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N° 2 - Avril 2023 | www.lyceesdesmetiers-coutances.fr |
L'incroyable visite
Notre classe de première année CAP métallerie s’est rendue au musée du D-Day. François Oxéant, historien, nous a présenté le musée. « Le musée s’inscrit dans une chronologie qui part de la nuit du 5 juin, avec l’arrivée des troupes de la 101ème division aéroportée jusqu’au 13 juin, le jour de la libération de Carentan » nous explique le guide. Pour donner une unité à cette visite, le visiteur suit le récit du Lieutenant-Colonel Volwerton. Cet homme a existé. Parachutiste, il saute la nuit du 5 au 6 juin sur Carentan mais est abattu par l’armée allemande. Le musée, pour lui rendre hommage, reprend son identité et en fait le conteur de l’exposition. Tous les objets du musée sont authentiques. « L’idée est de les garder dans l’état où on les a trouvés » affirme M. Oxéant. Du coup, le visiteur est face à d’authentiques armes : pistolets, bazookas, fusils. Les reconstitutions de scènes de guerre sont impressionnantes.
Une simulation de vol est proposée. Auparavant, un hologramme d’un capitaine américain nous informe de la mission qui est maintenant la nôtre. Nous passons du stade de visiteur à celui de parachutiste la nuit du 5 au 6 juin !" Vous allez sauter sur la Normandie pour combattre le fascisme et apporter la liberté aux Français et aux Européens" nous avertit le capitaine-hologramme. Il reprend en fait la lettre que le général Eisenhower avait écrite pour tous les soldats. Notre capitaine-hologramme décrit ensuite le matériel que le parachutiste doit emporter avec lui. Pour nous reconnaître entre nous, soldats américains, nous devrons dire : « Flash » et nous devrons recevoir cette réponse : « Thunder ». Si le mot est mal prononcé, nous, parachutistes de la 101ème division aéroportée, serons dans l'obligation de tirer. Un autre système de reconnaissance audio est le cricket. Un coup sur l'appareil produit une sorte de claquement. C'est le signe de la reconnaissance. Deux coups confirment que nous sommes en face de soldats américains. Une fois le discours de notre capitaine terminé, nous nous retrouvons dans un avion de la seconde guerre mondiale en partance d’Angleterre pour la Normandie. Nous montons dans un véritable C-47 américain ! Nous avons alors l’impression de décoller. On voit les tirs de DCA allemande. Enfin, une fois sortis de cette expérience, nous reprenons notre peau d'élèves pour voir un film en 3D qui explique toute l’opération. Le musée est à la fois ludique et pédagogique. Il faut une demi-journée pour pouvoir pleinement en profiter.
Mathis, Théo, Florian, Jordan, Mattéo, Justin, Brian, Baptiste
Et le carnaval ?
Maintenant que le virus est parti, est-ce qu'on ne pourrait pas refaire un carnaval ? Celui de Granville est reparti, tout comme le carnaval étudiant de Caen, le plus grand d'Europe dans cette catégorie. Ce serait amusant. On pourrait ressortir nos tenues de fée, de cow-boy, de playmobil, de dinosaure et d'Alien. Il faudrait évidemment une organisation et inviter un maximum d'élèves des deux pôles. Le carnaval du lycée avait lieu avant le Covid. C'était un bon moment. Et voilà une suggestion à faire pour l'année prochaine. Qui nous suit ? Il faudrait évidemment des gens très sérieux comme nous pour reprendre cette sympathique tradition du Moyen Âge. Ce serait aussi l'occasion de rencontrer les élèves du pôle Mode et Services et de leur demander, pourquoi pas, de nous confectionner des costumes. Nous sommes donc preneurs de toutes bonnes idées.
De talentueuses couturières pour le Jazz
Cette année, notre lycée fournira les tabliers pour le service de restauration du festival de Jazz sous les Pommiers.
Les élèves de seconde bac pro Métiers de la Mode options vêtements du Lycée Thomas Pesquet ont été sollicitées pour réaliser des tabliers. Le festival de Jazz sous les Pommiers de Coutances a besoin d’habiller les barmen et barmaids. Ce n'est pas la première commande. Les anciens tabliers avaient déjà été proposés par le lycée. Il était temps de les renouveler après plusieurs années de bons et loyaux services.
Un défi pour la classe
Les élèves doivent produire 25 tabliers. Pour Mme. Lefaix, professeur de couture, le défi est de « produire à la chaîne ». Chaque élève a un rôle dans la production. Les élèves doivent travailler en équipe. Elles sont obligées de se coordonner et de travailler au même rythme. En effet, une fois qu'une étape de fabrication est achevée, il ne faut pas perdre de temps et passer immédiatement à la suivante. La communication est importante entre les élèves. Une pression qu'on retrouve en entreprise où le temps est compté. Un vrai défi pour des élèves de première année de bac pro habituées à travailler individuellement.
Les étapes de la fabrication
Trois grandes phases sont nécessaires pour fabriquer les tabliers. La première étape a lieu derrière un ordinateur. Les élèves conçoivent le tablier numériquement. Ensuite, il faut créer des gabarits en papier. La première pièce produite est une maquette. Elle est en tissu et de taille réduite par rapport au modèle final. Cela donne une idée de ce qui va être fait. Ensuite, il faut préparer le tissu pour le surpiquage. Le surpiquage consiste à piquer à la machine à coudre la pièce de tissu pour la joindre à une autre pièce de tissu. Il faut plier la pièce de tissu, la modeler pour qu’elle prenne la forme voulue. Pour cela, la pièce de tissu est repassée à 180° avec une vapeur de 3 bars. Le fer à repasser est à manier avec précision mais aussi avec précaution, nous dit Carmen. Ensuite, le tissu passe à la machine pour être cousu.
Les vérifications sont nombreuses. Elles se font soit au réglet soit à la vue, explique Thaïs. Tout doit être impeccable. En effet, le produit est vendu à l’association qui gère le festival de Jazz. Le tarif sera fixé en fonction du temps passé par les élèves pour fabriquer les tabliers. Plus elles mettront de temps, plus le tarif sera élevé. Le festival de Jazz a lieu du 13 au 20 mai. Il faut donc que les tabliers soient prêts pour début mai. Une de ces pièces d’étude est composée d’un tissu avec des motifs de pomme. L’autre modèle de tablier est fait d’un tissu noir.
Des points communs et des différences avec les métiers du bâtiment
Nous avons découvert que certains outils et même une machine étaient communs à notre formation de métallier. Les couturières utilisent aussi une scie à ruban. Mais la lame est différente. Les dents sont toutes petites. De plus, leur scie à ruban est plus haute que celle de métallerie. Elles utilisent aussi un réglet pour vérifier si la mesure reste juste. Leur atelier est plus petit que celui de la métallerie.
Mathis, Brian, Mattéo, Baptiste, Justin, Théo
Succès des portes ouvertes
Après plusieurs années perturbées par le Covid, le lycée a pu organiser des portes ouvertes normales. L'affluence a été telle que les parents devaient attendre leur tour pour pouvoir parler aux professeurs. Des élèves sont venus des 4 coins du département pour parler orientation, métiers et carrière. L'internat a beaucoup plu. Les élèves de troisième ont été impressionnés par la taille du lycée. Nombre d'entre eux ont demandé à faire des mini-stages pour continuer expérience. Ce dispositif permet de découvrir une formation. Il faut pour cela que le collégien contacte son professeur principal. Puis le collège contacte notre lycée pour organiser l'accueil. Cela peut se faire sur une ou plusieurs journées ou sur un ou plusieurs ateliers. Enfin, les portes ouvertes ont aussi été l'occasion pour d'anciens élèves de revoir leur professeur. Et même certains élèves sont revenus pour inscrire leurs propres enfants. Le lycée Pesquet est aussi une histoire de famille !
Le téléphone portable au lycée : l'objet de toutes les discussions
Les règlements sur le téléphone portable changent régulièrement. Les usages de celui-ci aussi.
C'est une nouvelle règle : les téléphones portables seront interdits en étude le soir à l'internat. Il faudra utiliser son ordinateur portable pour travailler. Le téléphone portable était déjà interdit dans les couloirs après 8 heures. Il peut être autorisé en classe si le professeur le demande. Lors des examens, des brouilleurs d'ondes sont mis en place pour empêcher son utilisation malveillante. Va-t-on interdire le portable ?
Une tolérance assumée
Pour M. Riboulet, proviseur, "les règles doivent être appliquées mais ce qui prime c'est le bien-être des élèves. Je ne suis pas pour une interdiction totale." Les élèves ont besoin d'appeler leurs familles. Ce serait difficile de les priver de ce moyen de communication. Mais il faut reconnaître aussi que le téléphone portable amène les élèves à s'enfermer dans leurs jeux ou réseaux sociaux. Et parfois à les empêcher de travailler en cours...Alors, faut-il plus ou moins de sévérité ?
Trouver un équilibre
Les usages du téléphone changent rapidement selon l'âge des élèves. "Pour trouver des solutions adaptées à tous les élèves, le Conseil de la Vie Lycéenne est l'endroit adéquat", affirme le proviseur. Le CVL est composé d'élèves, de la direction du lycée et de professeurs. Les élèves peuvent proposer de faire avancer le règlement. Il faut donc passer par cette instance pour trouver un équilibre entre l'interdiction et la permission. Tout est question d'équilibre. La discussion, plus que jamais, est nécessaire. Le portable reste donc un enjeu important pour toute la communauté éducative. A nous de proposer et de débattre des usages du portable au sein du lycée. Une affaire qui reste donc à suivre !
Mathis, Théo, Justin, Baptiste, Mathéo, Florian, Brian, Justin
Visite de l'atelier métallerie par les Bac Pro 1MMV
Les élèves de première année bac pro couture ont eu droit à une visite guidée de l'atelier métallerie par les 1 CAP MET.
Les élèves de première année de bac pro MMV sont venus visiter l'atelier des journalistes en herbe de la classe de 1 CAP MET. Les élèves de Cap se sont répartis dans l'atelier pour montrer les différentes machines. Le poste à souder TIG a eu un grand succès. Le casque à souder a beaucoup plu aussi. Beaucoup d'élèves de couture l'ont essayé. Brian a montré la forge. Baptiste a présenté la meuleuse. Mathis et Théo ont expliqué ce qu'était la soudure avec un MIG et un TIG. Mattéo et Justin ont décomposé les tréteaux pour que les couturières suivent tout le processus de fabrication.
Des métiers créatifs
Le point commun des deux formations est la créativité. Le meuble fabriqué est unique. Il est conçu avec des formes particulières. Les couturières ont été étonné d'apprendre qu'il était estimé à 4000 euros. Brian a expliqué ce qu'était la ferronnerie d'art avec la forge. Tout comme en couture, les élèves de métallerie doivent faire preuve d'originalité. La conception est une étape importante
Florian, Mathis, Théo, Baptiste, Justin, Brian, Mattéo
Avis de recherche sur le jus d'orange
Les internes l'auront remarqué : le jus d'orange a disparu. Kidnapping, désertion, exil forcé ? Qu'est-il donc arrivé à ce cher liquide ? Il faut savoir que nous sommes dans une période d'explosion des prix. Par exemple, le beurre a pris 300 % en un an. Et le lycée se retrouve face à des factures qui montent en flèche. "Aussi, plutôt que d'augmenter le prix de la cantine pour les internes, nous avons décidé de supprimer le jus d'orange dont les qualités nutritives ne sont pas prouvées. Nous faisons ainsi une économie de 18 000 euros." affirme le proviseur. Notre très cher jus d'orange n'est donc pas parti pour toujours mais attend des jours meilleurs pour faire son retour.

Pokémon collector
Le jeu Pokémon, c'est fini. Place à la collection Pokémon !
Vous connaissez l’histoire de la poule aux oeufs d’or ? C’est celle d’une poule qui transforme ses œufs en or. Cela pourrait être le cas de vos vieilles cartes achetées 5 euros il y a vingt ans et dont certaines se revendent 200 000 dollars aux USA. Cette histoire est vraie. Nous connaissons quelqu’un qui a cédé sa carte « Dracaufeu » contre une « GX ». L’échange n’a donné lieu à aucune transaction financière. Par contre, la personne qui a récupéré la carte Dracaufeu a pu ensuite la revendre à un tarif très élevé.
Du jeu à l’échange de cartes
Les cartes Pokémon se vendent encore aujourd’hui entre 5 et 10 euros le paquet. A l’origine, les cartes servent à jouer. Le jeu se pratique à deux personnes. Chaque personnage de la carte possède des points. Peu à peu, les joueurs ont grandi. Ils ont délaissé les plaisirs du jeu pour monnayer leurs collections de cartes. Puis une autre génération est arrivée et a seulement collectionné les cartes. Beaucoup de collectionneurs ne s’intéressent pas du tout au jeu.
Il existe en France une société qui certifie la qualité de la carte. Cette société donne également le prix de la carte. Une fois l’estimation faite, il est possible de vendre la carte sur des sites spécialisés. En tout, il existe 27 000 cartes ...et ce n’est pas fini. Tous les mois environ la société Pokémon invente une nouvelle série.
Mathis, Mathis, Mattéo,
Baptiste, Justin
L'airsoft, la passion commune en première année de métallerie
Jeu en grandeur nature, l'airsoft simule des combats avec des répliques d'armes chargées de billes plastiques. Un phénomène de société.
Un jeu d'équipe
Lors d'une "game", les rôles sont précis. Le sniper doit se cacher et rester discret. Il porte une tenue de camouflage pour se fondre dans le paysage. Le porteur de la réplique d'arme HK-416 doit partir à l'assaut du sniper pour le débusquer. Autour de ces deux leaders, les autres membres du groupe se divisent entre ceux qui soutiennent le sniper et ceux qui attaquent avec le porteur de l'HK-416. Le jeu se fait généralement à six joueurs. Mais on peut être beaucoup plus. Le jeu se déroule de jour comme de nuit. Il est possible de jouer en intérieur. Cependant, la réglementation interdit le jeu sur la voie publique Il est de plus nécessaire de bien se protéger car les billes en plastique peuvent créer des chocs douloureux.
Un engouement certain
Aux USA, le jeu prend une autre dimension. Les chars, les drones, les grenades sont répliqués pour le jeu. En France, il existe un certain engouement. A Coutances, les jeunes de la première année CAP de métallerie aime se retrouver pour pratiquer ce sport. Un des membres du groupe a ouvert un compte Tik Tok sur le sujet. Il compte 22 000 abonnés. Il manquerait, d'après ces jeunes, un club à Coutances, ainsi qu'un lieu. Une friche industrielle ferait bien l'affaire. A Coutances, il en existe plusieurs dont celle de la Compagnie des Fromages ou bien encore le supermarché abandonné à l'entrée de la ville.
Théo, Mattéo, Baptiste, Justin, Brian, Florian, Mathis et Mathis.