi beaucoup de travail personnel. Il faut valider ses semestres sachant qu'en licence les professeurs ne sont pas derrière vous, comme au lycée. Vous devez vous débrouiller par vous-même. Mais, si besoin, il ne faut pas hésiter à s'adresser aux professeurs qui restent à l'écoute.
La vie étudiante, c'est compliqué ?
Non. Dans ma licence, il n'y pas de concurrence comme en médecine. On s'entraide et les professeurs sont à l'écoute. Il y a aussi le SUAPS (service universitaire des activités physiques et sportives), c'est du sport à 20 € pour toute l'année. Ils organisent pas mal d'activités comme des tournois de volley, de la natation... Ce qui change le plus, c'est que tu n'as plus maman et papa derrière toi. L'avantage, c'est que tu peux profiter des copains en soirée (le traditionnel jeudi soir !) ; l'inconvénient, c'est que tu dois faire ton ménage, tes courses, penser à plein de petites choses de la vie quotidienne... Mais c'est aussi le principe de la vie étudiante, tu dois apprendre par toi-même.
Laurine BERNIER. T.ESL
Concours Général
En mars, certains d'entre nous ont participé au Concours Général de Physique-Chimie, d'Histoire, d'Anglais ou encore de Mathématiques. Ils s'agit de : Aymeric Saunot, pour la Physique-Chimie, Maud Buty, pour l'Histoire, Oriane Courant, pour l'Anglais, Tiffany Droyer, Emmanuel Baranger, Evan Boré et Barbara Beaumont, pour les Mathématiques.
Les épreuves ont duré de 4 heures à 6 heures. Elles se sont déroulées à Mongazon, au lycée Europe de Cholet, à Bergson ou dans notre magnifique lycée St Joseph. Jugés difficiles, ces concours ont permis aux candidats de confronter leurs niveaux à de nouveaux obstacles, de consolider leur dossier et leur orientation. Ces épreuves ont été des expériences enrichissantes pour tous les candidats. Alors si, comme nos camarades, vous souhaitez participer à un concours, n'hésitez pas à vous renseigner auprès du corps enseignant.
Achille MENARD T.S1
Foreign students in our school
It has become a custom to welcome foreign students in our school for the last decade. This year, we had Turkish, Irish, Italians, Australians... But let's focus on the current ones : Grace and Maya.
Can you introduce yourselves ?
Grace : Hi, my name is Grace Hall. I'm 16 yo and I live on Vancouver Island in British Columbia, Canada. The biggest feature of where I live is how beautiful the outdoors are. There is a mountain 30 min. away, for skying in the winter and biking in the summer. There are also many wonderful beaches and lakes very closed by.
Maya : I'm Maya ! I'm 25 yo (yikes !). I live in Rochester, NY, which is about 3h from Toronto and 6 from NYC. It gets rather cold there and we get a lot of snow. It's the Finger Lakes region, so, as for Grace, there is a lot of beautiful lakes and mountains too. I love art, history and music. I collect vinyl records and my favourite bands are from the 1960's ans 1970's. I enjoy camping, reading and procrastinating (lol !).
Why did you choose to come and study in France ?
Maya : I studied medieval history, so I wanted to improve my french in order to better understand the primary sources from that time period. I also love traveling and Europe, so I thought living in France would be a great opportunity to study French with native speakers.
How do you feel about France and our high school ?
Grace : So far, France has been wonderful. There are so many things to see and so many foods to try ! School in France is very different than in Canada. We go to school from 9.20 to 15.30, so being at school for 9 hours here makes me very tired. Also there is so much note-taking in class here !
Maya : I like France a lot ! I'm so interested in the history and culture. It's cool living somewhere different from the USA ! I like St-Jo as well. It's smaller than most high schools in America, which provides a great opportunity to better get to know the students. Everyone has been so nice and welcoming !
What do you find the weirdest or the most typically French during your stay here ?
Grace : French people always greet each other by kissing on the cheek. And there are so many roundabouts ! The most typically French thing I have noticed is that they eat cheese after every meal !
Maya : French fashion is killer ! I also love "l'apéro". It's so fun and tasty !
Pierre MAIGNANT
Les Premières découvrent l'UE
Retour sur Strasbourg
Le voyage à Strasbourg, pour les non euro, a commencé en beauté avec un départ à 1h45 le 3 avril. Agrémentées de pauses et d'un bon pique-nique, les 12 heures de voyage se sont fait sentir mais les participants ont pu se reposer à l'auberge où un copieux dîner les attendait ("36 plats, 36 desserts").
Mais, entre temps, ils ont pu visiter les tranchées de Hartmannswillerkopf. Activité très intéressante, malgré le manque de réaction sur cette visite de la part des personnes interrogées.
Le deuxième jour à été destiné aux activités proprement européennes. Le matin, petit tour du parlement européen puis du conseil de l'Europe l'après midi. Le parlement européen est très imposant et nous fait nous sentir tout petits.
Le troisième jour est passé très vite....
L'atmosphère de ce voyage était super, notamment une bonne entente avec les professeurs présents et avec les élèves d'Angers, eux aussi, présents lors du voyage, surtout au retour avec un "concours de chant" entre les élèves des lycées.
Bientôt Bruxelles
Le voyage à Bruxelles, pour les élèves en section européenne, débutera le 27 mai, à 23h pour un retour le 30 mai, à 3h du matin. Plusieurs activités sont prévues, bien sûr, notamment la visite de la Commission et du siège bruxellois du Parlement européen.
Audrey SOUSA CRAVO 1.LES
Louise Bécot : la Suède en immersion
Bonjour à tous ! La fin de mon voyage approche à grand pas, voici ce qui s'est passé et ce que j'ai appris.
Je me suis assez bien intégrée dans la classe de ma correspondante et je m'entends très bien avec sa famille.
L'école en Suède
Pendant les cours de français, j'aide le professeur, je parle avec les élèves. Je les aide à écrire des lettres à leurs correspondants bretons. Quand ils ne comprennent pas, j'utilise l'Anglais. Bien sûr, je participe aux autres cours comme l'Anglais, les maths, les sciences ou encore la cuisine. Pendant qu'ils sont en classe d'économie ou de suédois, je travaille car je ne comprends pas la langue.
J'ai fait une présentation de l'école française à ceux qui ont choisi d'apprendre notre langue et ils ont tous dit que c'était de la torture ! En Suède, il n'y a pas beaucoup de règles et l'école finit à 15h30. Il y a des pauses entre chaque cours et pas de sonnerie pour signaler la fin des cours. La seule chose qu'ils nous envient, ce sont nos vacances car ils n'ont qu'une semaine à la Toussaint, en février et à Pâques.
Vivre en Suède
La température s'est un peu rafraîchie et la nuit tombe aux alentours de 16h30. Je suis partie en vacances au nord du plus grand lac de Suède et nous avons eu jusqu'à 10 cm de neige en octobre, c'était perturbant. Il ne me reste plus que deux semaines en Suède et j'aimerais que le temps ralentisse car j'ai passé de superbes moments. Ce qui est sûr c'est que j'essaierai de refaire une expédition comme celle-ci, peut-être ailleurs, pour découvrir une autre culture.
Louise Bécot 1.ES
Article 13, une directive européenne
Le 26 mars, l'union européenne a approuvé la nouvelle directive sur le droit d'auteur.
Qu'est ce que l'article 13 ?
Ce décret a pour objectif de protéger les "ayants droit" (détenteurs de contenu, d'œuvre) sur internet en contrôlant le respect des droits d'auteur.
Quel problème soulève cette nouvelle loi ?
Afin d'assurer le respect de la propriété des "ayant-droit", la vérification devra se faire avant même la publication du contenu. Les créateurs de contenu audiovisuel sur le web tels que les youtubeurs et la plateforme elle-même sont réticents quant à la censure qu'elle entraîne. Par exemple, l'apparition d'un extrait de film ou une musique intégrée à une vidéo pourrait entraîner la démonetisation, c'est à dire la non rémuneration du créateur, voire la suppression de celle-ci. Cela représente un travail énorme et constant de la part de Youtube qui devra vérifier que toutes les vidéos ajoutées à la plateforme ne contiennent aucune violation des droits d'auteur et signifie qu'elle devra assurer la responsabilité totale du contrôle à l'aide de robots et de filtres en plus des employés. Le respect de cette directive représente des coûts monstre et trop compliqués à gérer.
D'autres éléments comme Wikipédia ou les "memes" (élément de culture décliné sur internet) devraient échapper à cet article.
Est-ce seulement négatif ?
Bien que l'avis général soit opposé à cette loi, elle est bien nécessaire. En effet, le contenu sur internet était trop peu contrôlé et les violations de droit trop présentes ; ainsi elle permet de rétablir une justice pour les auteurs. Elle est peut-être juste considérée comme trop stricte.
Josselin Lévêque T.ESL
Chroniques culturelles
Félix ou la source invisible
Félix ou la source invisible est un roman d'Eric-Emmanuel Schmitt contant les aventures du jeune Félix, 12 ans, essayant de sortir sa mère d'une profonde dépression. A travers cette épopée, l'auteur nous offre une découverte de l'animisme et des croyances africaines qui nous plongent dans un univers incroyable. Cette introspection du malheur nous permet de découvrir les méandres d"un esprit torturé par son passé.
Des personnages attachants
Eric-Emmmanuel Schmitt continue, avec ce roman brillant, son "cycle de l'invisible" composé notamment d' Oscar et la dame rose et de Milarepa en nous ouvrant au monde à travers de personnages plus attachants les uns que les autres.
Ce livre, plein d'humanité, plaira tant aux petits qu'aux grands lecteurs et ce n'est pas l'élève d'Eric-Emmanuel Schmitt, notre professeur de Philosophe, Frédéric. Amiet, qui dira le contraire !
Le livre est aux éditions Albin Michel, 234 pages, 17 €.
Nicolas RAIMBAULT T.ESL
OSS 117 : Le Caire, nid d’espions
Égypte, 1955, le Caire est un véritable nid d’espions. Anglais, Français, Soviétiques, la famille du roi déchu Farouk, les Aigles de Kheops tous complotent. Le président français René Coty décide d’envoyer son meilleur élément : Hubert Bonisseur de la Bath, connu sous le nom de code d’OSS 117. Celui-ci a pour but de remettre de l’ordre dans ce capharnaüm et de partir à la recherche de son ancien coéquipier Jack Jefferson. Il se fera passer pour un éleveur de poulets et devra faire face à de nombreux imprévus pour arriver à ses fins. Hubert a tout de l’antihéros : raciste, sexiste, macho, inculte mais cependant sa chance légendaire lui permet de surmonter tous les obstacles.
OSS 117 est un célèbre personnage de roman français paru dans les années 50. Néanmoins en 2006, le réalisateur du film, Michel Hazanavicius a complètement remodelé le personnage pour en faire une parodie assumée de James Bond. Hubert est incarné par le célèbre acteur Jean Dujardin. Le Caire, nid d’espions est un véritable film culte qui à sa façon peut nous rappeler « Les Bronzés » par son humour ou ses célèbres répliques.
Léopold GUERIN T.S1
Des élections décisives sur le devenir de l'Union européenne
Alors que les 27 membres négocient le Brexit avec Theresa May, le 26 mai, se joueront les élections européennes.
Aujourd'hui, en France, extrême droite et europhiles se font face sur tous les fronts. La division n'a jamais été aussi grande.
Nous assistons, ces dernières années, à un creusement des inégalités entre les membres, ce qui crée des divisions et met à mal la cohésion des pays tant sur le plan économique que politique. Ces désaccords au sein des pays sont déjà visibles, notamment avec l'influence grandissante de la Chine, que certains acceptent par manque de moyens.
Également, le processus habituel des institutions est ralenti par le Brexit. Les négociations qui tardent mettent en suspens des discussions des lois et directives européennes. Ces ralentissements pourraient aggraver la situation économique de la zone euro vis-à-vis de l'Asie et de l'Amérique, alors premiers concurrents de l'union.
Cependant, le danger économique n'est pas le seul qui guette. En effet, le réchauffement climatique, trop souvent placé au second plan, doit aussi devenir un enjeu majeur dans la gouvernance européenne.
Malgré une Europe en faillite ces derniers temps, l'attachement à l'Union reste forte en France. En pleine crise des gilets jaunes, ce scrutin représente l'occasion de s'exprimer sur le devenir des politiques européennes.
Léonie Bézier TLES
