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Le retour de "Ma Normandie"

N° 6 - Janvier 2022 | www.lpma-daniel-rigolet.fr |

Un ordinateur pour chacun
L'opération de distribution des ordinateurs portables du Pack Numérique Lycéen auprès de nos 34 élèves de 1re année s'est déroulée le 24 septembre 2021. Cela répond au besoin croissant de pouvoir travailler en distanciel et assure une égalité d'équipement de cette génération d'élèves. La Région Normandie a créé en parallèle un bouquet de ressources numériques. Notre lycée est abonné à Edumalin et Educ'Arte.
Une belle histoire d'OFNI*
Quand le réseau du lycée permet à la science d'avancer sur l'étude de la fonte des glaciers du Groenland !
Cette histoire incroyable a débuté en juillet 2021 lorsque Guillaume Lefrançois, marin pêcheur à Goury, découvre sur la plage de Vauville un OFNI échoué.
Il s'agissait d'une bouée de 80 kg équipée de capteurs. Guillaume, ancien élève du lycée, envoie la photo de cet engin à Bertrand Cousin, enseignant en océanographie ; puis, il remonte la bouée pour la stocker dans son jardin.
Sur la bouée, une plaque signalétique identifie le fabriquant. Après quelques recherches sur Internet, Bertrand retrouve l'entreprise MOORING et, à tout hasard, leur envoie un mail via leur site Internet. La réponse ne se fait pas attendre et dans l'heure... Bertrand reçoit un message venant des États-Unis.
L'entreprise se félicitait d'avoir pu retrouver cette bouée par notre biais.
Peu après, Denise Holland de l'Université de New York** contacte Bertrand. Enchantée de retrouver le précieux outil de travail, elle programme son rapatriement et prend le temps d'expliquer le projet scientifique lié à cette bouée. Équipée de capteurs ( Profondeur/Température/Salinité/Turbidité), la bouée avait été déposée par l'université de New York sur la côte Est du Groenland afin d'étudier la fonte des glaciers. Elle appartient à un laboratoire spécialisé dans la recherche sur le réchauffement climatique. Elle s'est décrochée de ses amarres et s'est trouvée emportée par les courants marins pour atterrir à Vauville.
Un transporteur a été affrété par l'université et la bouée est retournée à New York en avion !
Les scientifiques vont pouvoir récupérer toutes les données enregistrées et poursuivre leurs travaux.
Cet OFNI a passionné et fait travailler l'imagination de tous au lycée ; élèves et professeurs compris !
I. Roblin
*OFNI : Objet Flottant Non Identifié
** pour en savoir plus : https://wp.nyu.edu/gw/holland/
Erasmus à la ferme de Saint Vaast
25 novembre 2021, 07 heures du matin, il fait encore nuit mais la marée n'attend pas ! 8 visiteurs représentant les établissements partenaires d'Italie, d'Espagne, d'Irlande et de Cherbourg s'équipent chaudement pour aller, avec l'attelage aquacole, visiter l'anse du Cul de Loup.
Au fur et à mesure que le jour se lève, on découvre les parcs d'élevage d'huîtres. L'émerveillement est là. Les échanges vont bon train avec quelques démonstrations des métiers de l'ostréiculture.
"O.C.E.A.N.", projet du programme ERASMUS+, cible 3 classes du collège Cachin et 12 élèves de Bac Pro Cultures Marines du lycée Rigolet. L'objectif est de faire acquérir aux élèves européens une conscience citoyenne en faveur de la protection de l’environnement, et de les sensibiliser à la beauté de la nature qui les entoure. A l'annonce de ce projet, l'enthousiasme est à son paroxysme pour nos élèves qui devront se répartir pour un séjour d'une semaine fin mars entre Espagne, Italie et Irlande. Christophe Mahé Enseignant Prod Aquacole
Éditorial
Nouvelles contraintes environnementales
Si la pollution des mers et de notre atmosphère vient majoritairement de notre activité à terre, il ne faut pas pour autant minimiser l'impact de l'économie maritime.
Des articles en lien avec notre histoire et notre actualité questionnent dans ce numéro l'évolution de notre environnement professionnel.
Numérique en progrès
Cette année scolaire, la Région Normandie démarre un programme de prêt aux élèves d'ordinateurs portables. Ce déploiement s'apprécie à l'once du premier exercice de pédagogie à distance que nous avons expérimenté pendant le confinement sanitaire de 2020. Le Ministère de l'Education Nationale met en place l'évaluation des compétences numériques avec la plateforme www.pix.fr. . Cela concerne nos élèves de terminale et de CAPM2 qui réaliseront des tests progressifs permettant de certifier leur niveau.
Nos partenariats
Depuis la rentrée 2021, nos élèves de seconde maritime sont intégrés dans le dispositif Classe de Défense et de Sécurité Globale. Le Patrouilleur de Service Public "Cormoran" les invite à participer à ses manoeuvres portuaires et vient, avec son équipage, à leur rencontre au lycée.
L'échange ERASMUS+ est engagé. Nous avons accueilli courant novembre les encadrants de nos partenaires venant d'Irlande, d'Italie et d'Espagne. Le programme prévoit le voyage de nos élèves associés au projet fin mars et la venue à Cherbourg de près de 100 élèves de ces 3 établissements en mai prochain.
Tous nos voeux pour 2022 ! Vincent LequenneDirecteur
La formation de Certificat Matelot Pont
Nous accueillons au lycée Rigolet, à Cherbourg, deux sessions de certification matelot pont depuis septembre 2021.
l s'agit de 28 candidats, dont 5 femmes, qui ont obtenu la certification le 07 décembre 2021. 100 % de réussite !
Ce premier brevet permet d'être embarqué à la fois sur des navires de pêche, de commerce ou de plaisance professionnelle.
De nombreuses personnes pensent à la reconversion et se tournent vers les emplois embarqués.
La formation comporte à la fois de la théorie et de la pratique, elle permet un tremplin vers les brevets de commandement. Cependant, il faudra naviguer au moins six mois pour revenir au cours de capitaine.
Bravo à nos stagiaires et leurs formateurs ! L'heure de concrétiser le projet professionnel est arrivé. Et qui sait, peut-être à l'an prochain pour le Capitaine 200 ?Eva Guastucci
Responsable FC
Podcast Pôle Emploi
Le numérique pour promouvoir la formation !
Madame Villeneuve, travaillant pour le Pôle Emploi de Paris, parcourt la France entière pour réaliser des "podcasts" sur des métiers méconnus. Elle est donc venue à notre rencontre au lycée Rigolet pour faire connaître le métier de marin via ce mode de communication. Elle a effectué son enregistrement sur la pratique des techniques individuelles de survie et a réalisé un focus sur un stagiaire en reconversion et financé par Pôle Emploi.
Retrouvez prochainement ce podcast sur http://plmpl.fr/c/CQj1i permettant la promotion de nos formations maritimes.
Eva Guastucci
Responsable Formation continue
Bienvenue aux coffreurs bancheurs !
L'enseignement maritime intervient désormais dans leur cursus.
Une dizaine de stagiaires, majoritairement originaires de la région Ile-de-France, sont présents au sein de notre établissement pour une période de trois semaines. Que font ces coffreurs bancheurs dans un lycée maritime ?
Leur futur métier les mènera sur des barges fluviales pour la maintenance (rénovation ou réparation) des écluses sur la Seine.
Le commanditaire de cette formation voulait incorporer dans leur cursus des compétences maritimes. Ils sont donc formés à la sécurité à bord des navires. Ce stage sur mesure comprend aussi des notions de mécanique, de stabilité, et de construction du navire, ainsi que de la pratique du matelotage (noeuds et épissures) et du ramendage (création / réparation de filet).
Aucun de ces stagiaires n'a de connaissance particulière de notre milieu professionnel et cette découverte du secteur maritime est donc une première pour eux. Leur formation prévoit une mise à l'eau avec matériel de sauvetage. L'objectif : de bons réflexes pour faire face aux risques liés à l'environnement particulier de leur prochain nouvel emploi.
Le lycée Daniel Rigolet "marinise" ainsi les métiers terrestres intervenant en environnement aquatique.
Nous souhaitons une très bonne continuation à ces nouveaux maçons navigants !
Eva Guastucci
Responsable Formation Continue
Les femmes matelots
De plus en plus de femmes intègrent nos formations pour être matelot à bord des navires.
Portait d'une stagiaire :
Paquita est une jeune femme pleine de ressources, elle a travaillé dans une halle à marée à Port en Bessin.
Elle veut être matelot à bord d'un navire de pêche .
« la formation m 'a plu, mais il a fallu faire des sacrifices, à la fois financiers et familiaux, bien que la formation soit financée par la Région Normandie. »
Elle s'est investie en travaillant le soir au cours de sa formation, et aujourd'hui, elle a des pistes d'embarquement.
Elle ne regrette rien, bien au contraire. Un nouveau départ professionnel se présente à elle.
Nous souhaitons à Paquita un parcours maritime épanouissant.
Eva Guastucci
Responsable Formation Continue
Do you speak maritime english ?
"A mon arrivée au lycée, j'ai mis l'anglais de côté... Le jour de ma rencontre avec M. Zunquin, bosco sur les porte-conteneurs, je me suis rendu compte qu'il fallait que je m'y mette sérieusement ! Dans le monde maritime, l'anglais est la principale langue utilisée : c'est la langue internationale de communication (appels de détresse, appels de routine) et celle utilisée par l'Organisation Maritime Internationale dans ses ouvrages réglementant la navigation. Dans les grandes compagnies maritimes, la langue de travail pour des équipages composés de marins de nationalités différentes est l'anglais. Donc, dans nos bacs professionnels, nous devons apprendre les termes maritimes en français et en anglais. En section CGEM, nous sommes formés en anglais au Certificat Restreint d'Opérateur ou au Certificat Général d'Opérateur pour pouvoir obtenir la certification."
Alan Vincent et Marin Travert
L'incidence du Brexit à Cherbourg
Nos reporters ont rencontré Jean-Luc Monin, commandant adjoint du port de Cherbourg pour comprendre l'impact du Brexit sur l'activité du port.
Historiquement, le port de Cherbourg n'est pas idéalement placé pour le transport de marchandises. Cherbourg est trop isolée des grands centres économiques. Ce sont donc les ports de Dunkerque et du Havre qui drainent l'essentiel du fret pour les métropoles de Lilles et de Paris.
Depuis un an, les Anglais ont quitté l'Union Européenne. Cela a accentué les démarches administratives des transporteurs irlandais, qui ont fini par abandonner le transit par l'Angleterre. Dublin-Calais se faisait en onze heures. Maintenant, cela prend trois jours ! Donc il est devenu plus simple de faire Dublin-Cherbourg avec dix- huit à vingt heures de traversée sans roulage pour le chauffeur. Il faut savoir que Cherbourg est le seul port à avoir une ligne directe avec Dublin ou Rosslare. Ce qui entraîne une hausse spectaculaire du transport de marchandises : les échanges avec l'Irlande ont explosé ! Entre 2020 et 2021, il a été évalué une augmentation de 116 % des arrivées de poids lourds sur le port de Cherbourg. En 2018, 29 000 poids lourds débarquaient à Cherbourg en provenance d'Irlande, alors qu'en 2021 il y en aura environ 100 000.
Pour gérer tout ça, il a aussi fallu embaucher des dockers pour sortir ou embarquer les remorques sans chauffeur dont le trafic est également en hausse.
L'autre effet du Brexit est la suspension de la liaison Cherbourg-Poole. La Covid a également eu un impact et le transport de passagers vers l'Angleterre est devenu quasiment nul.
Moralité : les Anglais se sont mis de côté et les Irlandais ont accosté !
Tom Plard, Alan Vincent
et Solène Lemonnier
Transport maritime à la voile
Réduire notre empreinte carbone
Pour répondre aux enjeux climatiques, chaque secteur d'activité se doit d'étudier son impact environnemental. Le transport maritime qui représente 90 % des échanges de marchandises au monde devra respecter les objectifs fixés par l'accord de Paris : ses émissions de CO2 devront être divisées par deux entre 2008 et 2050. Utiliser la propulsion vélique sur les navires est une solution empreinte d'un savoir-faire ancien. Concevoir des navires à voile viables économiquement reprend aujourd'hui tout son sens. Assises normandes En partenariat avec la chambre des métiers et de l'artisanat du Havre et le lycée Anita Conti de Fécamp, le lycée Daniel Rigolet avait initié une première rencontre le 27 janvier 2017 au lycée Juliot de la Morandière à Granville. L'objectif était de mobiliser le public autour de la question du transport maritime commercial à la voile en Normandie.
L'entreprise TOWT (Trans Oceanic Wind Transport) originaire de Douarnenez, qui était représentée lors de nos échanges par son PDG Guillaume Legrand a débuté en 2021 une activité commerciale au Havre (www.towt.eu). Cette entreprise ambitionne la construction et l'exploitation de navires à voile (2022-2023). Elle proposera le transport de passagers sur ses routes commerciales. Evènement national Le récent évènement "Wind for goods" du 21 septembre 2021 à Saint Nazaire (www.windforgoods.fr) a présenté plus de 20 innovations pour retrouver l'usage du vélique embarqué. La passion de la voile va pouvoir retrouver son essor dans le métier de marin du commerce !V. Lequenne
Tout savoir sur les éoliennes
"Quand M. Cousin nous a annoncé que M. Monin, responsable EDF du projet de ferme d'éoliennes de Courseulles, allait intervenir dans notre classe, nous étions sur la défensive ! Notre point de vue sur les éoliennes était clair : depuis la manif, on n'en voulait pas ! M. Monin nous a présenté le projet : 64 éoliennes de 105 mètres au-dessus de l'eau, avec des pales de 75 mètres de long sur une superficie de 45 km2. Les éoliennes sont implantées dans un puit de sable pour atténuer les vibrations. Elles vont former un champ de 7 couloirs reliés par des câbles à un poste électrique en mer. Elles seront espacées d’un kilomètre . Le parc est installé pour 25 ans et a une capacité installée de 450 MegaWatts.
Il sera situé en plein sur le gisement de coquilles st jacques, d'où notre problème ! M. Monin nous a alors expliqué que le parc était étudié pour pouvoir y pêcher, ce qui nous rassure un peu.
Cette intervention a fait évoluer notre point de vue. Nous ne savions pas qu'il serait possible d'y pêcher. Des études menées sur des parcs similaires montrent des résultats positifs sur les stocks. Cependant, les eaux sont différentes donc, à voir..."Kylian Lietot et Kylian Rigault 1re CGEM Pêche
Pêcheur de St-Pierre-et-Miquelon
Jonathan Poirier a quitté St-Pierre-et-Miquelon en 2014 pour passer son CAP au lycée . Il a ensuite regagné son île et a acheté son premier bateau à 17 ans ! Âgé de 23 ans aujourd'hui, il est donc patron de pêche.
Son navire, le Jean-Christophe, a été construit en 1982 en Nouvelle Ecosse (Canada). Il fait 13,80 m, ils sont 3 marins à bord pour pêcher à la drague ou au casier.
La saison de pêche à St Pierre et Miquelon débute en avril. Jonathan pêche le crabe des neiges jusqu'en juin. Ensuite viennent la pêche à la coquille St Jacques et au concombre de mer.
Jonathan aime communiquer sur son métier sur les réseaux sociaux, vous pouvez le retrouver sur Tik Tok !
I. Roblin
"Ma Normandie", le retour !
Le chalutier "Ma Normandie" construit en 1979 avait besoin d'une remise en état.
Après 4 ans de travaux, le navire a enfin repris du service.
Un mardi matin, M. Duval, notre professeur de conduite du navire, nous a fait une bonne surprise ! Nous sommes partis dans la grande rade de Cherbourg. Avant d'embarquer sur "Ma Normandie" nous avons enfilé nos vêtements à flottabilité intégrée (VFI).
Avec la moitié de la section, nous avons largué les amarres et fait route vers la rade.
Durant ces deux heures de navigation, tout le monde a pris la barre pour apprendre à garder un cap : conserver un angle constant entre la ligne de foi et le Nord du compas magnétique.
J'ai apprécié de prendre la barre. "Ma Normandie" est plutôt simple à manoeuvrer. J'adore le ramendage et le matelotage, mais ce cours-là m'a passionné et je n'ai qu'une hâte, c'est d'y retourner !
Sacha Colas, 2nde MARPEC
Pêcheurs normands en colère !
24 septembre, 10h00 : les 60 bateaux normands arrivent dans le port de Cherbourg. Tous les pêcheurs sont réunis pour protester contre le Brexit et contre l'installation d'un champ d'éoliennes devant Courseulles. Les bateaux débarquent des bacs de poissons avariés pour les déposer devant le comité des pêches. L'idée : les pêcheurs trouvent que le comité ne les défend pas assez. Ensuite, les 300 pêcheurs sont allés au rond point des Mielles pour bloquer les camions irlandais remplis de poissons anglais. Une délégation de jeunes pêcheurs s'est dirigée vers l'usine LM Wind Power qui fabrique des pales d'éoliennes. C'est alors que les CRS sont intervenus pour protéger l'usine. Pour soutenir la délégation, les manifestants ont rejoint le groupe de jeunes. C'est là que la tension est montée d'un cran ! Au début, il y a eu quelques échauffourrées lors du face-à-face. Puis tout le monde est revenu sur le rond-point des Mielles et l'ambiance s'est apaisée. Pour nous, la manif, c'était une première. Il y avait pas mal de jeunes qui étaient là pour défendre leur futur métier et on a trouvé ça positif. Cette journée a été marquante pour nous deux.Kylian Lietot et Kylian Rigault, 1re CGEM Pêche
La légende du narval
Elève au lycée Rigolet en seconde Cultures Marines, je suis passionné de plongée. Depuis l'âge de 10 ans, je plonge en apnée et en bouteille. Ce que je préfère, c'est plonger autour des îles Saint-Marcouf sur les restes d'épaves. On peut y voir des objets du débarquement et de beaux poissons.
Quand j'ai su que Laurent Marie, spécialiste d'apnée en Antarctique, donnait une conférence à Cherbourg, je me suis de suite inscrit. Un soir de septembre, à la Cité de la Mer, j'ai visionné le film des frères Marie. Ce film "Les Harmonies Invisibles" est un documentaire sur une tribu inuit. Selon leur légende, les défunts sont réincarnés en narvals, alors considérés comme sacrés : il est interdit de les chasser. Je vous invite, pour en savoir plus, à lire "La légende du narval" aux éditions l'Âme Bleue.
Laurent Marie a initié les jeunes de la tribu en leur faisant découvrir la plongée sous-marine afin qu'ils puissent admirer leur animal sacré. Les jeunes ne savaient pas nager et avaient peur de l'eau. La plupart d'entre eux est parvenue à vaincre la peur et à se jeter dans une eau à 1°C. Au cours de leurs 4 expéditions, Laurent et Vincent ont créé deux livres et un film.
J'ai adoré cette rencontre. Ces deux frères si sympathiques ont renforcé mon envie d'aller plus loin dans cette passion.Quentin Javalet
Ça balance chez les huîtres
Test sur poches suspendues, de l'initiation à l'expérimentation.
Cette étude est réalisée par les terminales Bac Pro Cultures Marines et s'inscrit dans le cadre de travaux pratiques appliqués aux évolutions techniques du moment.
En effet, bon nombre de professionnels réalisent ces dernières années des essais et s’intéressent de très près à toute nouvelle technique ou matériel expérimentés.
Pour cette étude, des huîtres âgées de 30 mois ont été placées en surélévation sur trois supports d'élevages différents.
- en poches ostréicoles classiques fixées solidement sur tables d'élevage
- en paniers cylindriques à balancier suspendu
- en poches casiers rectangulaires à balancier suspendu.
C'est au bout de 8 mois que les mesures sont réalisées sur la croissance et le taux de survie.
Les résultats nous amènent aux observations suivantes :
- La croissance serait moins rapide en paniers suspendus.
- En compensation, par rapport aux poches classiques, la survie serait plus importante en paniers suspendus.
Face aux éléments météorologiques, ce sont les poches rectangulaires suspendues qui ont le plus souffert.
Les paniers cylindriques suspendus ont quant à eux bien résisté.
Une seconde phase expérimentale commencera début 2022 avec cette fois-ci des huîtres âgées de 12 mois.
L'objectif de cette deuxième phase d'expérimentation sera d'évaluer le résultat sur la forme de la coquille selon le support d'élevage utilisé.
Outre l' intérêt porté aux résultats scientifiques, l'initiation de nos élèves à la démarche expérimentale constitue un enjeu de formation important. Ainsi en stimulant curiosité, observations et innovations, les futurs professionnels resteront acteurs de progrès pour une aquaculture toujours plus moderne et attrayante.
Christophe Mahé
Les p'tits nouveaux
En octobre, une nouvelle cohorte de poissons est arrivée à la ferme aquacole. Issus de l'écloserie marine de Gravelines, 50 daurades et 100 bars ont trouvé place dans les bacs de la salle poisson. Régulièrement, les élèves de Cultures Marines réalisent des échantillonnages. Les poissons sont comptés et pesés afin de déterminer l'évolution des rations quotidiennes d'aliment à distribuer.
Depuis leur arrivée, les petits bars sont passés de 3,6 à 9,1 grammes de masse moyenne. Une belle croissance !
Le suivi du cheptel fait partie intégrante de la formation des élèves dont certains se destinent à la pisciculture.
I. Roblin
Quid des déchets ostréicoles ?
Nous avons réfléchi aux différents déchets ostréicoles. Il y a des déchets plastiques : on peut les ramasser en participant à des nettoyages de plages (parfois organisés par les professionnels). Il existe des bacs à marées, chacun y met ce qu'il trouve.
Le déchet le plus volumineux est la coquille d'huître. Il y a différentes solutions afin de remédier à ce problème. Le plus simple est le remblai. On peut aussi les faire broyer et utiliser la poudre pour faire du béton, de la porcelaine...La coquille d'huître peut remplacer le plastique !
Nous avons découvert sur Facebook des couteaux à huîtres dont le manche est en coquille d'huître. Nous avons appelé M. Jean-Paul (expéditeur à Blainville ) qui vend ces couteaux : il les a trouvé dans un catalogue et a trouvé l'idée sympa. Nous avons appelé l'entreprise Morel qui fabrique les couteaux : c'est une coutellerie du centre de la France. Pour fabriquer les couteaux, ils utilisent un mélange coquille d'huître/ polypropylène moulé sur la lame pour faire le manche. Ils fabriquent 3000 couteaux / jour . Ce qui nous enthousiasme dans cette histoire, c'est d'ouvrir nos huîtres avec des couteaux en coquille d'huître !!! Les élèves de 2nde CM
Simon Legentil, un mécanicien au parcours sans faute !
Simon est entré au lycée maritime de Cherbourg en septembre 2011. Diplômé du bac pro EMM en 2014, il a intégré la 1re session du BTS Maritime en Maintenance des Systèmes Electro-Navals (MASEN) au lycée maritime de St Malo. Diplômé du BTSM MASEN en 2016, il a été admis sur dossier à l’École Nationale Supérieure Maritime (ENSM) pour suivre le cours de 3e année d’Officier Chef de Quart Machine 8000kW (OCQM). Diplômé officier mécanicien en 2017, il a navigué 6 mois au long cours en tant qu'élève officier pour obtenir son brevet d'OCQM 8000kW. Après plusieurs embarquements sur des navires de pêche de 45 mètres, Simon a intégré une compagnie française offshore en CDI. Il y a travaillé 2 ans en tant que 3e mécanicien sur un navire battant pavillon Panama. Malheureusement, la compagnie a fait faillite. Sans emploi, Simon en a profité pour retourner en formation 6 mois à l'ENSM de St Malo et il a obtenu en avril dernier son diplôme de Chef Mécanicien illimité.
Fraîchement diplômé, il a intégré la société Louis Dreyfus Armateurs. Il y est actuellement maître électricien à bord d'un navire roulier sur une ligne Europe / États-Unis.
Le conseil de Simon aux élèves du lycée :
« Toujours croire en soi. Même si le niveau scolaire n'est pas très bon, en travaillant on arrive toujours à atteindre ses objectifs. »
Bravo Simon et bon vent ! I. Roblin
Les navires à propulsion électrique
Les navires à propulsion électrique existent depuis plus d'un demi-siècle : l’un des premiers d’entre-eux est le paquebot "Normandie", mis en service en 1935. Cependant, ces navires, pour produire l’électricité à bord, utilisaient le moteur thermique diesel ou une chaudière avec turbine à vapeur entraînant un alternateur. Grâce aux nouvelles générations de batteries, les navires peuvent fonctionner directement avec leur stockage d’électricité beaucoup plus important. Ils sont par exemple capables de parcourir 65 milles nautiques (120 km) en autonomie totale.
Les nouveaux navires à propulsion électrique offrent les avantages d’être moins polluants, d’être plus maniables, de faire beaucoup moins de bruit et de vibrations dans l'eau. Les moteurs électriques fournissent plus de couple et occupent moins de place, ce qui permet d'accueillir plus de passagers ou de véhicules.
Cependant, l’autonomie des batteries limite encore certaines utilisations sur des trajets longs. Des navires fonctionnent avec une pile à combustible qui permet de produire en permanence de l’électricité grâce au stockage d’hydrogène à bord. Depuis mars 2021, un ferry 100 % électrique de la compagnie Basto Fosen permet de relier deux îles des fjords d’Oslo. Ce navire électrique de 139 m de long et de 21 m de large peut transporter 200 voitures ou 24 camions et 600 passagers. Il est équipé d’une batterie de 4,3 MWh, soit l’équivalent de 83 Renault Zoé. Il se recharge en 30 minutes environ. De gros progrès ont été fait pour développer des navires "propres" : il reste à s’assurer que l’électricité produite en amont provienne de sources renouvelables (dites "vertes") et donc non polluantes.Noah Berson, Axel Letrouvé, Marin Travert
Des moteurs propres sur la mer...
L'Organisation Maritime Internationale (OMI) est l'institution des Nations Unies chargée d’assurer la sécurité et la sûreté des transports maritimes et de prévenir la pollution des mers par les navires. Pour faire face aux problématiques de pollution et de réchauffement climatique, les pays se réunissent et définissent des objectifs communs. L'OMI se charge ensuite de faire évoluer les pratiques maritimes. Il faut aller vers une mer plus propre et diminuer les émissions carbonées du transport maritime, qui assure 80 % des échanges commerciaux sur la planète. Ainsi, à partir du 1er janvier 2020, l’ensemble de la flotte mondiale doit réduire ses émissions d’oxydes de soufre (SOx). La teneur en soufre dans les carburants marins est ainsi abaissée de 3,5 à 0,5 %.
Pour respecter les nouvelles règles internationales, les moteurs des navires vont devoir évoluer. Les futurs mécaniciens vont devoir adapter leurs pratiques. Un défi passionnant pour la bonne cause !
I.Roblin
L’hydrogène, énergie du futur ?
Notre navire de pêche école, récemment remis en service, va expérimenter l'économètre. Cependant, il affiche plus de 40 ans au compteur et embarque toujours un moteur diesel. Si nous devions prévoir son remplacement, il serait souhaitable que nous prévoyions d'utiliser une énergie moins polluante, plus pérenne que l'énergie fossile qui va se raréfier.
A l'heure de la construction des parcs d'éoliennes en mer producteurs d'une partie de notre électricité, l'idée de créer un "écosystème bénéfique" aux navires croisant aux abords de ces nouveaux générateurs est à interroger. Produire de l'hydrogène "vert" en utilisant cette électricité pour alimenter des piles à combustible, afin de propulser nos navires côtiers (pêche, transport de passagers vers les îles...), est un projet que nous étudions depuis quelques années avec la Région Normandie. Envisager un navire école et de démonstration, prototype sans contrainte économique, permettant de faire évoluer la technologie et de développer une nouvelle génération de navires, est d'actualité. Nos électro-mécaniciens, mais aussi nos marins pêcheurs, disposeraient d'un outil pédagogique pour apprendre le métier de demain. Notre réflexion mérite aujourd'hui d'être accompagnée par les pouvoirs publics et les entreprises qui développent cette technologie. Nous sommes prêts à travailler en partenariat afin d'intégrer cette innovation dans nos enseignements.
Et pour la haute mer ? Il pourrait être envisagé de coupler ce type de propulsion avec le vélique pour les transports sur grandes distances. Il est intéressant de suivre l'expérience globale de www.energy-observer.org. Cela s'inscrit dans le renouveau du transport à la voile porté entre-autre par www.towt.eu et www.graindesail.com.V. Lequenne
Soirée cinéma "Immersion"
Le lundi 20 septembre 2021, nous sommes allés au cinéma le Palace à Equeurdreville pour visionner un documentaire nommé "Immersion". Son sujet : "l'espace vécu et perçu, la relation que les humains entretiennent avec la mer et l'impact qu'elle a sur leur vie personnelle et professionnelle". La réalisatrice et surfeuse Léa Brassy a présenté plusieurs portraits en lien avec la mer : Bazile Pinel, un shapeur, qui crée des planches de surf adaptées aux personnes selon leur poids, leur taille et le type de vagues. Il a un mode de vie alternatif et proche de la nature. Alban Lenoir, conchyliculteur et ostréiculteur à Chausey : il a hérité de l'entreprise familiale. Sa méthode consiste à laisser en permanence les huîtres et les moules immergées. Yoann Sanson, bénévole et patron à la SNSM de Goury pilote du canot "Mona Rigolet". Marion Motin, danseuse d'origine parisienne, a créé une danse particulière. Elle mélange les positions de surf, le Taï Chï (gymnastique chinoise) et s'inspire des mouvements de la mer en s'appuyant sur ses émotions. Margareth et Judith Noël possèdent un centre équestre. Elles proposent des balades au bord de la mer et élèvent des chevaux de selle pour des concours hippiques. Les bienfaits de l'eau de mer offrent aux équidés de plus grandes capacités de récupération. Une autre projection de ce documentaire a eu lieu courant octobre au Cinéma Odéon. Plusieurs classes du lycée y ont assisté et ont travaillé dessus en français. Ce documentaire a été très enrichissant pour l'ensemble des élèves.Alan Vincent et Manon Fouace
Nos Marins en concert
"Nos Marins", c'est un groupe de 4 musiciens ; c'est aussi un concept. Paul d'Amour, l'un des musiciens a créé une maison d'édition. Le principe : aller à la rencontre des gens et en sortir des textes, des chansons. L'histoire de "Nos Marins" a donc commencé sur le port d'Omonville avec une fameuse chanson "Le Capitaine de la Barique". Les rencontres avec les marins pêcheurs du Cotentin se sont multipliées. D'Omonville à Fermanville...autant de rencontres, autant de chansons : Guy, Thomas, Martin et même Daniel Rigolet ont leur chanson. Des textes drôles et émouvants, un accordéon, un banjo, une basse, une guitare, le tour est joué !
Le 2 décembre, les jeunes ont été invités au concert de "Nos Marins" à St Pierre Eglise. La rencontre a eu lieu, les élèves ont mis le feu.
Quand Jean-Pierre Geismar, professeur de navigation, est monté sur scène pour interpréter sa chanson "Fastnet", les élèves ont passé le mur du son !
I Roblin
La terre redevient plate…
Scénaristes, producteurs, réalisateurs et acteurs, le talent des élèves du lycée n'a pas de limite : cette année, ils se lancent dans la production d'une série.
La terre redevient plate : c’est en tout cas ce que semblent croire les personnages de la prochaine série sur la désinformation produite par le lycée et son association culturelle. Sa mise en scène est assurée par les élèves de 2nde MARCOMPEC et de 1re CM/EMM.
On y retrouve, dans le premier épisode intitulé : « Jeux d’évasion ? », Théodore, Emma, Jules, Alvin et d’autres jeunes, tous élèves d’un lycée maritime. Toute ressemblance avec des personnages ou des lieux existants serait purement fortuite !
Dans ce premier épisode, un professeur de sport propose à une classe un « escape school » : suivre des indices et des épreuves et sortir du lycée en un temps imparti. Parallèlement et pendant ce cours, une histoire sur un élève musicien du lycée les tient en haleine sur les réseaux sociaux.
Quelle est donc cette histoire et où va-t-elle les entraîner ? Il faudra patienter jusqu’au mois de juin 2022 pour le découvrir sur grand écran au cinéma le palace à Equeurdreville.
Les grandes lignes du deuxième épisode, porté par les secondes MARCOMPEC, se dessinent petit à petit et s’agencent autour d’un rendez-vous, autour d’une sorte de rituel quotidien de diffusion d’informations de la vie privée des gens que nous côtoyons à une heure fixe et précise : 13h13.
En attendant la sortie de la série, il est toujours possible de suivre le travail de nos "showrunners", acteurs et techniciens amateurs dans les "making of" publiés régulièrement sur le facebook et l’instagram du lycée.Nos apprentis marins semblent bien ne plus vivre que sur une terre aussi plate et rectangulaire que leurs smartphones et pourtant ….ils tournent.
Gilles Fauvel,
enseignant histoire-géo et co-président asso culturelle du LPMA
Atelier ciné
C’est reparti pour les « ateliers ciné » au lycée maritime de Cherbourg. Une équipe d’une dizaine de cinéphiles assistent le midi à la projection de films classiques dans la salle D. Au programme : "L’armée des 12 singes" de Terry Gilliam, "Les enfants loups" de Mamoru Hosoda , "Seven" de David Fincher et bien d’autres... Ces projections sont ouvertes à tous, élèves et personnel du lycée.
Kristen a suivi la projection de l'Armée des 12 singes : « Même si c'est un vieux film j'ai trouvé l'histoire super. Le suspense, le mystère m'ont tenu en haleine : »
La Marine ouvre ses portes !
Le 23 septembre 2021, des élèves volontaires ont participé au forum des métiers de la Marine Nationale, à la base navale de Cherbourg. Sur place, les plongeurs démineurs ont présenté leur robot et leur équipement de plongée. Les fusiliers marins ont dévoilé leurs équipements et leurs missions sur le territoire français et à l'étranger. En milieu de visite, nous avons assisté à une démonstration de maîtrise d'un intrus au sein de la base. Cela nous a permis de comprendre l'enjeu des contrôles d'identité à l'entrée. En fin de matinée, nous avons visité de nouvelles générations de navires, dont l'araignée qui fonctionne à l’électrique. Ce dernier sera utilisé pour les travaux sous-marins, la formation des plongeurs, le transport de matériel ou la lutte antipollution. Au cours de ce forum, "nous avons découvert avec surprise les métiers les plus divers et variés que propose la Marine Nationale".
Yanis Dubois-Fremy
et Kristen Paranthoën
Des babys neufs plus respectueux de l'environnement !
Après 15 ans de bons et loyaux services, les baby-foot "Bonzinis" ont été remplacés par deux baby-foot "Sulpie" de fabrication 100 % française. Plus robustes (cadre en bois massif, cages en acier inoxydable), ils dépassent de 5 kg leur prédécesseur. Agréables à jouer, ils ont été inaugurés lors d'un tournoi par les élèves qui maîtrisent désormais les gamelles et autres pissettes...
Cap sur les goélettes bretonnes
Lors des journées mondiales du patrimoine, les 2nde CM et MAREM ont étudié la culture malgache et plus particulièrement les goélettes bretonnes fabriquées sur cette île de l'océan indien. Ils ont crée un quizz sur la question, pour le festival "Namana"...
L'origine des goélettes :
La construction de ces embarcations remonte à 1861, sous Napoléon III. C'est à cette époque que la famille Joachim, d'origine Bretonne, mandaté par l'empereur français, a transmis son savoir-faire aux malgaches depuis l'île de la Réunion.
Les critères d'abattage du bois :
La dimension moyenne d'une goélette avoisine les 16 mètres pour une hauteur de mât de 10 mètres minimum. Pour la construction du mât et de la coque, il faut associer plusieurs essences de bois rares. Elles doivent posséder certaines caractéristiques et qualités de dureté, de légèreté, d'imputrescibilité et de flottabilité. Ce type de navire peut contenir jusqu'à 80 tonnes de marchandises. Cela nécessite une certaine rusticité et robustesse du bois. Pour répondre à ces besoins, l'âge minimum d'abattage d'un arbre est de 100 ans. Pour que la tradition malgache soit respectée, certaines coutumes sont imposées.
Les rituels et les traditions culturelles :
Certains rites ancestraux sont effectués durant la construction des goélettes. Ils ont été transmis de génération en génération.Premièrement, une invocation des ancêtres est réalisée par un guérisseur, nommé "l'Ombiasy". Son but est d'obtenir l’autorisation de couper un arbre, après avoir déposé à son pied une offrande de rhum. Deuxièmement, le futur capitaine du navire doit fournir la preuve qu'il sait nager. Il doit se jeter à l’eau pour valider ses compétences de navigation à toute épreuve. Troisièmement, le sacrifice d'un animal doit être effectué, celui d'un zébu. L'objectif de ce rite est de célébrer la fin du chantier autour d'une repas convivial. Bien que ces traditions culturelles augmentent la durée du chantier, cela offre certains avantages pour la préservation de l'écosystème de l'île. Ces contraintes permettent de mieux préserver la forêt endémique de Madagascar. De plus, elles inculquent aux nouvelles générations un certain respect de l'environnement et une écoute attentive de la nature. Ce qui évite certaines dérives liées à l'exploitation du bois.
L'importance des goélettes dans l'économie malgache :
Aujourd'hui, les goélettes offrent beaucoup d'avantages dans l’économie malgache. Du fait de l'état dégradé des routes et du coût pour les restaurer, elles permettent une certaine facilité d’accès, une plus grande capacité de transport et une réduction des coûts. La goélette représente donc la meilleure alternative pour le transport de marchandises sur l'île.
2nde CM et MAREM
Pause café !
Depuis la rentrée, l'association des élèves du lycée, la MDL, propose à la vente des cafés à la pause de 10h00.
Outre la convivialité, cela va permettre de financer les projets des élèves.
En début d'année, des sweats à l'effigie du lycée seront proposés à la vente.
Avec ces rentrées d'argent, la MDL aimerait organiser un barbecue de fin d'année en invitant tous les maîtres de stage.
Rendez-vous pris au printemps !
La dorade royale
De la famille des sparides, elle atteint en moyenne 57 cm à 9 ans. Habitat : Atlantique Est, Méditerranée et Mer Noire. C'est une espèce "euryhaline" : elle supporte les variations de salinité. Elle peut vivre dans les eaux saumâtres, où les eaux douces et les eaux salées se rencontrent. Elle supporte mal les variations de températures. Migrations : plutôt solitaire et sédentaire, elle migre en période estivale et s'installe sur les fonds rocailleux. Depuis une dizaine d'années, suite au réchauffement climatique (environ 1°c de T), elle migre sur les côtes normandes. Les pêcheurs en retrouvent de plus en plus dans leurs filets durant l'été. Nourriture : composée principalement de mollusques bivalves, en particulier les moules. Elle broie les coquilles avec ses molaires. Nous nous interrogeons sur les relations entre l'augmentation de la température des eaux et l'arrivée de la dorade royale sur nos côtes. Les élèves de CAPM1
OFFRES D'EMPLOIS
Le laboratoire de physiologie et génomique des poissons (LPGP) de l’INRAE (35), recherche un technicien aquacole pour le suivi de l'élevage truite, zébrafish, carassin, etc., le suivi des expérimentations et la maintenance des installations.). CDD 12 mois. Contact : Amélie PATINOTE amelie.patinote@inrae.fr / 02 23 48 50 02.
Le groupe Lafarge Holcim, site de Nanterre (92) recherche un mécanicien naval pour intervenir à bord des unités fluviales (barges et pousseurs). Entretien de l'appareil propulsif, dépannage et rapport. Contact : mahault.boucher@lafargeholcim.com
L'aquarium de Biarritz (64) rercherche un technicien aquariologiste en CDI. Il sera chargé de l’entretien quotidien des installations, du soin aux animaux et participera au développement de l’Aquarium de Biarritz à travers divers projets encadrés par le responsable d’équipe.
PROFIL : - bac + 2 minimum en aquaculture/aquariologie / certification hyperbare Classe 0B à minima (OBLIGATOIRE) / expérience en aquarium public et/ou aquaculture marine et/ou aquariophilie marine.
/avoir un intérêt certain et une habileté pour les travaux manuels divers. Contact : Rémi Dardare - emploi-aqua@biarritzocean.com
Du patron au matelot, une page Facebook qui met en relation les armateurs qui recherchent des salariés et les matelots qui recherchent un emploi. On y trouve cette annonce par exemple : Recherche matelot secteur Saint-Valéry/Fécamp pour fileyeur (pêche à la journée), débutants acceptés.
Marelec Electronics Navigation (50) Saint Vaast La Hougue recherche un technicien électromécanique. Maintenance de navires (pêche, marine marchande, marine nationale, plaisance) intervention sur systèmes complets de génération électrique , réseau de distribution électrique du bord... entretien et dépannage de l'électronique du bord.
Noah, un mécanicien sportif
"Ce 24 novembre 2021, j'ai interviewé un camarade de 1re EMM pour parler de sa passion : le handball. Ce sport accapare aujourd'hui une grande partie de sa vie. Il a commencé par le football, mais il ne pouvait pas jouer au poste qu'il souhaitait : gardien. Alors, il a décidé de changer de sport pour retrouver une bande de copains.
Et c'est une décision qu'il ne regrette pas. A ce jour, Noah Berson s’entraîne avec les 18 ans, mais il joue avec les 17 ans du fameux club "Jeunesse Sportive Cherbourgeoise - Manche Handball". Il est encore trop jeune pour jouer dans la catégorie supérieure. Quand je dis que ça lui accapare sa vie, c'est vrai ! Il s’entraîne tous les jours 1h30 après le lycée et le mercredi, il faut bien compter le double ! Il suit ce rythme depuis qu'il est en 6e. Son équipe joue en championnat régional et les matchs ont lieu le week-end.
Les entraînements sont dirigés par un grand coach, Victor Doudinski, joueur professionnel du club.
Ses ambitions sont énormes !
Son rêve : rejoindre la grande équipe des "Mauves", surnom des pros de la JS Cherbourg.
Ce parcours m’intéresse beaucoup, je joue moi-même au hand. Je sais ce qu'est un entraînement. Noah, lui, le pratique 10h par semaine, toujours avec enthousiasme et passion. Bonne chance, continue comme ça !" Marin Travert
