SOMMAIRE

Éditorial - Actualités (p. 3)

Écho des sections (p. 4 à 7)

Temps forts (p. 8 et 9)

Formation Continue (p. 10)

Jeux - offres d'emploi (p. 11)

Fin d'année 2018 optimiste

Le lycée récupère avant l'hiver un internat rénové sur deux niveaux pour 83 élèves et 2 surveillants. La mise aux normes d'accueil pour les personnes à mobilité réduite est effective. Le vestiaire mer des élèves a aussi été rénové et un vestiaire agent neuf a été créé (travaux livrés en novembre 2018).

Les travaux de pose d'une nouvelle clôture vont être réalisés d'ici début 2019 pour une meilleure sécurisation des bâtiments.

A la rentrée, le canot Reine Mathilde a fait l'objet d'un grand carénage dans la cour du lycée. L'opération a été réalisée en TP d'entretien du navire par les élèves de plusieurs sections. Remis à l'eau en octobre, les TP de conduite du navire dans le port de commerce ont pu reprendre. Le 12 octobre matin, il a été utilisé dans le cadre de l'action "une bouteille à la mer" en partenariat avec la Maison de l'Emploi et de la Formation du Cotentin pour le ramassage de déchets flottants dans le bassin du commerce : une opération de sensibilisation du public à la responsabilité collective et individuelle vis à vis de notre environnement marin.

Un nouveau simulateur pour la formation d'opérateurs du Système Mondial de Détresse et de Sécurité en Mer a été installé dès septembre. Il est opérationnel avec 4 postes / 8 apprenants et remplace celui acquit en 1997.

Le navire de pêche Ma Normandie va reprendre du service après deux ans d'immobilisation pour travaux. La collectivité régionale nous aura octroyé près de 60 000 € pour sa remise en état : cales, positionnement d'un nouveau lest, refonte de la distribution électrique et installation d'équipements neufs pour la conduite du navire en timonerie.

Bonne année 2019 ! Vincent Lequenne directeur du LPMA

Les équipements

Au R+1 (10 filles) : 3 sanitaires (4 douches, 4 WC, 7 lavabos), 4 chambres (1 x 6, 1 x 3, PMR et surveillant).

Au R+2 (73 garçons)  : 3 sanitaires (16 douches, 12 WC, 27 lavabos), 14 chambres (12 x 6, PMR et surveillant).

En 2017, Alexis Colleville, agé de 16 ans, était élève en 1re CGEM option pêche au lycée. Cette année là, Il travailla à bord d'un chalutier qui fit naufrage.

Fort des enseignements reçus au lycée, il su gérer la situation avec courage et sang froid. Il déclencha l'alerte, prépara le radeau de survie et se jeta à la mer pour secourir les membres d'équipage. Le préfet maritime est venu au lycée pour honorer cet acte exemplaire le 24 septembre 2018. Alexis, devant ses proches, les représentants de nos institutions maritimes et les membres de la communauté éducative s'est vu remettre la médaille de sauvetage pour acte de courage et de dévouement. Tout le lycée tient à féliciter Alexis pour son courage. Son comportement lors de ce naufrage est un exemple pour les futurs marins que nous formons.

Isabelle Roblin

En 2016, le LPMA D. Rigolet se dote d'un nouvel outil : la cellule d'accompagnement vers les apprentissages (C2A). Il s'agit d'accompagner nos élèves sujets à troubles spécifiques des apprentissages.

À chaque rentrée, l'équipe enseignante propose à tous les nouveaux élèves de l'établissement quelques tests pour repérer d'éventuelles difficultés en orthographe, en lecture ou en mathématiques. Parfois ces difficultés pointées sont déjà connues de la famille, reconnues comme liées à un trouble diagnostiqué au collège ou en primaire... Mais parfois, c'est au lycée, sur conseil de la C2A, que des mots comme dyslexie, dysorthographie, dysgraphie, dyscalculie, dyspraxie... sont posés par des professionnels (orthophonistes, psychomotriciens...) sur des difficultés tenaces qui ont causé bien des tourments scolaires à certains jeunes.

Vers un lycée inclusif

Mais le repérage du trouble n'est pas une fin en soi, plutôt le début d'un parcours co-construit par le jeune, sa famille et l'équipe éducative. Grâce à un PAP (plan d'accompagnement personnalisé), des aménagements sont proposés à l'élève en fonction de ses besoins propres : des photocopies de cours, des documents avec la police ou la taille de caractères adéquats, un ordinateur en classe face à des difficultés avec l'écriture... L'enjeu est toujours de contourner les empêchements liés au trouble pour favoriser les apprentissages et permettre les progrès dans toutes les matières. La C2A accompagne aussi les familles dans leurs démarches afin d'obtenir des aménagements d'examen : un tiers temps supplémentaire ou un secrétaire lecteur/scripteur.

J. Lecardonnel, L. Letourneur Coordinateurs de la C2A

Quentin Nivelon (1re com.), répond à nos questions :

Quentin, parle-nous de ton voyage en Norvège. Comment y-es-tu allé  ?

Sur le vieux gréement "Fleur de Lampaul" long de 20 mètres. On est parti de Saint-Vaast la Hougue pour aller à Tromsø en Norvège, de fin janvier à début février. Nous voguions vers une activité touristique (ski + voile).
Combien y-avait-il de membres d'équipage ?

On était 5 : le capitaine, son second, 2 matelots, et moi, plus 3 passagers.

Quel a été ton rôle à bord ?

Je faisais le quart. J'aidais aux tâches du bord dont la tenue des voiles.
As-tu apprécié ce stage ?

Inoubliable ! J'ai appris beaucoup sur la voile, la carte et le quart. On a péché du lieu noir et du cabillaud à la canne.
Comment était la côte norvégienne ? As-tu travaillé sur carte ?

Superbe, avec beaucoup de montagnes. J'ai tracé la route et en mer du Nord ça bouge !

Referais-tu ce voyage  ?

Oui, pour y travailler.
Comment as-tu trouvé les norvégiennes ? Et les norvégiens, accueillants ?

Elles étaient charmantes. Les norvégiens sont hyper gentils.

Qui était l'armateur ?

Gilles Auger, patron de Nordet Croisière.

Interviewer : Adrien Gaudin Scripteur : Mathieu Juteau 1re CGEM commerce

Le 7 juin, nous avons fait Cherbourg-Diélette sur le vieux gréement "Croix du Sud" de l'association Voiles Écarlates. Nous étions accompagnés par M. Geismar, notre enseignant et patron, Pascal le bosco , et Yaelle matelot. Avant le départ, nettoyage du bateau et interview pour La Presse de la Manche. Nous avons fait le plein au port de Chantereyne, puis nous avons appelé la vigie du Homet pour demander la météo, déclarer le nombre de passagers, notre destination et notre passe de sortie.

Jusqu'à Urville, nous étions au moteur, ensuite sous voiles à une vitesse fond de 8 nds. Toutes les 30 minutes, il fallait tracer sa route et suivre le cap vers Diélette. À bord  : un malade, un cuistot, et un pêcheur bredouille  !

La traversée de 6 heures, dans le raz Blanchard, l'un des plus dangereux courants d'Europe. Bonne expérience !

Les 1res CGEM Commerce

Bertrand Derennes, président de l'Association Française des Capitaines de Navires, déclare dans "Le Marin" du 17/05/2017 : « les navigants ont du mal à trouver des embarquements sous pavillon français, ce qui n'est pas nouveau, ce qui l'est c'est qu'ils ne sont pas pris sous pavillon étranger du fait de leur faiblesse en Anglais » et il ajoute : « même les élèves-officiers, à la fin de leur stage, ont des difficultés à être pris sous pavillon étranger ».

En deux phrases, ce capitaine au long cours résume la situation des marins français. La profession a évolué, s'est internationalisée ; la France, qui fut jusque dans les années 60 une grande nation maritime, a vu disparaître beaucoup de ses compagnies maritimes. Les navires ont été vendus ou sont partis à la casse. Les compagnies survivantes ont passé nombre de leurs navires sous pavillon étranger, armés par des équipages internationaux : marins philippins, pakistanais, africains ; officiers grecs, ukrainiens, croates, indiens... À bord il n'est pas rare de rencontrer une dizaine de nationalités différentes avec leur langage et leur culture. La langue commune est l'Anglais.

Mais pourquoi l'anglais ?

Aujourd'hui l'Anglais a un statut de langue officielle dans au moins soixante quinze pays, soit pour plus de 2 milliards de personnes. Il a un statut de langue maternelle dans 7 pays, pour plus de 370 millions de personnes, c'est pourquoi l'Organisation Maritime Internationale (OMI) a imposé l'anglais maritime comme langue internationale afin d'uniformiser et de garantir la compréhension des communicationsà bord, de navire à navire, ou de navire à station terrestre..

Qu'est-ce que l'anglais maritime ?

C'est un anglais simplifié fait de phrases uniformisées : les Standard Marine Communication Phrases (SMCP). Ces phrases "SMCP" doivent être employées dans les communications de routine et de crise.

Ces phrases-types s'emploient sans contraction. Exemple : I am sinking et non I'm sinking. Les nombres s'énoncent chiffre par chiffre : le nombre 49 se prononce four-nine. Ainsi, quelle que soit la langue maternelle et donc l'accent du marin qui envoie le message, la phrase reste compréhensible par tous.

Anglais technique aussi !

Afin d'assurer la bonne marche du navire, les marins doivent être capables de déchiffrer les notices et revues techniques des appareils électroniques, du moteur principal, des auxiliaires, des armoires électriques ; ils doivent pouvoir commander à l'avance des pièces de rechanges, du carburant, et cela où qu'ils soient dans le monde.

Même pour les pêcheurs !

Les marins-pêcheurs, surtout en mer de la Manche, croisent une multitude de navires marchands (toutes tailles, toute nationalités), des navires de pêche britanniques, irlandais, belges, hollandais,..., et des navires de plaisances.

De quart en passerelle, le marin doit s'exprimer et interpréter tout message radio : comprendre la manœuvre d'un navire rattrapant, répondre aux messages de détresse ou demandes d'assistance, participer aux recherches d'homme à la mer à côté de navires étrangers. Il devra comprendre les informations écrites (toujours en anglais !) liées à la navigation ou la météo via le récepteur Navtex.

Les futurs marins professionnels doivent considérer l'anglais maritime comme une matière indispensable à l'accomplissement de leur métier...

So a word to the wise ... ! !

Jean-Pierre Geismar Enseignant Pêche Maritime

Pendant les cours d'entretien du navire, plusieurs sections d'EMM et de CGEM se sont relayées pour rénover la Reine Mathilde, une baleinière qui nous sert à faire les cours de navigation pratique dans la rade.

Avec ma classe, on a poncé le gelcoat pendant que d'autres passaient de l'huile de lin sur les boiseries. Nous avons également changé le filtre à huile et vidangé le moteur in-board neuf. Il a fallu également peindre la coque. Les rénovations sont maintenant achevées et nous pouvons de nouveau pratiquer la navigation.Yann Maunoury 1re CGEM Commerce

L'hiver dernier, en seconde, nous avons suivi une formation CBLI (Certificat de Base à la Lutte Contre l'Incendie). D'abord il y a eu la théorie avec un pompier qui nous a expliqué l'équipement, les types de feux, les extincteurs, les lances. Ensuite, il y a eu la pratique dans un camion aménagé.  Celui qui mettait son équipement le plus rapidement avait des points en plus pour son contrôle. Il a fallu éteindre de vrais feux dans le camion sur la base de scénarios comme retrouver une victime inconsciente dans les fumées. Pour finir nous avons utilisé les lances à incendie. Nous devions les dérouler le plus vite possible puis s'en servir en pleine puissance, c'était rigolo !

Soufiane Vaulegeard, Esteban Samin, Antony Delacour (1EMM) et Yann Maunoury (1CGEMC)

M. Hochart, professeur de machine marine et passionné de modélisme, propose chaque mercredi un atelier maquette moteur. Marius Ramat et Corentin Trocheris fabriquent une maquette d'un moteur V8.
Ce moteur est un 8 cylindres, disposition en V que l'on retrouve sur les voitures ou camions. Il s'agit d'un moteur en plastique translucide, très pédagogique, car on peut voir toutes les pièces qui le composent et la façon dont elles fonctionnent.
En tournant la manivelle, le moteur se met en fonctionnement : les pistons passent du PMI (point mort inférieur) au PMS (point mort supérieur).

Nous avons demandé à Marius ce que cet atelier lui apprenait : "cela me permet de voir le fonctionnement de toutes les pièces et surtout de les assembler pour comprendre l'assemblage d'un moteur thermique."

M. Hochart précise que cet atelier est très pédagogique pour aborder la vue en 3 dimensions et la lecture de plan ; réaliser une maquette à cette échelle demande aussi d'être méticuleux et organisé, compétences importantes pour un mécanicien.

Alan Vincent (2CGEM Com) Morgan Clément (CAPM1)

Le 14 novembre, Agnès et Paul MARIE sont venus nous rendre visite lors d'un Café Rencontre. Nous avons été surpris et admiratifs du parcours de ces deux personnes. Agnès est mécanicienne au port sur les bateaux de pêche. Elle a appris son métier sur le bateau de son mari, Paul. Cela n'a pas été facile au début, mais elle s'est accrochée. C'était mal vu d'être une femme sur les bateaux avec un "métier d'homme". Elle a du faire ses preuves, elle est maintenant reconnue. Paul a débuté avec un CAM Pêche obtenu en un an à l'EAM de Cherbourg en 1978. Il a mis 25 ans pour patronner puis acheter son bateau et devenir chef d'entreprise. Ces deux personnes sont pour nous des modèles. Pour moi, Daphné, l'histoire d'Agnès est exemplaire et m'a donné envie de devenir mécanicienne.Daphné Renet (seconde EMM) et Steevy Balayn (seconde CM)

Tout a commencé sur un chalutier cherbourgeois... qui a pêché une raie marquée d'un tag particulier. Les pêcheurs ont amené le tag au lycée afin d'en savoir plus. Les élèves de 1re CGEM option pêche et commerce ont alors mené une enquête, il a fallu identifier la provenance du tag. Il s'agissait d'un tag anglais. Les jeunes ont échangé des mails (en anglais s'il vous plait) avec les scientifiques qui avaient marqué le poisson. De fil en aiguille, l'idée d'un voyage en Angleterre a germé et les jeunes se sont mis en mouvement pour créer leur programme et organiser ce voyage qui a eu lieu en mai 2018 grâce notamment à la participation financière des professionnels.

L'idée était de rencontrer ceux qui avaient marqué le poisson, mais aussi de découvrir Plymouth, une ville voisine de la nôtre !

Les élèves ont passé une demie journée avec les scientifiques du MBA (Marine Biological Association) dont ils ont découvert le travail sur les stocks de poissons en mer de la Manche. Ils ont visité le Mayflower Museum retraçant l'histoire des premiers colons anglais en Amérique et le National Marine Aquarium, un grand aquarium anglais dédié aux espèces marines locales.

Bien entendu, nos jeunes marins se sont promenés sur le port de Plymouth, ont échangé avec les pêcheurs anglais, observé les bateaux et le matériel de pêche. Un beau projet qui a permis aux élèves de rencontrer nos voisins et travailler leur anglais.

Bertrand Cousin enseignant PSE et océano. Isabelle Roblin

Le 26 septembre, Antoine Folliot nous a fait visiter ce chalutier de 74 mètres. Il a fait un stage à son bord l'an dernier.

Des chercheurs d'IFREMER y étudient l'écosystème marin. Ils suivent les migrations et la biologie des espèces commercialisables. Ils étudient les fonds marins grace à des sondeurs : il y a des dunes de sables au fond de la mer.

Les chercheurs embarqués analysent aussi le plancton, les oeufs de poissons, les invertébrés et même les oiseaux ou les mammifères marins qui passent.

Victor Degardin et Benjamin Letellier embarquaient ce jour-là pour leur stage. Théo Louis (CAPM1)
Byron Genin (2nde EMM)

Les scientifiques posent sur certaines espèces de poissons (raie, sole, bar...) un tag qui comporte le nom de l'espèce, un numéro de téléphone pour les contacter. Au cours des stages nous pêchons parfois un poisson bagué.

Régulièrement, les pêcheurs contactent M. Cousin, notre professeur d'océanographie pour lui remettre un tag, donner la position de pêche, sa taille, son poids, et la taille des organes sexuels sur les raies et requins pour déterminer leur maturité sexuelle. Ces données serviront à étudier la migration des espèces et à gérer la pêche des espèces commercialisables en définissant par exemple la taille réglementaire de pêche.Les élèves de première pêche

En octobre 2018, direction Aquacaux, près du Havre, pour chercher 50 petits bars d'environ 5 mois et de 5 cm de long. Depuis deux ans, la section cultures marines du lycée se déplace pour se procurer des bars et des turbots d'élevage.

Nos bars sont nourris à raison d'1/2 gramme de granulé par poisson et par jour. L'aliment est composé de farine de poisson et de céréales. En un mois, les bars prennent 2 à 3 cm. Ils sont pesés : on appelle cela la biométrie. Ils vivent dans une eau à environ 16°C. Dans deux ans ils atteindront la taille commercialisable.
Les 2ndes CM

Tout commence en mai dernier à Oléron : M. Pain nous accueille dans son entreprise pour détroquer les coupelles de naissain (huîtres de quelques mois). Les lames d'une machine frappent les coupelles, décollent de leur support les huîtres qui tombent dans un bac. Puis elles passent dans un cribleur qui permet de les trier par taille. Nous procédons à divers calculs et prévoyons d'en rapporter 40 kg sur les 100 kg détroqués.

Réglementation

Notre naissain restera quelques mois sur les parcs du lycée aquacole de la Rochelle : sur certaines périodes, il est interdit d'en importer et d'en transporter dans notre région afin d'éviter la propagation de maladies. Rentrée de Toussaint : notre naissain est arrivé à la ferme aquacole de Saint-Vaast !Les premières CM

Bravant la pluie, chez Simon et Kate, (mytiliculteurs irlandais) nous avons embarqué sur un semi-rigide et sur une barge pour relever une filière de moules. Dans ce fjord, les moules sont élevées sur filières doubles.

Le captage a lieu sur place : au printemps les cordes poilues sont déposées dans l'eau, en attente du captage. Quand l'eau atteindra 14°C, la reproduction et le captage auront lieu. Après 5 à 6 mois 50 % des jeunes moules sont supprimées.

Depuis la barge, nous avons dégrappé à la main. Les moules dégrappées tombent dans un bac de 500 l qui peut contenir 330 kg de moules. Ensuite nous avons emmené les moules à l'atelier. Nos moules ont suivi la chaîne de conditionnement : lavage, criblage, débyssussage (retirer le byssus), mise en sac.

Ensuite Kate nous a préparé deux marmites de leurs délicieuses moules aux petits oignons : le taux de remplissage était exceptionnel !

Alexia Pinabel
Romarik Liebus-Messi,
Thomas Letourenelle,
Jerôme Beaumont

(1re CM)

Nous sommes partis de Cherbourg le 22/09 pour l'Irlande. Arrivés dimanche après-midi nous avons pris la direction de notre auberge à Letterfrack dans le Connemara  ; en passant par un très bon fast food "Papa Jones". Le lendemain matin visite de l'élevage de saumon Marine Harvest : sur les cages, le nourrissage est impressionnant  !!! Tuesday visite d'une entreprise mytilicole située à Leenane. Wednesday visite de l'entreprise ostréicole " DK Oysters " et dégustations. Thursday nous avons découvert l'élevage d'ormeaux sous serre. Mme O'brien cultive aussi des algues. Ensuite nous sommes partis pour Dublin vers l'auberge Abigails Hostel , nous avons mangé au Thunder Road Café, très original. Friday visite libre de Dublin toute la matinée, nous avons particulièrement apprécié le climat, le bâtiment Guiness et les très jolies Irlandaises.

Thomas Letournelle
Romarik Liebus-Messi (1re CM)

Le 11 septembre dernier, les représentants du CRPMEM (Comité Régional des Pêches Maritimes et des Élevages Marins), les professionnels, et les lycéens ont assisté à des simulations de chute à la mer dans le port de Cherbourg. Il s'agissait d'une démonstration des dispositifs de récupération d'un homme à la mer  : flottaison, localisation et remontée à bord du navire. Deux navires de pêche locaux ont été mis à disposition : le caseyeur-fileyeur "Le Téméraire" et le tout nouveau chalutier hauturier "Maribélise".

Témoignage

Bastien Melain, élève de 1re pêche s'est porté volontaire  : « J'ai testé un VFI SOLAS 250 Newton. Malgré les bottes et le ciré, je flottais. Je me suis retourné automatiquement grace au VFI, j'ai dû mettre la capuche du VFI pour me protéger des embruns, nager jusqu'à la bouée Silzig® lancée depuis le bateau pour être enfin hissé à bord. Ce n'est pas comparable à un naufrage : il n'y avait pas de houle et je savais que j'allais être récupéré facilement, mais ça fait réfléchir et c'est bien de s'entraîner. »

Isabelle Roblin et Bastien Melain (1re CGEM Pêche)

Ce projet de voyage a été organisé pour permettre aux élèves la découverte de la montagne (seulement un tiers des élèves étaient déjà partis à la montagne), de pratiquer le ski de descente et surtout de créer une cohésion entre les élèves des différentes options.

Et c’est sur un rythme soutenu, mais toujours dans la bonne humeur, que se sont enchaînés, du premier au dernier jour, les cours de ski avec des moniteurs qualifiés ainsi que des séances de ski libre, permettant aux élèves de se perfectionner. Et c’est ainsi que, après les phrases du type « le ski c’est nul », « j’y arriverai jamais » du premier jour, on a pu entendre « waouh c’est trop génial !!! » en fin de séjour !

Les conditions météorologiques étaient excellentes et ont permis aux élèves de découvrir et d’admirer les paysages pyrénéens sous un soleil radieux.

Les élèves, à l’unanimité, ont apprécié ce voyage et sont prêts à repartir. Camille Binninger enseignante Maths/Sciences

Le jeudi 8 novembre, l'équipe de Claude Labarre, nouvelle cheffe de cuisine du lycée, a mis les petits plats dans les grands pour faire frissonner les élèves !

Entrée, plat et dessert ont été pensés pour Halloween : tomates et oeufs araignées (en olive !), spaghettis de l'horreur, blanc manger façon oeil ou encore petits cupcakes monstrueusement délicieux !

Le tout dans un décor époustouflant !

Le 20 juin, M. Mouawad, professeur de mathématique du LPMA a remis les prix aux élèves de 2de CGEM lauréats du concours mathématiques KANGOUROU. Tous les élèves de seconde du lycée ont participé. Sur 3000 élèves en France, plusieurs élèves du lycée se sont placés dans le premier tiers. Bravo à Jérôme Beaumont, arrivé 26e national et 1er du lycée !

Chaque mardi soir et jeudi midi, Caroline Napoly, assistante d'éducation et animatrice de Taï-Chi propose un atelier d'initiation pour les jeunes et les adultes du lycée. Le Taï-Chi est un art martial chinois ancestral, autrefois technique de combat, il est aujourd'hui utilisé comme technique de relaxation pour le bien être du corps et de l'esprit. Il s'agit d'apprendre un enchaînement de mouvements au ralenti. Cette méditation active permet de retrouver calme et sérénité. Une dizaine d'élèves et certains personnels suivent ce cours au gré de leur envie.

Mettant à profit le talent de Rémi Henryon, Alexandre Gillain et ses complices ont pris l'initiative de créer des sweats avec un logo créé pour l'occasion par Rémi !

Une belle initiative qui a ravi tous les élèves qui peuvent désormais arborer fièrement les couleurs de leur établissement !

Bravo !

Amandine Lecapitaine, infirmière du Service de Santé des Gens de Mer (SSGM), et Laurent Collard, assistant social du Service Social Maritime (SSM), sont à l'écoute de nos lycéens. Ils sont formés pour conseiller et informer sur les thématiques de l’addiction, la sexualité, le bien-être, et les conflits familiaux. Leurs interventions sont confidentielles et abordent sans tabous les sujets qui préoccupent nos élèves.

Madame Lecapitaine tiendra permanence au lycée 1 à 2 j. par mois. En janvier 2019, un calendrier de ses disponibilités sera consultable au lycée. Elle peut aussi se rendre disponible sur rendez-vous.

Monsieur Collard peut recevoir à son bureau ou au lycée sur rendez-vous.

Mercredi 17 octobre, M. Geismar, professeur de conduite du navire, patron de la vedette SNSM Cap Levi II, nous a fait visiter la station SNSM de Fermanville qui a pour mission de secourir personnes et bateaux. La station a une vedette en alu de 9 m  ; son mode de propulsion  : deux moteurs hors bord de 135cv. Elle peut donner jusqu'à 25 nds, mais est limitée à 20 milles des cotes. Chaque année le Cap Lévi II effectue une vingtaine de sauvetages. Nous avons visité le vestiaire, il y a toute sortes de tenues : des combinaisons de survie Rigolet, des vestes de quart, des combinaisons de plongée. En cas d'alerte, l'équipage doit être prêt en 15 minutes !Alan Vincent (2CGEM Com)
Morgan Clément (CAPM1)

Une nouvelle session de formation au Certificat Matelot Pont (CMP) a commencé ce 22 octobre. Il s'agit de la 4e session proposée par le LPMA Daniel Rigolet en 2018. Cette fois-ci elle se déroule à Cherbourg (d'autres sessions ont été réalisées à Granville ou Trouville).

Cette formation de 310 heures comprend quatre modules. Ils permettent aux stagiaires de connaître l'environnement maritime et notamment la navigation, la manutention, le matelotage, la sécurité, le vocabulaire normalisé utilisé à bord, les principes d'entretien d'un navire, et la réglementation qui les concernera.

A la fin de la formation, les stagiaires pourront obtenir le titre de matelot pont ainsi que le certificat de formation de base à la sécurité (CFBS).

Ces certificats sont obligatoires pour embarquer sur des navires professionnels (commerce, pêche et plaisance professionnelle).

Neuf stagiaires très motivés suivent cette session, avec chacun des projets bien définis allant de l'évolution professionnelle au changement de vie, en passant par l'envie d'armer à terme son propre navire de transport à voile ou de pêche.

Après 12 mois de navigation validés en tant que matelot, certains reviendront sur les bancs de l'école pour se former au Capitaine 200. Ils pourront continuer à évoluer en formation continue.

D'autres gagneront en expérience de terrain, et pourront après quelques mois demander le Certificat de matelot spécialisé au quart passerelle, puis celui de marin qualifié pont...

Première impression de nouvelle formatrice  :« J'apprécie beaucoup enseigner aux adultes, transmettre mes savoirs professionnels, toutes les compétences et expériences professionnelles acquises lors de mes navigations sur des navires en pêche ou lors d'expéditions maritimes scientifiques. Après une première partie de carrière comme officier polyvalent (pont et machine), cette première session comme formatrice est très concluante. » Aline Lelaidier Formatrice théorie du navire & navigation

Aujourd'hui la filière des métiers de la poissonnerie est porteuse d'emplois. Le lycée professionnel maritime et aquacole Daniel Rigolet propose la formation de Certificat de Qualification Professionnelle Vendeur Préparateur en Produits de la Mer pour adultes, elle est ouverte à tout public y compris demandeurs d'emploi.

Le lieu de formation se situe dans la halle à marées de Cherbourg, centre névralgique de l'activité de pêche maritime (débarque, relationnel avec les pêcheurs et le personnel de la criée, les poissonniers locaux).

Monsieur Franck Marie, formateur, est un véritable puit de science tant pour la transmission du savoir théorique que pour la pratique.

Venez vous former !!! Des places restent à pourvoir sur la session de 2019 se déroulant du 04 février au 24 mai .

Eva Guastucci Responsable Formation Continue

Le nouveau simulateur acheté par la Région Normandie (73 830 €) a pris place dans une salle aménagée par le chef de travaux et les agents d'entretien du lycée. Ce travail d'équipe garantit les meilleures conditions d'utilisation en travaux pratiques pour 8 apprenants (4 cabines simulant chacune un navire). Créant des situations proches du réel pour former aux certificats restreint ou général d'opérateur,. les différentes propagations du matériel radio sont prises en compte pour le CGO. La durée des TP : CRO=10,5h (8 seq/an) et CGO=35h (4 seq/an).Thierry Osmont Formateur SMDSM

La formation de Mécanicien 250kW a plusieurs objectifs. Comprendre le fonctionnement et assurer conduite et maintenances (préventive et corrective) de l'ensemble des équipements mécaniques de la machine propulsive de moins de 250kW. Mais aussi conduite et dépannage des installations électriques et de certains équipements auxiliaires (éclairages, pompes, etc...). Elle permet de connaître et appréhender les dangers de l'électricité à bord des navires de commerce, de pêche et de plaisance. Elle comprend 2 modules : "machines marines" (M1-1 de 72h) et "électricité" (M2-1 de 33h). Chaque session comprend 8 à 12 stagiaires d'horizons différents et parfois étrangers au domaine maritime. Cette certification permet ensuite d'évoluer en formation de Mécanicien 750kW. Elle complète le CMP pour devenir matelot mécanicien et est nécessaire pour valider le Capitaine 200. Alain Dixneuf Formateur méca. & élec.

Jeu n° 1 - Mots mêlés - dans le tableau ci-dessus retrouvez  :

BAR / COQUILLE

DORADE / ESPADON

GODE / GRONDIN

HA / LIEU

LOTTE / MERLAN

MORUE / MULET

PALOURDE / PLIE

POISSON / SAUMON

SPRAT / THON

Jeu n° 2 - Devinette :

Comment nomme t-on les petits os dans la tête d'un poisson qui permettent de déterminer leur âge ?

Envoyez vos réponses au lycée avant le 30/01/19, le gagnant tiré au sort gagnera une bourriche d'huîtres du lycée.

• L'art du ramendage

• Les coulisses du tournage d'une série fantastique au lycée

• Les péqueux mettent le cap sur la Bretagne

• L'histoire de l'huître normande

• Portraits d'anciens élèves

• Les élèves au travail sur "Ma Normandie"

• Récits de stage

• Nouvel internat, nouvelle vie pour les élèves

EFVNET

Grossiste poissons tropicaux (78)

Recherche 1 technicien de serre. Missions : acclimatation, maintenance des poissons, préparation des commandes (pêche et emballage). Passion pour l'aquariophilie et capacité à travailler en équipe indispensable. Envoyer CV + lettre de motivation à :

direction@efvnet.net

Pisciculture truites arc-en-ciel (29) Recherche 1 technicien aquacole, débutant accepté si volontaire et passionné. CDI à pourvoir rapidement, possibilité de logement sur place.

Envoyer CV + lettre de motivation à :

recrutement.steb@gmail.com (tél : 06.27.49.57.37)

Pisciculture de Casteljaloux (47)

Recherche un "second de site" pour une écloserie - production d’œufs embryonnés de truites. Suivi logistique et commercial, encadrement et gestion d'équipe.

Recherche plusieurs techniciens pour l'élevage du cheptel de reproducteurs et pour l'expédition des œufs. Envoyer CV + lettre de motivation à :

recrutement.jvieville@aqualande.com

Agro campus (35)

Recherche 1 technicien en algoculture pour une plate-forme expérimentale en aquaculture marine au sein de l'université de Rennes. Envoyer CV + lettre de motivation à :

florence.gayraud@agrocampus-ouest.fr

Groupement d'Employeurs de la Côte des Havres (50)

Recherche 50 personnes pour du conditionnement, de l'emballage d' huîtres, du lundi 17 au vendredi 28 Décembre 2018. Secteur Gouville sur Mer , Blainville sur Mer, Agon-Coutainville.

Contact : 02.33.47.65.52

L'établissement ouvrira ses portes le samedi 16 mars 2019 de 9h00 à 12h00 et de 13h30 à 17h00.

Nous serons heureux de vous accueillir et de vous faire découvrir l'établissement.

Dans le cadre de cette journée, la ferme aquacole située à Saint Vaast La Hougue dans la zone Conchylimer sera également ouverte au public.

Les visites seront possibles de 10 h 00 à 15 h 00, soit 5 séquences d'une heure environ.

Merci de réserver en ligne, car le nombre de visiteurs par séquence est limité :

http://www.lpma-daniel-rigolet.fr/journée-portes-ouvertes