Adrien, élève de 1ère année cap métallerie, vit dans… un château ! Avant la Révolution Française, la noblesse vivait dans des châteaux entretenus par le Tiers-Etat (les paysans). Depuis la Révolution, les choses ont bien changé.

Un château d’Ancien Régime

Ce château se trouve à Notre-Dame-de-Cenilly. Il date du XVIIIeème siècle, juste avant la Révolution. Sa façade est de style classique.

Un haras pour pur-sang

Aujourd’hui, le château abrite un haras. Des chevaux de course sont élevés. Ils sont destinés aux courses hippiques. Le cheval Lamet Shamel a gagné de nombreux prix. Adrien vit avec sa famille dans l’enceinte de la propriété. Son père, ancien maréchal-ferrand, est le régisseur du lieu. Adrien participe pendant les vacances à la vie du domaine en s’occupant des chevaux.

On trouve dans ce haras des purs-sang arabes et anglais. Les chevaux naissent dans le château. Les poulains sont nourris, logés. Entre 2 et 3 ans, ils partent chez un jockey pour être dressé. Ensuite, ils participent à des grands prix.

Ce château avait perdu son utilité. Grâce à l'activité équestre, il a repris vie. Ce château a pris de la valeur grâce aux différents aménagements. C'est aujourd'hui un monument de qualité.

Adrien n'envisage pas de travailler dans le monde du cheval. Cependant, dans le château, il y a une forge pour les sabots des chevaux et les outils, un peu comme à l'atelier de métallurgie.

Des compétences variées

Dans le château, un mécanicien travaille pour l'entretien du parc automobile.. On compte aussi du personnel pour l'entretien du domaine.

1 CAPMFMET

La tomate fait partie de notre quotidien. Elle a inspiré également des auteurs et des poètes. Pablo Neruda, prix Nobel de littérature en 1971, a écrit une "Ode à la tomate".

Ode à la tomate

"La vie, c'est comme une tomate. Cela pourrait être bien mais il faut bien la cuisiner" affirme un élève. Pablo Neruda fait de la tomate "un astre de terre" et une "étoile répétée et féconde". Pour EMLB3 (il s'agit de son pseudonyme) , l'identification à la tomate est totale : "L'été, j'envahis les rues, les marchés.Tous les regards sont sur moi. Ma couleur rouge prend vie/, e vent effleure ma peau/.On me regarde/.On me goûte.On m'adore !". La tomate a aussi inspiré un cinéaste ( L'attaque des tomates tueuses, J. De Bello, 1978) et un chanteur célèbre, Johnny Hallyday ("Je suis fou comme une tomate", album Hamlet, 1976).

Tomate et unité nationale italienne

La tomate est donc une histoire d'inspiration. Chaque pizzaïolo a sa façon d’accommoder les tomates dans les pizzas. La pizza Margherita est une ode à l'unité de l'Italie. En mêlant le rouge de la tomate, le vert du basilic et le blanc de la mozzarella, la pizza donne un symbole à l'Italie. On retrouve les mêmes couleurs sur le drapeau italien.

2nde MNB

Derrière son air sympathique et neutre, la tomate cache de vrais enjeux stratégiques. Il est des tomates standard, poussant toute l'année et d'autres respectant le cycle de la nature. Pour les élèves de M. Leplumey, la tomate, c'est un vrai cours de géographie.

Deux conceptions de la tomate

Les tomates de gauche sur la photo sont produites sans terre. Elles sont cultivées hors-sol. Cela ne gâche pas leur goût mais elles n'ont plus grand-chose à voir avec des tomates naturelles. Les tailles de ces tomates sont toutes identiques. Sur la droite de la photo, les tomates sont produites localement par une maraîchère. Elles n'ont pas toutes la même forme. Leur goût est aussi différent. Elles sont également plus juteuses. Toutes les tomates ne se valent donc pas.

La tomate, un marché mondial

Beaucoup de tomates viennent de Chine. Elles arrivent au sud de l'Italie. Elles sont alors mises en boite. La production locale est donc un vrai défi pour Andréanne, maraîchère à Cérences (société "les jardins du tellier"). Un peu comme David contre Goliath. Cela dit, le goût de ses tomates est tout de même nettement plus intéressant que les produits qui se disent être des tomates sans pour autant avoir de lien avec la terre.

Il existe une pétition de « Senseimots » sur TikTok qui a récolté plus de deux cent mille signataires pour demander la modification des emplois du temps des lycéens. En effet, les élèves commencent souvent à 8h pour finir à 18h.

La pression subie par les lycéens est importante. Sur 10 h, un élève doit rester attentif. Parfois au bout de 4h, des élèves décrochent. En plus, il est difficile de réviser le soir après des journées aussi intenses. Le cerveau aurait bien besoin de repos. On peut parler de surmenage.

Le temps passé en famille est également réduit. Les élèves voient davantage les professeurs que leurs parents.

Des solutions pour éviter l’épuisement

Il serait possible de faire des cours le matin plus prenants et l’après-midi plus faciles. Par exemple, le sport et l’art plastique pourraient avoir lieu l’après-midi. Dans la pétition, il est proposé de réduire le temps de vacances pour récupérer les heures perdues avec des journées plus courtes.

L’impact de la pétition

Pour être débattu au Parlement, la pétition doit être signée par des élèves de plus de 16 ans. Il faut que la pétition soit déposée sur le site de l’Assemblée Nationale. Cependant, la ministre de l’Éducation Nationale, Mme Genetet, peut, sur simple décret, modifier les horaires. Interrogée par nos confrères de France Info, la ministre s'est dit "à l'écoute" sans pour autant prévoir une modification pour cette année. Affaire à suivre...

1 CAP MF

La classe de troisième prépa-métiers du lycée suit un enseignement de défense. En partenariat avec les marins-pompiers de Cherbourg, les élèves vont visiter la base navale puis la caserne. Ils vont également discuter des métiers liés à la marine : marin-pompier, bien sûr, mais aussi gardien de sémaphore ou encore maçon. Le 6 juin, il est prévu qu'ils rendent hommage, à l'occasion du 81ème anniversaire du débarquement, aux marins danois. Ceux-ci ont participé au débarquement. Ils avaient un rôle ans la logistique. Plusieurs centaines d'entre eux ont laissé leur vie pour la victoire face au nazisme.

L’objectif donné par M. Benamira est de concevoir un plan d’une fondation de maisons. Nous avons donc dessiné en premier le béton de propreté. Ensuite, nous avons ajouté la semelle filante. Enfin, nous avons placé les blocs de béton manufacturé.

Les contraintes de la pose

Le sol doit être hors-gel. Il est nécessaire de poser sa fondation à plus de 80 centimètres de profondeur sinon la fondation risque de bouger. Le sol doit être à niveau

Le processus de fabrication

Le mélange doit comprendre 2 seaux de sable avec 5 seaux de gravier et 1 seau d’eau. Cependant, l’eau doit être dosée en fonction de l’humidité ambiante. "S' il y a trop d’eau, l’adhérence ne se fera pas", indique M. Chemin, le professeur.

Puis, il faut couler le mélange en le « vibrant ». Une machine fait vibrer le mélange pour enlever les bulles d’air. Après, il faut laisser la réaction chimique se faire pendant 28 jours La rencontre avec les maçons a été enrichissante. On a pu découvrir tout un lexique lié à la construction de la fondation ainsi que les contraintes qu'ils connaissent sur un chantier.

2 MNB

Vous le croisiez peut-être dans les couloirs. Vous l'avez sans doute vu dans les réunions du Conseil d'Administration, Christophe Rapilly s'en est allé au mois de septembre, brutalement. Son décès a plongé tous ses collègues dans une grande tristesse. Nous l'avions interviewé avec les élèves de CAP métallerie en novembre 2023 le lendemain d'une terrible tempête. Il était venu la veille au lycée pour constater les dégâts, c'était un dimanche. Celle-ci avait soufflé une porte d'atelier. L'équipe de M. Rapilly s'était mobilisée dès le lundi pour en fabriquer une autre afin de permettre à l'atelier de re-démarrer. Il nous avait aussi expliqué son désarroi face aux dégradations commises par certains élèves du lycée.

Ancien élève du lycée, il était devenu responsable d'une large équipe qui permettait le fonctionnement du lycée. Il s'occupait de tout l'aspect matériel du lycée avec ses collègues : les bâtiments, le chauffage, l'électricité, la cantine, la sécurité des équipements... Avec la fusion des deux pôles il a été amené à s'investir sur les bâtiments du pôle mode et service. Il menait de nombreux projets et avait travaillé sur des aménagements de la cour, notamment. Membre de l'Amicale du Lycée, il était aussi en contact avec les élèves et savait leur expliquer l'importance de respecter les lieux dans lesquels ils se trouvaient. Son rôle était important même si M. Rapilly restait discret.

Nous avons perdu une belle personne, joviale, attentive et dévouée au service public de l'éducation. Afin de lui rendre hommage, un olivier sera planté près des ateliers du pôle bâtiment. Une plaque sera installée. Un moment de recueillement sera organisé.

Nous adressons à sa famille et à ses amis nos condoléances sincères.

Depuis quelques années, Elouan, élève de première année Cap Métallerie, pratique l'escrime au club de Coutances. Il s'entraine une heure trente par semaine. Il fait de la compétition au niveau départemental. Il aime bien l'aspect ancien de ce sport. En effet, l'escrime est un sport pratiqué par les aristocrates depuis le Moyen-Âge. Il s'est démocratisé depuis.

Des qualités physiques mais pas seulement

Il faut être adroit. Il faut aussi faire preuve de beaucoup d'attention. C'est un sport qui nécessite une bonne forme physique. La durée des matchs est variable. Il est nécessaire d'être endurant et rapide.

Des règles strictes

C'est un sport qui oblige au respect de son adversaire.

Le match classique se joue avec un arbitre. L'arbitre dit quand commence le match. Au sabre, il est interdit de donner des coups sous la ceinture, sinon le point est perdu.

Avant chaque match, on doit saluer l'adversaire et l'arbitre. Un match peut se faire en une ou deux manches. Une manche compte quinze points. A chaque fois qu'on touche l'adversaire, on a un point.

Un jeu olympique

Aux Jeux olympiques de Paris, les Italiennes ont gagné en équipe. L'équipe de France arrive deuxième.

C'est un sport télégénique. Les matchs ont eu lieu au Grand Palais, transformé en salle d'escrime pour l'occasion.

Elouan conseille d'essayer. Au début, cela peut paraître répétitif mais on progresse assez vite. Un sport de technique et de stratégie donc.

1 Cap mfmet

La vie scolaire (Mmes. Guillotte et Triture) a organisé un jeu permettant aux élèves de se rencontrer. Les élèves devaient jeter un dé et avancer leurs pions. A chaque case, ils devaient relever un défi ou donner une idée de leur personnalité. Une sorte d'action-vérité en quelque sorte

De l'art et du paysage

Mme. Tillard a présenté la baie aux élèves. Elle leur a demandé aux élèves de réaliser des détournements de paysages avec leurs téléphones portables. Il fallait prendre des photos tout en faisant croire que la photo venait d'un canyon ou d'une montagne

Une rando bord de mer

La journée s'est conclue par une marche de plusieurs kilomètres le long de la mer. L'équipe de professeurs d'EPS s'est aussi largement mobilisée pour la réussite de l'événement. Un pique-nique s'est déroulé dans le château de Regnéville.

Un moment de partage convivial !

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