Ce 8 décembre 2024, après 4 ans de travaux, Notre-Dame a rouvert. Que représente cet événement pour nous, humbles Ligériens ? Habitants du monde ? Notre-Dame, sans doute, inspire pour mériter cette effervescence. En tant que cathédrale, elle est évidemment livre architectural et centre d’un évêché, mais elle est aussi un lieu d’accueil ouvert à tous, filtrant la lumière plutôt que les visiteurs. Elle est aussi un témoignage historique et esthétique, un repère parisien, un motif littéraire, pictural, musical. Et comme nous étions dévastés au moment de son incendie, nous sommes ravis au moment de sa réouverture, que nous avons attendue avec espoir.

Pourtant, ce projet de reconstruction n’a pas été sans essuyer quelques critiques : après tout, pourquoi dépenser autant dans un bâtiment, quand le milieu hospitalier est en crise ? Quand le climat déraille ? Quand les gens n’ont pas de toit ? S’il faut s’engager pour un monde meilleur, pourquoi s’engager auprès d’un édifice ? Est-ce vraiment la priorité ? Mais quelles sont, au juste, les priorités ? À l’heure actuelle, il est difficile de savoir où donner de la tête quand on veut prendre soin de notre « maison commune ».

Dans ce numéro, les lycéens ont voulu garder la tête froide, en choisissant de se pencher sur quelques événements d’actualité.

Et c’est là peut-être le rôle de la presse : à défaut de nous indiquer quel combat choisir, un journaliste propose une fenêtre, un regard sur le mouvement du monde. En sélectionnant un sujet, des informations, en ajustant des remarques et – parfois – un avis, il scrute, décortique, analyse le contemporain. Un journal, par l’agencement de ses articles, permet d’y voir clair dans l’agitation de notre temps.

Et savoir où regarder, c’est déjà un peu savoir où on va.

L'équipe de rédaction

On the 10th of September 2024 Kamala Harris and Donald Trump were living their first debate since the withdrawal of Joe Biden. After this meeting we clearly saw the opinion polls changing course to let Kamala Harris at the head of the voting intentions.

After the presentation of the presidents of the debate, the candidates appeared on the stage. Donald Trump chose to go directly behind his podium whereas Kamala Harris went forward to shake his hand. This first interaction is already saying a lot about how the debate would be led. Kamala Harris was the first to speak and from that moment we clearly see the difference of communication which is adopted by the candidates. Kamala Harris chose to speak as if she had a conversation with Donald Trump. When she talked about him, she was looking at him. She asked him questions. Unfortunately, she would speak alone because it’s not the way he chose to take the debate. He was not looking at her and he was never talking to her. Donald Trump chose to make a speech while she chose to discuss about their way of governing. A last point we can talk about is linked to respect. Indeed, during the debate Donald Trump had hardly ever called his opponent by her name. He was always saying “her, she” but never “Kamala Harris” or even “the vice-president”. It lets us think that he has an obvious lack of respect and consideration for Kamala Harris. Here, we have only shown the difference of communication but there is a lot more to talk about the things they said, especially Donald Trump who chose to lie when he saw that he was losing the debate.

Axelle Delaunay, 12

La haute surveillance mise en place pour le match de football France-Israël du 14 novembre dernier en est le parfait exemple : l’hexagone subit lui aussi les conséquences du conflit israélo-palestinien qui sévit au Proche-Orient depuis près d’un an. Dès le début des hostilités, certains spécialistes parlent d’ « importation du conflit » ; un terme peut-être excessif mais pourtant représentatif de l’état d’esprit des français face aux évènements.

Un conflit hautement politiséAprès les attentats commis par le Hamas le 7 octobre, la métropole connaît une mobilisation inédite des populations. En effet, si le gouvernement soutient politiquement Israël, une partie de la population manifeste son appui envers la Palestine. Ainsi, au printemps 2024, de nombreuses universités sont bloquées par des manifestations étudiantes propalestiniennes. C’est notamment le cas des écoles du réseau Sciences Po ou de l’école supérieure de journalisme de Lille. De plus, dès le début du conflit, le CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) alerte sur une augmentation des actes antisémites en métropole. Si ce conflit a un tel retentissement en France, c’est en raison des importantes communautés juive et musulmane qu’elle abrite. De nombreux politiques jouent avec l’opinion publique pour trouver des résonnances ; le conflit au Proche-Orient trouve donc un écho dans le climat de tensions politiques intérieures de la France.

Des conséquences économiqueLa guerre entre Israël et Palestine pourrait également avoir des répercussions d’un point de vue économique. Au lendemain des attaques du 7 octobre, le ministre de l'Economie Bruno Lemaire avait estimé que le conflit israélo-palestinien ne devrait pas avoir de conséquences financières majeures si il ne connaissait pas d’embrasement régional. Une situation qui pourrait donc être remise en question avec l’implication récente du Liban comme belligérant dans le conflit.

Louise-Anne Descamps, T1

Le 5 novembre 2024, les citoyens américains se sont exprimés pour élire leur nouveau Président. Un minimum de 270 votes du collège électoral étant requis pour accéder à la Maison-Blanche, c’est Donald Trump qui a franchi ce nombre le premier avec comme résultat définitif 312 votes, contre 226 pour sa concurrente démocrate Kamala Harris. Un résultat pas aussi serré que le prévoyaient les sondages. En effet, si les deux candidats ont remporté les Etats attendus, ce sont les swing states, tels que la Caroline du Nord ou la Géorgie, qui ont permis à Trump de faire la différence.

Un Sénat « rouge »Concernant le Sénat, les Républicains ont acquis de nouveaux sièges, renforçant ainsi leur majorité. Cela pourrait aider Trump à mettre en œuvre son programme, du moins jusqu’aux élections de mi-mandat en 2026. Le retour de Trump sur le devant de la scène politique laisse également présager un changement dans la politique extérieure des États-Unis. On pense notamment à un renforcement du protectionnisme, redouté par l'UE, ou encore à la gestion des conflits en Ukraine et au Proche-Orient. Une grande question subsiste aujourd’hui dans les médias : peut-on s'attendre à ce que Donald Trump adopte une approche plus modérée ou alors encore plus radicale que lors de sa présidence en 2016 ? Louise-Anne Descamps, T1

À l'autre extrémité du globe, les tensions entre la Chine et Taïwan ne font que croître.

Pékin a intensifié sa pression militaire et politique sur Taïwan ces dernières années. Pour reprendre le contrôle de ce territoire, la Chine n’a jamais renoncé à employer la force militaire . Le gouvernement chinois a organisé des manœuvres importantes ces deux dernières années, faisant intervenir son aviation et sa marine pour encercler l’île. Un haut responsable en matière de sécurité a indiqué à l’AFP que Taïwan se trouvait en état d’alerte en raison de manœuvres chinoises à proximité ayant donné lieu à « plusieurs déploiements maritimes ».

Un conflit entre la Chine et Taïwan, soutenu par les États-Unis, pourrait prendre une ampleur sans commune mesure, la première et la troisième puissance militaire mondiale étant opposées dans un conflit d'intérêts. Le contrôle de Taïwan donnerait à la Chine une ouverture afin de projeter sa puissance sur la région pacifique occidentale menaçant les bases militaires et la domination américaines dans la région.

De plus, l'élection de Donald Trump en tant que président des États-Unis pourrait changer le positionnement américain de manière durable ; les États-Unis seraient plus enclins à intervenir si Taïwan se faisait agresser par la Chine.

Sources : AFP, BBC News

Tom Philippe,T2

Depuis la catastrophe, la grogne à l’encontre des politiques accusés de gestion calamiteuse de la catastrophe enfle au sein de la population. En effet, à la vive émotion causée par le drame s’ajoute un sentiment d’abandon et de colère, déclenchant de multiples manifestations dans tout le pays : samedi 30 novembre, des milliers de personnes sont descendues dans les rues . Les principaux accusés, le président du gouvernement régional, Carlos Mazon et le premier ministre Pedro Sanchez, ont été particulièrement décriés pour avoir sous-estimé les risques et mal coordonné les secours, totalement absents de certains villages isolés. Il est aussi reproché aux politiques leur absence d'efficacité, l’alerte n’ayant été diffusée que dans la soirée après le début de la catastrophe. Ainsi, à la crise humanitaire s’ajoute une crise politique qui se manifeste déjà concrètement : menace de censure et de démission à l'encontre Carlos Mazon, jets de boue sur des représentants de l’État.

Le défi de reconstruction des infrastructures

Au niveau matériel, les pertes sont considérables : 69.000 habitations, et 12.500 commerces ont été touchés et des tonnes d’ordures et de boue ont déferlé dans les villes. Une telle ampleur fait de la reconstruction un véritable défi qui prend du temps, mais aussi de l’argent : fin novembre, un mois après la catastrophe, l’État espagnol a déjà déployé un soutien de près de 16,6 milliards d'euros. Ce soutien permet de fournir aux 370 000 travailleurs dans l’incapacité de travailler 75 % d’indemnisation de leur salaire, et doit venir en aide aux sinistrés et aux entreprises des 75 communes affectées. Du fait de la lenteur des reconstructions, la situation demeure aussi précaire pour une grande partie de la population, qui en plus du traumatisme psychologique, se trouve toujours privée d’électricité, et pour certains, de domicile (environ 2000 habitants) malgré la promesse de Pedro Sánchez de verser rapidement des aides à la reconstruction des logements de Valence.

Un retour progressif à la normale

Malgré tout, les Valenciens commencent peu à peu à retrouver leur quotidien. En effet, grâce aux efforts de reconstruction et de nettoyage, plus de 160 kilomètres de route ont été remis en état et rouverts à la circulation, ce qui permet le désenclavement de la zone et le réapprovisionnement progressif des commerces, des pharmacies, des supermarchés... Le 28 novembre, les écoliers ont pu reprendre l’école, symbole d’un début de retour, du moins partiel, à la normale. Le 1er décembre commençait l'incontournable marathon de Valence, maintenu malgré tout, un autre signe de solidarité et d 'espoir d'une résilience pour la région.

Angèle Lécuyer T1,
Agathe Jolivet T1

Le retour d'une espèce disparue

L'ibis chauve est une espèce d'oiseau en voie de disparition qui fait l'objet d'un important programme de réintroduction et précisément en Europe d'ou il avait disparu il y a 300 ans. C'est ainsi qu'au mois d'octobre, 4 spécimens migrateurs d'environ 80 centimètres ont été aperçus dans les Pyrénées-Orientales pendant leur période migratoire. Ceci ne certifie pas la présence de l'animal en France, mais rend optimiste pour l'avenir de l'espèce.

L'Australie multiplie ses surfaces de zones marines protégées

C'est aux îles Heard-et-MacDonald, situées à 1 600 kilomètres au Nord de l'Antarctique, que l'aire marine protégée appartenant à l'Australie augmente passant d'environ 71.200 à 310.000 km2. Cette mesure vise à permettre la préservation d'espaces naturels riches en biodiversité. Avec la présence par exemple de nombreux pingouins, phoques et baleines. Ainsi, 52 % de la surface maritime du pays se voit protégée, ce qui permettrait à l'Australie de respecter et même de dépasser l'objectif de l'ONU qui est de protéger 30 % des mers et océans d'ici 2030.

L'éradication du paludisme en Egypte

Le paludisme une maladie qui se transmet par les piqures de moustiques, est responsable d'environ 600 000 morts par an et se propage essentiellement en Afrique. L'Egypte ne faisant pas exception, le paludisme y était présent depuis 4 000 ans avant notre ère. Dans le pays, la chaîne de transmission du paludisme a été interrompue pendant 3 ans. Ainsi, l'OMS a déclaré le 20 octobre 2024, que le paludisme était éradiqué du pays. Cela constitue une avancée majeure dans la lutte contre les maladies.

Les Français plus altruistes

Chaque année, des dons sont effectués par les citoyens pour différentes causes et à différentes associations. Les rançais ont contribué aux œuvres caritatives à hauteur de 206 € par personne en 2024, soit 15 € de plus qu'en 2023 selon un sondage Odoxa. Au regard de l'inflation toujours présente entraînant la baisse du pouvoir d'achat, ils se montrent d'une générosité décuplée.

Les boîtes de Noël solidaires à La Pommeraye

Durant le mois de décembre, les lycéens de l'ensemble Saint Joseph ont participé à l'opération "Boîtes de Noël solidaires" pour l'association Emoi à destination des personnes en situation de précarité ou d'isolement. Celle-ci existe maintenant depuis 5 ans et est en partenariat avec 25 autres associations pour la distribution des dons. Alors que le taux de pauvreté augmente en France avec 14,4 % de la population vivant sous le seuil de pauvreté selon l'INSEE, l'objectif de l'association Emoi est de récolter 5 000 boîtes pour agir à l'échelle départementale.

Chouviat Arthur T3

From the 2nd of September 2024 to the 20th of December 2024, a trial known as "out of the ordinary" took place in the city of Mazan, France. This trial arose from the terrible revelation of Dominique Pélicot who, after being arrested because he had the habit of taking pictures under women's skirts, revealed that for ten years he had drugged his wife, Gisèle Pélicot, to submit her to have intercourses with strangers while she was unconscious. Since the beginning of the trial, Gisèle Pélicot has become a feminist figure in France but also in Europe and internationally.

Her husband for 50 years and rapist for 10 years

Since 2010, Gisèle Pélicot has lived in her husband's lie, with whom she was married for 50 years, until she discovered the truth in 2020. For 10 years, Dominique Pélicot had been drugging her with massive doses of drugs for her to be unconscious for hours. For 10 years, Gisèle Pélicot, had been trying to find the reason of her unstoppable tiredness. And for 10 years, more than 70 men raped Gisèle Pélicot in her bed without her knowing.

The question of rape hard to accept for the accused

Out of the 72 men who raped her, 50 were accused and had to be heard by the court of Mazan. Some of them were playing with the term of rape. In the French penal code, the definition of rape does not take the notion of consent into account. So a part of the accused was using this lack in the definition to pretend to also be a victim because for them, Gisèle Péicot was pretending her unconsciousness as Dominique Pélicot told them. But of course this argument is not acceptable. In the videos that Dominique Pélicot took during the rapes, that have been seen by the court, there isn't any doubt on the fact that Gisèle Pélicot is unconscious, because she is not moving and because she is snoring.

"Shame must change sides"

This sentence said by one of Gisèle Pélicot's lawyers joined, in a little space of time, the long list of words that summarize this case. Indeed this affair did not stop at the boundaries of France. In fact, the story of Gisèle Pélicot resonated in a big part of the world. A lot of journalists from different countries gathered in the courthouse of Mazan to assure the media coverage internationally. Thanks to this exposure, Gisèle Pélicot became a figure of feminism for the women in the world. Since the beginning of the trial, we can see a lot of signs during the protest marches for women rights that refer to Gisèle Pélicot and her story.

Axelle Delaunay, 12

Voici maintenant trois mois que la 33^e édition des olympiades s'est clôturée en France. Malgré les tensions politiques et le défi d'aménager 61 sites olympiques et paralympiques, la France a visé haut. Lors de la cérémonie de clôture, Tony Estanguet, président du comité d'organisation, a affirmé : « Cet été, la France avait rendez-vous avec l’Histoire, et elle a répondu présente. »

Un bilan sportif positif

La bataille finale entre les deux géants du sport, la Chine et les USA, de nouveau en tête du classement des JO avec 126 médailles et la première place chinoise aux Jeux Paralympiques avec 220 médailles, a tenu le suspens jusqu’au dernier jour de la compétition. Le pays organisateur a lui aussi suscité de vives émotions avec les nombreux records français, portés par un public passionné, avec une 5^e position et 64 médailles glanées dont 16 médailles d’or, avec les performances magiques de Léon Marchand, des judokas, du BMX, de l’escrime et de chacun des 810 athlètes. Enfin, moins médiatisé mais tout aussi essentiel, le message d’espoir envoyé à la population française et une jeunesse en manque de sport (73 % n'atteignant pas les recommandations de l'OMS).

Malgré un budget final pouvant atteindre les 9 milliards d’euros, la France a fait le plein de spectateurs et a profité de la vitrine médiatique de ces quelques semaines. Ce sont en tout 15 millions de visiteurs dans la capitale, 60 millions de Français devant la télé et des milliards dans le monde qui ont pu admirer les sites mis en avant par les épreuves qui ont également ravivé un attrait touristique pour la capitale et la France. Certes la France est aujourd’hui sans bénéfice direct, mais les années à venir seront donc synonymes d’un potentiel succès médiatique, ralliant le peuple français à sa capitale et les yeux du monde sur l’hexagone.

Quelle place pour la politique ?

La politique a trouvé sa place aux Jeux Olympiques et Paralympiques, malgré un caractère apolitique souhaité par Pierre de Coubertin. Des moments comme le selfie entre des pongistes nord et sud-coréens ou le refus de deux athlètes ukrainiens de poser avec un Biélorusse illustrent les conflits actuels. Toutefois, la France a su mettre en avant la diversité humaine, que ce soit lors d'une cérémonie d’ouverture saluée mondialement pour sa richesse culturelle, la première médaille historique de l’équipe olympique des réfugiés en boxe, ou encore l'essor du sport paralympique avec une affluence record. Ces Jeux ont inspiré des millions de personnes, prouvant que l’unité dans la diversité est possible.

Naël Cheignon, T1

C'est une page de l'histoire de l'Équipe de France de handball qui se tourne le 7 août 2024. Vincent Gérard, Valentin Porte, Timothée N'Guessan et Nikola Karabatić tirent leur révérence auprès des bleus après une campagne olympique très moyenne de la part des Français. Alors que les hommes de Guillaume Gille étaient favoris au début de la compétition après une victoire à l'Euro en janvier 2024, ces derniers ont été battus par l'Allemagne à l'issue des prolongations en quart de finale. La passe de Dika Mem pour un joueur de la Mannschaft à 5 secondes de la fin a entraîné l'égalisation allemande à la toute dernière seconde du temps réglementaire, alors que la France menait pendant pratiquement toute la rencontre. Sans plan de jeu et sans véritable demi-centre, l'échec était probable. Mais désormais, il faut relever la tête et regarder vers l'avant.

Reconstruire le groupe

Après les retraites de quatre cadres de l'Équipe de France, des nouveaux joueurs vont pouvoir découvrir ou redécouvrir la tunique bleue. Parmi eux, on peut citer les nantais Aymeric Minne et Nicolas Tournat, déjà présents pendant les Jeux Olympiques mais en tant que réservistes, ainsi que Thibaut Briet. On peut citer aussi Valentin Kieffer qui a été élu meilleur gardien de la saison en Liqui Moly Starligue l'année dernière, ou encore le demi-centre montpelliérain Kyllian Villeminot. Reste la question de l'identité du nouveau capitaine. Luka Karabatić a décidé de léguer son brassard car il ne se projetait pas vers les JO 2028 à Los Angeles et le Mondial en 2029. Les joueurs de l'Équipe de France ont voté et c'est donc le pivot de Veszprem, présent en Équipe de France depuis 2015, Ludovic Fabregas, qui devient le nouveau capitaine des Bleus.

Des premiers matchs satifaisants

Les 6 et 9 novembre, l'équipe de France revenait pour affronter la Suède et la Norvège, deux grandes nations du handball, et ces deux rencontres se sont soldées par deux victoires françaises. Tout d'abord, un succès facile contre les Suédois sur le score de 37-31 avant d'enchaîner une nouvelle victoire contre les Norvégiens, 31-27. Cependant, les Bleus ont perdu sur blessure Kyllian Villeminot, victime d'une rupture du tendon d'Achille, et Elohim Prandi, qui est pourtant un cadre de l'équipe. Deux forfaits importants pour le mondial qui débutera le 14 janvier 2025 face au Qatar : en espérant que les Bleus ramènent la coupe à la maison.

Alexandre Vailhen, T1

Le jeudi 21 et vendredi 22 novembre 2024, les élèves de première sont partis à Paris. Au programme : la Mosquée de Paris, le Panthéon, le Musée d’Orsay, le jardin des Tuileries, le musée de l’Étincelle, la Cité de l'économie, l’Assemblée nationale et le théâtre de la Madeleine

Panthéon : lieu de culte consacré aux femmes et hommes illustres

Jeudi et vendredi deux groupes ont pu s’aventurer dans le Quartier latin de Paris pour partir à la découverte du Panthéon. Construit en 1790, le Panthéon a d’abord été une église. C’est en 1885, après les funérailles de Victor Hugo que le titre d’église s’effaça et que la laïcité s’imposa.

Après avoir admiré la majestueuse architecture extérieure du monument nous sommes rentrés dans la nef. Au centre, nous pouvons observer le temps passer et la Terre tourner grâce au pendule de Foucault. Ce pendule, attaché au dôme du Panthéon voit son balancement dévier grâce à la rotation de la Terre.

Nous descendons ensuite dans la crypte, un lieu où l’on peut sentir l’importance des personnes qui y reposent. Dans cette crypte, sont présentes les sépultures de 76 hommes et de 7 femmes. Nous passons donc devant le tombeau de Marie Curie, de Simone Veil, de Joséphine Backer, de Victor Hugo, d’Emile Zola ou encore de Jean Moulin.

La journée de jeudi continue avec des activités au musée de l’Étincelle. Nous finissons notre premier jour au théâtre de la Madeleine pour assister à la pièce Dans les yeux de Monet avec Clovis Cornillac, Maud Baecker, Eric Prat, mise en scène par Tristan Petitgirard et écrite par Cyril Gely.

Encore plus de connaissances

Le musée de l’Étincelle, un endroit où toutes les disciplines sont réunies : Chimie, géosciences, physique, sciences du numérique, sciences de la vie, mathématiques et enfin astronomie au Planétarium. Alors qu'en pensent les concernés ? Ce sont des retours très positifs, les élèves ont beaucoup aimé. Les exposés sur le planétarium, le nombre PI, l'ADN, l’électromagnétisme, le changement d'état de la matière ont captivé l'ensemble du groupe. Tous ces éléments ont été illustrés par des expériences diverses reliant pratique et connaissance en offrant des présentations très complètes, démonstratives que les élèves ne sont pas près d'oublier. Une expérience donc très enrichissante !

Après ces deux jours bien remplis, les premières rentrent à la Pommeraye fatigués mais avec des étoiles pleins les yeux !

Léane Bernier, 13
Axelle Delaunay, 12

Du dimanche 13 au vendredi 18 octobre dernier, les élèves de terminale de Saint-Joseph ont découvert l'Italie du Nord. Ce fut une occasion pour eux de voir de magnifiques paysages, mais surtout d'enrichir leur culture.

Les musées, une culture inégalable pour les élèves

Nous nous sommes demandé ce qu'avaient retenus les élèves de la visite du musée du Cinéma à Turin. "Toute la deuxième partie du musée avec toutes les affiches et tous les objets utilisés dans certains films, étaient très impressionnants", nous confie Capucine L. au retour du voyage. "J'ai beaucoup aimé voir les objets phares des plus grands films comme Star Wars ou Avengers", ajoute Nolan D., passionné de cinématographie. Théo A. complète : "La partie historique qui aurait pu être plus ennuyante était très bien détaillée, il y avait beaucoup d'exemples".

Lors du second musée des sciences et technologies à Milan, les élèves ont découvert une exposition dédiée à Léonard de Vinci. "Je retiens toute l'évolution que la technologie a pu apporter. [...] J'ai également été très impressionnée par la taille du sous-marin", nous a raconté Capucine L. Ce sous-marin est le premier construit en Italie depuis la Seconde Guerre mondiale, long de 46 mètres. Léandre D. nous a confié, enjoué, qu'il a surtout été marqué par la partie sur Léonard de Vinci : "Il y avait beaucoup d'activités et des éléments exposés grandioses".

La cathédrale et le jardin ont marqué les élèves

Les Terminales ont également eu la chance de découvrir des lieux incontournables. Quels monuments ont le plus marqué nos élèves et pour quelles raisons ?

"Le jardin botanique de Villa Taranto au bord du Lac Majeur, était très diversifié, il faisait très beau, ce qui mettait les fleurs en valeur. Les bâtiments, les bassins et la villa étaient magnifiques", nous raconte Titouan L. Naël C. rajoute : "J'ai préféré la cathédrale de Milan car c'est un monument somptueux par son architecture et son histoire. Elle représente beaucoup pour moi car je suis chrétien et l’intérieur est si grandiose que j'ai été vraiment touché par cette visite." Marie C. renchérit : "Les détails des sculptures sont magnifiques [...], tout comme les grands vitraux intérieurs".

Ces musées et ces magnifiques monuments ont marqué les élèves de terminale de Saint-Joseph. Ce voyage leur a permis d'enrichir leur culture au-delà des frontières.

Izan Muhammad, T1

Dans l’ensemble Saint-Joseph, une même équipe d’entretien est chargée du ménage et du bon fonctionnement du self. Parfois oubliées par les élèves, ce sont pourtant ces personnes qui contribuent à l’environnement sain et chaleureux de l’établissement. Afin de mieux comprendre le quotidien de ceux qui “prennent soin de notre maison”, nous avons interrogé l’une de ces personnes.

Quelle journée type ?

De manière générale, le personnel d’entretien s’occupe du nettoyage du lycée le soir, de 16h à 20h, et le mercredi matin. Le reste des journées est passé aux collèges de l’Armangé et de la Pommeraye, ainsi qu’au self des deux sites le midi. L’équipe d’entretien du lycée est en effet amenée à travailler sur les trois sites de l’ensemble Saint-Joseph, en plus d’équipes de nettoyage spécifiques aux sites des collèges. Leurs journées de travail durent environ 8 heures. Mais quelles sont exactement les tâches qu’est amené à effectuer le personnel d’entretien chaque jour ? Le ménage, la réception des repas, la mise en vitrine, la vérification des locaux le soir… ce sont des journées bien chargées qui occupent le quotidien du personnel, toujours présent pour nous.

Le contact aux élèves

Tous les jours, élèves et équipes d’entretien se côtoient. Et bien qu’il y ait des exceptions qui confirment la règle, le contact aux élèves reste agréable, la grande majorité d'entre eux étant respectueuse du personnel d’entretien et pleinement consciente du travail qu’il effectue. C’est même ensemble que l’entretien, qui participe au bien-être du lycée et de notre planète, se fait : il est bon pour tous qu’en même temps que les équipes de nettoyage veillent sur le lycée, les élèves eux-mêmes coopèrent, en triant les déchets et en montant les chaises sur les tables, pour faciliter leur travail et se sentir par la suite bien dans le bâtiment. Du côté du tri, les élèves sont en progrès… C’est donc grâce à une coopération active que nous pourrons continuer à travailler dans un tel environnement. Alors cher personnel, pour votre travail, les élèves vous disent merci !

Louise-Anne Descamps,
Agathe Jolivet et
Capucine Boissonnade, T1 et T3

Pour la neuvième année consécutive, le Centre national du cinéma et de l'image animée réalise une étude sur les pratiques cinématographiques des Français. Cette dernière permet de répondre à de multiples questions. Comment les spectateurs choisissent-ils d’aller voir un film ? Quels sont les moyens de promotion qui les influencent le plus ? Comment se rendent-ils au cinéma ? Y vont-ils seuls ou accompagnés ? Achètent-ils leur place à l’avance ?

Tout d’abord, il faut savoir que le cinéma chez les Français, c’est essentiellement une pratique collective, avec 78,7 % d'entre-eux qui y sont allés à plusieurs en 2024. De plus, malgré l’évolution du replay, les spectateurs préfèrent majoritairement aller voir un film en salle pour une immersion plus réelle dans le film que de le regarder chez eux sur une plateforme à la demande. De surcroît, les Français sont sensibles au cinéma francais et en particulier aux comédies, dont ils ont une très bonne connaissance. La principale raison de cet engouement pour le visionnage des films français au cinéma en 2024 réside dans le plaisir de retrouver des acteurs français.

Pour se rendre au cinéma, les Français utilisent majoritairement la voiture et choisissent plutôt la proximité, avec 93,6 % d’entre eux qui font moins de 30 minutes de route pour s’y rendre. On remarque également que depuis la crise du COVID-19, les Français planifient davantage leurs sorties. Près d’un tiers déclarent effectuer leurs réservations en ligne. Ils sont de même plus réactifs aux sorties de films, avec 82,7 % qui vont voir les nouveautés au cinéma sous 15 jours.

Enfin, avec la présence toujours croissante de la technologie dans notre quotidien, la promotion des films se fait notamment grâce aux bandes annonces, articles et critiques de films, et aux posts sur les réseaux sociaux (la moitié des jeunes s’informent de cette manière).

Pour conclure, voici quelques beaux succès venus s'inscrire au box office du cinéma francais en 2024 : Le Comte de Monte-Cristo ; Un p’tit truc en plus ; Frères ; La promesse verte. Alors, qu’attendez-vous ?

Capucine Boissonnade, T3

L’Histoire de Souleymane nous plonge dans la vie de Souleymane Sangari, jeune Guinéen arrivé en France et travaillant comme livreur à vélo dans la capitale. Aux frontières du thriller et du reportage, ce film réalisé par Boris Lojkine ne laisse aucun répit tant au personnage principal qu’au public. Le jeu sur le temps qui passe apporte une forte tension, une certaine réalité au spectateur. Nous suivons Souleymane le temps de 48 heures de sa vie, tourbillon éreintant, imprévisible et ponctué d’incidents. Ainsi, une journée de livreur paraît interminable et le spectateur au fond de son fauteuil a l’impression de rouler avec Souleymane à travers les rues de Paris. Il doit faire face en même temps que le personnage à une folle course contre la montre au fil des livraisons : arriver à l’heure, rouler vite, ne pas croiser de policiers… On frissonne pour Souleymane, on l’encourage, on pédale avec lui, et on ne réfléchit plus au reste.

Cependant, le suspense réside aussi dans le statut de demandeur d’asile du Guinéen, qui ne sait pas durant tout le long-métrage ce que l’avenir lui réservera. Recevoir la protection de la France et y loger, y travailler légalement, ou bien être contraint de retourner en Guinée Conakry. Plus qu’une simple fiction, c’est une trajectoire de vie que nous connaissons mal qui nous est donnée à voir. Rendre visibles des personnes devenues trop souvent invisibles, tel peut être l’objectif d’un film si marquant. Souleymane incarne à lui seul des histoires jugées trop semblables, mais pourtant bien différentes de milliers de demandeurs d’asile en France. Interprété par Abou Sangare, émigré garagiste en France en attente d’asile, Souleymane s’inspire d’histoires vraies. Malheureusement, cette efficacité n’est que narrative et le spectateur en sortant de la salle de cinema ne pourra pas changer le monde.

-Spoiler alert : si vous aimez les fins ouvertes, ce film est fait pour vous -

Prix du meilleur acteur masculin à Cannes 2024.

Agathe Jollivet, T1
Capucine Boissonnade, T3

Si vous souhaitez vous informer davantage sur L'Histoire de Souleymane, son parcours, ainsi que la vision artistique de Boris Lojkine dans la réalisation de son film, voici quelques ressources de natures différentes :

- Vidéo : "Abou Sangaré raconte sa folle histoire pour le film L’Histoire de Souleymane", Konbini (7min30)

- Podcasts : "L’Histoire de Souleymane, une course pour la dignité", France Info (8min)

- Critique cinématographique : "The Apprentice d’Ali Abbasi et L’Histoire de Souleymane de Boris Lojkine", France Info (29 min)

Capucine Boissonnade, T3

Une liste de 6 livres, un débat puis un vote : voilà les composantes du prix des lycéens Folio 2024-25. Depuis 2016, ce concours propose aux élèves des lycées de découvrir une sélection de romans établie par la maison d’édition. Bien que peu connu au sein du lycée, ce prix permet pourtant aux élèves d’élargir leurs horizons et de prendre du plaisir tout en s’instruisant. « Je pense que participer à ce concours peut m’apporter de nouvelles connaissances » rapporte Elisa B.

De son côté, Axelle D, élève en première, explique : « je voulais participer à un prix littéraire, alors quand j’ai vu que le prix Folio était proposé au lycée, je me suis tout de suite inscrite ». Arthur C expose quant à lui les raisons qui l’ont poussé à participer. « Ça me pousse à lire. Je n’ai pas l’habitude de lire ce genre de livre, ça me permet aussi de découvrir des auteurs ».

« Une ouverture sur le monde »

En effet, les ouvrages proposés par le Prix des lycéens Folio apportent une culture tant littéraire que générale.

D’après Mme Gandon, professeure d’histoire-géographie et documentaliste au lycée, un élève qui lit, c’est un élève qui a une certaine ouverture sur le monde, une ouverture intellectuelle. « Les livres proposés ont d’ailleurs un lien avec les enseignements, par exemple la HLP sur l’homme et l’animal, sur les sociétés » explique-t-elle. « Ce sont des lectures cursives qui apportent un plus par rapport aux programmes ».

« Participer à ce concours peut m’apporter de la culture, ne serait-ce que pour certains mots ou encore par rapport à l’histoire » expose Emma E. Capucine B ajoute : « Ça peut aussi apporter des références, permettre d’enrichir une discussion ».

Des œuvres qui ouvrent un dialogue

Après avoir lu et découvert les œuvres, les élèves sont invités à se regrouper pour discuter de leurs lectures. « Il y aura plusieurs réunions pour exposer notre avis sur les livres. Ça va être un échange avec d’autres élèves pour comparer nos lectures » nous dit Emma. Ainsi, les élèves prendront part à un débat leur permettant d’échanger autour de leur expérience de lecteur et à terme de choisir le livre qu’ils auront le mieux aimé.

« J’aime beaucoup lire, alors pour moi c’était un plus à mes lectures quotidiennes » explique encore Emma. De plus Elisa nous confie : « Je pense que ça peut me permettre de m’ouvrir à d’autres sortes de lectures, et découvrir de nouveaux romans ». Axelle confirme : « Ça me permet de diversifier mes lectures », nous dit-elle.

En effet, il ne faut pas oublier que la lecture reste une activité de loisir. « Lire, c’est un moment pour soi, dans lequel on trouve du plaisir » conclut Mme Gandon.

Louise-Anne Descamps, T1

Depuis le début d'année, le constat est flagrant, les activités proposées au lycée tel que le billard ou encore le babyfoot n'ont plus la côte. Ces loisirs, très populaires les autres années parmi les élèves, se voient cette année ignorés et délaissés. A la place, la vie scolaire remarque un comportement chez les élèves : ils ont tendance pour la plupart à avoir leur nez rivé sur leur téléphone.

Les raisons de ce changement

Pour les élèves, plusieurs facteurs expliquent qu'ils délaissent ces activités. Tout d'abord, le manque de temps. De nombreux élèves évoquent une pause du midi trop courte. Le moment du repas est court et ne permet donc pas de faire en plus des activités qui demandent un minimum de temps pour être pratiquées. Il est aussi évoqué par certains secondes ne pas savoir comment utiliser le babyfoot et le billard. Enfin, d'autres déclarent purement et simplement que cela ne les intéresse pas et qu'ils préfèrent faire autre chose. Au profit de discussions, de révisions mais encore et surtout de la présence jugée par certains trop envahissante au lycée du téléphone portable. Pendant le conseil maison réunissant les élèves délégués ainsi que le personnel du lycée il a été dit que cela était dommage d'être sur son téléphone au lycée alors que son utilisation peut être faite en dehors quand les élèves ne sont plus avec leurs camarades. Il faudrait donc favoriser les temps d'échange et garder le téléphone de coté pour d'autres moments.

Vers un retour à la normale

Malgré toutes les remarques faites sur la présence nocive du téléphone, il y a quand même des évolutions positives depuis le mois de novembre. En effet, les élèves semblent avoir pris leurs aises. Dans la cabine, salle de détente, des jeux de société et des activités sont organisés comme le jeu du loup garou qui se démocratise et rassemble les élèves. De plus, au fur et à mesure que l'année passe, les secondes qui ont découvert en début d'année la liberté de pouvoir utiliser leur téléphone portable , s'en détachent au profit de discussions et d'animations dans le forum.

Arthur Chouviat, T3

L'humanité veut découvrir tous les rouages de notre univers et, grâce à de nouvelles technologies, des récents progrès ont été faits.

Des nouvelles planètes habitables

Ces dernières décennies, une nouvelle idée a émergé chez les hommes : vivre sur une autre planète ! A cause de la surpopulation, de l'état de notre terre avec la pollution et du changement climatique, mais aussi pour faire de nouvelles découvertes, les scientifiques envisagent cette solution afin de garantir la survie de l'homme.

Où en sont alors les recherches ? Les chercheurs s'intéressent à plusieurs exoplanètes prometteuses. Ces planètes en dehors de notre système solaire et orbitant autour d'une autre étoile sont bien plus propices au développement d'une forme de vie. Plusieurs ont été trouvés, mais un problème de distance persiste. Ces planètes habitables se trouvent souvent à des années lumières de notre système solaire. La dernière exoplanète trouvée par des chercheurs de l’Université de Warwick (Angleterre), en collaboration avec la Nasa et l’ESA, est "Gliese 12 b". Ces recherches publiées le 23 mai 2024 montre que cette exoplanète se trouvant à 40 années-lumière de notre système, soit un voyage de 225 000 années, pourrait avoir de l'eau. Mais ce ne sont que des suppositions : à cause de sa distance, les chercheurs peinent à confirmer son environnement. Grâce aux satellites, on aurait estimé sa température à 42°C, sans prendre en compte son atmosphère. Elle orbiterait autour d'une étoile,"une naine rouge froide". Cette étoile serait plus petite que la nôtre et n'atteindrait que 60 % de sa température. Même si elle est pratiquement inatteignable, cette découverte est une avancée dans les recherches spatiales et ouvre une voie vers une nouvelle planète habitable.

Des trous noirs en collision

Un autre phénomène a été capturé et a permis également de faire avancer la science. Vous ne l'avez sûrement pas remarqué, mais le 9 septembre 2024, des trous noirs sont entrés en collision ! A plus de 11 milliards d'années-lumière de notre système solaire, ces deux trous noirs supermassifs ont fusionné, provoquant des tremblements dans l'espace-temps. On peut imaginer celui-ci comme une toile où reposent toutes les galaxies, tout ce qui existe et cet événement a provoqué d'énormes vagues sur cette toile. Lorsque ces vibrations sont arrivées jusqu'à notre terre, elles étaient imperceptibles, mais elles ont été capturées par des machines de la Nasa et d'autres organismes spatiaux. Ils se rapprochaient déjà depuis des millions, voire des milliards d'années-lumière jusqu'à ce qu'ils se tournent autour de plus en plus vite, se percutent et fusionnent. Les trous noirs sont des anomalies très curieuses et beaucoup de questions tournent autour de ces objets massifs. Notre univers nous surpasse et de loin, mais nous persistons à essayer de le comprendre.

Léane Bernier, 13

Depuis quelques années, l’intelligence artificielle connait un développement exponentiel et son utilisation s’impose peu à peu dans de nombreux domaines. À l’heure où l’impact futur et les limites de cette technologie restent flous, il est intéressant de se pencher sur l’un des premiers secteurs concerné, celui de l’art. En effet, même si l’utilisation de l'IA n’est pas encore généralisée, ses répercussions se font déjà sentir sur le milieu (droit d’auteur, suppression de débouchés, remplacement des artistes traditionnels). Pour mieux se rendre compte de la réalité de cette situation et de la perception de cet enjeu du point de vue d’un artiste, nous avons rencontré François Salembier : illustrateur, graphiste et auteur de bande dessinée basé à Angers.

Ressentez-vous, dès aujourd'hui, des changements liés à l'IA dans votre profession ? Pensez-vous qu'elle représente une menace pour les artistes ?

Oui, tout à fait, et c'est bien sûr une menace pour les artistes. En effet, nous avons déjà beaucoup moins de commandes depuis que les IA sont devenues plus "populaires". C'est une réalité qui risque de s'aggraver avec le temps et qui rend l’avenir de la profession toujours plus difficile, malheureusement.

L'IA peut-elle, néanmoins, aussi être un outil pour vous ?

L'intelligence artificielle peut servir d'outil pour trouver des pistes. Mais c'est pour moi son seul intérêt. Je préfère de loin réfléchir par moi-même pour réaliser une illustration. J'ai bien plus de plaisir en procédant ainsi, la logique et la cohérence de l'ensemble me semblent plus pertinentes. Notamment sur la composition ou sur la signification des couleurs, par exemple.

La première œuvre conçue par l'IA a été vendue aux enchères pour 432 500 dollars. Une œuvre réalisée à l'aide de l'IA peut-elle avoir la même valeur qu'une œuvre traditionnelle ?

Évidemment que non, ne serait-ce que d'un point de vue éthique. Si on considère que voler le travail de milliers d'artistes en jetant leurs droits d'auteur à la poubelle pour en faire une image gratuite générée sans effort par l'intelligence artificielle a plus de valeur que le travail d'un artiste, alors je donne peu cher de l'avenir...

Que pensez-vous de l'usage (récréatif ou professionnel) de l'IA génératrice d'image ?

Que c'est une mauvaise idée. Ce n'est pas quelque chose de constructif, on apprend beaucoup plus de choses par soi-même plutôt qu'en les faisant faire par une IA. De plus, les abonnements pour utiliser les IA sont peut-être gratuits aujourd'hui ou peu chers, mais ça ne le sera probablement pas plus tard de toute façon.

Propos recueillis par
Angèle Lecuyer, T1

Faut-il croire tout ce qu'on lit ?
1 : Faux --- 7 : Faux
2 : Faux --- 8 : Faux
3 : Vrai ---- 9 : Vrai
4 : Vrai ---- 10 : Faux
5 : Faux --- 11 : Vrai
6 : Vrai

Faut-il croire tout ce que l'on voit ?
1) Faux
2) Faux
3) Vrai
4) Faux

Teste ta culture G !
1- 1
2- Simone De Beauvoir
3- Isaac Newton
4- Vincent Van Gogh
5- 50
6- Eugène Delacroix
7- La fleur de Lys
8- Le Danemark
9- Le rouge
10- Iris Mittenaere
11- Farine de sarrasin
12- Le 15 avril 2019
13- Élisabeth Borne, Gabriel Attal, Michel Barnier (François Bayrou)

Si tu souhaites voir ce que vaut ta culture générale, réponds aux questions et retrouve les réponses à la fin du journal !

- Combien d’atomes d’oxygène une molécule d’eau compte-t-elle ?

- Quelle écrivaine a les mêmes initiales que "Salle De Bain" ?

- À quel scientifique associe-t-on la pomme ?

- Qui a peint La Nuit étoilée ?

- Combien y a-t-il d’étoiles sur le drapeau des États-Unis ?

- Qui a peint La Liberté guidant le peuple ?

- Quelle fleur est l’emblème des rois de France ?

- À quel pays le Groenland appartient-il ?

- Quel qualificatif est associé au bonnet de Marianne ?

- Quelle a été la derniere francaise élue Miss Univers ?

- À partir de quelle farine réalise-t-on les galettes de blé noir ?

- Quand la Cathédrale de Notre-Dame de Paris a-t-elle brûlé ?

- Quels ont été les trois premier.es ministres qui se sont succédés au gouvernement en 2024 ?

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Capucine Boissonnade, T3

Il ya plus d’un an, le Pape est affiché en doudoune. Est-ce vrai ? En 2002 notre actuel premier ministre, M. Bayrou gifle un enfant. Est-ce vrai ? En Amérique à huit semaines de l’élection présidentielle, des images des candidats circulent en masse sur les réseaux sociaux. Toutes sont loin d'être vraies sans pour autant porter une étiquette « créée par IA ».

Les images sont-elles en train de nous confondre ?

Parmi les photos décrites distinguerez-vous celles qui ont été ou non modifiées par une intelligence artificielle ?

- Une photo de Donald Trump et Kamala Harris main dans la main courant sur la plage.

- Donald Trump à terre maitrisé par les autorités américaines.

- Donald Trump pris en photo en 2009 aux cotés du basketteur Denis Rodman.

- Donald Trump posant sur un lion pour marquer sa puissance.

Même si des détails dans ces images peuvent souvent nous alerter d'un montage, distinguer les vraies images et les images créés par IA sera de plus en plus difficile car la technologie des l'IA se développe et s'affine plus vite que nos armes pour les repérer.

Capucine Boissonnade, T3

Le pouvoir de l'information est important et de nos jours, autant de fake news que d'actualités circulent, il est important de savoir discerner le vrai du faux.

1 : Blâme pour un salarié ayant réchauffé son reste de raclette dans le micro-ondes du bureau

2 : Procès du RN : à court d’argument, Marine Le Pen plaide les effets de Mercure en rétrograde

3 : Un char de Noël tombe sur la foule à Trouville-sur-Mer

4 : Un homme qui avait acheté un Mars “lisse” a été dédommagé par l’entreprise Mars

5 : Black Friday : Après avoir acheté une tondeuse à -50 %, il recherche désormais un jardin

6 : Donald Trump nomme le père de son gendre, Charles Kushner, ambassadeur des États-Unis en France

7 : Pour réduire le déficit, Emmanuel Macron accepte d’être payé en visibilité

8 : Pour profiter de sa notoriété, Léon Marchand vend l’eau de son pédiluve

9 : Un couteau de 33 cm dans le thorax découvert dans le cadavre d'un homme près de Marseille, une enquête ouverte

10 : Valence – Le Premier ministre espagnol appelle les sinistrés à rester à l’abri chez eux lors de sa prochaine visite

11 : États-Unis : Un policier réquisitionne un petit vélo pour enfant et poursuit un voleur

Capucine Boissonnade, T3E