L'année scolaire 2024-2025 se termine et avec elle cette participation au journal des lycées. Les élèves ont joué les apprentis journalistes. Ils ont cherché des idées de sujets, se sont questionnés. Ils ont dû vérifier leurs informations et diversifier leurs sources, apprendre à rédiger un article, à écouter les conseils. Nous espérons qu'ils ont pris autant de plaisir à mener ce projet que nous à les accompagner. Dans ce numéro, vous pourrez découvrir un sujet au coeur de nos formations, à savoir les énergies !

Vous trouverez ci-dessous un panorama de photos qui représentent une année passée au lycée, entre effort et réconfort.

Bonne lecture à tous !

L'équipe enseignante.

Les hydroliennes transforment la force des courants marins en électricité propre et renouvelable. Invisibles sous l’eau, elles offrent une alternative aux éoliennes et au solaire, avec une production stable et prévisible.

Pourquoi c’est une bonne idée ?

Les hydroliennes sont une énergie inépuisable et non polluante, de plus comme elles sont sous l’eau, elles ne créent aucune nuisance visuelle, enfin elles utilisent les courants marins donc la production est régulière.

Quels sont les défis ?

Le coût reste élevé, à l’installation mais également pour la maintenance qui est complexe. Un autre problème est l’Impact possible sur la faune marine.

Quel avenir pour les hydroliennes ?

Les hydroliennes pourraient bientôt devenir une source clé d’électricité verte. Les améliorations en matériaux et en design visent à réduire leur coût et leur impact environnemental. À long terme, elles pourraient alimenter des régions côtières et contribuer massivement à la transition énergétique..

Bilal et Wisdom

Dans le quotidien souvent chargé des lycéens, entre les devoirs, les examens et la pression scolaire, le divertissement joue un rôle clé. Il ne s'agit pas seulement d'un moyen de passer le temps mais d'un besoin de bien-être.

Le lycée est en une période intense où les élèves jonglent entre les études et leur famille. Ce moment de détente, qu'il s'agisse de sport, de musique, de jeux vidéo ou de lecture, permet d'évacuer la pression et de garder un équilibre entre les efforts et le plaisir.

Enfin, le divertissement est un excellent moyen de créer du lien avec les autres comme regarder un film avec ses amis, jouer à un sport collectif ou partager une passion. Cela permet de renforcer les relations et de ne pas rester isolé, un problème que beaucoup de lycéens peuvent rencontrer.

Le divertissement n'est donc pas une perte de temps. Trouver un équilibre entre le travail et le loisir est essentiel pour un lycéen.

Pour conclure que ce soit en jouant, en lisant ou en faisant du sport, il faut se divertir.

Jules

Le cyclone Garance a frappé l'ile de La Réunion le 28 février 2025 avec une intensité très forte, notamment des rafales de vent à plus de 200km/heure et des pluies torrentielles. Cela a provoqué des inondations et des dégâts matériels considérables en perturbant la vie quotidienne des habitants.

Les autorités locales ont mis en place des mesures d'urgence pour protéger la population, notamment des évacuations dans les zones les plus touchées.

Les secours ont été mobilisés pour aider des personnes en difficulté et assurer la sécurité des infrastructures.

Au lendemain du passage de Garance, des pertes humaines et matérielles ont pu être déplorées : cinq victimes, 3500 voitures noyées,160 000 foyers privés d'électricité et 300 000 privés d'eau. La nouvelle route du littoral créée en 2022, et dont la construction a commencé en 1956, a été très endommagée. Plusieurs éboulements ont été recensés.

La vie quotidienne des habitants est perturbée. Après le passage de ce cyclone, des opérations de nettoyage ont été lancées et le travail de reconstruction a commencé afin d'aider l'île à se relever.

Kaïlys et Laly

Notre planète devient de plus en plus instable, de nombreux pays améliorent leurs armées pour se protéger et rester plus puissants. Les nouvelles technologies comme les drones, la cyberdéfence et l'intelligence artificielle sont au centre des stratégies militaires. Les innovations permettent d'avoir des armées plus efficaces et mieux préparées face aux menaces.

Les gouvernements augmentent leurs budgets pour renforcer leurs forces armées. En Europe et en Asie, les pays investissent dans leurs défenses et signent des alliances comme l'OTAN ou le pacte AUKUS pour mieux coopérer et faire face aux tensions internationales. Les accords permettent d'échanger des technologies et de mener des exercices militaires.

Cependant, ces évolutions peuvent aussi se poser des questions. Les armes autonomes contrôlées par l'IA inquiètent sur le plan éthique. Peut-on confier des décisions de vie ou de mort à des machines ? De plus la modernisation militaire entraine une course à l'armement cee qui risque d'augmenter les tensions entre certaines nations.

L'avenir de la guerre sera t-il dominé par la technologie ? Si ces avancés permettent d'assurer la sécurité dans les pays alors la réponse est non mais elles font débat en raison de leur utilisation. La modernisation militaire est donc un enjeu majeur qui influence l'équilibre mondial et la manière dont les conflits seront menés à l'avenir.

Paul

Les premières cellules photovoltaïques ont été créé en 1913, ce n’est qu’en 1916 que Robert Milikan produit un courant continu mais avec un rendu trop faible. Le premier véritable panneau solaire n’est développé qu’en 1954 avec un rendement de 6 %.

Les panneaux photovoltaïques fonctionnent en captant les rayons du soleil ce qui transforme cette énergie captée en courant électrique.

Avantages et inconvénients

Ils ont beaucoup d’avantages comme la réduction des impacts environnementaux, la réduction du prix de l’électricité et c’est un système durable.

Mais, ils ont également des inconvénients comme le rendement limité lorsque la météo est mauvaise, un coût financier important et il peut y avoir des contraintes techniques et esthétiques.

Le photovoltaïque n’émet pas de gaz à effet de serre mais sa fabrication, son transport, son installation et son élimination ont des impacts environnementaux.

Le nombre d’installations photovoltaïques en 2025 est de 55 147.

Dans les prochaines années, la capacité installée de panneaux photovoltaïques devrait atteindre 40 GW, avec une part substantielle dédiée à l'autoconsommation.

Noé et Antonin

Les panneaux solaires thermiques sont une technologie solaire conçue pour capter l’énergie du soleil afin de produire de la chaleur, principalement pour le chauffage de l’eau. Ils absorbent la chaleur générée par les rayons du soleil. À l’intérieur, un fluide caloporteur (un liquide utilisé pour transporter de la chaleur) permet de transférer la chaleur à un réservoir d’eau, qui stocke l’eau chauffée jusqu’à son utilisation.

Ces panneaux permettent ainsi de chauffer l’eau de sa douche ou de sa piscine. Les panneaux solaires thermiques sont une source d'énergie non polluante. Tout comme les panneaux photovoltaïques, ils permettent de produire de l'énergie sans recourir aux énergies fossiles, puisqu'ils utilisent intégralement le rayonnement solaire.Le premier véritable panneau solaire, avec un rendement de 6 %, est développé en 1954 par les chercheurs des laboratoires Bell.

En fonction du dimensionnement de l’installation et de l’ensoleillement, ils peuvent couvrir une grande partie des besoins d’une maison en eau chaude sanitaire.Ce système permet aussi d’alimenter votre système de chauffage s’il est relié à un circuit de chauffage (via un plancher chauffant ou des radiateurs à eau).

Pour une installation thermique, il faut prévoir un coût allant de 1 900 à 7 200 € pour un chauffe-eau solaire individuel (CESI) et de 12 000 à 28 000 € pour un chauffage solaire système solaire combiné (SSC).

Antoine Lefèvre

C'est quoi ?

La chaudière à bûches est une machine qui chauffe la maison en brulant des morceaux de bois appelés « bûches ». La combustion du bois crée de l’énergie. Le fonctionnement d'une chaudière à bûches est à la fois simple et économique. Les avantages sont que le bois pollue moins que le gaz ou le fioul mais les inconvénients sont que ça nécessite une surface de plusieurs m² car la chaudière est encombrante. C’est une énergie naturelle et renouvelable. Les chaudière buches sont donc une bonne idée pour les grandes maisons ou les maisons en campagne.

Comment ça marche ?

On met des buches dans la chaudière, le feu chauffe l’eau à l’intérieur et ensuite cela circule dans les tuyaux pour réchauffer le sol et les radiateurs.

Les étapes de fonctionnement :

- Buche de bois placées dans un compartiment appelé « foyer »

- Le bois brule et produit de la chaleur

- Cette chaleur chauffe l’eau qui circule dans la chaudière

- L’eau chaude va ensuite dans les radiateurs ou le plancher chauffant

- L’énergie produite est stockée dans le ballon tampon

- Le ballon tampon est un grand réservoir d’eau qui stocke la chaleur de la chaudière.

Lilou Louvet

Quel est le principe ?

De plus en plus de communes et de particuliers choisissent les chaudières à copeaux de bois pour se chauffer. Ce système utilise des bûches et des branches déchiquetées en petits morceaux, appelés copeaux, issus de la taille des arbres ou des déchets de scierie. Au lieu d’être jetés, ces résidus sont revalorisés comme source d’énergie.

Une énergie saine et renouvelable

Les copeaux sont brûlés dans une chaudière spéciale qui produit de la chaleur. Cette chaleur est ensuite utilisée pour chauffer de l’eau, qui circule dans les différents, radiateurs ou les planchers chauffants. Ce type de chauffage est particulièrement adapté aux grands bâtiments comme les écoles, les gymnases ou les maisons de retraite.

Un bon investissement

L’un des principaux avantages de ce système est qu’il utilise une énergie renouvelable. Contrairement au fioul ou au gaz, le bois est une ressource naturelle qui peut être replantée. De plus, les copeaux proviennent souvent de forêts locales, ce qui réduit le transport et soutient l’économie locale.

Écologiquement

Les chaudières à copeaux de bois sont aussi intéressantes sur le plan écologique. Elles rejettent peu de CO₂, surtout si le bois est issu d’une gestion durable des forêts. Enfin, ce mode de chauffage peut permettre de faire des économies sur le long terme, même si l’installation est parfois coûteuse, assez chère. C'est donc est un bon investissement à long terme.

Barthélémy Clavier

Une pompe à chaleur bi-bloc est une pompe à chaleur air-eau (PAC air-eau) c’est à dire un système qui utilise la chaleur de l'air extérieur pour chauffer l'eau des radiateurs ou du plancher chauffant d'un système de chauffage central hydraulique et inversement pour refroidir l'intérieur en été.

Les pompes à chaleur ont été créés dans les années 1945 par Peter Vonk Rittinger. La pompe à chaleur bi-bloc compte deux unités. L’une est placée à l’extérieur de l’habitation, l’autre à l’intérieur. Le module extérieur a pour fonction de capter les calories présentes dans l’air. Il se charge également de réchauffer ces calories, avant de les transmettre à l’unité intérieure, aussi appelée unité hydraulique, qui a pour mission de les diffuser dans le circuit d’eau de la maison pour une pompe à chaleur produisant du chauffage, et au ballon d’eau chaude sanitaire si elle doit également produire de l’eau chaude.

La pompe à chaleur bi-bloc peut ainsi alimenter un circuit de plancher chauffant ou des radiateurs, idéalement basse température pour favoriser davantage la réalisation d'économie d’énergie.La consommation idéale d'une pompe à chaleur air-eau peut atteindre 8 000 kWh, ce qui représente un coût total de 2 012 € par an ce qui est économique.

Avantages
et inconvénients

Ce système comporte des avantages et des inconvénients, Il est facile d'utilisation, car il fonctionne en autonomie et son système de régulation permet de répondre aux besoins de tous les habitants du logement. Mais, l'installation d'une PAC coûte cher ce n’est pas pour tous les logements. La PAC revient plus cher car l'électricité est plus chère que le gaz, de plus quand il fait froid, le rendement diminue.

Timeo Dalbin

Une chaudière à granulés, fonctionne comme une chaudière classique, elle sert à alimenter le système de chauffage d'un logement pour garder une température agréable à l’intérieur en toute saison.

Les chaudières à granulés, ou chaudières à pellets, sont très intéressantes pour chauffer une habitation, surtout si celle-ci n'est pas raccordée au réseau de gaz naturel.

Malgré leurs avantages, elles cumulent quelques points négatifs, notamment en terme d'encombrement et de prix d’achat. Les chaudière à granulées sont apparues dans les années 70 et séduisent de plus en plus de foyers en France.

Thibaut Delalin

La chaudière à condensation fonctionne avec trois types de combustible : gaz, fioul, granulés.

Les premières chaudières à condensation ont été installées en France dans les année 1980. On se chauffe donc depuis plus de 45 ans grâce à ces chaudières.

Avantages et inconvénients

Le fonctionnement de la chaudière à condensation la rend bien plus performante comparée à un modèle classique.

En effet, elle utilise une technologie performante qui permet de condenser et de récupérer une partie de la chaleur contenue dans les fumées de combustion généralement inutilisées par les chaudières classiques.

Le principal inconvénient des chaudières à condensation est leur coût d'achat plus élevé par rapport aux chaudières classiques, généralement elles reviennent à 10 % de plus ainsi, pour ce genre d'équipement il faut compter entre 3 500 et 9 000 €.

Un autre inconvénient est que le système d'une chaudière à condensation comporte de nombreuses pièces mobiles, qui peuvent être sujettes à l'usure au fil du temps.

La chaudière à condensation a séduit de nombreux ménages, notamment parce qu'elle permet de faire des économies d'énergie. En effet, il s'agit d'un système de chauffage qui consomme moins de combustible

Afin de minimiser la consommation énergétique des bâtiments et le rejet de CO2, l’utilisation du chauffage au gaz est désormais interdite dans les maisons neuves et individuelles. Néanmoins, cette énergie peut encore être utilisée dans le neuf.

Léo Le Floch

L'énergie géothermique est une source d'énergie renouvelable qui exploite la chaleur naturelle de la Terre, on se chauffe à la géothermie depuis le XVème siècle.

Il y a deux types de géothermie : la géothermie verticale qui puise la chaleur de la terre et la géothermie horizontale qui nécessite l'implantation de serpentins enterrés en utilisant l’énergie du soleil.

La géothermie verticale coute entre 9 000 à 25 000 euros et la géothermie horizontales entre 320 à 2150 euros le mètre linéaire.

La géothermie verticale ne nécessitant pas d'importants travaux, cette méthode est la plus courante en France. Elle consiste à déployer des capteurs horizontaux dans le sol à une faible profondeur (entre 60 et 120 cm). Elle est idéale pour les terrains vastes et nécessite une surface équivalente à 1,5 fois la surface à chauffer, son principal inconvénient reste son coût.

La géothermie horizontale nécessite généralement peu d’entretien une fois installée, offrant ainsi une solution stable et durable dans le temps pour le chauffage et la climatisation des habitations.

En outre, la performance du système peut être affectée par les conditions météorologiques et climatiques locales. Si la température du sol est trop basse ou si le sol est gelé, son efficacité peut être réduite, notamment dans les climats extrêmes où les variations de température sont importantes.

Enfin, il existe un risque potentiel (certes faible) de fuites du fluide caloporteur contenu dans les tubes enterrés.

Thibault Coquerel

Il existe sept usines marémotrices fonctionnelles actuellement dans le monde : Shiwa (Corée du Sud), Annapolis(Canada), Jiangxia(Chine), Uldolmok (Corée du sud) Kislaya Guba (Russie), Strangford Lough Sea Gen (Royaume Uni), la Rance (France).

Usine marémotrice en France : La Rance une première mondiale

L’estuaire de la Rance présente une amplitude de marées parmi les plus élevées au monde (13,5 mètres). Au début des années 1960, un programme industriel volontariste a permis de concevoir et d’installer la première usine marémotrice du monde (mise en service en 1966, après 6 ans de travaux), à l’embouchure de la Rance en Bretagne entre Dinard et Saint-Malo. Cet équipement d'une puissance de 240 MW, opéré par EDF, produit depuis cette époque plus de 500 GW/h par an (soit l’équivalent de 0,1 % de la production électrique française) et contribue au désenclavement énergétique de cette région. Ce site est resté pendant plus de 40 ans unique au monde de par sa dimension, un barrage de 750 m de long , une retenue d’eau de 20 km de long et 184 M m3 d’eau. Elle reste aujourd'hui la deuxième plus importante centrale marémotrice au monde.

Comment cela fonctionne

Le « simple effet au vidage » : le bassin de retenue est « clôturé » à marée haute, puis on ouvre les vannes lorsque le niveau de la mer est redescendu suffisamment bas pour faire fonctionner les turbines connectées à des alternateurs.

Le « simple effet au remplissage » : à l’inverse, on isole le bassin de retenue à marée basse afin d’obtenir une différence de hauteur au fur et à mesure de la marée montante. Lorsque la marée est haute, on ouvre les vannes et l’eau pénétrant dans le bassin de retenue par les vannes fait tourner les turbines.

Avantages et inconvénients

Les avantages de cette énergie sont qu'elle est renouvelable et qu'elle ne produit pas de gaz à effet de serre. Cependant, elle est coûteuse à mettre en place et intermittente.

Situation, avenir, évolution

La part de cette production dans la part totale de production d’électricité mondiale actuelle est de 1,5 à 2 %. A l’échelle de la planète, d'ici 2050, la technologie des marées et des vagues combinées pourrait offrir jusqu'à 300 gigawatts d'électricité et éviter 500 millions de tonnes d'émissions de carbone.

Ulrick Vandenheede
et Eliot Olesnitzki

Dans les années 1970 confrontés aux chocs pétroliers le programme du nucléaire français a été mis en place par le gouvernement du premier ministre Pierre Messmer. EDF a créé la première centrale nucléaire du nom de Chooz A. qui se situe en bord de la Meuse à la pointe française des Ardennes, à trois kilomètres de la frontière belge. Chooz A est la première centrale avec des réacteurs à eau sous pression en France entre 1962 et 1967.

La France est le premier pays au monde en nombre de réacteurs nucléaire en exploitation par habitant : 56 réacteurs pour 66 millions de français en 2021.

Le fonctionnement et la production

Une centrale nucléaire produit de la vapeur d’eau pour faire tourner une turbine couplée qui utilise la chaleur dégagée par la fission des atomes pour chauffer de l’eau pressurisée et au final faire tourner un alternateur qui fabrique de l’électricité.

En 2023, la production d’électricité en France est de 519,7 térawattheures. Le nucléaire a contribué à 338,2 TWH, ce qui représente 67,8 % de la production totale du pays. La production d’électricité d’origine nucléaire a augmenté de 15 % par rapport à l’année 2022.

Avantages et inconvénients

Les avantages du nucléaire sont une production robuste qui délivre de grande quantités d’électricité en continu ce qui permet de fournir de l’électricité à tout moment de la journée et de l’année.

Les inconvénients du nucléaire sont le risques d’irradiation par une source radioactive, en cas d’accident grave. Certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de la radioactivité ce qui ferait courir un risque de cancer de la thyroïde en particulier pour les enfants, enfin les déchets radioactifs, certains d'entre eux ayant une durée de vie de plusieurs milliers d'années.

L’avenir et l’évolution du nucléaire

Le secteur du nucléaire occupe une place importante dans l’économie française, avec plus de 200 000 emplois directs et indirects en 2024, il est la troisième filière industrielle du pays. De plus il se développe encore ainsi La filière nucléaire prévoit de recruter 100 000 nouveaux talents d’ici à 2034.

Marième et Elina

En 1869, l'ingénieur français Aristide Bergès l'utilise sur une chute de deux cents mètres à Lancey, près de Grenoble, pour faire tourner ses défibreurs, râpant le bois afin d'en faire de la pâte à papier. Il parle de « houille blanche » en 1878 à Grenoble, à la foire de Lyon en 1887 et lors de l'Exposition universelle de 1889.

Dès les années 1900, les progrès technologiques de l'hydroélectricité suisse sont à l'origine d'intenses spéculations boursières sur les sociétés hydroélectriques, qui profitent aux implantations industrielles dans les Alpes.

À la fin de la Première Guerre mondiale, le développement du réseau électrique s’intensifie et les centrales hydrauliques, n'étant plus astreintes à produire de l’électricité pour les besoins locaux, grâce aux transformateurs électriques et aux lignes à haute tension, peuvent être de plus en plus puissantes.

Dans les années 1920, une rapide expansion de l'électricité voit le jour en France, avec une multiplication par huit de la production d'électricité hydraulique grâce aux premiers barrages. En 1925, Grenoble organise l'Exposition internationale de la houille blanche.

Cette énergie est actuellement principalement convertie en énergie électrique, mais a longtemps été grandement utilisée pour produire de l'énergie mécanique, au moyen de moulins à eau, mais aussi pour se déplacer grâce aux courants des fleuves et des rivières. Si l'énergie hydraulique présente un impact carbone agréablement léger, elle n'est pas sans conséquence sur l'environnement. Son principal défaut repose sur la nécessité d'installer des barrages. En effet, ces derniers peuvent non seulement dégrader le paysage, mais aussi bouleverser les écosystèmes locaux.

Situation actuelle et perspectives de développement

Avec plus de 2000 installations, la France est, avec la Suède, l'un des principaux producteurs d'énergie hydraulique de l'Union européenne. Elle représente 18 % du parc de production d'électricité et est exploitée à près de 80 % par EDF. En 2020, l'hydraulique représente 49 % de la production brute d'électricité renouvelable en France, soit 20,1 GW. L'hydroélectricité peut continuer à être développée en France. EDF a la capacité d'augmenter la puissance installée de son parc existant de 2000 MW sous 10 ans, et d'au moins 2000 MW supplémentaires après 2035, soit une augmentation de 20 % de la puissance installée du parc hydraulique d'EDF.

Enzo et Esteban