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SOMMAIRE
P. 3 : Editorial - Courrier du président du CRPMEM
P. 4 : Formation continue
P. 5 à 8 : Écho des sections
P. 9 à 10 : Temps Forts
P. 11 : Offres d'emploi - Passion d'élève
Tous à l'eau pour survivre
Retrouvez l'article en page 6
N° 5 - Avril 2021 | www.lpma-daniel-rigolet.fr | 50DR |
Conchyliculture, l'alimentation citoyenne
Citoyenne, la conchyliculture joue un rôle non négligeable au regard des services écosystémiques qu’elle rend au milieu naturel : puits carbone, d’azote. Elle est souvent citée comme sentinelle de la qualité des eaux littorales, et elle possède la particularité d’être l’un des très rares élevages mains et aquacoles ne recourant à aucun intrant.
Elle devra l’être en affirmant une volonté collective des entreprises d’orienter leurs modèles de production vers l’excellence.
Ces derniers mois l’ont rappelé : Le contexte de crise historique sanitaire, puis sociale et économique a généré de grands bouleversements dans les échanges commerciaux : la notion de qualité est restée une valeur refuge, la garantie de débouchés commerciaux alors que le « tout venant » a dû subir les fluctuations d’un marché sans visibilité.
Notre conchyliculture normande a longtemps souffert d’un déficit d’image, en raison de la spécialisation d’une majorité de producteurs vers du commerce de gros, faisant de la Normandie une région productrice en charge de fournir en huîtres et en moules d’autres régions, leur laissant valeur ajoutée et aménagement de leurs littoraux.
Si produire avec l’objectif de fournir des acheteurs (grossistes, courtiers, …) peut sembler commercialement cohérent, cette situation présente cependant des risques de dépendance vis-à-vis d’un marché dont la maîtrise nous échappe, et de frustration que la valorisation des productions ne profite pas totalement en richesses, emploi et renommée.
Nos estrans permettent de prétendre à une grande qualité gustative des productions conchylicoles et aux meilleures places de la gastronomie de la mer.
Toutefois, nos estrans seuls ne suffisent pas à en garantir cette excellence recherchée. Toute production est la rencontre entre un « merroir » et des femmes et des hommes.
Ces femmes et ces hommes, chaque jour, remettent sur le métier leurs connaissances et leurs compétences pour produire et commercialiser des huîtres, des moules ou autres palourdes, garantes de cette haute qualité.
Le Comité Régional Conchylicole Normandie – Mer du Nord se félicite que la profession conchylicole s’approprie progressivement ces enjeux, essentiels au maintien et au développement de la compétitivité des entreprises normandes.
Plus que dans d’autres filières, l’Humain est une composante essentielle de cette réussite car nous devons toujours trouver notre place dans l’équilibre Nature-Économie, en gardant l’objectif de nourriture saine et loyale.
Et, citoyenne, notre profession conchylicole veille et accompagne à la qualité des formations dispensées à nos futurs salariés et chefs d’entreprises, pour assurer l’employabilité dans son époque, gage de succès dans cette belle aventure qu’est la conchyliculture en Normandie et en Hauts de France.
Thierry Hélie,
Président du CRCNMN
Éditorial
Une situation périlleuse pour tous
Depuis le n° 4 de janvier 2020, nous n'avons pas trouvé le temps nécessaire pour une nouvelle publication du P'tit Rigolet. Dans le contexte de crise sanitaire internationale, nous faisons encore face à des difficultés pour bien réaliser nos missions. Pour mémoire, notre établissement a fermé ses portes aux lycéens pendant le confinement national de mi-mars à juin 2020. Il a fallu alors mettre en place l'enseignement à distance (difficile pour les matières pratiques professionnelles). Devant ensuite reprendre le présentiel des lycéens, il a fallu positionner un protocole sanitaire qui évolue depuis régulièrement. Il s'agit d'une des exceptions nationales garante de l'enseignement, quand les restaurants (sauf scolaires) et les établissements culturels sont fermés. Nous avons malheureusement connu un épisode "cluster" à la mi-janvier 2021, avec 4 personnels testés positifs au virus SarCov2, nécessitant la fermeture aux lycéens pendant une semaine. La santé des personnels et de notre public a été à ce jour préservée en l'absence de situation très grave et c'est bien l'essentiel.
Faire connaître nos métiers et nos cursus de formation
Cette année, comme en 2020, nous ne pourrons pas réaliser notre journée portes-ouvertes. La 33e édition du forum des métiers et des formations du Cotentin n'aura pas pu se tenir fin janvier 2021. Nous proposons donc des vidéos réalisées par les élèves et cherchons la dynamique des réseaux sociaux qui nous environnent pour communiquer et faire savoir l'intérêt qu'il y a à apprendre et exercer les métiers de la mer. La semaine maritime fin mars début avril sera l'occasion de communiquer à l'échelle régionale.
Vincent Lequenne Directeur du LPMA
Hommage aux trois jeunes marins, péris en mer
L’ensemble de la communauté éducative, les élèves du lycée maritime, tiennent à rendre hommage à leur élève et camarade Quentin Varin*, disparu en mer le 14 janvier 2021 dans des circonstances dramatiques. Quentin aura, à tout jamais, une place dans nos cœurs. Son enthousiasme, son humour et sa passion pour la mer ont marqué tous ceux qui l’ont côtoyé. Ceux qui avaient la chance d’être au lycée ce jour-là se souviennent du concert qu’il avait offert aux élèves avec son groupe les Spacerabbit. Passionné de musique, de maquettes de bateaux, iI était de ceux qui marquent les esprits.
Sa grande gentillesse, l’attention qu’il portait aux autres, son espièglerie resteront dans la mémoire de notre lycée.
Quentin n’est pas parti seul, cet effroyable naufrage a emporté Jimmy et Steven Gibert qui avaient passé leurs CFBS (Jimmy) et CMP (Steven) en formation pour adulte au sein de notre établissement pour embrasser leurs carrières de marin.
Le service de formation continue tient à souligner l’envie et la passion de Jimmy et Steven pour le métier de pêcheur.
Le lycée est profondément meurtri par ce drame, toutes nos pensées vont aux familles, aux proches, aux amis de ces trois jeunes marins.
Quentin Varin a réalisé ses études en Bac Pro CGEM à Cherbourg de 2010 à 2014.
Pêcheur, un beau métier de passion, une exigence de formation !
La Mer sait offrir à ceux qui travaillent avec elle et en vivent, un espace de liberté ; il n’en reste pas moins vrai que cet espace de liberté est de plus en plus contingenté entre les réglementations pour préserver la ressource et améliorer la relation avec les autres usagers industriels.
Gérer la ressource est plus que jamais un impératif et la Normandie, à ce titre, fait partie des bons élèves tant sur les stocks de coquillages que sur les poissons. Mais cette gestion appelle une compréhension de ce qui se passe sous la surface : profitez de votre passage au Lycée Professionnel Maritime et Aquacole (LPMA) pour découvrir ces fonctionnements de la Nature et restez ouverts par la suite. N’oubliez surtout pas que l’un des meilleurs moyens de connaissance reste l’échange direct avec les scientifiques. A ce titre, les embarquements d’élèves du LPMA lors de nos campagnes de prospection des différents gisements est une belle réussite de partenariat entre le LPMA et le Comité Régional des Pêches Maritimes et des Elevages Marins de Normandie (CRPMEMN).
La relation avec les usagers industriels sur la mer, en langue française ou anglaise est devenue incontournable avec leur développement. Profitez de votre passage pour vous imprégner de ces matières parfois ardues de mathématiques, de repérage-localisation, de standards de communication.
La Mer ne plaisante pas avec ceux qui travaillent et vivent avec elle : Elle sait être rude et l’exigence de formation à la sécurité est impérative tant pour prévenir les petits bobos que les fortunes de mer plus sérieuses. Aussi passionné que vous soyez, la pêche reste un métier technique et le LPMA saura vous offrir via ses enseignants, souvent eux-mêmes anciens pêcheurs, les bases qui vous permettront de développer votre expérience à bord et pourquoi pas, après les formations qualifiantes, patron-armateur.
Ne considérez pas votre temps au LPMA comme une perte de temps obligatoire mais bien comme un investissement pour votre avenir !
Dimitri Rogoff
Président du CRPMEMN
Des EPI pour les nouveaux élèves
La prévention des risques dans l’activité de pêche professionnelle ou de conchyliculture passe avant tout par la sensibilisation des plus jeunes. La Région Normandie soutient l’Institut Maritime de Prévention (IMP) dans cette démarche d’acquisition et d’usage d’Equipements de Protection Individuelle (EPI). Les élèves entrant en formation maritime ont reçu, individuellement et selon leur formation, un casque, une paire de gants, une paire de bottes coquées et un pantalon de ciré. Les élèves et l’équipe éducative remercient la Région Normandie et l’Institut Maritime de Prévention.
Formation des adultes et crise sanitaire
Notre leitmotiv : "Répondre aux attentes de nos clients". Le service de Formation Continue doit donc faire face au contexte sanitaire actuel. Pas simple de réaliser correctement une session immergée en combinaison de survie tout en respectant un protocole sanitaire exigeant.
La flexibilité de nos formateurs, leur adaptabilité aux contraintes ont permis de mener à la réussite fin 2020 : 8 stagiaires du Capitaine 200 Pêche, 23 du Certificat de Matelot Pont et 8 du Mécanicien 250kW. Nous espérons les professionnels du secteur maritime satisfaits.
Vincent Lequenne
Directeur du LPMA
Hissez haut, la formation des Capitaines 200 Voile prend le large
Les futurs skippers professionnels seront prêts pour la saison estivale.
Le lycée professionnel maritime et aquacole Daniel Rigolet a ouvert une formation de Capitaine 200 Voile, fin septembre 2020 jusqu'à fin avril 2021. Huit parcours complets sont financés dans le cadre du marché QUALIF par la Région Normandie (12 places proposées initialement sous condition d'éligibilité à la prise en charge par ce dispositif).
Ce cursus se compose de la formation au diplôme du capitaine 200 UMS, du module Voile, du certificat général d'opérateur SMDSM et du médical niveau 2. Il comprend aussi des périodes en entreprise et six modules complémentaires concernant l'activité de skipper dans notre région. La durée totale de la formation est de 970 h.
Cet apprentissage permet d'acquérir les compétences, les savoir-faire et savoir-être d'un futur skipper professionnel qui sera opérationnel pour le convoyage et l'encadrement de clients à bord de voiliers de plaisance professionnels.
Le formation embarquée (module pratique Voile) s'est déroulée sur 120 heures avec le concours du matériel et de l'expertise des Guides du Grand Large sous la conduite de Monsieur Nicolas Tardy.
Les stagiaires ont pratiqué sur des navires course/croisière performants (Voilier Dufour 44 Twinkle, Voilier Dufour 36 Ducky Mouse), profitant d'un plan d'eau idéal pour s'entrainer dans le Cotentin (Grande Rade de Cherbourg et au-delà), de jour comme de nuit.
La réussite est à la clé pour nos stagiaires !
Nous souhaitons bon vent à cette nouvelle promotion. Ils seront les ambassadeurs de la mer de notre belle région Normandie.
Eva Guastucci
Responsable Formation Continue
Pôle Mécaniciens 750kW
De nouvelles machines pour les ateliers.
Notre lycée a été doté de nouvelles machines. Cette année, elles ont donné l'opportunité aux 3 stagiaires effectuant la formation de mécanicien 750 kW de réaliser une formation sur tour de qualité.
Leur future fonction de mécanicien requiert la maîtrise des bases en usinage. En effet ce type de machine outil rend de précieux services sur les navires au long cours tout comme dans les ateliers à terre chargés de l'entretien des navires ou de constructions neuves.
Ce module de formation pratique comprend le réglage et l'utilisation des différents outils, le fonctionnement du chariotage, le dressage de faces, le perçage et l'alésage d'une bague ajustée, le taraudage et la réalisation de filetages. Elle permet avant tout d'aborder les consignes de sécurité à respecter sur cette machine tournante.
Des pièces en aluminium réalisées par nos stagiaires
Les travaux pratiques pendant la formation regroupent les principaux savoirs nécessaires à acquérir, dont la réalisation de 3 pièces par stagiaire.
La durée de cette initiation a été de 20 heures. Elle a été très appréciée car elle élargit l'expérience des stagiaires. Ils peuvent ensuite se spécialiser en suivant des formations dédiées plus longues.
Pour rappel, le cursus du mécanicien 750kW dure 662 heures au total pour aboutir à un brevet de mécanicien embarqué conforme aux normes internationales STCW.
Eva Guastucci
Responsable Formation Continue
Croix du Sud III
Le Croix du Sud III est un Dundee langoustier qui fut construit en 1934 à Camaret. Après de longues années de pêche à la langouste il fut acheté par le commandant Hourière, dernier marin Cap-Hornier à la voile.
Acheté par M. Boutry pour usage personnel il fut ensuite confié à l'association Voiles Ecarlates en 2000. En 2003, le navire est acheté par la ville de Cherbourg puis confié à l'association. Il va alors être rénové pour devenir un ambassadeur de la ville. Mais ce navire est avant tout destiné à embarquer des jeunes en difficulté afin de les aider à trouver leur cap.
Une convention entre le lycée et l'association permet aux élèves de naviguer à l'ancienne.
Convoyage à l'ancienne
Vendredi 20 novembre 2020, les élèves de 1re CGEM Commerce ont convoyé le navire de l'association Voiles écarlates "Croix du Sud III", de Saint Vaast La Hougue vers Cherbourg.
Equipés de nos VFI (Vêtements de Flottaison Individuels), nous avons embarqué à St Vaast la Hougue, accompagnés de notre professeur, M.Geismar et de deux membres de l'association.
Ils nous ont fait visiter le navire et expliqué son histoire. Ce voilier était autrefois un langoustier, grâce à l'association il accueille aujourd'hui des jeunes en difficulté pour faire des sorties en mer.
Nous avons également eu des instructions pour gérer les voiles par rapport au vent.
Pendant cette journée, nous avons pu mettre en application les cours de matelotage et de navigation.
Nous avons participé à la veille, manipulé les voiles, utilisé la carte marine pour tracer notre trajet de Saint Vaast à Cherbourg.
La mer était calme même si nous avons bien ressenti le passage dans le Raz de Barfleur.
Après six heures de navigation, nous sommes arrivés à port Chantereyne. Nous avons aidé les membres d'équipage à ranger le matériel, à couvrir les voiles pour les protéger, à enrouler les bouts des voiles, à nettoyer le bateau.
Quand nous avons quitté le navire, il était prêt pour la prochaine sortie !
Pour certains d'entre nous il s'agissait d'une découverte de la voile et tout le monde a trouvé cette journée trop cool.
V. Bompan & M. Rigot 1re CGEM Com
Antoine Simon, du BEP pêche au capitaine illimité...
Le 4 mars 2020, Antoine Simon est venu au lycée pour un café rencontre. Il nous a raconté qu'au collège il était en échec scolaire. C'est en arrivant dans notre lycée qu' il a découvert que l'école ce n'était pas si mal ! Il a commencé par un BEP Cultures Marines mais ne voulant pas "élever des cailloux", il a décidé de faire un BEP Pêche.
Après le lycée, il a embarqué pendant quelques années à la pêche, il adorait ça. Pour évoluer dans sa carrière il aurait fallu acheter un bateau, mais c'était financièrement risqué. Il est donc parti au commerce.
Diplômé du capitaine 500, il a validé son brevet à bord de navires d'assisitance en Afrique.
Pour évoluer il a choisi d'entrer à l'Ecole Nationale Supérieure Maritime. Cela n'a pas été si facile. Antoine a dû se remettre à niveau en maths et en anglais. En navigation son expérience l'a aidé. Il a réussi a obtenir tous ses diplômes et il est maintenant "capitaine illimité". A l' heure actuelle il commande un ferry de la Corsica Linéa entre Marseille, la Corse ou l'Afrique du Nord. Cet ancien élève nous a donné des idées !Manon Fouace 1re CGEM Commerce
Sortez les voiles !
Axel Gadbin, gérant de la société Axe Sail pôle multi-services dédié à la plaisance, nous a fait visité la partie voilerie de son activité. Il nous a expliqué le processus de fabrication d'une voile. Tout commence au bureau d'étude avec le designer et la définition du cahier des charges avec le client pour définir le produit le plus adéquat à sa navigation (course ou croisière). Le dessin, la coupe de la voile se font au bureau d'étude à la Rochelle. L'assemblage se fait dans l'atelier à Tourlaville, équipé d'un plancher surélevé de 220 m² pour faciliter le montage de la voile.
Deux énormes machines à coudre permettent de piquer les différents morceaux et les finitions se font à la main. Il faut 20 heures de travail pour assembler une voile de J80. Certaines peuvent faire jusqu'à 110 m² et un Spie jusqu'à 300 m². Axel nous a présenté différents échantillons de tissus utilisés pour la fabrication des voiles. Ils sont composés de polyester tissé ou laminé. Certains contiennent même du kevlar pour rendre les voiles très résistantes. Actuellement, la voilerie travaille sur un foc pour le "Marité". Elle fabrique une centaine de voiles à l'année. Sa zone d'activité s'étend de Dunkerque à St Malo et le sud de l'Angleterre. On retiendra de cette visite que la fabrication d'une voile contient encore une grande partie artisanale.
Beaucoup de choses ne sont faites qu'à la main (coutures, pose des oeillets) et sur mesure. Les personnes qui travaillent dans cet atelier sont des passionnés.
A. Vincent & B. Dumesnil Tle CGEM Commerce
Tous à l'eau pour survivre
En novembre, avec ma classe de 1ère CGEM Pêche nous avons eu la formation aux TIS (Techniques Individuelles de Survie). Sur une journée entière, en classe, nos professeurs, Messieurs Grandmougin et Cousin, nous ont expliqué tout ce qu'il fallait faire en cas de naufrage. En premier : déclencher l'alerte sur la VHF de la passerelle pour prévenir le CROSS et alerter les secours.
Si possible, il faut ensuite mettre à l'eau le radeau de survie, puis trouver les fumigènes à main et la VHF portative.
Ils nous ont expliqué et surtout montré comment enfiler la combinaison de survie.
Exercices pratiques dans le bassin du commerce
Ensuite, il y a eu une demi-journée de pratique dans le bassin du commerce. Chacun était en combinaison de survie. Nous avons fait une chaine flottante pour permettre à l'ensemble des naufragés de se déplacer sans se perdre jusqu'au radeau.
M. Grandmougin a fait la victime inconsciente. A quatre nageurs, nous avons dû former avec nos corps un brancard flottant en lui gardant la tête hors de l'eau. Il nous a montré comment percuter un fumigène orange. Chacun a dû retourner le radeau en s'aidant du vent. Ensuite il fallait tenir le radeau en allant vers la personne inconsciente puis la hisser à bord. Il faut avoir la maîtrise et écouter les professeurs pour ne pas trop avoir à forcer.
Suite à ces deux journées, nous avons eu un QCM avec 10 questions, il fallait avoir au minimum 16/20 pour valider cette formation qui est obligatoire pour naviguer.
J'ai trouvé cette formation indispensable, je sais qu'elle a déjà sauvé la vie de plusieurs jeunes du lycée.Fréderic Joly 1re CGEM Pêche
La pêche à la coquille
Chez moi, la pêche à la coquille est une affaire de famille. Mon grand-père, mon père, et bientôt moi aussi, pêchons la coquille Saint Jacques depuis le port de Barfleur. Dans une saison à la coquille, il y a deux périodes. La première c'est la pêche au large qui commence début octobre dans les Zones Économiques Exclusives. On se retrouve avec les navires d'autres pays européens. Il n'y a pas de limitation d'heure de pêche, mais il y a quand même des quotas. Les marées sont longues et la concurrence est rude. On se retrouve à pêcher à coté de très gros navires qui n'ont pas les mêmes règles que nous.
La seconde période est la plus importante pour nous, pêcheurs normands. C'est la Baie de Seine. Son ouverture est déterminée par le comité des pêches en fonction de la ressource. Cette année la saison a commencé le 9 novembre et se finira le 4 mars.
Pour pêcher en Baie de Seine il faut évidemment la licence mais il faut aussi respecter les règles : quota défini pour chaque navire, durée de pêche contrainte et taille de 11 cm minimum. Ce sont les gendarmes maritimes qui font les contrôles soit au quai, soit en mer par bateau, par hélico ou par avion.
Tous ces contrôles permettent de gérer la ressource. La Baie de Seine est un gisement qui va de la pointe de Barfleur au cap de la Hève près du Havre dans la limite des douze milles.
Kylian Rigault 2nde CGEM Pêche
La combinaison de survie "Daniel Rigolet"
La combinaison de survie utilisée lors des stages TIS a été inventée par Daniel Rigolet, ancien directeur de notre école de 1973 à 1976. La perte d'un voisin dans le naufrage du cargo Maori fin 1971, lui suggère de créer cet équipement. Fin 1972, il effectue le premier essai. En janvier 1974, le groupe d'étude et de recherche sous-marine de la Marine Nationale l'approuve sans réserve. La combinaison est homologuée après amélioration du matériau de base (tissu néoprène isotherme). En 1983, l'emport de combinaison de survie à bord des navires de commerce français devient obligatoire. Daniel Rigolet a donné les bénéfices de son invention pour construire le canot tous temps de la SNSM à Goury baptisé du nom de son épouse "Mona Rigolet".
Visit of an Irish ship
Le 9 février dernier, un matelot nous a fait visiter le "Saturnus", coquillard irlandais, à Cherbourg (cale, réserve de matériel, couchettes, cuisine, salle machine et carré). Le capitaine nous a présenté la passerelle. C'est un navire de 28 mètres basé à Wexford. Construit en 1980, il ne pêche que la coquille avec 2 bâtons de douze dragues. C'est bien plus grand que ce que l'on connait. En baie de Seine, les plus grands navires français ont 2 bâtons de huit dragues. Nous avons remarqué que leurs dragues étaient différentes des nôtres ainsi que leurs règlements. L'équipage est constitué de six marins, quatre sont embarqués et deux sont à terre, ce qui permet un roulement sur toute la saison. Ils embarquent pour six jours. Bien sûr la visite était en anglais, mais on a compris beaucoup de choses. C'était une découverte d'un nouveau genre de bateau.Kylian Lietot & Kylian Rigault 2nde CGEM Pêche
Un métier de rêve
Nous avons discuté du métier d'aquariologiste avec Sébastien.
Pour lui, il n'y a pas de journée type même si certaines tâches sont quotidiennes. La surveillance de chaque animal et des paramètres de l'eau. Il faut nettoyer les vitres et nourrir. Il ne s'agit pas de donner des granulés mais plutôt d'élever des naupliis, rotifères ou préparer des poissons type sprat qu'il faut ensuite découper en morceaux. Il y a trois type de tailles de nourriture, mini-mix, moyen-mix et grand-mix. Une fois les animaux nourris, il faut entretenir tous les systèmes de filtration.
Et le plus compliqué, les problèmes techniques divers et variés qu'il faut gérer quelque que soit l'heure du jour ou de la nuit.
Il faut être passionné et avoir de la patience. Cette visite m'a conforté dans mon choix pour en faire mon futur métier.
Axel Couppey 2nde CM
Au coeur de l'aquarium
A l'annonce du programme du voyage en Pays de Loire, j'étais impatient de visiter l'aquaqrium du Croisic et je n'ai pas été déçu ! A notre arrivée, Sebastien Voilet, soigneur animalier, nous a accueilli. Il nous a présenté l'ensemble des bassins, certains présentent des espèces locales : homards, rougets, saint-pierres, oeufs de roussettes. Deux bassins m'ont impressionné : celui des requins (1000 m³) et celui des raies. Les animaux avaient l'air très heureux. Nous avons eu la chance de visiter les coulisses : système de filtration et quarantaine où une émissolle était en cours d'acclimatation. M.Voilet nous a présenté son métier avec passion ce qui me pousse à continuer sur cette voix. Un grand merci à lui.
Axel Couppey 2nde CM
Test sur différentes techniques d'élevage des huîtres
En janvier et février 2021, nous avons expérimenté de nouvelles techniques de production ostréicole en baie de Morsalines sur le parc du lycée.
Sur deux lots P18 (naissain reçu de la SATMAR au printemps 2018) et LR 18 (lot issus du naissain capté au LPMA de La Rochelle en 2018) nous avons testé :
Les paniers australiens de chez SEAPA
Les casiers à balancier offerts par l'entreprise des parents de Thibault K'Dual
Les boosters de poches de chez Casamer et les poches traditionnelles.
Pour les paniers australiens, il a d'abord fallu que l'on prépare des tables surélevées sur lesquelles nous avons soudé des barres transversales pour y fixer les paniers.
Avant la mise en poche, nous avons échantillonné chaque lot en calculant la masse des huîtres, en dénombrant les mortes et les collées afin d'avoir le maximum d'informations. Nous allons refaire cet échantillonnage à la fin de l'expérimentation, en juin pour voir quelle est la meilleure méthode sur notre parc. Nous pourrons comparer le grossissement et la qualité des huîtres suivant le système dans lequel elles auront poussé. D'ici là, nous allons contrôler si ces nouveaux systèmes résistent aux tempêtes de chez nous !
A suivre. S. Balayn & A. Couppey Tle et 2nde CM
Un stagiaire à la ferme
En ce début d'année, la ferme aquacole a accueilli Emmanuel Even un élève de seconde année BTS Métiers de l'eau au lycée professionnel de Sauxmarais. Ce stage pratique de six semaines avait pour objectif la mise en place d'un nouveau système de traitement de l'eau. L'objectif étant d'obtenir une eau filtrée et stérilisée qui permettent la mise en culture du phytoplancton.
Emmanuel a élaboré un plan avec les enseignants. L'eau de mer brute arrive sur une batterie de filtres à cartouches bobinées (de 60 à 25 microns). Ensuite, en salle phyto une seconde batterie de 3 filtres à cartouche permet d'arriver au micron. C'est à dire qu' au sortir de ces 6 filtres, toute particule de plus d'un micron aura été retenue. Cette eau filtrée est dirigée vers une réserve de 200 litres dans laquelle une filtration par Ultra Violet (UV) est mise en place.
Au sein de son lycée, Emmanuel a réalisé des analyses qui permettent de vérifier le bon fonctionnement de son installation. Un stage efficace ! Merci Emmanuel.
I. Roblin Technicienne de ferme
Une eau limpide
Partons d'un bac où vivent des poissons. Ces derniers mangent et produisent des déjections. Si nous ne faisons rien, il y aura des problèmes. C'est pourquoi, à l'aquarium du Croisic chaque bac à son propre système de filtration au sous sol. Par débordement, l'eau est conduite dans un pré-filtre contenant des mousses qui sont nettoyées chaque semaine. Elle est ensuite acheminée dans une décantation : les matières en suspension se déposent au fond. Une eau moins chargée passe dans le filtre mécanique.
C'est un dédale contenant des mousses grosses, moyennes puis fines. Elle passe ensuite dans un filtre biologique, une cuve avec des supports à bactéries (bio-balles ou céramiques), les bactéries transforment les nitrites en nitrates. L'eau finit par retourner dans le bac de départ. On ajoute à cette eau 5 %/jour d'une eau de mer neuve, traitée aux UV et passée par un filtre à sable. Grâce à ce système, les poissons vivent dans une eau claire et limpide !
Le moteur de "Reine Mathilde" en chantier
Quand le moteur du canot du lycée tient en haleine la section mécanique plusieurs semaines !
Je suis entré au lycée en seconde EMM en septembre 2020. Dans les semaines qui ont suivi la rentrée, le moteur de "Reine Mathilde" est tombé en panne. Du fait du confinement, il était grippé. Avec Malory Osmont, notre professeur, nous avons commencé par tester les injecteurs, mais pas de défaillance constatée. Ensuite nous avons déculassé le moteur pour accéder aux pistons et vérifier leur état. Les trois pistons étaient soudés par l'oxydation Nous avons fait tourner le vilebrequin pour aligner les pistons. Une fois les pistons alignés, nous avons pu mettre un acide doux dessus pour éliminer la rouille. Résultat convainquant ! Nous avons réussi à décoller les pistons après plusieurs jours de trempage. En même temps, nous avons remarqué que le joint de culasse n'était pas en bon état. Il a fallu le changer. Nous avons tout remonté, mais moteur toujours panne. Nous avons donc testé les bougies de préchauffage et le démarreur. Les bougies n'avaient aucun problème donc on en a déduit que ça pouvait venir du démarreur. Après avoir changé le démarreur, le moteur ne voulait toujours pas démarrer. Nous avons donc décidé de le déposer pour démonter l'attelage.
Et là, nous avons enfin découvert la clef du problème : les segments de pistons étaient collés en fond de gorge, il n'y avait donc plus de compression. Nous avons remplacé les segments. Le moteur remonté sur le canot, à notre grande satisfaction, il a redémarré !!! Cette panne a été bénéfique pour nous : elle nous a permis de faire un diagnostic et de pratiquer la mécanique. Nous avons beaucoup appris. Le navire (long de 7,50 m, il peut embarquer 8 élèves et leur professeur) est retourné à l'eau. Les élèves vont pouvoir à nouveau suivre les cours de conduite du navire. Marin Travers 2nde EMM.
Travaux Pratiques en électricité
Les mécaniciens marine (Bac Pro EMM) du lycée sont formés à l'électrotechnique.
Grâce à une salle dédiée, ils peuvent acquérir les connaissances nécessaires pour gérer les problèmes électriques à bord.
En terminale, 6 h / semaine, M. Lecardonnel enseigne la production d'électricité et la maintenance des installations.
Au cours des trois années de bac pro EMM, les élèves vont obtenir le brevet mécanicien 250 kW et le 750 kW, ainsi que le Matelot éléctrotechnicien et une habilitation haute tension.
Au sortir du lycée, les élèves sont aptes à travailler à bord de tous types de navires.
I. Roblin
Adrien entre le lycée et l'entreprise
Le P'tit Rigolet : Adrien, pouvez-vous nous présenter votre parcours au sein du lycée ?
Adrien : j'ai commencé par un bac pro CGEM commerce, que j'ai obtenu en 2019. J'avais choisi cette option sans savoir où j'allais. Durant ces trois années, je me suis rendu compte que ce qui me plaisait c'était l'atelier. C'est pourquoi, j'ai décidé de repartir sur un bac pro électromécanicien. J'ai suivi l'année de 1ère sous statut scolaire, mais pour la terminale j'ai choisi l'apprentissage.
Le P'tit Rigolet : Comment se déroule cette année en alternance ?
Adrien : Dès que je ne suis pas au lycée, je suis employé de l'entreprise "Constructions Mécaniques de Normandie (CMN)" à Cherbourg. J'ai déjà un bac donc je suis dispensé de certains cours. Quand mes camarades ont maths ou anglais, moi je file aux CMN. Le lundi matin, je suis en entreprise, le lundi après midi, je suis en cours. Pendant les congés scolaires, je suis en entreprise. Ce sont parfois de longues journées, mais je ne compte pas, j'adore ce que je fais. Et puis je suis payé.
Le P'tit Rigolet : Quel est votre travail aux CMN ?
Adrien : Je travaille à l'atelier lignage où l'on gère la préparation et la mise en place des moteurs hydrojet, c'est passionnant et j'espère continuer après le bac pro.
Le P'tit Rigolet : Quel message auriez-vous a partager avec les jeunes qui vont vous lire ?
Adrien : L'alternance c'est super, je pratique beaucoup, j'apprends énormément. Même s'il faut se sentir prêt, j'ai eu la chance de découvrir les CMN durant mon stage de première.
Le P'tit Rigolet : Merci Adrien, bonne continuation.
Propos recueillis par I. Roblin
Exposition "La Déesse des Mers"
En partant de l'art poétique, les élèves de première ont associé leurs talents, leurs passions et leurs ressentis...
Cette année, nous avons monté un projet d'art poétique réalisé par l’ensemble des élèves de première. A partir de l’objet d’étude de français « créer, inventer la poésie », 35 poèmes ont été réalisés selon les deux thèmes suivants : "la mer et ses sensations" et "la puissance et la beauté féminine". A l’issu des séquences, nous avons choisi d'associer ces deux thèmes dans un recueil intitulé « La déesse des mers ».
Le premier thème a été inspiré d’un tableau de Gustav Klimt, représentant Freyja, une déesse nordique de la guerre et de la beauté.
Le second thème a fait appel à nos ressentis. il s’agissait d’exprimer nos perceptions de la mer, à partir des différents sens : la vue, l’odorat, le goût, le toucher et l’ouïe.
A l’issu de ce travail collaboratif, nous avons effectué une exposition en salle F et réalisé un vote pour choisir un poème référence par thème. Compte tenu de la qualité des poèmes et de leur illustration, le choix a été difficile.
Voici les résultats des lauréats sélectionnés par l’ensemble des élèves de l’établissement qui ont mis à l'honneur les 1re CGEM (option pêche).
Pour la catégorie "la puissance et la beauté féminine" : Adrien Cauchois (poème n° 14) avec "La grande combattante"
Pour la catégorie "la mer et ses sensations" : Maxime Houyvet (poème n° 19) avec "Être une femme de marin".
Aujourd'hui et jusqu'à la fin de l'année scolaire, l'ensemble des poèmes restent consultables en salle F. Ce recueil sera édité en fin d'année scolaire. il sera attribué à chacun des premières, comme trace du travail engagé au cours de ce projet.
M. Rigot, V. Bompan
& M. Fouace1re CGEM Commerce
Un hélico qui sauve les marins !
Le 8 janvier 2020, nous avons visité l'hélicoptère Caïman de la Marine Nationale. Nous avons été très bien reçu par l'équipage, ils nous ont tout expliqué. L'hélicoptère mesure 20 mètres, il y a deux places à l'avant : une pour le pilote, une pour le tacticien dont le rôle est de vérifier tous les instruments. Sous le cockpit, il y a une caméra qui permet de visualiser les victimes par tous les temps. L'arrière peut accueillir toute l'équipe de sauveteurs : un plongeur, un médecin, des marins pompiers et des victimes. Le treuil se trouve sur le côté au-dessus de la porte. L'hélicoptère est équipé de nouvelles technologies et coûte 39 millions d'€. Il y en a 27 en France. Le plus incroyable, c'est qu'il soit pliable ! Cela lui permet d'être embarqué sur frégate. Suite à cette visite, nous avons eu un café rencontre sur le métier de manoeuvrier au sein de la Marine Nationale. C'est toujours enrichissant de découvrir ces métiers. Certains d'entres nous ont découvert de potentielles carrières.
Manon Fouace &
Alexandre Roupsard
1re CGEM Com
Fleur de Lampaul chausse les skis
Le 23 janvier 2020, nous sommes allés à la rencontre du Fleur de Lampaul et son capitaine. C'est une gabare bretonne construite en 1948 pour transporter des marchandises puis du sable en Bretagne. En 1985, il est restauré pour devenir navire-école. Des enfants de 12 à 15 ans partaient une année entière à la découverte des peuples premiers. En 2000, il est acheté par la fondation Hulot. Puis en 2004, il est racheté et restauré par les chantiers Bernard de St Vaast.
Depuis, il est exploité pour faire de nombreux voyages. Samuel Landrie, le fameux capitaine, nous a dévoilé son voyage. Le 25 janvier, ils sont partis de St Vaast (le port d'attache du bateau) pour la Norvège. Il y sert d'hôtel. On a pu visiter l'intérieur et constater que c'est spacieux et drôlement beau ! Les clients viennent faire du ski dans les fjords. Cette activité touristique a le mérite de respecter l'environnement ! Pour cause de pandémie, le voyage a été écourté...
Océanne Laurent &
Mathis Frémeaux 1re CM
Découvrez nos formations en vidéo
Puisque les portes ouvertes du lycées ont été annulées à cause de la pandémie, le lycée a réalisé de petits clips vidéos afin de présenter les formations, mais également l'internat.
Ces petits clips sont à retrouver sur le site Internet du lycée :
https://lpma-daniel-rigolet.fr/ (sur la page Facebook du lycée, sur le fil des publications Instagram du lycée).
L'idée est de mettre en avant nos élèves afin de toucher des jeunes en recherche d'orientation.
Partager ces vidéos pour nous faire connaître, voila l'idée !
Un grand merci aux élèves qui n'ont pas hésité à passer devant et derrière la caméra pour présenter leur lycée.
Une équipe lycée a participé au challenge virtual regatta Vendée Globe
M. Decosse, professeur d'EPS et de ramendage a créé une équipe lycée maritime qui a participé à la course du Vendée globe en mode virtuel.
Cette équipe a regroupé 27 équipiers, professeurs et élèves qui se sont affrontés autour de la planète en mode virtuel.
Mention spéciale à M. Larose qui a remporté le challenge en 82 jours, 15 heures et 44 minutes.
Une expérience sympathique qui a permis de nombreux échanges. Une autre façon d'aborder la géographie ou la navigation.
M. Décosse, capitaine d'équipe a bien envie de renouveler le challenge lors de prochaines courses.
Y a t'il de plus en plus de dauphins ?
Les élèves voulaient en savoir plus sur la présence de mammifères marins près de nos côtes. Nous avons contacté le GECC (Groupe d'Etude des Cétacés du Cotentin). M. Deant et M. Mauger sont venus nous présenter les différentes familles de cétacés : ceux qui ont des dents et ceux qui ont des fanons. La présence connue des cétacés en Normandie remonte à la préhistoire. Une colonie de grands dauphins s'est sédentarisée au large de nos côtes. Elle est composée d'à peu près 500 individus, ce nombre est stable. Il n'y a pas plus de mammifères marins, nous en avons l'impression car plus de personnes les observent et signalent leur présence. Les raisons des échouages ne sont pas toujours expliquées, ils peuvent être dus aux collisions avec les navires ou à la pollution.
Axel Couppey2nde CM
Les marins continuent leur cinéma
Sur les pauses du midi, les ateliers du cinéma proposent de revoir des classiques.
Showrunners, anthologie, casting… Ce vocabulaire issu du monde cinématographique est devenu pour certains de nos apprenants plus familier.
Il y a maintenant deux ans, les élèves actuellement en terminale CM/EMM avaient participé, avec 4 autres lycées normands au projet de la mini-série : « disparition ». Celle-ci est une dystopie qui pose notamment la question : comment vivre sans l’adulte ? Dans un futur proche tous les adultes ont disparu d’une façon inexpliquée et dans ce "nouveau monde" les jeunes sont livrés à eux-mêmes. Cette série est toujours disponible sur le lien suivant :
http://normandieimages.fr/seriefantastique/
Le midi, les ateliers du cinéma proposent de revoir des classiques. Ces séances ont lieu dans la salle D.
Une petite équipe de « cinéphiles » s’est constituée et résiste malgré les contraintes liées au Covid. Le film « Burn after reading » des frères Coen a été particulièrement apprécié.
Enfin, les élèves de seconde CM/EMM participent au dispositif « lycéens au cinéma ». Pour rappel, ce dispositif national a pour objectif de former des spectateurs curieux et critiques, en faisant découvrir des œuvres marquantes, et en leur donnant la capacité de cerner les enjeux de films tels que « le Voyage de Chihiro » d’Hayao Miyazaki ou « L’homme qui tua Liberty Valence » de John Ford. Dans ce cadre, un Atelier « Pocket film » d’une durée de 3 heures leur sera proposé. Ils réaliseront, avec l’aide d’un réalisateur professionnel, un court métrage avec leur portable… le talent n’a pas de limite…
Nos marins vont-ils voguer vers d’autres horizons cinématographiques ? Suite au prochain épisode. Gilles Fauvel enseignant
Alerte à Morsalines
Le 15 mars, nous allions sur les parcs quand nous avons croisé deux dauphins échoués, une mère et son petit. Pendant que M. Martin appelait les secours, Gabin a porté le petit et l'a remis à l'eau.
La maman était en souffrance, nous avons dû l'hydrater en mettant de l'eau de mer sur l'évent. Nous l'avons portée comme on pouvait pour le remettre à l'eau mais elle était trop lourde, on avait peur de la blesser car elle était apeurée et stressée.
Finalement les pompiers sont arrivés et les ont remis au large en zodiac.
Les filles de 1re CM
Passion d'élève. Martin Outrequin champion de motocross
Martin est en 2nde Cultures Marines mais il est aussi vice-champion de Normandie de motocross. Le P'tit Rigolet a voulu en savoir plus sur ce parcours sportif.
Le P'tit Rigolet : Depuis quand pratiquez-vous ce sport ?
Martin : Pour mes 5 ans, mes parents m'ont offert ma première moto, un Piwi 50, depuis mes 9 ans je fais des compétitions, je suis licencié au club de Rauville La Place. Le P'tit Rigolet : Comment se déroule une saison de motocross ?
Martin : l'hiver je participe au championnat des sables sur 7 courses, l'été je participe au championnat de Normandie et je fais quelques courses du championnat de France. Je fais partie de la Team Manche MX Kids. Hélas, à cause du COVID, toutes les compétitions sont annulées...
Le P'tit Rigolet : Merci et Bravo Martin.
Comment intégrer le lycée ?
1 / Immatriculation de marin
Il vous faut envoyer : une copie de la carte vitale, une copie de la carte d'identité et un justificatif de domicile par courriel à la Direction Départementale des Territoires et de la Mer, pôle Affaires Maritimes, par courriel à : ddtm-sml-npp@manche.gouv.fr. Un numéro provisoire de marin vous est attribué.
2 / Visite médicale auprès du médecin des gens de mer
Il faut ensuite contacter le service de santé des gens de mer en leur communiquant le numéro de marin provisoire et un questionnaire de santé complété : Cherbourg 02 50 79 15 69 ou ssgm-cherbourg.dirm-memn@developpement-durable.gouv.fr, Caen 02 31 43 19 59 ou ssgm-caen.dirm-memn@developpement-durable.gouv.fr ou Le Havre 02 35 19 97 69 ssgm-le-havre.dirm-memn@developpement-durable.gouv.fr. Vous aurez alors un rendez-vous avec le médecin qui délivrera le certificat d'aptitude à la navigation.
3/ Compléter les voeux sur AFFELNET
En troisième, avec le collège d'origine, les élèves doivent saisir leurs voeux d'orientation via la plateforme AFFELNET. Les élèves reçoivent fin juin la décision d'affectation.
En cas d'affectation dans notre établissement, nous vous contacterons pour finaliser l'inscription.
Sachez que le futur élève aura également besoin d'un brevet attestant 50 mètres nage libre, vous l'obtiendrez à la piscine de votre choix.
Les démarches auprès des services des gens de mer prennent du temps, vous pouvez anticiper.
A noter : pour le Bac Pro Cultures Marines, l'aptitude à la navigation peut être dérogatoire sous condition en fonction du projet professionnel de l'élève.
V. Rasoanaivo Conseillère principale d'éducation
Au sommaire du prochain N°
Baby K, un artiste grapheur au lycée
A la découverte de la Reine Mathilde
Rencontre avec d'anciens élèves partis très loin
Focus sur les stages des élèves
Enquête des pêcheurs : "Où sont les moules de Barfleur"
Enquête des commerces : "Le brexit, un atout pour le port de Cherbourg ?"
Offres d'emplois
Caseyeur (50)
urgent recherche matelot, région Ouest Cotentin pour travailler sur un caseyeur. Contrat de 3 mois (jusqu'à fin juin 2021).
Contact : 06.08.52.67.77
Cité de la Mer (50)
recherche Technicien(ne) aquariologiste à temps plein. Bac + 2 minimum en aquaculture/aquariologie. Certification hyperbare Classe 0B, à minima (OBLIGATOIRE). Soins aux animaux et nourrissage, entretien des aquariums depuis l'extérieur ou en plongée, culture de proies vivantes, collecte et acclimatation des organismes, reproduction de poissons, méduses et invertébrés, culture des coraux, analyses physico-chimiques, participation ponctuelle aux animations et à l'accueil des visiteurs :
candidature@citedelamer.com
Closerie Marine Gravelines (59)
recherche technicien aquacole H/F pour nourrissage, prise des paramètres d’élevage, réglage des circuits fermés, entretien du matériel, historique des poissons, suivi des données d’élevage, préparation de lots (tri, vaccination). BTS ou équivalent, expérience recommandée. Contrat en CDD de 6 mois pouvant aboutir sur un CDI. Envoyez votre candidature à :
recrutement@gloriamaris.com
Le Comptoir du poisson exotique (44)
recherche un(e) technicien(ne) de serre. Préparation de commande. Réception et acclimatation des poissons. Préparation des aquariums et acclimatation des nouveaux poissons. Contrôle et suivi sanitaire des lots de poissons. Nettoyage et nourrissage. Entretien des aquariums, nourrissage des poissons. BAC et/ou BTS aqua. Envoyer votre candidature à :
recrutement@poisson-exotique.fr