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80e anniversaire du D-Day à Carentan
À l’occasion du 80ème anniversaire du D-Day, la Normandie s’est investie massivement pour organiser des événements marquants pour se remémorer la mémoire des soldats et pour retracer le Débarquement. Pour cela, des commémorations et des cérémonies sont au programme, ainsi que des feux d’artifices, des concerts, des bals ou encore du parachutage. Cet événement débutera le premier juin par dix-neuf feux d'artifice synchronisés sur les cinq plages du débarquement. Le six juin, le monde aura les yeux rivés sur la grande cérémonie internationale qui se déroulera à Omaha Beach en présence de plusieurs chefs d'États dont le Président de la République, Emmanuel Macron qui présidera celle-ci. La patrouille de France est également très attendue puisqu' elle survolera la plage de la cérémonie.
À Carentan, du premier au douze juin, la ville, les associations mais aussi les établissements scolaires se sont impliqués dans différentes manifestations pour célébrer cet anniversaire comme des spectacles, un baptême en jeep, une projection de film, un pique-nique géant ou encore des concerts. La ville a prévu d'accueillir quatre cents soldats américains et une soixantaine d'hommes de la brigade franco-allemande sur son hippodrome où des démonstrations de parachutage et de descente d'hélicoptère sont envisagées. Ce même hippodrome recevra également huit hélicoptères qui stationneront sur des pistes aménagées. Un camp militaire américain et allemand en reconstitution sera présent du premier au neuf juin où des tranchées et des foxholes sont mis à l'honneur : le Purple heart lane camp. Le dimanche deux juin, à partir de 10h, des démonstrations de parachutage sont organisées par l'armée américaine et le Round Canopy Parachuting Team depuis une dizaine de C-47, célèbre avion historique de transport utilisé durant la Seconde Guerre Mondiale.
Au Normandy Victory Museum, des animations en intérieur et en extérieur ont été mises en place en début juin. Celui-ci est un musée consacré à la Bataille des haies où la vie des civils et des soldats est mise en avant, après le Débarquement. L'un des fondateurs de ce musée, Patrick Fissot, est professeur d'histoire-géographie au lycée Sivard de Beaulieu. Un accueil de vétérans est attendu ainsi qu'une démonstration de véhicules. Des conférences, des séances de dédicaces et des projections de films sont également programmées. Enfin, le trois juin, un concours de mode des années quarante est ouvert à tous, dans le but de se vêtir à l'identique de la population pendant cette période.
Camille Biniguer

N° 1 - Mai 2024 | https://www.sivard.fr/ |
Réseaux sociaux : les jeunes de plus en plus influencés
Face à la montée en puissance des réseaux sociaux dans nos vies, enquête auprès des lycéens sur leurs rapports à ces plateformes.
Facebook, Snapchat, Twitter, Instagram… : aujourd’hui, les réseaux sociaux détiennent une place plus que significative dans notre société.
Les raisons principales pour lesquelles ils disent s’être inscrits sur ces plateformes sont qu'ils veulent rester en contact avec leurs proches et se divertir. Cela fait écho au fait que 96 % des lycéens, soit la très grande majorité d’entre eux, aiment regarder des vidéos humoristiques sur le net selon mon sondage.
En outre, dix-sept personnes sur quatre-vingt-dix-sept disent avoir déjà acheté des biens promus par des stars d’Internet. Cela montre l’influence accrue des réseaux sociaux sur la consommation des plus jeunes. Par exemple, certains reconnaissent avoir acheté des livres écrits par des influenceurs, des produits de beauté ou bien des vêtements présentés par ceux-ci.
Mais, comment parviennent-ils à nous faire acheter ?
C’est en partie en présentant un objet qu’ils disent avoir testé et connaître les points positifs que les influenceurs cherchent à convaincre. Les internautes vont, dès lors, les croire sincères et vont adhérer à leur discours. Entre deux storys drôles et qui donnent envie de cliquer, ils vont mettre en avant ces produits, exacerber leurs avantages et ceux qui voient ces publicités vont alors penser que ce produit est le meilleur de sa gamme et vont se sentir obligés d’acheter. Avec des offres et promotions alléchantes, leur stratégie de communication est donc toute faite, très réfléchie et repose sur un contrat de confiance entre eux et leurs abonnés.
A la question “Qu’est-ce qui vous a plu dans leur présentation ?”, la majorité des lycéens répondent que c’est surtout car ils apprécient leur personnalité en eux-mêmes et pour les soutenir. Par exemple, une personne m'a avoué : "J'aimais surtout la personne, ce qui m'a amené à acheter".
On peut tout de même se questionner sur les dérives de cette influence pour les plus "influençables". Jusqu'où les influenceurs peuvent-ils aller pour nous faire acheter ?
Laura Ferrari
Vers une révolution vestimentaire : la lutte contre la fast-fashion en marche
La lutte contre la fast-fashion s'intensifie alors que les lycéens de Sivard de Beaulieu prennent conscience des enjeux environnementaux et sociaux
Le lundi 24 mars, la députée Anne-Cécile Violland a déposé une proposition de loi pour lutter contre la fast-fashion. Elle propose d’instaurer un malus allant jusqu’à 10 euros sur tout vêtement de fast-fashion vendu sur un site de e-commerce comme les géants chinois Shein ou Temu. Si elle est adoptée, la proposition de loi pourrait entrer en vigueur au 1er janvier 2025.
Un problème pour les élèves de Sivard Selon un sondage, plus de 85 % des lycéens déclarent se vêtir en fast-fashion dont 41 % ayant une consommation mensuelle. Ces derniers affirment que choisir les industries de fast-fashion demeure la meilleure solution pour des raisons économiques car des sites comme Shein permettent de se vêtir à moins de 10 euros pièce. La loi a été proposée car cette consommation est un problème économique pour la France donc un problème politique.
La fast-fashion, passée de mode ?
68 % des lycéens tentent d’en réduire leur consommation. La quasi totalité déclare déjà avoir acheté en seconde main. On remarque ainsi une tendance croissante au boycott de celle-ci par les lycéens à cause de l’impact écologique et de l’exploitation des travailleurs dans leurs industries, notamment les Ouïghours en Chine. Un groupe d’avocats et d’experts des droits humains a même estimé que la Chine était responsable d'un génocide, citant des emprisonnements, actes de tortures, viols, violences sexuelles, stérilisations forcées et autres actes inhumains. Selon des organisations de défense des droits humains, au moins un million de Ouïghours sont incarcérés dans des camps au Xinjiang et sont forcés de travailler.
Zara et H&M, pointées du doigt
Ce 11 avril, les deux chaînes de magasins les plus populaires parmi les adolescents ont été accusées par l’ONG britannique Earthsight d’être liées à des activités de déforestation illégale à grande échelle au Brésil, d’accaparement de terres, de corruption et de violences dans des plantations de coton.
La mode éphémère reste la source principale d’habillement chez les lycéens de Sivard mais il semble que de plus en plus de personnes prennent conscience de l'impact qu’elles peuvent avoir sur les industries.
Lyna Limane
L'Arabie Saoudite choisie pour présider la Commission pour les droits des femmes
Un nouveau combat s'ajoute pour les femmes.
La commission pour le droit des femmes
Dans une décision qui a suscité une vague de réactions à travers le monde, l'Arabie Saoudite a été choisie (deux ans avant c'était l'Irak) pour présider la Commission pour les droits des femmes, un organisme crucial des Nations Unies chargé de promouvoir l'égalité des genres et les droits des femmes à l'échelle mondiale.
Tout le monde est-il d'accord avec cette nomination ?Certains voient cette nomination comme une opportunité pour l'Arabie Saoudite de prendre des mesures positives en faveur des droits des femmes. Ils espèrent que cela pourrait conduire à des réformes et à une plus grande égalité entre les sexes dans le pays. D'autres, cependant, sont inquiets quant à la crédibilité et à l'efficacité de la Commission. L'Arabie Saoudite, dirigée par le prince héritier Mohammed ben Salmane, et connue pour son système de tutelle masculine strict et ses restrictions sévères imposées aux femmes, semble être une candidate improbable pour diriger une organisation dédiée à la promotion des droits des femmes. De nombreux militants et organisations féministes craignent que cette nomination ne serve qu'à blanchir l'image de l'Arabie Saoudite sur la scène internationale, sans réel engagement pour l'amélioration de la condition des femmes dans le pays. Le féminisme consiste à promouvoir l'égalité entre les femmes et les hommes. Or beaucoup reprochent que l'Arabie Saoudite a encore un long chemin à parcourir dans ce domaine. Les femmes saoudiennes font face à de nombreuses restrictions dans leur vie quotidienne comme l'obligation du port de la abaya, des contraintes concernant leur mobilité et des obstacles à l'accès à l'éducation et à l'emploi.
Romane Leboullenger
Juin : mois des fiertés LGBT+
Le mois de Juin est connu pour être le mois des prides, marches des fiertés LGBT+ promouvant leurs droits.
Les villes françaises se préparent à hisser durant le mois de juin les drapeaux arc-en-ciel, en l'honneur des droits des personnes LGBT+ (Lesbiennes, Gays, Bisexuels, Transgenres...). Les villes normandes n'y manquent pas, elles acceuilleront dans leurs rues les prides elles-aussi. C'est le cas de la ville de Caen, le samedi 15 juin 2024.
Une communauté unie
Beaucoup de jeunes gens, souvent d'une vingtaine d'années, se retrouvent lors de cet évènement convivial et festif, célébrant ensemble leurs droits acquis, et ceux pour lesquels ils souhaitent continuer de se battre. Il s'agit d'un moment propice à l'acceptation de soi, grâce au sentiment d'unité. Malgré leurs différences, les membres de la communauté LGBT+ se sentent soutenus et concernés par ces mêmes discrimations qu'ils subissent fréquemment. Ce quotidien s'applique donc également au lycée, étape cruciale dans la construction de soi. C'est pendant cette période que les adolescents découvrent pleinement qui ils sont, notamment par le biais de leur orientation sexuelle.
Prévenir l'homophobie, parvenir à en parler
Honte, appréhension, jugement sont les sentiments régulièrement ressentis durant l'étape de la découverte de son identité. Il réside encore aujourd'hui un regard très dur à supporter pour les adolecents concernés. Ces derniers peinent alors à pouvoir en parler librement. Pour répondre à cela, des associations mettent en place des numéros d'écoute, comme SOS Homophobie, au 01 48 06 42 41. De même, dans de nombreux lycées, des campagnes de prévention contre l'homophobie sont réalisées, permettant d'instaurer un environnement bienveillant et propice à l'acceptation de soi.
Vers une société compréhensive
Ainsi, il est essentiel que les lycéens soient accompagnés dans les questions qu'ils se posent durant l'adolescence. Ils pourront donc se détacher du regard malsain des autres qui pèse sur eux, afin de s'affirmer tels qu'ils sont. L'appartenance à la communauté LGBT+ devrait être une fierté pour ses membres et devrait s'accompagner d'un regard sociétal bienveillant et tolérant.
Jeanne Colombel et Louna Viel
Un scandale ? Aya Nakamura aux JO
Vous le savez sans doute peut-être déjà, il y a plusieurs semaines, le président Emmanuel Macron a annoncé lors de l'inauguration de la piscine olympique qu'Aya Nakamura était pressentie pour reprendre "l'Hymne à l'amour" d'Édith Piaf lors de la cérémonie d'ouverture des JO. Toutefois le choix d'Aya Nakamura pour interpréter Édith Piaf aux Jeux olympiques fait polémique.
Et depuis que le nom d’Aya Nakamura circule pour chanter lors de la cérémonie d’ouverture des JO 2024, les réactions de tous bords se multiplient : comme le collectif identitaire Les Natifs qui s'est affiché avec une banderole, où on pouvait lire « Y’a pas moyen Aya, ici c’est Paris, pas le marché de Bamako ». Ou encore Marion Maréchal, vice-présidente de Reconquête,qui a jugé utile de commenter : « Aya Nakamura ne chante pas en français. Elle ne représente ni la culture ni l’élégance française ».
Face à tous ces commentaires négatifs à son égard, l'artiste a réagi en s'exprimant, via un message posté sur X :« Vous pouvez être raciste mais pas sourd. C’est ça qui vous fait mal ! Je deviens un sujet d’état numéro 1 en débat et cetera mais je vous dois quoi en vrai ? Kedal ». Avec à ses cotés, le soutien d'une part, de personalités politiques :« Nous avons été très choqués par les attaques racistes visant Aya Nakamura ces derniers jours. Total soutien à l’artiste française la plus écoutée dans le monde », a réagi le comité d’organisation des JO de 2024, mais aussi de certains artistes, notamment Dadju, roi du R’n’B en France. Quant aux petites filles d' Edith Piaf, elles valident le choix d’Aya Nakamaura pour reprendre "L’Hymne à l’amour" lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques 2024.
Océane Lorant Doisnel
Liberté d'expression : peut-on encore tout dire ?
La Liberté d’expression est un droit fondamental en France. Est-elle pour autant protégée ?
Voilà 9 ans depuis les attentats de Charlie Hebdo, ainsi que la disparition de 5 dessinateurs phares, Cabu, Charb, Honoré, Tignous et Wolinski, pour un total de 12 victimes. Une attaque ayant ciblé le journal satirique en raison des opinions dévoilées dans ce dernier ciblant des groupes islamistes ou radicalisés. La liberté d'expression est garantie par la constitution, mais elle est mise en péril par des acteurs extérieurs, notamment les Etats totalitaires et groupes terroristes. Un droit précieux en France, menacé par ses détracteurs. En cas de polémique, les conséquences deviennent dramatiques.
Un ciblage individuel
La violence est attisée de manière plus individuelle envers les journalistes et caricaturistes. Par exemple, les menaces envers la caricaturiste Coco suite à une illustration traitant du ramadan en Palestine. Internet est un outil pour la contestation des opinions divergentes, et permet pour certaines personnes d'attiser la haine et les menaces envers les journalistes. Activité immorale et illégale, mais bien trop implantée pour en interdire toutes les nuances. Contrôler tout le flux de violence ciblant les auteurs d'opinions sensibles, notamment les caricaturistes, ciblés pour la parodie humoristique est impossible. Elle fait couler autant d'encre sur le papier que de sang et de haine sur le monde journalistique. Il n'est peut-être plus possible de tout dire, non pas à cause de la bienséance ou la tendance du "Politiquement correct", mais de l'épée de Damoclès qui pend au dessus des journalistes et qui menace leur vie. Toute la société est désormais sous la menace de l'impitoyable sécateur de la censure, et des représailles de certains groupes radicaux.
Vincent Gallet
Présidentielle américaine 2024 : Donald Trump, sera-t-il capable de triompher ?
L'ancien président des États-Unis, désormais seul candidat du Parti républicain, est officiellement représentant du parti.
Après son premier mandat, Donald Trump échoue à se faire réélire et est remplacé par l'actuel Président Joe Biden. Le 15 novembre dernier, Donald Trump fait son grand retour dans la politique en annonçant sa candidature pour l'élection présidentielle américaine de 2024. Avec sa victoire écrasante aux primaires lors du Super Tuesday, Donald Trump écarte sa seule concurrente républicaine : Nikki Haley.
Avec les candidatures de plus de 1863 délégués, il se voit octroyer l'accès à la présidentielle de 2024. Pour s'assurer le maximum de votes, il essaye dès à présent de rallier à sa cause les partisans républicains plus modérés rattachés au parti de Nikki Haley. Il va donc, seulement quelques minutes après l'abandon de sa rivale, prononcer la phrase : « Je voudrais inviter tous les soutiens de Nikki Haley à rejoindre le plus grand mouvement de l'histoire de notre nation ».
Donald Trump va-t-il remporter les élections ?
Malgré cette avancée politique, l'ancien Président est visé par de multiples procédures judiciaires, dont certaines devraient déboucher cette année sur des procès et d'éventuelles condamnations. En revanche, celui-ci semble se moquer de ce qu'on l'accuse et se dit martyr des « élites corrompues » et d'une justice « politisée ». Selon Gary Langer (journaliste pour le média américain ABC News), les préférences de vote des américains, à six mois des élections, penchent pour Joe Biden à 46 % contre 45 % en faveur de Donald Trump.
Ces élections s'annoncent donc serrées. Résultats le 5 novembre 2024.
Hermann Picant-Belliard
Paris 2024, un spectacle attendu
Cela fait 4 ans que Paris se « prépare » à accueillir les JO. Cela ne s'annonce pas si facile que cela que ce soit au niveau de l'organisation mais aussi des athlètes...
Cet été, Paris accueillera pour la deuxième fois, les Jeux Olympiques, ce qui nécessite une organisation en amont. Celle-ci se construit sur une importante logistique mais questionne la préparation des sportifs. Lors des derniers JO de 2021, les athlètes français sont arrivés 8ème sur le podium avec seulement dix médailles d'or. Comment expliquer cette performance ? Plusieurs facteurs rentrent en jeu.
Combien de médailles pour la France cet été ?
Tout d’abord, pour qu’un pays gagne des médailles et soit sportivement bon, il faut des sources de financement. Ensuite, une gouvernance du sport de haut niveau qui s’investisse et s’intéresse aux athlètes. Puis, il faut évidemment que la population participe et s’initie au sport que ce soit à l’école ou dans des clubs sportifs. Il est donc nécessaire d’avoir de bons équipements et de bonnes infrastructures ainsi que des coachs en nombre, et qualifiés. Ils doivent se charger de repérer et développer les athlètes. La participation à des compétitions nationales et internationales permet de donner plusieurs opportunités aux athlètes et de montrer ce qu’ils valent. Lorsque les objectifs sportifs sont atteints, le soutien des coachs mais aussi des français influent leur maintien et leur motivation sur des niveaux d'excellence et donc leur possibilité d'être sponsorisés et médiatisés.Un spectacle qui peut virer au cauchemar ?
Les Etats-Unis, premier du podium au Japon avec 39 médailles d'or, investissent dans le sport, beaucoup de carrières naissent à l'école. En effet, l'école et le sport sont étroitement liés. La France pourrait, si elle voulait et en mettant les moyens humains, techniques et financiers, y arriver. Le souci, c’est qu’il lui manque beaucoup pour réussir. Malgré un gros budget, la France manque de coachs. Certes, les athlètes sont bons mais cela ne se fait pas seul. Il faut qu'ils aient de l'aide qu'elle soit matérielle ou humaine. Si l'on compare avec un pays qui gagne beaucoup de médailles, comme les Etats-Unis, la France est beaucoup trop loin derrière.
Tess Lebarbanchon et Baptiste Ghys
Les pratiques sportives des lycéens
Le moyen de penser à autre chose que les cours. Le sport, le moyen le plus populaire pour les lycéens de bouger à leur guise.
Tous les lycéens suivent un enseignement obligatoire d’Éducation Physique et Sportive (EPS) de 2 heures par semaine. Par la pratique scolaire, adaptée et diversifiée d’activités physiques, l’EPS concourt à l’épanouissement des élèves. Cet enseignement participe à la condition physique et à la bonne santé tout au long de la vie tout en développant des valeurs citoyennes. Il tend à donner le goût et le plaisir de pratiquer de façon régulière et autonome. Il y a pour les lycéens l’examen du baccalauréat qui s’effectue par contrôle continu en classe terminale. Ces activités physiques sont pour quelques élèves leurs seules pratiquées car ils ne font pas de sport à l'extérieur. Au lycée, plusieurs sports sont proposés. Il existe également différentes activités sportives proposées par l'association.
Les associations sportives partout dans les lycées
Au lycée Sivard de Beaulieu, on a l'Association Sportive (AS) tous les mercredis après-midi ainsi que les mardis soirs pour les volleyeurs et les handballeurs. L’AS de Sivard propose des compétitions, des cross, des districts tout au long de l’année. Cette année les volleyeurs et volleyeuses ont été aux districts de volley. Ainsi que les coureurs qui se sont qualifiés et ont été jusqu’aux départementales. Les footballeuses sont aussi parties en régionales. La cotisation à l'AS est payante et sert à financer les transports. Avec les bénéfices des déplacements, les lycéens peuvent faire d'autres activités, comme cette année, un séjour en camping pendant 3 jours, de la boxe, du surf,du golf ou du rugby...
S'aérer l’esprit en bougeant sans le lycée
En parlant de sport extérieur, environ 81 % des lycéens pratiquent un sport. Les sports les plus pratiqués sont le foot et le basket, qui font presque l’unanimité chez les jeunes. Il y a autant d'adolescents qui pratiquent des sports pour passer le temps, penser à autre chose que les cours, ou par passion. Certains font partie des associations sportives ou des clubs de sport. Si beaucoup de jeunes s’entendent aussi bien dans le sport c'est parce qu’ils partagent les mêmes valeurs et les mêmes objectifs : perdre du poids, devenir le plus fort, développer leur passion… De plus les adolescents le montrent, pratiquer une activité sportive régulière, les aide dans leur travail car c’est un moyen de décompression. Au lycée, environ 6 éleves sur 10 pratiquent un sport.
Augustine MARIE
Le débat sur la tolérance de la violence au cinéma : entre morale et liberté artistique
Le cinéma doit-il être un art libre ou un art académique ?
Dans le paysage cinématographique, la question de la tolérance de la violence reste une source constante de débat. Alors que certains soutiennent que l'expression artistique doit être libre de toute restriction, d'autres soulignent les dangers potentiels de normaliser la violence à l'écran. À travers l'examen de deux films emblématiques, "M le maudit" et "Orange mécanique", nous plongeons dans ce dilemme moral qui confronte souvent les spectateurs.
Au cœur du débat sur la tolérance de la violence au cinéma se trouve une tension entre la liberté artistique et la responsabilité sociale. "M le maudit" (1931), réalisé par Fritz Lang, et "Orange mécanique" (1971), dirigé par Stanley Kubrick, illustrent cette dualité complexe.
Dans "M le maudit", Lang explore les méandres de l'esprit d'un tueur en série d'enfants, incarné par Peter Lorre. Le film confronte les spectateurs à la cruauté impensable de ses actes, tout en soulignant les réactions de la société face à de tels crimes. Lang utilise habilement la suggestion et l'imagination pour créer une atmosphère de tension, incitant les spectateurs à réfléchir sur les racines de la violence et les conséquences de l'ignorance collective.
D'autre part, "Orange mécanique" plonge dans un avenir dystopique où la violence est omniprésente. Kubrick dépeint un monde où la dépravation morale est banalisée, en montrant les effets corrosifs de la société sur l'individu. Le film suscite des questions troublantes sur la nature de la libre volonté et de la responsabilité sociale, tout en provoquant une réflexion sur les limites de la tolérance face à l'inhumanité.
Pourtant, malgré les critiques qui condamnent ces films pour leur représentation de la violence, certains défendent leur importance artistique et leur capacité à susciter le dialogue. Ils soutiennent que ces œuvres agissent comme des miroirs, reflétant les aspects les plus sombres de la nature humaine et invitant à une prise de conscience collective.
Cependant, la question demeure : où tracer la ligne entre la liberté d'expression et la responsabilité sociale ? Alors que certains pays ont imposé des restrictions strictes sur la représentation de la violence au cinéma, d'autres ont adopté une approche plus libérale. Il appartient finalement à chaque individu de naviguer à travers ce débat éthique et de décider quelle est sa propre tolérance à la violence dans l'art.
En conclusion, le débat sur la tolérance de la violence au cinéma reste un sujet d'actualité, alimenté par des œuvres cinématographiques provocantes telles que "M le maudit" et "Orange mécanique". Alors que ces films continuent de diviser les opinions, ils nous incitent également à examiner de près notre propre compréhension de la moralité et de la liberté artistique dans une société en constante évolution.Raphaël Sanier et Lisa Cardet
Points de vue musicaux des professeurs !
Que pensent les professeurs de la musique d'aujourd'hui ?
Lucile Berthelot et Julien Le Guen, professeurs du lycée Sivard de Beaulieu s'expriment sur leurs goûts musicaux, mais également sur quatre titres choisis par nos soins.
Leur rapport à la musique
Ils écoutent tous les deux de la musique au quotidien. M. Le Guen en écoute souvent pour se détendre notamment quand il corrige ses copies dans le calme. Il n'a cependant jamais pratiqué de la musique. Mme Berthelot qui a déjà joué une pièce de Steve Reich sur scène, affectionne particulièrement la Funk, la Soul ou encore l'électro. Alors que M. Le Guen dit ne pas avoir de genre préféré. Il écoute tout sans exception même s'il n'affectionne pas les sons autotunés, car selon lui, "le talent de l'artiste n'est alors plus indispensable". Si les professeurs devaient conseiller un morceau à un néophyte, L.Berthelot choisirait "Brooklyn" de Youngblood Brass Band et J. Le guen choisirait "Heart of Gold" de Neil Young.
Avis sur les quatre sons
"Offline !" (1863, snorunt, dj33needler)
L.B. : "Je n'aime pas trop cette chanson surtout les paroles et je trouve que l'autotune est trop présente dans la voix de l'artiste."
J.L.G. : "Je trouve l'autotune trop présente et dérangeante."
"On Melancholy Hill" (Gorillaz, Plastic Beach, 2010)
L.B. : "J'adore Gorillaz, ils font partie de mes groupes "chouchou" pour lesquels je serai prête à payer chèr pour aller les voir."
J.L.G. : "J'aime beaucoup Gorillaz, je préfère largement ce titre que le précédent."
"Homecoming"(Kanye West featuring Chris Martin, Graduation, 2007 )
L.B. : "J'aime bien mais j'ai un problème avec Kanye West et ce qu'il est devenu. Je trouve que les deux voix ne vont pas ensemble et que ce n'est pas très harmonieux."
J.L.G. : "J'apprécie beaucoup ce titre également et j'aime beaucoup la musique de Kanye West mais absolument pas la personne."
"Arrêt du coeur" (Kalash Criminel featuring Kaaris, R.A.S, 2016)
L.B. : "Je ne comprends pas forcément toutes les paroles, même si je pense qu'elles sont intéressantes si on prend le temps de les lire jusqu'au bout. Personnellement je préfère le rap de ma génération comme NTM."
J.L.G. : "Ce n'est pas mon style et ce n'est donc pas ce que j'écouterais, mais je peux comprendre que certaines personnes écoutent ça. Je trouve également le clip très cliché."
Gabin Renault et Balthazar Alexandre
Les billets de concert, un luxe
Les concerts sont l’un des revenus principaux des artistes, étant donné la chute des ventes de disques et le faible revenu du streaming. Aujourd'hui, le live représente 75 % du revenu pour un artiste. Depuis 2005, les recettes de billetterie ont plus que doublé. Le prix moyen d’un billet est passé de 26 à 35 euros. Cette augmentation a principalement touché les grandes salles de concert et les festivals.
La hausse des prix est influencée par plusieurs facteurs.
En premier lieu, le prix de l’énergie a drastiquement augmenté, comme celui de la sécurité, ce qui a poussé les producteurs à louer leurs salles plus chères aux artistes.
Par la suite, l'absence de concerts pendant la covid-19 a impacté certains artistes et producteurs. Ils ont donc cherché à compenser l’argent perdu en gonflant le prix des billets. La demande internationale en concerts a aussi énormément évoluée avec des festivals présents en Asie, ou en Europe de l’Est, ce qui fait que le cachet des artistes a augmenté. Ensuite, la mise en place de nouvelles billetteries électroniques “les prix dynamiques” ne font aussi qu'augmenter les prix avec une demande massive. Plus la demande est élevée, plus le prix va augmenter. Un billet est monté jusqu'à 39 000 $ pour un concert de Taylor Swift.
Pour finir, des zones premium dans des concerts sont aussi apparues. Elles garantissent parfois les meilleures places comme la catégorie “fosse early”, qui permet d’arriver plus tard, et de rentrer plus tôt dans la salle. Les billets pour ces zones sont plus chers, mais sont aussi plus vite écoulés. Les producteurs ne se refusent rien étant donné qu'il y a une demande massive derrière.
Les petites salles et les petits évènements restent une alternative plus attrayante avec des prix moins onéreux et une proximité avec le public parfois plus chaleureuse.
Maïwenn COLLEN et Oscar BISSON-LEVERT
Organisez votre été 2024 en musique
Chaque été, la Manche accueille de nombreux festivals de musique avec une programmation très variée.
Vous n’avez encore rien de prévu cet été ? Que vous aimiez la pop, la musique électronique, le jazz ou encore le rap, il est alors temps de réserver vos billets pour passer d'excellents week-ends musicaux.
Un large choix
-Jazz sous les pommiers : Du 4 au 11 mai 2024 à Coutances, la chanteuse La Chica avec un orchestre, André Manoukian avec la chanteuse Dafné Kritharas et la figure emblématique du jazz anglais :le groupe GoGo Penguin.
-Papillons de nuit : les 17, 18 et 19 mai 2024 à Saint Laurent de Cuves. Il est « le plus grand festival de France dans le plus petit lieu » et fête ses 22 ans ! Seront présent Lost Frequencies, SCH, Hoshi, Ninho, Zaho De Sagazan, Eddy de Pretto, Christophe Maé, La Yegros, Grand Corps Malade, Matt Pokora, Pierre de Maere...
-Chauffer dans la noirceur : Du 12 au 14 juillet 2024 à Montmartin-sur-Mer, en bord de mer, le groupe américain Gogol Bordello sera en tête d'affiche.
-Les pluies de juillet : Du 18 au 21 juillet 2024 à Le Tanu avec la présence du rappeur TIF. Des concerts, des conférences, des projections et des ateliers vous attendent avec dimension écologique, solidaire et festive.
-Le festival les grandes marées : Le Du 20 juillet au 28 juillet 2024 à Jullouville au bord de l’eau, des artistes comme Martin Solveig, Jain, Pascal Obispo, Francis Cabrel, Claudio Capéo, Olivia Ruiz ou encore, Yamê...
-Les traversées de Tatihou : Du 20 août au 25 août 2024 au départ de Saint-Vaast-la-Hougue, rejoindre l’île Tatihou à marée basse et s’offrir un tour du monde des musiques. Une trentaine de groupes sont programmés.
Devant cette magnifique programmation, achetez votre pass avec vos proches pour un jour, deux jours ou plus sans oublier de recharger votre bracelet cashless. Si vous voulez profiter pleinement de l'ambiance, n'hésitez pas à amener votre matériel de camping pour des festivals normands inoubliables !
Axelle Bouquet et Anna Lemaître
Une chorale en concert dans la Manche
Les chorales n'ont pas complétement disparu !
L’importance de cette chorale
Le mardi 19 mars 2024, l’église Notre Dame de Sainte Mère Église, dans le département de la Manche, a accueilli des étudiants américains provenant de l’université William-Paterson située dans la ville de Wayne dans l'État du New Jersey aux États-Unis. Cette chorale est composée de 32 choristes et musiciens. Cette troupe était présente grâce à leur tournée en Europe cette année. Les artistes étaient dirigés par Diane Falk Romaine, une femme passionée par la musique. Cette dernière est aussi diplômée de l'université Columbia dans l'État de New York.
Cet évènement montre que les chorales subsistent en France et que leurs représentations sont toujours très appéciées. En effet, d'après un sondage IFOP "Sodage "Chorale" pour l'association A coeur joie, publié en 2020, 5 % de la population française pratiquent le chant collectif, soit 3.5 millions de choristes.
Une chorale avec un sens profond
Cette chorale permet de rappeler l’amitié franco-américaine puisque ce concert est un concert d’amitié. A seulement quelques semaines des commémorations du 80ème anniversaire du Débarquement qui est un événement avec un fort impact dans la région, cette union musicale permet de se remémorer les braves actions des soldats ayant participé à la libération du pays et de rendre hommage aux victimes de ce conflit.
Il sera possible de découvrir le dimanche 16 juin à la cathédrale Notre-Dame de Coutances, un choeur éphémère de 400 choristes, de tous âges, amateurs et professionnels.
Blandamour Clara et
Rhiannon Math
« Wonder Woman 1944 » arrive bientôt !
Wonder Woman est de retour sur les grands écrans avec la sortie prévue pour le 6 juin d'un court-métrage du collectif Multiverse Fan Film.
Synopsis 1944, alors que la guerre fait rage en Europe, une équipe très spéciale est envoyée en mission. Wonder Woman et d’autres super-héros ont été missionnés par le gouvernement américain. Leur but est de sauver un groupe de soldats américains des griffes de Vandal Savage, un haut gradé nazi que les rumeurs décrivent comme immortel.
Un projet ambitieuxLe projet est ambitieux. Jacques Hersant ainsi que l’association Multiverse Fan Films souhaitent proposer un court-métrage de 30 minutes, mettant en scène l’une des super-héroïnes les plus célèbres du monde sur les champs de batailles normands. Le film, proche de l’état d'esprit de l’univers Indiana Jones reprend aussi les héros façon "old school" avec un style des années 70/80.
Quels financements ?Mais le financement d’un fan-film n’est pas chose facile. Ainsi, Wonder Woman 1944 sera issu pour sa quasi-totalité de l’auto-financement. De plus, les nombreuses personnes qui seront mobilisées pour le film sont bénévoles. La production s'est également appuyée sur plusieurs campagnes d’appel aux dons. Enfin, l’équipe de tournage peut également compter sur de gros partenaires du cinéma français tels que Lumex.
Les décors Le tournage s'est déroulé dans des lieux divers et variés tels que le château de Villarceaux, les plages du débarquement ou la Batterie du Holdy à Sainte-Marie-du-Mont. Les équipes mettent aussi un point d’honneur à impliquer les locaux dans le projet. Ainsi, c’est dans cette optique que des partenaires tels que l’association de reconstitution “Les Garants de la Mémoire” ou encore “Les Vers de Gris” ont été accueillis sur les plateaux de tournage. La sortie du film est prévue pour le 6 juin 2024 pour les 80 ans du D-Day avec "certainement une projection en Normandie", assure le réalisateur Jacques Hersant. Le film sera ensuite disponible sur la chaîne youtube de Multiverse Fan Films.
Elyas Dudouit
Miyazaki et les films d'animations
Pourquoi les films d'animation de Hayao Miyazaki nous font-ils tant rêver ?
Hayao Miyazaki est un des cofondateurs du Studio Ghibli créé en 1985. Dans ce studio d’animation japonais destiné aux enfants mais également aux adultes, les films d’animation de Miyazaki sont identifiables par son style et son inventivité. En effet, les représentations des créatures ne sont pas traditionnelles et se distinguent par leur aspect physique qui peut provoquer de la peur et du dégoût, en opposition avec l’univers féérique des films d’animation habituels. Toutefois, ces sentiments sont contredits dans ses films. Les personnages n’ont pas de sentiments négatifs envers ces créatures mais plutôt un sentiment d’admiration, qui peut être retrouvé chez les spectateurs. Des réflexions sur le monde Le spectateur rentre dans un univers totalement différent de la réalité mais où Miyazaki intègre des aspects austères de la société tel que l’Europe fasciste dans Porco Rosso. Des critiques subtiles apparaissent comme dans Le Voyage de Chihiro, où l’attitude sans gêne des parents face à la nourriture est mise en avant en les transformant et les comparant à des cochons. La place de la femme Miyazaki s'intéresse également aux femmes dans la société. De fait, les personnages principaux sont majoritairement féminins, valorisés par des fonctions de commandement ou des titres de noblesse, comme dans Princesse Mononoké. Il démontre le portrait d’une femme moderne et libre avec des responsabilités, en contraste avec l'image de la femme caractérisée par sa fragilité et sa délicatesse. Quelle pensée diffuse-t-il ? Les films de Miyazaki sont le reflet de notre société où nos représentations sont remises en cause. Il propose donc une nouvelle perception du monde ainsi qu’une nouvelle conception de l’homme. Cet homme prouve que chacun peut construire son propre univers féérique, tout dépend du regard que l’on porte sur l'humanité. Ses films d'animation se sont diffusés sur toute la planète, notamment avec son dernier film : Le Garçon et le Héron sorti en 2023 qui a reçu l'oscar du meilleur film d'animation des Golden Globes en 2024. Camille Biniguer
80e : une jeunesse normande qui s'engage pour le devoir de mémoire
Deux anciennes élèves du lycée créent une nouvelle branche pour les jeunes au sein de l'association des « Amis des Vétérans Américains ».
Dans le cadre des commémorations du 80e anniversaire du Débarquement en Normandie, une nouvelle initiative voit le jour, portée par la jeunesse locale. Deux anciennes élèves du lycée, Andgie Demoncy et Léa Dourche, ont fondé une branche dédiée aux jeunes au sein de l'association des "Amis des Vétérans Américains". Ce département a pour mission d'impliquer et de sensibiliser les jeunes générations au devoir de mémoire et à l'histoire de la Seconde Guerre mondiale.
Qui est concerné ?
Accessible à tous les jeunes de 0 à 25 ans désireux de rendre hommage à ceux qui ont contribué à leur liberté et de faire perdurer les liens franco-américains.
Quelles sont leurs actions ?
Cette nouvelle branche offre une multitude d'opportunités. Au programme, figurent des projets culturels franco-américains, une participation à des événements commémoratifs organisés durant la période du 6 juin, ainsi qu'une contribution à une cause d'une grande importance. De plus, les membres ont la possibilité de participer à des ateliers intergénérationnels enrichissants et visant à transmettre cette mémoire. La structure permet également de rencontrer de nombreuses personnalités prestigieuses, telles que des hauts dignitaires de l'armée américaine, des représentants gouvernementaux et internationaux, dont des membres de consulats et d'ambassades
Comment se font-ils connaitre auprès des jeunes ?
Pour viser un public jeune, l’association a créé des comptes sur des réseaux sociaux tels que TikTok ou Instagram, où sont publiées des photos et des vidéos pour promouvoir et faire voir les actions de l'association
La nouvelle branche organise le 10 juin son événement de lancement avec trois vétérans au cinéma de Valognes, et souhaite créer une correspondance épistolaire entre jeunes américains et jeunes français.
Robin Dourche
Sebeville : offrir des ailes à la mémoire !
Un crash miraculeux retracé !
Au matin du 7 juin 1944, dans le petit village de Sébeville à 4 km de Sainte-Mère-Eglise, un drôle d'oiseau se trouve écrasé sur l'une des dépendances du château. Un oiseau ? Non ! Il s'agit en fait d'un planeur américain Waco possédant à son bord 5 hommes et du matériel. Grâce à des conférences et cérémonies, Madame le Maire et les conseillers municipaux de Sébeville aidés des membres de l'association "Patrimoine local été 44" et du spécialiste en planeurs Philippe Esvelin nous embarquent dans l'incroyable histoire du Waco CG-4A-39907 et de son équipage.
L'histoire de cette découverte commence, il y a 2 ans, grâce aux enquêtes de l'association "patrimoine local été 44", et à des archives fournies par Philippe Esvelin et par une ancienne habituée de Sébeville. Ces années de recherches, associées au travail acharné du Conseil municipal de la commune, ont permis de lever, 80 ans après les faits, le voile de mystère pesant sur le crash du Waco CG-4A. Lors d’une conférence donnée par Philippe Esvelin, auteur du livre "Winged Commandos", et de deux membres de l'association, ceux-ci révèlent des informations, des détails inédits et enfin des noms qui permettent d’identifier les membres héroïques de l'équipage. Ce planeur appartenait au 74th Troop Carrier Squadron. Il s'est crashé sur une des dépendances du château de Sébeville le 7 juin 1944, en essayant de se poser dans la landing zone W dont Sébeville était l'épicentre. Il transportait cinq hommes : le pilote : Flag officer (F/O) David R. Reese, le copilote : F/O Thornley C. Cary et 3 soldats du 325th Glider Infantry Régiment de la 82éme Airborne, dont le Major Charles W. Major, le Private (simple soldat) Raymond W. Borden ainsi que le Corporal Vincent DiSalvio. Le planeur contenait aussi du matériel,dont le plus important : une Jeep.
Un équipage sain et sauf !
Les deux membres de l'association ont aussi découvert qu'il n'y avait eu aucune perte humaine malgré la rudesse du crash, et cela, certainement grâce au "Griswald Nose", cet accessoire comparable à un pare-buffle, qui a permis au planeur de traverser le toit au lieu de s'y encastrer sauvant ainsi la vie de l'équipage. Cette belle histoire a éveillé l'intérêt de la National WW2 Glider Pilot Association qui, pour honorer la mémoire de ces héros tombés du ciel, a décidé d'offrir à la commune de Sébeville, une plaque commémorative en bronze. Devant cette reconnaissance, le Conseil municipal de Sébeville n'est pas resté de marbre puisqu'il s'est aussitôt associé à cet hommage et a entrepris la construction d'une stèle, qui recevra cette plaque. La stèle a été construite lors de chantiers participatifs et collaboratifs et elle sera dévoilée lors d'une importante cérémonie commémorative le 8 juin prochain.
Pierre Lamare
« Les Fissos », la BD du lycée Sivard de Beaulieu !
Suivez les aventures de M. Fissot et de ses élèves à travers une BD complètement déjantée !
"Les Fissos", la nouvelle Bande Dessinée du lycée ! En effet, le lycée Sivard de Beaulieu accueille une BD sur le thème du professeur d'Histoire-Géographie, M. Fissot et de ses élèves. Vous retrouverez vos professeurs préférés à travers des histoires déjantées avec beaucoup d'humour et de bêtises. Avec Marylène et d'autres personnes qui travaillent à nos cotés, nous avons voulu montrer l'ambiance, les anecdotes, les bêtises et le lien que nous avons avec nos professeurs. C'est une manière originale pour laisser une trace de nos merveilleuses années dans ce lycée et de montrer aux générations à venir, toutes les personnes qui ont marqué le lycée.
Lou Saes
Le cidre, la perte d’un savoir-faire au profit de l’industrie
Depuis plusieurs centaines d'années, la fabrication du cidre était, pour la plupart des familles rurales, une coutume. De septembre à octobre, ils ramassaient leurs pommes dans les vergers et les triaient ou les nettoyaient pour avoir les produits les plus sains. Les pommes étaient broyées et disposées dans un pressoir pour en extraire le jus. Ce jus de pomme était disposé dans des cuves pour que le gaz carbonique, suite à la transformation du sucre en alcool par les levures volatiles, fasse remonter les impuretés et ainsi pouvoir les extraire. Ce nectar était ensuite versé dans un tonneau. Après quelques semaines ou bien des mois, le cidre était mis en bouteille. De nombreux foyers produisaient leur cidre, chez eux, avec une consommation familiale ou amicale. La création du cidre était un grand processus de fabrication complexe que chacun maîtrisait à sa manière. A cette époque nous pouvions être sûrs que le cidre produit ne contenait pas de pesticides ou d’additifs, c'était un jus sain.
Aujourd'hui, avec l'arrivée de l’industrie agroalimentaire, le cidre connaît son propre développement industriel. Le cidre, source de savoir-faire et de tradition normande, subit une dégradation de sa qualité. En effet, cette boisson perd la qualité du fruit et l'ajout de certains additifs n'arrange pas son cas. Certaines entreprises, afin d'avoir un maximum de rendement et une grande marge pour un bas prix, choisissent des pommes de moins bonne qualité, ajoutent des additifs ainsi que des conservateurs à leurs produits, ce qui dénature totalement cette coutume ancestrale. Toute la production devient industrielle, du pressage à la mise en bouteille, ce qui fait perdre tout l'arôme de la mise en tonneau.
D'après Greenpeace, "En agriculture industrielle, une pomme subit en moyenne 35 traitements phytosanitaires. Herbicides, insecticides, fongicides… Les pomiculteurs peuvent choisir parmi plus de 2500 produits toxiques". Leur témoignage démontre une grande nocivité pour les êtres humains pouvant provoquer des maladies comme des cancers.
A l'époque beaucoup de villageois produisaient leur cidre car ils travaillaient chez eux à la ferme, ils avaient plus de temps pour s'occuper de cette activité. A présent, dans les campagnes, les productions familiales disparaissent d'années en années, se tournant vers un cidre industriel souvent moins cher et plus accessible. Nul ne sait si cette coutume âgée de plusieurs siècles pourrait s'éteindre demain.
Pierre Philippe
Départ des élèves de Sivard pour Rome
Fin février, 49 élèves du lycée Sivard de Beaulieu se sont envolés pour découvrir l'Italie, pour le plus grand bonheur de leurs accompagnateurs.
Le 23 février à minuit, 49 élèves de seconde et de première en classe de Latin et Italien, accompagnés de leurs professeurs : Marie Moreau professeure de Latin et Lettres Classiques, Sophie Delestre, professeure d'Italien, Julien Le Guen professeur d'Anglais puis Lucile Berthelot, professeure documentaliste, se sont rendus à Rome par avion. Le but de ce voyage est de faire travailler la langue pour les italianistes et faire découvrir la culture romaine aux latinistes.
Les lieux visités ont fait l'objet d'une séquence chez les latinistes. En effet, les latinistes ont réalisé un petit guide de connaissance sur les lieux, et celui-ci a été transmis chaque matin dans le bus afin que nous ayons des connaissances sur les sites que nous allions visiter dans la journée.
Des petites activités ont également été de la partie. Nous avions des "défis" comme prendre une photographie insolite durant les quartiers libres, reconstituer une scène de la vie courante des Romains à Ostia Antica, ou encore l'énigme qui a animé une soirée : trouver le chasseur.
Durant leur séjour, les Normands ont eu la chance de visiter de nombreux lieux emblématiques comme le Colisée, la villa Hadriana, le Palatin, le Forum, le Capitole, les musées capitolins, la Cité du Vatican qui comprend la Basilique Saint-Pierre et le Panthéon puis la visite des fouilles d'Ostia Antica.
Après avoir vu toutes ces belles choses, le retour à la dure réalité s'impose, ce petit groupe d'élèves et leurs professeurs rejoignent la Normandie à quatre heures du matin le samedi 28 février. Où ils pourront profiter des vacances pour se reposer.
Retour de ce voyage. Questions à Tess Lebarbanchon, élève de 1ere, latiniste.
Qu'as-tu pensé de ce voyage ?
« Rome, c'était vraiment incroyable, franchement, c'est mon meilleur voyage scolaire, tous les jours étaient trop cool, on s'amusait trop et nous étions quand même assez libre. Franchement, c'était vraiment superbe ! »
Quel est ton meilleur souvenir ?
« Mon meilleur souvenir, je pense que ce sont tous les moments avec mes amis, c'était incroyable, mais je pense quand même que ce sont surtout les quartiers libres ! »
Marylène Duquesnay

Le lycée emmène ses élèves aux USA
Voyage regroupant devoir de mémoire et découverte culturelle.
Kentucky, nous voilà
Le lycée Sivard de Beaulieu, dans le cadre de la Discipline Non Linguistique (DNL) et l'atelier Sciences Po a emmené les élèves de terminale en voyage mémoriel aux Etats-Unis du 6 au 16 février. Ce n'est pas le premier puisque M.Fissot, professeur d'histoire-géographie, avec l'aide de l'association Des dollars pour Sivard le propose depuis 2012. Trois enseignants, M.Viel, Mme.Farges et M.Fissot accompagnaient ce voyage. Nous avons passé 3 jours dans le Kentucky, à Hopkinsville, ville importante pour la continuité de l’amitié franco-américaine étant jumelée avec la ville de Carentan et hébergeant la base militaire, de la 101e airborne qui a libéré Carentan en 1944. Nous étions hébergés par des familles pour découvrir la vie quotidienne d’une famille américaine. Au cours des 3 jours, des rencontres avec des lycéens de Fort Campbell et de Hopkinsville nous ont permis d'apprendre la culture américaine et les différences des systèmes scolaires. Ensuite, nous avons aussi pu rencontrer des soldats et échanger avec eux. Enfin, nous avons rencontré un vétéran, George Mullins, échangé avec lui sur son quotidien et ses actions dans la libération de la France.
Découverte de New-York
Dans un second temps, nous sommes allés à New York City. Le séjour s’est organisé autour de lieux incontournables : Time square ou Le Brooklyn Bridge sans oublier, toujours dans le devoir de mémoire, Ground Zero, le mémorial du 11 Septembre. Nous nous sommes aussi rendus au Moma, Museum Of Modern Art, suivi d’un des points de vue extraordinaires de New York, the Empire State Building accompagné d'une sortie dans Little Italy. Visite du musée d’histoire naturelle et promenade dans Central Park, sous la neige ont constitué la suite du séjour. Enfin, nous avons terminé cette journée en montant en haut du Rockefeller Center, pour un panorama de nuit. Notre dernière étape était, The statue of Liberty ainsi que son île voisine, Ellis Island, chargée d'accueillir les migrants européens avant de leur garantir ou non l'accès au pays. Pour la dernière soirée, Broadway nous tendait les bras pour voir la comédie musicale, le Moulin Rouge. Le jour du départ, nous sommes passés par Chinatown avant de rentrer.
Owen Coupey
Groupe de musique au lycée Sivard
Lors de chaque événement organisé par le lycée, généralement à la veille des vacances, le groupe de musique du lycée nous offre un concert.
En effet, ce groupe actuellement composé de Rhiannon Math (chant), Paco Caillard (basse), Nolan Jean (batterie) et Alexandre Marie (guitare), qui est récemment rentré dans le groupe, nous propose différentes musiques pour ravir nos oreilles. Ce groupe ne peut que nous offrir de la satisfaction, non seulement en raison de leur musique divinement bien jouée, mais aussi par le fait d'avoir des personnes aussi talentueuses dans notre établissement.
Du rock lors des événements du lycée
Ces quatres personnes talentueuses nous permettent de nous divertir et de prendre du bon temps en admirant leurs capacités à jouer de la musique. Ils jouent notamment du Nirvana, du Telephone ou encore du The Eagles, soit principalement du Rock. C'est donc en grande partie grâce à eux que les événements, déjà parfaits, sont poussés à leur apogée par le groupe. On a d'ailleurs pu le voir lors des journées culturelles puisqu'une activité "musique" a été créée. On attend donc impatiemment le bal de fin d'année où ils se produiront et ainsi nous faire passer un merveilleux moment !
Léane Botrel
La terminale : une année cruciale
Bilan de cette année : comment avons-nous survécu ?
La dernière année au lycée peut paraître stressante pour de nombreux élèves, notamment avec l'échéance du baccalauréat et le calendrier de la plateforme Parcoursup.
De plus, cette année les programmes ont été modifiés pour la version longue. Cette charge de travail supplémentaire nécessite une organistion stricte pour répondre aux attentes de chaque discipline. Selon Charlotte Anglade (journaliste à TF1 info) 77 % des élèves, en juin 2021, disent ne pas se sentir prêts à passer leurs épreuves. Le stress vis à vis de la plateforme Parcoursup se fait également ressentir. Selon Robin Serradeil (journaliste pour La Dépêche), 66 % des lycéens qui ont été interrogés, en janvier 2023, se disent "stressés ou paniqués" du fait de son importance pour leur avenir.
Dégradation du système scolaire français ?
Les nouvelles réformes du système scolaire laissent peu de temps pour faire des activités extrascolaires. Les programmes restent mal adaptés aux élèves avec les journées trop longues. Le manque d'informations sur l'orientation laisse les élèves stressés quand le temps de quitter le lycée approche.
Cependant, le système éducatif n'est pas la seule cause de ce stress. L'épidémie de Covid 19 a eu un énorme impact sur l'apprentissage des élèves. Selon Etienne Gless (journaliste pour L'Etudiant), 61 % des élèves, en juin 2023, se déclarent aussi stressés que pendant la crise. L'épidémie a changé la société. En effet, elle a augmenté les angoisses liées à la scolarité.
Quels accompagnements à Sivard ?
Cette année apporte aussi de bonnes choses. L’organisation du Forum des métiers permet une ouverture et la découverte de débouchés. Les voyages scolaires proposés ont un aspect très positif sur l'année de terminale. Grâce à la Maison Des Lycéens (MDL) qui organise des activités comme le carnaval et le bal de promo, le lycée est un lieu de vie chaleureux et convivial. Cela permet aux lycéens de décompresser. L’Association Sportive (AS) est aussi une autre activité positive pour les élèves. Selon Laura Ferrari (élève en Terminale), notre lycée est "un petit lycée qui favorise la bonne entente et la convivialité entre élèves."
Paige Emery et Wallis Hébert
Parcoursup : notre avenir entre ses mains
Parcoursup fournit aux élèves un large choix d'études ainsi que diverses filières de Bac+2 à Bac+12.
Parcoursup est une plateforme qui a été mise en place, en 2017, sous le gouvernement du premier ministre Edouard Philippe.
Les élèves de Terminale, selon un calendrier précis, doivent compléter des voeux d'orientation pour les études supérieures. Il y a trois phases sur cet algorithme : la plateforme ouvre ses portes le 17 janvier, ce qui permet aux élèves de s’inscrire et commencer à choisir leurs vœux d’études pour l’année prochaine. Ils ont jusqu’au 14 mars pour confirmer leurs vœux. Les résultats seront, cette année, publiés à partir du 30 mai.
Un sondage auprès des élèves du lycée
Les élèves de première et de terminale ont été interrogés. Les résulstats montrent, sans surprise, que les élèves en fin de cursus secondaire sont plus concernés : 82 % contre seulement, 20 % en première. Des réponses diverses et variées ont été notées. Certains élèves n’aiment pas cette plateforme car elle serait trop élitiste puisqu'ils sont classés par matières.
En revanche, plusieurs disent que c’est une plateforme efficace qui facilite l'intégration dans différentes formations qu'elles soient à l'université ou en apprentissage. La plateforme est assez bien appréhendée avec un pourcentage de 57.5 % de réponses positives à ce sujet.
Au lycée, les élèves ont une préférence pour la ville universitaire de Caen car ils cherchent la proximité. Parcoursup leur permet de finaliser leur projet d'étude et d'orientation. Peu d'élèves du lycée ne savent pas ce qu'ils veulent faire. Ainsi cette plateforme met tout en œuvre avec un large choix de filières afin de les guider sur leurs voeux.
Ce qui reste le plus difficile pour les études supérieures, c'est de savoir s'ils seront boursiers car cela permet une attribution de logement par le Crous. 31,6 % le sont.
Parcoursup malgré les avis négatifs est plutôt bien appréhendée par les élèves de Sivard. Cela est également dû à l'accompagnement des enseignants durant l'année.
Juliette Lehouelleur et Gabrielle Baudry