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9 décembre 1905 : la séparation État-Eglise
Une loi pour définir la laïcité.
La séparation des églises et de l’État est proclamée le 9 décembre 1905. Depuis plusieurs années, les gouvernements républicains laïcisaient la société en la déconfessionnalisation. En 1881, l'école devient laïque et obligatoire. Les enfants sont donc amenés à suivre des cours par des enseignants qui ne sont pas des religieux. Les programmes font disparaître l'obligation pour les instituteurs d'emmener les élèves à la messe. Cependant, les élèves gardent le droit d'avoir leurs croyances. Par la suite, les cimetières sont déconfessionnalisés ainsi que les hôpitaux. Mais la République paye les prêtres en échange d'une obligation de soumission au gouvernement. En 1905, la loi laisse libre les religieux. Ils ne dépendent plus de la République, et perdent aussi leurs salaires de fonctionnaires. A la suite de cette loi, le Pape entame un long combat (jusqu'en 1914) contre la République. Il appelle à la guerre civile. Il interdit aux élèves de lire des livres d'histoire proposés à la lecture en classe. En 1914, le Vatican n'a plus de relations diplomatiques avec la République Française. Après la première guerre mondiale, les relations reprennent entre le Vatican et la République. Depuis, l’Église a reconnu la République. La laïcité est devenue un principe important de la vie quotidienne. Ainsi, notre liberté de conscience est absolue. Le droit de pratiquer est assuré, dans les limites de l'ordre public.
Les atteintes à la laïcité sont toutefois importantes. Des mouvements religieux sectaires cherchent à imposer aux élèves leurs croyances, leurs cultes. Par exemple, des groupes politiques se réclamant de l'Islam refusent que certains cours soient enseignés. C'est ainsi que Samuel Paty a connu contre lui une campagne de haine car il faisait un cours sur la liberté d'expression. Cette campagne a mené à son assassinat par un fanatique. La laïcité est donc un élément essentiel mais aussi contesté.

N° 7 - Décembre 2024 | www.lyceesdesmetiers-coutances.fr |
Une séparation pour se libérer
La loi de séparation des églises et de l'Etat du 9 décembre 1905 a brisé la chaine qui liait l'Etat aux croyances, dans l'idée que tout citoyen vive sa croyance en toute liberté.
1682 : fin des chasses aux sorcières
Louis XIV est touché par l'affaire des poisons. Sur la base de calomnies, sa maîtresse est accusée de sorcellerie. L'enquête ne menant à rien, il décide de la suspendre.
La Haye-Du-Puits : le dernier procès pour sorcellerie
Un autre procès est porté à l'attention du roi. Il apprend qu'une centaine de personnes sont accusées de sorcellerie près de Coutances. Sous la torture ils avouent fabriquer des potions magiques et voler sur des balais. Comme pour l'affaire des poisons, tout repose sur des accusations imaginaires. Le procès est cassé. En 1682, le roi décide de publier un décret. Il y affirme qu'il n'est plus possible de juger les gens sur des faits imaginaires. Louis XIV a donc séparé les croyances de la justice. Louis XIV, premier laïc ?
Un jugement contre la maltraitance
A Coutances, la justice se rend au tribunal. Récit d'une élève sur un de ces procès.
Une mère est accusée de violences sur sa fille. Sa demi-sœur, Mallory, a expliqué à l'infirmière scolaire qu'elle avait vu sa mère prendre sa demi-sœur Alison à la gorge à 3 reprises. Un signalement a été fait suite à cette déclaration.
Une difficile reconnaissance
La victime vit depuis que les faits sont connus chez son père en Alsace. La mère et la fille sont devenues des inconnues, qui ne se disent plus bonjour. La mère a reconnu avoir agi ainsi car elle était à bout. Elle a dit que cela n'était arrivé qu'une fois. La mère semblait dans son discours désemparée. Mais elle ne comprenait pas ce soit sa fille la victime
Le choix de la justice
L’avocat de la partie civile était auprès de sa cliente, la victime. L’avocat avait une très bonne éloquence et connaissait bien l’affaire. Il a donné des idées au procureur pour qu’elle donne une sanction.
La mère a été condamnée à payer 600 euros pour le CPMS, 800 euros de dommages intérêts et 1000 euros avec sursis.
Une affaire sensible
Cette affaire m’a interpellé car la mère se mettait au départ en position de victime. Pour moi, tous ces événements sont venus d’un manque d’éducation et de communication de la part de la mère.
Shakespeare, ça inspire
« Mesure pour mesure », une pièce du fameux auteur anglais William Shakespeare, jouée par la Compagnie Dodeka, vue par la classe de 2sp2.
C'est sous la houlette de M. Lemonnier, professeur de Lettres que les élèves ont assisté à cette pièce du 17ème siècle. Shakespeare a écrit Mesure pour mesure en 1604. Elle a été jouée à Londres. Initialement, la pièce durait 4 h 30. La compagnie Dodeka l'a coupée pour la ramener à une durée plus conforme aux attentes du public d'aujourd'hui.
Des thèmes contemporains
Les sujets de Shakespeare sont, eux, très contemporains. Ce spectacle parle d'une sœur qui essaie de faire sortir son frère de l'enfer judiciaire. Il est condamné à la peine capitale. La justice a décidé de lui trancher la tête. Il est accusé d'avoir eu des rapports sexuels alors qu'il n'était pas marié. La pièce parle en fait de justice, de religion et de mœurs.
Une mise en scène explosive
La compagnie Dodeka s'est associée avec celle de Joe Sature. La lumière était très faible durant le spectacle. Cela donnait une impression d'étrangeté, voire d'angoisse. Des acteurs étaient dans la salle. Cela peut surprendre mais cela a donné beaucoup de dynamisme à la pièce. Il fallait cependant rester attentif car le texte est très riche.
Une pièce tragique ?
Le thème abordé, celui de la peine de mort, ne prêtait pas à rire. Pourtant, les comédiens de la compagnie Joe Sature ont bien amusé le public. C'est difficile de dire s’il s’agit d’une pièce comique ou tragique. La pièce de Shakespeare est en tout cas truffée de personnages : 24 au total. Neuf acteurs se sont partagé les rôles.
Les élèves ont beaucoup aimé les apports comiques à la pièce. Les moments dramatiques passaient mieux ainsi pour le spectateur. Le fait que les comédiens soient dans le public a aussi remporté l'adhésion du public lycéen.
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Un blog pour l'Intergalactique
L'Intergalactique existe pour sa troisième année. Initié par M. Riboulet, l'ancien proviseur, il a été poursuivi par Mme. Fresneau, la nouvelle proviseure. Nous en sommes à plus de 30 articles. Ouest France assure toute la logistique. Le quotidien prête son logiciel de traitement de textes. Mme. Godard, journaliste, encadre l'ensemble de la rédaction. Elle a aussi formé les journalistes avec le concours de M. Tinard, professeur de Lettres-Histoire. C'est aussi elle qui relit les articles.
Un journal d'expression lycéenne
L'idée principale du journal est de faire lire le journal aux lycéens. Il s'agit aussi avant tout de donner la parole aux lycéens pour qu'ils abordent tous les thèmes qui les intéressent. Cette année, la classe de première année de Cap Menuisier Fabrication et Métallerie est particulièrement investie dans la rédaction. Les sujets sont choisis collectivement. Les illustrations sont faites par les élèves
Un blog pour vos articles
Le blog est un espace dans lequel nous pourrons collecter et produire vos textes et vos photos. Il suffit de passer vos productions à votre professeur de lettres, qui les passera ensuite à la rédaction du journal. Comme le journal ne paraît pas de manière régulière, on pourra, en attendant, publier et faire connaître vos avis, ce que vous pensez du lycée. Le QR code reproduit ci-dessous vous permettra de pouvoir écouter les comptes-rendus réalisés par Lui, Kesi et Linéa sur les reportages de guerre.
Shakespeare, l’after
La classe de 2SP2 n’a pas seulement vu le spectacle. Elle a rencontré les comédiens après la pièce, pour un after nommé tribune.
Le lendemain de la pièce, 2 comédiens, Vincent et Camille, sont venus pour demander aux élèves leur avis sur la pièce Mesure pour Mesure, vue la veille. Placés en cercle, ce dialogue entre acteurs et spectateurs a permis d’approfondir la pièce de Shakespeare. Les comédiens ont pu aussi justifier leurs choix artistiques.
Des acteurs à l'écoute
La tribune, c'est le contraire du théâtre : ce sont les acteurs qui écoutent les spectateurs. Vincent et Camille sont restés une heure avec les élèves. Ils ont éclairé certains points de l'intrigue de la pièce. En effet, celle-ci est complexe. La pièce dure 2h 30. Il y a donc eu beaucoup de questions de la part des élèves.
Des élèves intéressés
Les élèves ont été séduits par les moments d'humour. Les personnages sont nombreux, les comédiens jouent parfois plusieurs rôles. Cet échange a été particulièrement apprécié des élèves.
Classe de 2SP2
Une école…pour les spectateurs
Le théâtre, un spectacle comme le cinéma ?
La classe de 2 SP2 a assisté à un cours pour apprendre à écouter et à comprendre le théâtre.
Des jeux de comédiens la veille du spectacle
Le théâtre présente des œuvres littéraires ambitieuses. Si la part de plaisir est évidente, cela demande aussi aux spectateurs la capacité à suivre un récit complexe. Aussi, les élèves ont participé à une atelier théâtre avec les comédiens de Dodeka. Sans dévoiler l'intrigue de la pièce, ils ont travaillé quelques répliquesSe mettre dans la peau du comédien
Surtout, ils se sont entraînés comme de vrais comédiens. Par exemple, les élèves devaient dire "je m'appelle" puis désigner une autre personne qui devait dire son nom. Le but de l'exercice est de montrer l'importance du travail d'écoute des comédiens
Le métier du comédien : jouer collectif
Un autre exercice proposé par les comédiens consistait à marcher tous ensemble sur une surface réduite. Ensuite, les élèves devaient s'arrêter simultanément. Un travail qui réclame une vigilance constante pour tous les membres du groupe
Apprendre à écouter
Aller au théâtre, c'est se trouver en face de comédiens bien réels, pas comme au cinéma. Souvent les spectateurs oublient cette dimension unique du théâtre.
L'atelier a donc appris aux élèves à écouter un spectacle vivant. Il a permis aux élèves d'entrer plus facilement dans la pièce de Shakespeare.
Classe de 2SP2
Prix Bayeux du reportage de guerre : ils ont participé
La classe de 1MMV a été jury du meilleur reportage de guerre lors du Prix Bayeux.
Le lundi 7 octobre 2024, premier jour du Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre, les lycéens et apprentis de Normandie visionnent les reportages de la sélection officielle, catégorie télévision.
Des sujets sur les atteintes aux libertés fondamentales
Dix sujets, de 2 à 6 min, leur sont présentés. Chaque reportage aborde une situation de conflit, ses conséquences sur les populations civiles ou la défense de la liberté et de la démocratie.
Un vote à l'issue des projections
À l’issue de la projection, chaque élève vote pour élire le reportage de son choix. L’occasion pour les lycéens et apprentis de toute l’académie de s’intéresser, avec leurs professeurs, à l’actualité internationale.
Un dialogue avec des grands reporters
Les élèves ont pu débattre en présence de grands reporters venus spécialement les rencontrer pour parler de leur métier. Les échanges ont été particulièrement fructueux. Les reporters sont parvenus à rendre plus concrète la vie des personnes qui subissent des violences effroyables. Plus qu'un témoignage, les journalistes ont cherché à faire prendre conscience à tous les difficultés des populations civiles prises dans des engrenages meurtriers.

Un jugement contre les violences
Le tribunal de Coutances a jugé un homme violent envers sa femme. Récit.
Il y a plusieurs années, un homme a été accusé d'avoir insulté et violenté sa femme. Cette affaire remonte à deux ans. Un soir, cet homme s'était présenté au travail de sa femme pour l'emmener chez des amis.
Des violences sur fond d’alcoolisation
L’homme avait alors beaucoup bu pendant cette soirée : quatre bières, autant de whiskies. Il avait alors commencé à insulter sa femme. Ensuite, il lui avait donné des claques et l’avait étranglée puis plaquée sur un mur. Elle avait donc appelé la police. Il avait été alors condamné à faire un stage de responsabilisation pour qu’il lutte contre sa propre violence. Pour sa défense, il avait alors déclaré qu’il était jaloux
Une peine non réalisée !Cependant, l’homme n’a pas fait le stage. Il a prétexté qu’il avait des problèmes d’argent. De nouveau convoqué le 5 novembre 2024 pour rendre des comptes à la justice, le tribunal l’a condamné à une amende de 750 euros.
Des raisons impardonnables
Il est impardonnable et inhumain d’agir ainsi. Il n’y a aucune raison qui légitime le fait de frapper ou d’insulter sa femme.
Ilona, classe de 2SP2