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Des sujets pour bien commencer l'année !
INTERNATIONAL
LGBT, avortement, des questions sociétales qui divisent en Europe
P.2 -3
EXCLUSIF LYCEE
Immersion dans les coulisses du lycée Marland
P.4
Des projets pour La Mo' et les cuisines de la cantine
P.5
FEMINISME, CARNAVAL,
LECTURE
Des actus pour réfléchir
P.6-7
PRIX DU CAFE A LA MACHINE
Notre journaliste a enquêté sur une augmentation surprenante
P.8
Cette première édition 2022 vous est proposée par nos journalistes de choc : Léa C, Léa A, Edith J, Arthur G-L, Ysaline L, Célia M, Josselin P, Victoire P, Joanna P, Cassandre L, Zoé F et Chloé P.
Le dernier Mo', un journal engagé
Au journal du lycée, on s'est rendu compte que les combats pour la tolérance, l'écologie et plus particulièrement le féminisme intéressaient notre génération.
En effet, de nombreux articles de cette édition portent sur ces sujets. Et avec l'élection présidentielle qui approche à grands pas, on peut se demander si ces questions feront partie du débat ou encore pour quel.le.s candidat.e.s ou quels médias ces questions ne sont pas une priorité... Inutile de les nommer, à moins que vous ne viviez dans une grotte...
La déconstruction du sexisme dans les médias et dans notre société
Une des figures de la déconstruction du sexisme dans les médias est Rose LAMY, créatrice du compte Instagram féministe "@preparez_vous_pour_la_bagarre" et autrice de Défaire le discours sexiste dans les médias, paru en novembre dernier.
Dans son livre, elle explique, par exemple, à partir d'articles de presse, que le choix des mots est très important, surtout lorsqu'il s'agit des violences faites aux femmes, qui sont parfois rendues romantiques. Parfois, la victime devient coupable ou alors, on fait la rétrospective de la carrière de l'accusé, qui est donc idéalisé. (Comme récemment pour l'affaire Yannick AGNEL...). Les victimes sont donc culpabilisées et ce qu'elles ont vécu est minoré, invisibilisé.
Comme cet essai ou les médias d'information, notre journal a un rôle à jouer dans ces combats. Alors, lisez, indignez-vous et engagez-vous ! Et si vous pouvez, allez voter. Gardez à l'esprit que même des actes infimes, des paroles banales et votre manière d'écrire, peuvent impacter les autres ! (Et puis, ce n'est qu'un début mais vous voyez que ce n'est pas si compliqué d'utiliser l'écriture inclusive !)
Léa COUSIN

N° 2 - Janvier 2022 | https://julliot.etab.ac-caen.fr/ |
Europe, une scission entre les blocs Est-Ouest qui inquiète
Après une année perturbée par le Brexit et la Covid, l'Union Européenne doit faire face à un nouveau challenge : le manque de cohésion de ses membres.
Après avoir été séparées pendant plus de 40 ans par le rideau de fer, l'Europe de l'ouest et de l'est se sont retrouvées en 2004 et 2007 avec l'adhésion à l'Union Européenne. Mais après plusieurs années de coopération sur les plans politique, économique et social, les relations entre les pays se tendent et les divergences avec la partie orientale font planer de nouvelles menaces.
Un recul des libertés
Depuis plusieurs années maintenant, les populations de l'est se sont vues privées de plus en plus de libertés, l'exemple le plus flagrant est la Pologne qui, de 2019 à fin 2021, avait un tiers de son territoire désigné comme "zone anti-LGBT", ce qui autorisait, par exemple, un commerçant à interdire l'accès à sa boutique à un homosexuel. Autre exemple qui, lui, est toujours d'actualité, la disparition progressive du droit à l'avortement dans le pays, car désormais, une femme ne peut plus y avoir recours si le foetus présente des malformations, ce qui représentait 98 % des IVG du pays...
Le blocus migratoire
Depuis le début de la crise migratoire dans le bassin méditerranéen, les pays de l'Union Européenne font face à plusieurs vagues de migration, et les exilés sont prêts à tout pour trouver un nouveau pays et ainsi échapper à la guerre et la misère. Seulement, les migrants passant par les Balkans ont presque tous la même porte d'entrée pour l'UE : la Hongrie. Or celle-ci, dirigée par Viktor Orban, est farouchement opposée à l'arrivée de ces flux massifs mais surtout aux potentiels demandeurs d'asile. Le pays souhaite rester "ethniquement", "culturellement" et "religieusement" homogène. Le pays a donc décidé en 2015 de bâtir un gigantesque mur à la frontière avec la Serbie. Il freine désormais l'avancée des migrants dans l'UE, main d'oeuvre pourtant appréciée dans les pays de l'ouest, comme l'Allemagne, qui manquent cruellement de salariés.
Josselin PALFRAY
Glissement vers la droite d'une Hongrie nationaliste
Le peuple hongrois est un peuple décidément différent de ses voisins.
Ils ne sont ni slaves, ni germaniques, ni latins, et parlent une des langues les plus difficiles à apprendre d’Europe. Dans le passé, la Hongrie a toujours été perçue très douée en sciences physiques et humaines, ce qui attirait des étudiants de l'étranger. Cependant, la réalité est aujourd'hui bien différente.
Le piège du modèle de la Fuite des cerveaux
Depuis le 21e siècle, les diplômés, professionnels ou hautement qualifiés prennent la décision d'émigrer vers des pays avec de meilleures conditions et opportunités. Parmi eux, un grand pourcentage d'électeurs de gauche. Par conséquent, ceux qui restent, mettent en place un gouvernement majoritairement de droite... Dominé, depuis 2010, par le parti glissant de plus en plus vers l'extrême droite : Fidesz . Un parti qui considère le pays trop petit pour accueillir des immigrés et qui craint que cela mette en danger la préservation de l'héritage singulier, la langue déjà difficile à enseigner, et le « christianisme européen ».
« Le meilleur migrant est le migrant qui ne vient pas. » — Viktor Orbán, Fidesz
Tout cela au détriment des groupes marginaux, qui, eux aussi, quittent le pays afin d’échapper aux violences des traditions imposées. Malheureusement, cela ne fait qu'aggraver la situation en diminuant le nombre des militants locaux et leur influence sur la politique.
Edith JANSEN
Des lois anti-LGBT en Hongrie
Un retour en arrière
Depuis plusieurs années maintenant les droits pour les personnes LGBT se sont améliorées et de plus en plus de gens soutiennent ce mouvement afin qu'il n'y ait plus de discriminations... Seulement, cette situation régresse dans les pays de l'Est, notamment en Hongrie où un gouvernement de droite conservateur, dirigé par Viktor ORBAN, déjà connu pour sa lutte contre les migrants, veut réinstaller une société chrétienne traditionnaliste, donc opposée à la communauté LGBT du pays. Pourtant,la Hongrie était un pays précurseur de la région sur la question de l’homosexualité. Celle-ci était dépénalisée dès le début des années 1960 et l’union civile entre conjoints de même sexe reconnue dès 1996.
Une politique controversée
Le 15 juin 2021, le gouvernement a proposé une loi visant à interdire la promotion de tout contenu évoquant cette communauté dans les médias et dans l'éducation. Une loi qui a été malheureusement votée et mise en vigueur le 8 juillet dernier. Les réactions sont vite arrivées l'Union Européenne a , en premier, condamné cette violation des droits et des valeurs fondamentales de l'Union par une mise en demeure qui pourrait conduire le pays devant la Cour de justice de l'UE.
Malgré tout, la marche des fiertés a bien eu lieu à Budapest ainsi que plusieurs manifestations afin de lutter contre cette loi discriminante.
Josselin PALFRAY
Un destin hors du commun : la princesse héritière d'Orange-Nassau
Le 7 décembre 2021, Catharina-Amalia Beatrix Carmen Victoria van Oranje-Nassau ou “princesse Amalia”, fille aînée du roi des Pays-Bas, est devenue majeure et a franchi une nouvelle étape vers son ascension au trône.
La Monarchie néerlandaise
Les Pays-Bas sont une monarchie constitutionnelle ; cela signifie que la princesse Amalia siège au Conseil d'État dont le roi est président, mais elle n'exercera pas son droit de vote. Ce conseil d'État est l'organe consultatif principal du gouvernement et du parlement néerlandais. Dorénavant, s'il arrive quelque chose à son père Willem-Alexander, ce sera elle qui pourra prétendre au trône et à la couronne. On s'attend à ce qu'elle prenne le relais en tant que reine des Pays-Bas.
Portrait moderne
La vie privée de la princesse a toujours été gardée méticuleusement cachée. Jusqu'à présent, elle n'avait jamais été interviewée en tête-à-tête. Cela a changé pour son 18e anniversaire, quand un portrait d’Amalia écrit par Claudia van der Breij a été publié. Ce portrait s’inscrit dans une tradition commencée par sa grand-mère, la princesse Beatrix.
Religion
Dans son portrait, Amalia s'exprime sur ses opinions religieuses. La maison d'Orange-Nassau a toujours été protestante et bien que Amalia ne s'en détache pas complètement, elle révèle des croyances bien plus modérées.
« Il n'y a pas à prendre la Bible si littéralement. C'est comme une sorte de poésie dont on peut tirer des leçons de vie. [...] Je ne m'imagine pas un bonhomme dans les nuages. C'est plus un sentiment qu'une chose existante. »
Scolarité
La princesse est décrite comme une grande perfectionniste, malgré sa tendance à commencer un travail au tout dernier moment. Tout de même, elle a réussi à passer ses examens finaux au plus haut niveau, c'est-à-dire Gymnasium VWO, avec la mention cum-laude (très bien).
Comme beaucoup d'autres personnages royaux, Amalia prend une année sabbatique. Elle souhaite faire des stages en entreprise afin d'apprendre en dehors d'un contexte scolaire et librement voyager autour du monde, tel qu'elle ne pourra plus faire dans le futur.
Accepter le destin royal
Son père a eu beaucoup plus de difficulté qu'elle à accepter son rôle . Elle est déjà bien plus habituée à l'idée qu'il ne l'était. Cependant, si quelque chose devait arriver au roi demain, elle dit qu'elle remettra ses responsabilités à sa mère, la reine Maxima, pour le moment.
Edith JANSEN
L'avortement au Texas et dans le monde
Au Texas, le droit à l'avortement est en régression puisque, depuis 2011, une femme souhaitant avorter est toujours obligée de visionner l'échographie, Depuis 2017, cet acte médical est exclu des assurances maladies et donc non remboursé.
Le 1er Septembre, malgré les manifestations, le Texas a adopté une loi interdisant l'avortement après six semaines, même en cas de viol ou d'inceste, alors que la plupart des femmes ne savent pas encore qu'elles sont enceintes. Cette loi permet également à n'importe quel Américain de dénoncer les contrevenants, c'est-à-dire les femmes avortant après six semaines et les médecins pratiquant l'intervention, avec 10 000 dollars de récompense s'il y a condamnation. C'est une des lois les plus restrictives en matière d'avortement aux États-Unis. Le président Joe Biden et son gouvernement ont porté plainte contre le Texas et ont demandé à la Cour suprême de bloquer cette loi malgré leur refus initial. La Cour suprême étant composée de cinq juges sur neuf opposés à l'avortement.
Et dans les autres états ?
Plusieurs états, principalement au sud des États-Unis, comme l'Alabama, l'Arkansas ou encore le Mississippi, ont voté des lois restreignant plus ou moins l'avortement. Mais ce n'est pas le seul problème puisque le manque de cliniques spécialisées rend difficile l'accès à l'avortement.
Et en France ?
L'avortement en France est légal et entièrement remboursé depuis la loi Veil de 1975. Il peut être pratiqué au-delà du délai légal de douze semaines de grossesse pour raisons médicales graves. Actuellement, une proposition de loi permettrait de repousser le délai légal à quatorze semaines de grossesse mais elle est très controversée.
Et dans le monde ?
L'avortement est illégal dans plus d'une quinzaine de pays dont le Salvador, l'Égypte, Malte ou encore -près de nous- Andorre Il est légal dans certains pays, mais sous conditions très strictes, comme en Afghanistan, au Brésil ou encore en Pologne où une femme de trente ans est morte d'une septicémie, fin septembre 2021.. Les médecins avaient refusé de pratiquer l'avortement, craignant des représailles, malgré un danger pour la vie de la mère. Cette décision est due à la nouvelle réglementation de 2020. Elle ne permet l'avortement qu'en cas de viol, d'inceste ou de danger pour la vie de la mère, mais plus en cas de malformation du fœtus.
C'est aussi un droit récent en Nouvelle-Zélande, pays qui l'a dépénalisé en mars 2020 ou encore en Irlande où il n'est légal que depuis 2018. En France, seule l'Assemblée Nationale a voté l'allongement du délai légal. Maintenant, au Sénat de se prononcer...
Léa COUSIN

14 ou 15 en SES, M. Gorau,16 en histoire ou Mme Chapon avec 17 en anglais, d’autres ont effectué des contre-performances comme M. Reperant avec 8 en philo ou encore Mme Paysant qui a eu son Bac au rattrapage.
De plus, tous les professeurs interrogés n'avaient pas pour vocation l’enseignement à peine le bac en poche. Mr Garnier voulait, par exemple, être musicien et aucun n’avait d’idée précise en terminale. Finalement, relativisons : si il est important de réfléchir à son avenir, ne pas avoir de voie toute tracée à la fin du lycée n’est pas dramatique, sachant que cela peut être amené à changer au fil de notre parcours.
Célia MAURY
et Ysaline LERIQUIER
Les profs de la Mo : d'anciens élèves étonnants !
Nous avons tous l'image d'élèves modèles lorsqu'on imagine nos profs durant leur scolarité. Afin de briser ce mythe, nous avons réalisé des interviews d'enseignants de la Mo en direct de la salle des profs. Vous serez surpris du genre d'élèves qu'ils étaient... assez proches de nous finalement !
Pas toujours modèles !
Nous avons posé, de prime abord, les deux questions suivantes à nos profs : Comment décririez-vous le genre d'élève que vous étiez ? Et quel était votre pire défaut d'élève ? Les réponses obtenues à ces questions ont de quoi détruire le mythe ! Par exemple, Mr Reperant, prof de philo s'est décrit comme un élève certes « sérieux » mais quelque peu « arrogant ». Mme Chapon, prof d’anglais, était aussi sérieuse, quasi-modèle... malgré un certaine "fainéantise” pour reprendre ses mots, comme nous. Mais le plus surprenant est que dans la plupart de nos interviews les professeurs nous ont avoué leurs petits défauts qui ressemblent aux nôtres. Pour illustrer ces propos, M. Garnier, prof de SES, nous a avoué son « problème avec la hiérarchie ». En effet, on pourrait penser que les profs ont tous un sens de l’autorité, de l’ordre, à 17 ans ...Mais pas forcément ! Car après tout, ils sont humains !
Des parcours sinueux !
On a toujours dans l’idée que les profs ont eu de bons résultats au BAC et surtout dans leur matière. Tout comme nous pensons souvent que les profs veulent être enseignants dès l'enfance. Certains étaient des élèves moyens aimant s’amuser comme nous l’a appris Mme Paysant. En effet, si certains ont eu de bonnes notes dans leurs matières de prédilection comme Mr Garnier, qui a eu
Nos voisins méconnus du lycée Marland
S'il est vrai que nous sommes voisins, nous connaissons peu le lycée hôtelier dont nous ne pouvons qu'admirer la façade depuis nos bâtiments. Pour remédier à cela, nous avons décidé de mener l'enquête au sein du lycée Maurice Marland.
Modernité. Voici la première chose que l'on s'est dite en arrivant. Nous avons été accueillis par Mme Avice, la proviseure, et M. Lemasson, directeur des formations professionnelles et technologiques, qui nous ont montré, non sans fierté, de grandes cuisines, des locaux bien entretenus, des classes souriantes et leurs projets d'amélioration. Mais c'est loin d'être les seuls atouts...
Une grande diversité de parcours
Cette investigation nous a fait découvrir beaucoup de filières telles que des formations bac pro (cuisine / commercialisation et services), un bac techno hôtellerie et restauration mais aussi des CAP (assistant technique, cuisine, crémier fromager, etc.), des BTS (diététique / management) et même une licence pro alimentation-santé. Cette diversité de parcours permet à chaque élève - quel que soit son niveau et ses ambitions - de trouver sa place au sein du lycée.
Des élèves satisfaits
Nous avons interrogé les élèves afin de recueillir leurs impressions. Mélodie, par exemple, une élève en BTS diététique nous a dit trouver ses cours très intéressants malgré un rythme de travail intense (Un BTS comparable à une année de médecine !). Il y a aussi les cours ''favoris'' : les TP, très nombreux, sont sur la première marche. Nous avons d'ailleurs eu la chance de voir les élèves en action durant un repas au restaurant du lycée. Le niveau est exigeant mais nous n'avons pas été déçus du menu !
Servir des clients peut être stressant comme en a témoigné Bastien, élève de seconde MHR (management hôtellerie restauration), mais nécessaire à l'apprentissage de ces métiers. Cilel, en CAP crémier fromager (formation possible depuis cette année) nous a dit aimer pouvoir travailler directement en entreprise et y apprendre beaucoup comme, par exemple, l'accord entre fromages et vins. Finalement, nous ne connaissions pas ce lycée voisin qui offre des ouvertures professionnelles considérables et organise même des repas pour l'épicerie solidaire.Arthur GAGNON-LE COUSTUMER et Célia MAURY
La forêt s'invite au lycée
Une dizaine d'arbres vont être intégrés à notre paysage cette année grâce aux écodélégués qui oeuvrent pour un lycée plus écoresponsable.
La biodiversité en danger
La biodiversité du lycée est pauvre comme le montre une étude sur les escargots, réalisée par les classes de terminale lors de l'enseignement scientifique. Elle a été menée, entre autres, par Mr. Ladune et Mme Allain. Malgré plusieurs actions comme la prairie fleurie derrière le self, les ruches derrière les ateliers et les nichoirs autour du lycée, elle manque toujours de variété. C'est ainsi que le projet mini-forêt est né.
Une initiative des élèves
Le groupe d'écodélégués ASAP Team (Act Soon As Possible) est composé de terminales : Enzo Pasquier, Médéric Boisnard, Ysaline Leriquier et Ethan Kowalski. Ils sont chapeautés par Mme. Subileau, professeure. Pour un projet avec une telle portée botanique, le groupe s'est mis en contact avec le jardinier du lycée M. Touchais qui a conseillé des essences locales
Un positionnement stratégique
La mini-forêt sera installée derrière les ateliers, près des ruches. Cet endroit tranquille - car interdit aux élèves - semble être privilégié. Le proviseur approuve cet endroit : "Vous m'avez convaincu" a assuré M. Sesboué.
Ysaline LERIQUIER
Dans les coulisses de la cantine...
Tout le monde a des préjugés sur la cantine, mais sont-ils fondés ? Nous avons voulu démêler le vrai du faux.
Nous sommes donc allés à la rencontre de Ludovic SAMSON, chef de cuisine de notre cantine, et ce qu'ils nous a révélé va sûrement vous surprendre !
Tout congelé ?
Bien au contraire ! Le lycée est livré tous les jours en produits frais qui représentent 85 % de ce que nous consommons au self. Par ailleurs, 95 % de ce qui nous y mangeons est cuisiné sur place afin de garantir un repas de qualité.
Le self, bon pour la santé !
Les menus du self sont réalisés avec une diététicienne qui veille à l'équilibre alimentaire dans nos plats. La cantine, comme vous avez pu le remarquer, se tourne désormais vers une nourriture plus saine avec le pain bio ou les menus végétariens.
Bon pour nous mais aussi pour la planète !
En effet, environ 60 % des fournisseurs sont locaux et plus particulièrement normands. Le pain proposé quotidiennement, lui, est "made in Granville". Le président de notre région, Hervé MORIN, espère faire monter ce chiffre à 75 % d'ici les années à venir.
À vos claviers !
Sachez que d'ici peu, un QCM vous sera proposé sur pronote pour partager votre avis sur notre self !
PALFRAY Josselin
Coeurs solidaires pour les fêtes
Perrine Piednoir et Maël Levert, élèves de terminale du lycée Julliot la Morandière à Granville, ont réalisé une collecte de jouets fructueuse pour Noël.
Très engagés dans la vie associative, Perrine et Maël sont tous deux investis dans l’épicerie sociale de Granville. Pour la période des fêtes, ils voulaient entreprendre un projet plus personnel, à destination des enfants.
Pour ce faire, ils ont contacté de nombreux partenaires. Ils se sont ainsi rapprochés de l'association « Rejouets » à Cérences qui s'occupe du recyclage des jeux et les met à disposition des familles, au gré d'animations ou dans sa boutique de Bréhal. C'est par leur biais qu'ils ont pu fédérer la collecte dans le magasin « Mademoiselle Vrac » à Granville, du 11 au 18 décembre.
Plein d'énergie pour de nombreux heureux !
Perrine et Maël ont fait preuve d'une incroyable énergie : ils ont promu leur événement en appellant des mairies et des écoles, il en ont parlé autour d’eux, ils ont réalisé des affiches, distribué des flyers et créé une page Instagram qui s’appelle : « @collecte2jouets »
Grâce à eux plus de 350 jouets ont été distribués pour les enfants !
Perrine et Maël sont fiers de cette belle expérience :« On est vraiment contents que cela ait bien fonctionné ! On en ressort grandi… et on ne compte pas s’arrêter là ! Merci pour les dons, vous avez certainement fait des heureux pour Noël ! ».
Chloé PILLET
Smiland by the pickles company
"Smiland" de the pickles company est une pièce de théâtre interactive qui s’est déroulée le lundi 29 novembre 2021, à l'amphithéatre du lycée, à destination des secondes et des premières.Dictature des apparences La pièce raconte l'histoire d’une ville où toute une communauté est obligée de sourire constamment et de travailler dur. Les individus sont en permanence sous pression et surveillés par Fab qui les effraie. Cet univers représente bien notre société où l'on doit donner le change malgré des vies difficiles ou pesantes. Elle parle aussi de trahison entre trois amis, ce qui peut faire écho à notre monde où les coups bas peuvent faire mal.
Une expérience enrichissante Cette pratique a été plébiscitée par les élèves qui ont apprécié de jouer avec de vrais comédiens, qui plus est en anglais ! Des acteurs drôles et sympathiques qui ont rendu ce moment génial, empli d'ondes positives et de bonheur. Si la pièce en a déconcerté quelques uns, ce fut une expérimentation phénoménale et enrichissante pour beaucoup. Une autre manière pour nos professeurs de nous faire découvrir l'anglais !Léa AUGRAIN
Excision, le poids de la tradition
On estime que ce risque concerne environ 180 000 jeunes femmes en Europe et 200 millions dans le monde.
Un constat alarmant
L’excision est le plus souvent pratiquée à partir de 7 ans, l’ablation du clitoris étant censé garantir et maintenir la femme dans le "droit chemin" et dans son devoir de reproductrice. D'aucuns estiment en effet que la femme, avant le mariage, n’a nul besoin de ces attributs, puisqu'ils ne servent qu'au plaisir ! Et cette mutilation est un réel calvaire : il consiste à se faire arracher et couper la partie la plus innervé de son corps, à vif et sans anesthésie, de rester les jambes attachées pendant trois semaines contre sa poitrine, le temps de la cicatrisation. Une douleur physique et psychologique qui ne quittera plus jamais la femme tout au long de sa vie. Malgré un silence médiatique qui interroge, cet usage concerne encore 200 millions de femmes !
Le corps des femmes
Cette exaction, principalement masculine, a donc pour but d’extirper à la femme son désir et de lui interdire de disposer de son propre corps. Comment ne pas être indigné face à ces jeunes vies détruites à jamais ? Face à ces hommes qui continuent d’imposer ça afin de se sentir supérieurs ? Méthode la plus facile et la plus dégradante pour les deux, qui ôte l'humanité en oppressant l’autre.
Cassandre LENOIR
Les chars de Granville et leur histoire
Le carnaval de Granville et la conception des chars sont, pour la population locale, des moments forts dans l'année. C'est l'un des évènement les plus attendu du sud manche. Le carnaval, un instant joyeux, parfait en famille ou entre amis,
Un nombre incroyable
de chars
Ils sont plus de quarante à défiler chaque année, ce qui n’était pas le cas au commencement. À la création du carnaval de Granville, le 7 février 1875, il y avait seulement 8 chars. On peut donc remarquer une nette augmentation du nombre de participants durant ces 100 dernières années pour le plaisirs de tous. Ce sont souvent des associations ou des familles et amis qui font les chars, constitués pour la plupart, d'une centaine de personnes. Comme en 1875, c'est encore aujourd'hui le char de la charité qui récolte des fonds pour les plus en difficulté. Depuis 2003, il clôt le défilé et se trouve en fin de cavalcade.
Au patrimoine mondial !
Aujourd'hui, la cavalcade de Granville est une des plus importantes en Europe. En France, elle se situe au quatrième rang, derrière Nice, Dunkerque et Annecy. C'est pour cette raison, mais aussi parce que c'est une tradition, que le carnaval de Granville a été inscrit au patrimoine mondial immatériel de l'humanité de l'UNESCO en 2016. Sacrée fierté !
Une carnavalière témoigne
Joanna Pinson, une carnavalière granvillaise, depuis maintenant trois ans, fait partie du char Les fêtards en furie . Au sein de cette communauté, toutes les générations se côtoient : de quinze à cinquante ans, ils se réunissent tous les samedis. Comme pour la plupart de ces aventures, le char est né de l'envie de seulement trois personnes qui l'ont eux-mêmes subventionné, puis de fil en aiguille, d'ami en ami, le groupe s'est étoffé : il compte aujourd'hui entre soixante et soixante-dix personnes !
Rire de l'actualité
Les thèmes des chars, dans la tradition satirique ancestrale du carnaval, sont reliés à l'actualité : la corrida en 2019, les abeilles en 2020... Bien sûr la pandémie a empêché l'édition 2021 de se tenir mais cela n'a en rien entamé l'enthousiasme des participants qui manient tiges de fer et polystyrène, pinceaux et marteaux, à l'image de Joanna, qui est très polyvalente. Malgré notre insistance, le nom du char est resté secret... Mais dans quelques semaines nous serons fixés !Léa AUGRAIN
Parlons peu, parlons règles...
La moitié de la population a ses menstruations que l’on appelle aussi gleurés, règles, etc.
Malheureusement, nous, les filles, nous ne sommes pas "des horloges" et nous n’avons pas toujours de protections hygiéniques sur nous parce que cela prend de la place. Alors, quand les « anglais débarquent » (je déteste cette expression) demander à dix filles si elles ont de quoi empêcher de tâcher leur pantalon n’est pas particulièrement agréable, ni aisé pour celles qui sont sous le joug de ce tabou (merci la société). Malgré tout, celui-ci tend à disparaître puisqu'avec le temps la société s'affranchit de ses préjugés.
Alors, que pensez-vous d’un distributeur de serviettes ? Après tout, on a déjà des distributeurs de préservatifs dans les toilettes !
A vrai dire, ce serait aussi un moyen de lutter contre la précarité menstruelle. Plusieurs associations ont d'ailleurs déjà eu cette idée comme Jho ou Marguerite & Cie.
Leur réaction a sûrement été motivée par un chiffre relativement choquant : 675 € par ans selon LA PAUSE by Jho. Bien évidemment, ce chiffre peut changer en fonction de la durée, l'abondance ou même de la douleur ressentie (car les médicaments ne sont pas gratuits). Et selon mes propres calculs, cela fait environ 60 € par mois ! C'est une somme considérable surtout pour nous, futurs étudiants, même si, pour l'instant ce sont nos parents qui payent, la majeure partie du temps.
Ysaline LERIQUIER
Disparitions en Bretagne : manifestations de Groac'h ?
En Bretagne, des enlèvements d'hommes seraient de plus en plus répandus ...
La Groa'ch, une créature légendaire
Pour notre expert du folklore, il s’agirait sûrement d'une recrudescence de manifestations de fées très puissantes appelées Groac'h (dites « Gro-akr »,le "H" se prononçant "R" en breton). Cette fée considérée comme sorcière par les non-initiés, ne serait cruelle qu'avec les hommes. En vérité, elle serait plutôt bienveillante, et comme beaucoup d’êtres des peuples féeriques, de grande bonté avec les miniers du Finistère, lorsqu'ils lui concèdent quelques offrandes. Sa réputation maléfique viendrait de son association avec la chute d'une créature divine féminine celte, devenue démon dans l'imaginaire chrétien.
L'avis de l'expert :
Nos analyses démontrent que cette augmentation d’enlèvements dus aux Graugen (un des pluriels possibles pour la Groac'h) viendrait du fait que ces fées de l'eau, comme beaucoup d'autres créatures, veulent punir les hommes qui polluent de plus en plus. Faites donc attention à vos cours d'eau, et si vous apercevez des déchets, ramassez-les, vous en serez sûrement remerciés.
Arthur GAGNON-LE COUSTUMER
Les émotions, bluetooth des cerveaux
Des chercheurs viennent d'observer un lien entre synchronisation cérébrale et émotions.
Vous souvenez-vous de la sensation de proximité en racontant vos anecdotes à votre meilleur(e) ami(e) ? Ce sentiment de connexion pourrait bien changer nos vies comme nous le montre une étude de l'Université de la Chine de l'Est (Shangaï).
Les cerveaux s'accordent
L'étude se base sur l'échange entre un narrateur d'histoires, joyeuses ou non, et un "écoutant". Tous deux portent des capteurs sur la tête. Qu'a-t-on observé ? L'écoutant calque son activité cérébrale sur celle du narrateur, selon l'émotion dégagée. Ainsi, si l'histoire est heureuse, la synchronisation cérébrale se fait plus intense. De plus, les participants se sont estimés très proches alors qu'ils ne se connaissaient pas jusqu'alors !
Et si nous pouvions comprendre la synchronisation des cerveaux ? Imaginez seulement si l'on pouvait rendre plus confiants nos congénères en les faisant se calquer sur des ondes d'une personne positive... Mais nous ne pouvons que spéculer, d'autres recherches sont encore à mener !
Arthur GAGNON-LE COUSTUMER
Légendes marines et enquêtes : L'île des disparus, un livre ensorcelant
Quel livre attirerait tout le monde, aimant lire ou non ? Une question difficile pour un public si varié... Une histoire simple à suivre, et enivrante, répondrait au problème. Et L'île des disparus est l'ouvrage parfait .
Une écriture peu commune ...
Viveca Sten, grande auteure suédoise de polars à succès traduits dans plus de vingt langues, et sa fille Camilla, compagne de plume, se sont lancé le défi de publier ensemble une trilogie pour la jeunesse. Avec l'ambiance énigmatique transmise dans l'archipel de Stockholm, capitale de Suède, nous pouvons considérer cela réussi !
... Pour une histoire grisante
"Des gens disparaissent en mer sans laisser de traces, d'étranges ombres dansent entre les arbres : un automne mystérieux est tombé sur l'île d'Harö, au large de l'archipel de Stockholm.
La timide Tuva a toujours su qu'elle n'était pas comme les autres. Lorsque l'un de ses camarades s'évapore à son tour, elle part à sa recherche et embarque pour une extraordinaire aventure, peuplée de légendes marines et de créatures mythologiques. Elle ne sait pas encore qu'elle seule peut sauver les habitants de l'île..."
Une cause à défendre derrière l’ouvrage
La fin du livre nous sensibilise à la protection de la mer Baltique, mer peu profonde et des plus polluées en raison du rejet de polluants toxiques, de l'eutrophisation (pollution naturelle dû à un accroissement néfaste d'algues à cause des émanations d'azote et de phosphore dues à l'activité humaine), et la surpêche. C'est une menace pour neuf pays européens sur un plan sanitaire, écologique et économique, et ce n'est guère pris au sérieux par leurs dirigeants.
Ce livre est donc LA solution pour remédier à une journée chagrine ! Immersif et instructif quoi de mieux ?
Arthur GAGNON-LE COUSTUMER
Les lycéens digèrent mal le prix du café !
À La Mo', les lycéens consomment entre 7/8 boissons par mois, un vrai budget ...
Depuis le début de l'année, nous avons constaté l'augmentation de 10 centimes du prix des boissons à la machine à café.
Le tarif passe de 50 à 60 centimes. La question que nous pouvons alors nous poser légitimement est : quelles sont les causes de cette hausse ?
Le prix du carton !
Nous avons appelé le directeur de l’entreprise basée à Saint-Lô qui installe les distributeurs de boissons : M. Stephane Lecault.
Il a pris le temps de répondre à nos questions : " La loi Egalim de 2020 interdit désormais l’usage des gobelets en plastique dans les distributeurs de boissons. De ce fait, le plastique a été remplacé par du carton dès le 3 juillet 2021".
Le prix du carton est plus élevé que celui du plastique et représente une hausse d'environ 3 centimes d'après celui-ci.
Un changement qui affecte les lycéens, ainsi que les employés de l’entreprise.
En effet, les gobelets en carton sont plus grands d’environ 25 % en comparaison des anciens gobelets, selon M. Lecault.
Les employés sont contraints de venir recharger les machines plus souvent, la capacité de stockage étant limitée.
Par ailleurs, le responsable fait état de trajets plus fréquents conduisant donc à une consommation de carburant accrue.
Pourquoi pas un mug ?
Le directeur nous explique également que cette augmentation du prix a été répercutée sur l'ensemble de la France.
Toutefois, certaines machines installées en entreprises offrent aux employés la possibilité d'utiliser leur propre mug à la place des gobelets. Ils échappent ainsi à l'augmentation de 10 centimes qu'induisent les gobelets en carton.
Pourquoi nous, lycéens, ne pourrions-nous pas avoir accès à cette possibilité ?
Ce serait en plus de l'économie de 10 centimes, une véritable démarche écologique !
Victoire PÉROT