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Sommaire
Editorial - Actualités (p.3)
Formation Continue (p.4)
Sauvetage en mer (p.5)
Spécial Chausey (p.6 et 7)
Echo des sections (p.8 et 9)
Temps forts (p.10)
Offres d'emploi - passion d'élève (p.11)
N° 7 - Février 2023 | www.lpma-daniel-rigolet.fr | 50DR |
Hommage à Yannick
Nous étions en stage quand nous avons appris cette triste nouvelle. Notre ancien professeur de ramendage Yannick Duval est décédé. Nous tenions à lui rendre hommage, il nous a transmis son savoir quelques années durant.
Son obsession était que nous maîtrisions à la perfection les épissures dans le câble d'acier. Il avait bien raison car les épissures nous servent tout le temps ! Yannick nous emmenait régulièrement naviguer à bord de Ma Normandie pour apprendre à manœuvrer.
Repose en paix vieux loup de mer.
Classe des term CGEM pêche
Nous avons perdu notre parrain...
En ce début d'année, nous avons appris le décès de Monsieur Rigolet. Nous avons eu la chance de connaître cet homme qui était le parrain de notre journal.
Des élèves l'avaient interviewé dans le 1er Numéro, il avait répondu avec joie à leurs questions. C'était un homme charmant qui avait le don de transmettre sa passion aux jeunes. « Nous lui avons envoyé chacun de nos journaux accompagnés d'une lettre. Il nous a toujours répondu, il avait lu tous les articles. Il était bienveillant envers notre travail. C'étaient de belles lettres, avec un beau papier. Nous les attendions avec impatience ! » se souvient Alan.
C'est un honneur d'avoir connu cet homme. Daniel Rigolet a inventé la combinaison de survie qui est désormais obligatoire à bord des navires. Étanche et chaude, flottante, réfléchissante, elle permet de survivre en cas de naufrage. Chaque élève du lycée apprend à utiliser cette combinaison. Ce fut un long chemin pour lui d’inventer et d'imposer cette combinaison, il a lutté toute sa vie pour sauver les nôtres. Quand la combinaison fut opérationnelle, elle a été vendue aux compagnies maritimes. M. Rigolet a reversé le profit à la station SNSM de Goury pour l'achat du canot de sauvetage qui porte le nom de son épouse Mona Rigolet, à qui nous adressons toutes nos condoléances.
Alan Vincent et Isabelle Roblin
Lycéens solidaires
Comme chaque année, pour les fêtes, le lycée participe à la campagne de don aux Restos du Coeur.
Les élèves de seconde Cultures Marines ont travaillé dur pour assurer les livraisons d’huîtres. En tout ce sont plus de 500 kg qui ont été expédiés avant les vacances de Noël. Préparation des huîtres, calibrage, mise en bourriche, autant de tâches à accomplir.
50 kg d’huîtres ont été préparées pour les Restos du Coeur de Valognes.
Les jeunes relèvent toujours le défi avec enthousiasme, heureux de contribuer à un élan de solidarité envers les plus démunis.
Éditorial
Le lycée endeuillé
Les décès de Yannick Duval le 7 décembre 2022 et de Daniel Rigolet le 31 décembre 2022 endeuillent notre établissement.
Yannick Duval avait débuté ses études professionnelles de marin pêcheur en 1978 dans notre école. Après une carrière de patron pêcheur à Barneville-Carteret, il était retraité de cette activité artisanale depuis 2018. Il venait cependant de passer trois années scolaires de septembre 2019 à juillet 2022 à enseigner les pratiques de la pêche et de la navigation au sein de notre équipe pédagogique pour remplacer Christian Faliguerho qui avait choisi temporairement de reprendre la navigation à la pêche. Les élèves qui ont pu apprécier ses enseignements lui rendent hommage dans cette page.
Daniel Rigolet, directeur de notre école de janvier 1973 à juillet 1976, avait accepté en 2012 notre proposition, issue d'une consultation de l'équipe pédagogique, de donner son nom à notre établissement. Il s'agissait de rendre hommage à son talent d'inventeur et de marin humaniste. Nous avions ainsi pu faire sa connaissance lors de ses visites au lycée avant qu'une série de chutes l'été 2015 n'handicape lourdement et définitivement sa mobilité. Son épouse Mona nous a cependant témoigné qu'il a pu gardé jusqu'au bout toute sa vivacité d'esprit.
L'ensemble des personnels et élèves du lycée adressent toutes leurs condoléances aux familles de Yannick et Daniel.
L'archipel des Chausey
Une équipe de 6 élèves reporters conduite par Madame Roblin, animatrice de la vie scolaire le mercredi, s'est déplacée à Granville en novembre 2022. Embarqués sur le "Joly France", navire à passagers de la compagnie des Vedettes Jolie France, ils ont été à la découverte de Chausey. Nous remercions Pascal Blanchet et son équipage pour la traversée et la visite du navire. Merci aux gardes du littoral pour leur accueil sur l'île. Cette journée entre terre et mer donne lieu à un dossier complet dans ce numéro.
Nouveau simulateur machine
Depuis l'été 2022, nous préparons l'achat et l'installation d'un nouveau simulateur machine avec le soutien des équipes du conseil régional de Normandie et du programme REACT EU - FEDER. Trois salles dans nos ateliers sont réquisitionnées pour accueillir ce matériel numérique. Malory Osmont, enseignant machine marine qui prendra en charge ce simulteur et notre équipe technique ont donc libéré cet espace. Objectif : la conduite virtuelle d'une salle des machines : propulsion, production électrique, auxiliaires, et soutage gaz pour nouvelles générations de navire. Finalisation de l'installation prévue en mai-juin 2023.
Les Cadors / Ma Normandie
Le film "Les Cadors" tourné à Cherbourg l'été 2021 sort en salle en janvier 2023. Jean-Paul Rouve à bord de notre pittoresque chalutier école !
Bonne lecture de ce 7e opus et meilleurs voeux pour 2023 !
Vincent Lequenne, directeur
Naviguer , pourquoi se former ?
Vous êtes marin ou vous voulez le devenir, rejoignez-nous à Cherbourg, Granville ou Trouville-sur-Mer !
Aujourd'hui de nombreuses personnes veulent se reconvertir et naviguer avec pour désir de changer de vie : acquérir une liberté, s'évader du monde terrestre. Quelles belles perspectives !
Mais cette envie ne doit pas faire oublier la dure réalité du métier et les obligations qui lui sont liées. Se former est obligatoire et nécessaire. La sécurité est le maillon principal.
Venez vous former pour assurer les fonctions de la conduite et de la maintenance au pont, en passerelle ou en machine.
Nous délocalisons certaines de nos formations sur les sites de Granville et Trouville sur Mer.
Vous pourrez ensuite parvenir à des brevets de commandements avec de l'expérience en navigation, et avoir une évolution professionnelle dans ce secteur.
Passez le cap et tout simplement la porte du Lycée maritime Daniel Rigolet.
La mer vous appelle, nous sommes là pour vous guider, vous conseiller. Selon votre situation, nous vous préciserons les formations auxquelles vous pouvez prétendre.
Eva Guastucci
responsable service FC
Devenez formateur ou formatrice
Vous aimez le contact avec les personnes de tout âge.
Vous voulez transmettre vos compétences et votre expérience à des marins ou futurs marins dans le cadre de l'acquisition de brevets maritimes.
Vous avez acquis une solide expérience professionnelle dans le secteur de la Mer et vous développez une approche pédagogique
Rejoignez-nous en tant que formateur ou formatrice au sein d'une équipe dynamique.
Eva Guastucci
Le métier de skipper se féminise
Onze stagiaires ont intégré début octobre le cursus de formation.
Notre session du Capitaine 200 Voile session 2022-2023 accueille deux femmes avec des cursus et des profils différents.
Aude ancienne alternante au service des essais des Constructions Mécaniques de Normandie nous précise : « J'ai travaillé dans le milieu de l'industrie. Lors de ma formation en BTS construction navale, nous étions six filles. J'ai également suivi une formation d'officier chef de quart passerelle international (OCQPI) à l'ENSM au Havre, nous étions quatre filles. Le milieu maritime se féminise, même si c'est encore timide, cela vient à petits pas, et c'est une très bonne chose. Les femmes ont leur place dans ce milieu. Elles y travaillent aussi bien que les hommes. »
Et pourquoi venir se former à Cherbourg ?
Plusieurs stagiaires sont orginaires de Bretagne.
L'un d'eux, Jean-Marie Le Gall explique ce choix : « il est possible de se former à Lorient, mais ce n'est pas la même ambiance. La régate et la course au large y sont plus privilégiées. Il s'agit d'un centre pour adulte et personnellement, je préfère l'ambiance du lycée maritime. C'était également l'occasion de découvrir une zone de navigation différente, un atout supplémentaire dans mon cursus. Actuellement matelot sur le Mariquita, un voilier classique à Brest, j'aimerais travailler à terme sur des navires de transport à voile comme ceux de l'entreprise TOWT qui s'installe au Havre ou de Grain de Sail ».
La pratique de la voile est un module de formation réalisé par les Guides du Grand Large à bord de leurs voiliers stationnés à Port Chantereyne.
Eva Guastucci
Malcolm's Family
Malcolm et sa femme se sont lancés un sacré défi.
Faire le tour du monde en un an à bord d'un voilier avec leur trois enfants. Quelle aventure !
Ce challenge a été mûrement réfléchi et le couple s'est doté des moyens pour le réaliser.
Ils ont suivi un parcours au lycée maritime pour obtenir des compétences en mécanique et en navigation. Certificat matelot pont et mécanicien 250 kW en poche, ils ont effectué toutes les démarches pour l'acquisition de leur voilier.
Ils ont préparé leur départ avec comme premier objectif La Méditerranée.
Suivez leurs récits sur la chaîne YouTube : épisode 0001 "De la terre à la mer" :
www.youtube.com/watch?v=W7q5K6sovzA
Bon vent à la famille !
Revenez nous voir pour partager cette belle expérience maritime.
Eva Guastucci
Les héros cachés du Cotentin
Ces héros cachés de tous les jours et toutes les nuits, ont pris le temps de nous accueillir. En plus de leur travail, ces bénévoles font chaque année une cinquantaine de sauvetages. Ils sont une quinzaine de sauveteurs à se relayer. Parmi eux notre super professeur M.Geismar qui patronne le canot de la station. Le navire est muni de deux moteurs de 135 chevaux et d'un système de remorquage. Il est équipé de radars pour localiser d'éventuels naufragés ou navires en difficulté. Grâce au C.R.O.S.S.*, en 15min par mer paisible et en 1h par mer agitée, les sauveteurs de la S.N.S.M. peuvent intervenir sur zone. Cette visite nous a sensibilisés et a pu donner l'envie à certains d'entre nous de rejoindre la S.N.S.M.
*Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage.
Odilon Maurice et Irmin Barbey
2nd CGEMcom
Mieux vaut prévenir...
La profession de marin est très accidentogène, c'est pourquoi de nombreuses mesures sont mises en place afin de limiter les risques à trois niveaux : formation des marins, vérification du navire, organisation du travail et préparation des situations d'urgence. Chaque marin doit justifier d'une aptitude médicale délivrée par un médecin des gens de mer et justifier d'un brevet de natation afin de pouvoir intégrer une formation. Lors de ces formations, des modules obligatoires sont dispensés pour faire face aux situations d'urgences : les Techniques Individuelles de Survie (TIS), la Formation de Base à la Lutte contre l'Incendie (FBLI) , le Médical niveau 1 (premiers secours) et le SPRS afin de se familiariser avec la réglementation du travail. Ces quatre formations correspondent au Certificat de Formation de Base à la Sécurité (CFBS) obligatoire pour pouvoir naviguer. D'autres formations, dites "avancées", sont dispensées pour acquérir des brevets supérieurs.
Le navire est contrôlé par les inspecteurs du Centre de Sécurité des Navires, dès la construction et régulièrement par la suite pour obtenir un permis de navigation. L'ensemble des éléments du navire sont vérifiés, en particulier le matériel de sécurité dont la drôme de sauvetage.
L'armateur demande ensuite à l'administration une décision d'effectif (nombre de personnes minimum à bord pour effectuer le travail). Il doit également évaluer les risques professionnels et mettre en place des mesures de protection le cas échéant, on dit qu'il crée son Document Unique d'Evaluation des Risques Professionnels (DUERP), il doit également mettre en place des procédures (rôle d'abandon, rôle d'incendie et plus récemment procédure de récupération d'homme à la mer)... et les faire appliquer.
Bertrand Cousin professeur de sécurité / prévention
De l'appel à l'arrivée des secours
Lorsqu'un navire est victime d'une avarie, il doit émettre un appel d'urgence par VHF sur le canal 16 ou par l'appel sélectif numérique sur le canal 70. Cela peut être un appel de détresse (Mayday) ou une demande d'assistance (Pan-Pan) en cas de panne du moteur, d'appareil à gouverner ou de blessure corporelle. Le message envoyé est reçu par tous les navires alentour, mais aussi par le Maritime Rescue Co-ordination Center de la zone (MRCC appelé CROSS en France) et les Sémaphores. Une fois le message reçu, le MRCC définit la zone d'intervention et engage les moyens adéquats.
Pour la SNSM, le CROSS appelle d'abord le patron du canot pour lui expliquer la situation et savoir si le canot peut appareiller. A partir de l'appel téléphonique, le délai d'appareillage est de 15 minutes, pendant lesquelles l'équipage s'équipe, le tractoriste sort le canot sur sa remorque. Le patron briefe alors les canotiers sur l'intervention à venir inventoriant les équipements à embarquer.
Une fois appareillé, contact VHF est pris avec le MRCC qui rafraîchit les informations (nouvelle position, état de l'équipage, dégradation ou non de la situation) ; le canot de sauvetage prend alors le cap sur le navire en difficulté et le tient informé du temps de trajet ainsi que de la procédure à suivre.
L'intervention terminée, le navire remorqué en sécurité, la personne blessée prise en charge, la voie d'eau épuisée et colmatée, le MRCC donne liberté de manœuvre au canot de sauvetage qui peut alors regagner sa base. Le MRCC ne clôt l'opération que lorsque le canot est en sécurité à quai. Le patron et la présidence de station recevront quelques heures après un "SITREP", compte rendu officiel de l'opération intégrant tous les moyens engagés.
Jean-Pierre Geismar patron du canot SNSM de Fermanville - professeur de navigation et conduite du navire
Les élèves face au Caïman
Cet automne, nous avons fait plusieurs visites liées au secours en mer, notamment le détachement militaire de l’hélicoptère Caïman. Situé à Maupertus, l’hélicoptère est garé dans un grand hangar. Conçu pour la lutte et le repérage de sous-marin, aujourd'hui sa mission principale est le sauvetage en mer. En 20 minutes, l'hélicoptère est sorti du hangar. C'est ce qu'on a pu constater en admirant la démonstration d'hélitreuillage. Pour cette visite, la Marine Nationale nous avait prévu une belle surprise. Une dizaine de gendarmes maritimes avec leur chien ont été hélitreuillés sous nos yeux ébahis.
Le Caïman nécessite un entretien rigoureux et irréprochable. Chacune de ses sorties coûte 27 000 €/heure, c'est pourquoi il sera prochainement remplacé par un hélicoptère plus récent et moins coûteux.
La visite a été très enrichissante et nous remercions ces marins du ciel.
O.Maurice, S.Hauchard
et I.Barbey
We love Poland !
La classe de Terminale EMM a voyagé en Pologne.
Accompagnés de nos deux professeurs Mme le Goc et M. Lecardonnel, nous sommes partis en Pologne du 20 au 26 Novembre 2022.
Notre voyage s'est déroulé en 2 étapes.
Dans un premier temps, nous avons séjourné à Gdansk, ville portuaire située au Nord du pays, où nous avons visité le musée européen "Solidarnosc", consacré au mouvement ouvrier dans les années 80.
Il neigeait quand nous sommes arrivés, ce qui nous a permis de profiter de l'ambiance en nous promenant, entre autres, au marché de Noël de la ville.
A Gdansk, nous avons séjourné deux nuits dans une auberge de jeunesse.
Puis, le mardi, nous avons pris le train pour Cracovie, jolie ville située au Sud du pays, où nous avons séjourné quatre jours, dans une auberge de jeunesse également, qui abritait les locaux de la Gestapo pendant la Seconde Guerre Mondiale.
A Cracovie, nous avons visité le musée Schindler, le quartier juif avec sa pharmacie et sa synagogue, le musée ethnographique, le musée de cire et nous nous sommes beaucoup promenés dans la ville.
Notre séjour s'est achevé par la visite le vendredi des camps d'extermination d'Auschwitz-Birkenau et du château de Wawel le samedi matin avant notre retour pour la France.
Ce voyage nous a laissé de très beaux souvenirs !
Les élèves de la classe de Terminale EMM
En direct de la cale du Carpe Diem III
Axel Desert nous dit tout sur son métier de marin pêcheur calier.
Axel Desert, ancien élève du lycée, est marin pêcheur calier sur le chalutier hauturier le "Carpe Diem III". Navire appartenant à Stéphane Bonnemain et basé à Cherbourg. Ce chalutier de 22,5 mètres de long pour 7,2 mètres de large pêche au chalut en mer de la Manche et jusqu’en Irlande. Les marins partent à la semaine. Dès qu'il a obtenu son bac pro CGEM option Pêche, Axel a été embauché sur ce navire où il avait fait son stage durant la formation.
Axel nous a gentiment expliqué son métier qu'il aime beaucoup.
« Quand on part du port de Cherbourg : route pêche. Soit je suis de quart, soit je me repose pendant 4 heures. »
Arrivé sur la zone de pêche : VFI* et casque obligatoire pour filer et virer. Ils ont, sur le Carpe, 2 chaluts canadiens. Après la traîne de 3 heures, le poisson arrive sur le pont, vidé dans la benne, il transite sur le tapis pour être éviscéré et trié. C'est là qu'Axel descend en cale et range les poissons qui sont descendus en ascenseur !
Quand le poisson arrive, il est classé en fonction de l’espèce et de la qualité, puis glacé. « Les seiches sont mélangées à la glace et les espèces cibles (sole, bar, lotte ...) sont déposées une à une et, à chaque poisson, je mets de la glace » .C'est une étape très importante pour valoriser le produit, cela permet de le vendre mieux. Le travail d'Axel garantit la qualité du produit donc il a une prime de 20 %.
Axel est très heureux de faire ce métier sur ce navire.
A bord du "Carpe Diem III", l'ambiance est bonne et le travail est sérieux. Axel gagne bien sa vie et il a pour projet d'acheter sa maison. Il envisage dans quelques années d'acheter un plus petit navire pour faire de la pêche côtière et de la vente en direct.
*VFI : Vêtement à Flottabilité Intégrée.
Kristen Paranthoën
et Kenzo Lemarchand 1re CGEM Pêche
Success story au lycée maritime
J'ai fait un stage d'un mois chez Juliette Tournaille qui est à la tête d'une entreprise de mareyage à Pirou. En 2012 Juliette a obtenu le bac pro cultures marines. Elle a travaillé 2 ans en poissonnerie. Elle se lance en 2013 dans l'entreprise familiale. Son père avait alors 2 bateaux, il lui a proposé de vendre la pêche. Ils ont ouvert un petit magasin sur la zone de Pirou. En peu de temps, le bouche à oreille a fait son effet ! Aujourd'hui ils ont un magasin ouvert toute l'année "Ô gré des vents". Ils font aussi 3 marchés par semaine. La cuisson et le décorticage sont en plein éssor. Maintenant Juliette s'occupe des achats en criée,des relations clients, de l'etiquettage, des livraisons et de la vente.« J'aime être autonome, je relève tous les jours des challenges différents. Dans mon métier rien n'est jamais acquis et pour moi qui n'aime pas la routine c'est le top ». Pour 2023 Juliette a de nombreux projets :création d'un local pour les coquillages,agrandissement du magasin, embauche de nouvelles personnes. L'entreprise est en plein développement. « Le lycée m'a apporté toutes les cartes nécéssaires. J'y ai même rencontré mon mari ! Les cours de gestion et cultures marines me servent reguliérement. » nous confie Juliette.
Solène Lemonnier
Mme Duprey forme des chefs d'entreprise
Cela fait maintenant 28 ans que Christine Duprey enseigne la gestion aux élèves du lycée. Nos formations nous permettent de devenir chef d'entreprise maritime. Dans les cours de Mme Duprey nous apprenons à comprendre et rédiger des factures, à analyser la trésorerie. Il faut également connaître la fiscalité, comprendre le patrimoine de son entreprise. « Un bon chef d'entreprise doit assimiler le vocabulaire comptable pour décoder les enjeux financiers et prendre les bonnes décisions en temps voulu. » nous explique Madame Duprey.
Pour Mme Duprey le bilan comptable est le carnet de santé de l'entreprise. En effet le bilan comptable et le compte de résultat permettent d'évaluer les richesses de l'entreprise ainsi que son activité. De la théorie à la pratique Mme Duprey nous transmet son savoir au moins 3 heures par semaine. On commence toujours par un cours théorique sur les factures, le bilan,... et ensuite nous passons aux exercices pratiques.
En arrivant au lycée nous n'avions aucune notion de gestion et maintenant les bilans n'ont plus aucun secret pour nous !
Alexandre Roupsard
et Alan Vincent
Retour vers le futur, 2022-2009 !
Quand Emmanuelle Cattie, élève BAC Pro Cultures Marines il y a 13 ans, nous expédie aujourd'hui les larves qu'elle a produites chez Vendée Naissain.
Cette histoire commence par un post Facebook. Le 6 octobre, les élèves de 1re ont réalisé le TP télécaptage (étape où les larves d’huîtres se fixent définitivement sur leur support). Pour ce TP nous avons commandé des larves chez Vendée Naissain. Sur le post, la provenance des larves était indiquée. Quelques jours plus tard on découvrait un commentaire d’Emmanuelle Cattie qui expliquait avoir fait naître les larves du TP ! Ni une ni deux, nous l'avons contactée pour en savoir plus sur son parcours. Emmanuelle a passé son bac au lycée en 2009.« Je n'ai pas continué avec le BTS, même si j'ai adoré le bac pro, les études ce n'était pas mon truc ; Je me sentais prête à travailler ». Nous explique t-elle. Bac en poche, elle s'est dirigée vers la Mission Locale, une structure qui aide les jeunes à trouver un emploi. Lors d'un forum pour l'emploi, Emmanuelle a rencontré le patron de France Turbot qui l'a embauchée. « J'avais 20 ans, je suis partie toute seule, vivre 6 mois dans une caravane sur Noirmoutier ! C'était l'aventure !
J'élevais les toutes petites huîtres dans des tamis ; il faut surveiller la croissance, dédoubler... » Depuis 7 ans , chez France Turbot puis chez Vendée Naissain, Emmanuelle travaille en micro-nurserie et élevage larvaire. Aujourd'hui elle s'occupe de la naissance des huîtres.
« Je travaille le minuscule »
Emmanuelle gère les pontes. La veille de la ponte, il faut ouvrir les huîtres et les sexer pour ne garder que les femelles. Le jour de la ponte, il faut stripper les géniteurs puis hydrater les ovocytes dans des cuves à 26°C. « On surveille l’évolution des larves durant 15 à 20 jours, il faut nourrir, faire des changements d'eau. Quand elles arrivent au stade de la fixation, c'est une autre équipe qui prend le relais. Sur une année on fait une dizaine de pontes. C'est un boulot passionnant ! ». Au cours de son Bac Pro, Emmanuelle a fait tous ses stages dans des élevages de poissons, en Corse, à la Seyne sur Mer. Elle a toujours choisi la découverte de régions et de métiers différents. « Aujourd'hui encore, il m'arrive de consulter mes cours de Bac » nous confie t-elle. Un parcours qu'elle ne regrette pas et qu'elle conseille aux élèves !
Isabelle Roblin
et Christophe Mahe
Owen nous accueille...
A notre arrivée à bord, Owen Ryazanov , élève de terminale CGEM commerce dans notre lycée,nous a accueillis. Il a fait un stage de 6 semaines à bord du "Joly France". Durant ce stage il a participé au chargement et déchargement du fret, il a aidé à l'embarquement des passagers. Il a également fait quelques quarts en passerelle avec le capitaine.Il faut aussi nettoyer régulièrement le navire.
« C'était un stage génial. J'avais fait mes autres stages à la pêche, mais là, j'ai vraiment apprécié. Je me dis que je pourrais m'orienter vers le transport de passagers ! » nous a t-il confié de retour au lycée .
Du stage au CDI
Marin Lelou, chef mécanicien à bord du "Joly France" a passé un bac pro CGEM commerce, il a enchainé avec le 750 kW en formation adulte. Après un stage, Marin est devenu saisonnier puis il a été embauché chez Joly France. A bord, il assure la mise en route et la maintenance du moteur, le chargement et le déchargement du fret ainsi que l'accueil du public. "c'est un beau métier" nous confie Marin. D'ici quelques années, il envisage de travailler sur des navires de travaux maritimes. Gérer des passagers c'est stressant avec de lourdes responsabilités. Manon Fouace et Alan Vincent
Embarquement immédiat pour Chausey !
Les reporters du journal ont été invités à bord du Joly France.
16 novembre 2022 , 6h00 : départ du lycée des 6 reporters du P'tit Rigolet, direction Granville pour un reportage exceptionnel. Arrivés sur place à 8h00, nous avons observé le chargement du navire. Ce jour-là, ils embarquaient des matériaux de construction pour l'île. 10h00 : embarquement des passagers puis direction Chausey. 17 km séparent Granville de Chausey.
Nous sommes à bord du "Joly France", navire qui porte le nom de la compagnie. Construit en 2017, il fait 31m de long et 8m de large avec un tirant d'eau d'1,60m. Il y a deux ponts, 300 places dont 4/6 pour les personnes à mobilité réduite. Sur le pont avant, il y a une grue pour charger le fret . La compagnie a un contrat avec la ville de Granville qui lui impose un minimum de traversées en hiver : pour le courrier, les ordures ménagères et l'eau douce. Comme il n'y a pas d'électricité sur l'île, Joly France a également un contrat avec EDF pour livrer le gasoil qui fait tourner les groupes électrogènes et le phare. Le navire garde l'île en activité.
Au mois de novembre à Chausey il n'y a pas grand monde, deux gardes du littoral, quelques marins et un ou deux touristes.On a croisé plus de moutons que d'habitants ! Mais l'été c'est plus mouvementé. Il y a des maisons secondaires, un bar, un hôtel, de nombreux mouillages. C'est pourquoi, à cette période 3 navires sont affrétés, et chacun d'entre eux peut faire jusqu'à 3 traversées par jour. La compagnie recrute 17 marins saisonniers qui viennent compléter les 5 marins en CDI.Manon Fouace et Alan Vincent
Naviguer avec 14 mètres de marnage
Nicolas Ledanois une carrière impressionnante autour des îles.
A bord du "Joly France", le commandant Nicolas Ledanois, nous a consacré un peu de son temps pour nous présenter son métier et son parcours de marin.
Il a été élève dans notre lycée en 1987, il y a passé le Certificat d'Apprentissage Maritime. Il a commencé comme matelot à la pêche sur Granville. Il a navigué 8 ans avec la compagnie Emeraude Lines vers les îles anglo-normandes. Depuis 18 ans, il navigue chez "Joly France". Grâce à la formation continue , il a acquis ses certifications et son brevet de capitaine.
Il connaît les îles de la côte ouest comme sa poche !
Malgré la méteo hivernale, nous nous sommes sentis en sécurité lors de la traversée...
La grosse contrainte dans ce secteur ce sont les horaires de marée. Le marnage (différence entre la basse et la haute mer) est de 14 mètres, ça change le décor ! Le port de Granville est à sec 5h par jour « Cela nous oblige à nous caler sur les horaires d'ouverture des portes du port pour chacune des traversées vers Chausey » précise M. Ledanois. Sur l'ïle, c'est plus simple, car il y a un ponton pour accoster à marée haute et un autre pour la marée basse. Cette zone de navigation est dangereuse à cause des innombrables rochers qui émergent à marée descendante. L'expérience est un atout majeur pour naviguer dans cet archipel. Alan Vincent, Solène Lemonnier et Kristen Paranthoën
Chausey, l'île de tous les records
Avec 300 îles, Chausey est le plus grand archipel d'Europe. L'archipel compte 3000 hectares d'estran, c'est le paradis des pêcheurs à pied. Encore un autre record de l'île : 14 mètres de marnage ! Mieux vaut de ne pas oublier sa serviette sur la plage, la mer peut monter de 2,3 mètres en une heure ! C'est la seconde plus grande marée au monde. Dans cet archipel , différents métiers sont exercés. Il y a des conchyliculteurs (élevage d’huîtres, de moules, de palourdes), des pêcheurs au casier (homards, crabes, seiches) et des restaurateurs (il y a un hôtel et un restaurant) et des gardes du littoral. Personne n'y vit à l'année, mais l’été il y a une abondance de touristes. Il y a beaucoup de gîtes, de maisons secondaires et de mouillages. C'est compliqué, car il n'y a ni eau ni électricité. Tout est amené par la compagnie Jolie France.
Kristen Paranthoen
Les gardes du littoral au chevet de Chausey
Frédérik Chevallier et Jean Girard nous ont tout dit sur leur métier et leur vie à Chausey.
Frédérik et Jean nous ont accueillis à la sortie du bateau et nous ont emmenés dans l'ancienne colonie de vacances de l'île. Nous avions vraiment besoin d'un endroit au chaud après la traversée ! Ils nous ont alors présentés leurs parcours. Frédérik Chevallier était médiateur environnement sur l'île de Tatihou. Il accueillait les classes et gérait le laboratoire scientifique de l'île. Jean Girard était ingénieur en chimie de l'environnement à la station Ifremer de Roscoff. Tous les deux voulaient être gardes du littoral afin de travailler au sein de la nature. Pour devenir garde, ils ont passé des concours de la Fonction Publique. Maintenant ils gardent le littoral de l'île, ils ont une fonction de police de l'environnement. Ils assurent le suivi REMI * : par des relevés réguliers, ils vérifient la présence de micro algues dans les moules. Ils participent également au suivi de la qualité de l'eau (RHLN*) qui est très bonne à Chausey.
Ils surveillent aussi la population de phoques gris.
Ils sont aussi là pour contrôler la pêche à pied, on peut compter jusque 1700 pêcheurs à la journée sur l'île. Pour cette surveillance il leur arrive de survoler les zones de pêche en ULM pour évaluer le nombre de pêcheurs. Avec les données récoltées, ils créent des statistiques qui servent à améliorer la gestion de l'île.
Leur dernière mission est de contrôler les mouillages de l'île, en effet il existe 200 mouillages à l'année. Chaque mouillage correspond à un propriétaire et à un nom de bateau, c'est parfois le bazar. Il y a aussi 20 mouillages pour les professionnels et 80 places de visiteurs à 10 € la nuit. Ils embauchent un saisonnier en été pour les aider dans cette tâche.
Pour mener à bien toutes ces missions, ils sont logés dans une casemate du fort de l'île, ainsi que toutes les personnes qui travaillent sur Chausey comme les pêcheurs professionnels. Pour travailler, ils ont un bateau en alu, un semi-rigide et un véhicule tout terrain électrique. Ils doivent parcourir l'archipel très régulièrement.
On a découvert un métier et apprécié le café chaud, merci pour tout !
Alan Vincent
et Solène Lemonnier
*REMI : REseau de Contrôle MIcrobiologique
*RHLN : Réseau Hydrologique Littoral Normand
La machine du « Joly France »
Lors de la visite de la salle machine, Marin Lelou (chef-mécanicien) nous a expliqué son fonctionnement. La propulsion est composée de deux moteurs V12 Baudoin (voir photo). Chacun développe 1200cv. Cela permet d'atteindre la vitesse de 20 noeuds. Au lycée nous travaillons sur le même moteur lors de nos cours de mécanique !
Il y a un groupe électrogène qui produit l'électricité, notamment en escale (propulsion stoppée) et un moteur hydraulique qui alimente les propulseurs latéraux et la grue de chargement. Les propulseurs latéraux : 2 hélices secondaires situées une à l'étrave et l'autre à la poupe du navire pour faciliter la rotation et l'accostage en zone portuaire.
Cette visite a été mon moment préféré de la traversée. J'ambitionne d'être chef-mécanicien.
Tom Plard
Un 4 barré bien barré
En EPS, nous avons effectué une dizaine de séances d'Aviron de mer en partenariat avec le club de Cherbourg. Cela nous a beaucoup plu. Grâce à l'aviron nous avons découvert la rade de Cherbourg, un cadre magnifique.
L'esprit d'équipe
Pour pouvoir avancer, il faut un fort esprit d’équipe, chacun doit être au même rythme. Une engueulade et c'est la débandade !
En quatre barré, il faut énormément de concentration pour mener à bien l'embarcation. Il y a un barreur pour diriger le bateau, car les quatre rameurs sont dos à l'étrave et ne voient pas où ils vont. En tant que barreur, mon rôle était donc de manoeuvrer le bateau et de donner le rythme.
« J'ai kiffé. J'aimerais trop en refaire » nous confie Niels.
Axel Couppey Term CM
Nouveau foyer au lycée maritime !
Le 17 novembre, le mobilier du nouveau foyer est arrivé au lycée maritime ! Tables, chaises de bar, canapés, assises d’appoint et gros coussins ont été aussitôt adoptés par les élèves. La Région Normandie, après avoir reçu une demande de la part du lycée l’année dernière, s’était rendue dans l’établissement au mois d’avril et, à l’issue de cette visite, avait décidé de refaire entièrement la salle.
Ergonomique, accueillant, ce mobilier permet de se mettre au calme comme de se regrouper, de se reposer comme de se divertir, et comprend à la fois des coins "salon", "repos" et "buvette". La cafétéria est destinée à être animée par les élèves de la Maison Des Lycéens qui proposent du café et des jus de fruits. Elle peut également être utilisée pour les soirées de l’internat, qui ont lieu au foyer avant chaque période de vacances scolaires. Quant aux canapés, ils sont entièrement modulables : pratique pour les installer face à la télévision !
A présent que le foyer est équipé, les élèves du CVL et de la MDL réfléchissent à la décoration : peinture des murs, nouvelles affiches, panneaux supplémentaires, stickers : les idées ne manquent pas. Plus qu’à les concrétiser, pour un résultat encore plus… maritime ! Anne-Edwige Grondeux, CPE
Clap 2, fin prêt
Le Clap résonnera encore bientôt dans les murs de notre lycée pour la série DIXIT. Une nouvelle équipe de showrunners, la classe de 1CM/EMM et leurs professeurs Mme Le Goc et M. Fauvel s’affairent pour l’instant dans l’écriture du scénario de l’épisode 2.
Ce travail a débuté en septembre, avec des brainstorming réguliers, des rencontres avec le réalisateur : Anthony Gandais. Il nous aide à réaliser cette écriture particulière. Il est indéniable qu’il nous apporte un regard de professionnel. Ce qui nous échappe, c’est principalement la faisabilité de la « mise en boîte » de nos idées.
Sans "spolier" l’histoire, on va suivre un adolescent étranger d’origine espagnole qui débarque en France et accoste notre lycée. Comment va t-il gérer cette nouvelle culture, faite en partie de commérages ? Comme l’épisode précédent, toute ressemblance avec des personnes ou des situations ayant existé ne saurait être que fortuite !
Le travail nous a semblé long et fastidieux, mais au final ce sera fructueux. L’équipe a hâte de mettre en scène les séquences sur le bateau « Ma Normandie ».
Nous donnons rendez-vous à notre public en juin 2023, au Palace, le cinéma d'Equerdreuville, pour la sortie de notre épisode.
Mathys Pregermain, Lilian Lancre
Lucien Le Pennec, Julien Shafran1re EMM
Offres d'emplois
Pierru Piscicultures salmoniculture (76) recrute un technicien qui devra assurer les tâches suivantes : nourrissage / tris / suivi d'élevage ...Nous acceptons les débutants avec une formation aquacole. Poste disponible dès que possible. Merci d'envoyer votre CV + lettre de motivation à l'adresse suivante : bec@piscipierru.com
Le Groupe EFV Grossiste en poissons tropicaux (78) recrute un technicien de serre.Vous serez amené à : Acclimater les poissons lors des arrivages / Gérer la maintenance des poissons et l’entretien des bacs / Préparer les commandes clients : pêche et emballage. Envoyer lettre de motivation + CV à adjointsite@efvnet.net. Site internet : efvnet.net
KapMer (66) recrute pour la saison 2023 Avril à Septembre à Argelès-sur-mer (66700) Capitaines 200, mécaniciens 750Kw, matelots CMP et des billettistes. Toutes les informations sont sur notre site internet (Postes, Salaires, Compétences nécessaires, Profils recherchés...).Possibilité de logement. Envoyer CV à recrutement@kapmer.fr
Pêcheurs du nord (campagne 2023 à St Pierre et Miquelon) recrute matelots (capitaine 200) et second (capitaine 500) Expérience exigée. Envoyer les candidatures à candidat@pecheursdunord.fr
STL Nautisme (50) concessionnaire nautique à Granville recrute mécanicien(ne) marine pour entretien et révision moteur en CDI.
La SATMAR, écloseur recrute des techniciens aquacoles, pour ses sites de Leucate (Aude), de Saint-Luzac (Charente) et de Bouin (Vendée). Missions : tri, comptage, culture de phytoplancton. Niveau Bac pro à Bac +3. CDI, 35 H hebdo. Envoyez vos candidatures (CV et lettre de motivation) à : recrutement@satmar.fr
Un jeune sapeur pompier au lycée
Le 7 décembre 2022, nous interrogeons notre camarade Victor Villedieu, élève de 2nde Cultures Marines. Nous voulons en savoir plus sur son activité de Jeune sapeur-pompier (JSP) .
Depuis ses 12 ans, Victor a passé tous ses samedis matins à la caserne de St-Sauveur-Lendelin et à Agon-Coutainville. Il pratiquait le secourisme ainsi que la lutte contre l'incendie. Malgré la Covid, Victor a quand même obtenu son diplôme de JSP en Aout 2022.
Il est en passe de devenir sapeur-pompier volontaire au sein de la caserne de Lessay. « Mon envie de devenir sapeur-pompier me vient de ma tante, elle est sapeur-pompier » nous confie Victor, qui se forme pour devenir ostréiculteur.
De notre côté le samedi matin, on aime traîner au lit... Félicitation à toi Victor pour ton parcours, bon courage pour la suite .
Axel Benoit, Roméo Molle
et Victor Villedieu
Les mini-stages ont la cote !
Le lycée accueille des élèves en mini-stage dès la classe de quatrième, pour une journée ou plus ! L'objectif : que l'élève vive une immersion complète au lycée maritime, afin de conforter ses choix d'orientation et d'avoir un réel aperçu des activités. Durant ces périodes, l'élève intègre une classe de seconde et suit le même emploi du temps que les lycéens.
Les journées sont choisies en fonction des emplois du temps des élèves afin de comporter le maximum de matières professionnelles. Les élèves ont accès à l'ensemble des services du lycée : foyer, internat, restauration. Une trentaine de stagiaires sont prévus environ cette année.
Les dates de mini-stages sont affichées sur le site et les réseaux sociaux. Contactez la vie scolaire de l'établissement. A tester sans modération !
La coquille Saint-Jacques
Origine du nom : Au Moyen-Âge, des pèlerins se dirigeant vers Saint-Jacques de Compostelle portaient des costumes ornés de coquilles, d'où l'appellation coquille Saint-Jacques..
Famille : Elles appartiennent à la famille des mollusques bivalves et portent le nom scientifique Pecten Maximus (le plus grand peigne).
Habitat : Les coquilles vivent sur le sable, mais elles peuvent se cacher dessous, elles se déplacent en faisant claquer leurs valves pour expulser l'eau.
Nourriture : Elles se nourrissent de planctons végétaux.
Pêche : Les coquilles se pêchent à la drague, elles entrent dans des poches qui sont remontées, secouées et ouvertes sur le pont. Elles sont triées, car il faut respecter une taille réglementaire (par exemple 11 cm en Baie de Seine), celle-ci varie en fonction des zones de pêche. D'ailleurs, les prix varient eux aussi en fonction de la taille qui est mesurée dans la largeur.
La classe de CAPM1