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N° 4 - Janvier 2020 | www.lpma-daniel-rigolet.fr |
SOMMAIRE
p. 3 :
Editorial - Courrier d'un lecteur
p. 4 :
La filière mareyage à l'honneur
p. 5 à 8 :
Echo des sections :
Quelle vie après le bac pro ?
p. 9 à 10 :
Temps Forts
p. 11 :
Jeux - Offres d'emploi

Daniel Rigolet prend la plume pour le P'tit Rigolet
Daniel Rigolet a accepté de donner son nom au lycée en 2012. Marin au commerce, des années 50 aux années 70, il fut directeur de notre établissement de 1973 à 1976. Il a inventé une combinaison de survie et lutté pour la rendre obligatoire à bord des navires français. Il a fait don des revenus de son invention pour l'achat du canot de sauvetage de Goury. Lecteur assidu et parrain de ce journal, il nous fait l'honneur de correspondre avec nous.
Cher "Petit Rigolet", un immense merci pour l'envoi du journal. C'est tellement délicat vis à vis du vieux Monsieur que je deviens un peu plus chaque jour, alors que toute vie active se réduit en peau de chagrin, lorsque l'on a dépassé les 89 ans !
Un grand bravo à l'équipe enseignante pour l'ouverture à la vie assurée à vos élèves.
En tant que futurs gens de mer, il est très important que vos jeunes apprennent la solidarité, même si ce n'est pas à la mode. Jamais jusqu'à ce jour on avait menacé de prison une capitaine de navire ayant sauvé des naufragés !!!
Comment des humains peuvent-ils se conduire en bêtes sauvages ?
Ma femme et moi vous souhaitons de très heureuses fêtes.
Avec notre très respectueuse amitié et notre gratitude.
Daniel Rigolet.
Du nouveau à la ferme aquacole
La ferme aquacole du lycée est située au coeur de la Zone Conchylimer à Saint Vaast la Hougue. Elle accueille les élèves de Bac Pro Cultures Marines 3 jours par semaine. Datant de 2002, certaines des installations techniques méritaient d'être rénovées, c'est chose faite pour cette rentrée.
La Région Normandie a pris en charge la réfection du circuit fermé pour l'élevage des bars et des turbots ainsi que le système de chauffage du batiment. Les bassins de purification des huîtres ont été restaurés et sécurisés.
La Région a également acheté un tracteur neuf. Cela permet aux professeurs et leurs élèves de mener les travaux ostréicoles sur le parc dans les meilleures conditions.
Avec 120 000 euros d'investissements, la ferme aquacole est opérationnelle !
Isabelle Roblin, technicienne de la ferme
Esteban, un jeune qui s'engage pour le sauvetage en mer
Tout comme Daniel Rigolet, Esteban Samin, actuellement en terminale méca et citoyen de Courseulles/Mer, s'engage pour secourir les marins en détresse. J'ai voulu en savoir plus sur son engagement.
Daphné : "Depuis quand fais-tu partie de la SNSM ?"
Esteban : "Je voulais le faire à 16 ans, mais j'habitais trop loin. Il faut être à 1/4 d'heure de la station pour être intégré comme sauveteur. J'ai déménagé, c'est devenu possible. Cet été, j'ai intégré la station SNSM de Courseulles Sur Mer."
Daphné : "Comment ça se passe ?"
Esteban : "Je vais faire des formations. Pour l'instant, je suis sauveteur en formation. J'embarque avec la SNSM pour les exercices. Parfois on part en vedette, quelqu'un crie "homme à la mer" et on doit récupérer une bouée. On fait des exercices de communication avec le CROSS. Je préfère quand on prend le semi-rigide !"
Daphné : "Pourquoi veux-tu rejoindre la SNSM ?"
Esteban : "Pour être à la mer, pour secourir et il y a aussi l'adrénaline. En cas d'alerte, il faut faire très vite."
Merci Esteban, je trouve que tu es volontaire pour vivre ta passion. Merci pour ce que tu fais pour les marins en détresse !
Daphné Renet. 1re EMM
Éditorial
Le devenir professionnel de nos élèves en question.
L'équipe de rédaction du journal composée de 12 élèves s'est réunie le 20 septembre 2019 en présence de Hubert Lemmonier, notre journaliste conseil. Pour ce 4e numéro du P'tit Rigolet il a été proposé de réunir des articles éclairants sur la vie des élèves après leurs études au lycée maritime de Cherbourg.
La sécurité de tous en mer.
En réponse à l'envoi d'un exemplaire du précédent numéro du journal, notre parrain, Daniel Rigolet nous a adressé un courrier. Nous le publions dans cette page accompagné d'une interview d'Esteban Samin, élève engagé comme bénévole auprès de la SNSM, pour mettre en relief l'implication nécessaire pour assurer la sécurité des personnes en mer. Cet engagement est une première nature pour tout marin qui se respecte ! Notre univers est en celà empreint d'un fort principe de Solidarité.
Nous abordons aussi l'actualité de nos équipements pédagogiques, avec du neuf pour la ferme aquacole et l'aboutissement d'un très (ou trop pour certains) long radoub de notre navire de pêche école "Ma Normandie". Nous avons, cette année encore, pu bénéficier d'un investissement important de la part de notre collectivité régionale.
Notre service de formation continue a monté en partenariat avec l'entreprise de mareyage Manche Marée et la société d'interim Start People une formation pratique d'employé de marée pour conforter le projet de 8 demandeurs d'emploi dans un secteur d'activité en tension. Au regard du résultat, nous reconduirons ce type de formation en septembre l'an prochain.
Bonne année 2020 ! Vincent Lequenne, directeur
La Filière Mareyage à l'honneur
Les futurs employés de marée sur le marché du travail.
Les professionnels du mareyage sont en demande de personnels formés. La demande est forte sur le bassin du Cotentin. Les départs en retraite et le surcroît d'activité augmentent considérablement le recrutement.
Alors l'alchimie a opéré !!!
Le lycée professionnel maritime et aquacole Daniel Rigolet a mis en place une formation en partenariat avec une agence d'intérim locale et un acteur de la profession, l'entreprise "Manche marée" basée aux Flamands à Tourlaville.
Ce cursus comprend 140 heures en centre de formation et 70 heures en entreprise avec un programme de formation adapté aux attentes des professionnels.
Notre atelier situé dans la halle à marée de Cherbourg est idéalement placé. Il offre un plateau technique et relie les futurs salariés à leurs partenaires du secteur du mareyage et de la pêche.
Huit stagiaires ont participé à cette aventure.
La pratique est au coeur de cette formation.
L'implication de l'entreprise "Manche marée" en fut l'épicentre. Son directeur ainsi que le responsable de production ont participé de façon opérationnelle significative auprès des stagiaires.
Le succès, la réussite et l'insertion professionnelle sont à la clé !!!
Cinq de nos stagiaires ont obtenu un emploi à l'issue de la formation. Chacun occupe un poste dans l'entreprise partenaire, et par la prise de responsabilité pourra à moyen ou long terme avoir une ascension sociale au sein de "Manche marée".
Le lycée maritime et aquacole ainsi que ses partenaires rééditeront ce type d'événement répondant totalement aux besoins de main d'oeuvre formée dans ce domaine d'activité.
Travailler ensemble sur notre territoire permet d'établir un réseau et d'offrir aux chefs d'entreprises basés sur le Cotentin un vivier de futurs salariés formés selon leurs souhaits garantissant leur gestion prévisionnelle de l'emploi et des compétences.
Eva Guastucci
Responsable du Service de Formation Continue
Connaissez vous les ports de Cherbourg ?
Entretien avec le commandant de la capitainerie du port (avec vue sur la rade).
Mercredi 20 novembre nous avons eu la chance de rencontrer M. Montagne. Il nous a expliqué comment fonctionnent les ports de Cherbourg (le port militaire et le port civil : port de pêche, port de plaisance et port de commerce). La capitainerie est chargé d'organiser l'entrée et la sortie des navires (excepté le port militaire).
Le port civil appartient au syndicat mixte "Ports de Normandie". L'exploitation du port de pêche est gérée par le centre de marées et celle du port de plaisance par le bureau du port de plaisance. La capitainerie gère les plannings d'escales des paquebots, des ferrys et des cargos. Il y a 2 capitaines et 7 lieutenants qui répondent aux appels et accueillent les navires 24h/24h, 365 jours par an. La capitainerie représente l'état et assure la police du plan d'eau, elle recueille et diffuse l'information nautique et assure des missions de police.
Le fonctionnement du port de commerce
La capitainerie organise le planning des escales et programme les remorqueurs et pilotines si besoin. Avec 12 mètres de profondeur, le quai de France accueille 40 paquebots par an. 150 000 croisiéristes débarquent dans la salle des pas perdus de la Cité de la Mer. Chaque année, une dizaine de paquebots (venant des îles anglo-normandes) y trouvent refuge à cause de la météo ou d' avaries. Il y a trois postes d'accueil pour les car-ferrys en provenance d'Angleterre ou d'Irlande. Dans le terminal transmanche 650 000 passagers transitent chaque année. Avec le "brexit" cette zone devra être réaménagée. Sur le quai des Flamands il y a trois zones d'activité : une pour les énergies marines renouvelables en cours de développement, une pour les transports de marchandises sensibles et une pour les transports plus classiques (colis lourds).
Avantages et inconvénients du port de Cherbourg
Le port de Cherbourg n'a pas d'inter-land : c'est à dire qu'il est difficile de transporter des marchandises depuis Cherbourg vers les grands centres. C'est pourquoi il y a peu de marchandises qui arrivent à Cherbourg (en dehors du trafic des ferrys). Par contre le port est proche du rail de la Manche ce qui permet en partant du port de retrouver les grandes routes de navigation. Il est profond et facillement accessible par tous temps et toutes marées. C'est donc un port refuge important pour l'accueil des navires en difficulté.
Alexandre Roupsard et
Alan Vincent, 1re CGEM COM
"Café rencontre" avec M. Zunquin
Le 25 septembre M.Zunquin, bosco sur porte-conteneurs à la CMA CGM est venu nous présenter son parcours. Il a passé son diplôme maritime à Paimpol. N'aimant pas trop l'école, il a embarqué très tôt pour apprendre "sur le tas". Il a passé 23 ans à la Brittany Ferries où au fil des années il a pris plus de responsabilités. En 2013, il a changé d'entreprise. Maintenant, comme maître d'équipage, il dirige une équipe de 8 matelots de pont, tous philippins. Évidemment, à bord on parle anglais ! Dernièrement il a participé au neuvage du Fort Saint Charles en Chine. Pour finir il nous a parlé de son prochain voyage de 80 jours sur la ligne Antilles à bord du Fort Saint Charles. J'ai apprécié l'intervention de M.Zunquin. Il a conforté mon choix de travailler sur les portes-conteneurs. La difficulté, c'est la priorité à l'embauche des philippins.
Alan Vincent, 1re Com
Ma vie après le Bac Pro
Depuis le collège, je veux être marin , voyager à travers le monde sur de gros navires. Mon stage de seconde dans la compagnie Penn Ar Bed de Brest a conforté mon idée. Actuellement en première "commerce", je réflechis à mon avenir.
J'ai contacté deux anciens du lycée reçus au bac pro CGEM commerce. Rémi Henryon a intégré l'école supérieure de navigation d'Anvers pour devenir officier. Cette école est accessible avec le bac mais vous n'êtes pas certain de valider tous les diplômes et l'école coûte cher. En France il y a l'ENSM (Ecole Nationale Supérieure Maritime), l'accès se fait sur concours. Une remise à niveau est nécessaire en venant de bac pro. Antoine Gobert, est parti au Havre faire une prépa OCQPI (Officier Chef de Quart Passerelle International) à l'ENSM. Son niveau d'anglais était trop faible. Il a travaillé chez Manche îles Express et va partir quelques mois au Royaume Uni pour pratiquer l'anglais.. Son projet : le BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin. Et puis il y a eu le Café Rencontre avec M. Zunquin : avec un diplôme basique il est parvenu à faire une belle carrière... Je me pose encore beaucoup de questions, mais une chose est sûre, je naviguerai sur des porte-conteneurs.Alan Vincent, 1re CGEM Com
Ma Normandie, notre navire école
Construit en 1979 au chantier Cygnus Marine Ltd de Penryn, au Royaume Uni, importé à Cherbourg en 1983, Ma Normandie est un chalutier fileyeur-caseyeur de 10.70 m de long à la flottaison.
En 1995, propriété des Comités des pêches (à 50 % CRPMEM de Basse Normandie et 50 % CLP de Fécamp) il est cédé gratuitement à notre établissement comme navire de pêche école. Nous y formons les apprenants à la manoeuvre portuaire ou de pêche devant la rade, et à l'entretien du navire. Outil pédagogique indispensable, mais âgé, il a nécessité un arrêt technique de grande envergure. Il va reprendre la mer bientôt !
"J'aimerais revoir Ma Normandie"
Depuis 2017, notre navire école ne navigue plus.
M. Saint, chef de travaux du lycée, a mis en oeuvre la réfection de Ma Normandie au fur et à mesure de la découverte de déficiences.
Fin 2016, les vannes de coques changées, la visite de sécurité n'a pas renouvelé le permis de navigation, car le lest et différentes parties du navire étaient en mauvais état. Les élèves, leurs professeurs et M. Saint ont gratté l'intérieur de la coque dans la cale arrière, puis la société ARIES y a posé des caissons, et avec plusieurs mois de retard posé le lest. La cale avant a été rénovée par nos propres moyens.
Lors d'une nouvelle visite, la stabilité contrôlée, l'inspecteur a noté des défauts d'étanchéité des cloisons sous pont. M. Saint et les enseignants de mécanique ont alors du déposer l'arbre d'hélice et ils se sont aperçu que le joint du tube d'étambot était à changer. L'étanchéité des cloisons reprise, l'entreprise Mécanique Marine a remonté et ligné l'arbre d'hélice. Pendant cette période, l'ensemble des équipements électroniques de la passerelle a été changé et l'installation électrique révisée par l'entreprise MCIM. Avant de reprendre la mer, le moteur arrêté depuis longtemps doit être vidangé, sa culbuterie et sa réfrigération contrôlées. Les élèves travaillent au carénage (antifouling et anodes) avec M. Duval, professeur responsable du navire. Pour M. Saint, le navire devrait de nouveau naviguer en 2020.
V. Lequenne et élèves en pêche
Les étapes pour devenir armateur
En résumé :
1- Réfléchir au projet : type de pêche, taille de navire... Voir les licences à demander. Faire attention aux périodes de pêche. Rencontrer le comité des pêches.
2 - Faire une déclaration de projet au Comité des pêche régional.
3- Attendre d'obtenir une licence (cela peut prendre des années).
4- Trouver un navire et vérifier ses antériorités de pêche (droits et quotas).
5- Contacter les services de la DIRM et la DDTM (sécurité et décision d'effectif).
6- Contacter un centre de gestion spécialisé dans le secteur pour le budget prévisionnel.
7- Obtenir un prêt en banque pour acheter le bateau.
Comment devenir patron pêcheur ?
Catherine Paul du CRPMN* nous a tout expliqué
Le CRPM est une instance gérée par les professionnels qui organise la pêche des espèces soumises à licence. Le comité réglemente les licences, le nombre de navires, les quotas et temps de pêches. Catherine Paul nous a expliqué les démarches à suivre pour un jeune qui voudrait devenir armateur. En Normandie il y a 1600 marins pêcheurs pour 600 bateaux. Lorsque le pêcheur souhaite cibler une espèce soumise à licence, il doit acquérir la licence attribuée par zone et par espèce. Lorsque le contingent (nombre de navires autorisés) n'est pas atteint ou que des licences se libèrent, le comité classe les demandes selon des critères afin de déterminer qui les obtiendra. Actuellement presque tous les contingents sont atteints. Pour la coquille en Baie de Seine, il y a 80 demandes en attente. Pour obtenir les licences dont le prix varie entre 250 à 1200 €/ an suivant les espèces, il faut faire une déclaration de projet au comité. Pour ce faire, il faut avoir 18 ans et avoir validé le capitaine 200, et plus on a navigué, plus on a de points. Une fois la licence obtenue, il faut s'occuper du bateau. On doit s'assurer qu'il respecte les critères propre à chaque gisement. Il faut aussi contacter la DDTM et la DIRM pour savoir s'il respecte bien les normes de sécurité et connaitre les droits de pêches du navire. Une fois la licence obtenue, il y a un délai de 12 mois pour acheter le navire. Pour mener un projet d'installation à bien il faut prendre son temps, bien réfléchir, contacter les bonnes personnes et avoir de l'expérience en tant que patron.
*CRPMN : Comité Régional des Pêches Maritimes de Normandie
Morgan Clément et Théo Louis, CAPM2
Le Lycée forme des passionnés aux métiers de l'aquaculture
Après le collège, que vous souhaitiez devenir, aquariologiste, pisciculteur, ostréiculteur ou mytiliculteur,... le Lycée Maritime vous propose le Bac Professionnel de Cultures Marines. Ce Bac Pro, en formation classique ou par apprentissage dispose de 12 places en seconde. Il permet d'acquérir la capacité professionnelle pour s'installer sur le Domaine Public Maritime. L'enseignement pratique est dispensé à la ferme pédagogique de St Vaast la Hougue. II est complété de périodes en entreprise (22 semaines). Ce parcours ouvre vers différentes carrières : conchyliculture, écloserie, pisciculture, aquariologie, commercialisation des produits de la mer. Le taux d'activité après le bac est de 100 %. Avec de l'expérience, , le jeune peut devenir chef d'exploitation. Une poursuite des études est aussi envisageable avec :
- Le BTSA Aquaculture / - Le BTS Maritime PGEM (Pêche et Gestion de l'Environnement Marin) / - Autres BTS (Commercialisation des produits de la mer).
JY Martin, C. Mahé, Y. Robert
La Cité de la Mer et plus encore...
Pour finir l'année en beauté, nos professeurs nous ont emmenés à la Cité de la Mer le 27 juin. On a commencé par la visite habituelle : le sous-marin, le Titanic et bien sur l’aquarium et la nouvelle expo sur la plongée. Nous avons adoré la partie aquario, particulèrement les bacs spécifiques. On y observe mieux les espèces.
M. Laurent, le chef des techniciens aquario nous a montré la filtration des bacs. C’est dans une immense salle pleine de tuyaux, il y a trois circuits fermés. On a visité la salle de quarantaine où ils élèvent de la nourriture vivante (artemias, rotifères, copépodes). C'est là que sont gardés les animaux qui arrivent. On a vu un poulpe, un homard de 42 ans, des limules ou encore une murène.
M. Laurent nous a expliqué son métier, c'était passionnant. Cette visite nous a donné des envies de stage.
B. Dubuis et N. Travers, 1re CM
Benjamin Richard, technicien aquacole
Benjamin a passé son bac Cultures Marines en 2003. Il est ensuite parti faire un BTS "Productions Aquacoles" à Bayonne.
De retour dans le Cotentin, il a navigué quelques années à la petite pêche entre Omonville et Barfleur. Après un passage dans une usine de filetage, Benjamin a travaillé 4 ans comme ouvrier aquacole dans une pisciculture d'eau douce à Gonneville. Il a alors pratiqué la reproduction et l'élevage des truites.
Il travaille maintenant chez Saumon de France en rade de Cherbourg. L'arrivée des smolts, le nourrissage, la surveillance du cheptel et l'abatage sont désormais les tâches de son métier de pisciculteur.
Juliette Groult valorise la pêche
Après avoir obtenu son bac Cultures Marines en 2012, Juliette a intégré l’entreprise familiale qui pratique la pêche du bulot. « Nous avons alors commencé à développer la partie commerciale : sur les marchés du Calvados, dans notre magasin de vente directe à Pirou, avec un distributeur automatique de fruits de mer à Barneville-Carteret ». L'entreprise expédie à des mareyeurs, à des supermarchés, poissonneries ou restaurants. Le but étant de valoriser le bulot qui vient d’obtenir le label IGP*
*IGP : Indication Géographique Protégée
Romain Verneuil, ostréiculteur
Romain a obtenu son bac Cultures Marines au lycée, en 2005. Il a tout de suite intégré l'entreprise familiale à Gouville/Mer. L'entreprise produit alors 60 t. d’huîtres vendues en vrac. En 2006, il présente ses huîtres au salon de l'agriculture et obtient la médaille d'or ! Il va également acquérir 2 ha. de concessions à Veules les Roses (76). En 2012, la nouvelle société "SCEA Huîtres Verneuil" achète la société "Viking marée" pour développer le conditionnement et l'expédition vers le Calvados. En 2014, la société inaugure un nouveau bâtiment à Gouville/Mer. Parallèlement de nouvelles concessions viennent augmenter la production.
Une tournée se met en place sur Paris. Aujourd'hui la SCEA produit 300 t. d’huîtres commercialisées pour deux tiers à des poissonneries et restaurants. Elle emploie 14 personnes. Un développement tourné vers la qualité et la valorisation du produit.
" Les formations que j’ai suivies au lycée maritime m’ont permis d’obtenir la capacité professionnelle et ainsi de pouvoir acquérir des concessions sur le DPM*, mais aussi d’acquérir des connaissances dans plusieurs domaines : la gestion, la biologie, la production, le commerce… qui m’ont permis de mener à bien tous les projets que j’ai entrepris jusqu’à aujourd’hui." Nous confie Romain.
* DPM : Domaine Public Maritime.
I. Roblin
Marius apprend le métier
En stage sur le navire JifXplorer, chez Jifmar Offshore Services, je travaille sur la Base Navale de l'Adour près de Bayonne. Notre activité s'étend des travaux et services maritimes, de l'offshore pétrolier ou para-pétrolier, aux réseaux de télécommunication sous-marins. A bord, je m'occupe de la maintenance et de la conduite machine. Mon projet est d'entrer dans la Marine Nationale comme mécanicien dieseliste. Ce stage va donc m'apporter des compétences en mécanique et en électrotechnique. Marius Ramat, Tle EMM
Mon stage sur un 3 mâts barque
J'ai fait mon stage à bord du Français (voir p 7). J'ai embarqué à Cherbourg pour 25 jours de navigation. A bord j'ai manié les voiles. Je démarrais le moteur de propulsion de 500 ch et les groupes électrogènes. J'ai passé 10 jours au Havre, pour le départ de la transat Jacques Vabre. On est allé à St Malo pour la maintenance, 26 heures de navigation ! Ce stage était très enrichissant, j'ai découvert un autre domaine.
Anthony Delacour, Tle EMM
Mathieu en direct de la salle des machines
Je suis en stage sur un remorqueur, le VDC Mammut, de la société JIFMAR basée à Aix en Provence. On travaille sur un chantier de travaux publics : l'agrandissement du port de Calais. Nous effectuons des déplacements de barges pour transporter du matériel. A bord, je m'occupe de l'appoint d'huile, du transfert de gasoil et du démarrage moteur.
Après le bac, je souhaite travailler sur des porte-conteneurs comme mécanicien.
Mathieu Blandin, Tle EMM
Cléo et les moteurs hors-bord
Cléo Darenne est en stage chez Cotentin Nautic, à St Vaast La Hougue. Avec son maître de stage, M. Scelles, elle apprend tout ce qu'il faut savoir sur les moteurs hors bord. Elle fait l'entretien, le montage sur bateaux neufs, la recherche de pannes avec ordinateur. M. Scelles lui transmet son savoir qui a évolué avec la technologie. Pour être mécanicien en atelier, il faut être à la pointe. « Ce stage confirme mon envie de travailler comme mécanicienne en atelier, l'an prochain je cherche un emploi dans le domaine » se réjouit Cléo.
Isabelle Roblin
Le stage : un premier pas dans le monde du travail
Le lycée maritime forme de futurs chefs mécaniciens pour des navires de 3000 kW. Durant leurs 3 années de formation, les 12 élèves de chaque promo EMM vont devoir effectuer cinq périodes de stage. Ces stages permettent d'acquerir des compétences, de découvrir le milieu professionnel et le travail en équipe. Il s'agit également de "mariniser" les futurs mécaniciens embarqués. La recherche de stage est très importante. Les jeunes doivent aller vers les entreprises. Il faut établir une convention l'envoyer à l'Inspection du Travail puis aux Affaires Maritimes. Ces démarches prennent du temps ! Pour M Osmont, il est important de varier les stages. Après le stage, le travail n'est pas fini. L'élève doit remplir des fiches d'activités pour rendre compte des tâches effectuées puis faire un rapport écrit qu'il présentera à l'oral devant ses professeurs et des professionnels. Un bon stage c'est la clé de la réussite et il peut déboucher sur une embauche.T. Osmont et I. Roblin
Les fiches métiers des 2ndes électromécaniciens
TOURNEUR FRAISEUR, par Samy et Simon
Environnement de travail : Atelier d’usinage, de mécanique navale ou de construction navale
Missions : Production sur mesure de pièces uniques ou en série
Qualités : précis - rigoureux - ponctuel - consciencieux - concentré
MECANICIEN EN ATELIER, par Alexis et Sayian
Environnement de travail : garage ou atelier de mécanique navale ou atelier de charpente navale
Missions et compétences : entretien et réparation de moteurs de bateau
Qualités : minutieux - précis - ordonné
MECANICIEN EMBARQUE, par Louis et Gérald
Environnement de travail : Chalutier/navire de commerce en France ou à l’international
Missions : entretenir la machine, veiller sur les systèmes mécaniques, oléohydrauliques et électriques, résoudre les pannes
Compétences : Maîtrise de la mécanique marine, de la sécurité, de l’anglais
Qualités : polyvalence - adaptabilité - autonomie - goût du travail en équipe - rigueur et discipline - sens des responsabilités - disponibilité
SOUDEUR / CHAUDRONNIER, par Maxime
Environnement de travail : dans un atelier de soudure, à bord d’un navire, dans une forge
Missions : soudure du métal
Compétences : lecture de plans, lancement et surveillance de la fabrication en série
Qualités : précis, rigoureux, méthodique, autonome, goût du travail en équipe
À bord du Français
M. Grandmougin, notre professeur de navigation, nous a fait visiter le Français. C'est un grand voilier en bois avec 3 mâts et 960 m² de voiles dont la vitesse moyenne est de 5 noeuds. Il a été construit en 1948 au Danemark sous le nom de Kaskelot (Cachalot en danois) pour transporter des marchandises vers le Groenland. Ensuite, il a ravitaillé la grande pêche aux îles Féroé. En 1983, il est rénové pour le cinéma. On le voit dans de nombreux films dont Alice au Pays des merveilles. Il participe à des rassemblements de voiliers. En 2018, il est racheté par Bob Escofier qui le renomme le Français. Il sert à transporter des touristes. C'est bien que ce navire ait été rénové et qu'on puisse le visiter. Nous l'avons trouvé très beau, particulièrement son pont entièrement en bois et ses cordages.
L. Chitel, S. Pivet, U. Guillemette, 2nde CGEM et CAPM1
Une "branlée" dans le Raz Blanchard !
Le 17 Septembre, nous avons été secoué dans le Raz Blanchard à bord du vieux gréement Croix du Sud III, nous avons voulu savoir pourquoi.
Ce jour là, nous sommes partis du lycée à 7h45 pour Dielette pour embarquer sur le Croix du Sud III (voilier de l'association Voiles écarlates). Notre mission : le ramener à Cherbourg. Nous sommes partis avec la classe de CAPM2, M. Geismar (enseignant et patron du voilier), M. Lelong (assistant d'éducation) et Pascal (bosco du navire). La mer était calme à Dielette, il y avait du vent mais peu de courant, des conditions idéales pour la voile. Nous avons déployé la grand-voile, le foc, le tapecul et la trinquette. Arrivés dans le Raz Blanchard, il y a eu beaucoup de courant et les vagues ont commencé à se former. En quelques instants nous nous sommes retrouvés dans une mer déchaînée. On a continué à avancer au moteur et à la voile. Certains ont commencé à se sentir mal. Ça craquait de partout, c'était impressionnant. Ce tapage a duré une heure et demie. Une fois sorti du Raz, nous avons coupé le moteur pour continuer qu'à la voile jusqu'à Cherbourg. Nous avons attendu dans la rade que l'équipe de France 3 nous rejoigne afin de faire un documentaire sur le navire.
Une sacrée aventure !
De retour au lycée nous avons voulu savoir pourquoi le Raz Blanchard est si agité. Nous avons pris contact avec Emmanuel Poizot, docteur ingénieur d'étude en géosciences marines à Intechmer. Il nous a tout expliqué sur le Raz Blanchard. Il a étudié le courant et la bathymétrie (le relief du fond) du Raz. Ça secoue parce que l'endroit est turbulent avec des marmites de 20 mètres qu'on appelle des gyres. Même par temps calme et à l'étale, il y a de gros gyres en surface. L'autre phénomème ce sont les forts courants (jusque 5 m/s), dont le sens alterne suivant la marée. La troisième raison c'est la bathymétrie : une faille traverse le Raz Blanchard du Nord-Ouest au Sud-Est. C'est une falaise de 15 mètres de haut en moyenne qui provoque des courants ascendants (quand les courants de marée la rencontrent). Forts de ces informations nous avons compris pourquoi le Raz Blanchard nous a tant secoué. Nous sommes partis par vent de Nord-Est contraire à la marée montante, le coefficient de marée était de 96 : toutes les conditions étaient réunies pour vomir !
M. Clément, C. Certain, T. Louis, CAPM2
Des Océans pour notre futur
Le 15 octobre 2019, nous avons assisté à des conférences sur la préservation des océans à la Cité de la Mer. Parmi ces conférences, nous avons participé à une table ronde sur les innovations technologiques en Normandie. Des chercheurs et chefs d'entreprise sont venus à la Cité de la Mer pour nous présenter ces innovations.
Une idée proposée par les chercheurs : utiliser la coquille de Saint-Jaques broyées pour créer un nouveau "plastique" en améliorant l'impact sur l'environnement. Cette nouvelle matière permettra de remplacer les matériaux polluants à base de pétrole par des matériaux renouvelables.
Autre idée : fabriquer des cosmétiques à base d'algues.
Pour conclure, nous avons bien compris que les Océans sont trés importants pour notre future carrière de marin. La pollution des Océans nous concerne tous.
M. Fouace, H. Leblond Maro,
2nde CGEM com
Tout sur la SNSM
Le mercredi 2 octobre 2019, après la visite de la station de Fermanville, nous avons rencontré un formateur de nageur-sauveteur.
Le sauvetage en mer
Dans l'après midi du 2 octobre, nous avons visité la station SNSM de Fermanville avec M. Geismar, qui est l'un des patrons de la station. Il nous a présenté le canot d'intervention, son fonctionnement et le hangar. Le Cap Lévy, d'une longueur de 8 mètres, doit être prêt à intervenir en moins de 15 minutes. Ce qui veut dire que tous les équipiers doivent habiter près de la station.
Le hangar permet de stocker tout l'équipement : combinaisons, VFI, sac "prompt secours", tracteur, remorque et le canot. La station intervient dans une zone comprise entre Cherbourg et la pointe de Gatteville, voire jusqu'à Saint-Marcouf. Leurs missions vont du remorquage au secours à la personne (plongeurs, véliplanchistes, marins en détresse). Après chaque intervention les bénévoles doivent nettoyer tout le matériel pour être prêt à repartir jour et nuit en cas d'alerte.
Le sauvetage sur les plages
Ensuite nous avons accueilli en "café rencontre" M.Thoral qui est formateur de nageur-sauveteur. C'est l'autre grande activité de la Société Nationale de Sauvetage en Mer. Il nous a expliqué comment devenir nageur-sauveteur sur les plages. Il y a plusieurs exercices : 100 mètres nage libre avec une partie en apnée et un mannequin à remonter en 2 minutes 40 secondes suivi de la même épreuve avec masque, palmes et tuba sur 250 mètres . Avec cette formation on peut espérer obtenir un job d'été pour surveiller les plages.
Cette journée nous a permis d'en savoir plus sur la SNSM, la visite du bateau a eu notre préférence, même si le café rencontre était très intéressant. Nous remercions M. Geismar et M.Thoral pour le temps accordé pour nous présenter la SNSM
Arthur Mauger,
Ulderic Guillemette,2nde pêche et CAPM1
Du talent dans la grève !
Depuis plusieurs années, le lycée participe au dispositif culturel « Regards ». Ce parcours propose à l’élève d’être à la fois spectateur et acteur de projets culturels divers : cirque, cinéma, séries fantastiques...
Cette année ce sont les 2CM/EMM qui sont « spect’acteurs » de ce parcours orienté vers le théâtre, en partenariat avec le Trident, Scène Nationale de Cherbourg-en-Cotentin. Ils découvrent le travail de la compagnie Java Vérité , l'écriture de Guillaume Cayet et les mises en scène de Julia Vidit.
Skolstrejk
Ce projet repose sur deux temps de programmation, hors et dans les murs de l’établissement. Le 10 octobre 2019, c’est par une grève scolaire suédoise pour le climat, une « skolstrejk », que nos élèves commencent l’aventure. Le foyer résonne encore aujourd’hui de cette insurrection climatique... les cris et les coups violents sur la porte du foyer provoquent torpeur et inquiétude dans tout l’établissement !
Sébastien, un des acteurs, enlève son costume et son maquillage pour devenir professeur de théâtre. Durant un atelier de 2 heures, nos élèves sont initiés au métier d’acteur. Avec beaucoup de sérieux, Sébastien Poirot révèle le "secret" de sa profession : une préparation corporelle et mentale minutieuse permet à chacun de jouer la comédie. Respiration abdominale, relaxation, détente, prise de conscience de son environnement, du « plateau théâtre », des autres... différents exercices s’enchaînent dans un esprit bon enfant. Le point d’orgue de ce processus est la réalisation d’un tableau corporel. Un groupe d’élèves doit se positionner dans l’espace en fonction d’un thème choisi. « C’était cool et sympa", commentent certains. À la fin, sans s’en apercevoir, chaque petit groupe improvise une saynète. Attention, du talent a été repéré !
Vendredi 8 novembre les élèves assistent à Dernières pailles au Vox. Ils sont plongés dans les difficultés de deux frères agriculteurs héritiers de la ferme paternelle. Une semaine plus tard, l'atelier de retour sensible orchestré par Aline Montfort, formatrice des Céméa Normandie, aide à trouver les mots pour dire une pièce "surprenante", "humoristique" et "tragique".
Gilles Fauvel et Lydie Letourneur,enseignants
Offres d'emplois
Julien Ernouf (50) recherche un marin-pêcheur pour pêche côtière à la journée, casiers à crustacés et filets, secteur Diélette. 06 77 83 67 34.
Chantier Naval Du Herel (50) recrute un mécanicien de plaisance spécialisé moteur diesel. Bac pro EMM + expérience demandée. Envoyer CV + lettre de motivation : Chantier du Hérel / Rue des Isles / 50400 Granville
CMA-CGM recherche
- Matelot pont (SCTCW II/5)
- Ouvrier électricien (STCW II/7)
Envoyer CV et lettre de motivation à ho.cv-navigant@cmaships.com
A.C.S.E.A. recrute pour l’Entreprise Adaptée « La Calvadosienne » (14) : Un adjoint au responsable de production (H/F). Fonctions techniques et organisationnelles exigées par l’activité ostréicole. Missions principales : Gérer les parcs d’exploitation / Travailler à l’atelier / Encadrer une équipe d’une dizaine de personne / Assurer des tâches simples liées à l’administration.
Titulaire d’un diplôme en cultures marines ou aquaculture. CV + copie(s) des diplômes et lettre de motivation à « La Calvadosienne »/ Chemin des Roquettes / Zone Conchylicole / 14960 Asnelles-Meuvaines
Groupement d'employeurs de la côte des Hâvres (50) : Emplois saisonniers en ostréiculture. Contact : 02 14 49 11 00
MARINOVE production de naissains de coquillages (85) recrute 1 ouvrier aquacole en écloserie de coquillage. Poste polyvalent : production de phytoplancton, gestion des élevages et suivi zootechnique, maintien des bonnes pratiques sanitaires. Poste en CDI à pourvoir rapidement. CV + lettre de motivation sous la référence OLE1119 par mail à recrutement@marinove.fr ou par courrier à : SAS MARINOVE / Le Terrain Neuf / 85740 L’EPINE.
A lire dans le prochain numéro...
Le monde maritime normand :
La pêche normande
Les pionniers de l'ostréiculture à st Vaast
Les ports de commerce normands
La Normandie vue par nos anciens élèves depuis St Pierre et Miquelon.
Mais encore :
Découverte de l'hélicoptère de Maupertus et des métiers de la base navale
Bon voyage "Fleur de Lampaul"
Formation continue : le Capitaine 200 Voile
Le Raz Blanchard dans tous ses états.

Les mots mêlés du foyer
Les coquillages à retrouver dans la grille :
BIGORNEAUX / BIVALVE / BULOT / CLAMS / COQUE / COQUILLE / COUTEAU / GIBBULLE / HUITRE / MOULE / ORMEAUX / PALOURDE / PATELLE / PETONCLE / TELLINE
La devinette :
Quel est le nom latin de l'huître creuse ?
Gagnez votre bourriche !
Les bonnes réponses seront tirées au sort le 29/01/2020.
Nouvelles de la MDL
Depuis la rentrée 2019, les élèves ont remis en route la Maison des Lycéens (MDL).
Plusieurs réunions ont eu lieu depuis septembre avec M.Durchon de France Bénévolat. Suite à ça, plusieurs projets sont en cours de réalisation.
Nous préparons l'impression de sweat-shirts (prévue pour février). Nous avons choisi un dessin, Morgan est en train de le réaliser. Nous vous le présenterons dans le prochain numéro du P'tit Rigolet. Pour nous aider, vous pouvez commander des bracelets (vie scolaire ou page Facebook du Lycée : Lpma Daniel Rigolet).
Océanne Laurent,
membre du bureau.
Un repas terrifiant !
Vendredi 8 Novembre 2019 a eu lieu un repas de la mort !
En entrée, nous avons eu des yeux mimosas, en plat des spaghetti sanguinolents avec des doigts feuilletés. En fromage : camembert en forme de cercueil avec croix en mimolette. Pour le dessert, nous avons dégusté des cup cakes avec une crème jaune purulente.
J'ai horriblement adoré ce repas ! La déco du self "déchirait grave".
Merci au personnel du restaurant scolaire d'avoir pris le temps de nous offrir cette ambiance !
Océanne Laurent,
2nde Cultures Marines