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| N° 7 - Décembre 2023 | https://julliot.etab.ac-caen.fr/ | 50JDLM |
Face à l'inertie, agissons pour le climat !
Réchauffement, pollution, extinctions massives d'espèces animales et végétales... J'ai 15 ans et je suis en colère. Cela fait déjà plusieurs années que les scientifiques nous alertent. Et pourtant nous n'agissons pas assez : la planète brûle ; les incendies estivaux en sont la preuve.
En 2023, trop peu de décisions ont été prises afin de sauver l'avenir de la planète. Je ne comprends pas pourquoi l'écologie n'est pas l'objectif numéro 1 du gouvernement. Pourquoi ce n'est pas la priorité de chacun de nous ? Pourtant, la Terre est l'environnement dans lequel nous évoluons. Sans elle, nous n'avons nulle part où aller ! Alors pourquoi nous n'en faisons pas une priorité ? À quand le déclic ? Il serait peut-être temps d'agir car le réchauffement climatique est pire que le coronavirus, il va beaucoup plus vite, il y a donc urgence.
En tant que lycéenne je remarque de plus en plus d'anxiété liée au climat chez les jeunes. Certains font des dépressions, d'autres des crises d'angoisse... Et il ne faut pas s'en étonner car nous avons de quoi être inquiets pour notre avenir. Si vous êtes adulte, essayez de vous mettre à la place d'un adolescent ou d'un enfant. Sans les activités humaines avec l'utilisation de combustibles fossiles, la déforestation, les pollutions, etc. La terre ne serait pas dans cet état.
Il y a quelques jours, je suis allée sur le site "flightradar24.com". C'est affolant. Sur ce site, on peut observer une carte avec tous les déplacements aéronautiques en temps réel. Et bien je vous invite à aller le consulter. C'est fou qu'il y ait tant d'avions au-dessus de nos têtes, et donc, tant de pollution atmosphérique... Il faut vraiment que cela change car nous sommes "la seule espèce capable de détruire aujourd'hui l'intégralité du vivant" (d'après un édito de Vincent Remy, Télérama, hors-série octobre 2023). Toutefois, il y a de l'espoir, si tout le monde s'y met, nous pouvons y arriver. C'est un travail titanesque mais il ne faut surtout pas se décourager car notre avenir en dépend. Changeons de paradigme, n'attendons pas pour agir. L'avenir est entre nos mains !Lou VERMEREN VERMONT
Au sommaire
P 1.
L'édito à ne pas manquer !
P 2.
Plus de mixité en Formule 1
P 3.
L'écoterrorisme radical
Le windfoil, sport dans le vent
P 4.
Journaliste au Prix Bayeux
ITW d'une reporter de guerre
Qu'est-ce que la Formule E ?
P 5.
Aria a joué pour le climat
En piste sous le chapiteau
Classeur ou cahier ?
P 6.
Etre plus écolo au quotidien
La Mo', un lycée sportif
Poème : Je suis libre
P 7.
Swan, "drone" de champion
Le Geek day fête le manga
La petite minute british
p 8.
Le ciné de Luc
Le dessin choc de Mathilde
Les brèves climatiques d'Eva
La formule 1, un sport bientôt mixte ?
« Pour finir premier, il faut d'abord finir. » Stirling Moss.
La Formule 1 est une branche du sport automobile extrêmement restreinte. Avec seulement 20 pilotes dont 2 Français. Ce sport est élitiste. Cela permet d'avantager certains pilotes qui touchent des salaires mirobolants. Par exemple, le Néerlandais Max Verstappen qui gagne 51 millions d'euros par saison.
C'est un milieu très sexiste. Les anti-femmes avancent qu'elles sont physiquement incapables d'encaisser les accélérations d'une Formule 1 qui peuvent atteindre les 4G. Ce sport est très exigeant sur le plan physique et mental. Les pilotes perdent en moyenne 3 kg lors d'une course.
Mais les femmes ne sont-elles pas capables de relever le défi ?
En avril 2012, l'écurie Williams F1 a recruté Susie Wolff en tant que pilote de développement. Elle a participé à quelques séances d'essais libres. Ce qui a fait d'elle l'une des seules femmes de l'histoire de la Formule 1. Mais les écarts de salaires persistent, on note chez Redbull un écart de salaire de 40 %. Récemment, c'est une jeune pilote automobile, Bianca Bustamante qui a été la première femme pilote inscrite au programme de développement pour l'écurie McLaren prouvant ainsi que les femmes sont pleinement capable de conduire une formule 1.
Mathilde DELABROUSSE
et Edwige CHORIN
Grâce au wingfoil on vole sur les océans
Une voile, une planche et un foil, vous avez tout ce qu'il faut pour décoller.
Je m’appelle Simon, j'ai 15 ans et j'ai testé le wingfoil. Cette discipline sportive est en plein essor, et les sensations qu'elle procure sont impressionnantes, on ressent de la liberté et de la vitesse. Le wingfoil ressemble à la planche à voile, mais la différence principale est que la voile n'est pas accrochée à la planche par un mat mais tenue dans les mains avec des poignées.
Ce sport se professionnalise depuis quelques années et attire les sportives et sportifs de haut niveau, comme Olivia Piana, championne du monde de wingfoil en 2021
Avantages et inconvénients
Cette pratique a pour avantage d'être très simple, car le matériel est facile à monter, (quelques vis pour le foil et une pompe pour gonfler la voile). Au niveau de la pratique, on ne se met pas beaucoup en danger et il est toujours possible de s'arrêter en lâchant la voile de la main droite, comparé à la planche à voile ou au kite foil, où cela n'est pas le cas. Malgré tout, le principal problème reste le coût du matériel, comptez à peu près 1300 € pour un pack débutant avec une voile, une planche et un foil. Le deuxième ennui est l'accessibilité. On peut trouver un équipement basique à Granville mais si vos exigences sont plus pointues, vous devrez vous rendre à Caen, Cherbourg ou Saint-Malo.
Apprendre à voler sur l'eau
Le foil est cet appendice de carbone et d'aluminium qui ressemble à une aile d'avion montée sur un mât plus ou moins long selon la hauteur de vol que vous voulez atteindre. Avec lui, la planche s'élève au-dessus des flots, grâce à la force de portance. C'est cette même force qui fait décoller les avions. L'importance de l’utilisation du foil est que quand il soulève la planche au-dessus de l’eau, celle-ci ne la touche plus, cela réduit considérablement les frottements, la traînée hydrodynamique est réduite et la planche accélère sensiblement.
Dans l'apprentissage de la pratique, la maîtrise du foil vient après celle de la wing, et le débutant vole par petites périodes après lesquelles il tombe souvent, appelé communément dans le jargon de la voile “le marsouinage”.
Simon ROBERT DE LEEUW
Écoterrorisme : l'écologie qui se radicalise
On constate une radicalisation dans tous les domaines idéologiques. L'écologie n'y échappe pas : des actions de plus en plus violentes sont menées.
Entre jets de peinture sur des œuvres d'art, blocages de route, interruptions d'événements sportifs de grande ampleur, saccages d'exploitations agricoles, mise en place de ZAD (Zone À Défendre), les écologistes radicaux ne reculent devant rien pour mener leurs actions au nom d'une cause qu'ils considèrent comme légitime et prioritaire, ils s'autorisent toutes les dérives en étant convaincus de leur bon droit. Associations radicales
Ces contestataires font souvent partie d'associations comme Extinction Rebellion, ou encore les Soulèvements de la Terre. Ils encouragent à pratiquer ce qu'ils nomment "la désobéissance civile" ou à mener des actions non-violentes. Ces activistes sont notamment influencés par un certain Andreas Malm, Suédois qui a théorisé le mode d'action violent, et préconise de s'en prendre aux "classes dominantes" pour défendre le climat.
Une réelle violence
Ces actions censées être non-violentes finissent régulièrement en affrontements contre les forces de l'ordre, provoquées par des individus armés de pavés, mortiers, feux d'artifices, cocktails Molotov, boules de pétanque et même de couteaux et de haches. Lors d'une manifestation à Sainte-Soline en mars dernier, dans les Deux-Sèvres, contre un projet de "méga-bassines" de rétention d'eau, des activistes de toute la France et même de l'étranger se sont rassemblés. Équipés de protections, ils sont venus pour en découdre. On a alors assisté à un déchaînement de violences, alors que la manifestation était interdite. Lors d'un autre rassemblement, près de Nantes, des militants ont détruit une exploitation maraîchère expérimentale qui développait des "salades du futur".
Le profil type du militant radical est un jeune entre 20 et 30 ans, urbain et diplômé. Ces individus se retrouvent parfois en garde à vue, certains sont même dans l'attente d'un procès.
Les Français divisés
La population française rejette en majorité ces actions, plus de 8 Français sur 10 condamnent leurs méthodes d'après un sondage Odoxa-Fiducial pour Le Figaro. 73 % des Français veulent que l'État surveille et arrête ces activistes avec les mêmes moyens que l'antiterrorisme selon la même enquête. Lorsque l'on interroge les militants qui font un blocage routier par exemple, ils estiment ne pas faire cela contre la population mais parce qu'ils y sont forcés, en raison du déni politique. Ils rejettent souvent la faute sur les générations passées qui ont, selon eux, ruiné leur monde et qui les ont ainsi obligés à agir.
Gabin GEFFRAULT
A.L Banse, reporter de guerre
Anne Laure Banse, 32 ans, originaire de Donville, est journaliste à BFM TV. Après un Bac S à l'Institution Sévigné, elle intègre une classe préparatoire Lettres à Nantes, puis entre à l'Université Panthéon-Assas de Paris où elle décroche son master avant d'intégrer l'école de journalisme de Montpellier, en alternance. Elle débute en tant que pigiste en travaillant pour plusieurs médias de façon indépendante. 3 ans plus tard, elle intègre M6.
En Ukraine et en Israël
Par la suite, elle entre à BFM TV. "J'ai commencé par des interviews sur des thèmes comme l'arrivée des touristes en vacances", confie-t-elle lors d'une rencontre au lycée. C'est en avril 2022, peu de temps après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, qu'elle part comme reporter de guerre sur ce terrain. Durant ses reportages, elle découvre "la dureté et la violence" du conflit, et rencontre de nombreuses victimes civiles et militaires.
Après avoir expérimenté cet aspect du journalisme, elle est appelée pour couvrir le conflit entre le Hamas et Israël, le 7 octobre 2023. Bien qu'elle n'ait pas pu aller sur le front, elle a réussi à avoir éléments et témoignages pour pouvoir nous informer sur ce conflit.
Edwige CHORIN
Le prix lycéens décerné
Les lauréats Nathalie Gallon et Brice Lainé du prix region normandie des lycéens pour le reportage Gangs gain the upper hand in war with Haitan police
LDM :Que vous inspire ce prix ? Nathalie : C'est vraiment un honneur. Brice : C'est ce que j'ai toujours voulu faire, dès le lycée. C'est vraiment à cette époque que j' ai choisi ma voie. Un festival comme celui-ci , c'est génial. J'aurais connu Bayeux. J'aurais aimé avoir la chance que vous avez, à être jury. LDM Pourquoi ce sujet ? Qu'est-ce qui était pour vous le plus important ? Nathalie C'est très important pour nous car c'est un sujet très peu évoqué, les petits pays qui sont vite oubliés avec les grandes guerres très médiatisées, on a aussi un rôle en tant que Français, (...) Haiti était une colonie française. LDM : Envisagez-vous de présenter vos futurs projets au futur Prix Bayeux ? Nathalie Oui. Tous les ans, on envoie nos projets, mais jusqu'ici on avait toujours perdu.
Luc PILET
Un jour comme journaliste au prix Bayeux
Les 12, 13 et 14 octobre 2023, une classe d' HGGSP et moi sommes sommes devenus jury pour le Prix Bayeux des correspondants de guerre afin de déterminer le gagnant du prix des lycéens. Durant ces trois jours, les professeurs, Madame Belletoile et Monsieur Jouan, avaient sélectionné certains élèves motivés pour rejoindre des professionnels du journalisme spécialisés en informations sur le web et en télévision, ou en presse écrite.
Journalistes rescapés
J'étais rédacteur dans un petit journal intitulé " Citoyen du Monde". Il était encadré par les journalistes Laurent Derouet et Delphine Ensenat, qui suivent les évènements du prix Bayeux à savoir : interview des journalistes rescapés de pays en guerre, témoignages et derniers décés, rassemblement au Mémorial des Reporters sans frontière où des proches des journalistes tués dans l'exercice de leurs fonctions viennent se recueillir et honorer leur mémoire.
Milices Libyennes
Durant les deux jours, de 9 h 30 à 22 h 30, l'équipe du journal et moi écrivions. Nous avons interviewé des réfugiés et assisté à des conférences de journalistes réfugiés ou reporters de guerre. Des journalistes réfugiés comme Alpha Kaba, un Guinéen qui travaillait dans une radio locale. Il a fui son pays puis a été capturé par des milices libyennes. Il a été vendu comme esclave, deshumanisé et torturé. Il a perdu des compagnons de route. Il a pu se libérer grâce à un des bourreaux. Il a été poussé vers l'Italie sur un zodiac et est arrivé en France où il a obtenu droit d'asile.
Prix des lycéens
La remise des prix s'est passée le soir du samedi 14 octobre, 3 500 élèves de 90 lycées normands étaient rassemblés, ainsi que des personnalités comme Don McCullin, photographe britannique réputé et président du jury, dont des oeuvres ont été placées dans Bayeux, et présidé par Thomas Dworzak. Le film lauréat a été Gangs gain the upper hand in war with Haitian Police, de Nathalie Gallon et Brice Lainé réalisé en août 2022 sur la guerre civile en Haiti.
Luc PILET
La Formule E, futur de la course
La Formule E, lancée en 2014, est une révolution dans le monde de la course auto. Contrairement à la Formule 1, elle se concentre sur la mobilité électrique durable.100 % électriques, elles sont propulsées par des batteries au lithium-ion, réduisant les émissions et contribuant à un avenir plus vert.
Courues sur des circuits tracés dans les rues de mégapoles, de Paris à New York en passant par Berlin, elles ont un aspect unique qui les rapproche du public.
Les équipes de Formule E sont composées de grands constructeurs (Mercedes Porsche, Audi, Nissan...) rivalisant pour développer les technologies électriques les plus avancées. Les pilotes de renom, anciens de la Formule 1 ou jeunes talents, s'affrontent dans des batailles épiques jusqu'à 225 Km /h.
L'avenir de la voiture La gestion de l'énergie est au cœur de la Formule E. Les pilotes doivent gérer leur consommation pour terminer, ajoutant un élément stratégique captivant. De plus, le changement de voiture en cours de course est nécessaire en raison de la capacité limitée des batteries, reflétant les défis de la mobilité électrique actuelle.
La Formule E ne se limite pas à la course ; elle est également une ambassadrice de la durabilité et sensibilise à l'électrification des transports. Les émissions de carbone liées aux événements sont compensées. Objectif : atteindre la neutralité carbone .Thibault COLLARD
Le dilemme : cahier ou classeur ?
C'est une nouvelle année qui débute et qui dit nouvelle année dit fournitures scolaires ! Mais finies les listes, au lycée on se débrouille et le ton est donné, à nous de choisir nos supports ! Enfin, presque...
Choix variant de professeur en professeur, certains imposent encore le cahier, utilisant l'argument de la praticité, mais en ces temps d'urgence climatique on est quand même en droit de se poser la question : Est-ce que ça en vaut vraiment la peine ? Sachant que les derniers chiffres indiquent que le nombre d'arbres coupés en France est de 48,9 millions chaque année ? Soit O,8 % de la surface forestière nationale.
Hermione M, élève de seconde nous dit :
« Personnellement, je préfère le cahier ! On manque jamais de feuilles (...). Je trouve que ça permet de plus organiser. »
« Je sais que ce n'est pas super écolo mais bon, si tu réutilises ton cahier d'année en année, je pense que ça compense en quelque sorte. »
De son côté Sveinhild L, également élève de seconde, défend les classeurs
« En vrai, je choisis le classeur. C'est plus pratique et surtout ça prend moins de place dans le sac qui est dèja trés lourd ! Aprés, il faut s'organiser sinon ça
déborde !Suffit juste de le ranger régulièrement »
« ça évite de gaspiller des feuilles, surtout que le cahier on ne le finit pas toujours. " Pour la planète chaque petit geste compte, même le choix de son matériel."
Cahier VS Classeur, chacun a ses défauts mais au fond ce qui importe c'est de savoir le tenir. Et vous, Cahiers ou classeurs ?
Noa BONTEMPS
Déjà 20 ans pour Second geste
Du 20 au 24 octobre le festival des arts du cirque de Saint-Pair, « 2nd Geste », a fêté sa 20ème édition. Ce festival qui a commencé en 2003 sous un tout petit chapiteau au milieu des gravats a aujourd'hui lieu sous deux grand chapiteaux.
Si Hamlet avait une suite ?
La compagnie EquiNote a présenté « Avant la nuit d'après », spectacle mêlant théâtre et musique, poésie et cirque. Un cheval accompagne le spectateur dans cette poésie bucolique et prosopopée, où le personnage principal est Hamlet. Il se remet en question sur sa mort, ses peurs et sa vie. Dans cette pièce, on a pu apprécier voltige, mât chinois, acrobatie aérienne et chorégaphie équestre. Un divertissement mais aussi une véritable remise en question, face au cheval, face à la mort mais aussi face à la vie.
Le 2e chapiteau a accueilli « La Famille Morallès » et « Quotidienne » qui ont présenté « Carmen n'est pas un opéra ! ». Ce titre signifie tout simplement que l'existence de Carmen ( Sylvie dans la vie quotidienne) est loin d'être un long fleuve tranquille, c'est la vie d'une circassienne, voulant remercier tous ceux qui l'ont aidée, en commençant par ses parents et ses frères et soeurs, sans oublier son mari et ses amis.
Ce festival haut en couleurs a donné, cette année encore, un véritable sens aux arts du cirque.
Sveinhild LELANDAIS
Aria au Hérel : on chante pour le climat !
La semaine du climat qui s'est déroulée du Lundi 25 septembre au Dimanche 1er Octobre à Granville a accueilli nombre de débats, expositions et animations de toutes sortes, tous centrés sur l'écologie et ayant pour mot d'ordre « demain sur notre territoire ».
On a pu notamment voir se produire le Samedi 30 à la salle du Hérel le groupe Aria, un groupe détonnant de reprises rock, composé exclusivement d'élèves du lycée Julliot de la Morandière Ils ont interprété des titres connus et qui ont fait danser, tels « New York avec toi » de Téléphone, « Dis moi » de BB brunes ou encore une reprise piano voix de « Pop corn salé » de la chanteuse Santa.
Lucie Tétrel, élève de seconde et chanteuse principale :
Pourquoi avoir choisi "Aria" comme nom ?
« Aria signifie "mélodie" en Italien ancien, on a trouvé ça cool d'avoir un nom qui désigne la musique, qui est notre passion commune »
Comment vous êtes-vous retrouvés à jouer à la salle du Hérel ?
« Simon avait joué avec un autre groupe lors d'un événement et ce groupe a été recommandé par le public aux organisateurs de la soirée, ils ne pouvaient pas être présents ce soir-là, alors on a décidé de créer ce groupe ! »
Ça fait quoi de jouer pour la semaine du climat ?
« Je trouve que c'est une cause très importante car elle nous concerne tous et qu'on peut tous apporter notre pierre à l'édifice. Et je partage ces valeurs avec le reste du groupe, c'était donc une opportunité de faire entendre notre voix tout en faisant ce que l'on aime faire. »
Simon Robert De Leeuw, élève de seconde et guitariste :
Pourquoi trouvez-vous la cause de la semaine du climat juste ?
« Nous étions très contents de jouer pour une cause à laquelle on tient, et c'est important car encore trop peu de jeunes s'y intéressent »
Coment était l'ambiance ?
« On a aimé jouer à la semaine du climat car nous avons été très bien accueillis, l'ambiance du concert était top et on a même fait danser des gens ! »
Prêts à réitérer l'expérience ?
« On est plus que prêts à rejouer, et d'ailleurs nous jouons le jeudi 21 décembre pour la soirée des internes du lycée ! »
Noa BONTEMPS
Comment être plus écolo au quotidien ?
Revenons sur des gestes simples pour lutter contre la pollution.
Au lycée
- Privilégier les transports en commun ou le vélo pour aller au lycée plutôt que la voiture. Si ce n'est pas possible, penser aussi au covoiturage : ça fera toujours moins de véhicules sur la route et donc moins de rejet de CO2, qui contribue au changement climatique.
- Au self, éviter au maximum de gaspiller la nourriture, les déchets alimentaires finissent enterrés, comme de nombreux autres déchets !
- Essayer de conserver vos fournitures scolaires une année sur l'autre en privilégiant les classeurs et les trieurs quand c'est possible : ce n'est pas grave si les coins de des classeurs sont abimés, ils peuvent resservir quand même !
Chez soi
- Penser à faire le compost, ça permet de recycler certains déchets en engrais naturel pour le jardin. Pour ceux qui n'en ont pas, il est possible de se renseigner pour savoir s'il existe un compost collectif à proximité de chez vous.
- Bannir les grandes bouteilles en plastique et les remplacer par l'eau du robinet, avec une carafe filtrante si nécessaire. Pour les petites bouteilles, adopter une gourde en métal qui servira longtemps ! De plus, ça fait faire des économies !
- Installer un récupérateur d'eau de pluie : l'eau récoltée pourra ainsi être réutilisée pour arroser le jardin ou nettoyer un vélo par exemple. La consommation d'eau du robinet sera donc réduite !
- Coller une étiquette "pas de publicité" sur votre boîte aux lettres : ça évitera de gâcher du papier pour des magazines publicitaires dont on n'a pas forcément besoin.
- Ne pas hésiter à vendre des objets qui ne servent plus dans des vide-greniers ou sur internet par exemple.
Dans les commerces
- Acheter moins de manière générale : avant d'acheter un objet, il faut s'assurer qu'il soit utile ou qu'il va servir plusieurs fois.
- Eviter d'acheter des produits suremballés au profit d'aliments achetés "en vrac" quand c'est possible.
Flora COUSIN
La Morandière : un lycée sportif à Granville
A l'occasion de la Journée du Sport Scolaire qui a eu lieu mercredi 20 septembre, nous avons pu découvrir diverses facettes de l'association sportive du lycée.
L'association sportive du lycée organise plusieurs fois dans la semaine des créneaux pour participer à différentes activités sportives, il y en a une multitude : le futsal et l'escalade le lundi soir ; le handball féminin, l'ultimate, le basket-ball, la musculation et la natation, le mardi midi ; l'équitation, l'athlétisme, le badminton, le volley-ball, la musculation et le basket le mercredi après-midi. Pour plus de renseignements vous pouvez vous adresser à un professeur de sport ou consulter le calendrier de l'AS (association sportive) disponible sur le site du lycée.
Cohésion de groupe
En 2022, environ 300 élèves étaient inscrits à l'AS, ce qui représente 26 % des élèves de l'établissement. Les professeurs de sport encadrent chacun une activité, et, peu importe le niveau, tout le monde est bienvenu. Tom, un élève pratiquant donne son sentiment ! "Grâce à l'AS, on peut découvrir des sports qu'on ne pratique pas en EPS ! Cela permet aussi de rencontrer de nouvelles personnes, de renforcer la cohésion de groupe". Paul, lui nous confie qu'il y a "une très bonne ambiance. On y apprend les valeurs du sport". Des compétitions, amicales ou non, sont régulièrement organisées entre lycées. Certains élèves vont même jusqu'aux championnats de France !
Et aussi sur mer
Différentes activités sont également planifiées comme la journée APPN, qui a eu lieu le 4 octobre, avec des épreuves sportives en pleine nature et des séances sur la plage. Le lycée dispose également d'une section voile et planche à voile. Il y a là aussi une superbe ambiance et un très bon niveau. La preuve : l'année dernière, les équipages sont allés au championnat de France.Tous les élèves motivés et volontaires sont les bienvenus au sein de l'AS.
Gabin GEFFRAULT
Le Poème de Luc
Je suis libre
Je suis libre
plus de pression
Je suis libre
plus d' autorité
Je suis libre
plus de lois
Je suis libre
plus de vêtements
Je suis libre
plus de famille
Je suis libre
plus de créativité
Je suis libre
plus de sensation
Je suis libre
plus de vue
Je suis libre
plus de rigolade
Je suis libre
plus de corps
Je suis libre
plus d'âme
Je suis libre
Je suis mort
Luc PILET
Geek-day, le beau jour de la culture manga
Cet événement de la culture pop, à ne pas rater, a son rendez-vous mi-octobre à Caen.
Du samedi 14 au dimanche 15 octobre un événement a eu lieu à Caen : un salon très spécial ; le salon du manga, plus communément appelé le Geek Day. Il est présent à Caen depuis l'année 2021 et attire plus de 8 000 aficionados depuis trois ans.
Qu'est que le geek day ?
Le geek-day est un salon regroupant de nombreux stands, de toutes sortes comme des stands d'artistes, de nourriture, de jeux vidéo. Il y en a pour tout le monde ! Nous pouvons aussi trouver des stands d'associations de cosplay donc de personnes qui se déguisent aux couleurs de leur personnage préféré. Un chapelier fou croisé au détour d'une allée nous a précisé :« Mon cosplay ? Dans mon cosplay il ya des choses achetées pour certains accessoires, le reste est fait main avec pièces rapportées que j'ai rajoutées à mon cosplay. Le maquillage est acheté sinon le reste est fait main, comme mon chapeau ». Un rendez-vous de passionnés
Beaucoup d'associations se retrouvent ici comme celle de pirates qui viennent avec leur stand "bar", un bar café et boissons alcoolisées avec tout le décor de la piraterie bien sûr. L'un d'eux nous a confié : « Mon intérêt pour les salons comme ça, c'est l'ambiance de l'endroit, la gentillesse des "clients" ». Ceux qui s'occupent de ce stand sont en cosplay de pirate et jouent leur jeu ; ce qui amuse beaucoup les personnes qui sont là pour se balader et découvrir ce monde. Des stands variés
Bien sûr, il y a d'autres activités comme deux scènes où les animateurs font des interviews avec les doubleurs qu'ils invitent chaque année (cette année il y avait Frédéric Bouraly qui joue José dans Scène de ménages). L'autre scène sert pour des activités comme des quizz sur des chansons d'Asie, des Us et d'ailleurs.
Il y a aussi de la danse. On projette du "just dance" et les organisateurs font monter sur scène des jeunes pour danser avec eux. Nous avons pu interroger certains artistes et des cosplayers ; nous avons fait un sondage pour savoir quel manga ils préférent et en voici quelques-un « My hero académia » « Tokyo gouls » « Attaque des titans » et bien d'autres.
Les commerçants nous ont dit leur intérêt pour cette grande fête « J'aime beaucoup cette ambiance familliale, le fait aussi que beaucoup s'intéressent à nous puis ce n'est pas trop loin de chez moi donc c'est plus facile de venir et ça nous permet de faire de la pub pour nos créations », s'enthousiasme l'un d'eux.
Un bien beau moment que l'on ne saurait que vous conseiller... À vos costumes, et à l'année prochaine !
Maelys LEBOUCHER,
Sveinhild LELANDAIS
La ptite minute Bristish
The quote of the month :
“The language itself, whether you speak it or not, whether you love it or hate it, is like some bewitchment or seduction from the past, drifting across the country down the centuries, subtly affecting the nations sensibilities even when its meaning is forgotten.”
J. M. Wales : The First Place
A british tradition : Excessive Politeness
It is quintessentially British to scatter excessive pardon me’s and thank you’s to one’s speech, they say. It may be seen in two opposing views : that of utter politeness or of complete nonsense.
Whichever of these two is true, there is no denying that this mannerism has made its way into the daily lives of the British people.
A british joke :
What does the Loch Ness monster eat ? Fish and ships.
Noé JIMENEZ-GREVERENT
Swan champion du monde de drone
Le lycée compte dans ses rangs un pilote de drone plutôt doué.
Champion du monde !
Swan Versmissen 17 ans, élève en terminale à La Morandière, a participé aux championnats du monde de drone en Corée du sud du 6 au 9 octobre 2023. Lors de cette compétition qui rassemblait des dronistes d'une trentaine de nations, les équipes étaient constituées de quatre pilotes par pays. Le Bréhalais a été sacré champion du monde de drone sur simulateur et a décroché la 27e place avec son drone téléguidé. "Le championnat se joue en plusieurs manches avec différents parcours" explique le jeune passionné. "On devait faire 3 tours en évitant des obstacles et le plus rapidement possible."
Le coût de la passion
Pour une telle compétition, il faut compter 6 000 €. Une partie, soit 1 200 €, a été financée par la Fédération francaise de drone, le reste, pris en charge par des sponsors privés : la ligue de la Manche et, dans le cas de Swan, la ville de Bréhal. Et sa famille bien sûr !
"Si vous voulez débuter dans cette discipline, il vous faudra 2 000 € avec l'achat de plusieurs drones, plusieurs batteries pour profiter un minimum car les drones sont si puissants qu'ils puisent toute l'énergie des batteries en 1 minute, étant donné que les drones vont à une vitesse moyenne de 250 km/h à 280 Km/h", précise Swan.
Les ailes du succès
Swan a découvert la discipline en 2015, grâce à son père, adepte de l'aéromodélisme. "Même si ce sport n'est pas très physique, en faisant du drone, on se sent libre et on éprouve de bonnes sensations quand on vole." Au début, Swan a piloté pour le plaisir en s'entrainant à l'Escadrille des Salines. Puis, il a créé sa chaine YouTube Yayou FPV, pour poster des enregistrements de ses entraînement, en réel et en virtuel. Ce jeune prodige a un vrai potentiel, il continue de s'entraîner dans l'espoir de rejoindre une équipe profesionnelle, xbladesracing. "J'envisage, si j'en ai l'opportunité, d'aller aux Etats-Unis pour participer à la Drone Racing League." Un rêve à portée de drone ! Thibault COLLARD
Le saviez-vous ?
Un vêtement peu sobre
La création d’un jean consommerait 7,5 litres d’eau ! Heureusement les vrais jeans sont dits inusables !
Une fashion-catastrophe
En moyenne 100 milliards de vêtements sont fabriqués chaque année dans le monde. Un chiffre qui a doublé entre 2000 et 2014. Une personne achète environ 60 % d’habits en plus et les conserve deux fois moins longtemps !
Prendre soin de sa santé et de la planète
Le mois sans tabac contribue à diminuer la pollution en réduisant le nombre de mégots jetés. De plus, le ministre de la santé vient d’annoncer son souhait d’interdire la consommation de cigarettes au abord des lieux publics notamment des plages. Et le paquet de clopes à 12 €, sera-t-il dissuasif ?
Se soigner c’est polluer
Certains médicaments présentent un risque pour l’environnement, même à faible dose. Même les pilules contraceptives, une fois dans l’océan, peuvent provoquer la féminisation des poissons à cause l’éthynylestradiol qu'elles contiennent.
Les poubelles mangent davantage que nous !
10 millions de tonnes sont jetées en France chaque année. Ce qui représente environ 150 kg par Français !
Une appli d'enfer
L’application « Too good to go » permet aux commerçants de vendre leur invendus à des clients. Ils contribuent ainsi à réduire le gaspillage alimentaire.
Un gâchis vestimentaire
Seulement 1 % des vêtements sont recyclés afin de produire de nouveaux vêtements.
Eva GIROT
Le Ciné de Luc
Les films givrés sur le climat. A vos calepins !
Petit hommage à
William Friedkin
Décédé à 87 ans, le 7 août 2023, William Friedkin, laisse derrière lui un film avec une puissance dans le jeu des acteurs, une brutalité dans les dialogues, une pureté dans la conception artistique, c'est bien L'Exorciste de 1973.
Snowpiercer le transperceneige (2013)
C'est un huis-clos futuriste et post-apocalypique coréen de Bong Joon-ho adapté des bandes-dessinées françaises homonymes. On y suit un train transportant à son bord les derniers hommes et femmes de la planète ayant survécu à un dérèglement climatique provoquant une nouvelle ère glaciaire. Ils sont répartis en classes sociales des plus aisées aux plus misérables. Des révoltés de la dernière classe vont tenter de prendre le contrôle du train. Ce petit bijou très visionnaire dépeint une réalité terrifiante d'un confinement d'une extrème claustrophobie, froidement déboussolante accompagnée de dénonciations irritantes aux travers des causes de la catastrophe du film, à savoir le capitalisme et la surconsommation. Le film est un précurseur d'une conscience écologique sans concession et donc humanitaire, il transforme un train en instrument politique contre la dictature et les inégalités sociales.
L'Age de glace 2 (2006)
Film d'animation réalisé par Carlos Saldanha présentant Manny, Diego et Sid obligés de quitter leur vallée menacée par une fonte des glaces amorcée au travers d'un cycle climatique. C'est sans compter sur Scrat, une curieuse créature qui, par son appétence incontrôlée pour un gland, accélère le processus climatique entraînant l' évacuation urgente de la vallée. Ce personnage représente toute l'absurdité de l'activité humaine aveugle ; ce syndrome, affublé de P.F.H (Putain de facteur humain) par l' astrophysicien et vulgarisateur de la science, Hubert Reeves ... Métaphore de cet écureuil qui par de simples gestes provoque des catastrophes naturelles parce qu'il ne pense qu'à son gland, tout comme l' homme qui ne pense qu' à son envie de possession et de consommation.
Luc PILET
