LE MO' DU MONDE
Pages 2 et 3

♦ Ukraine, à l'origine du conflit

♦ Animalistes, une nouvelle cause pour le débat démocratique

♦ Présidentielle : les meilleures applis pour choisir ton candidat

LE MO' DE LA MO'
Pages 4 et 5

♦ STI2D, une filière qui promet !

♦ Burn-out, un témoignage poignant

♦ Parcoursup : les meilleurs tuyaux pour ton dossier

Le MO' QUI PENSE
Pages 6 et 7

♦ Sexisme : Violences, genres et pilule pour hommes

♦ Samis, peuple européen inconnu

LE DERNIER MO' DU DERNIER MO'
Page 8

♦ Dessins animés préférés, les résultats du sondage

♦ Cinéma : la chronique de Luc

Ce journal a été réalisé par Ysaline, Célia, Luc, Victoire, Léna, Arthur, Léa C., Léa A., Baptiste, Edith et Josselin.

A l'approche de l'élection présidentielle, certains Français désespèrent d'un débat qui, parfois, "ne vole pas très haut". Discrimination raciale, appel à la haine religieuse, réécriture de l'histoire ou propos sexistes sont de mise... Mais où commence le politiquement correct ? Le langage politique doit-il nécessairement être lissé ?

Depuis plusieurs mois, des polémiques embrasent les médias. En cause, des réactions spontanées qui écornent l'image exemplaire des dirigeants, comme par exemple la phrase d’Emmanuel Macron "J'ai envie d'emmerder les non-vaccinés". Ou alors les propos du candidat Jean-Luc Mélenchon qui, avant le début de l'invasion de l'Ukraine par les Russes, soutenait "les Etats-Unis d'Amérique sont dans la position agressive et non pas la Russie". Petite phrase provocatrice encore, devenue gros caillou dans la chaussure du candidat à la présidentielle. Et que dire des sorties inélégantes de nos représentants, comme cette réplique paternaliste et condescendante de Gérald Darmanin à la journaliste Apolline de Malherbe sur BFMTV : "Calmez-vous madame, ça va bien se passer !". Alors, M. Macron n'avait-il pas le droit de s'agacer, lassé de n'être pas entendu, après tout, ce langage est utilisé par de nombreux Français ? M. Mélenchon, lui, a reconnu une erreur même si les reproches de complaisance vis-à-vis de M. Poutine n'ont pas totalement disparu... Pour M. Darmanin, joker !

Ce dernier, d'ailleurs n'a pas le monopole des propos sexistes. La petite pépite du candidat Eric Zemmour lors d'un meeting, le 8 mars, jour de la journée internationale des droits de la femme, en est la preuve : "Non, je ne suis pas un misogyne [...] à la maison je fais la vaisselle !". La France entière est donc rassurée. Les femmes n'ont rien à craindre et vont de ce pas regagner leur digne place : la cuisine !

Visiblement, les langues n'ont pas fini de "fourcher" et nous sommes seuls juges des "dérapages" que l'on peut accepter. Et ceux qui le peuvent pourront même en témoigner avec un bulletin de vote les 10 et 24 avril prochains.

Léa COUSIN

Des votes orientés

Pour cette campagne, d’après les sondages (IFOP et 30 millions d’amis), près de 69 % des Français disent accorder de l’importance au bien-être animal et en font même un critère de vote. Pour cette présidentielle, le jeune parti animaliste est représenté par Hélène Thouy. D’après les sondages, elle aurait eu 2 % des votes. Son potentiel électoral aurait pu s’avérer bien plus important car seulement 18 % des électeurs avaient entendu parler d'elle. Cependant, elle n'a pas obtenu les 500 parrainages.

Des candidats au frein

Certains lobbies représentent une grande part d’électeurs, comme par exemple celui de la chasse qui fédère près d’un million d’adhérents. Pour collecter des voix, certains candidats promettent de ne rien changer et vont même jusqu’à encourager les chasseurs. Comme Eric Zemmour qui a parlé de la chasse à courre dans les médias le 16 novembre 2021 en disant : « Moi je trouve que c’est un beau spectacle ». D’autres préfèrent affirmer leurs convictions. C’est le cas du candidat de gauche, Jean-Luc Melenchon qui s’engage à abolir cette pratique ainsi que d'autres dites cruelles, car elles font souffrir et stressent des animaux.

Un site et des projets

Suite à une forte mobilisation des jeunes générations sur la question du bien-être animal, l’association L214, une influente association de protection animale œuvrant pour la pleine reconnaissance de la sensibilité des animaux, a ouvert le site : www.politique-animaux.fr. Ce site a pour but de rassembler les déclarations faites dans les médias ou dans les programmes par les candidats sur les questions animales. Il permettra aux électeurs, pour qui le bien-être animal est un critère, de voir les candidats engagés ou non dans cette cause.

Baptiste BON-CHARBONNIER

En dépit de la tragédie à laquelle nous assistons, la Russie et et l'Ukraine ont de nombreux points communs :

Le territoire et l'histoire, tout d'abord : ces deux pays ont, en effet, un passé commun séculaire. Leur premier réel lien est la "Rus' de Kiev", empire rassemblant l'est de l'Ukraine et la partie occidentale russe de 887 à 1240 ; puis, de 1634 au 25 décembre 1991, les deux nations sont fédérées par la Russie impériale jusqu'à la chute de l'URSS.

Ces siècles de cohabitation ont apporté de nombreuses similitudes entre les deux civilisations : la langue, l'ukrainien étant un dérivé du russe, la religion orthodoxe, le même urbanisme typique des pays de l'est. Ce qui fait de l'Ukraine une petite Russie, culturellement parlant.

Néanmoins, une grande différence est à souligner : le régime politique. La Russie est une autocratie de longue date, dirigée par Vladimir Poutine d'une main de fer, tandis que l'Ukraine est une jeune démocratie présidée par Volodymyr Zelensky.

L'Ukraine veut à tout prix s'éloigner de son voisin et de son influence en tentant de rejoindre des organisations de l'Ouest telles que l'OTAN ou l'Union Européenne. De l'autre côté, le pouvoir russe se sent menacé par une potentielle révolte du peuple russe face aux libertés ukrainiennes. Par ailleurs, son influence frontalière s'amenuit et risque de disparaître à néant.

Vladimir Poutine, enfant et agent secret de l'URSS vise par cette invasion une reconquête du territoire russe perdu en 1991, à l'occasion de l'éclatement du bloc soviétique. Evénement qu'il décrit comme la plus grande catastrophe géopolitique du XXème siècle. Le 24 février dernier, il déclarait que « La Russie ne pouvait pas se sentir en securité, se développer et exister, avec une menace constante de l'Ukraine » pour justifier le lancement de son offensive meurtrière.Josselin PALFRAY

POINT DE VUE

En France, le pouvoir exécutif est majoritairement détenu par le Président de la République. Une seule personne au pouvoir pendant 5 ans. Les Français se retrouvent coincés avec un président qu'un quart seulement de la population (voire moins) a choisi. Il ne s'agit pas de dictature mais la démocratie par représentation unique sacrifie inévitablement la diversité d'opinions au sein du peuple. Toutefois, cette structure n'est pas sans avantages, elle peut minimiser les conflits au sein du gouvernement ce qui permet de véritablement agir.

Par ailleurs, les Français oscillent entre culture de révolution (quoique plutôt parisienne que française) - dont ils reconnaissent plutôt les aspects négatifs, mais que bien des pays leur envient - et culture de principes : liberté, égalité, fraternité. Ce qui rend parfois leur choix passionné ou ambigu.

« Ils sont tous nuls, je ne vote pas ! »

La présidentielle en France fait appel à une culture de vote très démoralisé. Le pessimisme accablant d'entrée de jeu des Français, est problématique à mes yeux. Certes, les Français sont cycliquement déçus : il leur paraît naïf d'être enthousiaste quand aucun candidat n'est inspirant. Mais les générations émergentes reprennent ce défaitisme avant même d'avoir voté - les jeunes héritent de l'exaspération de leurs parents !-, et on peut légitimement se demander qui les motivera à sortir du cercle vicieux.

Le vote blanc est une alternative parfaite pour les gens qui ne souhaitent pas voter pour un des candidats présents. On peut le rappeler car certains Français refusent de faire usage de ce droit. Le vote blanc permet d'exprimer clairement qu'on n'est pas désintéressé mais blasé.

Le scrutin à deux tours peut aussi contraindre les Français à effectuer un "vote tactique". Ils ne votent pas nécessairement pour un candidat qu'ils apprécient, mais plutôt pour celui qui a une chance de gagner et les révolte moins que leurs opposants... Et quid de la démocratie quand le peuple vote pour un candidat par qui il ne se sent pas représenté ?

Edith JANSEN

•Sur les 12 candidats à la présidentielle, 5 ne déclarent aucun véhicule motorisé : Zemmour, Le Pen, Mélenchon, Hidalgo et Macron. Un taux particulièrement bas, les Français sont en effet 86 % à posséder une voiture.

• Jean Lassalle, un maire portant le même nom que le candidat l'a parrainé.

• La plupart des candidats ont fait des études longues sauf Philippe Poutou et Jean Lassalle qui ne sont pas bacheliers.

• Jean-Luc Mélenchon a été prof de français et Anne Hidalgo inspectrice du travail.

• Lors d'une rencontre en 2010, Vladimir Poutine a eu un regard suspicieux envers Valérie Pécresse en voyant qu'elle savait parler russe. Selon elle, il l'a prise pour un agent secret.

• Emmanuel Macron a changé le bleu du drapeau tricolore pour qu'il soit plus proche du drapeau de 1793.

• Lors de son dernier concert au Champ de Mars, Elton John a affirmé qu'il voterait Hidalgo s'il était français.

• Yannick Jadot a affirmé qu'il serait un président sans cravate... Même s'il a admis qu'il serait parfois obligé de la porter !

• Marine Le Pen était une fêtarde invétérée dans sa jeunesse.

• C'est par l'indignation face à la famine en Ethiopie alors qu'elle est encore lycéenne que Nathalie Arthaud a débuté son engagement politique.

• Pour Fabien Roussel, ce fut au même âge mais contre l'apartheid, pour le soutien à Nelson Mandela.

• Lors de ses dernières courses au Bon Marché Eric Zemmour est parti sans payer, la tête sans doute occupée par l'élection.

• En voulant soutenir les athlètes du biathlon à l'occasion de la Coupe du Monde, Nicolas Dupont-Agnan a partagé la photo d'un biathlète... Suisse.

ELYZE

C'est l'application qui est la plus complète et la plus simple d'usage, son fonctionnement ressemble à celui de Tinder. Des idées émanant des programmes des candidats sont proposées l'une après l'autre. Si la proposition se rapproche de nos idées, on swipe à droite sinon, on swipe à gauche.

Au fil des propositions, les profils de candidats s'éloignent ou se rapprochent de nos convictions dans un classement qui est donné par l'application. Ce classement permet de ne pas avoir à lire les programmes de chaque candidat, ce qui est long et relativement fastidieux. Le seul petit point négatif peut se situer dans le vocabulaire des propositions qui peut paraître un peu abscons.

Swip Politique

Cette application a un fonctionnement similaire à ELYZE mais elle date de 2017 et n'a pas été mise à jour ; elle ne nous est donc pas très utile en 2022. De plus, l'interface est moins sympathique que celle de l'application précédente et le vocabulaire, moins clair.

Candidat 2022

La dernière application fonctionne en questionnaire. Malheureusement, celui-ci est vraiment long et répétitif et bugge un peu au début, ce qui le rend assez indigeste. Dès la fin du questionnaire un seul candidat s'affiche avec un taux d'affinité et un lien vers son site officiel.

A vous de jouer !

Maintenant que ces applications vous ont été présentées, il ne vous reste plus qu'à faire votre choix pour voter au plus proche de vos idées !

Ysaline LERIQUIER

L’atelier théâtre est proposé par Mme Berthe, professeure de lettres, depuis le début de l’année. Les élèves se sont investis pour préparer une représentation qui aura lieu fin mai. Alors préparez vous, ‘Les 12 coups du Brigadier’ débarquent ! Cette pièce à rebondissements, écrite par Mme Berthe et lauréate d'une deuxième place de concours, vous fera passer par un large panel d'émotions. Un moment incroyable ! Et pour tout ceux qui ne pourront pas voir la pièce en live, un podcast sera diffusé sur La Mo' radio.

Le théâtre est à la portée de tous et permet, même pour les plus timides, de travailler leurs qualités orales. De plus, l'ambiance conviviale entraîne un lâcher-prise quasi-total. Pour compléter le tableau, votre implication pendant l'atelier sera valorisée dans vos bulletins. Un atout non-négligeable pour le recrutement sur Parcoursup. Alors, rendez-vous pour le spectacle... Et peut-être dans la troupe de comédiens, l'an prochain !

Ysaline LERIQUIER
et Célia MAURY

Notre lycée est né en 1971. Sa création résulte de la fusion de deux bâtiments : le lycée d’enseignement professionnel Jean-Jaurès et le collège Ferdinand-Buisson. Ce sont les architectes Henri Delaage, Lucien Rizet et Patrice Simon qui l'ont construit et il est devenu le lycée La Morandière en 1985, un an avant son adoption par la région Basse Normandie. Le nom de notre lycée rend hommage à Léon Julliot de la Morandière, né le 9 septembre 1885 à Granville, il était un universitaire et membre, puis président de l’académie des sciences morales et politiques.

Nombreux choix

De nos jours, notre lycée offre à ses étudiants un grand nombre de choix de parcours comme la 3e prépa-métier et des formations comme une panoplie de BAC PRO ; le lycée propose aussi un CAP peinture sur carrosserie. Les élèves peuvent en première choisir un BAC STI2D (lire notre reportage juste au-dessus !) ainsi qu'une multitude de spécialités pour le BAC général.

Ces filières peuvent accueillir des personnalités très différentes. Notre lycée a aussi des atouts artistiques : la fresque réalisée sur un mur du bâtiment C et les menhirs dans la cour. Cette année, à l'occasion de ses 50 ans, une vente de sweat-shirts collectors a été organisée. Une belle manière de lui souhaiter un joyeux anniversaire !

Léa AUGRAIN

C'est une filière de fainéants !

Certes, les élèves de STI2D ont moins de devoirs que ceux de la voie générale, ce qui est dû au manque de matériel spécifique pour la réalisation des projets à la maison (ex : la fleur photovoltaïque du lycée). Cependant, ils ont un emploi du temps plus chargé : 33 h 30 de cours en STI2D, contre 27 h 30 en général. En plus, les maths enseignées ont la même difficulté que la spé Maths de la filière générale !

C'est une formation sans avenir !

FAUX ! La filière STI2D ouvre les portes de nombreux domaines : web, multimédia, robotique, maintenance de machines, métiers liés à l'énergie… accessibles par BTS, BUT, écoles d’ingénieurs ou encore par classes préparatoires spécifiques réservées aux étudiants de la filière.

C'est une filière faite pour les garçons !

Pas forcément ! C'est vrai qu'il n'y a actuellement que 7 % de filles en STI2D, mais cela ne signifie pas que cette formation leur est moins accessible ! D'autant que ce sont des domaines qui cherchent à recruter davantage de femmes car il y a une recherche de parité dans les entreprises ! Mme Raimond, professeure en STI2D nous a fait part de ses hypothèses quant au manque de filles dans cette voie : elles craignent l'ambiance masculine. Mais elle tient à les rassurer : en général lorsqu'il y a des filles dans une classe, les garçons font attention à leur comportement ! De plus, il ne faut pas avoir peur de manquer de capacités physiques : les filles sont tout autant capables. Alors mesdames n'hésitez plus !

Célia MAURY
et Léna LE COLLONNIER

Atteinte d'un burn-out diagnostiqué depuis un an, Élisa (prénom d'emprunt) a réalisé qu'elle en souffrait depuis longtemps.

"J’ai accumulé pendant des années une fatigue intense, un rythme de vie qui ne respectait ni mon sommeil, ni mes besoins. Je me fixais des objectifs irréalisables. Un jour mon corps a dit STOP, je me suis effondrée en pleurs sans pouvoir dire quelles en étaient les raisons.

Avec du recul, je dirais : la pression des cours, des évaluations, les problèmes personnels, le rythme infernal... Les symptômes sont divers : pour moi, l’anxiété était omniprésente, liée aux cours, elle est devenue angoisse. Ensuite, la fatigue, due aux cauchemars et insomnies ; les crises d’angoisse, les idées noires, les troubles de l’appétit, de l’humeur et de la mémoire, la tristesse… J’avais perdu goût à la vie tout simplement, je ne voulais plus aller en cours, je n’avais plus la force de rien.

J’ai eu la chance d’être très soutenue par mes parents et mes proches. Mon médecin m’a conseillé d’être suivie et d’avoir des médicaments (ce n’est pas une honte, c’est parfois une nécessité pour aller mieux). Ma psy m’a donné des astuces pour gérer les crises d’angoisse (respiration, méditation…). Puis j’ai commencé à me poser des questions : est-ce que se coucher à 2 h du matin est normal ? Est-ce que je prends du temps pour moi ?

Aujourd’hui, ma dépression est toujours présente mais je suis suivie et je parviens à voir des améliorations, à prévoir les baisses de moral ; il m'arrive d’aller à l’infirmerie ou de rester chez moi, d'être découragée. Mais rassurez-vous, nous ne sommes pas seuls ! Ce n’est pas une faiblesse et il faut accepter d’être aidé. Avec le temps et du travail sur soi, on apprend à dompter cette maladie et à être plus forte qu’elle !"

Recueilli par
Léna LE COLLONNIER

• Au secours, j'ai un doute sur les dates : Janvier-mars : Inscription et saisie des vœux. Mars-Avril : Validation des vœux-finalisation du dossier. Juin-Juillet : Phase d’admission principale : réponses des formations. Juin-Septembre : Phase d’admission complémentaire.

• Au secours, je ne trouve pas mon code I.N.E  : Il est indiqué sur tous tes bulletins et dans Pronote (sécurisation du compte) !

• Au secours, j’ai besoin d'infos sur la formation qui m'intéresse : Contacte des personnes qualifiées en cliquant sur « contact » dans la fiche, après avoir été dans « chercher une formation ».

• Au secours, on me demande une lettre de projet motivé : Des ateliers sont organisés par les psychologues de l'Éducation Nationale pour apprendre à rédiger une lettre de projet. Les profs de lettres et documentalistes peuvent aussi t'aider !

• Au secours, je ne comprends pas ce qu’est un sous-voeu : Tu disposes de 10 vœux et 20 sous-voeux. Le voeu est l'intitulé de la formation, le sous-voeu, l'établissement !

• Au secours, je veux savoir ce qui sera visible dans mon dossier : bulletins de 1ère et terminale, fiche Avenir, lettre de projet. N'oublie pas de remplir la rubrique " Mes activités et centres d'intérêt " qui peut être déterminante dans ta sélection.

• Au secours, je crois que j'ai oublié un truc : Certaines formations peuvent te demander des documents complémentaires, vérifie bien qu’ils leur parviennent. Et n’oublie pas de répondre à chaque proposition dans les délais indiqués !

• Au secours, je stresse !!! Relax, take it easy ! Tu n'es pas seul et si tout te semble complexe, petit à petit ta vision s’éclaircira, parole d’une grande stressée ! Victoire PEROT

L'UIA, c'est une filière méconnue pourtant bien présente dans notre lycée ! Je m'y suis engagé avec Mme Chapon, professeure d'anglais, lors d'un cours d'une heure d'anglais.

Une multitude de possibilités pour une classe hors du commun

Dans cette classe, quasiment tous les élèves sont à la retraite. Ils viennent pour tout type de cours, parfois pour une reconversion professionelle, satisfaire leur curiosité ou encore voyager à l'étranger en apprenant une nouvelle langue... De plus, de nombreuses activités physiques et sportives sont proposées ! En anglais, l'ambiance est détendue et les activités stimulantes : par exemple la prononciation de virelangues en anglais ou des devoirs de groupe autour d'un voyage à San Francisco.

Arthur GAGNON-LE COUSTUMER

Bilan tragique

On décomptait mi-mars 24 féminicides depuis le début de cette année, selon l’organisme NousToutes.org, dont 2 rien que le 1er janvier, et ce chiffre aura augmenté lorsque ce journal paraîtra. En dépit des alertes et plans d'action, les féminicides se multiplient chaque année : 88 en 2017, 128 en 2018, 156 en 2019,106 en 2020, 120 en 2021. Et ces chiffres sont d'autant plus terrifiants que la plupart des victimes avaient alerté les forces de l'ordre : en 2019, 65 % avaient porté plainte !

Des moyens pour agir

Selon une enquête commandée par la Fondation des Femmes, les inégalités entre les femmes et les hommes coûteraient 118 milliards d’euros par an. Les associations féministes demandent donc 1 milliard par an pour lutter contre les violences conjugales et beaucoup plus pour lutter contre toutes les violences sexistes et sexuelles. Une somme modique, relativement au coût de ces crimes, alors même ciblés par la « grande cause du quinquennat ». En dépit de cela, chacun peut agir et victimes ou témoins peuvent appeler le 3919, numéro gratuit et ouvert 24h/24h.

Les droits des femmes, c'est tous les jours

Le 8 mars avait lieu la "journée internationale des droits des femmes" et non pas "journée de la femme"... pas de fleurs, donc, ou de promotions mais la revendication d'une situation paritaire et respectueuse. En France, des manifestantes, principalement, ont défilé contre les violences sexistes et sexuelles et un « Die In » s'est tenu à Paris, devant le cimetière du Père-Lachaise pour rendre hommage ou "femmage" aux 622 victimes de féminicides. Mais cette journée est parfois fortement entravée à l’étranger comme en Turquie, à Istanbul, où la police a violemment réprimé la manifestation féministe.

Léa COUSIN

Si la pilule est légale depuis 1967, ce contraceptif s'impose exclusivement à la gent féminine. Véritable charge mentale pour les femmes qui assument seules cette responsabilité.

Un fardeau pour les femmes

En France, environ 35 % de femmes ont recours à la pilule et il s'agit du contraceptif le plus utilisé. Pourtant, cette méthode, bien qu'efficace, engendre beaucoup de prises de tête : trop d'effets indésirables (acnée, baisse de libido, changements d'humeur...) et elle représente une grande charge mentale : une prise quotidienne et, au moindre oubli, l'efficacité n'est plus garantie.

Qu'attendent ces messieurs ?

La solution : une charge contraceptive partagée ! Pourquoi n'est-ce pas déjà le cas ? D'autant qu'une femme ne peut tomber enceinte que deux fois par an alors que les hommes peuvent techniquement se reproduire tous les jours... Il y a plusieurs réponses : Déjà, ce sujet, encore tabou n'est pas assez abordé auprès des garçons qui se sentent donc moins concernés. De plus, les recherches manquent de financement ! En 2019, un essai clinique américain s'est montré concluant mais ce n'est pas suffisant ... Nous sommes en attente !

Célia MAURY

Les codes de genre sont ancrés dans nos esprits et il est dur de s'en défaire. Si la société essaie d'évoluer, certains poncifs ont la peau dure.

« Je ne suis pas sexiste, mais... vraiment pleurer c'est pas digne d'un vrai homme ! », ces petites phrases sont encore légion... Spoiler alerte, messieurs, votre pénis ne va pas tomber parce que vous exprimez vos émotions, elles font partie de tout être et s'interdire de les exprimer est déshumanisant pour vous. Au contraire, le genre féminin est montré plus expansif, voire hystérique... Ce qui a occasionné dans l'histoire l'aliénation de nombreuses femmes sous prétexte d'émotivité incontrôlée, la Salpêtrière en fut un triste exemple. Attitudes, apparences, il serait aussi temps de laisser les couleurs tranquilles : un homme qui porte du rose reste un homme et une femme qui porte du bleu reste une femme.

Judith Butler dans son livre Troubles dans le Genre affirme qu'il existe « une discontinuité radicale entre le sexe du corps et les genres culturellement construits ».

En fin de compte, le genre n'est qu'une création de la société tout comme ses codes. Et si on se disait juste qu'être soi-même c'est bien ?

Ysaline LERIQUIER

Nomades en symbiose avec la nature, traditionnellement grâce à l'élevage de rennes, ils parlent plusieurs dialectes, dites langues sames. Depuis des milliers d'années, ils chassent le renne et aujourd'hui, en élèvent avec des chiens et des lassos. Le cheptel paissant l'hiver à la recherche de lichen, les samis en dépendent grandement.

Appropriation culturelle et racisme, un combat de longue haleine

Dès l'arrivée des Occidentaux, une domination s'est installée à l'encontre des natifs lapons, subissant le même sort que les Inuits au Canada, avec insultes, écoles adaptées à l'a-priori de déficience intellectuelle, et où les enfants étaient

arrachés à leurs familles, permettant au passage la suppression de leur culture et leur religion... Non seulement le racisme perdure de nos jours, mais leur culture jusqu'ici moquée est maintenant mercantilisée pour les touristes :

des reproductions de l'art same sont faites en usines, anéantissant un des seuls moyens pour les Samis d'avoir un minimum de visibilité et aussi la possibilité de vivre de leur artisanat ! Et le réchauffement climatique n'aide pas,

détruisant leurs repères et supprimant les pâturages pour les rennes ...

Pour approfondir le sujet :

Un très bon film, "Sami, une jeunesse en Laponie" de Amanda Kernell ou "Sami : pour le respect des cultures autochtones" de Arte, nous dévoilent toute l'histoire et l'importance de cette bataille. Qui, avant d'avoir lu cet article, avait connaissance de l'existence d'un peuple autochtone européen ? Parlez-en à vos amis, à vos proches, montrez-leur la diversité de peuples parfois insoupçonnés de notre continent !

Arthur GAGNON-LE COUSTUMER

Il étonne les scientifiques ...

Cette cellule géante à plusieurs noyaux bouscule nos savoirs sur le vivant. Audrey Dussutour, éthologue au CNRS et pionnière dans l'étude du blob, lui a, en effet, découvert des facultés pour le moins étranges pour un organisme sans système nerveux : apprendre, mémoriser, transmettre ces apprentissages à ses congénères et définir des préférences alimentaires selon son origine. Une véritable remise en question de nos connaissances sur l'intelligence !

... et les lycéens !

Facile à étudier car facile à élever, il suscite aujourd'hui un engouement populaire. Au lycée La Mo', de nombreux élèves et professeur.e.s sont impliqué.e.s dans ces recherches au gré de multiples activités : un atelier scientifique "adopte un blob" est proposé le vendredi de 16h à 17h ; une "maison du blob" - aquarium filmé en timelapse avec lumière infrarouge et brumisateur - a été imaginée par 3 élèves de SI ; un programme est, par ailleurs, en réalisation par des élèves en NSI afin de suivre le blob en temps réel. De plus, des élèves iront présenter leurs projets à Caen le 26 mars et 31 mai à Caen devant Audrey Dussutour, elle-même ! Enfin, les 2ndes sont inscrits pour des expériences participatives d'ampleur nationale, du 2 au 6 mai dans le cadre de l'événement "derrière le blob, la recherche". À cet effet, une journée en jaune est envisagée au lycée.Célia MAURY

Vous voulez des infos sur l'actu ciné et les films marquants, vous êtes au bon endroit.

Hommage

Vous vous souvenez forcément de Gaspard Ulliel, décédé à 37 ans le 19 janvier 2022. Cet acteur a joué dans des grands films tel qu’ « Un long dimanche de fiançailles » de Jean-Pierre Jeûnet sorti en 2004, basé sur le roman de Sébastien Japrisot. C'est l' histoire de Mathilde, une des milles et une veuves de la guerre 14-18, son fiancé est décédé pour cause de mutilation volontaire. Cette dernière est persuadée que son mari n'est pas mort et c' est là que commence son aventure pour découvrir ce qui est arrivé à Manech. Mélangeant amour et vengeance, espoir et dépit, vérités et secrets : un film inoubliable. Ce film français dramatique nous donne une vision sanglante de la guerre 14-18, un casting époustouflant et un talentueux Jean-Pierre Jeûnet. Ce film est à voir et à revoir.

Conseil film à découvrir

Voilà un autre monument du cinéma : Cloverfield. Ce film de monstres par Matt Reeve commence par une simple fête entre amis pour le départ de l’ un d’entre eux mais ils ressentent une violente secousse, puis découvrent que Manatthan est ravagé par une créature inconnue. Found footage (caméra à l'épaule) captivant et effrayant, une pépite de l'improbabilité, un survival sorti des flots .

Luc PILET

Durant cette pandémie, les infirmières scolaires ont été en première ligne. Christine Damois, qui s'occupe du lycée, nous raconte :

« La Pandémie a été pour nous une source de travail et de stress supplémentaire, une de nos missions principales dans cette crise a été d’accompagner le personnel et les élèves pour les informer, et les former aux précautions à prendre ». Parmi ces précautions, le dépistage réalisé grâce aux autotests fournis par l’établissement : environ soixante élèves ont ainsi pu être détectés positifs depuis le début d’année.

Christine Damois remarque que cette situation s'est compliquée avec les changements réguliers : « Toutes les modifications du protocole sanitaire n’ont pas facilité sa compréhension ». Les infirmières scolaires ont également été appelées à conseiller les directions des lycées tout au long de l’évolution des mesures édictées par le gouvernement. De plus, ces perturbations ont occasionné de nombreux changements dans la gestion des élèves et du personnel cas contact ou positif à la Covid 19.

Christine Damois nous confie également que « les infirmières scolaires ont constaté une augmentation conséquente des élèves en mal-être au lycée, et dans la plupart des établissements secondaires. Il est certain que cette crise sanitaire a un impact négatif sur le moral de beaucoup et pas que les élèves ».

Léna LE COLLONNIER

Pour répondre à cette question épineuse, un sondage a été réalisé au sein du lycée. 186 personnes y ont participé, en voici le résultat.

La première place

Foot 2 Rue rafle la médaille d'or avec 28,6 % des votes. Cette série animée franco-italienne a bercé notre primaire. Tag et ses amis, les 'Bleus de Port-Marie' sont ancrés dans nos mémoires. Nous avons tous chanté « Amitié, respect, Foot 2 Rue ! » en choeur avec le générique. Ces valeurs et les matchs sont probablement ce pourquoi Foot 2 Rue est si aimé. Enfin, les personnages étaient à peine plus âgés que nous, à l’époque, ce qui a dû participer à notre attachement.

La seconde place

Scooby-Doo et ses mystères a lui aussi bercé notre enfance. Et pourtant, il date de 1969 !

Ce chien parlant, froussard et toute sa bande, nous ont tous marqués et ont fait un lien entre les générations. Toujours diffusé à la télévision, il laisse une trace indélébile chez tout ceux qui l'ont vu. Il n'est donc pas très étonnant que cette série animée se place très haut dans les sondages avec 20,1 % des votes.

La troisième place

Les Ratz, dessin animé divertissant et absurde de 2003, a reçu 11,4 % des votes.

Pour tous les amateurs de fromage, les Ratz était LE dessin animé à voir. En effet, c'était le thème principal de la série et l'enjeu majeur de Rapido et Razmo qui faisaient tout pour protéger leur butin.

Dans la même veine que Les Zinzins de l'Espace, ce genre de dessins animés permettaient de bien rigoler après l'école.

Mais bien évidemment ce ne sont pas les seuls, il y avait aussi Pokémon ou encore les Totally Spies. Nostalgie, quand tu nous tiens !

Ysaline LERIQUIER