Pour avoir un rendu optimal, mettez votre affichage à 100 % (Ctrl + 0).
SOMMAIRE
Éditorial & Actualités (p. 2)
Formation continue (p. 3)
Échos des sections (p. 4 à 7)
Temps forts (p. 8 à 10)
Jeux & Offres d'emploi (p. 11)
N° 3 - Juin 2019 | www.lpma-daniel-rigolet.fr | 50DR |
Le lycée relève le défi !
Du 5 au 11 mai : challenge de voile à Saint Vaast la Hougue.
Le Défi des ports de pêche est une course de régates organisée tous les ans par un port différent. Chaque port concourt avec un bateau de type "grand surprise", les équipages sont composés de pêcheurs, de skippers, d'amateurs ou de lycéens maritimes. Il y a une catégorie "lycées maritimes" dans laquelle nous étions inscrits. Le Défi dure une semaine, chaque jour des courses sont organisées. A la fin de la semaine, un classement général détermine le vainqueur.
A bord du Cirius, le grand surprise du lycée, nous sommes 6 équipiers, un à la barre et les cinq autres ont un rôle bien précis. Il faut s'occuper des voiles, des manoeuvres etc... M. Decosse, notre prof de sport est toujours à bord pour gérer l'équipage : Romain, Thomas, Antonin, Morgan, Maxime et moi !
Le premier jour, c'était une course d'entraînement, nous sommes arrivés avant derniers, devant les bigoudins qui ont abandonné à cause d'une voie d'eau. Le deuxième jour, nous avons assuré
Arrivés derniers lors de la 1re manche, 10e lors de la deuxième manche , nous finissons 8e lors de la troisième manche et 1er des lycées maritimes ! Le troisième jour nous sommes arrivés 8e. Le jeudi, nous avons progressé jusqu'à la cinquième place. Le vent était au rendez-vous et les sensations aussi ! Malheureusement, notre mât n'a pas tenu le coup suite à une mauvaise manoeuvre. Notre bateau a percuté celui du port de Saint Vaast, nous avons démâté et abandonné la course...Grosse frayeur, mais pas de bobos ! C'en était fini pour nous de la course. Au final, l'équipage de l'île d'Yeu a remporté le Défi.
J'ai vécu une super semaine, au sein de l'équipage l'ambiance était top. Nous avons rencontré des marins qui venaient de toute la France ! Nous sommes désormais prêts pour le prochain Défi.
Théo Louis. CAPM1
Bienvenue ERAMUS + !
Jeudi 15 novembre, 17 élèves des lycées Grignard (Cherbourg-en-Cotentin), Sittensen (Allemagne) et Elblag (Pologne) et leurs enseignants, visitent le plateau technique du lycée et découvrent les formations maritimes : essais de matelotage, de ramendage, découverte de l'atelier machine et du simulateur de navigation.
Faute de temps, ils ne peuvent pas visiter la ferme aquacole à Saint Vaast la Hougue.
Cette visite est un projet ERASMUS + : travail sur l'orientation, les formations professionnelles, les métiers de la mer en Europe.
Les visites d'Intechmer, Brittany Ferries, La Cité de la Mer, PNA et une entreprise de construction de yacht de luxe sont au programme. Loïc Larose, Directeur Adj.
Une cantine au top !
J'ai rencontré Claude Labarre, la cheffe du restaurant scolaire du lycée, pour en savoir plus sur les repas à thème.
Mme Labarre et son équipe aiment bien faire plaisir aux élèves, c'est pour ça qu'ils font régulièrement des repas à thème : les pirates, Halloween ou Noël par exemple.
Pour chaque repas, toute l'équipe se déguise, crée des décors incroyables et des recettes délicieuses.
Le prochain repas du genre, ce sera un barbecue dans la cour du lycée pour la fin de l'année.
Une enquête de satisfaction a été faite et les élèves ont donné la note de 8 sur 10 au self !
Merci Cheffe !
Daphné Renet, 2EMM
Éditorial
Ce second semestre se déroule dans une intense activité avant de passer à la période des examens.
les 13 et 14 mars : séquence éducative (élèves de CAPM 1re et 2e année, 2nde et 1re Pêche) à Lorient au bassin d'essai d'IFREMER,
du 18 au 22 mars : voyage dans les Pyrénées pour une activité ski (22 élèves des classes de 1re),
du 2 au 4 avril : séquence éducative (sections 2nde CM & 1re CM) en Pays de Loire,
du 4 au 11 mai : voyage en Pologne (section 1re EMM) après la rencontre avec Magda Hollander-Lafon le 23 avril à Rennes pour évoquer le vécu de la déportation,
du 6 au 9 mai : participation d'un équipage d'élèves du lycée sur notre voilier "Cirius" au Défi des Ports de Pêche 2019 à St Vaast la Hougue,
enfin à l'heure où je rédige l'édito, les préparatifs de la navigation Cherbourg - Paimpol - Concarneau aller et retour (classe de CAPM2) prévue du 20 au 31 mai sur le voilier "Croix du Sud III" que nous avons affrété à l'association Voiles Écarlates dans le cadre de notre partenariat.
Vous retrouverez donc dans les colonnes de ce troisième numéro le ressenti de nos élèves journalistes concernant ces événements.
L'agitation est également bien présente autour du lycée depuis mars. En effet, la région a équipé notre lycée d'une nouvelle clôture avec des portails et portillons ergonomiques. La SHEMA, société d’économie mixte, spécialisée dans l’aménagement et la construction, réalise quant à elle les travaux de finition de la voirie rue Matignon, Avenue Reibell et quai de l'Entrepôt jusqu'en juillet. Notre lycée va ainsi se trouver avec des abords rénovés à la rentrée prochaine.
Je souhaite une bonne période d'examen à nos élèves et ensuite, de bonnes vacances d'été à toute l'équipe !
Vincent Lequenne, Directeur
Devenir mécanicien embarqué
Les Mécanos sont à bord !!
Le lycée professionnel maritime et aquacole Daniel Rigolet accueille du 18 mars au 5 avril un groupe de 12 stagiaires en formation de Mécanicien 250 kW. Les cours comportent un module de mécanique et un autre en électrotechnique pour une durée de 105 heures.
Cette année, que de profils différents et d'échanges culturels !! Nous accueillons trois personnes originaires du Sénégal passionnées par la mécanique et voulant intégrer le milieu maritime pour être embarqués sur des bateaux de pêche. Le souffle international semble s'installer dans notre lycée !!
Pour certains stagiaires, le parcours professionnel ne s'arrêtera pas là, la formation de Mécanicien 750 kW s'ouvre à eux si réussite à l'examen du cursus de Mécanicien 250 kW.
Eva Guastucci, responsable du SFC
Les futurs matelots normands débarquent !!
La Normandie est un terrain fertile pour former la main d'oeuvre maritime. En effet plusieurs sessions de futurs "matelots pont" sont organisées au plus proche des ports de pêche de notre région. L'une d'entre elles se déroule actuellement à Trouville-sur-Mer. A son bord, 16 stagiaires dont une jeune femme de 20 ans qui se destine à la pêche. Le relationnel que nous cultivons avec nos partenaires (le comité des pêches, la mairie, Pôle Emploi, les Missions Locales) reste un atout pour la bonne mise en oeuvre. L'intérêt que portent aux stagiaires les patrons pêcheurs permet des promesses d'embarquement dès la fin de formation.
Notre lycée met un point d'honneur à répondre aux demandes des professionnels en s'engageant sur la qualité des personnes formées sur notre territoire normand. Alors devenez matelot, un des métiers ayant le vent en poupe !!
Eva Guastucci
Des mécaniciens confirmés
Le cursus "Mécanique" au sein du maritime est toujours une voie appréciée. La formation de Mécanicien 750 kW conduite par Monsieur Alain Dixneuf, formateur référent, accueille cette année d'avril à octobre, 8 stagiaires pour 662 heures de cours. Pratique et théorie sont nécessaires pour mener les enseignements liés à la mécanique navale. Un module se déroule sur simulateur machine au LPM du Portel. Notre LPMA projète de s'équiper prochainement de ce type de matériel pour garantir plus de souplesse dans l'organisation des mises en situations. Rigueur et constance sont les qualités requises lors d'une formation aussi longue et nos stagiaires en sont pourvus !!
Eva Guastucci
Devenir patron du navire
Les futurs capitaines 200 UMS sont en formation pour une durée de 4,5 mois. Il s'agit d'acquérir un brevet de commandement. Les profils sont diverses, mais l'objectif est commun, réussir, car c'est la clé pour un nouvel élan professionnel ou une montée en compétence. Sur cette session, cohabitent des personnes ayant démarré le parcours maritime en formation continue, et des marins issus de la formation initiale. Un de nos stagiaires a acquis le certificat matelot pont, puis a effectué ses six mois de navigation avant de revenir se former dans nos murs. Quelle satisfaction de revoir des personnes satisfaites et dont le parcours professionnel se poursuit !!
Nous souhaitons bon vent et succès à cette session encadrée par Monsieur Philippe Djerbi, formateur réfèrent.
Eva Guastucci
La sécurité au centre des formations maritimes
Aujourd'hui, tous les futurs gens de mer professionnels doivent être formés à la sécurité conformément à la convention internationale STCW 2010 (Standard Training Certification for Watchkeeping). Un module est donc intégré dans tout cursus de brevet. Il s'agit du certificat de formation de base à la sécurité. Il est composé des unités de valeur suivantes : notion générale de sécurité en mer, lutte contre le feu, niveau médical 1, sécurité des personnes et responsabilité sociale.
Le stage de formation de base à la lutte contre l'incendie (photo ci-contre) permet à chaque participant d'acquérir les bons gestes : avoir le comportement adapté aux situations de feu toujours périlleuses à bord des navires. Ses enseignements sont basés principalement sur la pratique.
Disposer du certificat de base à la sécurité est obligatoire pour embarquer à la pêche, au commerce ou à la plaisance professionnelle. Eva Guastucci
Paul, Jérémi et Titouan : marins chez Joly France
Paul Angot, Jérémi Tiphaigne (Bac CGEM en 2015 et EMM en 2017) et Titouan Geismar (bac EMM en 2017) sont matelots/mécaniciens pour la compagnie Joly France à Granville. Il y a trois navires qui font du transport de passagers et qui assurent le ravitaillement des îles Chausey. Il faut apporter l'eau douce, le courrier et toutes sortes de marchandises pour les habitants ou les restaurants.
Paul, Jérémi et Titouan gèrent le suivi mécanique et l'entretien des navires mais aussi l'accueil des clients et les manoeuvres des 3 navires.
Isabelle Roblin
Cap vers l'Abeille
Le 20 mars nous avons visité l'"Abeille Liberté". C'est un remorqueur de haute mer qui porte assistance aux navires en détresse. Nous étions avec le lieutenant et le chef mécanicien. Ce navire patrouille de la baie du Mont Saint Michel à la baie de Seine.
Réunissant 4 moteurs de 5400 chevaux, elle dispose d'une puissance de 21 000 cv pour sa propulsion ! L'Abeille utilise les 4 moteurs en intervention de remorquage et 2 pour faire route. Le navire est propulsé par 2 hélices à pales orientables et dispose de 4 propulseurs latéraux.
Pour le remorquage, il y a deux treuils énormes et un "moboat" (canot de sauvetage semi rigide) qui permet d'envoyer des sauveteurs sur le navire en détresse pour faire les manoeuvres. Le canot peut accueillir 18 rescapés et le remorqueur plus d'une centaine de passagers en cas de naufrage de navire à passagers.
Au dessus de la passerelle se trouvent les "fifi" : ce sont des canons à eau mer qui permettent d'éteindre des incendies sur des navires en détresse. C'est un navire très utile qui intervient régulièrement. Les moteurs m'ont vraiment impressionné.
Alan Vincent, 2nde Com
Marvin Lair sur la Loire
Marvin Lair, ancien élève diplômé du Bac CGEM Commerce en 2017 nous donne de ses nouvelles. « Je travaille sur la Loire. Je suis matelot sur un navire à passagers. Pour le moment, je navigue entre St Nazaire et Angers et je peux être amené à travailler sur d’autres fleuves de France ou d’Europe. Ce job correspond bien à l'idée que j'avais quand j'étais au lycée dans le sens où je fais beaucoup de navigation. Pour faire ce métier il faut un brevet fluvial ».
Antonin Morel,
pour le P'tit Rigolet
À bord du "Croix du Sud III" !
Le jeudi 2 mai, nous partons de Saint Vaast-la-Hougue vers 9 h. Notre destination est Cherbourg. Nous sommes 8 élèves à bord du vieux gréement "Croix du Sud III", accompagnés de trois adultes : M. Geismar, notre enseignant et deux bénévoles de l'association.
Nous naviguons au moteur jusqu'au raz de Barfleur puis nous mettons les voiles. Trop de vent pour le foc ! Antonin et Nolan tracent la route sur carte jusqu'à Cherbourg.
Nous déjeunons à bord avec les sandwichs préparés par les cuisiniers du lycée.
Nous tenons la barre, une barre franche : avec le vent et le courant, le bateau dérive, il faut bien maintenir son cap !
Dans la grande rade de Cherbourg, il faut affaler les voiles. Pour la manoeuvre d'accostage, les terminales pêche sont sur le quai et nous aident. Certains ont découvert la voile, d'autres le mal de mer...
Bref un voyage agréable !
Les Term CGEM commerce
Charline Baio veille...
« En 2013, après le bac CGEM commerce, je suis devenue guetteuse au sémaphore de Saint Vaast puis à la Vigie du Homet. Le métier consiste à surveiller les approches maritimes et l'accès au port militaire, à réguler le trafic maritime et recenser les navires. J'ai changé de métier suite à une blessure. Je m’occupe de la gestion des réservistes et stagiaires, et du courrier à l’état major de la Formation Opérationnelle de Surveillance et d'Information Territoriale qui commande les sémaphores. »
Isabelle Roblin
Maxime met les voiles
Maxime Plazanet a eu son bac CGEM commerce en 2018. Passionné de voile il poursuit son parcours.
« Actuellement, je suis en formation pour préparer le Brevet Professionnel Jeunesse, Éducation Populaire et Sport (BPJEPS) Voile avec la ligue de voile de Normandie. Dans ce cadre, je suis hébergé par le Club Nautique de Barneville-Carteret. Avec ce brevet, je pourrai donner des cours de voile toute l'année.
Je fais aussi des sorties en voilier habitable et assure leur convoyage. Après le BPJEPS Voile, je passerai un certificat de spécialisation croisière (encadrement d'habitable) et le yacht master. Avec ces diplômes, je pourrai devenir skipper pro ! »
Isabelle Roblin
Les types de chaluts
Durant nos stages , nous avons pu utiliser différents chaluts.
Le chalut pélagique sert à pêcher les poissons de surface comme les maquereaux, bars, chinchards, dorades, sardines etc... L'inconvénient du chalut pélagique est qu'il ne pêche que la nuit. Mais, les poissons remontés sont toujours propres.
Le chalut de fond possède deux panneaux permettant de l'ouvrir sur le fond. Il pêche plus d'espèces que le chalut pélagique notamment des poissons plats comme la plie, la sole, le carrelet, la raie mais aussi l'encornet. Il pêche aussi bien de jour que de nuit. Par contre, le chalut de fond ramène parfois des cailloux , des sédiments, des déchets et même des obus !
Il faut nettoyer ce qu'on pêche à bord avec le térillon.
Il y a aussi le chalut canadien, qui est également un chalut de fond mais qui s'ouvre beaucoup plus vers le haut qu'un chalut de fond classique.
Chaque chalutier peut pêcher avec l'un ou l'autre de ces chaluts. Suivant le résultat de la pêche ou la saison, on peut changer de chalut. Il est également possible de pêcher avec un chalut traîné par deux bateaux, on appelle ça la pêche en boeuf.
William Levaslot et
Clément Certain. CAPM1
Ramender, c'est un métier !
Je suis arrivé en septembre au lycée, en classe de CAPM1. Depuis la classe de 4e j'attendais cette opportunité pour apprendre le métier de marin pêcheur.
Parmi les cours que je suis, mon préféré est celui de ramendage avec M. Falighero et M. Osmont. 6 heures par semaine, nous apprenons à ramender. Ce qui consiste à réparer les chaluts. C'est une part importante de notre futur métier.
On apprend à faire différents maillages, de différentes tailles, à agrandir et rétrécir le maillage pour adapter la coupe à la déchirure qu'il peut y avoir sur un chalut. On travaille avec des demie-clés. J'aime cette matière !
Chez moi je fais des maquettes de chalut pour m'occuper. Clément Certain, CAPM1.
Les nasses à poisson : la pêche du futur ?
A Lorient, nous avons découvert ces engins de pêche simples et passifs qui attirent le poisson grâce à un appât. Le poisson péché n'est pas abîmé. Les nasses permettraient de diversifier la pêche côtière, de réduire l'impact sur les fonds marins. Nous pourrions choisir le poisson péché en sélectionnant les appâts. Cela permettrait de consommer moins de carburant. Le coût de l'appât, la cohabitation avec les arts traînants, la perte d'engin et le risque de pêche fantôme (évitable avec des matériaux biodégradables) sont des inconvénients.
Théo Louis, CAPM1.
Les pêcheurs au bassin d'essais d'Ifremer
Nous avons appris comment créer un chalut.
Ce projet est né dans la classe de M. Cousin, notre professeur d'océanographie. Le but est de regarder comment créer et régler un chalut afin d'en faire un nous même par la suite. On aimerait réaliser un vrai chalut en cours de ramendage. Il pourrait servir pour le bateau du lycée "Ma Normandie". On pourrait apporter de nouvelles idées pour les professionnels qui nous entourent. Le 14 mars, nous sommes partis au bassin d'essais d'IFREMER à Lorient. Sur place nous avons testé différents chaluts : le gréement à fourche, le chalut irlandais, le chalut pélagique 4 ou 8 faces. Dans le bassin on peut tester des maquettes mais aussi des morceaux de chalut.
Nous avons rencontré un scientifique qui travaille pour "Pelgas" (pélagique gascogne). C'est une campagne de recherche océanographique sur le comportement des poissons et leur environnement (y compris les oiseaux marins et la végétation). Ces recherches permettent aux professionnels et à IFREMER de comprendre l'évolution des stocks de poissons. Ils utilisent un sondeur 3D pour essayer de connaître le relief et le banc de poisson, puis ils passent un trait de chalut pour vérifier leur information.
Théo Louis. CAPM1
Corentin Foucard au rapport !
Corentin a obtenu son bac EMM en juin 2018. Entré dans la Marine Nationale, il répond à nos questions. Daphné : Bonjour Corentin, je suis en seconde Electro-Mécanique Marine, mon rêve est d'entrer dans la Marine Nationale. J'aimerais savoir comment tu l'as intégrée ?
Corentin : Bonjour Daphné ! Après mon bac, Je suis entré à l'école des matelots de Saint-Mandrier à coté de Toulon. J'y ai fait 6 semaines de formation initiale équipage et 4 semaines de formation élémentaire métier.
Daphné : Où es tu en ce moment, sur quel navire ?
Corentin : Je suis en mission pour 5 mois. Je te réponds depuis Goa, en Inde ! Je suis embarqué sur la frégate anti sous-marine Latouche-Tréville. C'est un navire de 130 mètres qui dispose de 4 diesels alternateurs pour la production électrique et de 2 diesels et 2 turbines à gaz pour sa propulsion.
Daphné : Peux-tu m'expliquer ce que tu fais à bord ?
Corentin : Je m'occupe des installations frigorifiques et de la production d'eau douce du bord.
Daphné : Aurais-tu un conseil à me donner pour suivre le même parcours que toi ?
Corentin : Apprends dès que tu peux et donne tout ce que tu as !
Daphné : Merci et bon vent !
Daphné Renet, 2EMM
Mechanikaw Polsce
Les premières EMM ont passé une semaine à visiter la Pologne.
Grâce à Monsieur Lecardonnel, notre professeur principal, nous avons eu la chance de voyager en Pologne du 4 mai au 11 mai. Pour plusieurs d'entre nous, prendre l'avion était une grande première. A l'aller nous avons pris un avion à réacteur jusque Varsovie puis un avion à hélice qui nous a emmenés à Gdansk. Les hôtesses de l'air étaient très sympa ! Nous avons découvert cette ville portuaire où il y a beaucoup d'églises ! On a visité le musée de Solidarnosc qui retrace l'histoire de la révolte des ouvriers polonais ; ça nous a rappelé les gilets jaunes !
On a pris un train, en 6 heures on est arrivés à Cracovie. Nous étions hébergés dans l'ancien QG de la gestapo devenu une auberge. On a eu la chance de visiter Cracovie et la plus belle place du monde "Rynek Glowny". Il y a des bâtiments magnifiques et toutes les heures un clairon retentit en haut de la "Bazylika Mariacka". C'est une belle ville, il y a un grand quartier piétonnier au centre entouré d'un parc, "Le Planty". Le mercredi nous avons visité le musée Schindler dédié à l'histoire de l'occupation allemande en Pologne.
Le jeudi nous avons visité le camp d'Auschwitz et de Birkenau (voir l'article d'Esteban ci-dessous).
Vendredi nous avons visité la cathédrale Saint Stanislas : Marius a adoré ; il y a des tombeaux de plusieurs rois, c'était très beau !
Le midi nous avions quartier libre, avec les copains nous avons mangé dans une pizzeria, on s'est baladé dans Cracovie, il faisait beau, c'était sympa !
Le vendredi soir nous avons mangé dans un resto juif, c'était très bon et on a eu la chance de voir un super concert avec un violon, une contrebasse et un accordéon. On a adoré la musique juive ! Après on a pris le tramway (à la mode communiste), nous avons rejoint le centre ville pour un pot d'adieu à la Pologne.
Le samedi matin, dernière visite avant le départ : le musée de la gestapo sous notre auberge ; on a vu des cellules d'interrogatoire avec des graffitis laissés par les prisonniers.
Pour le retour nous avons pris deux avions, un Boeing 737 et un autre. A 19h30 nous étions de retour en France.
C'était un super voyage pédagogique, on a fait des progrès en anglais ! Merci M. Lecardonnel et Mme Commenchail !
Anthony Delacour
et Marius Ramat. 1re EMM
Visite du camp d'Auschwitz
Le jeudi 9 mai, nous avons visité le camp d'Auschwitz Birkenau.
Nous avons fait une visite guidée. On nous a expliqué les conditions de vie dans le camp.
Le camp de Birkenau est très grand : il fait 165 hectares ! Les conditions de vie y étaient déplorables, inhumaines. Les enfants, les malades, les personnes âgées étaient triés et condamnés dès la descente du train. Dans celui d'Auschwitz : des tas de chaussures, puis des tas de valises et des tonnes de cheveux ! Et des vêtements d'enfants...
Lors de cette visite j'ai pensé au témoignage de Magda. (voir article en page 10)
Difficile de rédiger un article sur ce sujet : il faut se rendre sur les lieux pour comprendre la folie des hommes et apprendre des erreurs commises.
Esteban Samin et les 1res EMM
Mission accomplie
Le vendredi 15 Mars, nous avons chaussé les bottes et les cottes pour participer au nettoyage du littoral de St Vaast La Hougue organisé par les professionnels. Après le régal des croissants, nous avons ramassé 7 sacs poubelles de détritus : il y avait beaucoup d'élastiques ostréicoles, des joncs, des crochets, des poches, des morceaux de tables à huîtres.
Nous avions la responsabilité d'un kilomètre à nettoyer situé derrière la ferme aquacole. Cette mission nous a pris trois heures !
Après l'effort, le réconfort. M. Lejeune a accueilli tous les ramasseurs de déchets à son atelier pour un repas bien mérité.
Nous avons adoré cette matinée malgré la tempête. Prêts à repartir en mission !
Les premières CM.
Le monde des Koï
En rentrant des Pays de Loire, nous avons fait un détour par Missillac. En arrivant dans l'entreprise des frères Rélot, nous avons découvert un grand bassin d'ornement. Il contenait de grosses carpes Koï ainsi qu'un amour blanc albinos. M. Rélot nous a expliqué le fonctionnement de la filtration par gravité de ce bassin : l'eau passe d'abord dans des goupillons qui servent à retenir les gros déchets en suspension. Elle chemine ensuite dans des tapis japonais (en mousse) qui retiennent les déchets plus fins. Enfin, des céramiques poreuses servent à accueillir les bonnes bactéries, en charge de transformer les nitrites en nitrates. Pour finir, une lampe UV détruit les mauvaises bactéries ainsi que les micro algues. Avec ce système de filtration l'eau du bassin sera garantie d'une clarté limpide. Plus on a de poissons dans le bassin, plus le volume de filtration devra être conséquent.
Ensuite M. Rélot nous a fait visiter ses installations pour les petites Koï importées du Japon. La carpe Koï est originaire du Japon où son élevage est un art. L'entreprise propose à la vente plusieurs variétés de carpes sélectionnées. Sont également proposés à la vente des poissons de repeuplement pour étangs ainsi que des plantes aquatiques. Les frères Rélot fournissent des conseils pour la création et l'entretien des étangs et bassins.
Pour prolonger le plaisir de cette visite, Kimberley et Louisa ont ramené une petite carpe Koï qui a fait le voyage de Missilliac jusque Cherbourg avec nous !
Bastien Dubuis. 2nde CM
Un jardin mystérieux...
Pendant notre séjour dans les Pays de Loire, nous avons fait plusieurs visites d'entreprises aquacoles. Le 3 avril, bravant le froid, nous avons fait la marée aux coques et aux palourdes avec M. Bonnel sur le Traict du Croisic. Ensuite, nous sommes allés aux Jardins de la Mer. Mme Pedron nous a présenté son métier. Elle vit de la cueillette d'algues. Dans l'entreprise ils sont quatre cueilleurs avec chacun une licence de pêcheur à pied. Suivant les horaires de marée, ils vont sur les rochers ramasser certaines espèces d'algues : il y a les algues brunes, vertes ou rouges. A propos des couleurs d'algues, Mme Pedron nous a proposé une expérience : si on trempe les algues dans de l'eau bouillante, elles deviennent toutes vertes quelle que soit leur couleur de départ car toutes possèdent de la chlorophylle. Pour les ramasser, ils utilisent des ciseaux ou des couteaux pour ne pas arracher les crampons. Toutes les algues sont comestibles mais ils ne ramassent que ce que les chefs de restaurant leur ont commandé. Les algues cueillies sont stockées dans des bassins à l'intérieur d'un bâtiment, celles qui ne sont pas vendues fraîches sont mises à sécher. Elles sont pendues à l'extérieur et sont séchées par le soleil et le vent. Ainsi, elles se conservent jusqu'à un an à l'abri de l'humidité. Nous avons goûté une algue poivrée qui avait un fort goût d'huitre -Osmundea pinnatifida-, et aussi à un mélange de trois algues mixées sur des toasts. Tout le monde n'a pas apprécié !
Steevy Balayn, 2CM
Sur les traces de l'huître normande
Dans cette nouvelle chronique, nous irons, pour vous, à la rencontre des pionniers de l'ostréiculture normande.
Nous avons rencontré Paul Lecerf et Charles Michel, ostréiculteurs saint-vaastais, qui nous ont expliqué des tas de choses sur l'élevage des huîtres à Saint Vaast.
Quand Paul Lecerf est devenu ostréiculteur, en 1968, l'élevage se faisait à plat sur les parcs. « Ils travaillaient les huîtres avec des fourches et des râteaux. Les ostréiculteurs se rendaient sur l'estran avec des calèches attelées. »
A cette époque, Francis Hélie a eu l'idée de surélever ses huîtres grace à des vieux lits de l'armée. L'idée était de faciliter le travail.
Ensuite ils ont fait des tables avec des tubes de fer en pliant eux mêmes les barres. Enfin, ils ont fait des tables comme ont les connaît. Paul Lecerf, qui avait travaillé comme soudeur aux CMN* a eu l'idée de souder des picots en inox sur les tables. Actuellement, toutes les tables sont équipées de ces picots qui servent à maintenir les poches en place.
Puisqu'ils surélevaient l'élevage, il fallait contenir les huîtres. Ils ont alors inventé les "gabiroles" : des boites faites de bois et de grillage qui se fermaient avec des couvercles. Les poches actuelles sont apparues dans les années 1980. Enquête à suivre....
*Constructions Mécaniques de Normandie
Steevy Balayn. 2nde CM
Bientôt Hollywood ?
"Vous allez créer une série fantastique avec d'autres lycéens normands". Impressionnés, hésitants, gênés... Comment va-t-on s'en sortir ? (photos en page 9)
Tout commence par des séances de travail en classe. Puis visio-conférence avec les 5 autres lycées participants et les deux réalisateurs. Un thème commun est dégagé : la disparition des adultes.
Avec Arthur Shelton, notre réalisateur, nous imaginons le scénario, la distribution (acteurs et figurants). Nous attribuons les rôles de techniciens (perche de son, réflecteurs lumière, assistant caméra...). Nous faisons aussi du repérage pour nos scènes tournées exclusivement en extérieur !
Action !
Lundi 1er avril : vent froid, alternance de soleil et de grisaille.Tous les plans de groupe sont filmés près de la Cité de la Mer et d' un chantier naval désaffecté. Chaque scène est reproduite plusieurs fois, sous différents angles de caméra. Pas facile d'être acteur !
Le lendemain : gros plans, scènes individuelles, à Collignon et en mer. Les cirés ne seront pas que des costumes... Et le parapluie qui protège la caméra et notre réalisateur ne survit pas aux bourrasques normandes !
Bilan : Chacun s'est impliqué dans son rôle. Et même pour un épisode de 5 minutes et un très petit budget, nous avons découvert ce qu'est un tournage professionnel. Merci à Arthur Shelton pour sa pédagogie, sa patience, sa sympathie.
Nous avons hâte de nous découvrir à l'écran le 28 mai, au Café des Images d'Hérouville-Saint-Clair !
Les 2ndes Cultures Marines / Electromécaniciens
Des clowns alcoolos
Un mercredi soir juste avant de manger, pendant une heure, une troupe de clowns "Le Rhino l'a vu" est venue pour une représentation sur les risques de l'alcool. Ils étaient trois, deux hommes et une femme. Au début de la scène, les deux hommes arrivent avec un tonneau rempli d'alcool, ils doivent le livrer chez une jeune demoiselle qui adore les fleurs. Tout va bien au début puis, plus ça va, plus les clowns boivent. Ils rigolent et à un moment l'un d'eux veut séduire la jeune fille. La jeune fille n'est pas intéressée, elle le repousse plusieurs fois, mais il insiste et on comprend que c'est un viol.
J'ai trouvé ça bien car cela nous a montré le côté "pas drôle" de l'alcool.
Alexandre Roupsard, 2Com
Les Trois Drôles De Dames
Le Mercredi 15 Mai nous avons rencontré Pauline Léger et sa cousine lors d'un café rencontre.
Pauline est une ancienne élève, elle a eu un BAC Pro Cultures Marines en 2011. Cette année, elle est de retour au lycée pour passer le capitaine 200. Elle va reprendre l'entreprise familiale. Avec sa cousine, elles nous ont présenté leur projet : participer à l'Europ'Raid. A trois (Pauline, Constance et leur tante), elles vont parcourir 10 000 km à travers 20 pays d'Europe en Peugeot 205, du 27 Juillet au 17 Août 2019. Pour participer à ce rallye il faut avoir le permis et une Peugeot 205. Dans la 205, elles devront emmener 70 kg de fournitures scolaires pour des écoles de Bosnie-Herzégovine, Albanie, Macédoine et Bulgarie. Nous avons décidé de les aider en collectant des trousses, cartables ou ardoises. On espère les revoir à leur retour pour qu'elles nous racontent leur voyage.
J'ai adoré cette rencontre cela m'a donné des idées, vivement le permis !
Louisa Perron. 2nde CM
Les CAPM2 cap à l'Ouest
Afin de mettre en application les notions acquises en cours, M. Osmont, professeur d'atelier et de ramendage et moi-même, professeur de navigation et pêches maritimes avons proposé aux élèves de CAPM2 d'embarquer 12 jours à bord du côtre-langoustier "Croix du Sud III". Un premier groupe a fait l'aller, le 2e le retour.
Partis lundi 20 mai de Cherbourg , cap sur Guernesey, via le Raz Blanchard. Les élèves ont pris leur quart de navigation, participé aux manoeuvres et organisé les tours de cuisine, vaisselle et nettoyage. Mardi, cap sur Paimpol où nous visitons le lycée maritime et le musée de la pêche à la morue. Après 14 heures de mer vers l'aber Wrac'h, appareillage pour Brest par le chenal du Four où nous attend la relève d'équipage. Après la visite d'Océanopolis, le groupe 2 s'installe à bord. Lundi matin, départ pour Ouessant par le chenal de la Helle, nous atteignons la baie du Stiff et mouillons sur coffre (voir photo en page 9). Mardi, départ pour Roscoff avec un vent établi et une grosse houle. Après une escale à Paimpol puis Dielette, retour à Cherbourg. Ce voyage à bord d'un ancien navire de pêche à la voile lancé à Camaret en 1934 a permis aux élèves de se confronter à la réalité de la navigation, de se rendre compte des conditions de travail de leurs aïeux. Nous remercions l'association Voiles Écarlates de nous avoir permis d'utiliser leur navire.
Jean-Pierre Geismar
Tout schuss à St-Lary !
Lors du voyage des classes de 1res du Lycée Professionnel Maritime Aquacole Daniel Rigolet dans les Pyrénées, la plupart des élèves ont découvert le ski. Les quelques-uns ayant déjà cette expérience ont pu approfondir leurs connaissances dans cette discipline sportive grâce à un moniteur.
Voici un petit résumé de la semaine :
Dimanche 17 mars : les élèves se sont retrouvés à 17h30 pour prendre le bus partant de Cherbourg en direction des Pyrénées, soit un trajet de 13h.
Lundi 18 mars : le bus est arrivé à 7h au centre UCPA de St-Lary-Güchen. Les élèves ont déposé leurs affaires dans les chambres attribuées par leurs professeurs. Puis il y a eu la distribution du matériel et la formation des groupes. L'après-midi, les élèves sont partis skier.
Mardi 19 mars : les élèves sont partis pour la montagne accompagnés de leurs professeurs. Ils ont rejoint leur moniteur à 2700 m d'altitude. Le matin, le moniteur a pris avec lui les élèves débutants tandis que le groupe des plus expérimentés n'a eu cours que l'après-midi.
Mercredi 20 mars : le matin, les élèves ont pu visiter la ville de St Lary se trouvant au pied de la montagne. L'après-midi, les élèves faisant partie du groupe des moins expérimentés ont eu cours toute la journée, tandis que les autres élèves ont skié avec leurs professeurs.
Jeudi 21 mars : à l'inverse, les élèves les plus expérimentés ont eu cours toute la journée avec le moniteur. Les débutants ont skié le matin, puis on pu aller se balader et voir un lac gelé (le lac de l'Oule) l'après-midi. Le soir, tout le monde est allé visiter une bergerie produisant du fromage artisanal.
Vendredi 22 mars : le jour du départ est arrivé pour nos skieurs en herbe, mais la semaine devait se terminer comme elle a commencé, c'est-à-dire sur les skis ! Et c'est à midi que nos jeunes skieurs ont reçu leurs diplômes. Après le rangement et le ménage des chambres en début-d'après-midi, le groupe est reparti vers notre belle, quoique pluvieuse, Normandie.
Corentin Trocheris, pour le P'tit Rigolet
Rencontre d'une femme exceptionnelle
A Rennes, nous avons rencontré Magda Hollander-Lafon, une rescapée des camps.
En avril, nos professeurs nous ont emmené rencontrer Magda Hollander-Lafon, une rescapée juive du camp d'Auschwitz.
A 16 ans elle vivait en Hongrie, la police hongroise est venue la chercher avec sa mère et sa soeur pour les emmener "travailler" en Pologne. Elles ont pris un train où elles étaient avec 80 personnes dans un wagon à bestiaux, avec un seul seau d'eau pour 3 jours !
En arrivant à Auschwitz, les femmes, les enfants et les hommes étaient séparés
Les mineurs et les malades sont partis dans des camions de la croix rouge qui les ont emmenés directement à la chambre à gaz. Magda a eu la chance de partir avec ceux qui ont pu travailler contrairement à sa soeur et sa mère qui ont disparu (elle a dit qu’elle avait 18 ans sur les conseils d’un prisonnier sur le quai de la gare).
Magda est donc partie travailler dans le camp d’Auschwitz mais aussi, par la suite, dans d’autres camps. Elle a construit une piste d'atterrissage, elle a fait de la couture et cassé des cailloux pour les nazis. Elle a travaillé dans d'horribles conditions, par -20°C, sans être vêtue dignement. A la fin de la guerre, les camps ont été libérés. Les prisonniers ont eu très peur et se sont échappés dans les bois. Ils se sont cachés parmi les cadavres jusqu'à ce que les soviétiques les retrouvent et les mènent dans des maisons allemandes pour se restaurer et se laver. Ensuite Magda est partie vivre pendant 10 ans en Belgique.
Après qu'elle nous a raconté son histoire, nous lui avons posé des questions préparées en cours. Magda a répondu à toutes nos questions avec un enthousiasme extraordinaire.
"J'ai peur que cela recommence quand je vois les idées racistes qui progressent".
Magda nous a fait faire un exercice : chacun a du expliquer à un copain quelles étaient ses qualités, c'était bien !
Cette rencontre m'a préparé pour le voyage en Pologne. Cette femme de 92 ans m'a ému, elle a une énergie incroyable. Elle m'a marqué pour la vie.
Soufiane Vaulégeard, 1re EMM.
Des projets pour le lycée
Pour le P'tit Rigolet, Alexandre Roupsard est allé rencontrer le directeur pour en savoir plus sur les projets à venir dans l'établissement :
Alexandre : « Quels sont les projets à venir pour le lycée ? »
M. Lequenne : « A la rentrée, le self sera équipé d'un automate pour la distribution des plateaux.
Une enquête de satisfaction sur le self va permettre d'améliorer l'accueil des élèves.
Les toilettes publiques du rez-de-chaussée vont être rénovées pour prendre notamment en compte la mixité.
A plus long terme, une réflexion est menée pour déplacer le foyer vers l'emplacement actuel du préau et de la table de ping-pong.
La mise en place d'un "city stade" dans la cour est également envisagé.
Avec les élèves, il va falloir relancer l'association des élèves, la Maison des Lycéens (MDL).
A Saint Vaast La Hougue, des travaux sont actuellement en cours pour la rénovation des installations de la ferme aquacole (réfection des bassins, amélioration du circuit eau de mer, changement de chaudière).
Le ferme sera opérationnelle pour la rentrée !
Un nouveau tracteur aquacole est en cours d'acquisition, il sera livré pour la rentrée ».
Alexandre : « Nous verrons tout cela à la rentrée, merci M. Lequenne. »
Alexandre Roupsard. 2nde Com
Les mots mêlés du foyer
Les bateaux à retrouver dans la grille :
BELEM / BLACK PEARL / BOUNTY / CALIPSO / ERIKA / HERMIONE / FRANCE / LICORNE / MARITE / MISSOURI / NAUTILUS / NINA / PINTA / TITANIC
La devinette du jour :
Comment nomme t-on l'ensemble des micro-végétaux marins ?
Le gagnant, tiré au sort parmi les bonnes réponses - le mercredi 25 septembre 2019 - recevra une bourriche d'huîtres du lycée !
Offres d'emplois...
Hervé K'Dual "Huîtres et coquillages" (50560)
Recherche 5 employés en CDI.
Contact : 06-76-78-73-47 ou huîtreskrystale@orange.fr
PERCHEY Arnaud / chalutier dragueur GROS LOULOU (14360)
Recherche un matelot expérimenté pouvant assurer la veille pour seconder le patron. Poste disponible dès que possible.Contact : 06-14-42-66-50
L'armement Njord Ami de la mer (50760)
Recherche 2 matelots (1 avec Méc.750kW et 1 matelot).
Contact : 06-80-87-88-12
Pisciculture de l’Authie (80120)
Recherche un responsable de production en CDI
TACHES : organiser les travaux d’élevage habituels et y participer avec le personnel qu’il encadre. Assurer la traçabilité et analyser les résultats techniques...
FORMATION : BTS aquacole ou équivalent, expérience de quelques années en salmoniculture intensive impérative.
Merci d’adresser votre lettre de candidature et CV par mail à philippe.renou2@wanadoo.fr
PRONOCEAN – Morbihan (56)
Recherche un mécanicien marine temps plein CDI
TACHES : vous intervenez sur des bateaux de pêche et de plaisance équipés de moteurs diesel in-board (maintenance et réparation des moteurs, machines de propulsion, etc ...)
FORMATION : Bac Pro Electro Mécanicien Marine
Envoyer CV et lettre de motivation : Valérie GUILMARD / PRONOCEAN / 16-17 ZA de MANE-LENN / 56950 CRACH
Retrouvez des offres d'emplois sur le site internet du lycée : http://www.lpma-daniel-rigolet.fr/
ou sur Facebook : Lpma Daniel Rigolet
A lire dans le prochain numéro...
A la découverte de "Croix du Sud III"
Portrait d'anciens élèves
Du nouveau à la ferme aquacole : rénovation des installations techniques et ... un nouveau tracteur !
Suite de la chronique "Sur les traces de l'huître normande"
Des nouvelles des 3 drôles de Dames
L'art du matelotage
Les travaux de rénovation sur "Ma Normandie"...